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  • SENEGAL-ECONOMIE / Assainissement du circuit de distribution du pain : plus de 10 mille baguettes saisies à Dakar

    SENEGAL-ECONOMIE / Assainissement du circuit de distribution du pain : plus de 10 mille baguettes saisies à Dakar

    Dakar, 10 nov (APS) – Plus de 10 000 baguettes de pain, ainsi que des motos et chariots servant à les transporter ont été saisis par la direction du service régional de commerce de Dakar, entre jeudi et vendredi, dans le but de réglementer et d’assainir le circuit de distribution du pain.

    ‘’Le pain doit être distribué dans les règles de l’art telles que prévues par la réglementation et le but de cette opération, c’est véritablement d’assainir le secteur, d’assainir les circuits de distribution du pain (…)’’, a expliqué Amadou Touba Niane, commissaire aux enquêtes économiques et chef du service régional de commerce de Dakar.

    Il s’agit, précise-t-il, de les délester ‘’des impuretés, des présences nuisibles, en faisant en sorte que les multiples relais qui sont au détriment du consommateur puissent cesser’’, a-t-il ajouté.

    Il faisait face à la presse dans les locaux du service régional du commerce, après une tournée entamée vendredi matin dans la ville de Dakar.

    ‘’Nous avons passé en revue Médina 1, Médina 2, Médina 3, Gueule-Tapée, Gibraltar, Niary Tally et Grand-Dakar pour Dakar département. Les mêmes choix ont été opérés au niveau des départements de Rufisque, Pikine, Keur Massar et Guédiawaye’’, a-t-il signalé.

    Selon lui, ‘’l’administration du commerce, sur instruction du directeur du commerce intérieur, le service régional, à l’échelle régionale avec ses services départementaux, s’est engagé dans cette lutte, à travers ces opérations qui sont en cours’’.

    Il informe que ‘’plus de 10 mille baguettes’’ de pain ont été ‘’retirées au niveau régional’’ et ‘’plus d’une vingtaine de motos-Jakarta, autant de chariots et ‘’une soixantaine de vélos saisis’’.

    Depuis la mise en œuvre de la nouvelle réglementation, surtout à travers le décret 2019-2277 réglementant les activités de boulangerie et de pâtisserie au Sénégal, il y a eu une ‘’forte activité autour du pain’’, menée par ses services à l’échelle régionale et au niveau départemental.

    Il existe d’autres arrêtés organisant ce secteur, a-t-il indiqué, soulignant que l’opération n’est pas ‘’nouvelle’’.

    ‘’Il y a eu un petit relâchement depuis un certain temps et nous avons jugé nécessaire de remettre sur orbite toute la réglementation concernant ce secteur’’, a-t-il concédé.

    Il a déclaré que l’Etat souhaite une ‘’rationalisation de l’investissement’’ dans ce secteur, en donnant un coup de pouce à ceux qui s’acquittent de leurs obligations fiscales de façon régulière, qui ont consenti des  »investissements lourds » et qui, selon lui, doivent aussi être protégés par l’Etat.

    Mais, l’Etat veut également protéger le consommateur contre ‘’des manipulations du pain’’ qui, dit-il, ‘’atterrissent dans le ventre du consommateur avec tous les dangers que cela représente’’.

    ‘’Mais, pour ce qui est de l’implantation des kiosques, il appartient aux boulangers d’occuper l’espace et de faire en sorte que ce pain-là puisse être accessible au consommateur (…)’’, a-t-il dit. Il estime que ‘’la balle est dans le camp’’ des boulangers.

    ‘’Il faut lever l’équivoque. La vente de pain n’est pas strictement interdite dans les boutiques, mais les conditions posées par le texte sont tellement difficiles qu’elles ne sont pas d’accès facile au boutiquier, car il faut un espace spécialement aménagé à cet effet et un personnel dédié’’, a-t-il précisé.

    Le chef du service régional de commerce de Dakar informe que ces opérations se font avec l’appui des volontaires de la consommation.

    ‘’Ils ont été présents hier et aujourd’hui et ont été d’un grand apport. Et à la date d’aujourd’hui, le département de Dakar en a à sa disposition autour de 400. Les 105 sont déjà avec nous, mais dans la semaine, je recevrai le reste’’, a-t-il souligné.

    ‘’Le service régional est déterminé à sortir le pain du circuit irrégulier de distribution. Il y aura un suivi, je m’engage pour ça et rien ne sera plus jamais comme avant’’, a-t-il martelé. 

     

    MFD/ASG

  • SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall nommé envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète

    SENEGAL-MONDE-ENVIRONNEMENT / Macky Sall nommé envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète

    Dakar, 10 nov (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, a été nommé, vendredi, à Paris, par son homologue français, Emmanuel Macron, envoyé spécial du Pacte de Paris pour les peuples et la planète, a appris l’APS de la présidence du Sénégal.

    ‘’Je remercie le président Emmanuel Macron pour son invitation au Forum de Paris. Devant les pays et institutions partenaires, j’ai accepté avec plaisir sa proposition d’être l’envoyé spécial du Pacte de Paris pour la planète et les peuples, afin d’aider à la mise en œuvre, avec l’assistance du secrétariat général de l’OCDE, des conclusions du sommet de Paris de juin 2023 pour un nouveau pacte financier mondial’’, a déclaré M. Sall.

    Le président de la République participe au Forum de Paris sur la paix, dont les travaux portent cette année ‘’sur le suivi du sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’.

    Le Forum de Paris sur la paix 2023 réunit des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’organisations non gouvernementales et d’autres acteurs du monde entier, selon les organisateurs.

    OID/AB

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-FOOTBALL / Eliminatoires CM 2026 : Aliou Cissé reconduit le même groupe

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE-FOOTBALL / Eliminatoires CM 2026 : Aliou Cissé reconduit le même groupe

    Dakar, 10 nov (APS) – Le sélectionneur national, Aliou Cissé, a publié, jeudi, la liste de 26 joueurs convoqués pour les matchs contre le Soudan du Sud et le Togo comptant pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du Monde 2026 Zone Afrique.

    Il a reconduit les mêmes joueurs convoqués le mois dernier en match amical face au Cameroun.

    Les Lions affrontent le 18 novembre le Soudan du Sud au Stade Maitre Abdoulaye Wade de Diamniadio. Sadio Mané et ses partenaires se déplaceront le 21 novembre à Lomé pour défier le Togo.

    Les Lions ont participé aux deux dernières Coupes du monde (Russie 2018 et Qatar 2022). Le Sénégal a été éliminé en huitième de finale de la Coupe du Monde au Qatar en novembre 2022.

    -Voici la liste des joueurs convoqués :

    Gardiens : Edouard Mendy, Seny Dieng, Mory Diaw

    Défenseurs : Krépin Diatta, Abdoulaye Niakhaté Ndiaye, Formose Mendy, Noah Fadiga, Abdoulaye Seck, Kalidou Koulibaly, Moussa Niakhate, Ismail Jakobs, Fodé Ballo-Touré, Abdou Diallo

    Milieux de terrain : Pape Matar Sarr, Pathé Ciss, Nampalys Mendy, Idrissa Gana Gueye, Cheikhou Kouyaté, Lamine Camara, Dion Lopy

    Attaquants :  Iliman Ndiaye, Sadio Mané, Habib Diallo, Ismaïla Sarr, Nicolas Jackson, Boulaye Dia

    FDS/OID

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIE-SECURITE / Un expert suggère la formation accrue d’experts africains en cybersécurité

    SENEGAL-AFRIQUE-TECHNOLOGIE-SECURITE / Un expert suggère la formation accrue d’experts africains en cybersécurité

    Dakar, 10 nov (APS) –  L’ingénieur en informatique, en électronique et en télécom,  Mouhamadou Sall, suggère une formation accrue d’experts et spécialistes africains en cybersécurité et cyberdéfense devant la montée en puissance des groupes malveillants qui profitent du numérique pour commettre leurs forfaits.

     »Nous sommes aujourd’hui dans l’air du numérique. Le monde est en danger du fait des malveillants qui agissent pour diverses raisons (…). Aujourd’hui, en permanence les données sont en perpétuel danger. Il faut davantage former des experts, des spécialistes en cybersécurité en cyberdéfense pour faire face à ces groupes malveillants », a-t-il notamment plaidé.

    M. Sall président de l’Ecole Centrale Polytechnique d’ingénieurs (EPCI) de Dakar intervenait, jeudi, en marge de la cérémonie de remise de diplômes (BTS) d’Etat en cyber-sécurité à des étudiants de son établissement.

    Il estime que dans ce contexte de développement accéléré du numérique partout dans ce monde,  »l’Afrique est loin d’avoir le nombre d’experts ou de spécialistes formés ».

     »Donc, il faut former des milliers d’experts. Aujourd’hui, avec le numérique et depuis la crise du Covid-19, le besoin de former des ingénieurs en cybersécurité, cyberdéfense est là », a-t-il souligné.

     »Cette formation permet de favoriser l’économie de la connaissance, mais surtout de sensibiliser sur la cybersécurité, la cyberdéfense. Il faut que nos jeunes soient formés pour maitriser la haute technologie », a dit M. Sall.

    SG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 10 nov (APS) – La décision du conseil académique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) de prolonger les cours en distanciel, l’alerte rouge sur le diabète et divers sujets relatifs à l’agenda du chef de l’Etat, à l’environnement sont mis en exergue par les quotidiens parvenus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’UCAD : le conseil académique prolonge les cours en distanciel’’, met à sa Une Libération.  Selon le journal,  »ce n’est pas encore l’épilogue à l’UCAD ».

    ‘’En assemblée générale mercredi, le conseil académique de l’UCAD a pris des décisions fermes. En effet après avoir pris connaissance du rapport du comité de sécurité, le conseil académique exige la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 en distanciel avec l’accompagnement du rectorat et surtout la poursuite des travaux du comité de sécurité élargi aux fins de proposition d’un rapport sur les scénarii de reprise en présentiel en tenant compte de l’environnement sécuritaire’’, explique le journal.

    Le Quotidien parle de  »reprise virtuelle à l’UCAD », soulignant que l’UCAD fermée depuis le mois de juin à cause des saccages de ses installations va devoir finir l’année universitaire en distanciel.

    Pour La Tribune ‘’l’UCAD n’est pas prête à rouvrir les portes’’.  ‘’Le comité académique prolonge l’échéance’’ de reprise des cours en présentiel à l’UCAD, selon l’Info. ‘’Le conseil académique étudie les scénarii de reprise en présentiel au plus tard le 30 novembre’’, note Sud Quotidien.

    WalfQuotidien s’intéresse à la prise en charge du diabète en titrant : ‘’plus de 70% des amputations liées au diabète’’. Selon le journal,  »s’il y a une maladie qui est en train de créer beaucoup d’invalides au Sénégal, c’est bien le diabète ».

    ‘’En effet plus de 70% des amputations non traumatiques sont causées par cette pathologie. Au centre Marck Sankalé on note chaque jour au moins une amputation’’, écrit le journal, rapportant des propos du Pr Maimouna Ndour Mbaye, directrice du centre Marck Sankalé de l’hôpital Abass Ndao.

    L’As se fait également écho de cette  »alerte rouge » au centre pour diabétique Marck Sankalé.

    Le Soleil met en exergue les déplacements du président de la République aux sommets sur la finance mondiale et la Palestine en titrant : ‘’Le président à Paris et à Ryad’’.  »Le président a en effet quitté Dakar pour un périple de 72 heures qui le mènera dans les capitales française, et saoudienne. Macky Sall est attendu au Forum de Paris et à un sommet extraordinaire de l’Organisation de la coopération islamique (OCI)’’, indique le journal.

    Sud Quotidien aborde  »les conséquences de l’exploitation minière sur l’environnement » et parle de  »poudrière ».

    Selon le journal,  »il ressort d’une étude de la direction des Mines que l’exploitation a des conséquences néfastes sur l’environnement. L’audit des plans de gestion environnementale (PGES) pour l’opérationnalisation du Fonds de réhabilitation des sites miniers et des carrières montre que beaucoup de carrières n’ont pas d’études d’impact environnemental, des plans de réhabilitation font aussi défaut ».

    AB/OID

  • SENEGAL-SANTE / Soixante dix pour cent des amputations causées par le diabète (médecin)

    SENEGAL-SANTE / Soixante dix pour cent des amputations causées par le diabète (médecin)

    Dakar, 10 nov (APS) – La présidente de la commission des journées scientifiques de l’hôpital Abass Ndao, Pr Maimouna Ndour Mbaye, a révélé que 70% des amputations non traumatiques recensées au Sénégal sont liées au diabète, citant une étude réalisée dans les structures chirurgicales.

     »Une étude a été faite dans les structures chirurgicales du pays avec des résultats montrant que 70% des amputations  réalisées ont pour cause le diabète », a-t-elle dit en animant une conférence de presse, jeudi, en prélude des journées médicales du centre hospitalier Abass Ndao dont le thème porte sur  »le diabète sucré ».

    Elle a précisé que trois quarts des opérations sont des amputations  »majeures » qui touchent les jambes à l’opposé des amputations  »mineures » qui affectent seulement  des orteils ».

    Selon elle,  »le diabète est en train de prendre le pas sur toutes les autres pathologies. Ce qui ne devait pas être le cas. Tout le monde se sent concerné au premier plan ».

    Citant les statistiques des amputations au niveau du centre Marc Sankalé, elle a affirmé que  »les diabétiques ont 25 fois plus de risques d’être amputés que les non diabétiques ».

     »Le diabète sucré, c’est quand les urines des patients sont sucrées, car les reins essaient d’éliminer le sucre dans le sang en le faisant passer dans les urines. Quand on parle du diabète tout court, il s’agit du diabète sucré qui est de loin le plus répandu », a-t-elle expliqué.

    Il y a un autre type de diabète qui lui n’est pas sucré et dénommé  »insipide ». Très rare, il n’a rien à voir avec le diabète dû à un excès de sucre dans le sang, déclare-t-elle.

    Le docteur Ibrahima Sow, président de la commission médicale d’établissement, a informé qu’au moins une amputation d’orteil est réalisée par jour au centre Marc Sankalé.

     »Il arrive que l’on fasse deux amputations par jour.(…) Ces plaies diabétiques sont en train de prendre le dessus sur notre activité chirurgicale », a relevé le médecin.

    Selon  le Dr Sow,  »la moitié des services sont occupés par les pieds diabétiques ». Il a plaidé pour une « prise en charge décentralisée de ces cas dans les autres établissements de santé ».

    A ce rythme, prévient-il, le centre Marc Sankalé ne recevra que «  »des pieds diabétiques et l’activité chirurgicale viscérale va disparaître ».

    Les amputations sont  » invalidantes » et font peur aux malades qui ne veulent plus venir à  l’hôpital pour se soigner, a t-il fait observer, rappelant qu »’il y a des mesures après les amputations avec l’utilisation des prothèses, des appareillages orthopédiques ».

    Pour  le docteur Seynabou Lô, membre de la commission d’organisation des journées, la capacité d’accueil est largement atteinte à l’hôpital Abass Ndao.  »Nous recevons de plus en plus de patients, les services de diabétologie et de chirurgie sont pleins (…) avec la fermeture de l’hôpital Le Dantec », a-t -elle dit.

    Le centre qui reçoit aujourd’hui les malades de Le Dantec pour la chirurgie, n’a plus la capacité d’absorber tous ces malades du diabète, a averti le médecin.

    NSS/SKS/ADL/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diabète : plus de 60.000 personnes suivies au centre Marc Sankalé

    SENEGAL-SANTE / Diabète : plus de 60.000 personnes suivies au centre Marc Sankalé

    Dakar, 10 nov (APS) – Plus de soixante mille patients sont suivis ‘’régulièrement’’ au centre de prise en charge du diabète Marc Sankale de l’hôpital Abass Ndao, a révélé jeudi sa directrice, Professeur Maimouna Ndour Mbaye, signalant que ce centre reçoit, aujourd’hui, 2500 cas par an, contre 200 en 1965.

     »Au niveau national, le centre Marc Sankale est passé de 200 nouveaux cas par an, à son ouverture en 1965, à plus de 2500 nouveaux cas annuels », a-t-elle indiqué.

    Elle intervenait lors d’une conférence de presse organisée en prélude des premières journées scientifiques de l’hôpital Abass Ndao, prévues du 14 au 16 novembre.

     »Actuellement, on a plus de 60 000 personnes qui sont régulièrement suivies dans le centre. Ce qui est énorme », a-t-elle révélé.

    Le choix du thème de ces journées,  »le diabète sucré », s’explique par ‘’plusieurs raisons’’, a souligné Pr Mbaye, également présidente de la commission scientifique de l’évènement.

    Le choix se justifie par la place importante qu’occupe le centre Marc Sankale au sein de l’hôpital Abass Ndao, a-t-elle poursuivi, rappelant qu’il avait été créé pour aider à faire face au nombre important de diabétiques hospitalisés à l’hôpital Principal et à l’hôpital militaire de Ouakam.

    Il est devenu la première structure dédiée à la prise en charge du diabète, et partant, des autres maladies chroniques, a-t-elle relevé.

    Elle a affirmé que le diabète est devenu ‘’un fardeau de par sa fréquence grandissante’’.

     »Le fait alarmant dans nos pays, c’est la croissance qui sera beaucoup plus grandissante d’ici 2045. On est actuellement à 24 millions de diabétiques en Afrique, et si on n’y prend pas garde, on sera à 55 millions d’ici 2045 », a-t-elle alerté.

    Elle rappelle qu’il s’agit d’une affection qui est grave de par ses complications qui peuvent affecter plusieurs organes : les yeux conduisant à la cécité, le rein avec l’insuffisance rénale, les dialyses à n’en plus finir, le cœur avec les arrêts cardiaques et les AVC dus à l’atteinte du cerveau.

    Cette affection entraîne des amputations lorsqu’elle atteint les membres inférieurs.

    Elle signale que  »les services pédiatrique, cardiologique et ophtalmologique travaillent en étroite collaboration avec le centre de prise en charge du diabète Marc Sankale pour améliorer la prise en charge des malades ».

    Selon elle,  »le coût économique est considérable. Il s’agit du coût en terme de médicaments, de contrôles, de consultations. Les malades en souffrent beaucoup’’.

    Ce coût est d’autant plus important que ‘’la plupart de nos malades ne bénéficient pas d’une prise en charge médicale permettant de faire face à ces frais médicaux ».

    Elle a rappelé que le centre participe à la formation des personnels de santé. ‘’L’objectif, c’est de décentraliser la prise en charge à l’image de ce qui se fait au niveau du centre Marc Sankale et de l’hôpital Abass Ndao.’’.

    L’objectif de ces journées, explique Maïmouna Ndour Mbaye, est  »de parler de tout ce qui est fait au niveau de l’hôpital Abass Ndao, discuter entre techniciens de l’avancée de la prise en charge du diabète et d’autres pathologies ».

     »Cela permettra de voir où nous en sommes et réfléchir sur les perspectives. (…) au final, l’objectif c’est d’améliorer cette prise en charge (…) », a-t-elle conclu.

    NSS/SKS/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES    / Ndiaganiao : le DG du Fera visite le chantier de construction de la piste Sandiara-Sandock

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES   / Ndiaganiao : le DG du Fera visite le chantier de construction de la piste Sandiara-Sandock

    Ndiaganiao, 10 nov (APS) – Le directeur général du Fonds d’entretien routier (Fera), Pape Ibrahima Faye, a visité jeudi, le chantier de construction de la piste Sandiara-Sandock, une voie importante pour l’économie de la commune de Ndiaganiao, qu’il souhaite réceptionner à la mi-décembre.

    Cette visite en compagnie du maire de la commune de Ndiaganiao,  Tening Sène, était destinée à ‘’accélérer les travaux pour que le chantier soit réceptionné au plus tard le 15 décembre’’, a dit Pape Ibrahima Faye.

    Long de 10 kilomètres, ce tronçon a été financé pour un montant global de 400 millions de FCFA, a indiqué le responsable du Fera.

    L’édile de Ndiaganiao a exprimé son ‘’soulagement“ par rapport à la réalisation de cette piste qui, selon elle, “va impacter un ensemble de villages (peuplés) de plus de 20.000 habitants qui ont pour destination quotidienne Sandiara’’.

    Selon elle, ‘’ cette piste constitue la principale route qui traverse toute la localité de Sandock menant à Sandiara et au poste de santé de Ndiarao, qui reçoit les patients de cette localité, notamment les femmes enceintes’’.

     »C’est une route importante du point de vue économique, parce qu’ (elle assure)  le transport des récoltes vers les seccos de Sandiara et les populations l’empruntent pour aller vendre leurs récoltes ou encore pour aller se procurer des denrées alimentaires’’, a dit Mme Sène.

    Le directeur général du Fera a constaté pour s’en féliciter que ‘’les travaux ont démarré et (qu’) ils devraient durer normalement six mois, conformément à ce qui est contenu dans le cahier de charges’’.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Oumar Mamadou Baldé, le nouveau gouverneur de Thiès, fait de la lutte contre la criminalité sa priorité

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Oumar Mamadou Baldé, le nouveau gouverneur de Thiès, fait de la lutte contre la criminalité sa priorité

    Thiès, 9 nov (APS) – Le nouveau gouverneur de Thiès (ouest), Oumar Mamadou Baldé, a promis de se battre farouchement contre la criminalité et de garantir aux populations de la région la sécurité, qu’il considère comme le ‘’premier intrant’’ du développement.

    M. Baldé a fait cette promesse lors d’une cérémonie au cours de laquelle il a pris fonctions, sous la houlette du ministre de l’Intérieur, Sidiki Kaba.

    Ex-gouverneur de Tambacounda (est), il remplace Alioune Badara Mbengue. Sidiki Kaba a présenté le nouveau gouverneur de Thiès et son prédécesseur comme ‘’deux hauts fonctionnaires émérites’’ aux ‘’parcours riches et variés’’.

    Près de 200 personnes, dont des chefs de service, des maires, des responsables de projets et de programmes publics, sont venues de Tambacounda pour prendre part à la prise de fonctions de M. Baldé à la gouvernance de Thiès.

    Des guides religieux, des représentants de la société civile et de l’Administration publique de la région de Thiès ont participé à la passation de service.

    ‘’À l’évidence, il n’y a pas de mission facile’’

    ‘’Même si la criminalité est consubstantielle aux sociétés humaines, je m’engage à déployer toute mon énergie pour lutter contre les bandes de braqueurs, les agresseurs, les voleurs, les criminels tout court’’, a déclaré le nouveau gouverneur de Thiès.

    Il dit avoir ‘’obtenu le soutien des hautes autorités, comme cela avait été le cas à Tambacounda’’, où il a obtenu d’importants résultats en matière de sécurité.

    ‘’Je viens de la vaste région de Tambacounda. Là-bas, nous avons réussi à casser les reins aux braqueurs, aux malfaiteurs et aux criminels’’, a lancé Oumar Mamadou Baldé, tout en reconnaissant que ‘’le défi’’ qu’il doit relever en matière de sécurité, dans ses nouvelles fonctions, ‘’est gigantesque’’.

    Mais, a-t-il assuré, le comité régional de sécurité ‘’a la capacité’’ d’accomplir avec succès cette mission. ‘’À l’évidence, il n’y a pas de mission facile. Au demeurant, il n’y a pas de mission impossible’’, a soutenu l’ancien professeur de philosophie admis dans le commandement territorial depuis une vingtaine d’années – après l’École nationale d’administration.

    ‘’Le niveau de vigilance sera relevé, l’engagement sera de tous les instants’’, et ‘’les malfaiteurs ne bénéficieront d’aucune pitié, d’aucune complaisance, d’aucune compassion, car il n’est pas admissible que les citoyens de Thiès vivent sous la hantise des bandes’’, a-t-il promis.

    M. Baldé dit être ‘’convaincu’’ que la sécurité est le ‘’premier intrant pour le développement d’une nation’’. De même assure-t-il avoir ‘’mesuré […] l’abnégation et le professionnalisme des membres du comité régional de sécurité de Thiès pour assurer la stabilité de la région’’.

    En ce qui concerne la réalisation des projets de l’État, le gouverneur dit faire confiance aux autorités administratives de la région, la ‘’colonne vertébrale de l’État’’ pour une conduite correcte des politiques de développement.

    Oumar Mamadou Baldé a promis de prêter une oreille attentive aux quelque 2.350.000 habitants de la région de Thiès, d’assister les 54 collectivités territoriales situées dans le territoire régional et de se mettre au service ‘’de tous les acteurs économiques’’.

    ‘’Je serai au service de toutes les populations de la région sans exclusive, à condition que nous partagions l’idéal de progrès’’, a-t-il déclaré, ajoutant : ‘’Entre plaire aux Thiessois et être utile aux Thiessois, je choisis sans hésitation d’être utile aux Thiessois.’’

    Ses attributs sur les plans éducatif, minier, universitaire et militaire font de la région qu’il est appelé maintenant à administrer un ‘’maillon important pour le devenir de notre nation’’, a souligné M. Baldé. ‘’Tous les efforts nécessaires doivent être fournis, afin que son potentiel soit bénéfique à notre pays.’’

    Les professionnels du tourisme et de la pêche, les cimenteries et les sociétés minières bénéficieront de son ‘’accompagnement constant’’, a-t-il assuré, promettant de leur demander ‘’de faire plus pour les populations, dans le cadre de la responsabilité sociale d’entreprise’’.

    Sur le plan économique, ‘’la région de Thiès peut dépasser la capitale, Dakar, à la seule condition que nous ayons confiance en nous’’, a dit Oumar Mamadou Baldé, invitant les syndicats de travailleurs à ‘’bannir autant que possible les grèves’’.

    ‘’Chers jeunes, le monde qui sera le vôtre, qui est même déjà le vôtre, est une machine impitoyable. Seuls ceux parmi vous qui seront bien formés participeront à la marche du monde’’, a poursuivi le gouverneur.

    Il a fait la promesse de veiller aux bonnes relations entre l’État et les guides spirituels, dans cette région qui concentre plusieurs centres religieux.

    ‘’Je suis entré dans ce métier de l’administration territoriale pas pour devenir riche, mais pour servir mon pays. Depuis vingt-trois ans, je me suis évertué à le servir’’, a soutenu M. Baldé.

    Sidiki Kaba a parlé du ‘’brillant fonctionnaire’’ qu’il est. Le gouverneur s’est distingué ‘’par sa compétence, partout où il a servi’’ l’État, a dit le ministre de l’Intérieur, saluant ‘’sa compétence, son dévouement, son sens élevé des responsabilités, son style de management hors pair et sa courtoisie remarquable’’.

    M. Kaba a évoqué les ‘’résultats appréciables’’ que son prédécesseur, Alioune Badara Mbengue, a obtenus ‘’en si peu de temps’’ dans la conduite des projets de l’État dans cette région où il est arrivé en 2022.

    Il s’est réjoui de sa contribution à la stabilisation du climat social dans les services publics de la région.

    M. Mbengue a procédé au déclassement de la forêt de Thiès pour satisfaire une demande des populations en matière d’habitat social, a rappelé Sidiki Kaba.

    Il a renforcé la sécurité et apporté une importante contribution à la construction d’une école de formation des sapeurs-pompiers, à la réhabilitation ou à l’érection de brigades et de compagnies de gendarmerie dans la région, selon M. Kaba.

    Concernant l’approvisionnement des populations en eau, Alioune Badara Mbengue a mis en service le surpresseur de Mékhé et a lancé les travaux d’un hôpital à Tivaouane, dont la réception est prévue avant la fin de l’année, a ajouté Sidiki Kaba.

    Selon le ministre de l’Intérieur, l’ex-gouverneur de Thiès a réussi la relance des chemins de fer, avec des tests ayant permis de transporter des fidèles au Magal de Touba (centre) et au Maoulid de Tivaouane.

    Il a salué la manière dont il a géré les conflits entre pêcheurs de Fass Boye, Mboro et Cayar, entre agriculteurs et éleveurs de Kirène et Soum Wolof, etc.

    ‘’Thiès me marquera à jamais. C’est ici que prend fin ma mission dans le commandement territorial’’, a dit Alioune Badara Mbengue.

    ‘’Aujourd’hui, je quitte le commandement territorial, après près de vingt-sept ans de service. Je reste à la disposition de mon pays’’, a-t-il ajouté.

    ADI/ESF

  • SENEGAL-UNIVERSITE-ENSEIGNEMENTS / UCAD : la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 « se fera en ligne » (communiqué)

    SENEGAL-UNIVERSITE-ENSEIGNEMENTS / UCAD : la finalisation des activités pédagogiques de l’année 2022-2023 « se fera en ligne » (communiqué)

    Dakar, 9 nov (APS) – La finalisation des activités pédagogiques de l’université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar pour l’année 2022-2023 « se fera en distanciel avec l’accompagnement du Rectorat », a décidé le conseil académique de ladite université à l’issue d’une réunion tenue mercredi.

    Cette instance a décidé également de la ‘’poursuite des travaux du comité de sécurité élargi aux fins de propositions d’un rapport sur les scénarii de reprise en présentiel en tenant compte de l’évolution de l’environnement sécuritaire, au plus tard le 30 novembre 2023’’, informe un communiqué reçu à l’APS.

    Les enseignements ont été suspendus à l’UCAD, à la suite du saccage, en juin dernier, de certains de ses locaux lors des manifestations ayant suivi la condamnation du leader de l’ex-parti PASTEF, Ousmane Sonko.

    En plus d’avoir incendié des édifices du campus social et du campus pédagogique, les auteurs de ce forfait avaient également mis le feu à des véhicules du Centre des oeuvres universitaires de Dakar (COUD) et d’agents de l’université.

    Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a observé mardi et mercredi une grève et tenu des sit-in à Dakar et dans les autres campus du pays,  pour ‘’exiger la réouverture des universités’’.

    ADL/ASG