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  • SENEGAL-ECONOMIE / Fatick : 483 milliards de FCFA investis dans la région entre 2015-2023 (Macky Sall)

    SENEGAL-ECONOMIE / Fatick : 483 milliards de FCFA investis dans la région entre 2015-2023 (Macky Sall)

    Fatick, 17 nov (APS) – La région de Fatick a bénéficié d’un investissement de 483 milliards de francs CFA sur la période 2015-2023 , a indiqué, vendredi, le chef de l’Etat.

    ‘’Sur la période 2015- 2023, la région de Fatick a bénéficié d’un montant de 483 milliards en termes d’investissements soit 196% du montant retenu lors du Conseil des ministres délocalisé du 22 juin 2015’’, a dit Macky Sall lors des travaux du Conseil présidentiel de développement de la région de Fatick.

    Le président de la République a souligné que grâce à ces investissements, la région de Fatick a connu  »une transformation intense » dans tous les domaines,  »bien au-delà des engagements retenus ».

     »A titre illustratif, la région de Fatick sera bientôt desservie par l’autoroute Mbour- Fatick-Kaolack accentuant la mobilité et les opportunités économiques », a-t-il déclaré.

    Parmi les réalisations, le président de la République a cité la construction du port de Ndakhonga-Foundiougne, le pont Nelson Mandela de Foundiougne et de nombreuses routes pour désenclaver certaines localités de la région.

     »Ces investissements ont permis également l’exécution de plusieurs programmes d’électrification dans les zones rurales, de programmes dans le secteur de l’éducation, de la santé et du tourisme », a-t-il ajouté.

    Le président de la République Macky Sall, accompagnée de son épouse, est arrivé, vendredi, à Fatick, dernière étape de sa tournée économique.

    Macky Sall a été accueilli vers 17h dans une grande effervescence par les populations.

    A l’entrée de la ville, il a été salué par le maire Matar Bâ et plusieurs responsables politiques de la région.

    ‘’Le Sine a réagi comme habitude, le Lion de Sine a rugi’’,  a déclaré Macky Sall devant de l’hôtel de ville de Fatick.

    ‘’Chères populations de Fatick, je suis très heureux de voir votre mobilisation, je viens d’une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaffrine, Kaolack et me voilà aujourd’hui Fatick, ma terre natale, la terre qui m’a vu naître (…)’’, a-t-il ajouté.

    Selon Macky Sall, ‘’tout a commencé dans la capitale du Sine et tout va s’achever dans sa belle région de Fatick’’.

    Macky Sall a salué le travail de toutes les autorités administratives, politiques, religieuses.

    ‘’C’est  notre président, nous l’attendons avec beaucoup de ferveur mais aussi avec beaucoup d’espoirs. Nous sommes pressés de découvrir ce qu’il réserve à la région de Fatick pour les prochaines années’’, a déclaré une habitante de la commune de Fatick.

    Après les étapes de Kédougou, Kaolack, Kaffrine, le chef de l’Etat va présider un Conseil présidentiel de développement de la région de Fatick.

    La région de Fatick constitue la dernière étape de sa tournée économique.

    Macky Sall a été maire de Fatick.

    ABD/SDI/AB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Arrivée de Macky Sall à Fatick, dernière étape de sa tournée économique

    SENEGAL-ECONOMIE / Arrivée de Macky Sall à Fatick, dernière étape de sa tournée économique

    Fatick, 17 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall est arrivé, vendredi, à Fatick, dernière étape de sa tournée économique, ont constaté des reporters de l’APS.

    Macky Sall a été accueilli vers 17h dans une grande effervescence par les populations.

    A l’entrée de la ville, il a été salué par le maire Matar Bâ et plusieurs responsables politiques de la région.

    ‘’Le Sine a réagi comme habitude, le Lion de Sine a rugi’’,  a déclaré Macky Sall devant l’hôtel de ville de Fatick.

    ‘’Chères populations de Fatick, je suis très heureux de voir votre mobilisation, je viens d’une tournée économique dans les régions de Kédougou, Kaffrine, Kaolack et me voilà aujourd’hui Fatick, ma terre natale, la terre qui m’a vu naître (…)’’, a-t-il ajouté.

    Selon Macky Sall, ‘’tout a commencé dans la capitale du Sine et tout va s’achever dans ma belle région de Fatick’’.

    Macky Sall a salué le travail de toutes les autorités administratives, politiques, religieuses.

    ‘’C’est notre président, (…) nous l’attendons avec beaucoup de ferveur mais aussi avec beaucoup d’espoirs. Nous sommes pressés de découvrir ce qu’il réserve à la région de Fatick pour les prochaines années’’, a déclaré une habitante de la commune de Fatick.

    Après les étapes de Kédougou, Kaolack, Kaffrine, le chef de l’Etat va présider un Conseil présidentiel de développement de la région de Fatick.

    La région de Fatick constitue la dernière étape de sa tournée économique.

    Macky Sall a été maire de Fatick.

    ABD/SDI/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : la Cour suprême ‘’casse et annule’’ la décision du tribunal de Ziguinchor

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : la Cour suprême ‘’casse et annule’’ la décision du tribunal de Ziguinchor

    Dakar, 17 nov (APS) – La Cour suprême a déclaré vendredi avoir cassé et annulé la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) ordonnant la réintégration d’Ousmane Sonko dans le fichier électoral.

    Elle a également renvoyé les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar.

    La Cour suprême ‘’casse et annule la décision du tribunal de Ziguinchor et renvoie les deux parties devant le tribunal hors classe de Dakar pour y être jugées’’, a déclaré sa chambre administrative.

    Le premier avocat général près la Cour suprême, Ousmane Diagne, dans son réquisitoire, a estimé que la décision du tribunal de Ziguinchor était motivée et conforme à la loi.

    M. Diagne a présenté des ‘’conclusions tendant au rejet’’ du recours de l’Agent judiciaire de l’État (AJE).

    Les avocats d’Ousmane Sonko ont soutenu que l’AJE n’était pas habilité à saisir la haute juridiction d’un recours.

    Mais la chambre administrative de la Cour suprême a estimé que l’Agent judiciaire de l’État a bel et bien cette compétence.

    Une magistrate se retire avant la fin de l’audience

    Seuls quatre des cinq magistrats chargés de l’affaire étaient là pour rendre leur décision, car Aïssatou Diallo Ba, une conseillère de la chambre, ‘’s’est retirée après le délibéré’’, selon ses collègues. Ils n’ont pas donné la raison du retrait de Mme Ba.

    Le tribunal de Ziguinchor, saisi par les avocats d’Ousmane Sonko, a jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.

    Cette radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer à son mandataire les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    La DGE a également fait valoir que la décision du juge de Ziguinchor n’était pas définitive, car l’État en a fait appel en introduisant un recours auprès de la Cour suprême. C’est donc raisonnable, selon elle, de ne pas mettre à la disposition de l’opposant les outils dont il a besoin pour collecter des parrains.

    Ce vendredi également, la Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par les avocats d’Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution du parti politique de l’opposant par l’État sénégalais.

    Mais cette juridiction régionale ne s’est pas prononcée sur la radiation de M. Sonko du fichier électoral, dont elle était saisie en même temps.

    Désormais, ‘’les dictateurs pourraient […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour’’

    ‘’Le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO vient de tomber. La Cour a jugé qu’aucun des droits de monsieur Ousmane Sonko n’a été violé et l’a débouté de ses demandes’’, a écrit Ciré Clédor Ly dans un texte publié par des proches d’Ousmane Sonko sur les médias sociaux.

    ‘’La Cour de justice de la CEDEAO […] approuve la dissolution du principal parti d’opposition’’ au Sénégal, a déclaré l’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant sénégalais.

    La juridiction régionale ‘’ne se prononce pas sur la radiation’’ du maire de Ziguinchor du fichier électoral, a confirmé Me Branco.

    ‘’La communauté nationale et internationale a suivi […] le traitement inhumain et dégradant subi par monsieur Ousmane Sonko, ainsi que les barricades érigées autour de sa maison’’, a commenté Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Les dictateurs pourraient désormais […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour. C’est dommage…’’ a-t-il ajouté.

    ESF/OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La Cour de justice de la CEDEAO a débouté Ousmane Sonko, selon les avocats de l’opposant

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / La Cour de justice de la CEDEAO a débouté Ousmane Sonko, selon les avocats de l’opposant

    Dakar, 17 nov (APS) – La Cour de justice de la CEDEAO a rejeté le recours déposé par Ousmane Sonko en vue de l’annulation de la dissolution de son parti politique par l’État sénégalais, sans se prononcer sur sa radiation du fichier électoral, ont déclaré les avocats du leader politique, vendredi.

    ‘’Le verdict de la Cour de justice de la CEDEAO vient de tomber. La Cour a jugé qu’aucun des droits de monsieur Ousmane Sonko n’a été violé et l’a débouté de ses demandes’’, a écrit Ciré Clédor Ly dans un texte publié par des proches d’Ousmane Sonko sur les médias sociaux.

    ‘’La Cour de justice de la CEDEAO […] approuve la dissolution du principal parti d’opposition’’ au Sénégal, a déclaré l’avocat français Juan Branco, l’un des conseils d’Ousmane Sonko.

    La juridiction régionale ‘’ne se prononce pas sur la radiation’’ de M. Sonko du fichier électoral sénégalais, a précisé Me Branco.

    ‘’La communauté nationale et internationale a suivi […] le traitement inhumain et dégradant subi par monsieur Ousmane Sonko, ainsi que les barricades érigées autour de sa maison’’, a commenté Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Les dictateurs pourraient désormais […] se prévaloir de la jurisprudence de la Cour. C’est dommage…’’ a-t-il ajouté.

    M. Sonko voulait obtenir de la Cour de justice de la CEDEAO l’annulation de la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    Des rassemblements de soutien à Ousmane Sonko

    Cette formation politique est l’une des plus représentatives du pays. Elle a fait élire plusieurs députés en 2022 et était déjà représentée à l’Assemblée nationale durant la précédente législature.

    Pastef-Les patriotes invite ses militants à ‘’des mouvements insurrectionnels’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur en juillet dernier, une accusation que les responsables et les militants du parti ne cessent de rejeter.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer au mandataire de M. Sonko les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    La DGE a également fait valoir que la décision du juge de Ziguinchor n’était pas définitive, car l’État en a fait appel en introduisant un recours à la Cour suprême. C’est donc raisonnable, selon elle, de ne pas mettre à la disposition de l’opposant les outils dont il a besoin pour collecter des parrains.

    La Cour suprême du Sénégal aussi devrait trancher, ce vendredi, un recours de l’État du Sénégal, qui a fait appel d’une décision rendue début octobre par un juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), une ville dont M. Sonko est le maire.

    Ce tribunal, saisi par les avocats de l’opposant, a jugé illégale sa radiation du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.

    La radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    Ses partisans ont annoncé la tenue de rassemblements en guise de soutien à Ousmane Sonko, ce vendredi, à Dakar et dans d’autres villes du pays.

    En juin dernier, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ – une peine susceptible de l’empêcher d’être candidat -, dans le procès qui l’opposait à la demoiselle Adji Sarr, laquelle l’accusait de viol et de menaces de mort.

    ‘’Je continue à réclamer ma libération’’

    L’opposant a été acquitté des accusations de viol et de menaces de mort. De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal à la suite de ce procès.

    Des organisations indépendantes, dont Amnesty International, ont signalé la mort d’une vingtaine de personnes dans ces heurts, le gouvernement faisant état d’une quinzaine de personnes tuées. De nombreuses infrastructures avaient été saccagées.

    Les avocats d’Ousmane Sonko avaient demandé aussi à la Cour de justice de la CEDEAO d’ordonner à l’État du Sénégal de s’abstenir de toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose au maire de Ziguinchor, en lien avec sa participation à l’élection présidentielle.

    Ils ont saisi la juridiction régionale pour qu’elle ordonne aussi au gouvernement sénégalais de ‘’s’abstenir de porter atteinte à la liberté d’aller et de venir’’ de l’opposant. Ce dernier a été arrêté le 28 juillet et placé en détention trois jours plus tard.

    Il est accusé d’‘’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et d’atteinte à la sûreté de l’État’’.

    Jeudi, Ousmane Sonko, toujours en prison, a appelé ses militants à ‘’la résistance’’. Il réclame ‘’une justice équitable, libre et indépendante’’, le ‘’droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification’’.

    ‘’Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est […] qu’une prise d’otage politique pour empêcher ma candidature à l’élection présidentielle’’, rapportent plusieurs journaux, citant l’opposant qui, selon ses avocats, observe une grève de la faim depuis plusieurs jours.

    ESF/MTN/ASG

  • SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Coupe du monde : les Lionceaux s’inclinent devant le Japon et terminent deuxièmes

    SENEGAL-MONDE-FOOTBALL / Coupe du monde : les Lionceaux s’inclinent devant le Japon et terminent deuxièmes

    Dakar, 17 nov (APS) – L’équipe nationale de football des moins de 17 ans a concédé vendredi sa première défaite (0-2) face au Japon dans la coupe du monde de la catégorie, qui se tient en Indonésie.

    Les buts japonais ont été inscrits par Takaoka Rento( 61-ème et 71-ème mn).  Avec cette première défaite, les Lionceaux terminent deuxièmes de la poule D.

    Les protégés de l’entraîneur Serigne Saliou Dia ont perdu au cours de la rencontre leur gardien, Serigne Diouf, et leur capitaine, Amara Diouf. Ils sont sortis en première mi-temps pour blessure.

    L’Argentine a dominé (4-0) la Pologne dans l’autre match du groupe, une victoire qui lui a permis de prendre la première place devant les Lionceaux.

    Le Sénégal va rencontrer la France ou les Etats-Unis en huitième de finale.

    BHC/ASG

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : deux décisions judiciaires décisives pour la candidature d’Ousmane Sonko attendues ce vendredi

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : deux décisions judiciaires décisives pour la candidature d’Ousmane Sonko attendues ce vendredi

    Dakar, 17 nov (APS) – La Cour suprême du Sénégal et la Cour de justice de la CEDEAO, saisies de recours concernant la candidature de l’opposant Ousmane Sonko à l’élection présidentielle sénégalaise du 25 février, doivent rendre leur décision ce vendredi, annoncent des partisans et des avocats du leader politique.

    La haute juridiction nationale doit plancher sur un recours de l’État du Sénégal, qui a fait appel d’une décision rendue début octobre par un juge du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), une ville dont M. Sonko est le maire.

    Ce tribunal, saisi par ses avocats, a jugé illégale la radiation de l’opposant du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration. La radiation de l’opposant l’empêche d’être candidat à l’élection présidentielle.

    De son côté, la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest a mis en délibéré, à ce vendredi 17 novembre, le jugement de l’affaire opposant les avocats d’Ousmane Sonko à l’Agent judiciaire de État.

    La juridiction régionale devrait également rendre une décision relative à la dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti politique de M. Sonko. Cette formation politique est l’une des plus représentatives du pays. Elle a fait élire plusieurs députés en 2022 et était déjà représentée à l’Assemblée nationale durant la précédente législature.

    En attendant les décisions de la Cour suprême et de la Cour de justice de la CEDEAO, ses partisans ont annoncé la tenue de rassemblements en guise de soutien à l’opposant, à Dakar et dans d’autres villes du pays, ce vendredi.

    ‘’Des mouvements insurrectionnels’’

    Pastef-Les patriotes a été dissous par le président de la République, Macky Sall, qui lui reproche d’appeler ses militants à ‘’des mouvements insurrectionnels’’, a déclaré le ministre de l’Intérieur en juillet dernier. Le parti et ses militants ne cessent de rejeter cette accusation.

    La Direction générale des élections (DGE), invoquant sa radiation du fichier électoral, a refusé de délivrer au mandataire de M. Sonko les outils nécessaires à la collecte des parrains pour sa candidature.

    La DGE a également fait valoir que la décision du juge de Ziguinchor n’était pas définitive, car l’État en a fait appel en introduisant un recours à la Cour suprême. C’est donc raisonnable, selon elle, de ne pas mettre à la disposition de l’opposant les outils dont il a besoin pour collecter des parrains.

    En juin dernier, Ousmane Sonko a été condamné à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ – une peine susceptible de l’empêcher d’être candidat -, dans le procès qui l’opposait à la demoiselle Adji Sarr, laquelle l’accusait de viol et de menaces de mort.

    L’opposant a été acquitté des accusations de viol et de menaces de mort. De violentes manifestations ont éclaté au Sénégal à la suite de ce procès.

    Des organisations indépendantes, dont Amnesty International, ont signalé la mort d’une vingtaine de personnes dans ces heurts, le gouvernement faisant état d’une quinzaine de personnes tuées. De nombreuses infrastructures avaient été saccagées.

    ‘’La liberté d’aller et de venir’’

    Les avocats d’Ousmane Sonko ont demandé aussi à la Cour de justice de la CEDEAO de faire en sorte que l’État du Sénégal évite ‘’toute action de nature à aggraver le différend qui l’oppose’’ au maire de Ziguinchor, en lien avec sa participation à l’élection présidentielle.

    Ils ont saisi la juridiction régionale pour qu’elle veille à ce que ‘’la liberté d’aller et de venir’’ de l’opposant soit garantie. Ce dernier a été arrêté le 28 juillet et placé en détention trois jours plus tard.

    Il est accusé d’‘’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste et d’atteinte à la sûreté de l’État’’.

    Jeudi, Ousmane Sonko, toujours en prison, a appelé ses militants à ‘’la résistance’’. Il réclame ‘’une justice équitable, libre et indépendante’’, le ‘’droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification’’.

    ‘’Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est […] qu’une prise d’otage politique pour empêcher ma candidature à l’élection présidentielle’’, rapportent plusieurs journaux, citant l’opposant qui, selon ses avocats, observe une grève de la faim depuis plusieurs jours.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dans l’attente des décisions judiciaires concernant Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens dans l’attente des décisions judiciaires concernant Ousmane Sonko

    Dakar, 17 nov (APS) – Les quotidiens évoquent les décisions attendues ce vendredi des procès concernant l’opposant Ousmane Sonko, dont dépend, selon ses partisans, sa participation à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La Cour suprême du Sénégal va statuer sur la décision rendue début octobre par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), qui a jugé illégale sa radiation du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné sa réintégration. L’Agent judiciaire de l’État a fait appel de cette décision, que la haute juridiction est appelée à juger.

    Une décision de la Cour de justice de la CEDEAO, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest, est également attendue ce vendredi, concernant la même affaire. Cette juridiction régionale a été saisie par les avocats de l’opposant, dont la candidature à l’élection présidentielle semble compromise par une radiation des listes électorales.

    En même temps, les partisans d’Ousmane Sonko ont annoncé la tenue d’un rassemblement de soutien à l’opposant en prison depuis le 28 juillet.

    ‘’Ce vendredi 17 novembre 2023 n’est pas un jour ordinaire. C’est le jour dédié à Ousmane Sonko et à la démocratie sénégalaise. Il nous faut assurer une mobilisation qui restera dans [l’histoire] politique du pays’’, rapporte L’info en citant l’un des proches d’Ousmane Sonko.

    L’As affirme qu’‘’une page importante de l’histoire du Sénégal s’écrira encore certainement aujourd’hui’’.

    ‘’Du fond de ma cellule, je continue à réclamer ma libération, car cette arrestation n’est […] qu’une prise d’otage politique pour empêcher ma candidature à l’élection présidentielle’’, note Source A, citant M. Sonko.

    ‘’Une justice équitable, libre et indépendante’’

    C’est le ‘’vendredi du destin pour Ousmane Sonko’’, titre Le Témoin Quotidien.

    ‘’La Cour suprême du Sénégal et la Cour de justice de la CEDEAO vont rendre leur verdict à la suite des recours concernant l’opposant le plus célèbre du Sénégal. Des décisions déterminantes pour la suite de la carrière du leader de Pastef’’ (son parti politique, qui a été dissous), explique-t-il.

    Les deux juridictions diront ‘’si M. Sonko va participer ou pas à la présidentielle de février prochain’’, ajoute Le Témoin Quotidien.

    ‘’Une justice équitable, libre et indépendante […] Le droit de vivre dans un pays sans craindre d’être arrêté et emprisonné sans justification. Le droit de vivre sans être contraint à l’exil, à l’emprisonnement ou à la mort.’’ C’est ce que réclame Ousmane Sonko, selon le journal EnQuête.

    ‘’La seule et unique décision attendue du président Macky Sall, c’est la réintégration d’Ousmane Sonko dans les listes électorales, afin qu’il puisse être candidat à l’élection présidentielle de 2024’’, déclare son allié politique Déthié Fall, que cite Vox Populi.

    L’Observateur affirme que ‘’le maire de Ziguinchor devra savoir s’il est encore en course pour la présidentielle ou pas’’, à moins qu’il y ait une ‘’prorogation des deux délibérés ou de l’un d’eux’’.

    Selon WalfQuotidien et Vox Populi, le Collectif des cadres casamançais réclame ‘’sa mise en liberté immédiate et celles des autres détenus’’.

    Si les verdicts rendus par les deux juridictions sont favorables à l’État, ‘’le principal opposant sénégalais pourra dire adieu à la présidentielle du 25 février. Dans le cas contraire, il (Ousmane Sonko) devra croiser les doigts en espérant que l’État accepte cette fois-ci de se plier à une décision de justice communautaire et/ou nationale’’, écrit Sud Quotidien.

    ‘’Macky Sall vole au secours d’Amadou Ba’’

    Selon Bés Bi Le Jour, une trentaine de personnes, dont des candidats à l’élection présidentielle, soutiennent la décision du spécialiste des questions électorales Ndiaga Sylla de saisir la justice en vue de l’annulation du décret portant nomination des 12 membres de la Commission électorale nationale autonome, l’institution chargée de la supervision des élections.

    La requête visant l’annulation de cette décision du président de la République a été déposée au greffe de la Cour suprême, jeudi, selon Bés Bi Le Jour.

    Le Soleil et EnQuête mettent en exergue la tournée économique du président de la République, qui a promis un programme d’investissement de 700 milliards de francs CFA à la région de Kaffrine (centre).

    ‘’Avec les tournées économiques, lit-on dans EnQuête, Macky Sall a souvent eu un coup d’avance sur ses adversaires.’’

    En effectuant ces tournées depuis lundi, dans les régions de Kaffrine, Kaolack (centre) et Kédougou (sud-est), ‘’Macky Sall vole au secours d’Amadou Ba’’, ajoute-t-il.

    Macky Sall est attendu ce vendredi à Fatick (centre) pour boucler la tournée entamée lundi. ‘’C’est le retour aux sources. Il revient sur ses terres qui lui ont offert un destin prodigieux’’, commente Le Quotidien, estimant que le président de la République, originaire de Fatick, est en train de ‘’faire ses adieux présidentiels’’.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Dakar: la circulation des « deux roues » interdite, vendredi entre 06h et minuit, pour des raisons de sécurité

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Dakar: la circulation des « deux roues » interdite, vendredi entre 06h et minuit, pour des raisons de sécurité

    Dakar, 16 nov (APS) – La circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, vendredi, entre 06 h du matin et minuit, pour des raisons de sécurité, a t-on appris de source administrative.

     »Pour des raisons de sécurité, la circulation des motocyclettes et cyclomoteurs est interdite dans le département de Dakar, le vendredi 17 novembre 2023 de 06h du matin à minuit », a annoncé le préfet de Dakar dans un arrêté.

    La Cour suprême doit statuer, vendredi, sur la radiation de l’opposant Ousmane Sonko des listes électorales. En première instance, un tribunal de Ziguinchor avait ordonné sa réintégration sur les listes, ce qui lui permet d’être électeur et éligible.

    Dans son arrêté, le préfet signale que  »ne sont pas concernés » par ces dispositions,  »les motocyclettes et cyclomoteurs des personnels des forces de défense et de sécurité ainsi que ceux mobilisés par les autorités sanitaires ».

    Le préfet ajoute que  »pour des raisons dûment motivées, une dérogation peut être accordée aux personnes dont les activités professionnelles le justifient ».

    Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.

    Pour sa part, le gouverneur de la région de Dakar a annoncé l’interdiction de la vente de carburant en vrac dans la circonscription administrative pour des raisons de sécurité, vendredi entre 06 h du matin et minuit.

    Dans un arrêté dont l’APS a pris connaissance le gouverneur indique l’interdiction concerne notamment  »la vente de carburant dans des récipients autre que les réservoirs des véhicules ou des cyclomoteurs ».

    Il signale que  »par dérogation (…), la vente de carburant dans des récipients spécialement prévus à cet effet, aux personnes dont les activités professionnelles le justifient, peut être accordée par les préfets de département ».

    Tout contrevenant à cette interdiction s’expose à des sanctions.

    OID

  • SENEGAL-MINES-GENRE / La fondation Endeavour Mining et ONU Femmes signent un accord pour soutenir l’autonomisation des femmes 

    SENEGAL-MINES-GENRE / La fondation Endeavour Mining et ONU Femmes signent un accord pour soutenir l’autonomisation des femmes 

    Dakar, 16 nov (APS) – La fondation Endeavour Mining du Groupe Endeaover mining, qui exploite les mines d’or dans la région de Kédougou (sud-est) et ONU Femmes Sénégal ont signé jeudi un protocole d’accord pour  »soutenir l’autonomisation des femmes » dans cette partie du pays.

    ‘’La fondation Endeavour et ONU Femmes Sénégal joignent leurs efforts pour soutenir l’autonomisation des femmes dans la région minière de Sabodala’’, a déclaré lors d’une cérémonie à Dakar, Abdoul Aziz Sy, le directeur général de la filiale sénégalaise Sabodala Gold Operations et vice-président chargé des affaires publiques du groupe Endeavour en Guinée, au Mali et au Sénégal.

    ‘’Ce partenariat va nous permettre d’améliorer la représentation des femmes à tous les niveaux décisionnels de notre entreprise, grâce à des politiques de recrutement plus équitables pour ne pas dire discriminatoires en faveur des femmes, la mise en place de programmes de développement professionnel et la promotion d’une culture d’entreprise qui valorise la diversité et l’inclusion’’, a-t-il ajouté.

    D’une durée d’un an, ce partenariat s’inscrit, selon lui, dans le cadre de ‘’l’adhésion du groupe Endeavour aux principes d’autonomisation des femmes (WEP, en anglais) des Nations unies’’.

    Dans le cadre de ce partenariat, Endeavour Mining, à travers sa filiale sénégalaise, va signer les WEP et inciter les entreprises partenaires à faire de même.

    Pour la directrice d’ONU Femmes Sénégal, Diénaba Wane Ndiaye, ‘’cette convention entre en droite ligne des missions de l’agence onusienne, qui tournent autour de l’autonomisation économiques des femmes, à travers notamment le projet Affirmative Procurement, qui a pour objectif l’accès des femmes aux marchés publics et privés’’.

    ‘’Il y a des entreprises dirigées par des femmes qui émergent mais qui ont besoin d’être renforcées financièrement et en termes de connaissances, pour qu’elles puissent accéder à des marchés privés au niveau des entreprises’’, a-t-elle fait savoir.

    Selon elle, les axes de collaboration avec la filiale sénégalaise du groupe minier de droit canadien, porteront sur des ‘’initiatives centrées sur l’égalité des genres, l’organisation des ateliers pour accroître la visibilité des actions de l’ONU Femmes et de Sabodala-Massawa Mine en faveur de l’autonomisation des femmes, l’organisation de sessions de formation à l’endroit des femmes entrepreneures pour les rendre compétitives afin de répondre aux besoins d’achats de Sabodala-Massawa Mine’’.

    Endeavour Mining compte 10 % de femmes dans ses effectifs et entend porter ce taux à 35 %, a promis le directeur général de sa filiale sénégalaise.

    ABB/OID/ASG

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-ENVIRONNEMENT-PROFIL / Colonel Babacar Dione, un spécialiste de la foresterie rurale tropicale à la tête du service des eaux et forêts

    SENEGAL-ADMINISTRATION-ENVIRONNEMENT-PROFIL / Colonel Babacar Dione, un spécialiste de la foresterie rurale tropicale à la tête du service des eaux et forêts

    Dakar, 16 nov (APS) – Le colonel Babacar Dione, nouveau directeur des eaux et forêts, chasses et conservation des sols, est un spécialiste de la foresterie rurale tropicale doté de solides connaissances en environnement et développement durable.

    Selon un document dont l’APS a eu connaissance, le nouveau directeur des eaux et forêts, chasses et conservation des sols est détenteur d’un Master en Sciences et technologie, mention agronomie et agroalimentaire, en spécialité foresterie rurale tropicale.

    Il a obtenu ce diplôme à l’Ecole nationale du génie rural des eaux et forêts -(ENGREF)  au centre de Montpellier en France où il a effectué cette formation de 2005 à 2007.

    Parallèlement à sa formation à l’ENGREF, il a également fait des études en Dynamique de formation en environnement et développement durable (DIFED) de 2005 à 2006 à l’Université Montpellier 2 où il a obtenu un Certificat de formation en Environnement et Développement Durable.

    Le colonel Dione a participé de mai à juin 2021 à une formation initiée par le Fonds des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture sur les Forêts et transparence au titre de l’Accord de Paris sur le climat.

    Il est aussi diplômé du Centre des hautes études de défense et sécurité (CHEDS), où après une formation de décembre 2021 à octobre 2022, il a obtenu un Master en Sécurité nationale avec une mention très bien.

    Le colonel Babacar Dione a été jusqu’à sa nouvelle nomination, le 9 novembre 2023, l’adjoint au directeur des eaux et forêts, chasses et de la conservation des sols, le colonel Baidy Bâ. Un poste qu’il occupait depuis octobre 2021.

    Il a effectué sa formation de 1992 à 1994 à l’Ecole nationale des cadres ruraux (ENCR) Bambey (Diourbel) où il a obtenu son diplôme d’ingénieur des travaux des eaux et forêts avant d’entamer sa carrière professionnelle comme coordonnateur de l’équipe technique des Programmes  »Réseau- Afrique » 2000 et du Fonds pour l’Environnement Mondial (PMF/FEM) de juillet 1995 à mai 1998.

    De juin 1998 à octobre 2021, il va occuper successivement plusieurs postes et fonctions dont celui de chef du Service départemental des eaux et forêts de Bignona (juin 1998 -mars 1999), et celui d’adjoint au directeur du Projet de régénération de la rôneraie du Cayor (PRC) à Thiès d’avril 1999 à février 2000.

    Il a été chef du sous-secteur forestier de Mérina Dakhar-Niakhène de mars 2000 à mars 2003, chef du sous-secteur forestier de Pambal -Méouane, d’avril à septembre 2003.

    Colonel Dione a été d’octobre 2003 à août 2005 adjoint du conseiller en aménagement de l’inspecteur régional des eaux et forêts de Tambacounda dans le cadre de la première phase du Programme de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (PROGEDE 1).

    Dans le cadre de cette première phase du PROGEDE, il a occupé de janvier 2008 à mars 2009, le poste d’ expert responsable du Programme d’éducation environnementale et du renforcement des capacités pour les régions de Tambacounda, Kolda et Kédougou.

    De 2012 à septembre 2021, M. Dione va successivement diriger les inspections régionales de Saint-Louis (2009-2012), Matam (2014-2017), Kolda (2017-2019), et Ziguinchor (2019-2021).

    Il a été chef du Bureau contentieux et de la Brigade nationale à la direction des eaux et forêts, chasses et conservation des sols, d’octobre 2012 à septembre 2014.

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