Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-NUMERIQUE-TRANSPORTS / Signature d’un accord de partenariat entre AIBD SA et SENUM

    SENEGAL-NUMERIQUE-TRANSPORTS / Signature d’un accord de partenariat entre AIBD SA et SENUM

    Diass (Mbour), 8 nov (APS)- L’Aéroport international Blaise Diagne a paraphé, lundi à Diass, une convention de partenariat avec la société Sénégal numérique (Senum S.A, ex-ADIE), a constaté l’APS.

     »Nous venons aujourd’hui signer cet accord-cadre de coopération entre AIBD SA et SENUM SA. Cet accord contribuera à accompagner AIBD dans la relève du défi de l’innovation et de la résilience’’, a souligné Abdoulaye Dièye, directeur général de l’AIBD.

    Le protocole d’accord s’articulera, entre autres, ‘’autour du conseil dans le domaine du numérique, de la mise en œuvre de solutions d’infrastructure, pour améliorer notre connectivité et accompagner notre transformation digitale, de la collaboration en matière de cybersécurité et de la formation dans le digital“, a poursuivi M. Dièye.

    A cela s’ajoute la mise en place d’une démarche éco-responsable avec le recyclage des déchets électriques et électroniques.

     »Cet accord vient étoffer et rendre perfectible le grand potentiel d’excellence qui existe au sein de nos institutions respectives qui ont pour centre d’intérêt commun de se positionner en hub de référence au niveau continental et international’’, s’est réjoui Cheikh Bakhoum, directeur général de Senum S.A

    Senum SA s’engage, dans le cadre de ce partenariat selon M. Bakhoum, à “mettre à la disposition d’AIBD SA des licences et abonnements à des logiciels payants“, à lui “fournir l’accès à l’infrastructure publique de gestion des clés pour le chiffrement et la signature électronique, entre autres’’.

    Concernant l’accès et la connectivité, le directeur général de l’AIBD annonce qu’’’une part belle est accordée au programme de reconstruction/réhabilitation des aéroports régionaux, afin de les mettre en phase avec les meilleurs standards en termes de sûreté et de sécurité’’.

     »Nous souhaitons tirer parti de la technologie, afin d’améliorer l’expérience des voyageurs, notamment à travers la digitalisation et la mise en œuvre d’équipements innovants pour faciliter le parcours passager et améliorer la gestion de nos plateformes aéroportuaires’’, a-t-il indiqué.

    DOB/ADI/OID

  • SENEGAL-MIGRATIONS-AVIS / Une universitaire préconise des assises sur l’émigration irrégulière

    SENEGAL-MIGRATIONS-AVIS / Une universitaire préconise des assises sur l’émigration irrégulière

    Thiès, 8 nov (APS) – Hadja Maï Niang, universitaire et directrice de Daaray Sembène, l’école populaire des 7 à 77 ans, a plaidé mardi pour la tenue d’assises nationales de l’émigration irrégulière, afin de donner la parole à des migrants témoins rescapés des traversées à la pirogue, à destination d’Europe.

    Relevant que la plupart des témoins de ces traversées qui causent la mort de beaucoup de personnes, ne sont pas lettrés, Hadja Maï Niang a préconisé la tenue d’assises nationales, qui permettraient de recueillir leurs témoignages à travers l’audiovisuel, quitte à les partager par la suite via les réseaux sociaux, pour plus d’impact.

    Elle recevait des journalistes à son domicile de la Cité Sapco de Thiès, à l’occasion de la journée de l’écrivain africain, dont la présente édition porte sur le thème de l’émigration.

    L’universitaire a publié en 2001, aux Editions du Livre Universel de Dakar (ELU), son premier livre, une pièce de théâtre « Au nom de Sanar ! ou l’Etudiant Rouge », en  étant étudiante.

    Celle qui se présente comme la fille adoptive de Sembène Ousmane, écrivain et cinéaste sénégalais, a aussi plaidé pour l’élargissement de l’ ‘’instruction populaire“, afin de faire accéder le plus grand nombre au savoir mais aussi de participer à sa diffusion par l’écrit.

    Hadji Maï Niang se dit favorable à l’introduction dans le programme scolaire de la “lecture suivie“,  qui est, à son avis, moins contraignante pour les élèves, que le choix d’œuvres au programme.

    Battant en brèche la perception qui voudrait que les jeunes ne lisent plus, elle soutient que les jeunes “lisent autrement“, notamment à travers la “civilisation du numérique“.

    Interpellée sur la non ouverture des universités, la professeure se dit peinée par cette situation, appelant aussi bien les gouvernants que toutes “forces vives de la nation“ à veiller à la “bonne santé“ de l’école à tous les niveaux, au “déroulement des enseignements à temps plein“ et à “ne pas être embastillés dans un programme sociopolitique“.

    Ecrivain, réalisatrice, dramaturge et universitaire sénégalaise, la directrice de Daaray Sembène, Maison de la Pédagogie de l’Image et du Numérique, Hadja Maï Niang enseigne les techniques de communication à l’Université Iba Der Thiam de Thiès.

    ADI/OID

  • SENEGAL-SANTE / Diabète: une prise en charge correcte préconisée pour stopper la progression de la maladie

    SENEGAL-SANTE / Diabète: une prise en charge correcte préconisée pour stopper la progression de la maladie

    Dakar, 7 nov (APS) – Le président de la Société sénégalaise d’endocrinologie diabétologie, Professeur Abdoulaye Lèye, a appelé mardi à une ‘’prise en charge correcte’’ des malades du diabète pour arrêter la progression de cette maladie, dont souffrent  »quelque 850 millions de personnes dans le monde’’.

     »En Afrique subsaharienne, (…) à peu près 27 à 30 millions de personnes sont atteintes de la maladie, et d’ici 2030, on peut atteindre 50 millions. C’est pour dire que la progression est forte, elle est de 29%. Sur 100 personnes, il y aura une augmentation de 150 personnes’’, a-t-il prédit.

    Cette évolution ‘’montre que le problème du diabète doit être réglé’’ et que les diabétiques doivent être ‘’pris en charge pour arrêter cette progression’’, a indiqué le Professeur Abdoulaye Leye, directeur de l’Institut de la prévoyance du centre médico-social.

    Il intervenait mardi à Dakar à l’occasion d’une journée de sensibilisation organisée par l’Association de soutien et d’aide dédiée aux diabétiques (ASSAD).

    Il a indiqué que ‘’sur quatre personnes atteintes par le diabète, trois vivent dans des pays sous-développés’’.

     »Le diabète tue chaque année beaucoup de personnes, chaque seconde à travers le monde, une personne meurt du diabète », a-t-il déploré.

    Il a précisé que cette journée est organisée pour ‘’permettre aux populations de pouvoir faire attention par rapport à la progression de la maladie qui gagne du terrain aujourd’hui’’.

    ‘’Le diabète progresse à pas de géant et n’épargne aucune catégorie de la société. C’est la raison pour laquelle l’Association de soutien et d’assistance aux diabétiques, à travers sa section des jeunes, organise des manifestations de sensibilisation » chaque année.

    Son traitement requiert ‘’beaucoup de moyens’’ et reste ‘’très négligé’’ en Afrique.

    ‘’Au Sénégal, les gens sont sensibilisés. En 2016, sur 500 personnes, les quatre souffrent de diabète, et pour les personnes de plus de 40 ans, il y a 7 à 8 personnes qui en souffrent’’, a-t-il révélé.

    Il estime qu’au Sénégal l’accent doit surtout être mis sur une ‘’meilleure prise en charge des malades’’.

    Il préconise de mettre les moyens nécessaires à la lutte contre cette pathologie, pour que ‘’les personnes prenant en charge les diabétiques soient dans de bonnes conditions pour combattre cette maladie’’.

    Il s’agira aussi de faire que ‘’tout le monde prenne conscience’’ du diabète pour éviter que les sombres prévisions ne se réalisent en Afrique.

    La diabétologue Maimouna Ndour Mbaye s’est, elle aussi, appesantie  »sur l’importance de la prévention du diabète. ‘’C’est une maladie grave, car elle atteint presque toutes les parties du corps, à savoir l’œil, les reins, le cœur et le cerveau, d’où l’importance de la prévention, car le traitement du diabète est très cher pour nos sociétés’’, a t-elle dit.

     »Il faut reconnaître les personnes qui ne souffrent pas du diabète, mais qui ont des facteurs de risque et les prévenir contre cette maladie’’, a-t-elle recommandé.

    Elle suggère aussi que ‘’ceux qui ont déjà la maladie se prennent en charge pour que leur situation ne s’aggrave pas’’.

    NAN/SKS/ADL/OID

  • SENEGAL-CULTURE-LIVRES / L’Association des écrivains du Sénégal fête la romancière Ken Bugul

    SENEGAL-CULTURE-LIVRES / L’Association des écrivains du Sénégal fête la romancière Ken Bugul

    Dakar, 7 nov (APS) – L’Association des écrivains du Sénégal (AES) a fêté la romancière Mariétou Mbaye, connue sous le nom de plume de Ken Bugul, à l’occasion de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain, a constaté l’APS, mardi, à Dakar.

    La fête s’est déroulée à Kër Biraago, le siège de l’AES, situé dans le quartier du Point E, sous la présidence du ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, qui a rendu hommage à ‘’l’immense Ken Bugul’’, ‘’l’icône qui nous vaut tant de satisfaction’’.

    ‘’Par sa riche production, elle a su aborder les grandes questions qui hantent la nuit des philosophes, et l’actualité brûlante de l’émigration n’échappe pas à son discours’’, a dit M. Sow en rappelant les nombreuses distinctions attribuées à Ken Bugul, la marraine de la célébration, cette année, par l’AES, de la Journée internationale de l’écrivain africain.

    Ken Bugul a été récompensée en 1999 du Grand Prix littéraire d’Afrique noire, par l’Association des écrivains de langue française (France), pour le roman ‘’Riwan ou le chemin de sable’’ (Présence africaine, 1999).

    Ce roman raconte des destins croisés de femmes africaines. Il est également question de monogamie et de polygamie dans l’ouvrage.

    La France a élevé Ken Bugul au rang de commandeur des Arts et des Lettres en 2021.

    Dans son pays, la romancière a été honorée lors de l’édition 2015 de la Foire internationale du livre et du matériel didactique, a rappelé Aliou Sow.

    Elle ‘’nous vaut tant de satisfaction’’, a ajouté M. Sow, estimant que ‘’la République a le devoir de [la] célébrer’’, de l’‘’honorer’’.

    La Journée internationale de l’écrivain africain, instituée en 1992 par l’Organisation de l’unité africaine – qui est devenue l’Union africaine au début des années 2000 – a ‘’une signification spéciale’’ dans la mesure où elle donne l’occasion de ‘’mettre en lumière la richesse et la diversité de la littérature africaine, un trésor culturel qui a profondément marqué le continent et le monde’’, a souligné le ministre de la Culture et du Patrimoine historique.

    ‘’C’est une belle occasion de célébrer les talents sénégalais. Les écrivains africains ont été depuis longtemps les gardiens de notre histoire, les vecteurs de nos ambitions […] Leurs œuvres ont contribué à façonner nos identités culturelles, à lutter contre l’injustice et à promouvoir la compréhension interculturelle’’, a-t-il dit.

    Ken Bugul est connue dans le monde pour ‘’la qualité de son écriture, la diversité de ses œuvres et, surtout, la profondeur de son inspiration’’, a témoigné le président de l’Association des écrivains du Sénégal, Alioune Badara Bèye.

    L’auteure du roman ‘’Le baobab fou’’ (Les Nouvelles éditions africaines du Sénégal, 1982), ‘’une dame respectueuse’’, a gagné ses titres de noblesse grâce à l’écriture, selon M. Bèye.

    Ken Bugul, pour sa part, estime qu’‘’aucune distinction ne saurait égaler le privilège de cette distinction’’, celle d’avoir été choisie par ses pairs de l’AES marraine de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain.

    Elle a longuement commenté le thème de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain : ‘’Littérature et émigration’’.

    Ken Bugul a également rendu hommage à ses aînés. Des écrivains venus du Togo, invités d’honneur de l’événement, y ont pris part, aux côtés de plusieurs personnalités sénégalaises, dont l’homme d’affaires Aimé Sène. Ce dernier été récompensé du Birago d’or – du nom du célèbre écrivain et poète sénégalais Birago Diop (1906-1989) – pour sa proximité avec les milieux artistiques.

    De nombreux autres prix ont été décernés à des écrivains pour l’ensemble de leur œuvre et à des journalistes pour leur contribution à la promotion du livre.

    Voici le palmarès de la célébration de la Journée internationale de l’écrivain africain :

    • un diplôme de reconnaissance décerné au président de la République, Macky Sall, pour sa contribution à la promotion du livre ;
    • un diplôme de la fraternité de plume décerné au ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow ;
    • diplôme de la marraine : Ken Bugul ;
    • Birago d’or 2023 : Aimé Sène ;
    • prix Majib-Sène pour le journalisme culturel : Mamadou Oumar Ndiaye, directeur de publication du journal Le Témoin Quotidien ;
    • prix Alioune-Diop pour la promotion de la littérature : Ibrahima Lô, directeur du livre et de la lecture ;
    • prix Bernard-Dadié : Zeynab Diallo (Guinée), pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
    • prix Seydou-Badian : Meïssa Maty Ndiaye, pour l’ensemble de son œuvre poétique ;
    • prix Alioune-Badara-Bèye : Pape Samba Kane, pour l’ensemble de son œuvre littéraire ;
    • prix Aminata-Sow-Fall : Association des écrivains togolais ;
    • prix Wole-Soyinka : Djibril H. Ly (Mauritanie) ;
    • prix Sony-Labou-Tansi de la meilleure pièce théâtrale : colonel Moumar Guèye, pour ‘’Raabi’’ (une adaptation au théâtre de son roman ‘’La Malédiction de Raabi’’) ;
    • prix Ridha Najar pour l’édition en Afrique : Abdoulaye Fodé Dione pour service rendu à l’édition ;
    • prix Camara-Laye : Seydou Sow pour l’ensemble de son œuvre romanesque ;
    • prix Mariama-Ba : Aïssatou Diop.

    FKS/ESF

  • SENEGAL-ARMEES / Les FDS incarnent les ‘’diversités socioculturelles’’ du pays, selon Macky Sall

    SENEGAL-ARMEES / Les FDS incarnent les ‘’diversités socioculturelles’’ du pays, selon Macky Sall

    Dakar, 7 nov (APS) – Les forces de défense et de sécurité (FDS) sénégalaises incarnent les ‘’diversités socioculturelles’’ du pays, a relevé le président de la République, Macky Sall, mardi, à Dakar.

    ‘’Je salue la vocation de nos Forces armées d’être le réceptacle harmonieux de toutes nos diversités socioculturelles, dans le culte du devoir, de l’excellence et du mérite’’, a-t-il dit lors d’une cérémonie officielle de la Journée nationale des Forcées armées, au camp Dial-Diop.

    ‘’Sous les drapeaux, toutes les différences et les diversités s’effacent pour faire place à l’esprit de camaraderie et de fraternité d’armes, un esprit que nous devons cultiver et enseigner au-delà des armées, par l’éducation au civisme et à la citoyenneté’’, a souligné le chef de l’État.

    La célébration de la Journée nationale des Forces armées est une occasion pour rassembler les citoyens autour des valeurs de l’État, de la nation et de la République, auxquelles l’armée nationale, dans toutes ses composantes, reste indéfectiblement attachée, selon Macky Sall.

    ‘’Au-delà du cérémonial, elle est surtout l’occasion d’une introspection sur la vocation du soldat dans la société, parce que nos Forces armées, par leur mode de recrutement sur l’étendue du territoire national, sans discrimination aucune, incarnent la nation dans toute sa diversité’’, a-t-il ajouté.

    La fête dédiée aux forces de défense et de sécurité a eu lieu cette année, sur le thème : ‘’Les Forces armées au cœur de la cohésion sociale’’.

    Macky Sall a salué la pertinence du concept armée-nation, auquel renvoie le thème. ‘’Ce thème est d’actualité et nous interpelle, parce que nous vivons dans un monde dangereux, un monde exténué par l’abîme de la guerre, un monde de turbulences et d’incertitudes, un monde marqué par la crise des valeurs’’, a-t-il dit.

    Aux défis et menaces classiques ‘’s’ajoute une violence physique, verbale et morale, portée et amplifiée […] par les réseaux virtuels’’, a signalé le chef de l’État.

    ‘’Ces facteurs déstabilisants et blessants peuvent saper les fondements de l’État et de la République, porter atteinte à la cohésion nationale et nuire à l’honorabilité d’honnêtes citoyens’’, a-t-il prévenu.

    Macky Sall est d’avis que ‘’dans une société qui se veut libre et démocratique, liberté et responsabilité doivent aller de pair, afin que nul ne puisse se croire au-dessus ou en marge de l’État, de la nation et de la République’’.

    Lors de la cérémonie, le président de la République a procédé au baptême de la 55e promotion des élèves-officiers de l’École militaire de santé (EMS) et de la 42e promotion des élèves-officiers de l’École nationale des officiers d’active (ENOA) de Thiès (ouest).

    La 55e promotion de l’EMS porte le nom du dentiste colonel Mbaye Khary Dieng.

    El Hadji Mamadou Touré, un officier décédé dans un crash d’hélicoptère en 2018, est le parrain de la 42e promotion de l’ENOA.

    ‘’Sur le chemin que vous aurez à parcourir, il y aura des obstacles à franchir, des pièges à éviter et des décisions à prendre. Alors, gardez le souvenir de vos parrains comme une lanterne pour éclairer votre parcours’’, a conseillé le chef de l’État aux membres des deux promotions.

    Macky Sall a évoqué le souvenir du colonel El Hadji Mamadou Touré qui, selon lui, incarnait la ‘’plénitude’’ de l’officier de l’air.

    Il s’est souvenu aussi du dentiste colonel Mbaye Khary Dieng et de son œuvre.

    Ce dernier a consacré toute sa vie professionnelle à ses semblables, dans ses fonctions de coordonnateur du programme multisectoriel de lutte contre le sida dans les armées notamment, a rappelé le président de la République.

    Il a profité de la cérémonie pour saluer la mémoire de tous les soldats décédés et prier pour le repos de leur âme.

    Macky Sall s’est réjoui de l’œuvre des anciens militaires, dont ‘’les brillants parcours’’ serviront de ‘’leçons de vie, de civisme et de patriotisme’’ à leurs successeurs.

    ABD/AB/ASG/ESF

  • SENEGAL-MOYENORIENT-CRISE / ‘’Israël mène une guerre qu’il n’a ni voulue ni initiée’’, déclare son ambassadeur à Dakar

    SENEGAL-MOYENORIENT-CRISE / ‘’Israël mène une guerre qu’il n’a ni voulue ni initiée’’, déclare son ambassadeur à Dakar

    Dakar, 7 nov (APS) – Israël mène contre le Hamas une guerre qu’‘’il n’a ni voulue ni initiée’’, après l’attaque du 7 octobre dernier, a déclaré son ambassadeur au Sénégal, Ben Bourgel, mardi, à Dakar, précisant qu’un cessez-le-feu ne peut être envisagé sans la libération des otages israéliens.

    S’exprimant lors d’une rencontre avec des journalistes, il a estimé que son pays a subi, le 7 octobre, une ‘’attaque sans précédent’’ menée par le Hamas, une organisation palestinienne.

    Cette attaque a engendré la mort, selon lui, de ‘’plus de 1.400’’ personnes et a fait ‘’près de 6.000 blessés’’.

    Depuis le 7 octobre, Israël mène des bombardements en direction de la bande de Gaza en guise de riposte à l’attaque menée par le Hamas – mot arabe signifiant ardeur et acronyme du mouvement de résistance islamique.

    Le ministère de la Santé du Hamas a déclaré, mardi, que le bilan de ces bombardements avait atteint 10.328 morts, dont 4.237 enfants.

    ‘’Boucliers humains’’

    Ben Bourgel a expliqué aux journalistes, à l’aide de photos et de vidéos, le modus operandi du Hamas et les exactions commises sur le territoire israélien, le 7 octobre.

    Selon lui, l’attaque menée ce jour-là a entraîné le déplacement de 250.000 personnes.

    L’ambassadeur d’Israël au Sénégal a également fait état de ‘’240 otages’’ israéliens détenus par le Hamas et de ‘’9.000 roquettes tirées’’ en direction de son pays.

    ‘’Ce sont des attaques sans précédent’’, si l’on en juge ‘’par les méthodes barbares utilisées pour porter atteinte […] à nos citoyens’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Parmi les victimes figurent des travailleurs étrangers, des juifs, des musulmans et des chrétiens’’, a dit l’ambassadeur israélien.

    Selon Ben Bourgel, depuis un mois, Israël est dans une situation où il doit ‘’mener une guerre’’ contre le Hamas qu’il n’a ‘’ni voulue ni initiée, pour mettre un terme à la menace qui pèse non seulement sur les populations israéliennes, mais aussi sur les populations palestiniennes de la bande de Gaza, qui sont des otages du Hamas’’.

    Israël déplore ‘’toutes les pertes civiles, que ce soit les civils palestiniens ou israéliens’’, a déclaré son ambassadeur.

    ‘’Nous devons nous défendre contre un ennemi qui utilise les populations civiles comme boucliers humains’’, a-t-il argué, affirmant que ‘’les actions menées par le Hamas visent aussi les populations civiles palestiniennes’’.

    ‘’Aboutir à un accord et à une coexistence pacifique’’

    ‘’Nous sommes dans une situation où le Hamas prend en otage les populations civiles, en Israël et dans la bande de Gaza’’, a soutenu Ben Bourgel.

    L’ambassadeur israélien affirme que son pays veut ‘’s’assurer que les 240 otages sont libérés de manière inconditionnelle’’, avant d’envisager un cessez-le-feu.

    ‘’Ces otages n’ont même pas eu accès à une aide humanitaire minimale, ni à des visites de la Croix-Rouge’’, a-t-il dénoncé.

    En ce qui concerne la solution à deux États, souvent proposée contre les nombreuses guerres entre Israéliens et Palestiniens, il soutient que son pays ‘’a toujours été constant dans son engagement vis-à-vis de la coexistence’’ entre les deux peuples.

    ‘’Aujourd’hui, la première chose à faire, au vu des attaques menées contre nous, est de rétablir la sécurité des populations qui ont fait l’objet d’attaques inimaginables et inconcevables’’, a dit Ben Bourgel, rappelant qu’il existe ‘’un cadre d’accord entre Israël et l’Autorité palestinienne qui doit, à terme, aboutir à un accord et à une coexistence pacifique’’.

    ‘’Ce que nous souhaitons, c’est […] un retour à des négociations directes, qui permettront cette coexistence. Et toutes les questions seront réglées à ce moment-là’’, a déclaré l’ambassadeur d’Israël au Sénégal.

    OID/ASG/ESF/SMD

  • SENEGAL-ARMEES-COMMEMORATION / Ziguinchor : les jeunes invités à s’unir autour des idéaux qui fondent la Nation

    SENEGAL-ARMEES-COMMEMORATION / Ziguinchor : les jeunes invités à s’unir autour des idéaux qui fondent la Nation

    Ziguinchor, 7 nov (APS)  –  Le colonel Yakhya Diop, commandant de la zone militaire n°5, a invité, mardi, les jeunes à « s’unir autour des idéaux qui fondent la nation » sénégalaise afin de garantir la stabilité sociale du pays.

    « Tous les jeunes doivent aujourd’hui s’unir autour des idéaux qui fondent notre nation. Au Sénégal, personne n’a jamais été jugé par son appartenance ethnique ni religieuse. Nous avons beaucoup de régulateurs sociaux. Et nous avons toujours su régler nos différends à travers des mécanismes sociaux. Quelles que soient nos ambitions, nous devons tous œuvrer pour garantir au Sénégal une stabilité sociale qui passe par la cohésion sociale », a lancé le colonel Diop.

    Il s’exprimait au terme de la cérémonie commémorative de la Journée des Forces armées axée cette année sur  le thème : « Les Forces armées au cœur de la cohésion sociale ».

    « La cohésion sociale est chère à toute une nation. Elle est aujourd’hui un phénomène irrésistible. Nous vivons actuellement des signaux d’alerte qui menacent la cohésion sociale au Sénégal », a-t-il relevé. Il considéré les Forces armées comme « un modèle de cohésion sociale et une entité où tout le monde trouve sa place ».

    En marge de cette journée, une marche symbolique dite « marche cohésion sociale » a été organisée par la zone militaire n°5 qui a procédé aussi au reboisement de plants, au lycée Djignabo de Ziguinchor.

    La Journée des Forces armées commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier bataillon d’infanterie, indique un document de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    Cet événement est célébré aussi dans le cadre de la date historique de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le 20 août 1960.

    Célébrée pour la première fois en 2004 sur décision du président de la République, chef suprême des Armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées, selon la DIRPA.

    MNF/AB/ASB/ASG

  • SENEGAL-ARMEES-BUDGET / « Une hausse sans précédent de 250% » du budget de la défense entre 2012 et 2023, selon Macky Sall

    SENEGAL-ARMEES-BUDGET / « Une hausse sans précédent de 250% » du budget de la défense entre 2012 et 2023, selon Macky Sall

    Dakar, 7 nov (APS) – Le budget de la défense de l’Etat du Sénégal a connu une hausse « sans précédent » de 250% entre 2012 et 2023, améliorant ainsi les moyens opérationnels des Forces de défense et de sécurité dans leurs composantes terrestre, maritime et aérienne, a salué, mardi, le président de la République, Macky Sall.

    « Notre budget de défense a connu une hausse sans précédent de 250 % entre 2012 et 2023. Ce qui nous a permis de renforcer considérablement les moyens opérationnels de nos Forces de défense et de sécurité dans leurs composantes terrestre, maritime et aérienne », a-t-il déclaré, en présidant la cérémonie commémorative de la Journée des Forces armées, au camp Dial Diop.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le Premier ministre, Amadou Ba, le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, entre autres personnalités, ont pris part à cérémonie.

    Selon le président de la République, les effectifs de l’Armée nationale ont augmenté de plus de 60%, offrant ainsi « un maillage complet du territoire national ».

    « Dans la même dynamique, nous avons créé un Centre des hautes études de défense, un Institut de défense et plusieurs écoles de formation et d’application pour doter nos Forces armées des meilleures compétences en ressources humaines », a souligné Macky Sall.

    Le président Sall a salué la mise en place d’importantes mesures en  soutien au moral des troupes et de la condition militaire, « lesquelles ont permis d’améliorer le traitement salarial du militaire et ses conditions de vie, y compris les blessés et mutilés de guerre ».

    Le chef de l’Etat s’est réjoui des efforts considérables déployés dans ce sens « avec des projets déjà achevés ou en cours à Dakar, Tivaouane Peulh, Bignona et Saraya, entre autres sites ».

    « Cette montée en puissance tous azimuts de nos Forces armées traduit ma conviction que le premier investissement d’un pays consiste à assurer la paix, la sécurité et la stabilité sans lesquelles rien n’est possible. Et en ces temps de menaces accrues, tout ce qui concourt à renforcer la défense nationale n’a pas de prix, parce que c’est elle qui nous met à l’abri des périls, en soutenant les fondements de l’Etat, de la Nation et de la République », a-t-il indiqué.

    La journée des Forces Armées commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier bataillon d’infanterie, renseigne la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    La DIRPA souligne que cet événement entérine ainsi la date historique de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le 20 août 1960.

    Célébrée pour la première fois en 2004 sur décision du président de la République, chef suprême des Armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées, selon la DIRPA.

    ABD/ASB/ASG

  • SENEGAL-ARMEES / Macky Sall préside la Journée des Forces Armées

    SENEGAL-ARMEES / Macky Sall préside la Journée des Forces Armées

    Dakar, 7 nov (APS) – La cérémonie commémorative de la Journée des Forces armées a démarré au camp Dial Diop, à 10 heures, sous la présidence du chef de l’Etat, Macky Sall.

    L’édition 2023 de la journée des Forcées armées est célébrée  sur le thème ‘’les Forces Armées au cœur de la cohésion sociale’’.

    A son arrivée, le président de la République a été accueilli par le ministre des Forces armées, El Hadj  Oumar Youm, le général de corps d’armée, chef d’état-major général des Armées, Mbaye Cissé, et le général de corps d’armée et haut commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire, Moussa Fall.

    Le président Sall a procédé à la revue des troupes en compagnie du chef d’état-major général des Armées et du haut commandant de la Gendarmerie nationale et directeur de la justice militaire.

    Entre autres, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le Premier ministre, Amadou Ba, le président du Conseil économique social et environnemental (CESE), Abdoulaye Daouda Diallo, prennent part à cérémonie.

    La journée des Forces Armées commémore la remise, le 10 novembre 1960, du drapeau du premier régiment des tirailleurs sénégalais au premier bataillon d’infanterie, renseigne la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

    La DIRPA souligne que cet événement entérine ainsi la date historique de l’accession du Sénégal à la souveraineté internationale, le 20 août 1960.

    Célébrée pour la première fois en 2004 sur décision du président de la République, chef suprême des Armées, cette date symbolique du 10 novembre est désormais inscrite dans le calendrier républicain comme étant la journée dédiée aux Forces armées, selon la DIRPA.

    ABD/ASB/ASG

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les remous dans les systèmes universitaire et scolaire à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les remous dans les systèmes universitaire et scolaire à la Une

    Dakar, 7 nov (APS) – Les remous notés dans les écoles et les universités sont mis en exergue dans les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Les enseignants du supérieur  »haussent le ton », relève EnQuête, soulignant que la section UCAD du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) a organisé lundi un rassemblement devant le rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) pour demander la reprise des activités pédagogiques.

     »A l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, le SAES-UGB, a rué dans les brancards pour dénoncer la fermeture des universités publiques du Sénégal, le non-respect flagrant du protocole d’accord signé entre ce syndicat et le gouvernement, le 6 janvier 2023, entre autres problèmes », écrit le journal, ajoutant que les enseignants ont décrété 48 heures de grève générale à l’issue de leur assemblée générale.

    Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour  »corruption de la jeunesse » dans l’affaire l’opposant à Adji Sarr, ex-employée d’un salon de massage dakarois.

    Pour la reprise des cours , ‘’le SAES appelle les étudiants à un front commun’’, note le quotidien Bès Bi Le Jour qui écrit :  »Au moment où les enseignants du SAES ont décrété une grève de 48 heures à partir de ce lundi 6 novembre pour exiger la réouverture des universités, la coordination des étudiants a tenu lundi un sit-in et un point de presse devant le rectorat pour la même revendication’’.

     »Les étudiants de l’UCAD et les enseignants membres du SAES joignent ainsi leurs forces pour la réouverture immédiate de l’université’’, ajoute la publication.

    Le SAES  »manifeste devant le rectorat pour la réouverture de l’UCAD », selon Le Quotidien qui rapporte que les enseignants ont crié leur ras-le bol et exigé la reprise immédiate des cours et en présentiel d’une université en léthargie depuis cinq mois.

     »Une fois n’est pas coutume ! Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) ne traite pas, cette fois-ci, des revendications d’ordre pécuniaires ! », s’exclame WalfQuotidien.  »La reprise effective des enseignements et en +présentiel+, c’est la volonté exprimée du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur qui a tenu, hier, un sit-in, devant le rectorat de l’université de Dakar », rapporte Walf.

    L’école est également secouée par la  »journée école morte » décrétée ce mardi par le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) sur toute l’étendue du territoire.

    Selon l’As,  »l’alliance SAEMSS-CUSEMS n’a pas mis du temps pour répondre au ministre de l’Education nationale Cheikh Oumar Hann qui menace de sévir contre eux. Les syndicalistes appellent les enseignants du Sénégal à se mobiliser pour la réussite de la journée école morte ».

    ‘’Revoilà la Crise !’’, s’exclame à sa Une Sud Quotidien.  »Le secteur éducatif connaît une tension. Ce qui risque encore d’impacter négativement sur les enseignements-apprentissages et le quantum horaire. Alors qu’on s’achemine vers une élection présidentielle, le 25 février, les perturbations des enseignements risquent de s’intensifier’’, prévient le journal.

    AB/OID