Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-FINANCES-GOUVERNEMENT / L’encadrement de l’Internet et l’accès des partis d’opposition au service public de l’information préoccupent les députés

    SENEGAL-FINANCES-GOUVERNEMENT / L’encadrement de l’Internet et l’accès des partis d’opposition au service public de l’information préoccupent les députés

    Dakar, 20 nov (APS) – Le réseau téléphonique, l’encadrement de l’Internet et l’accès des partis d’opposition aux médias du secteur public de l’information étaient les principales préoccupations des députés, lors de l’examen du projet de budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, lundi.

    Le gouvernement a prévu un budget de 42 milliards 717 millions 96 mille 906 francs CFA pour ce département ministériel, soit une hausse de 8,5 milliards sur le montant alloué pour l’exercice budgétaire en cours.

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Moussa Bocar Thiam, ses collègues chargés des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, du Travail et des Relations avec les institutions, Samba Sy, ont pris part à l’examen dudit budget par les députés.

    Les députés se sont préoccupés de la connectivité et de l’encadrement de l’Internet. De même ont-ils plaidé pour l’ouverture des médias du service public de l’information, la RTS notamment, aux partis d’opposition.

    L’audiovisuel public ‘’accorde la majeure partie de son temps d’antenne aux réalisations et aux activités du gouvernement et de la coalition de partis au pouvoir, au détriment de l’opposition’’, a soutenu le député Sanou Dione, du groupe Yewwi Askan Wi.

    La RTS doit faire preuve d’ouverture en soutenant ‘’le pluralisme politique au Sénégal’’ et ‘’en favorisant l’accès des partis d’opposition à ses antennes’’.

    Les pouvoirs publics doivent rendre la RTS ‘’plus attractive’’, à l’échelle des importants investissements qui lui sont alloués, selon M. Dione.

    Seydou Diouf, du groupe Benno Bokk Yaakaar, a insisté sur la nécessité pour le Sénégal de ‘’se doter d’un service public de l’information performant et compétitif’’.

    ‘’C’est une question récurrente’’, a reconnu Moussa Bocar Thiam en répondant aux questions relatives à l’accès des partis d’opposition à la RTS.

    La radio et la chaîne de télévision publiques ont une ‘’mission […] d’éducation, d’information et de promotion des politiques publiques et des activités du gouvernement’’, a-t-il ajouté.

    Nicolas Ndiaye, de Benno Bokk Yaakaar, a invité le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique à veiller à un ‘’encadrement adéquat’’ de l’Internet, afin d’éviter ‘’les nombreuses dérives’’.

    Le président de la commission chargée de l’énergie et des ressources minérales à l’Assemblée nationale, Abass Fall, membre du groupe Yewwi Askan Wi, a invité le ministère de tutelle à procéder à une ‘’évaluation des pertes économiques’’ occasionnées par les ‘’coupures d’Internet’’ auxquelles a procédé l’État il y a plusieurs mois.

    ‘’L’Internet n’a pas été coupé’’, a soutenu Moussa Bocar Thiam, précisant que le gouvernement avait procédé à une restriction des données mobiles.

    Les députés ont adopté le budget proposé à l’Assemblée nationale pour le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique.

    SMD/ESF

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Feux de brousse : 66 cas enregistrés en moins de deux mois (ministre)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Feux de brousse : 66 cas enregistrés en moins de deux mois (ministre)

    Dakar, 20 nov (APS) – Soixante-six cas de feux de brousse ont été répertoriés en moins de deux mois sur toute l’étendue du territoire national, a indiqué lundi le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye.

    ‘’Rien que pour la journée d’hier (dimanche), le service des eaux et forêts m’a signalé six à sept feux de brousse sur toute l’étendue du territoire national », a-t-il dit, à l’issue de l’adoption par les députés du projet de budget 2024 de son ministère.

    Il a rappelé qu’‘’en 2021 », 712 cas de feux de brousse avaient été recensés, contre 509 pour l’année 2022, et 66 cas pour cette année, entre le mois d’octobre et le 12 novembre 2023. Il a précisé que ces feux de brousse sont causés par plusieurs facteurs, dont  »des actes de sabotage’’.

    Il a salué les efforts consentis par l’Etat du Sénégal dans la lutte contre ce phénomène. A ce propos, il a indiqué que ‘’63% du budget du ministère [de l’Environnement] pour l’exercice 2024, est consacré à la lutte contre les feux de brousse et la dégradation des terres’’.

    Il signalé que ‘’l’Etat a également renforcé’’ plusieurs services départementales des eaux et forêts ‘’avec des équipements de transport, des drones, des camions-citernes et des équipements de défense contre le braconnage’’.

    Il a annoncé que d’autres camions-citernes seront réceptionnés prochainement dans le cadre de la lutte contre les feux de brousse.

    Il s’est réjoui de l’équipement progressif des services et équipes des eaux et forêts en moyens et en ressources, ainsi que de la hausse du budget de son ministère pour l’exercice 2024. Celui s’est en effet hissé à 48 milliards 699 millions 848 mille 381 francs CFA contre 38,7 milliards de FCFA en 2023, soit une hausse de 26%.

    AB/ASG

  • SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    SENEGAL-SPORT-LITTERATURE / L’auteur Aly Sileymane Ly veut donner aux jeunes l’envie de réussir

    Dakar, 20 nov (APS) – Aly Sileymane Ly, co-auteur, avec Ndiassé Samb, journaliste sportif à Radio France international (RFI), du livre « Diambars une école de la vie », récemment publié aux éditions « Saaraba », entend offrir sa  »trajectoire emblématique » aux jeunes afin de leur donner envie de réussir dans la vie.

    ‘’Pourquoi j’ai écrit ce livre ? Pour partager mon parcours et donner à tout le monde cette envie de vouloir réussir’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage dans le cadre du premier Salon ‘’Dakar-livres’’ dédié à la jeunesse et aux enfants (15 au 18 novembre).

    L’ouvrage de 125 pages préfacé par Patrick Vieira, ancien capitaine de l’équipe de France de football membre fondateur de l’Institut Diambars, décrit le parcours inspirant d’Aly Sileymane Ly fait « de résilience, de travail et de force mental insoupçonné ».

    Ancien talibé (élève à l’école coranique), il est devenu aujourd’hui ingénieur-informaticien à Arras au nord de la France, après avoir manqué de devenir un footballeur professionnel de l’institut Diambars.

    « J’ai voulu raconter mon parcours, le plus simplement possible, pour montrer à de jeunes frères talibés ou non, que rien n’est impossible si on a le courage, l’envie, l’abnégation, la détermination et la foi qui m’ont accompagné durant tout mon parcours », a estimé Aly Sileymane Ly.

    Il s’est aujourd’hui engagé dans le combat pour l’amélioration des conditions de vie des talibés dans l’association ‘’L’arbre de l’espoir’’ basée en France et porte le projet ‘’Daara’s school’’ dont la vocation est de montrer que l’éducation religieuse n’est pas incompatible avec l’éducation moderne.

    Il s’agit, a-t-il expliqué, de transformer les daaras en espace d’éducation où les enfants pourront s’épanouir et vivre décemment dans un espace sain, où ils vont bénéficier de soins médicaux, manger varié, équilibré et à suffisant et suivre une formation complète qui leur permettrait de préparer leur avenir.

    Le natif de Thialma, un village du département de Podor, dans le nord du Sénégal, qui a fréquenté à l’âge de 8 ans, une école coranique des Parcelles assainies de Dakar, estime que « faire du football uniquement ne suffit pas ».

    L’auteur qui a eu le Bac avec mention estime puiser son énergie des conditions difficiles de sa vie de talibé où il fallait se réveiller à 6 heures pour apprendre le Coran et ensuite aller mendier dans les rues des Parcelles assainies pour pouvoir manger.

    Ndiassé Samb souligne que la co-signature avec Aly Sileymane Ly s’explique par le fait que c’est un travail à deux, et chacun a rempli sa part.

    ‘’L’idée était qu’il raconte sa vie et que moi je mets en situation tout cela pour en faire un livre qui puisse se lire facilement’’, renseigne le journaliste qui a déjà publié il y a plus de dix ans, « El Hadji Diouf footballeur et rebelle ».

    Le  »destin unique  »et l’histoire ‘’fabuleuse, incroyable et singulière’’ de Aly, explique, selon lui, l’intérêt accordé à ce récit à côté d’autres rencontrées dans son parcours de reporter.

    FKS/ASB/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La candidature de Bassirou Diomaye Faye et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La candidature de Bassirou Diomaye Faye et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 20 nov (APS) – La désignation de Bassirou Diomaye Faye comme candidat de Pastef à la présidentielle de février, le projet de loi de finances initiale (PLFI) 2024 et les éliminatoires de la coupe du monde 2026 sont au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Après les revers à la CEDEAO et à la Cour suprême, Ousmane Sonko capitule, Bassirou Diomaye Faye au front’’, affiche à sa Une Tribune.

    Quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, ont déclaré dimanche avoir désigné Bassirou Diomaye Faye candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et demandé aux Sénégalais de parrainer sa candidature.

    Les députés Birame Souleye Diop et Abass Fall, et El Malick Ndiaye, chargé de la communication du parti politique de M. Sonko, font partie des auteurs de cette décision.

    Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général et numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti de M. Sonko dissous le 31 juillet dernier, est placé en détention depuis avril dernier.

    M. Faye, âgé d’une quarantaine d’années, est un inspecteur des impôts et des domaines.

    Arrêté pour outrage à magistrat, diffusion de fausse nouvelle et diffamation envers un corps constitué, il est placé en détention depuis sept mois.

    Pour Vox populi ‘’Sonko fait parrainer Diomaye’’ pour l’élection présidentielle de février 2024. Ses camarades signalent que  »parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye ne signifie nullement une abdication  quant à  la candidature du président Ousmane Sonko’’.

    Face à  »une éligibilité incertaine » de son leader Ousmane Sonko en détention, Le Pastef  »a enfin dévoilé dimanche son candidat de substitution en portant son choix sur Bassirou Diomaye Faye », note Bés Bi.

     »Sonko avance son pion », titre WalfQuotidien tandis que pour Libération ‘’Bassirou Diomaye mis en piste’’.  ‘’Sonko capitule et propulse Dimoaye Faye’’, dit  L’Observateur.

    La presse quotidienne s’est également fait écho du projet de loi de finances initiale (PLFI) présentée samedi à l’Assemblée nationale par le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Bâ.

    ‘’7003, 6 milliards de francs CFA, les grandes lignes du budget 2024’’, titre Le Soleil qui relève une forte augmentation des dépenses d’investissement évaluées à 2138, 4 milliards de francs CFA, soit une hausse de près de 23,3% et un risque de surendettement modéré.

    Selon Enquête,  »le projet de budget  2024 connait une hausse des recettes de 818,8 milliards de francs CFA et une prévision de croissance de 9,2% en 2024 ».

    Le match  de football opposant l’équipe nationale du Sénégal à celle du Soudan du Sud pour le compte de la première journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026 fait les choux gras de la presse quotidienne.

    ‘’Sénégal-Soudan (4-0), la promenade de santé des Lions’’, titre Les Echos qui signale qu’à l’occasion de ce match, Sadio Mané a fêté sa 100e sélection. ‘’Les lions marchent sur les Bright Stars », affiche à la Une le quotidien Record.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko investissent Bassirou Diomaye Faye

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko investissent Bassirou Diomaye Faye

    Dakar, 19 nov (APS) – Quatre personnalités proches d’Ousmane Sonko, dont le député Guy Marius Sagna, ont déclaré dimanche avoir désigné Bassirou Diomaye Faye candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et demandé aux Sénégalais de parrainer sa candidature.

    Les députés Birame Souleye Diop et Abass Fall, et El Malick Ndiaye, chargé de la communication du parti politique de M. Sonko dissous par le président de la République, font partie des auteurs de cette décision.

    ‘’Après nous être concertés tous les quatre et […] fait valider notre décision par le président Ousmane Sonko, nous demandons unanimement à tous les Sénégalais de lancer, à compter de ce lundi 20 novembre 2023, la campagne de parrainage du candidat Bassirou Diomaye Faye’’, écrivent les quatre personnalités dans une déclaration parvenue à l’APS.

    ‘’Ce parrainage, expliquent-ils, nous le voulons comme la meilleure réponse à la volonté du régime de confisquer les droits, le parrainage et la candidature du président Ousmane Sonko par de basses manœuvres.’’

    Birame Souleye Diop, Abass Fall, El Malick Ndiaye et Guy Marius Sagna demandent aux Sénégalais d’aller ‘’massivement à la rencontre [des] collecteurs’’ des parrains en faveur de M. Faye.

    ‘’Faire parrainer le candidat Bassirou Diomaye Faye, c’est faire échec à la stratégie de pourrissement’’ adoptée, selon eux, par la majorité présidentielle contre la candidature d’Ousmane Sonko.

    Les auteurs de la déclaration ont tenu toutefois à préciser que ‘’la candidature du président Ousmane Sonko n’est toujours pas écartée’’.

    ‘’Ses excellents avocats poseront tous les actes nécessaires à tous les niveaux juridictionnels, dans les heures et jours à venir’’, ajoutent-ils.

    Bassirou Diomaye Faye, secrétaire général et numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti de M. Sonko dissous le 31 juillet dernier, est placé en détention depuis avril dernier.

    M. Faye, âgé d’une quarantaine d’années, est un inspecteur des impôts et des domaines.

    Arrêté pour outrage à magistrat, diffusion de fausse nouvelle et diffamation envers un corps constitué, il est placé en détention depuis sept mois.

    La Cour suprême du Sénégal a déclaré vendredi avoir cassé et annulé la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral.

    Elle a également renvoyé les deux parties, M. Sonko et l’Agent judiciaire de l’État, devant le tribunal hors classe de Dakar.

    Le tribunal de Ziguinchor, saisi par les avocats d’Ousmane Sonko, a jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.

    Cette radiation l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    La Direction générale des élections, invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    Vendredi dernier également, la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par les avocats d’Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution du parti politique de l’opposant par l’État sénégalais.

    Mais cette juridiction régionale ne s’est pas prononcée sur la radiation de M. Sonko du fichier électoral, dont elle était saisie en même temps.

    L’opposant est inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et d’atteinte à la sûreté de l’État, depuis le 31 juillet dernier. Il est placé en détention depuis le 28 juillet.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-BUDGET-TRAVAIL / Avec 104 milliards FCFA, la masse salariale pèse sur le budget de l’Etat, dit Moustapha Ba

    SENEGAL-BUDGET-TRAVAIL / Avec 104 milliards FCFA, la masse salariale pèse sur le budget de l’Etat, dit Moustapha Ba

    Dakar, 19 nov (APS)- Le ministre des Finances et du budget, Moustapha Bâ, a déclaré samedi que la masse salariale pèse lourd sur le budget de l’Etat en raison des efforts de renforcement du pouvoir d’achat des agents de l’Etat.

    ‘’La masse salariale mensuelle en 2023 est à 104,096 milliards de FCFA’’, a-t-il fait savoir, assurant qu’‘’elle est pleinement assumée par le gouvernement’’.

    Le ministre des Finances et du budget s’exprimait à l’Assemblée nationale lors de la plénière pour l’adoption du projet de Loi des finances initiale de l’année 2024 arrêté à 7003,4.

    Selon lui, ‘’le salaire moyen en 2012 était de 378 751 FCFA. En 2023, il est de 586.283, soit une hausse de 55%’’.

    Il souligne que ‘’les augmentations de salaires ont coûté quasiment 161 557 milliards au Trésor public en 2022’’.

    ‘’En 2011, c’est 41,7 milliards FCFA que le Trésor sortait pour payer les salaires. En 2021, c’est 75 milliards FCFA’’, fait savoir le ministre.

    Pour M. Ba, cette hausse salariale est liée au ‘’recrutement massif’’ des jeunes dans la fonction publique.

    ‘’Les agents de l’administration sont passés de 95 773 en 2012 à 175 334 à l’heure où nous sommes parce qu’il y a eu des recrutements massifs de jeunes dans la fonction publique’’, a-t-il justifié.

    Vers 600 milliards de FCFA de subvention de l’énergie

    Parmi les causes de ce fardeau, le ministre cite les subventions dans le secteur énergétique, notant que ‘’750 milliards FCFA  ont été alloués au secteur de l’énergie pour maintenir les prix en 2022’’.

    ‘’Cette année, l’Assemblée nationale avait approuvé un budget de 450 milliards. A date, nous sommes à 556 milliards de FCFA de subvention du secteur de l’énergie, a-t-il dit. Il ajoute que ‘’d’ici la fin de l’année, les 600 milliards FCFA de subvention du secteur de l’énergie seront atteints’’.

    Il a annoncé qu’‘’il est toujours prévu pour 2024 une subvention du secteur de l’énergie à hauteur de 1% du PIB’’.

    Le ministre relève qu’‘’ au-delà de l’augmentation des salaires, de la subvention de l’énergie, il y a aussi l’ensemble des mesures qui ont été prises pour pouvoir permettre aux populations de lutter contre la vie chère’’.

    ‘’Au niveau de la subvention budgétaire, 100 milliards FCFA  ont été injectés  pour accompagner les 15 mesures qui ont été prises à l’issue de la concertation sur la vie chère’’, a-t-il listé, ajoutant que ‘’la subvention des intrants, les bourses familiales et autres politiques de gratuité ont été mises en place’’.

    C’est le cas, selon lui, ‘’des suspensions d’impôts et de taxes de 98 milliards de FCFA en 2022 et de 142,4 milliards en 2023 pour maintenir les prix des denrées de première nécessité’’.

    Un profil modèle

    Malgré cette situation, le ministre, citant le Fonds monétaire international (FMI), souligne que ‘’le Sénégal continue à présenter un profil de risque de surendettement modèle’’.

    Pour lui, les charges financières de la dette ont cru de 36% à cause du resserrement au niveau de la politique monétaire, de sorte que le taux des obligations au Sénégal est à 7,01% (…)

    ‘’En 2024, nous aurons à payer 278,3 milliards FCFA de charges financières de la dette comportant les intérêts et les commissions’’, a-t-il annoncé, soulignant que ‘’c’est une hausse de 36% par rapport à 2023’’.

    CS/MTN

     

  • SENEGAL-SANTE- FORMATION / Santé : 48 sur 92 écoles de formation ne sont pas aux normes (ministre)

    SENEGAL-SANTE- FORMATION / Santé : 48 sur 92 écoles de formation ne sont pas aux normes (ministre)

    Dakar, 19 nov (APS)-  Quelque quarante huit écoles de santé sur les quarante vingt douze inspectées par les services du ministère de la Santé ne sont pas aux normes, a révélé dimanche la ministre de la Santé et de l’Action sociale Dr Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Sur 92 écoles de formation en santé inspectées, 48 ne sont pas dans les normes. Les écoles doivent se régulariser et dans les plus brefs  délais’’ a souligné Mme Ndiaye interpellée sur la question par des députés lors du vote du budget de son département.

    ‘’Des délais sont donnés et les voies et moyens pour se régulariser  leur sont donnés’’, a-t-elle précisé.

    ‘’Ce n’est pas normal qu’un étudiant en santé pendant trois ans n’ait jamais vu un mannequin de soins pour développer ses travaux pratiques ou même faire un stage. Les ministères de la Santé, de l’Enseignement supérieur feront le travail nécessaire’’, a averti Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

    ‘’Nous n’ouvrons pas une école comme on veut et en rapport avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche sous la supervision du premier ministre, nous ferons tout pour que ces écoles de formation en santé  puissent rentrer dans les règles’’, a-t-elle assuré.

    SKS/MTN

     

     

  • SENEGAL-SANTE-BUDGET / Santé : un budget de 270 milliards FCFA adopté à l’unanimité par les députés

    SENEGAL-SANTE-BUDGET / Santé : un budget de 270 milliards FCFA adopté à l’unanimité par les députés

    Dakar, 19 nov (APS)-  Le budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui s’élève à 271 623 366 449 FCFA pour l’exercice 2024, a été voté dimanche à l’unanimité par l’Assemblée nationale, a constaté l’APS.

    Les députés ont voté à l’unanimité le budget du ministère de la Santé et de l’Action sociale qui est arrêté à 271 623 366 449 FCFA en autorisations d’engagement et 263 470 384 079 FCFA en crédits de paiement.

    Pour les perspectives de l’année, la ministre de la Santé Marie Khémesse Ngom Ndiaye a annoncé un programme de pilotage, de coordination, d’’élaboration et la mise en œuvre d’un certain nombre de plans d’action.

    Elle a cité le financement de la santé, la recherche pour la santé, les bourses de spécialisation, l’atteinte par l’Agence de régulation pharmaceutique du niveau 3 de maturité et l’adoption de textes réglementaires portant application de la loi relative aux médicaments et produits de santé.

    Par ailleurs, la ministre a indiqué que l’examen de la situation d’exécution budgétaire arrêté à la fin du troisième trimestre de l’année 2023, révèle un taux d’exécution global de 62, 31 %.

    Le budget global de l’année 2024 a été voté samedi à hauteur de 7000,8 milliards FCFA.

    SKS/MTN

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Un feu de brousse consume plus de 40 hectares de maïs dans la commune de Maka Yopp

    SENEGAL-AGRICULTURE / Un feu de brousse consume plus de 40 hectares de maïs dans la commune de Maka Yopp

    Maka Yopp,19 nov (APS) – Un feu de brousse a ravagé , samedi , des  champs de maïs , estimés à plus d’une quarantaine d’hectares , d’une valeur évaluée à plus de 60 millions de francs CFA dans la commune de Maka Yopp dans département de Koungheul (Kaffrine, centre), a constaté l’APS.

    Selon Sergine Moustapha Ndiaye, l’un des sinistrés ‘’c’est le désespoir à quelques semaines du démarrage de la campagne de commercialisation  et de la récolte , car tout est presque parti en fumée’’.

    ‘’C’est un  feu de brousse, dont nous ignorons l’origine. Il a ravagé mon champ de maïs  de plus de 44 hectares. D’autres hectares apparentant à des paysans sont aussi partis en fumée. Au moins 200 tonnes de maïs  estimées à une valeur de plus de 60 millions de FCFA  ont été ravagées par les flammes’’, a t- il expliqué sur un ton empreint de désolation.

    Les sinistrés lancent un appel au secours à l’Etat du Sénégal et aux bonnes volontés.

    ‘’Nous lançons un appel au secours à l’Etat du Sénégal de nous venir en aide pour nous permettre de compenser cette perte énorme. Il nous faut des solutions à cette situation car nous sommes de jeunes entrepreneurs locaux , d’acteurs de développement et d’ operateurs économiques qui avons besoin d’être accompagnés’’, a plaidé Serigne Moustapha Ndiaye.

    Il dit employer cinq personnes dans ces fermes de maïs ‘’en plus de l’accompagnement  de quelques journaliers des villages environnants’’.

    CTS/MTN

     

     

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JEUNESSE / La jeunesse demeure “au cœur’’ des projets du gouvernement, selon Doudou Ka

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JEUNESSE / La jeunesse demeure “au cœur’’ des projets du gouvernement, selon Doudou Ka

    Dakar, 19 nov (APS) -Les questions de jeunesse demeurent “au cœur des projets’’ mis en œuvre par les pouvoirs publics, a assuré samedi devant l’assemblée nationale le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Ka.

    “La jeunesse constitue tout notre espoir. Cette jeunesse qui est le socle de notre dynamique d’émergence, doit savoir qu’elle est au cœur de tous les projets du gouvernement (…)  Dans tous les domaines, on verra que le Sénégal du futur est un Sénégal prometteur, un Sénégal émergent’’, a fait valoir M. Ka.

    M. Ka intervenait lors de l’examen pour l’exercice 2023-2024 du projet de budget de son département ministériel à l’assemblée nationale qui a été adopté par les députés sénégalais.

    Il a défendu le projet du budget de l’exercice 2024 de son département devant les députés, en présence du ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba et de son collègue, Samba Sy, ministre du Travail, en charge des relations avec les Institutions.

    Selon M. Ka, le Sénégal a enregistré ces dernières années une progression dans sa stratégie de développement économique et social, citant à cet effet plusieurs réalisations du gouvernement depuis 2012.

    “Ces performances sont appréciables, mais il nous reste encore des défis à relever’’, a dit le ministre de l’économie, du Plan et de la Coopération devant les députés.

    L’exécution du budget de ce ministère cette année a été très performante avec un taux de 107, 3 %’’, révèle un rapport de ce département ministériel dont l’APS a eu une copie.

    “Sur l’exécution du budget, le ministre estime que le département de l’Economie est très performant, en ce sens qu’il est à un taux d’exécution de 107, 3%, compte tenu des actes modificatifs de la Loi de finances’’, a dit le ministre cité dans le document.

    Selon le texte ces actes de la loi de finances ont permis de doter en ressources additionnelles deux projets de 7,193 milliards de FCFA, à savoir les rallonges autorisées en cours de gestion pour le FONGIP (Fonds de garantie des investissements prioritaires) pour un milliard de francs CFA et le recensement général de la population pour 5,15 milliards de francs CFA », indique le document.

    “Quand à l’environnement des affaires, la mise en œuvre des réformes de l’environnement des affaires depuis 2014, a permis l’amélioration du classement du Sénégal au niveau mondial, 16ème sur 54 en indice d’attractivité devant le Ghana, la Tanzanie, le Nigeria’’, poursuit la même source.

    “Le Sénégal est aussi classé 7ème sur 52 pays en indice d’industrialisation avec une augmentation constatée des investissements directs étrangers (IDE)’’, a-t-elle souligné.

    Le projet de budget 2024 du ministère de l’Economie, du Plan et la Coopération est arrêté à 60.806. 797. 232 francs CFA en autorisation d’engagement et à 56. 561. 797. 232 francs CFA en crédit de paiement.

    SG/MTN