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  • SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 332 milliards investis dans la région de Kaffrine entre 2015-2023, selon Macky Sall

    SENEGAL-ECONOMIE / Plus de 332 milliards investis dans la région de Kaffrine entre 2015-2023, selon Macky Sall

    Dakar, 16 nov (APS) – L’Etat a investi plus de 332 milliards dans la région de Kaffrine entre 2015- 2023, a indiqué, jeudi, le président Macky Sall.

    ‘’Il faut noter que sur la base des engagements de 2015, l’Etat a investi un montant de 198 milliards 539 millions Francs CFA à côté des investissements qui sont faits hors engagements qui s’élèvent à 193 milliards F CFA, soit au total, depuis 2015, plus de 332 milliards capitalisés dans la région de Kaffrine », a déclaré Macky Sall à l’ouverture du Conseil présidentiel sur le développement de la région de Kaffrine.

    Grâce à ces investissements,  »aujourd’hui, Kaffrine est devenue une ville émergente et bientôt une région émergente », a-t-il souligné.

    Selon Macky Sall, ce Conseil présidentiel de 2023 fait suite au Conseil des ministres de 2015 et au terme duquel le gouvernement avait retenu un programme prioritaire d’investissements pour  »accompagner la jeune région de Kaffrine ».

    ‘’Compte tenu du dénuement en infrastructures de la région, j’avais demandé au gouvernement de mettre en œuvre un important programme prioritaire qui se chiffrait à 235 milliards 643 millions », a-t-il rappelé.

    Macky Sall a indiqué que ces ressources ont été réparties entre les quarte départements de la région.

    ABD/CTS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE-ENERGIES / Transition énergétique : le Sénégal adhère à la démarche multilatérale du JETP

    SENEGAL-ECONOMIE-ENERGIES / Transition énergétique : le Sénégal adhère à la démarche multilatérale du JETP

    Dakar, 16 nov (APS) – Le Partenariat pour une transition énergétique juste (JETP), noué entre l’État du Sénégal et plusieurs partenaires techniques et financiers, sera mis en œuvre dans le pays pour concilier le développement économique et la réduction des effets du changement climatique, a-t-on appris de ses responsables, jeudi, à Dakar.

    Un atelier de lancement de cette initiative s’est tenu dans la capitale sénégalaise.

    Le JETP, dont le financement est de 2,5 milliards d’euros, soit 1.639 milliards 892 millions 500 mille francs CFA, a fait l’objet d’une signature des parties concernées en juin dernier, à Paris.

    ‘’Pour permettre l’accélération de ce déploiement d’énergies renouvelables, les partenaires internationaux et les banques multilatérales de développement mobiliseront, pour une période initiale de trois à cinq ans, et à partir de cette année, des financements nouveaux et additionnels de 2,5 milliards d’euros’’, a déclaré le chef de la délégation de l’Union européenne au Sénégal, Jean-Marc Pisani, en parlant des termes de cet accord.

    Il prenait part au lancement du Partenariat pour une transition énergétique juste, qui a été scellé en marge du sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial – en juin dernier.

    L’Allemagne, le Canada, la France, le Royaume-Uni et l’Union européenne font partie des membres du JETP.

    Des financements supplémentaires peuvent être alloués au partenariat international, ‘’durant et au-delà de la période initiale, pour soutenir les ambitions sénégalaises’’, a assuré Jean-Marc Pisani.

    Un ‘’remplacement progressif’’ des centrales fonctionnant au fioul par des centrales à gaz

    Le JETP va ‘’soutenir les efforts du Sénégal en matière d’accès universel à l’énergie et de consolidation d’un système énergétique sobre en carbone, résilient et durable’’, a dit l’ambassadrice de France au Sénégal, Christine Fages.

    Mme Fages, s’exprimant en même temps au nom de l’Allemagne, affirme que le partenariat va ‘’relever des défis communs’’ aux États membres.

    Elle a évoqué la nécessité de ‘’concilier développement économique et lutte contre le changement climatique’’ dans la mise en œuvre de cette initiative.

    Le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Énergies, Cheikh Niane, signale que l’élaboration du plan d’investissement du JETP a été entamée. Le plan sera mis à la disposition des partenaires en juin 2024, selon M. Niane.

    ‘’Ce plan d’investissement va réunir les projets à mettre en œuvre dans des secteurs pertinents et les mécanismes de financement adaptés’’ pour la mise en œuvre du partenariat, a-t-il dit.

    Cheikh Niane a tenu à rappeler aux bailleurs que le Sénégal a déjà entamé son plan de modernisation du secteur de l’énergie, dans le but de ‘’produire une énergie de qualité, en quantité suffisante et à un coût compétitif’’.

    Pour y arriver, a-t-il poursuivi, le Sénégal va s’atteler à la ‘’diversification des sources d’énergie, notamment par l’intégration des énergies renouvelables et la mise en œuvre prochaine de la stratégie gas-to-power’’, autrement dit, la transformation du gaz en électricité.

    Cette transition devrait faciliter ‘’le remplacement progressif’’ des centrales fonctionnant au fioul par des centrales à gaz, selon le secrétaire général du ministère du Pétrole et des Énergies.

    C’est dans cette logique que le Sénégal s’est évertué à tirer actuellement 30 % de ses 1.787 mégawatts des énergies renouvelables, a-t-il expliqué.

    Sur ce plan, l’objectif des pouvoirs publics sénégalais est de faire en sorte les énergies renouvelables puissent atteindre 40 % du mix électrique, d’ici à 2030, a ajouté M. Niane.

    Certains participants ont insisté sur la nécessité de prendre en considération le contexte et la spécificité économique de chaque pays en matière de transition énergétique.

    Éviter les erreurs commises dans d’autres pays 

    À leur avis, cela va permettre d’éviter les erreurs commises en Afrique du Sud et en Indonésie, qui sont membres du JETP.

    En Afrique du Sud, dont l’économie dépend beaucoup de l’industrie du charbon, le partenariat international risque de faire disparaître quelque 50.000 emplois, a-t-on signalé lors de l’atelier.

    Le député sénégalais Abass Fall, qui a évoqué les soucis de l’Afrique du Sud, s’est demandé quelle serait, au sein du JTEP, la stratégie de transition énergétique la plus appropriée pour le Sénégal, qui s’apprête à produire du pétrole.

    Le Sénégal va bientôt disposer de ses premiers barils de pétrole et, au même moment, ‘’on demande [aux États] d’aller vers les énergies propres et sobres en carbone’’, a souligné M. Fall, président de la commission chargée de l’énergie et des ressources minérales à l’Assemblée nationale.

    Le président du Comité national sur les changements climatiques du Sénégal, Libasse Ba, juge nécessaire de prendre en compte la ‘’transversalité’’ de la question énergétique. Elle concentre des aspects économiques, environnementaux et juridiques en même temps, selon lui.

    Le fait de tenir compte de ce caractère transversal devrait faciliter la prise en compte des priorités du Sénégal, lors des négociations internationales, selon un représentant de l’organisation non gouvernementale Enda Tiers-Monde.

    Yaye Cathérine Diop Dieng, la cheffe de la cellule chargée de la transition énergétique au ministère du Pétrole et des Énergies, a signalé que les pays partenaires cités n’avaient pas le même contexte que le Sénégal en matière de transition énergétique.

    Elle a assuré les représentants des autres pays et des structures concernées au Sénégal de la prise en compte, par le ministère, des contributions scientifiques du secteur privé, de la société civile et du monde de la recherche.

    SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS-STATISTIQUES / Soixante-dix pour cent des déplacements des Dakarois s’effectuent à pied, selon le CETUD  

    SENEGAL-TRANSPORTS-STATISTIQUES / Soixante-dix pour cent des déplacements des Dakarois s’effectuent à pied, selon le CETUD  

    Dakar, 16 nov (APS) – Soixante-dix pour cent des déplacements à Dakar s’effectuent à pied et 25 % à l’aide de moyens de transport en commun, a annoncé, jeudi, à Dakar, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), Thierno Birahim Aw.

    ‘’Il y a 7,2 millions de déplacements par jour à Dakar […] Vingt-cinq pour cent sont assurés par des moyens de transport collectif et 70 % s’effectuent à pied’’, a-t-il déclaré en dévoilant les résultats d’une enquête menée par le CETUD et la Banque mondiale.

    M. Aw participait à un panel consacré à la mobilité urbaine, à l’occasion de la 11e édition du Digital African Tour. ‘’Villes africaines durables : mobilité urbaine, accélérateur de croissance ?’’ est le thème de cette rencontre.

    Selon le directeur général du CETUD, les déplacements effectués à l’aide de moyens automobiles génèrent des ‘’externalités négatives’’, qui résultent de la forte concentration des usagers dans un petit nombre de voitures.

    Il y a seulement 100 voitures pour 1.000 personnes à Dakar, contre 500 voitures pour autant de personnes dans les pays développés, a signalé Thierno Birahim Aw.

    Seuls 15 % de l’espace à Dakar sont réservés aux déplacements, contre 40 % dans les grandes villes d’Europe, a-t-il dit.

    Les pouvoirs publics sénégalais tentent de gérer efficacement les transports, a affirmé M. Aw, expliquant que c’est la raison pour laquelle le CETUD a été créé en 1997, avec l’aide de la Banque mondiale.

    Le Sénégal a élaboré un plan de mobilité destiné à ‘’répondre aux enjeux de changement climatique, de développement économique, environnemental et social’’, a-t-il poursuivi, précisant que ce plan sera mis en œuvre d’ici à 2023.

    Dans le sillage de ce plan, l’État est en train de faire construire un centre de gestion de la mobilité intelligente à Grand-Médine, dans le département de Dakar, a rappelé le directeur général du CETUD.

    Il espère que cette infrastructure ‘’devrait aider […] à améliorer la qualité des services et à réduire les coûts exorbitants des externalités négatives des transports à Dakar’’.

     

     

    ‘’Le numérique sera au cœur’’ des innovations en matière de transport, a-t-il assuré, promettant que ‘’les usagers vont bientôt découvrir tout le potentiel qu’on va leur offrir avec un ticket intermodal reliant le BRT et le TER’’.

    Le BRT est une infrastructure de transport de masse en construction dans la région de Dakar, tandis que le TER – ou Train express régional – assure le transport de dizaines de milliers de passagers par jour entre Dakar et Diamniadio (35 kilomètres), depuis décembre 2021.

    Mohamad Diallo, le fondateur du Digital Africain Tour, espère, pour sa part, que ‘’le digital va apporter des solutions et améliorer la mobilité’’ au Sénégal.

    ‘’Aujourd’hui, a ajouté M. Diallo, le numérique apporte des solutions pouvant améliorer de façon considérable tous les secteurs, à commencer par l’éducation et la santé.’’

    OB/CS/ESF/OID

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : la sphère administrative régionale inaugurée par le président Macky Sall

    SENEGAL-INSTITUTIONS-INFRASTRUCTURES / Kaffrine : la sphère administrative régionale inaugurée par le président Macky Sall

    Kaffrine, 16 nov (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a inauguré, jeudi, à Kaffrine (sud-est), la première sphère administrative régionale du Sénégal, laquelle va servir de cadre de travail pour les différents services de cette région, afin de faciliter la communication entre eux, a constaté l’APS.

    La cérémonie d’inauguration s’est déroulée en présence du Premier ministre, Amadou Bâ, ainsi que de quelques membres du gouvernement et des autorités administratives et territoriales de Kaffrine.

    Avant de couper le ruban, il a visité les différents bâtiments de la sphère, composée de la gouvernance, de la préfecture, du building administratif et de résidences.

    ‘’C’est avec beaucoup de plaisir que j’inaugure ici, à Kaffrine, la première sphère administrative régionale dans ce concept que j’ai voulu donner à la modernisation de notre administration’’, a dit le président de la République, après la coupure du ruban d’inauguration.

    Il a rappelé que depuis plusieurs décennies, les services administratifs régionaux étaient logés dans des bâtiments hérités de la colonisation. Ceux-ci ont fait office de gouvernance et de préfecture, a-t-il précisé.

    Au début des indépendances, des bâtiments des centres d’expansion rurale ont, par moments, ‘’beaucoup servi aux sous-préfectures’’, a poursuivi le chef de l’Etat.

    Il considère que ‘’le moment était venu de redonner à l’administration  territoriale toute sa dignité,  pour que l’Etat, à travers ses délégués, ses représentants, mais également les services déconcentrés puisse travailler dans des conditions optimales’’.

    Macky Sall a indiqué que ‘’ce  qui a été fait à Kaffrine, c’est le début d’un programme de construction de sphères régionales’’.

    ‘’Au moment même où nous parlons, nous avons lancé quatre sphères, celle de Kaffrine, la première, celles de Sédhiou, Fatick et Kédougou’’, a souligné le chef de l’État.

    Le président de la République a rappelé que ‘’ce sont les dernières régions’’ à être créées qui  ont été choisies pour l’installation des sphères administratives, car n’étant pas bien dotées sur le plan infrastructurel.

    Le chef de l’Etat a assuré que des efforts de rattrapage seront faits pour que toutes les régions ‘’puissent disposer de ces commodités et des conditions  de travail où le gouverneur, l’ensemble des services  régionaux  et certains  services départementaux’’ vont se retrouver  ‘’dans un même espace’’.

    Il estime que cela ‘’permettra d’optimiser les charges téléphoniques, le temps’’, et ‘’facilitera aux usagers l’accès aux services qui leur  sont réservés’’.

    Macky Sall a invité le gouverneur de la région de Kaffrine, El Hadji Bouya Amar, à veiller à la ‘’préservation du bijou’’.

    Il a félicité  les structures nationales ayant concouru à la réalisation de l’infrastructure  dont la Société de gestion du patrimoine bâti de l’État, la Caisse des dépôts et de consignation,   l’Agence  d’exécution  des travaux  d’intérêt  public  contre le sous-emploi, et la Société africaine de construction ( Saoco Faritex).

    Le coût de cette infrastructure bâtie sur 2, 7 hectares, est estimée à huit milliards de francs CFA.

    CTS/ASG/OID

  • SENEGAL-ADMINISTRATION-INFRASTRUCTURES / Macky Sall accepte d’être le parrain de la sphère administrative de Kaffrine

    SENEGAL-ADMINISTRATION-INFRASTRUCTURES / Macky Sall accepte d’être le parrain de la sphère administrative de Kaffrine

    Kaffrine, 16 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall dit avoir accepté d’être le parrain de la sphère administrative de Kaffrine.

    “Nous devons magnifier la beauté du Sénégal. J’ai vu que le ministre Abdoulaye Seydou Sow a décidé de donner à la sphère administrative mon nom sans même attendre le décret, mais de toutes les façons, j’accepte cet honneur », a-t-il déclaré après avoir inauguré cette infrastructure.

    Le Premier ministre Amadou Ba, le maire de Kaffrine, Abdoulaye Seydou Sow, le président du Conseil départemental de Kaffrine, Abdoulaye Wilane, ainsi que les autorités administratives de la région ont pris part à la cérémonie d’inauguration.

    Macky Sall, qui séjourne à Kaffrine dans le cadre d’une tournée économique, a magnifié  »le temps de l’action », soulignant que depuis l’indépendance, le Sénégal n’a pas eu de pareilles réalisations.

    Il a également salué  »le travail exceptionnel » qu’accomplissent les autorités administratives des différentes régions du Sénégal.

    Macky Sall a également salué  »la belle couverture médiatique » de sa tournée économique et demandé aux autorités d’accorder  »une grande importance » aux professionnels des médias.

    ABD/CTS/OID/ASG

  • ETHIOPIE-AFRIQUE-ECONOMIE / Le continent africain est à la traîne dans la plupart des indicateurs de progrès industriel, selon la BAD

    ETHIOPIE-AFRIQUE-ECONOMIE / Le continent africain est à la traîne dans la plupart des indicateurs de progrès industriel, selon la BAD

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly

    Addis-Abeba, 16 nov (APS) – L’indice de développement est de 0,12 en Afrique, contre 0,54 en Asie de l’Est et 0,45 en Europe occidentale, des statistiques traduisant, pour le cas du continent africain, une faiblesse du rythme de l’industrialisation et de la transformation économique, a relevé la Banque africaine de développement (BAD), jeudi, à Addis-Abeba.

    La faible industrialisation du continent s’explique également par le fait que, ‘’en 1970, l’Afrique représentait 2 % de la production manufacturière mondiale’’, et que, ‘’cinquante ans plus tard, en 2021, elle représente toujours environ 2 %’’, a dit Kevin Chika Urama, économiste en chef et vice-président de la BAD.

    M. Urama s’exprimait après l’ouverture officielle de la 18e conférence économique africaine, dans la capitale éthiopienne.

    Le rythme de l’industrialisation et de la transformation économique en Afrique a été plus lent que la moyenne nécessaire pour sortir les Africains de la pauvreté, a-t-il signalé.

    L’Asie a multiplié sa contribution à la production industrielle mondiale par 3,6 en passant de 15 % en 1970 à 54 % en 2021, selon Kevin Chika Urama.

    La contribution de la Chine à la production manufacturière mondiale a été décuplée en vingt-huit ans en passant de 3 % en 1993 à 31 % en 2021, a-t-il indiqué.

    En 2022, l’Afrique représentait 1 % des exportations mondiales de produits manufacturiers

    La valeur ajoutée manufacturière de l’Afrique ne représente que 2,1 % de la valeur ajoutée manufacturière mondiale durant la période 2000-2021, a poursuivi Kevin Chika Urama, soulignant que c’est la plus faible du monde.

    En moyenne, ‘’seulement 20 % des exportations africaines en 2022 sont constituées de produits manufacturiers, ce qui représente moins de 1 % des exportations dans le monde’’, a déclaré le fonctionnaire de la BAD.

    Selon lui, les matières premières représentent 80 % des exportations africaines de la même année.

    Malgré les intentions louables du continent en matière de développement, d’‘’industrialisation inclusive et durable’’ notamment, il ‘’est à la traîne des autres, dans la plupart des indicateurs de progrès industriel et de transformation structurelle’’, a souligné Kevin Chika Urama.

    Pourtant, ‘’au cours des deux décennies qui ont précédé la pandémie de Covid-19, l’Afrique s’est engagée dans un processus de transformation économique et a réalisé des progrès substantiels en maintenant une croissance moyenne notable du produit intérieur brut réel et en atteignant la plupart des ODD (objectifs de développement durable) liées à la population’’, a noté M. Urama.

    ‘’Il existe des exemples de réussite très encourageants’’

    Le produit intérieur brut réel a augmenté de 4,5 % par an entre 2000 et 2019 en Afrique, contre une moyenne mondiale de 3,8 %, et certaines économies à la croissance la plus rapide du monde se trouvaient en Afrique, a-t-il signalé.

    Ces performances font dire au vice-président de la BAD que ‘’le tableau n’est pas aussi sombre qu’il n’en a l’air’’. ‘’Il existe des exemples de réussite très encourageants’’, a-t-il reconnu.

    Selon l’indice d’industrialisation de la Banque africaine de développement en 2022, l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte, la Tunisie et l’île Maurice progressent bien en matière d’industrialisation. Le textile, l’habillement, l’automobile et l’aéronautique sont les principaux secteurs à l’origine de ces bonnes performances.

    L’Éthiopie et d’autres pays africains ont fait d’importants progrès au cours des dernières années, a observé Kevin Chika Urama, saluant l’évolution des entreprises du secteur privé en Afrique.

    Des représentants de gouvernements et du secteur privé, des experts de l’industrialisation et des chercheurs prennent part à la conférence.

    ‘’Impératifs pour un développement industriel durable en Afrique’’ est le thème de cette rencontre internationale, qui se poursuivra jusqu’à dimanche.

    ADL/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE-TOURNEE / Le président Macky Sall est arrivé à Kaffrine

    SENEGAL-ECONOMIE-TOURNEE / Le président Macky Sall est arrivé à Kaffrine

    Kaffrine, 16 nov (APS) – Le président de la République Macky Sall est arrivé, jeudi, vers 13 heures, à Kaffrine (centre), où il débute la troisième  étape de sa tournée économique, qu’il a entamée depuis lundi dernier  par la région de Kédougou (sud-est), a constaté l’APS.

    A son arrivée, il a été accueilli par une foule immense. Le ministre et maire de Kaffrine, Abdoulaye Saydou Sow,  le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, le président du Conseil départemental, Abdoulaye Wilane, ainsi que plusieurs autorités administratives, religieuses, coutumières et politiques sont également venus lui souhaiter la bienvenue dans la capitale du Ndoucoumane.

    Durant son séjour dans la  région de Kaffrine, le président de la République  va inaugurer  la sphère administrative régionale de Kaffrine et présider un conseil présidentiel territorialisé  et des audiences.

    CTS/ABD/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les promesses faites par Macky Sall à la région de Kaolack

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les promesses faites par Macky Sall à la région de Kaolack

    Dakar, 16 nov (APS) – Les quotidiens semblent tout impressionnés par le budget de 1.000 milliards de francs CFA annoncé par le président de la République pour le développement de la région de Kaolack (centre) au cours des trois prochaines années.

    ‘’Mille milliards de francs CFA pour Kaolack’’, titre Le Soleil, expliquant qu’‘’une douzaine de mesures ont été annoncées, lesquelles seront les axes d’intervention prioritaires de ce programme’’ de développement triennal.

    Macky Sall veut faire de cette région l’‘’un des centres de l’émergence’’ du pays, selon le même journal, qui raconte l’étape kaolackoise de la tournée économique du chef de l’État.

    ‘’Des investissements d’un coût global de 1.000 milliards de francs CFA de francs CFA seront faits à Kaolack durant les trois prochaines années’’, lit-on dans Libération.

    La santé, ‘’un véritable gouffre financier’’

    Le Quotidien pense que les promesses que Macky Sall est en train de faire aux régions – il a annoncé un budget d’investissement de 600 milliards pour la région de Kédougou (sud-est) – à l’occasion de sa tournée économique ressemblent à ‘’une assurance victoire’’ pour la prochaine élection présidentielle.

    ‘’Pour une région plongée dans les inondations et l’insalubrité, est-ce une pluie de milliards qui va réjouir les populations ? Qu’est-ce qui va changer ?’’ se demande le même journal, ajoutant que ‘’les Kaolackois ont besoin d’un bon environnement pour respirer mieux’’.

    ‘’Ces tournées cachent une stratégie visant à polir son image’’, à la suite d’‘’affaires politico-judiciaires’’ le concernant, écrit Sud Quotidien en citant un analyste politique.

    ‘’Où vont les milliards investis dans la santé ?’’ se demande L’Observateur, ajoutant : ‘’Des chiffres croissants année après année, des bâtiments qui sortent de terre, des recrutements à tour de bras… Le secteur de la santé [est] un véritable gouffre financier.’’

    La santé ‘’demeure un secteur à problèmes’’, ajoute L’Observateur.

    ‘’À quoi joue l’APR ?’’

    ‘’Un 17 décembre décisif’’, note Tribune, rappelant que la Cour suprême va examiner, le même jour, la décision du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), qui a jugé illégale la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, l’a annulée et a ordonné la réintégration de l’opposant.

    WalfQuotidien annonce qu’‘’une manifestation est prévue demain en guise de soutien à Ousmane Sonko’’.

    ‘’À quoi joue l’APR ?’’ se demande EnQuête, affirmant que ‘’la candidature d’Amadou Ba est chahutée de l’intérieur’’.

    Ceux qui font ce ‘’travail de sape ou de déstabilisation’’ ne peuvent pas raisonnablement protester contre la candidature du Premier ministre, car ce sont les mêmes qui ont laissé le soin à Macky Sall de désigner le candidat de Benno Bokk Yaakaar et de l’APR, soutient un analyste politique interrogé par EnQuête.
    Vox Populi évoque l’‘’appel à la mobilisation’’ de 84 personnalités contre ‘’les attaques’’ dont l’État de droit est la cible.

    Des hommes politiques, des hommes d’affaires et des militants de la société civile faisant partie des personnalités en question ‘’insistent sur la nécessité de voir la justice et la démocratie prévaloir’’, rapporte Vox Populi en publiant une tribune rédigée par eux.

    ESF

  • SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Macky Sall préconise l’accélération du désenclavement interne et externe des localités de Kaolack

    SENEGAL-DEVELOPPEMENT / Kaolack : Macky Sall préconise l’accélération du désenclavement interne et externe des localités de Kaolack

    Kaolack, 15 nov (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a souligné, mercredi, la nécessité d’accélérer le désenclavement interne et externe des localités de la région de Kaolack (centre), en mettant l’accent sur les zones frontalières, notamment dans le cadre du programme d’investissements prioritaires (PIP) pour la période 2024-2026.

    ‘’Il faudra aussi accélérer le désenclavement externe et interne des localités de la région, surtout celles des zones frontalières, avec la réalisation de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, le désengorgement du corridor Dakar-Bamako, l’entretien des routes nationales secondaires à travers le Fonds d’entretien routier autonome’’, a-t-il préconisé.

    Le chef de l’Etat a demandé au ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement de ‘’veiller’’ à ce que les salariés du FERA soient mis à niveau tout comme ceux du programme ‘’Xeyu Ndaw ni’’.

    ‘’On ne peut pas avoir des jeunes dans une même localité, qui font la même chose et dont certains ont le double du salaire des autres. Ce n’est pas cohérent pour l’Etat’’, a-t-il insisté, affirmant qu’’’il faut que cette question soit définitivement réglée’’.

    Dans le cadre du PIP 2024-2026, le président de la République dit souhaiter l’accélération du dragage du port fluvio-maritime de Kaolack, une infrastructure qui doit être l’épicentre de l’activité économique dans la région, laquelle, dit-il, doit être consolidée.

    ‘’Pour cela, nous travaillons à l’installation des équipements de conservation et de commercialisation de produits halieutiques, la réhabilitation de l’outil industriel de la SONACOS [Société nationale de commercialisations des oléagineux du Sénégal], notamment de Lyndiane, avec la relance de la production et de la commercialisation de l’arachide’’, a souligné le président Sall.

    Il a signalé que le conseil présidentiel a fait ressortir l’importance d’assurer le développement du potentiel touristique de Kaolack, au regard de sa position stratégique et de l’impact des nouvelles infrastructures maritimes, routières, autoroutières et aéroportuaires.

    ‘’Cet aérodrome de Kaolack devra pouvoir accueillir des jets privés pour le moment et non des avions de transport, parce que, pour cela, il faudrait une piste encore plus longue, alors que nous avons une piste qui peut accueillir un certain type d’avions et certains jets, si certaines conditions de sûreté y sont assurées’’, a-t-il expliqué.

    Macky Sall a aussi indiqué que le conseil présidentiel a mis en exergue la nécessité d’une accélération de la réalisation des ‘’Maisons de la jeunesse et de la citoyenneté’’ (MJC), dans les départements de Nioro du Rip et Guinguinéo, ainsi que d’une ‘’Maison de la femme’’ et d’un centre de formation professionnelle dans chaque département de la région.

    ‘’Il faut aussi poursuivre la mise en œuvre du programme +Xeyu Ndaw ni+ dans les communes, en accordant une plus grande priorité à la formation des jeunes et au financement rapide des femmes’’, a-t-il poursuivi.

    Le président Sall dit avoir demandé qu’il soit engagé un ‘’vaste programme régional d’infrastructures sportives’’, devant permettre de disposer de stades et de terrains de sports répondant aux normes. Il souhaite aussi la réhabilitation du patrimoine historique, culturel, religieux et artistique de la région et accélérer la modernisation de ses infrastructures culturelles.

    ‘’Je voudrais rappeler que sur les 250 millions de francs CFA qui ont été donnés au sanctuaire marial de Ndiaffate, il y a un reliquat de 50 millions de francs CFA à verser pour terminer cette phase. Mais, c’est un programme national en faveur des sept diocèses. A Kaolack, cet appui devrait aider ce sanctuaire marial de Ndiaffate’’, a-t-il souligné.

    Il a promis de poursuivre le programme de modernisation des cités religieuses. A ce propos, il a annoncé qu’il compte poser, vendredi, la première pierre de la grande mosquée de Kaolack, située au quartier Léona.

    Il a ensuite dit sa conviction qu’‘’il faut engager un vaste programme de construction de bâtiments et d’édifices » pour abriter les services publics, « d’abord dans la capitale régionale, Kaolack, où nous n’avons pas de gouvernance ». « Ce n’est pas normal !’’, a clamé le chef de l’Etat.

    ‘’Nous devons lancer, sans délai, la construction d’une sphère administrative, ici à Kaolack, pour y abriter la gouvernance, le logement du gouverneur, les services administratifs régionaux, ainsi que des préfectures et des sous-préfectures dans l’ensemble de la région et au niveau national’’, a-t-il indiqué. Il invite les ministres concernés à une ‘’opérationnalisation effective’’ de ce programme.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURES / Kaolack : Macky Sall a inauguré la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté

    SENEGAL-JEUNESSE-INFRASTRUCTURES / Kaolack : Macky Sall a inauguré la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté

    Kaolack, 15 nov (APS) – Le chef de l’Etat a inauguré, mercredi soir, à Kaolack, la Maison de la jeunesse et de la citoyenneté d’un coût estimé à un milliard de francs CFA, a constaté l’APS.

    Macky Sall était accompagné du Premier ministre Amadou Bâ, du ministre de la Jeunesse, Pape Malick Ndour, et des autorités administratives de la région de Kaolack.

    Le président de la République a visité les différents équipements de l’infrastructure.

    Le président de la République, Macky Sall, est arrivé, mercredi, peu avant 11 heures à Kaolack, deuxième étape d’une tournée économique qu’il a entamée depuis lundi dernier par la région de  Kédougou.

    L’avion qui a transporté le chef de l’Etat et sa suite a atterri à l’aéroport de Kanda dans la commune de Kahone, à la périphérie de la ville de Kaolack.

    A son arrivée, il a été accueilli par le gouverneur de région, Ousmane Kâne, et le maire de Kahone, Fatou Sène. Une délégation conduite par le Premier ministre Amadou Ba était aussi à l’accueil. Des membres du gouvernement, des personnalités militaires, paramilitaires, coutumières, religieuses et politiques étaient également à l’aéroport de Kaolack.

    Macky Sall a visité  les chantiers de l’Université du Sine Saloum El Hadji Ibrahima Niass (USSEIN), dont le site de Mbadakhoune situé dans le département de Guinguinéo, avant de revenir dans la capitale du Saloum pour y présider un Conseil présidentiel.

    Après son séjour dans la capitale du Saloum, le président Sall va poursuivre sa visite au centre du pays dans les régions de Kaffrine et Fatick.

    ABD/OID