Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    SENEGAL-MONDE-CULTURE / Le Sénégal élu au comité du patrimoine mondial de l’UNESCO

    Dakar, 22 nov (APS) – Le Sénégal a été élu comme membre du comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a annoncé, mercredi, la délégation permanente du Sénégal auprès de l’organisme onusien.

    ‘’L’élection s’est faite au premier tour du scrutin (…) le Sénégal a été élu en même temps que le Kenya au sein du groupe Afrique qui compte 54 membres’’, précise-t-elle dans un communiqué transmis à l’APS.

    ‘’Il s’agit d’un succès diplomatique, qui s’ajoute à la récente élection de notre pays à la présidence de la convention mondiale antidopage’’, a fait valoir la représentation sénégalaise à l’UNESCO.

    Le comité du patrimoine mondial est l’instance mondiale chargée de l’inscription et de la gestion des sites inscrits au patrimoine mondial, rappelle le texte.

    Il ajoute que le comité ‘’est chargé de valoriser le rôle des communautés dans la mise en œuvre de la convention du patrimoine mondial et d’assurer la conservation efficace des biens inscrits au patrimoine mondial’’.

    FKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Arrestation d’un trafiquant avec deux défenses d’éléphant, des bijoux en ivoire et des dents de léopard

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Arrestation d’un trafiquant avec deux défenses d’éléphant, des bijoux en ivoire et des dents de léopard

    Dakar, 22 nov (APS) – Le service des eaux et forêts, en collaboration avec la police, a saisi à Dakar deux défenses d’éléphant,  90 bijoux de luxe en ivoire sculpté, 17 dents de léopard et des organes d’autres animaux sauvages protégés, a appris l’APS de source officielle, mercredi.

    ‘’L’opération, orchestrée à Dakar samedi passé, a permis de mettre la main sur un trafiquant d’ivoire d’éléphant de nationalité sénégalaise en flagrant délit de détention, mise en circulation et tentative de commercialisation de deux défenses d’éléphant et de 90 bijoux de luxe en ivoire sculpté’’,  indique un communiqué de la Direction des eaux et forêts.

    En plus de cette « impressionnante quantité de bijoux de luxe en ivoire », indique le texte, 17 dents de léopard et organes d’autres animaux protégés ont aussi été saisis.

    ‘’Une perquisition effectuée dans le magasin du présumé trafiquant, au marché Soumbédioune de Dakar,  a permis de découvrir des dizaines d’autres organes issus d’un éléphant et d’un lion, prêts à être écoulés dans le marché’’, ajoute le texte.

    Il signale que le présumé trafiquant d’ivoire d’éléphant a été déféré mercredi au parquet du tribunal de Dakar, à l’issue de sa garde à vue.

    Cette initiative conjointe des forces de défense et de sécurité, appuyée par le projet Projet Eagle Sénégal, ‘’démontre l’engagement des autorités à lutter contre le trafic de faune sous toutes ses formes’’, relève le texte.

    Le communiqué rappelle que l’éléphant d’Afrique ‘’fait partie des espèces intégralement protégées aux termes de l’article D36 du Code sénégalais de la Chasse, inscrit à l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction’’.

    Ce pachyderme  est classé en » danger critique d’extinction » sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature, ajoute le texte.

    AB/MTN/ASG

  • SENEGAL-EDUCATION-ASSEMBLEE / Ministère de l’Education nationale : un budget en hausse de plus de 130 milliards FCFA

    SENEGAL-EDUCATION-ASSEMBLEE / Ministère de l’Education nationale : un budget en hausse de plus de 130 milliards FCFA

    Dakar, 22 nov (APS) – Le budget du ministère de l’Education nationale, arrêté à 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA avec une hausse de 130 milliards 773 millions 980 mille 529 francs CFA, a été adopté mercredi par la majorité des députés, a constaté l’APS.

    Cette hausse de plus de 130 milliards s’explique par la volonté des pouvoirs publics de vouloir prendre en compte l’impact financier liés aux accords conclus entre l’Etat et les syndicats d’enseignants, la mise à jour du personnel et l’impact des réclamations des décisionnaires, la mise en solde des corps émergents, entre autres mesures.

    Le budget a été approuvé par les députés après près de cinq heures de débats lors de la plénière consacrée à son examen à l’Assemblée nationale. Quatre-vingt-quatorze députés ont voté pour et vingt-sept se sont abstenus.

    Son montant était de 778 milliards 549 millions 450 mille 268 francs CFA lors du précédent exercice budgétaire. En atteignant 909 milliards 323 millions 430 mille 797 francs CFA pour l’exercice 2024, il enregistre une hausse de 16,8% en valeur relative.

    Cette hausse prend en compte le paiement des rappels et intégrations d’un montant de 75 milliards de francs CFA, la dotation des nouveaux collèges et lycées d’un montant de 169 millions de francs CFA et le renforcement des crédits de fonctionnement de l’Ecole sénégalaise internationale de Djeddah, d’un montant de 104 millions 551 mille 152 francs CFA.

    Le budget 2024 prend en compte des constructions et équipements scolaires pour la réduction des abris provisoires et le déficit de tables-bancs d’un montant de plus de 11 milliards de francs CFA.

    Revenant sur l’exécution budgétaire, le ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Anne a souligné qu’elle est entièrement orientée vers la prise en charge des dépenses de personnel pour 84%.

    C’est un investissement dans le capital humain pour disposer de ressources humaines capables de porter le développement du pays, a-t-il fait valoir.

    Il a rappelé que 61% de la population a entre 0 et 24 ans, soulignant que l’investissement dans l’éducation permet de capter le dividende démographique, faisant de notre jeunesse une force de production, a-t-il souligné.

    Les premiers intrants pour la qualité de l’éducation, c’est l’enseignant, a rappelé le ministre aux députés.

    A propos des ‘’daara’’ (écoles coraniques), il a précisé que ces écoles relèvent du programme non formel dénommé ‘’Education non formelle’’, qui est dans le programme ‘’Education de base des jeunes et des adultes’’. Il a assuré qu’ils sont ‘’bien pris en compte dans le budget 2024’’.

    Il a signalé que le chef de l’Etat, Macky Sall, a demandé au gouvernement d’allouer des crédits supplémentaires d’un montant de six milliards de francs CFA aux ‘’daara’’, dont un milliard pour l’acquisition de denrées alimentaires.

    Le ministre des Finances, Moustapha Bâ, a relevé que le budget du ministère de l’Education a connu une hausse de 177% depuis 2012, passant de 325 milliards à 909 milliards en 2023.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-PARLEMENT / Les abris provisoires et le déficit d’enseignants au cœur des débats à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-EDUCATION-PARLEMENT / Les abris provisoires et le déficit d’enseignants au cœur des débats à l’Assemblée nationale

    Dakar, 22 nov (APS) – Des députés ont dénoncé, mercredi lors de l’examen du budget du ministère de l’Education nationale, la pléthore d’abris provisoires dans les académies de l’intérieur du pays, le déficit d’enseignants estimé cette année à 8 000 ainsi que de lycées dans plusieurs départements du pays.

    Certains parmi eux ont profité du passage du ministre de l’Education nationale, Cheikh Oumar Hann pour exprimer leur préoccupation par rapport à ce déficit noté cette année au Sénégal, surtout dans les régions périphériques.

    Qu’ils soient de la majorité, de l’opposition ou des non- inscrits, ils ont déploré le manque d’enseignants constaté depuis la rentrée des classes début octobre, surtout dans les disciplines scientifiques.

    Ce déficit concerne, entre autres, des établissements scolaires de Linguère, Darou Rakhmane, Guédiawaye, Kolda, Kaffrine, Médina Yoro Foulah, Niodior, Wadiour, Gossas, Kébémer, Malem Hodar.

    Du haut de la tribune de l’hémicycle, le député Yoro Sow a affirmé que Linguère (Louga, nord) est le département le plus impacté par ce déficit d’enseignants. Il appelle par conséquent à faire ‘’une dotation spéciale’’ pour cette circonscription administrative.

    ‘’Des corrections doivent être faites dans les affectations, puisque chaque année près de 200 enseignants quittent le département sans être remplacés’’, a-t-il suggéré.

    Il pense que le système d’enrôlement des enseignants doit être orienté vers le monde rural afin que les jeunes issus de ces localités puissent y servir.

    Eviter les nombreux départs d’enseignants

    L’objectif doit permettre d’éviter les nombreux départs d’enseignants dans les localités reculées comme Linguère, a-t-il expliqué.

    Le député Ismaila Diallo, lui, préconise un recrutement spécial pour résorber le déficit de 8 883 enseignants du préscolaire au supérieur, enregistré sur tout le territoire national. Il regrette que 84 % du montant des 909 milliards de francs CFA du budget prévu cette année soient consacrés aux salaires des enseignants et à la prise en charge du cabinet ministériel.

    Il a suggéré la mise en place de budgets-écoles pour décentraliser les ressources au niveau des collectivités territoriales. Ce serait alors aux mairies de prendre en charge les enseignants déployés dans leur périmètre communal.

    Il a souligné que le département de Guinguinéo (Kaolack, centre) ne dispose pas de moyens lui permettant de prendre en charge les préoccupations de son inspection de l’éducation et de la formation (IEF), qui n’a ‘’même pas de locaux dignes de ce nom’’.

    Des députés ont demandé au ministre de l’Education nationale des solutions et stratégies pour résorber ce gap, à travers la tenue, chaque année, de concours de recrutements suivis de formations dans les centres régionaux de formation des personnels enseignants.

    Sur la question des abris provisoires, les députés se sont interrogés sur les ‘’retards de résorption du déficit, qui font que ces classes de fortune ne paraissent plus provisoires mais permanentes’’.

    Pour des solutions définitives aux abris provisoires

    Les intervenants ont tour à tour sollicité leur résorption dans toutes les localités. La députée Fatoumata Dabo fait état de 200 abris provisoires rien que dans le département de Goudomp (Sédhiou, sud), dont l’IEF est la ‘’plus affectée’’. Le député El hadji Moustapha Ndiaye appelle quant à lui le ministre de l’Education nationale à ‘’trouver rapidement des solutions définitives aux abris provisoires’’.

    Les députés ont aussi plaidé pour la création de nouvelles écoles et de nouveaux lycées, ainsi que la rénovation d’anciens établissements scolaires.

    Des lycées techniques et des lycées agricoles ont été également réclamés par certains intervenants pour régler le problème de l’exode rural.

    La députée Aissatou Sow Diawara a plaidé lors de son temps de parole pour une ‘’meilleure prise en compte des préoccupations de l’école publique, qui [réalise] les meilleurs résultats’’, donnant l’exemple du lycée Limamoulaye de Guédiawaye et l’école Mariama Bâ de Gorée.

    L’essentiel des ressources alloué au fonctionnement

    ‘’Il n’y a jamais assez de ressources pour l’éducation’’, a-t-elle souligné, déplorant que 83% de ces ressources soient consacrées au fonctionnement et seulement 17% aux investissements.

    Tous les députés qui ont pris la parole ont réclamé pour soit un lycée, soit une école, une IEF ou une case des tout-petits pour leurs localités.

    Aissatou Sow Diawara a réclamé également une inspection d’académie pour Guédiawaye qui ne peut plus ‘’être derrière Dakar’’ avec 80 écoles à Golf et autant à Ndiarème, Wakhinane et Sam Notaire, des quartiers de cette banlieue de Dakar.

    Ils ont aussi défendu la nécessité d’améliorer la qualité des enseignements, d’aller vers leur réforme avec l’élargissement du numérique et celle d’une introduction des langues nationales.

    L’Assemblée nationale a adopté le budget prévu par le gouvernement pour le ministère de l’Éducation nationale, dont le montant est de 909 milliards de francs CFA.

    ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-MONDE-INFRASTRUCTURES / Maison des Nations-Unies : un « bâtiment écologique » construit sur treize hectares

    SENEGAL-MONDE-INFRASTRUCTURES / Maison des Nations-Unies : un « bâtiment écologique » construit sur treize hectares

    Diamniadio, 22 nov (APS) – La Maison des Nations-Unies qui sera inaugurée jeudi par le chef de l’Etat sénégalais, a été construite suivant des normes écologiques et environnementales, a indiqué mercredi un des responsables de l’entreprise  en charge de sa construction.

     »C’est un bâtiment très écologique. Les matériaux utilisés répondent aux plus hauts standards, garantissant une durabilité sur plusieurs décennies », a notamment expliqué Ismaïla Ndiaye, le directeur technique de Envol lors d’une visite de presse organisée à la veille de l’inauguration de cette infrastructure par le président Macky Sall.

    Erigé sur treize hectares au pôle urbain de Diamniadio, dans le département de Rufisque, l’infrastructure compte étages. Elle est appelée à accueillir à terme les 34 agences du système des Nations unies basées au Sénégal. Elle a capacité d’accueil de plusieurs milliers de personnes et dispose d’un espace fonctionnel pour le personnel.

    Le bâtiment dispose également d’un centre de conférence d’une capacité de 500 places, équipée d’une sonorisation autonome et d’un système de visio-conférence. On y retrouve quatre secteurs dont la partie tertiaire comprend 1800 postes de travail, d’après les explications du directeur technique de Envol.

    Le secteur public comprend des espaces de consultation documentaire, de salles de réunion ou formation, une banque, etc.

    Le côté officiel abrite un amphithéâtre, des salles de séminaires, de réunions ou encore des salons VIP entre autres.

    Selon un document remis à la presse, la construction de ce bâtiment a pour objectif non seulement de mettre en place de la vision ‘’One Un’’ au Sénégal, mais aussi, de permettre une meilleure collaboration et une gestion efficiente des ressources.

    Elle a aussi pour objectif de réduire les charges locatives et de gestion des agences des Nations-Unies au Sénégal.

    AMN/AKS/OID

     

     

     

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Coupe du monde U17: le Sénégal éliminé en 8e de finale

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Coupe du monde U17: le Sénégal éliminé en 8e de finale

    Dakar, 22 nov (APS) – L’équipe du Sénégal de football des U17 a été éliminée, mercredi, en 8e de finale de la Coupe du monde par la France.

    Le Sénégal a perdu aux tirs au but (5-3).

    A la fin du temps réglementaire, les deux équipes étaient à égalité, 0-0.

    La coupe du monde des U17 se joue en Indonésie.

    OID

     

  • SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / Tambacounda : le poisson denrée rare et chère dans une région sans ouverture maritime

    SENEGAL-ECONOMIE-REPORTAGE / Tambacounda : le poisson denrée rare et chère dans une région sans ouverture maritime

    +++Par Baboucar Thiam+++

    Tambacounda, 22 nov (APS) – Le marché aux poissons de la commune de Tambacounda est un lieu où convergent chaque matin des femmes à la recherche d’une denrée devenue rare. Tambacounda ne disposant d’aucune ouverture maritime, la région s’approvisionne à partir de Mbour, Dakar, Joal, Kafountine, entre autres points de pêche.

    C’est au bout de cinq minutes de route sur une moto Jakarta, allant vers le département de Goudiry, sur la route nationale numéro 1 (le corridor Dakar-Bamako), qu’on arrive au marché au poisson, situé derrière le service de l’élevage. L’odeur qui se dégage aux alentours prouve que nous sommes bel et bien dans un marché au poisson.

    Il est constitué d’un bâtiment qui abrite les bureaux de l’administration et d’un grand espace couvert de tôles, soutenu par des poteaux en ciment. C’est l’espace central du marché, là où se vend le poisson sur des tables faites en ciment et carrelées et en état de détérioration avancé.

    On aperçoit clairement des tables au carrelage décapé, une image qui contraste allégrement avec l’odeur et l’état du sol sur lequel une eau noirâtre mélangée aux écailles et aux morceaux de poissons coule vers le sable en suivant le sens de la pente. Ce décor est envahi par des centaines, voire des milliers de mouches dont le ronronnement se fait entendre dans l’espace central.

    « C’est dans cet état que nous travaillons », lâche Woury Kanté. On aurait pensé que la rareté des poissons sur le marché est consécutive à l’état du marché, mais ce n’est pas le cas. La période et l’éloignement des lieux d’approvisionnement y sont pour une large part. « Je suis un détaillant, ce sont les mareyeurs qui nous livrent soit des paniers, soit des bacs remplis », souligné M. Kanté.

    « Mais ces temps-ci, les poissons sont rares », lâche-t-il. Cette affirmation est corroborée par le caractère vide des étales sur le marché où l’on retrouve du poisson. Mais « la quantité est insuffisante pour couvrir la demande », poursuit Woury Kanté.

    La plupart des localités de l’intérieur du département, voire de la région se ravitaillent en poissons à partir de ce marché. Sa rareté entraine également une pénurie dans plusieurs autres zones. Sous les tables dont l’état laisse à désirer, on peut apercevoir ces récipients (bacs), de couleurs diverses, quelque peu ternis par un manque d’hygiène que symbolise l’odeur qui se dégage des lieux. Superposés les uns sur les autres, ils restent tristement vides.

    Les poissons se raréfient en mer

    La période hivernale et la fin de la saison des pluies sont selon certains vendeurs rencontrés sur le marché la période où les poissons se raréfient en mer. De ce fait, disent-t-ils, « il arrive que les pécheurs reviennent sur terre comme ils sont partis en mer », c’est-à-dire sans poissons.

    Cette situation se répercute non seulement sur le marché local mais également sur le marché des localités comme Tambacounda qui en dépendent. Voilà ce qui, au-delà de l’éloignement, explique en partie la rareté de ce produit halieutique dans toute cette partie orientale du pays. Il s’y ajoute les activités des bateaux de pêche, qui écument les fonds marins de façon à accentuer la raréfaction de la ressource.

    « Nous sommes aussi victimes des bateaux étrangers, qui ont des matériels sophistiqués capables de tout prendre en mer », explique Woury Kanté. Il ajoute qu’avant, il a travaillé dans des pirogues de pêche, rappelant qu’il leur est arrivé d’aller en mer, de rencontrer de « grands bateaux » qui ne leur laissent aucune chance. Ils ne reviennent généralement qu’avec « quelques kilos de poisson ».

    Cela explique la rareté du poisson sur le marché national en général et le local en particulier. De ce fait, l’approvisionnement en poissons des zones éloignées des zones de pêche en est affecté, tant en disponibilité qu’en prix. Le poisson, non seulement est rare à Tambacounda, mais il reste extrêmement cher.

    Venue faire ses achats pour le repas de midi, munie d’un sac plastique, Fanta Ndiaye l’agite de temps à autres pour faire fuir les mouches. Elle exprime tout son dépit sur la cherté du poisson. « Je suis arrivée avec 5000 francs, mais plus de la moitié de cette somme est utilisé pour n’acheter que ça », dit-elle, montrant quelques poissons de tailles moindres.

    La jeune dame, visiblement découragée, finit par lâcher : « Je crois que je vais arrêter de cuisiner du poisson ». Selon elle, le poisson coûte « trop cher » et engloutit une bonne partie de sa dépense quotidienne.

    A part quelques tas de poissons de tailles différentes, disposés çà et là sur les tables et sur des étales rudimentaires faites de seaux et de plateaux en bois ou en tôle : des tables de fortune sur lesquelles sont posés des plats contenant du poisson.

    Ces dispositifs détenus par des femmes détaillantes, sont installés dans et autour du marché, tentant d’attirer la clientèle chacun à sa façon. Elles se ravitaillent toutes auprès de mareyeurs qui acheminent le poisson depuis les ports de pêche, situés à des centaines de kilomètres de là.

    Le poisson hors de prix

    « Nous achetons le panier chez les grossistes (mareyeurs) à 67 mille francs. C’est cher pour les petits détaillants que nous sommes », informe Aïssatou Bâ, une jeune mère trouvée sous un grand hangar derrière sa table de fortune, allaitant son bébé au milieu de ses consœurs toutes aussi vendeuses de poissons comme elle.

    La jeune dame affirme qu’elle et trois de ses collègues de travail se regroupent pour prendre un panier dont elle se partage ensuite le contenu pour le vendre au détail. Elles restituent le prix d’achat à raison de 16750 francs par personne. Selon Aïssatou Ba, cette vente se fait par tas. Ceux-ci font « 1000 francs ou 2000 francs, voire plus » si ce sont des poisons de petite taille. Selon elle, les gros poissons sont « intouchables » pour les petits détaillants.

    Mme Bâ relève que les poisons dits nobles comme le « thiof » et les autres gros poissons sont non seulement rares sur le marché, mais ils sont chers pour la plupart des petits revendeurs qui, selon elles, ne peuvent prendre que des paniers ou des bacs en groupe pour les revendre après avoir payé le mareyeur et gardé « des miettes ».

    « C’est impossible pour nous de prendre les gros poissons », dit-elle. Son confrère, Bathi Diop, lui emboite le pas en soulignant qu’une fois le partage effectué, l’écoulement du produit peut prendre deux jours. En plus, poursuit-il, « le bénéfice n’est pas aussi important ».

    La vingtaine bien révolue, le jeune homme déplore la cherté du poisson, qui fait que leur bénéfice « ne vaut presque rien ». Même s’il y a des invendus qui finissent par pourrir des fois et que les fournisseurs ne leur laissent rien, « nous payons tout quelles que soient les pertes subies », laisse entendre le jeune poissonnier.

    Il ajoute qu’avec la chaleur qui règne dans la région orientale, et une chambre froide qui n’est pas fonctionnelle, il est presque impossible de conserver longtemps des poissons qui ont été pêchés depuis des semaines et transportés très loin vers des zones à forte chaleur.

    « L’état du marché mérite qu’on s’y attarde », lance le vice-président du marché au poisson, Pape Ndiaye, vendeur, assis devant sa table, un morceau de tissu en main et l’agitant de temps autre pour faire fuir les mouches qui viennent voleter au-dessus des quelques tas de poissons posés sur sa table au carrelage décapé.

    M. Ndiaye, la quarantaine, déplore l’odeur qui se dégage du marché, la saleté dans les toilettes et les environs envahis par les herbes, en plus de l’absence de point d’eau dans le marché. « La saleté dans le marché est due à l’absence d’eau », affirme-t-il. Selon lui, le marché n’est nettoyé que deux fois par semaine, alors que cela doit se faire tous les jours.

    « Nous payons des femmes à 2500 francs pour qu’elles assurent le nettoiement par semaine », dit-il. « Chaque jour, personnellement je paie 200 francs pour qu’on me nettoie ma table », poursuit Pape Ndiaye. Pendant que la saison des pluies battait son plein, il était plus difficile d’entrer dans ce marché.

    « Nous étions envahis par les asticots, ce qui rendait la venue vers le marché compliquée pour certains », déplore-t-il. Cependant, les conditions de salubrité du marché n’ont rien avoir avec la rareté des poissons. Tambacounda reste dépendante des zones de Joal, Mbour, Dakar, Kafountine, entre autres ports de pêche qui ravitaillent les régions orientales en produits halieutiques.

    Cette situation de dépendance a un impact sur l’approvisionnement de la région en poissons, surtout en période d’hivernage tant redouté par les pécheurs, mareyeurs et autres acteurs du secteur de la pêche.

    BT/ADC/ASB/OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DECOUVERTE / La Grande Niaye de Pikine, un écosystème face aux défis multiples

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-DECOUVERTE / La Grande Niaye de Pikine, un écosystème face aux défis multiples

    Dakar, 22 nov (APS) – La réserve naturelle de la Grande Niaye de Pikine en banlieue dakaroise, un des derniers poumons vert de Dakar, est aujourd’hui confronté aux défis de l’urbanisation galopante et de la pollution.

    Cette réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye de Pikine de Dakar (RNUGNPD) a été créée en 2019 par décret, une mesure visant à gérer de manière rationnelle les écosystèmes mais aussi de maintenir les fonctions écologiques de cette zone humide.

    Un deuxième décret porte sur l’annulation de tous les baux et titres fonciers sur ce site agressée par les ordures, le remblaiement pour en faire du bâti.

    A cheval entre huit communes, Hann-Bel Air, Dalifort, La Patte D’Oie, Sam Notaire, Golf Sud, Pikine Nord, Pikine Ouest et Les Parcelles Assainies, la Grande Niaye, cette niche écologique s’érige sur une superficie de 650 hectares.

    ‘’Nous appelons à une appropriation du site par les populations mais également une implication des  collectivités territoriales environnantes pour pouvoir relever ces défis d’urbanisation et de pollution’’, plaide le conservateur du site, le lieutenant Abdoulaye Touré

    Face à ces agressions liées à la pollution du sol, de l’eau, l’urgence était de créer ces deux décrets pour protéger cette réserve dont la gestion est confiée  à la direction des Aires marines communautaires protégées (AMCP), a indiqué lieutenant Touré.

    Il s’adressait à des journalistes en visite sur le site, dans le cadre du programme de coopération CFI  de l’Agence française de développement en faveur des médias. Le but est de capaciter les médias à travers des sessions de formation sur  diverses problématiques environnementales.

    Quelque 239 espèces migratrices fréquentent ce milieu aquatique faunique. ‘’Chaque mois, nous faisons le décompte mensuel pour avoir une idée du potentiel aviaire au niveau du site. Cela permet de s’assurer d’une régression ou non’’, a expliqué le conservateur.

    Ainsi, face à une pluralité de défis notamment le déversement des déchets, l’accumulation de la pollution du lac, l’urbanisation galopante, l’impact de l’Autoroute à péage, la présence envahissante du Typha dans les eaux entre autres contraintes, les collectivités territoriales riveraines sont appelées à accompagner cette politique de conservation de ce poumon vert de la capitale dakaroise.

    A cela s’ajoute l’usage de pesticides toxiques non adaptés dans les aménagements maraîchers au sein de  cette zone agricole qui compte aujourd’hui près de 600 maraîchers, qui s’y activent depuis plusieurs années, avant même l’érection de la réserve en aire protégée.

    Par contre, s’est empressé de souligner le conservateur, les pêcheurs restent bien organisés.  »Ils sont regroupés en association et nous veillons à l’utilisation des mailles, une pratique de pêche non autorisée sur le site », a-t-il dit.

    Un effectif de 38 agents permet d’assurer la surveillance de cet espace écologique ceinturé par l’Autoroute à péage. ‘’L’appui des collectivités territoriales reste aujourd’hui une nécessité’’, estime Abdoulaye Touré.

    Papa Abdoulaye Fall, environnementaliste, enseignant chercheur à l’université de Thiès, rappelle que Dakar est une ville ‘’malheureusement’’ sous une urbanisation galopante.

    ‘’Aujourd’hui, 2 Sénégalais sur 5, vivent à Dakar (…) », a-t-il souligné, avant d’ajouter  »si on regarde Dakar, la Grande Niayes de Pikine appelée par abus Technopole, est le seul poumon vert ».

    Cette zone humide  »joue trois fonctions principales ».  »Elle est hydrologique, c’est un réceptacle qui permet de recueillir toutes les eaux en saison des pluies. Du fait de sa biodiversité, les microorganismes et les végétaux épurent ces eaux afin de les rendre une eau de qualité’’, a expliqué l’environnementaliste.

    Evoquant la fonction écologique du site, il a indiqué que  »la Grande Niayes est un habitat naturel pour une avifaune de renommée mondiale ».

    ‘’C’est un site qui aujourd’hui, doit aider les Sénégalais à mieux prendre connaissance des avantages de l’écologie. Elle fait face à beaucoup d’agressions anthropiques, des déchets solides, liquides traités ou pas, les maraîchers avec des produits chimiques entre autres effets de visiteurs qui peuvent y jeter des ordures’’, a regretté l’environnementaliste.

    Selon lui, ce site à travers la contribution déterminée au niveau national (CDN), peut contribuer l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre à travers la séquestration de carbone.

    Abordant les pistes de solutions pour protéger la Grande Niayes, il a exhorté à stopper le déversement des déchets polluant le lac et à faire un travail de dépollution des eaux. ‘’Nous n’avons pas une idée claire des produits qui sortent d’ici en termes de fruits et légumes et de poisson’’, s’est-il inquiété.

    Ainsi, plaide Papa Abdoulaye Fall, il faut arrêter les sources de pollution car la station de traitement de boue de vidange qui rejette ses déchets, les pompes d’eau qui se ravitaillent en gasoil peuvent aussi infecter le sol.

    Parmi les solutions déclinées, figurent une maîtrise de l’accès en érigeant un mur paysager permettant de voir ce qui se passe à l’intérieur du site afin de mieux le vendre, la sensibilisation en mettant en place des parcours avec l’installation des éco-lodges en faveur  de formations et d’excursions écologiques pour pouvoir drainer des retombées financières et résorber les contraintes financières.

    ‘’Il s’agit d’amener les Sénégalais à venir exploiter ce site moyennant un prix symbolique qui peut contribuer à son rayonnement mais aussi à développer des plantes médicinales au bénéfice des populations », a suggéré Papa Abdoulaye Fall.

    Selon lui,  »développer un projet de séquestration de carbone peut être une source additionnelle du Fonds vert climat (FVC) ».

    Un univers riche et varié

    Une visite guidée menant vers le bac aquacole a permis de traverser un sentier bordé de palissade de paille et d’arbustes qui s’étire sur près d’un kilomètre. Il est entrecoupé de plants de salades, poivron, courge, tomate et oseille arrosés par un système de goutte à goutte. De braves femmes s’affairent sous un chaud soleil, épluchant des tiges d’oseille.

    La station d’épuration accolée au site fournit des eaux usées traitées permettant, à travers des tuyaux convoyeurs, l’arrosage des plants par un système de goutte à goutte, une technique d’arrosage qui aide à la maîtrise de l’eau.

    Le bassin piscicole situé à l’autre bout de site, permet d’offrir 7 à 10 tonnes par campagne, selon Pape Diagne gérant du bassin et représentant de l’Union des organisations des producteurs de la vallée des Niayes.

    Aujourd’hui, dit-il, ‘’nous sommes 5000 dans ce bassin et nous sommes prêts à faire  7 à 10 tonnes de poissons pour une campagne qui doit durer six mois’’.

    Ce bac est alimenté par l’eau du mini forage pompée de la nappe souterraine, dont le renouvellement s’opère toutes les 72 heures, a fait savoir, M. Diagne qui invite les jeunes à venir se former et rester dans le pays pour y développer leurs propres activités.

    Revenant sur les contraintes liées à son activité, le technicien relève un manque d’aliments pour ces espèces. ‘’Nous avions une rupture d’aliments et la commande a été faite depuis l’Italie’’, a-t-il expliqué.

    Il a également plaidé pour l’installation d’un système d’oxygénation qui aidera le renouvellement à temps réel des eaux du bassin ainsi éviter les pertes.

    SBS/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 22 nov (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) abordent divers sujets se rapportant à la santé, la gouvernance, la protection de l’environnement et la politique.

    En santé, WalfQuotidien aborde la question du prix des médicaments et affiche à la Une : ‘’ça fleure bon une hausse’’. ‘’S’achemine-t-on vers une hausse des prix des médicaments au Sénégal ? Tout porte à croire à cette option. En effet, la directrice générale de l’Agence sénégalaise de régulation pharmaceutique (Arp) qui animait, hier, un atelier de formation des pharmaciens de Dakar et de Thiès sur la phamacovigilance, a soutenu que le Sénégal est le seul pays qui n’a pas augmenté les prix de médicaments depuis 1994’’, rapporte le journal.

    Selon Walf,  »Dr Oumou Khalsoum Ndiaye Ndao a précisé que l’arrêté 188/2003, qui a donné l’ordre et le modèle de calcul du prix du médicament n’a pas été,
    encore modifié. Et, aujourd’hui, poursuit-elle, +nos grossistes privés et nos pharmaciens en souffrent énormément+ ».

    Sud Quotidien interroge ‘’12 ans d’exercice du pouvoir du président Macky Sall’’ et parle de ‘’gouvernance malmenée’’.

    ‘’Après environ douze ans d’exercice du pouvoir, le bilan de l’actuel chef de l’Etat, Macky Sall, dans le domaine de la gouvernance politique et démocratique se distingue de loin, par rapport à celui de ses trois prédécesseurs (Senghor, Diouf et Wade), par des entorses à la loi, le non-respect des décisions de justice défavorables au pouvoir. Nonobstant ses multiples réalisations dans le domaine des infrastructures (routières, maritimes, aériennes, sanitaires, scolaires…), le magistère de l’actuel chef de l’Etat a été fortement marqué par une difficile cohabitation avec l’Etat de droit’’, écrit Sud.

    L’As fait écho des complaintes des acteurs de la pêche artisanale. ‘’La journée mondiale de la pêche a été célébrée mardi au marché aux poissons de Pikine. Une occasion saisie par le président de la Coalition des Acteurs de la Pêche du Sénégal (CAPS) pour battre le rappel des troupes. Le président Aliou Thiam en a également profité non seulement pour démontrer sa force mais aussi de faire un vibrant plaidoyer en faveur du secteur de la pêche non sans aborder la question de l’émigration clandestine qui, selon lui, est due à la rareté des ressources halieutiques’’, rapporte le journal.

    Le journal Bës Bi s’intéresse à la survie de la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye, à Dakar.

    ‘’Sans risque de se tromper, il peut représenter pour Dakar, ce que la lagune Ébrié représente pour Abidjan (capitale économique ivoirienne). En cause : avec ses 650 hectares, ses lacs, ses champs maraîchers, la Réserve naturelle urbaine de la Grande Niaye et dépendance a fière allure. Elle est comme une bouffée d’oxygène qui se détache de la pollution dakaroise. Et d’ailleurs, le site naturel reste le poumon vert de la capitale sénégalaise. Du moins avec le parc de Hann. Mais pour combien de temps encore ?’’, s’interroge la publication, qui note que le site est en proie ‘’aux dépôts sauvages, aux pollutions, à la pression foncière’’.

    Le quotidien EnQuête s’intéresse à la ‘’reconfiguration de la vie politique’’’’ marquée par ‘’le règne des fonctionnaires’’. ‘’Naguère apanage des enseignants, avocats…, la politique est tombée sous la coupe des commis de l’Etat’’, note la publication.

    ‘’Ils sont administrateurs civils, inspecteurs des impôts et des domaines et enseignants, entre autres professions. Jamais la vie politique sénégalaise n’a semblé si dominée par un personnel issu de la Fonction publique. Si aucune loi n’interdit à un fonctionnaire ou autre membre de l’Administration publique, outre les douaniers, magistrats et les inspecteurs généraux d’État, d’avoir des activités politiques au nom de la liberté d’association, leur implication politique peut être sujette à discussion, notamment quand il s’agit de légiférer sur des aspects concernant leur corps d’origine’’, écrit EnQuête.

    A propos de l’engagement politique, L’Observateur aborde ‘’les non-dits de la grande offensive’’ des inspecteurs des domaines. ‘’C’est un souffle nouveau dans l’espace politique sénégalais. Une nouvelle tendance qui prend de l’ampleur. Avec la désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat du parti dissous Pastef à la présidentielle de février 2024, la liste des Inspecteurs des impôts et domaines qui aspirent à accéder à la magistrature suprême s’allonge. Ils sont nombreux, aussi bien du côté du pouvoir que de l’opposition, à investir le champ politique ces dernières années. Auparavant, le leadership politique était incarné par le corps des administrateurs civils’’, souligne L’Obs.

    OID

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PARLEMENT / La création d’une société nationale de gestion des autoroutes adoptée par les députés  

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES-PARLEMENT / La création d’une société nationale de gestion des autoroutes adoptée par les députés  

    Dakar, 21 nov (APS)-Le Projet de loi n°18/2023 autorisant la création de la société nationale dénommée ‘’autoroutes du Sénégal (ADS)’’ a été adopté mardi par la majorité des députés sénégalais, a constaté l’APS.

    Quatre-vingt-dix-sept parlementaires ont voté pour l’adoption du projet. Vingt-six se sont abstenus pendant le vote.

    Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement Mansour Faye a affirmé que ‘’le Sénégal s’est résolument engagé, depuis les années 2000, dans un programme de développement de ses infrastructures routières et autoroutières’’.

    ‘’Dans un tel contexte, souligne le ministre, il importe pour l’Etat du Sénégal de se doter d’une société chargée de gérer ce patrimoine routier et de rechercher les moyens financiers nécessaire à son développement’’

    ‘’Cette société sera également chargée d’exploiter les autoroutes, ou le cas échéant, d’assurer le suivi et le contrôle de toutes les activités d’exploitation confiées à un tiers co-contractant’’, a expliqué le ministre.

    M. Faye a ajouté que cette société va aussi assurer l’entretien et la surveillance dudit réseau’’.

    Il a signalé ‘’qu’à la suite des 32 km d’autoroutes réalisées avant 2012 entre Dakar et Diamniadio, le rythme de construction des autoroutes s’est accéléré, avec 19 km autoroutiers pour compléter le tronçon Dakar-AIBD’’.

    Mansour Faye a ensuite cité ‘’les jonctions autoroutières AIBD-Thiès et AIBD-Mbour’’.

    ‘’En y incorporant les projets autoroutiers tels que les tronçons Mbour-Fatick-Kaolack et Dakar-Thiès-Saint-Louis, le patrimoine autoroutier devrait se situer, à terme, aux alentours de 531 km, a déclaré le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    CS/AFD/MTN