Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Assainissement de Touba, une préoccupation forte des députés

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Assainissement de Touba, une préoccupation forte des députés

    Dakar, 23 nov (APS) – L’accès à l’eau potable et à l’assainissement de la ville de Touba (ouest) sont parmi les doléances les plus fréquemment soulevées par les députés, ce jeudi, à la plénière consacrée à l’examen du projet de budget du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, à l’Assemblée nationale.

    “Il faut un traitement spécial pour la ville de Touba. En réalité, nous ne voyons pas de façon concrète les nombreux milliards investis dans la ville sainte’’, a déploré le député Cheikh Thioro Mbacké, au sujet de l’assainissement de la capitale du mouridisme et de l’état de dégradation de ses routes.

    “Dans le budget de 2024, j’ai vu que c’est un budget de 8 milliards  de francs CFA qui est consacrée à l’assainissement de Touba, ce qui est très petit  pour moi“, a dit pour sa part l’honorable député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly au ministre Serigne Mbaye Thiam.

    Il estime que “Touba mérite un très bon assainissement’’. ‘’Quand on arrivera au pouvoir, je mettrai  mille milliards de francs CFA pour l’assainissement de Touba’’, a-t-il promis.

    Des députés ont interpellé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement sur la gestion des bassins de rétention des eaux pluviales et l’accès à l’eau potable de la capitale du mouridisme. Ils ont aussi soulevé la question du manque d’eau dans certains de ses quartiers.

    Certains élus ont néanmoins magnifié les efforts de l’Etat dans l’assainissement de la cité religieuse à travers l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS).

    Le projet de budget 2024 du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, soumis ce jeudi au vote des députés, s’élève à plus de 236 milliards 135 millions 864 mille 995 francs CFA en autorisations de paiement.

    Le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale indique que les crédits de paiement se chiffrent à 132 milliards 391 millions 970 mille 449 francs CFA.

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, défend le budget de son département, en présence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    ABD/ASG/OID

     

  • SENEGAL-HYDRAULIQUE / Un député alerte sur la pollution « très avancée » de la Falémé

    SENEGAL-HYDRAULIQUE / Un député alerte sur la pollution « très avancée » de la Falémé

    Dakar, 23 nov (APS) – Le député Mady Danfakha a interpellé, jeudi, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, sur la « pollution très avancée » de la Falémé, principal affluent du fleuve Sénégal dont la survie est menacée par une pratique néfaste de l’orpaillage.

    « Le fleuve Falémé usé, pollué et souillé, (…), est-ce que vous avez pensé à cette situation? », a-t-il dit au ministre lors de son passage à l’Assemblée nationale pour défendre le projet de budget 2024 de son département ministériel.

    Le député élu sur la liste départementale a invité Serigne Mbaye Thiam à se rendre sur les lieux pour voir « l’Etat du fleuve » à Saraya,  chef-lieu du département éponyme dans la région de Kédougou, non loin des frontières avec le Mali à l’est et la Guinée au sud.

    L’eau du fleuve est « rougeâtre à cause des impacts de l’orpaillage », s’est-il alarmé, ajoutant que « les populations sont en danger » et « ne peuvent même pas consommer le poisson de ce fleuve ».

    Il a demandé au ministre d’œuvrer, avec le concours des autorités maliennes, pour que des solutions soient trouvées par rapport à la dégradation de la Falémé, le plus important affluent du fleuve Sénégal, avec un apport de 25%, selon les données de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS).

    Le projet de budget 2024 du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, soumis ce jeudi au vote des députés, s’élève  à plus de 236 milliards 135 millions 864 mille 995 francs CFA  en autorisations de paiement.

    Le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale indique que les crédits de paiement se chiffrent à 132 milliards 391 millions 970 mille 449 francs CFA.

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, défend le budget de son département, en présence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, et du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    ABD/ASB/ASG

  • SENEGAL-BUDGET-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Plus de 236 milliards de francs CFA pour le projet de budget 2024 du ministère de l’Eau et de l’Assainissement

    SENEGAL-BUDGET-HYDRAULIQUE-ASSAINISSEMENT / Plus de 236 milliards de francs CFA pour le projet de budget 2024 du ministère de l’Eau et de l’Assainissement

    Dakar, 23 nov (APS) – Le projet de budget 2024 du ministère de l’Eau et de l’Assainissement soumis, ce jeudi, au vote des députés, est arrêté  à plus de 236 135 864 995 de francs CFA  en autorisations de paiement, a appris l’APS.

    Le rapport de la commission des finances de l’Assemblée nationale indique que les crédits de paiement s’élèvent à 132 391 970 449 francs CFA.

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, défend le budget de son département en présence du ministre des Finances et Budget, Mamadou Moustapha Ba, et du ministre du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    ABD/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Macky Sall et Ousmane Sonko en vedette dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Macky Sall et Ousmane Sonko en vedette dans les quotidiens

    Dakar, 23 nov (APS) – Le  »bilan matériel » de Macky Sall, ses annonces en Conseil des ministres et les dernières nouvelles de Ousmane Sonko détenu à la prison du Cap Manuel où il commence à recevoir ses proches après une série de grève de la faim sont au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Sud Quotidien met en exergue le ‘’bilan matériel’’ des 12 ans de présidence Macky Sall.

     »Si le bilan immatériel du Président de la République, laisse à désirer (voir Sud Quotidien, du mercredi 22 novembre 2023), celui dit matériel est plus qu’élogieux. Entre le Train express régional, les routes et autres autoroutes qui ont permis de rapprocher les centres urbains, des villages et hameaux, sans occulter les stades et autres centres internationaux de conférences, il ne serait pas exagéré de coller à Macky Sall l’étiquette de bâtisseur. Ces détracteurs y ajouteront toujours, à quel prix ? Toutefois, force est de reconnaître qu’il a fait plus que ses prédécesseurs’’, écrit Sud qui affiche à la Une : ‘’Macky Sall, le bâtisseur’’.

    Le Soleil souligne que le chef de l’Etat a insisté, mercredi en Conseil des ministres, sur le suivi des décisions qu’il a prises durant sa dernière tournée dans les régions de Kédougou, de Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    L’Observateur annonce que, dans le cadre de la lutte contre la corruption, Macky Sall a décidé d’élargir la liste des assujettis à la déclaration de patrimoine.

     »Macky Sall va élargir l’éventail des personnes assujetties au dépôt de la déclaration de patrimoine. Deux projets de loi ont été adoptés hier mercredi 22 novembre, en conseil des ministres pour renforcer les compétences de l’Ofnac et introduire de hauts fonctionnaires de la Justice et de l’administration territoriale dans le régime de la déclaration de patrimoine. De nouvelles dispositions sont introduites dans le texte pour corser les sanctions », rapporte L’Obs.

    Concernant les nouvelles de Ousmane Sonko, le quotidien Bës Bi affiche à la Une: ‘’Plus de grève de la faim, Plan B, audiences, stratégies…, Sonko joue la Realpolik’’. ‘’Sonko est donc sorti de la Réanimation. Et n’a qu’une seule priorité : la réanimation de son parti, dissous, qui avait pris un coup de léthargie en commençant par la collecte de parrainages citoyens. Il commence aussi à recevoir des +audiences+ au +palais+ du Cap Manuel. Guy Marius Sagna est d’ailleurs passé, hier, comme d’autres’’, rapporte le journal.

    Dans des propos rapportés par le journal, le député Guy Marius Sagna a déclaré : ‘’Je viens de voir le président Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel. Tout de blanc vêtu avec un chapeau sur la tête, il n’a rien perdu de ses taquineries. J’ai rarement vu Sonko en si bonne santé, en pleine possession de tous ses moyens avec un mental si conquérant et un tel optimisme’’.

     »Démarrage des visites au Cap manuel pour le leader de l’ex-parti Pastef : Ousmane Sonko est en grande forme, selon ses visiteurs’’, selon le journal Les Echos qui rapporte les témoignages de Guy Marius Sagna, Habib Sy et de Ckeikh Tidiane Dièye, des proches du leader de Pastef.

    Vox Populi note qu’après ses grèves de la faim, Ousmane Sonkoi  »reprend apparemment du poil  de la bête ».

    Commentant cette  »ronde » des alliés au Cap Manuel, L’As écrit:  »L’Etat desserre l’étau autour de Sonko ».

    Source A revient sur le passage à l’Assemblée nationale du ministre de l’Education Cheikh Oumar Anne lors du vote du budget de son département pour l’exercice 2024.

    ‘’Hausse de 130 milliards de FCFA du budget, abris provisoires, écoles construites depuis 2012, situation des enseignants dans les daaras : Cheikh Oumar Anne s’explique’’, selon le journal, soulignant que la hausse du budget découle de l’impact financier issu des accords entre l’Etat et les enseignants, l’impact des réclamations des décisionnaires et les dotations des nouveaux collèges.

    Avec un budget de près de 1000 milliards de francs CFA pour l’éducation,  »l’argent ne fait pas le bonheur’’, dit Le Quotidien qui précise que le gros de ce budget est consacré au dépenses de personnel. ‘’Le déficit d’ enseignants, les daaras, l’alimentation scolaire, la résorption des abris provisoires, la question des enseignants décisionnaires ont été, entre autres, les préoccupations des députés’’, signale la publication.

    AB/OID

  • SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    SENEGAL-FORMATION-METIERS-PERSPECTIVES / L’Etat veut orienter les 30% des sortants du cycle fondamental vers la formation professionnelle

    Dakar, 23 nov (APS)- Le gouvernement du Sénégal travaille sur une stratégie d’orientation dont l’objectif est de diriger quelque 30% des sortants du cycle fondamental (BFEM) vers la formation professionnelle, a annoncé, mercredi la ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion Mariama Sarr

    S’exprimait devant les députés à l’occasion de l’examen et du vote du budget de son département pour l’année 2024, Mariama Sarr a relevé que cette stratégie d’orientation devrait permettre « d’orienter davantage les élèves titulaires du brevet de fin d’études moyennes (BFEM) vers la formation professionnelle ».

    Elle a annoncé à cet effet la mise en place prochaine d’un Comité interministériel entre son département et celui du ministère de l’Education nationale pour la mise en œuvre de cette stratégie d’orientation.

    Cette perspective d’orienter les élèves vers la formation professionnelle à partir du cycle fondamental sera également élargie aux sortants des daaras (écoles arabo-islamiques traditionnelles), a fait observer le ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion.

    Elle a indiqué que son département a rencontré des acteurs de cette offre éducative au mois de mars dernier, à la suite de laquelle quelque 111 écoles coraniques ont été enrôlées avec 1 340 talibés formés.

    Mariama Sarr a aussi annoncé aux députés qu’un projet dénommé ‘’Daara-Atelier’’ est en phase d’expérimentation.

    Arrêté à 92 milliards 251 millions 181 mille 798 FCFA, le budget du ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion au titre de l’année 2024 a été adopté par l’Assemblée nationale à la majorité.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-UNICEF-COLLECTIVITES / Etat-civil : l’Unicef décerne un satisfecit à Dakar pour ses initiatives “très positives’’

    SENEGAL-UNICEF-COLLECTIVITES / Etat-civil : l’Unicef décerne un satisfecit à Dakar pour ses initiatives “très positives’’

    Dakar, 22 nov (APS) – La représentante résidente de l’Unicef au Sénégal, Silva Danailov, a déclaré mercredi à Dakar avoir noté “partout dans le Sénégal des initiatives très positives’’, dans le processus de modernisation de l’Etat civil en vue de permettre aux enfants de jouir de leur droit de disposer de documents administratifs.

    “Je salue l’ouverture et le leadership du Haut Conseil des Collectivités territoriales (HCCT). Il a permis aujourd’hui à des enfants de parler devant les conseillers territoriaux de l’état civil. Partout dans le Sénégal, nous avons des initiatives très positives’’, a-t-elle notamment indiqué.

    Mme Danailov intervenait lors de son audition par les conseillers territoriaux dans le cadre de la quatrième session ordinaire de l’année 2023 du HCCT portant sur le thème : “L’enregistrement et l’exploitation des faits d’état civil, un défi majeur pour le développement territoriale’’.

    Elle a assuré que l’organisme onusien pour l’enfance appuie déjà le Sénégal sur beaucoup d’initiatives comme le renforcement de tous les acteurs qui travaillent dans ce domaine.

    “Nous travaillons la main dans la main avec l’Agence nationale de l’Etat civil pour la mise en œuvre de la stratégie nationale pour l’état civil’’, a-t-elle assuré.

    “Nous travaillons aussi avec les ministères de l’Education et celui de la Santé parce que nous voyons des initiatives très porteuses que nous avons soutenues pour leur mise en œuvre. Nous allons aussi accompagner les campagnes de communication’’, a-t-elle ajouté.

    La présidente du HCCT, Aminata Mbengue Ndiaye, a pour sa part, rappelé qu’il était attendu de l’exposé de l’Unicef, un éclairage et sa contribution, ainsi que ses propositions et recommandations pouvant aider à la modernisation de l’état civil.

    “Nous avons pris bonne note de vos recommandations allant notamment dans le renforcement de la coopération entre le HCCT et l’Unicef qui a toujours soutenu les Collectivités Territoriales qui manquent de moyens. Je crois que ça va continuer et nous en faisons le plaidoyer’’, a-t-elle dit à la délégation de l’Unicef.

    Pour sa part le directeur général de l’Agence nationale de l’Etat civil, Aliou Ousmane Sall, a lors de son audition par les conseillers, appelé à la sécurisation l’état civil qui est “aujourd’hui érigé en priorité’’, par le président de la République avec volonté politique affirmée des pouvoirs publics pour accompagner la modernisation’’.

    “Il faut sécuriser l’état civil, aujourd’hui érigée en priorité. Il y a une volonté affirmée par le président de la République pour régler la question de l’Etat civil. Aujourd’hui nous pouvons parler de volonté politique pour accompagner la modernisation de l’Etat civil’’, a fait valoir M. Sall.

    Un document de l’Unicef présenté au HCCT, indique que la situation actuelle au Sénégal est de 596 centres d’état civil dont 555 centre principaux et 41 centres secondaires.

    Il précise que cinq régions ne disposent pas encore de centres d’état civil et qu’en moyenne, un centre d’état civil polarisé 32 localités (villages et villes), six structures sanitaires (postes/centres de santé) avec des variations régionales.

    “L’enregistrement des faits d’état civil ou de l’identité juridique constitue un acte majeur de contrôle du territoire. Conformément à l’esprit de l’article premier de la déclaration universelle des droits de l’homme et de l’article 7 de la convention relative aux droits de l’enfant, toute personne qui s’identifie à un territoire doit être identifié et identifiable’’a souligné un document du HCCT, remis à la presse.

    SG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance et droits de l’homme : Macky Sall demande au gouvernement de faire le bilan

    SENEGAL-POLITIQUE / Gouvernance et droits de l’homme : Macky Sall demande au gouvernement de faire le bilan

    Dakar, 22 nov (APS) – Le président de la République a réclamé au Premier ministre, mercredi, le bilan de la politique du gouvernement en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme, de 2012 à ce jour.

    ‘’Le président de la République a demandé au Premier ministre de faire le bilan […] de la politique du gouvernement depuis 2012 en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme’’, a écrit le ministre du Commerce, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Macky Sall veut que cette évaluation soit présentée ‘’sous forme de mémorandum’’.

    ‘’Le Sénégal est une démocratie véritable, un État de droit exemplaire, attaché à la bonne gouvernance et au respect des libertés publiques, ainsi que des droits de l’homme’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres en citant le chef de l’État.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-UNIVERSITES / Des députés préoccupés par la fermeture des universités publiques

    SENEGAL-UNIVERSITES / Des députés préoccupés par la fermeture des universités publiques

    Dakar, 22 nov (APS) – Plusieurs députés ont invité mercredi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation à faciliter la réouverture des universités publiques, en vue de la reprise des enseignements en présentiel.

    Les députés réunis en séance plénière, pour l’examen et le vote du budget de ce département ministériel pour l’exercice 2024, ont réclamé la réouverture des universités publiques.

    Le projet de budget du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation pour l’année 2024 est arrêté à 303 milliards 431 millions 815 mille 229 francs CFA.

    Il est défendu par le ministre Moussa Baldé, en présence de ses collègues Mamadou Moustapha Ba et Samba Sy, respectivement en charge du Budget et des Relations avec les institutions.

    Les débats débutés en début d’après-midi sont dirigés par Mamadou Lamine Diallo, l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale.

    La reprise des enseignements en présentiel dans les universités publiques a été une préoccupation du député Bassirou Goudiaby, de Yewwi Askan Wi (YAW, opposition) qui a invité la tutelle à réfléchir sur “les mécanismes devant permettre la réouverture des universités’’.

    Enseignant dans le supérieur, le parlementaire a aussi plaidé pour l’intégration de modules portant sur “les premiers secours’’ et l’installation d’incubateurs dans les établissements d’enseignement supérieur pour encourager l’entrepreneuriat chez les étudiants.

    Déplorant les violences qui ont précédé la fermeture des universités notamment celle de Dakar, le député Mohamed Ayib Daffé (YAW) a noté que l’Etat a procédé à une “réponse institutionnelle violente’’, en procédant à une “punition collective’’.

    “Le gouvernement n’a pas de problèmes avec les étudiants de Dakar, mais avec les auteurs d’actes de vandalisme’’, lui a répondu son collègue de la majorité Cheikh Seck.

    Le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yaakar (BBY, majorité) Abdou Mbow insiste sur la question de la réouverture, ajoutant qu’il faudra au préalable assurer “les conditions de sécurité et de quiétude des étudiants’’.

    Décrivant l’université Cheikh Anta Diop comme une “bombe à retardement’’, le député Woury Bailo Diallo (BBY, majorité) a insisté sur la nécessité de procéder à une “dépolitisation de l’espace universitaire’’.

    Son collègue Ndary Loum (BBY) s’est aussi félicité de l’élargissement de la carte universitaire au Sénégal, à travers notamment les “nouvelles créations et l’ouverture des Instituts supérieurs d’enseignement professionnel, des espaces numériques ouverts’’.

    Le ministre a été également interpellé par les députés sur le “foisonnement’’ d’établissements privés d’enseignement supérieur, en s’interrogeant sur leur habilitation et la nécessité “d’effectuer des audits aux fins de garantir à la fois la transparence et la qualité’’.

    Répondant à cette question posée par le député Cheikh Seck (BBY), le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a indiqué que la liste “des établissements agréés par l’État est disponible et sera publiée dans les journaux’’.

    En termes de perspectives, Moussa Baldé a annoncé que son département ambitionne de mettre en place un “système interconnecté entre la plateforme de l’Office du baccalauréat et de la plateforme Campusen, afin que le basculement s’opère dès le lendemain’’ de la proclamation des résultats du baccalauréat.

    Moussa Baldé a aussi parlé d’un plan stratégique doté d’un fonds d’impulsion de la recherche d’un montant de 600 milliards de FCFA pour une période décennale.

    Cette stratégie, dont le lancement, est prévue lors de la première biennale sur la recherche et l’innovation du 28 au 30 novembre prochain devrait permettre d’insuffler une dynamique à travers l’impulsion d’un système d’autofinancement de la recherche.

    La question du financement de la recherche a été notamment évoquée par le président de la commission Education, Jeunesse, Sports et Loisirs, Oumar Sy, du groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

    SMD/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 22 novembre 2023

    Dakar, 22 nov (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 22 novembre 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses remerciements aux populations, aux autorités administratives, aux notabilités religieuses et coutumières, aux jeunes et aux femmes pour la mobilisation exceptionnelle et l’accueil chaleureux constatés, lors de sa tournée économique du 13 au 18 novembre 2023 dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine, Fatick.

    En outre, le Chef de l’Etat a félicité le Premier Ministre et l’ensemble du Gouvernement pour le travail remarquable accompli dans le cadre des inaugurations et des lancements de travaux d’infrastructures effectués, mais également dans la préparation des Conseils présidentiels territorialisés, qui ont abouti à l’adoption, pour chaque région, sur la période 2024-2026, d’un Plan d’Investissements prioritaires consensuel, exhaustif et réalisable, en cohérence avec le PAP 3 du Plan Sénégal Emergent (PSE).

    Le Président de la République a ainsi rappelé les investissements retenus, couvrant les trois (3) axes du PSE, et qui sont programmés à hauteur de :

    • 600 milliards pour Kédougou (avec l’optimisation du potentiel minier pour le développement durable et l’emploi des jeunes des localités);
    • 1000 milliards pour Kaolack (avec l’émergence d’une économie régionale dynamique autour du développement du Port);
    • 700 milliards pour Kaffrine (avec sa nouvelle sphère administrative moderne, le renforcement des volets agricole et élevage et des accès à l’eau et à l’électricité ;
    • 853 milliards pour Fatick (dont le décollage économique sera renforcé par la mise en place avec le secteur privé de la Zone économique spéciale autour des opportunités du Port de Foundioungne- Ndakhonga et de la valorisation des mines de sel).

    Le Chef de l’Etat a souligné, après la tenue des conseils présidentiels de Kaolack, Kaffrine et Fatick, la nécessité de travailler à l’émergence du Pôle – Territoire Sine Saloum afin d’accélérer l’optimisation des politiques sectorielles nécessaires au développement des régions ciblées et à l’amélioration du bien-être des populations des terroirs polarisés. Dans cet esprit, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire prendre toutes les dispositions au sein des ministères pour la satisfaction des doléances légitimes et urgentes évoquées par les populations lors de la tournée économique, et d’engager, sans délai, le processus de suivi des décisions présidentielles annoncées et partagées avec les autorités administratives, les élus et les forces vives des régions.

    Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, indiqué au Premier Ministre l’impératif de réorienter les allocations budgétaires dans l’inclusion, notamment vers le volet capital humain et protection sociale avec la promotion de la formation professionnelle, du financement, de l’entreprenariat des jeunes et de leur insertion. C’est ainsi que le Président de la République a demandé au Premier Ministre d’engager le processus de préparation d’un Conseil Présidentiel sur la Jeunesse.

    Au demeurant, le Chef de l’Etat a souligné l’urgence de doter les programmes d’équité sociale et territoriale de ressources budgétaires supplémentaires conséquentes et immédiatement mobilisables, en vue d’accélérer la finalisation des chantiers prioritaires de pistes de désenclavement, d’ouvrages hydrauliques, d’infrastructures sanitaires et électriques et d’équipements d’allègement des travaux des femmes.

    Enfin, le Président de la République a indiqué au Premier Ministre et aux ministres l’importance de la préparation des prochaines tournées économiques dans les régions de Diourbel, Saint- Louis, Matam, Louga, Kolda et Ziguinchor.

    Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a rappelé que le Sénégal est une démocratie véritable, un Etat de droit exemplaire, attaché à la bonne gouvernance et au respect des libertés publiques, ainsi que des droits de l’homme. Dès lors, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le bilan, sous forme de Mémorandum, de la politique du Gouvernement, depuis 2012, en matière de bonne gouvernance et de promotion des droits de l’homme.

    Revenant sur l’intensification de la mise en œuvre du programme de renouvellement des parcs automobiles de transport, le Chef de l’Etat a annoncé au Conseil, la réception prochaine de 90 nouveaux bus de dernière génération sur 370 attendus, destinés au renforcement du parc de Dakar Dem Dik, dans le cadre du Plan de modernisation de la société nationale de transport public. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a rappelé l’urgence d’accélérer, avec les opérateurs privés du secteur et les établissements financiers de la place, le programme intégré de renouvellement des parcs de véhicules de transports urbains et interurbains (cars, minicars et taxis), et des gros porteurs.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur la prise en charge des personnes handicapées, en demandant au Premier Ministre d’évaluer, en relation avec les Ministères et acteurs impliqués, l’application intégrale de la loi d’orientation sociale et de prendre toutes les mesures nécessaires pour la bonne organisation des célébrations, sur l’étendue du territoire national, de la Journée internationale des personnes handicapées, prévues le 03 décembre 2023.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • la tournée économique du Chef de l’Etat ;
    • la rencontre avec l’Intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales ;
    • la réunion sur le suivi des prix et le soutien au pouvoir d’achat.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale et les participations du Chef de l’Etat aux Sommets Afrique-Arabie saoudite et de l’Organisation de la Conférence islamique à Ryad ;
    • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023- 2024, la préparation de la campagne de commercialisation et de contre saison et le suivi des exportations horticoles ;
    • le Ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires a fait une communication sur l’équipement, la modernisation technologique des aéroports et la transformation digitale des services des transports aériens.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le projet de loi modifiant la loi n° 2012 – 30 du 28 décembre 2012 portant création de l’Office national de lutte contre la fraude et la Corruption (OFNAC) ;
    • Le projet de loi modifiant la loi n° 2014 – 17 du 02 avril 2014 relative à la déclaration de patrimoine.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Monsieur Moustapha SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Canada, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Kaïs SAïED, Président de la République Tunisienne, en remplacement de Madame Ramatoulaye Ba FAYE, appelée à d’autres fonctions.
    • Monsieur Ousmane SY, Inspecteur Général de la Police, est nommé, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de son Excellence Monsieur Mamady DOUMBOUYA, Président de la Transition, Chef de l’Etat de la République du Guinée, en remplacement de l’Inspecteur Général de Police Anna Sémou FAYE.
    • Monsieur Diamane DIOME, Conseiller des Affaires étrangères principal, précédemment Ministre-Conseiller à la Mission permanente du Sénégal auprès des Nations unies à New York, est nommé Ambassadeur, Représentant permanent adjoint du Sénégal auprès des Nations unies à New York, poste vacant.
    • Monsieur Mansour Elimane KANE, Ingénieur financier, Ambassadeur du Sénégal aux Etats-Unis d’Amérique, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Madame Xiomara CASTRO, Présidente de la République du Honduras, avec résidence à Washington.
    • Monsieur Doudou SOW, Conseiller des Affaires étrangères principal, Ambassadeur du Sénégal au Rwanda, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Wavel RAMKALAWAN, Président de la République des Seychelles, avec résidence à Kigali.
    • Madame Aminata Fall CISSE, Magistrat, Ambassadeur du Sénégal au Brésil, est nommé, cumulativement avec ses fonctions, Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Santiago PENA, Président de la République du Paraguay, avec résidence à Brasilia.
    • Madame Fatou BEYE, Ingénieure technologue en Industrie alimentaire, précédemment Chef de la Section microbiologie du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), est nommée Directeur général du Laboratoire national d’Analyses et de Contrôle (LANAC), poste vacant.
    • Madame Aminata DIAO, titulaire d’un Master II en Administration des Entreprises, est nommé Coordonnateur national du Programme de Développement de la Microfinance Islamique au Sénégal (PROMISE).
    • Madame Diéguy DIOP, Juriste, précédemment Directeur de la Promotion des Droits et de la Protection des Enfants, est nommé Directeur de la Promotion de l’Economie sociale et Solidaire.
    • Monsieur Cheikh FALL, titulaire d’un diplôme d’ingénieur en génie civil, est nommé Inspecteur des Affaires Administratives et financières au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
    • Monsieur Abdoulaye FAM, Planificateur, est nommé Inspecteur technique au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique.
    • Le Colonel Papa Ibrahima DIOP de la Gendarmerie nationale, est nommé Directeur de la Lutte contre les Encombrements au Ministère de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, en remplacement du Lieutenant- Colonel Abdourakhmane PAM, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 22 novembre 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement

    Abdou Karim FOFANA

     

  • SENEGAL-EDUCATION / Cheikh Oumar Anne annonce des assises consacrées aux cantines scolaires

    SENEGAL-EDUCATION / Cheikh Oumar Anne annonce des assises consacrées aux cantines scolaires

    Dakar, 22 nov (APS) – Le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, a annoncé, mercredi, à Dakar, l’organisation d’assises consacrées aux cantines scolaires, dont la date reste à fixer.

    M. Anne s’entretenait avec les députés, lors d’une séance plénière consacrée à l’examen du budget de son département ministériel pour l’année prochaine.

    Le gouvernement a prévu 1 milliard de francs CFA pour les cantines scolaires, le même montant pour l’exercice budgétaire en cours.

    ‘’La création des cantines scolaires dans les établissements scolaires, à l’élémentaire notamment, est à encourager en raison de leur concours à l’amélioration des performances du système éducatif’’, a reconnu Cheikh Oumar Anne, tout en signalant que ‘’l’État ne pourra pas prendre en charge toutes les cantines scolaires’’.

    En ce qui concerne les assises prévues pour la gestion des cantines scolaires, il a annoncé l’organisation au préalable d’une séance de travail prévue ‘’dans les prochaines jours’’.

    Le Réseau des parlementaires pour les cantines scolaires et la modernisation des ‘’daara’’ (écoles traditionnelles d’enseignement du Coran) va participer à cette réunion, selon le ministre de l’Éducation nationale.

    Le Sénégal est un ‘’champion’’ en matière d’alimentation scolaire, raison pour laquelle il a été désigné invité d’honneur du prochain sommet sur l’alimentation en milieu scolaire prévu à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, a dit M. Anne aux députés.

    Pour un ‘’élargissement’’ des cantines au plus grand nombre d’établissements scolaires

    Au cours du débat préalable au vote du budget du ministère, le député El Hadji Moustapha Ndiaye a estimé que la pauvreté avait un impact sur le système éducatif. Il a ensuite proposé un ‘’élargissement’’ des cantines au plus grand nombre d’établissements scolaires.

    Ventre affamé n’a point d’oreilles, a rappelé la députée Maïmouna Sow pour laisser entendre que les élèves ayant faim ne sont pas en mesure d’écouter ce que disent les enseignants.

    Pour cette raison, l’État doit allouer davantage de ressources aux cantines scolaires pour améliorer les performances des élèves et aider les ménages vulnérables à assurer une bonne alimentation aux enfants, selon Mme Sow.

    Au terme de la séance plénière, qui a duré près de cinq heures, l’Assemblée nationale a adopté le budget de 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA alloué par le gouvernement au ministère de l’Éducation nationale.

    Ce département ministériel bénéficie d’une hausse de 130 milliards 773 millions 980 mille 529 sur le montant qui lui a été destiné pour l’exercice budgétaire en cours.

    Quatre-vingt-quatorze députés ont voté pour le budget proposé par le gouvernement et 27 abstentions ont été dénombrées. Aucun député n’a voté contre le budget en question.

    ADL/MTN/ESF