Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-HORTICULTURE-COMMERCE / La SEMIG et l’ARM se donnent la main pour conserver la production horticole nationale

    SENEGAL-HORTICULTURE-COMMERCE / La SEMIG et l’ARM se donnent la main pour conserver la production horticole nationale

    Diamniadio, 9 nov (APS) – La Société d’exploitation du marché d’intérêt national et de la gare des gros porteurs (SEMIG) et l’Agence de régulation des marchés (ARM) ont signé un accord de partenariat d’une durée de cinq ans en vue de la construction et de l’exploitation d’un hangar et d’une unité de stockage des récoltes d’oignon, a constaté l’APS, jeudi, à Diamniadio (ouest).

    ‘’Cet accord entre nos deux structures couvre une période de cinq ans. C’est pour la construction et l’exploitation, par l’ARM, d’un hangar et d’une unité de stockage des récoltes d’oignon sur le terre-plein du marché d’intérêt national’’, a expliqué Fatoumata Niang Ba, la directrice générale de la SEMIG.

    Les ouvrages attendus du partenariat vont contribuer à la conservation de l’oignon et, par voie de conséquence, à la souveraineté alimentaire du pays, selon Mme Ba.

    ‘’Nous sommes conscients que la complexité de la politique de souveraineté alimentaire exige des partenariats nouveaux et des approches novatrices’’, a-t-elle souligné lors de la signature de l’accord.

    Ansoumane Sané, le directeur général de l’ARM, signale que le partenariat des deux structures publiques a été noué moins d’un trimestre après le ‘’dysfonctionnement’’ du marché des produits horticoles.

    Cette distorsion découlait de perturbations du marché international et des changements climatiques, a-t-il dit, rappelant qu’elle a engendré un triplement du prix de l’oignon au Sénégal.

    Pour éviter que cette situation survienne de nouveau, l’ARM et la SEMIG veulent s’atteler à la conservation de la production nationale d’oignon, ce produit horticole étant fortement consommé dans le pays.

    Il est urgent de renforcer la production locale et d’investir massivement dans les infrastructures de stockage, pour assurer la souveraineté du Sénégal en produits horticoles, selon M. Sané.

    La SEMIG peut aider à réduire les pertes de récoltes de l’horticulture sénégalaise, selon le directeur général de l’ARM.

    Les pertes représentent 20 à 30 % de la production nationale, a-t-il dit.

    Ansoumana Sané estime que le pays importe une grande quantité de produits horticoles à cause du manque d’infrastructures de stockage et de conservation.

    MFD/OID/ESF

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Fatick : 122 localités seront électrifiées grâce au PADAES

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Fatick : 122 localités seront électrifiées grâce au PADAES

    Fatick, 9 nov (APS) – Cent vingt-deux localités des départements de Fatick, Gossas et Foundiougne vont accéder à l’électricité grâce au Projet d’amélioration de l’accès à l’électricité au Sénégal (PADAES), a annoncé jeudi Ousmane Diallo, conseiller technique et superviseur de la Banque mondiale à la Société nationale d’électricité (Senelec).

    « Au total, 122 localités seront électrifiées pour les trois départements de la région de Fatick. Le but est d’accroître de façon intensive le taux d’accès à l’électricité dans les zones déjà couvertes par le réseau de distribution « , a-t-il expliqué lors d’un Comité régional de développement.

    Pour toutes ces localités ciblées, les travaux vont durer 24 mois, a-t-il précisé. Ces travaux ‘’porteront essentiellement sur  » l’amélioration des niveaux de tension et de la qualité de service, mais aussi la densification et l’extension du réseau (…)’’, a-t-il poursuivi.

    Il a ajouté que l’objectif vise à ‘’donner l’accès à des ménages, postes de santé et établissements scolaires qui n’ont pas encore connu l’électricité ».

    La densification et l’extension du réseau dans ces localités entrent dans le cadre de la mise en œuvre du PADAES, projet mis en place par l’Etat du Sénégal pour un accès universel à l’électricité d’ici à l’horizon 2025.

    Financé par la Banque mondiale à hauteur de 93 milliards de francs CFA, le projet vise à électrifier 1.010 localités.

     » (…) D’ici 2025, si on maintient le rythme aux côtés des autres projets en cours de réalisation, il y aura un taux de couverture très élevé », a estimé Ousmane Diallo.

    SDI/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Lutte contre la pêche illégale : une mission américaine à Dakar pour nouer un partenariat avec le Sénégal

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Lutte contre la pêche illégale : une mission américaine à Dakar pour nouer un partenariat avec le Sénégal

    Dakar, 9 nov (APS) – Une mission d’experts et de diplomates des États-Unis séjourne au Sénégal pour lancer un projet dédié à la lutte contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée, a appris l’APS, jeudi, de la diplomate américaine Tanya Renee Brothen.

    ‘’Cette mission, qui séjourne au Sénégal du 5 au 10 novembre, a reçu l’autorisation du Congrès américain pour élaborer avec nos partenaires étrangers des politiques de lutte contre la pêche illégale, dans le cadre du Maritime Safe Act’’, a-t-elle expliqué.

    Le Maritime Safe Act est une loi américaine adoptée en 2019 et dédiée à la lutte contre la pêche illégale, a précisé Mme Brothen dans un entretien avec l’APS.

    ‘’Nous avons choisi cinq partenaires étrangers, dont le Sénégal, avec lequel nous allons lancer ce projet international’’, a-t-elle dit.

    Tanya Renee Brothen explique que le Sénégal a été choisi parce qu’il souffre, au même titre que les États-Unis, des conséquences de la pêche illégale.

    ‘’Nous allons vers un partenariat que nous allons élargir progressivement à d’autres domaines’’, a-t-elle assuré.

    Mme Brothen a annoncé l’élaboration et la validation d’un plan d’action conjoint, entre son pays et le Sénégal, dans le cadre de la lutte contre la pêche illégale, non réglementée et non déclarée, pour les prochaines années.

    La diplomate précise que ‘’ce plan va servir à nos deux pays de cadre référentiel et de guide’’ en matière de pêche illégale non réglementée.

    Le Sénégal est le seul pays africain partenaire de cette initiative américaine, a-t-elle signalé, ajoutant que l’Équateur, le Panama, le Viêt Nam et Taïwan sont également associés.

    La mission séjournant au Sénégal du 5 au 10 novembre a rencontré plusieurs acteurs du secteur de la pêche, dont des responsables du ministère de la Pêche et de l’Économie maritime.

    Elle a également rencontré des agents de la direction de la protection et de la surveillance des pêches, du secteur industriel, du Groupement des armateurs et industriels de la pêche au Sénégal, de l’Agence nationale des affaires maritimes et des pêcheurs.

    Ces rencontres ont pour but de prendre en compte, dans le cadre de l’élaboration du plan d’action, les contributions et solutions de ces acteurs sur la pêche illégale.

    Selon Tanya Renee Brothen, les États-Unis vont mettre à la disposition du Sénégal leur savoir-faire en matière de lutte contre la pêche illégale.

    AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-HYDROCABURES / Contenu local : des contrats portant sur près de 450 milliards de francs CFA signés

    SENEGAL-HYDROCABURES / Contenu local : des contrats portant sur près de 450 milliards de francs CFA signés

    Dakar, 9 nov (APS) – Les mesures prises dans le cadre du contenu local en attendant le démarrage de la production de gaz et de pétrole au Sénégal ont permis aux entreprises locales de signer des contrats portant sur près de 450 milliards de francs CFA, a déclaré Mor Ndiaye Mbaye, le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local.

    En 2019, le Sénégal a adopté une loi relative au contenu local, qui définit ‘’les objectifs, les modalités et les mécanismes de la mise en œuvre du contenu local, dans le secteur des hydrocarbures’’.

    ‘’Les préalables mis en place se sont déjà traduits par plus de 1.000 emplois créés, des heures de formation et de capacitation dispensées par les acteurs à nos ressources humaines et des contrats signés par des entreprises locales en 2022 et 2023, qui portent sur près de 450 milliards de francs CFA’’, a annoncé M. Mbaye.

    Il prenait part à l’ouverture de la deuxième édition des Journées du contenu local, sur le thème : ‘’Mise en œuvre de la politique de contenu local dans le secteur des hydrocarbures : bilan, contraintes et perspectives’’.

    Le secrétaire technique du Comité national de suivi du contenu local a cité, parmi ces préalables, ‘’la mise en place du secrétariat technique et de ses outils, dont la plateforme électronique d’intermédiation, l’Observatoire du contenu local et le Fonds d’appui pour le développement du contenu local’’.

    Les autres préalables sont ‘’le partage et l’appropriation du cadre légal par les principaux acteurs et la mise en place du guichet unique pour l’accompagnement des entreprises, dans un souci de cohérence et d’optimisation des ressources budgétaires, mais aussi d’efficacité’’.

    Le parachèvement du cadre légal par l’émission de lignes directrices, qui reprécisent et organisent certaines dispositions réglementaires, font également partie de ces préalables, a expliqué Mor Ndiaye Mbaye.

    ‘’Les Journées du contenu local […] sont un événement organisé chaque année pour faire le point sur l’avancement de la mise en œuvre de la politique de contenu local, identifier les contraintes et opportunités et recueillir les attentes des acteurs’’, a-t-il rappelé.

    M. Mbaye précise qu’‘’elles servent à renforcer le dialogue et la concertation entre les parties prenantes, à partager les bonnes pratiques et les expériences, et à promouvoir le développement durable et inclusif du secteur des hydrocarbures’’.

    Malgré les avancées notées, a-t-il signalé, les entreprises locales sont confrontées à des obstacles liés aux compétences, aux financements, à la réglementation ou à d’autres facteurs.

    Le ministre du Pétrole et des Énergies, Antoine Diome, présidant la rencontre, a invité les entreprises locales du secteur des hydrocarbures à ‘’travailler ensemble, dans un esprit de partenariat, de confiance et de complémentarité’’.

    ‘’Je vous invite aussi à faire preuve de créativité, d’ouverture et de dialogue’’, a ajouté M. Diome, estimant que ‘’c’est ensemble que nous réussirons à faire du contenu local une réalité et une fierté pour le Sénégal’’.

    ‘’Le contenu local est un levier stratégique pour le développement économique et social du Sénégal’’, a-t-il souligné.

    Antoine Diome estime qu’‘’Il permet de créer des emplois, de renforcer les capacités des acteurs, de stimuler l’innovation et de diversifier l’économie, de limiter les importations de biens et de services, dans le cadre de l’industrie pétrolière et gazière’’.

    Le président du Conseil national du patronat, Baïdy Agne, a invité les pouvoirs publics à renforcer le secrétariat technique du Comité national de suivi du contenu local.

    ‘’Il est important que le secrétariat technique puisse se délocaliser dans des zones comme Saint-Louis’’, près des zones de production de pétrole et de gaz, a souligné M. Agne.

    La Côte d’Ivoire, le Bénin et le Nigeria sont invités à la deuxième édition des Journées du contenu local.

    CS/ASG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration et de désespoir », affirme l’écrivaine Ken Bugul

    SENEGAL-AFRIQUE-LITTERATURE / « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration et de désespoir », affirme l’écrivaine Ken Bugul

    Dakar, 9 nov (APS) – L’écrivaine et romancière sénégalaise Mariétou Mbaye « Ken Bugul’’ estime qu’un pays dépourvu de culture peut être confronté à « davantage de frustration, de mendicité identitaire et de désespoir », ce qui peut mener à « la violence et à des risques inutiles voire à la perte » de vies humaines.

    « Un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration, de mendicité identitaire et de désespoir, ce qui mène à la violence et à des risques inutiles voire à la perte de vie. C’est ce que nous voyons aujourd’hui, rien ne peut remédier à cela que la littérature et la culture en générale’’, a déclaré « Ken Bugul’’, marraine de la Journée internationale de l’écrivain africain célébrée du 7 au 11 novembre.

    Au Sénégal, cette 31-ème édition est axée sur le thème « Littérature et émigration’’.

    Parmi toutes les solutions proposées pour résoudre la question de la migration de notre jeunesse Ken Bugul affirme que « rien ne surpasse la culture » parce qu’elle plonge « ses racines dans les sens, les sensations et émotions, l’être humain a besoin plus de nourriture’’. Ken Bugul salue la pertinence du thème de cette journée dans le contexte actuel où plusieurs jeunes sénégalais périssent dans l’atlantique en tentant de rejoindre l’Europe et plaide pour cette jeunesse ‘’soif de culture’’.

    « La migration est un instinct naturel par conséquent l’ouverture et l’adaptation sont essentielles’’, a fait valoir l’auteur du « Trio bleu’’, le dernier roman de la romancière sur le sujet de l’émigration publié en 2022 par la maison d’édition « Présence africaine’’. L’auteure rappelle la politique culturelle du président Léopold Sédar Senghor ‘’renommée et admirée’’ dans le monde et qui contribuait à la stabilité et à l’épanouissement de son peuple

    « Les gens de ma génération n’éprouvaient pas le besoin de migrer. La littérature, la danse, la musique, la culture de manière générale renforcent notre ancrage dans une identité et un sentiment d’appartenance’’, a-t-elle souligné précisant que c’est la dynamique de l’enracinement et de l’ouverture qu’incarne la vision senghorienne de la civilisation de l’universel

    La migration est perçue comme une problématique, déplore t-elle, dans un monde de repli sur soi, d’indifférence, de construction de mur de plus en plus haut, de montée du nationalisme alors que la migration est « le phénomène le plus naturel de la création ».

    Pour Ken Bugul, toute vie nécessite une migration, « l’être humain à l’instar de la plupart des mammifères vient de la migration des spermatozoïdes vers les ovaires. La race humaine actuelle découle de la migration’’. Ce phénomène est aussi valable pour la littérature qui encourage l’écrivain à être un migrant perpétuel de son temps, selon Ken Bugul.

    De nombreuses œuvres traitent de la migration dans la littérature sénégalaise. On peut, entre autres, « Douceur du bercail’’ d’Aminata Sow Fall, « Le ventre de l’Atlantique’’ de Fatou Diome, « 3052’’ de Mamadou Dia de Gandiol, « Mbëk mi’’ de Abass Ndione, « Silence du cœur’’ de Mouhamed Mbougar Sarr et « Le trio bleue’’ de Ken Bugul.

    « L’écrivain doit faire voyager son imagination pour traverser les frontières, repousser les limites, briser les barrières à travers la créativité, explorer des mondes croiser et confronter des imaginaires d’ici et d’ailleurs, acquérir connaissance et savoir et tout cela passe par le livre qui devient un pays en soi »’, a soutenu L’écrivaine et romancière sénégalaise Mariétou Mbaye ‘’Ken Bugul’’.

    FKS/OID/ADC

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-INFRASTRUCTURES / La sphère administrative régionale de Kaffrine va faciliter la communication entre les différents services (officiel)

    SENEGAL-INSTITUTIONS-INFRASTRUCTURES / La sphère administrative régionale de Kaffrine va faciliter la communication entre les différents services (officiel)

    Kaffrine, 9 nov (APS) – La sphère administrative régionale de Kaffrine (centre), dont l’inauguration par le chef de l’Etat, Macky Sall, est prévue jeudi prochain, permettra de faciliter la communication entre les différents services de l’Etat, a déclaré à l’APS le directeur général de la Société africaine de construction (SOACO), Sidy Ndiaye.

    « La particularité de la sphère administrative régionale de Kaffrine, c’est d’avoir dans un seul site tous les services de l’Etat autour de la gouvernance et de la préfecture. Ce qui permettra de faciliter la communication entre les différents services de l’Etat », a- t-il dit dans un entretien accordé à l’APS dans les locaux de ladite sphère administrative.

    Le coût de cette infrastructure est estimé à huit milliards de francs CFA. Les travaux, qui ont démarré après six d’études, ont duré vingt-quatre mois, a précisé M. Ndiaye.

    L’inauguration de cette infrastructure est prévue le 16 novembre prochain par le président de la République, Macky Sall.

    Il a rappelé que ce projet initié par l’Etat du Sénégal, a été confié à l’Agence d’exécution  des travaux  d’intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP), qui a contracté avec la SOACO comme développeur.

    « C’est  un projet qui doit contenir une dizaine de bâtiments. C’est une cité qui a deux pôles : une partie administrative et une partie résidentielle », a détaillé le DG de la SOACO,  précisant que le building administratif est  composé de la gouvernance, de la préfecture et d’autres bâtiments annexes et des résidences au nombre de quatre villas.

    A part les bâtiments administratifs, il y a le logement du gouverneur d’une superficie de 200 mètre carrés (R+1) qui est totalement équipé. Quatre autres bâtiments sont destinés aux deux adjoints du gouverneur, au préfet et à son adjoint, a-t-il expliqué.

    La sphère administrative régionale est implantée sur  un site de 2, 7 hectares. « C’est un site qui s’étend sur 2, 7 hectares et le bâtiment le plus imposant, c’est le building administratif qui est assis sur une superficie globale de 900 mètres carrés et qui monte sur R+3 », a dit Sidy Ndiaye.  Le bâtiment comprend trois ailes abritant chacune six services. Ce qui fait au total près d’une vingtaines de  services.

    Tous les bureaux seront équipés en mobilier de bureau. La résidence du gouverneur est  déjà équipée entièrement en lits, salons, cuisines(…), a-t-il souligné. « Il y a des salles de réunion que partagent les différents  services dans le building administratif, la gouvernance et dans la préfecture, et tout est déjà équipé », a- t-il ajouté.

    CTS/ASB/ASG

  • SENEGAL- ÉCONOMIE / Ouverture à Diamniadio de la première édition du forum du RADU

    SENEGAL- ÉCONOMIE / Ouverture à Diamniadio de la première édition du forum du RADU

    Dakar, 9 nov (APS) – La première édition du forum du Réseau africain des Delevery Units (RADU) s’est ouverte ce jeudi au centre de conférence internationale Abdou Diouf de Diamniadio, a constaté l’APS.

    Ce forum qui se tient sur deux jours (jeudi et vendredi) est organisé par le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS/PSE), le RADU Sénégal en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

    Il est présidé par Ouseynou Kane, directeur général du BOS .

    L’objectif du forum est d’évaluer la contribution des Delivery Units dans la dynamique d’émergence en Afrique dans un contexte d’instabilité mondiale et de dynamiser le Réseau africain des Delivery Units, a expliqué Djiby Diagne, directeur général adjoint du BOS, lundi lors d’un atelier d’échange consacré à ce forum.

    Cette rencontre permettra également de faire un bilan des actions phares du Plan Sénégal émergent, dix ans après sa phase de mise en œuvre, mais aussi de la contribution du BOS et de Delivery Unit Sénégal, a-t-il ajouté.

    Le forum devra permettre d’obtenir des engagements des partenaires au développement afin de soutenir les activités du réseau.

    Selon un document de présentation du forum remis aux journalistes,  »Delivery Units a été instituée par un certain nombre de pays africains afin d’accélérer la mise en œuvre des programmes, projets et reformes prioritaires des Etats ».

    L’idée à la base de la création des RADU a été inspirée des récentes expériences de gestion de la performance réussie dans des pays comme le Royaume-Uni et la Malaisie.

    S’agissant du Réseau africain des Delivery Units, le texte explique qu’il a été lancé en marge de la 3ème Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA). Il compte à ce jour 16 membres dont le Sénégal.

    En outre, indique le document, le réseau a pour objectif d’offrir aux Delivery Units établies sur le continent africain une plateforme de partage d’expériences, de bonnes pratiques et leçons apprises en vue de soutenir leurs efforts de transformation et d’émergence économique et sociale.

    Dans cette perspective, le centre d’excellence pilote a été mis en place au sein du BOS Delivery Sénégal à destination des pays membres du réseau.

    Dans le cadre des activités du réseau, des représentants de sept pays africains ont effectué des visites de benchmarking au Sénégal.

    Le document explique que chaque mission consiste généralement en une immersion d’une semaine au sein du BOS, pour dédier son schéma organisationnel, ses méthodologies approfondies et les outils utilisés pour structurer, suivre, résoudre des problèmes et évaluer les initiatives phares.

    ABD/OID

     

  • SENEGAL-FRANCE-VISITE / Macky Sall va participer au Forum de Paris sur la paix

    SENEGAL-FRANCE-VISITE / Macky Sall va participer au Forum de Paris sur la paix

    Dakar, 9 nov (APS) – Le président de la République a quitté Dakar, jeudi, à destination de Paris où il prendra part au Forum sur la paix, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Le Président de la République a quitté Dakar ce 9 novembre pour prendre part, le 10, au Forum de Paris dont les travaux porteront cette année, sur le suivi du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial de juin 2023’’, rapporte la présidence sénégalaise à travers un communiqué.

    Le Forum de Paris sur la Paix 2023 réunira des représentants d’États, d’organisations internationales, d’entreprises, de banques de développement, de fondations, d’ONG et d’autres acteurs du monde entier, annoncent les organisateurs.

    Macky Sall se rendra ensuite en Arabie Saoudite où il participera le 11 novembre au Sommet extraordinaire de l’Organisation de Coopération islamique sur la situation à Gaza.

    Son retour à Dakar est prévu le 12 novembre.

    OID

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition au menu des quotidiens  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lutte contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition au menu des quotidiens  

    Dakar, 9 nov (APS) – Les directives du président de la République pour lutter contre l’émigration irrégulière et l’appel à un large front de l’opposition pour des élections transparentes sont les principaux sujets traités par les quotidiens parvenus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Lutte contre l’émigration irrégulière : L’Etat va prendre des mesures d’urgence’’, titre Le Soleil qui rapporte que le gouvernement a été instruit à  »neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national ».

    Selon le journal, le président de la République a, lors du Conseil des ministres qui s’est tenu mercredi, évoqué la stratégie nationale de Prévention et de lutte contre l’émigration clandestine.

    Il a  ainsi demandé  »au Premier ministre, en relation avec les ministres directement concernés (Intérieur, Forces armées, Justice, Affaires étrangères et Sénégalais de l’Extérieur, Jeunesse, Emploi et Entreprenariat, Pêche et Economie maritime…) et l’ensemble des acteurs impliqués dans la gestion de la problématique, de faire prendre des mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence, afin de neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national ».

    Pour Le Quotidien ‘’Macky Sall érige des barrières » contre l’émigration irrégulière. ‘’Pour la première fois le président de la République a pris la parole pour essayer de trouver la bonne formule en vue de régler le phénomène de l’émigration irrégulière, demandant au gouvernement de prendre les mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence pour neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national », écrit le journal.

    En enjoignant son gouvernement de prendre des mesures d’urgence afin de  »neutraliser » les départs d’émigrants à partir du territoire national, ‘’Macky Sall siffle la fin des départs à partir du Sénégal’’, selon Les Echos.

    Parlant de l’émigration irrégulière et ses drames en série, EnQuête estime que  »l’heure est grave’’. La publication rapporte qu’une pirogue partie de Bargny avec 300 migrants,  »une vingtaine de personnes ont survécu ».

    Selon Le Témoin,  »275 jeunes de Bargny périssent en mer ».  »Sept membres d’une même famille périssent. Tous les quartiers de la commune de Bargny touchés par la perte d’un proche. Un père de famille perd trois de ses enfants’’, rapporte le journal.

    En politique WalfQuotidien met en exergue l’idée d’un large front de l’opposition lancée par le leader des Forces démocratiques du Sénégal (FDS-les Guelwaars)s, Babacar Diop.

     »La neutralité de l’opposition dénoncée dans nos colonnes, hier, semble faire bouger les forces de l’opposition. Babacar Diop et ses camarades du parti FDS /les Guelwaars ont appelé à la construction d’un large front de l’opposition et de tous les candidats pour exiger des élections libres, transparentes et inclusives. D’ailleurs, ils sont en discussion avec d’autres partis et mouvements pour la mise sur pied de ce large front », écrit Walf.

    Dr Babacar Diop qui dit craindre un ‘’nouveau cycle de violences pré et post-électorales’’, a appelé à ‘’la construction d’un large front de l’opposition et de tous les candidats pour exiger des élections libres, transparentes et inclusives’’, selon le quotidien Bës Bi.

    AB/OID

     

     

     

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’aspiration à la démocratie est à l’origine des crises politiques et institutionnelles en Afrique de l’Ouest (analystes)

    SENEGAL-AFRIQUE-POLITIQUE / L’aspiration à la démocratie est à l’origine des crises politiques et institutionnelles en Afrique de l’Ouest (analystes)

    Gorée, 9 nov (APS) – Les crises politiques et institutionnelles en Afrique de l’Ouest découlent, pour la plupart, de révoltes des peuples en quête de démocratie contre les systèmes de gouvernance en place, estiment des spécialistes des questions de paix et de sécurité invités par Gorée Institute à les analyser.

    ‘’Auparavant, les coups d’État étaient systématiquement condamnés. Aujourd’hui, paradoxalement, nous notons une sorte d’élan de solidarité avec les putschistes en Afrique’’, a signalé l’enseignant-chercheur Maurice Soudieck Dione, de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis, au Sénégal.

    Il prenait part à la huitième édition du symposium annuel de Gorée Institue (8-9 novembre), à Gorée.

    ‘’Les crises politiques et institutionnelles en Afrique de l’Ouest : quelles réponses pour la paix et la stabilité ?’’ est le thème de cette rencontre scientifique à laquelle prennent part des historiens, des sociologues et des analystes politiques du Burkina Faso, du Mali, du Niger et du Sénégal.

    Pendant deux jours, ils doivent plancher sur la refondation des institutions et de l’État de droit en Afrique de l’Ouest, à l’invitation de Gorée Institute, une organisation panafricaine de la société civile, dont la mission est de ‘’contribuer à la mise en place de sociétés paisibles [et] justes’’, de ‘’renforcer le dialogue politique’’ et les ‘’processus démocratiques’’.

    Selon Maurice Soudieck Dione, l’engouement populaire que suscitent les militaires arrivant par des putschs au pouvoir dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest – actuellement, le Burkina Faso, la Guinée, le Mali et le Niger – est l’expression de la ‘’sanction d’un mode de gouvernance’’ dominé par le ‘’déficit d’efficacité et de transparence’’.

    En Afrique de l’Ouest, devant une telle gouvernance, ‘’on est prêt à essayer n’importe quelle solution’’, a observé l’enseignant-chercheur en science politique de l’UGB.

    Dr Mariama Sidibé, enseignante à l’université de Bamako, semble partager son avis lorsqu’elle affirme que ‘’les crises politiques sont nées d’un besoin d’État non satisfait’’.

    En guise de solution aux crises politiques et institutionnelles, Mme Sidibé appelle les États d’Afrique de l’Ouest à revoir ‘’le contrat social’’ qui les lie à leurs citoyens.

    Des ‘’processus électoraux conflictogènes’’

    Dr Papa Fara Diallo, qui enseigne la science politique à l’université Gaston-Berger, est d’avis que ‘’la démocratie en tant qu’idéal de gouvernance n’est pas en crise’’ dans la région ouest-africaine.

    Le hic, c’est que ‘’les élites censées animer les institutions dites démocratiques sont en crise’’ à cause de la ‘’manipulation et [de] la ‘’captation du droit’’.

    Selon M. Diallo, la racine du mal, ce sont les ‘’processus électoraux conflictogènes’’, les élections mal organisées, sans le respect des règles de démocratie et de transparence.

    En guise de solution, il évoque la nécessité de ‘’sanctuariser les règles du jeu électoral’’, avec une justice forte et indépendante, ainsi que la garantie des libertés publiques, de telle sorte que les élections débouchent sur le choix des meilleurs candidats et/ou des plus populaires.

    Pour y arriver, ‘’on ne doit pas laisser le droit aux seules élites dirigeantes’’, suggère Papa Fara Diallo, invitant les États à rompre avec l’habitude de ‘’se soustraire à leurs propres règles’’.

    Le professeur de droit public Babacar Guèye, de l’université Cheikh-Anta-Diop (UCAD) de Dakar, propose, en guise de solution aux crises politiques et institutionnelles, un ‘’rééquilibrage institutionnel’’ dont la finalité sera, selon lui, de conjurer ‘’les dérives du régime présidentialiste’’ en vigueur dans plusieurs pays de la région.

    En parlant de régimes politiques où le président de la République exerce énormément de pouvoirs, M. Guèye a cité le cas du Sénégal, son pays où, par décret, le chef de l’État décide de la ‘’dissolution’’ du bureau de la Commission électorale nationale autonome (CENA) et du remplacement de tous ses membres.

    Il laisse entendre que c’est un cas de ‘’captation du droit’’ – pour reprendre la formule de Papa Fara Diallo -, dans la mesure où la loi ne prévoit que le renouvellement d’un tiers des membres du bureau de la CENA.

    ‘’Bâtir un État à même de nous ressembler’’

    Babacar Guèye relève, par ailleurs, la ‘’patrimonialisation’’ et la ‘’personnalisation’’ du pouvoir dans beaucoup de pays africains.

    Le rééquilibrage institutionnel, qui réduira les nombreux pouvoirs du président de la République dans plusieurs pays ouest-africains, passera par ‘’la réhabilitation’’ des parlements, selon M. Guèye.

    Il a évoqué, par ailleurs, la nécessité d’une décentralisation des politiques publiques, dans le but de rééquilibrer le développement économique et social.

    Babacar Guèye parle de zones où ‘’l’État a complètement disparu, par une absence notoire d’établissements scolaires et sanitaires’’. ‘’Nous avons une conception jacobine et verticale du pouvoir, qui ne laisse pas beaucoup de place à la participation citoyenne’’, a-t-il relevé.

    L’historienne Penda Mbow a relevé, pour sa part, le ‘’contentieux’’ que les pays d’Afrique de l’Ouest ont avec leur passé, dans lequel ils peuvent trouver des ‘’ressorts […] pour bâtir un État à même de nous ressembler’’.

    Mme Mbow dit être nostalgique du leadership intellectuel des leaders politiques ouest-africains des premières années d’indépendance, même si elle reconnaît leurs insuffisances dans certains domaines.

    ‘’Cette crise de leadership entraîne par moments une crise institutionnelle’’, a-t-elle analysé.

    La représentante de l’Institut néerlandais pour la démocratie multipartite, Célia D’Almeida, suggère de recourir à la justice sociale pour éviter les crises politiques et institutionnelles. ‘’Il ne suffit plus d’accéder au pouvoir par la voie démocratique. Il faut s’attendre à faire face à des peuples qui vont de plus en plus exiger d’être gouvernés de façon équitable et transparente’’, conseille-t-elle à ceux qui aspirent à diriger leurs concitoyens.

    Le sociologue Brema Ely Dicko, enseignant à l’université de Bamako, signale que la démocratie dans les pays d’Afrique de l’Ouest semble ‘’se limiter à l’organisation des élections’’.

    ‘’Les crises peuvent nous offrir l’opportunité de nous repenser’’

    Le pouvoir change souvent de main, mais ‘’les aspirations populaires persistent’’, a-t-il constaté.

    Le colonel Aliou Bakayoko, directeur de l’instruction et de la formation à l’Institut de la paix Alioune-Blondin-Bèye de Bamako, est d’avis qu’il faut ‘’des solutions endogènes aux crises multiformes’’ qui surviennent en Afrique en général.

    Il pense aussi que ‘’les crises peuvent nous offrir l’opportunité de nous repenser’’.

    Le diplomate sénégalais Seydou Nourou Ba, président du conseil d’administration de Gorée Institute, invite les États africains à ‘’se libérer volontairement de certains aspects relevant d’une souveraineté nationale très étroite, pour faire face aux défis d’envergure régionale et continentale’’. C’est un moyen de prévenir et de résoudre les crises politiques et institutionnelles internes, a-t-il laissé entendre.

    Sur la même lancée, le professeur Oumar Ndongo, de l’UCAD, propose que les compétences de certaines institutions régionales, dont la Cour de justice de la CEDEAO, soient imposées aux États membres.

    M. Ndongo conseille aux élites africaines, pour éviter les crises politiques et institutionnelles, de bien écouter les jeunes et de se préoccuper de leur avenir. Ce segment de la société est ‘’de plus en plus exigeant’’, a-t-il observé.

    Le maire de Gorée, Augustin Senghor, s’est réjoui de la tenue du colloque dans sa commune. Il dit espérer que ‘’des solutions endogènes, basées sur les réalités locales, vont sortir des travaux’’.

    ‘’On ne sort pas de l’asservissement par le simple fait de changer de maître’’, a-t-il dit, un brin provocateur, aux participants du symposium.

    ‘’La démocratie et la fragilité des États au Sahel’’, ‘’les transitions démocratiques en souffrance’’ et ‘’le rétrécissement de l’espace civique’’ feront l’objet de panels au cours de cette rencontre.

    SMD/ESF/OID