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  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / La SONAGED se dote d’un plan stratégique de développement à l’horizon 2028

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-PERSPECTIVES / La SONAGED se dote d’un plan stratégique de développement à l’horizon 2028

    Dakar, 6 nov (APS) – Le directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), Mass Thiam, a présenté, lundi, à Dakar, le plan stratégique de développement de ladite structure dénommé « Eksina »  et étalé sur la période 2023-2028, a constaté l’APS.

    ‘’ Le plan +Eksina+ est articulé autour d’une vision reliée au développement de l’économie circulaire’’, a-t-il dit lors de la cérémonie de présentation présidée par le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye.

    Il précise que ce plan « repose  sur quatre axes stratégiques, dont le premier porte sur la régulation et la réglementation de ce secteur qui souffre un peu de sa désorganisation et de l’absence d’un cadre juridique formel’’.

    ‘’Le deuxième axe du plan Eksina est orienté sur le développement durable et l’économie circulaire, c’est-à-dire l’industrialisation des déchets’’, a-t-il ajouté, indiquant que la SONAGED travaille, dans le cadre de ce volet, à mettre en place de nouvelles filières de valorisation des déchets.

    ‘’Le troisième axe, a-t-il poursuivi,  porte sur la performance opérationnelle alors que le quatrième axe porte sur le capital humain’’.

    Le dernier axe est ‘’fondamental’’ pour la société de nettoiement, a-t-il souligné, rappelant que les métiers du nettoiement ont « longtemps souffert de stigmatisation, ou de l’absence de protection sociale jusqu’à un passé récent ».

    Mass Thiam a rappelé que le plan stratégique a pour objectif d’aller vers la signature avec l’Etat  »d’un contrat de performance » où tous les engagements de l’Etat et de la SONAGED vont figurer afin de prévenir toute crise dans ce secteur.

    Concernant le service de nettoiement, il a indiqué que la SONAGED reçoit actuellement entre 30 et 40 milliards de francs CFA de subvention de l’Etat du Sénégal, avec un taux de collecte de déchets de 38%.

    ‘’Donc,  si nous voulons faire progresser ce taux à 65% et maintenir l’existant à Dakar,  il faudra que la subvention progresse pour atteindre un pic de 76 milliards de francs CFA en 2028’’, a-t-il préconisé, appelant le secteur privé à investir dans le secteur du nettoiement.

    Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souligné que la présentation du plan stratégique de développement « Eksina », avec ses 55 projets structurants, 15 leviers prioritaires déclinés en quatre axes principaux, est ‘’une activité majeure’’ pour la SONAGED.

    Il se dit convaincu que ce plan stratégique pertinent, clair et précis permettra à la SONAGED d’atteindre ses objectifs à la fin de l’horizon 2028. De fait, il positionnera la SONAGED comme « l’acteur de référence pour la gestion intégrée des déchets solides et l’économie circulaire au Sénégal’’, a-t-il ajouté.

    Il estime que la stratégie déclinée clairement au cours de cette cérémonie et les acquis actuels obtenus avec le niveau de propreté des villes du pays devraient  »nous permettre d’atteindre l’objectif de réaliser un Sénégal zéro déchet’’ avec un cadre de vie sain porteur de développement.

    Alioune Ndoye a félicité et encouragé la nouvelle direction générale qui, selon lui,  a su révolutionner le secteur du nettoiement en le rendant ‘’plus attractif et valorisant’’.

    Partout au Sénégal, dans les coins les plus reculés, « on voit vos équipes composées de jeunes et de femmes qui travaillent avec abnégation, sans relâche et sans complexe, en arborant fièrement leurs tenues de travail ».

    M. Ndoye a représenté à cette cérémonie son collègue du gouvernement, le ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, Abdoulaye Saydou Sow.

    NAN/AB/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Des travailleurs réclament la signature des projets de décrets portant réorganisation de l’ISRA

    SENEGAL-AGRICULTURE / Des travailleurs réclament la signature des projets de décrets portant réorganisation de l’ISRA

    Dakar, 6 nov (APS) – Le Syndicat autonome de la recherche agricole et agroalimentaire (SARAA) de l’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) a tenu lundi un sit-in à Hann, à Dakar, pour réclamer la finalisation de quatre projets de décrets portant réorganisation dudit institut de recherche scientifique.

    Les syndicalistes ont arboré des brassards rouges et brandi des pancartes sur lesquelles il était écrit : ‘’Souveraineté alimentaire sans recherche’’, ‘’Non à la gestion chaotique de la recherche’’, ‘’Non aux décisions unilatérales’’, etc.

    Lors de ce rassemblement, au siège de l’ISRA, ils ont réclamé la signature de quatre projets de décrets, dont l’un porte sur l’organisation et le fonctionnement de l’Institut sénégalais de recherches agricoles. L’un des quatre actes réglementaires à signer par le président de la République est relatif à son règlement d’établissement.

    Les deux autres vont encadrer le statut du chercheur et modifier la grille des salaires des travailleurs.

    ‘’Nous manifestons notre mécontentement et nos frustrations face à la négligence [que] l’ISRA vit actuellement. En mars 2022, lors d’un Conseil des ministres, le président [de la République] avait donné des instructions pour le suivi de nos revendications’’, a rappelé la secrétaire générale du SARAA, Mame Farma Ndiaye.

    Selon elle, seul le projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ISRA a été adopté en Conseil des ministres.

    Les autres n’ont pas été abordés par le gouvernement en août dernier, alors que les travailleurs de l’institut de recherche s’y attendaient.

    ‘’À la grande surprise des chercheurs, le projet de décret du statut des chercheurs a été fondu dans le décret portant règlement d’établissement, sans aucune raison valable, ce noyant tous les efforts fournis pour son élaboration’’, a dénoncé Mame Farma Ndiaye.

    ‘’Cette situation perdure depuis près de deux ans’’, a-t-elle signalé.

    Mme Ndiaye ajoute que des chercheurs continuent de quitter l’ISRA pour aller travailler ailleurs à cause d’elle.

    ‘’La saignée que l’ISRA a connue est sans précédent. Dix chercheurs seniors ayant plus de dix ans d’expérience l’ont quitté durant ces dernières années’’, a déploré Mme Ndiaye.

    Les chercheurs exigent aussi une augmentation du budget alloué à l’Institut sénégalais de recherches agricoles, afin qu’ils puissent bien mener leurs recherches, qui, dans la plupart des cas, sont financées par des organisations partenaires.

    AMN/ADL/ASG/ESF

  • Octobre 2023, en un l’APS de temps : Rétrospective mensuelle de l’info

    Octobre 2023, en un l’APS de temps : Rétrospective mensuelle de l’info

    « En un l’APS de temps » est une rubrique mensuelle qui revient sur le meilleur de l’info et des performances de l’Agence de Presse Sénégalaise.
    Pour parcourir les contenus présentés, vous pouvez télécharger la version PDF disponible directement via ce lien : https://drive.google.com/…/1Ng1C7EX06bwaDd24nv…
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    EP6 Saison 1
  • SENEGAL-FRANCE-SPORTS / JOJ 2026 : Dakar et Paris signent un accord de financement de près de 10 milliards de FCFA

    SENEGAL-FRANCE-SPORTS / JOJ 2026 : Dakar et Paris signent un accord de financement de près de 10 milliards de FCFA

    Dakar, 6 nov (APS) – Le Sénégal a signé avec l’Agence française de développement (AFD), lundi à Dakar, un accord ‘’de prêt’’ de 9.832.490.347 de francs Cfa soit 15 millions d’Euros, pour le financement additionnel du projet de réhabilitation et l’aménagement d’équipements sportifs  en vue des Jeux olympiques de la Jeunesse 2026, a constaté l’APS.

    ‘’Face à l’organisation de cet évènement d’envergure planétaire, l’Agence française de développement a bien voulu octroyer au gouvernement du Sénégal un nouveau financement complémentaire de 15 millions d’euros pour prendre en charge les coûts additionnels liés à la rénovation et à l’extension de nos équipements sportifs’’, a déclaré le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Doudou Kâ.

    Selon le ministre, ‘’les JOJ 2026 qui seront organisés par le Sénégal, seront une célébration planétaire de la jeunesse (…) ».

    Il a invité à cet effet les acteurs impliqués dans ce ‘’processus exigeant’’, à ‘’prendre les dispositions appropriées pour mener à terme les activités retenues selon le calendrier indiqué’’.

    Selon lui,  »le sport n’est pas seulement une activité ludique mais aussi un vecteur et un levier économique qui requiert des investissements importants’’.

    Le Directeur général de l’AFD, Rémy Riou, a relevé que ‘’cette signature d’un accord de prêt de 15 millions d’Euros vient renforcer encore le partenariat financier entre le Sénégal et la France’’.

    ‘’Ce prêt s’ajoute, selon lui, à un autre de vingt-neuf milliards quatre cent quatre-vingt-dix-sept millions soit 45 millions d’Euros, portant à 39,329 milliards de FCFA soit 60 millions d’Euros au total pour l’ensemble des appuis du groupe auprès des acteurs de l’écosystème du sport au Sénégal’’.

    M. Riou a souligné que cette confiance est le signe de l’importance du sport pour le développement.

    ‘’Quand un pays décide de s’endetter pour le sport, cela veut dire que dans dix ou 20 ans, le sport aura généré de la valeur, aura créé de la croissance, de l’inclusion sociale qui permettront de rembourser le moment venu’’, a t-il soutenu.

    La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, Amélie Oudéa-Castéra, s’est réjouie de la signature de l’accord, estimant qu’elle va permettre  »l’accès à des infrastructures de qualité pour le plus grand nombre ».

    ‘’Je suis heureuse que la France, à travers l’AFD, puisse vous accompagner dans cette direction avec la signature de cette convention de financement de 15 millions d’Euros qui vient s’ajouter à celle de 45 millions d’Euros, déjà signés en 2022’’, a-t-elle dit.

    Selon l’officielle française, la double rénovation du stade Iba Mar Diop va s’accompagner ‘’d’une requalification de ses abords favorisant les opportunités économiques pour les activités informelles qui s’y développent’’.

    Des infrastructures de proximité, a t-on annoncé, vont être réalisées dans différents quartiers de  »Grand Dakar ».

    Pour Lat Diop, ministre des Sports du Sénégal, ‘’ce financement marque une étape significative dans le renforcement du développement du sport en Afrique en général et au Sénégal en particulier’’.

    CS/OID/AB

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Saint-Louis : un technicien déplore la faible utilisation des semences certifiées

    SENEGAL-AGRICULTURE / Saint-Louis : un technicien déplore la faible utilisation des semences certifiées

    Saint-Louis, 6 nov (APS) – Le représentant régional par intérim du Centre du riz pour l’Afrique (AfricaRice), un Centre d’excellence panafricain de recherche rizicole, de développement et de renforcement des capacités, Dr Mandiaye Diagne, a déploré, lundi, la faible utilisation des semences certifiées par les producteurs sénégalais.

     »La semence est importante dans la mesure où l’utilisation d’une semence de qualité peut contribuer à augmenter la production de 20 pour cent’’, a dit Dr Diagne, qui s’exprimait devant la presse, à l’ouverture d’un atelier de formation organisé par Africarice et le projet chaine de valeur riz sur la production de semences de qualité. Quelque 30 producteurs issus de neuf régions du pays participent à cette formation.

    Il dit avoir constaté la  »faible utilisation » de semences de qualité par les producteurs, lesquels  »font recours, à 70%, à leurs propres semences pour le riz’’.

    Selon lui, Africarice  »devra produire à hauteur de 75 tonnes de semences certifiées à distribuer aux producteurs. Ce qui va couvrir largement les besoins du pays ».

    S’exprimant au nom du projet « Chaîne de valeur riz », Serigne Babacar Gaye, a affirmé que ‘’les importations de riz pèsent lourdement sur la balance commerciale ». Il estime que « pour changer la donne, il faut augmenter la production par l’utilisation des semences certifiées’’.

    Il s’est félicité de la présence des producteurs de tous les écosystèmes irrigués ainsi que de celle des  producteurs du riz pluvial à cet atelier de cinq jours qui vise à renforcer leurs capacités dans ce domaine.

    Le producteur Seydou Sonko, de l’Entente Diouloulou, dans la région de Ziguinchor, a dit ses attentes par rapport à cette formation qu’il compte partager avec les membres de sa coopérative qui s’activent dans le domaine de la multiplication des semences. Cette compte environ 3000 membres, a-t-il dit.


    AMD/OID/ASG

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Tambacounda : plusieurs foyers de feux de brousse signalés dans la région (IREF)  

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Tambacounda : plusieurs foyers de feux de brousse signalés dans la région (IREF)  

    Tambacounda, 6 nov (APS) – La région de Tambacounda est confrontée à des foyers de feux de brousse ‘’précoces’’ favorisés par plusieurs facteurs dont la densité du tapis herbacé, a-t-on appris de l’Inspecteur régional des Eaux et forêts (IREF), le colonel Mamadou Gaye.

    ‘’À l’heure actuelle, il y a plusieurs localités de la région qui ont enregistré des feux de brousse. C’est le cas dans le département de Bakel, où on a le plus grand nombre de feux de brousse signalés, suivi de celui de Koumpentoum, de Tambacounda et Goudiry, dans une moindre mesure’’, a dit M. Gaye lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Il a indiqué que dans le département de Tambacounda,  »un violent feu de brousse s’est déclaré dimanche dernier à Botou, une localité située à une dizaine de kilomètres de la commune de Tambacounda’’.

     ‘’Ce feu de brousse de Botou a été finalement éteint grâce aux moyens humains et matériels dépêchés par le service des Eaux et forêts’’, a-t-il soutenu, ajoutant que ‘’ces flammes ont été détectées grâce au système d’alerte précoce mis en place par l’IREF, et qui a permis de circonscrire le feu, de protéger ainsi les récoltes et les habitations de ce village’’.

    Le colonel Mamadou Gaye a expliqué que le regain de ces feux de brousse, dans la région, est lié à plusieurs facteurs dont la densité actuelle du tapis herbacé.

    ‘’Cette année, dit-il, avec la bonne pluviométrie enregistrée durant l’hivernage, la région a enregistré un bon développement du tapis herbacé qui constitue le combustible moteur pour accélérer les feux de brousse’’.

    ‘’C’est pourquoi, cette année, très tôt on a constaté des feux de brousse’’, a-t-il encore expliqué, précisant qu’on a affaire ici ‘’ à des feux précoces et non tardifs’’.

    Les feux de brousse, a-t-il poursuivi, sont causés aussi dans la région par les activités des éleveurs transhumants. Il a rappelé que la zone de Tambacounda accueille également du bétail qui vient de la zone nord.

    ‘’Ces éleveurs transhumants utilisent du feu lors de leurs déplacements dans la zone. Il arrive malheureusement qu’ils oublient d’éteindre les flammes après leur passage. Ce qui peut causer des départs de feux dans notre formation forestière’’, a-t-il-fait savoir.

    L’origine des feux de brousse est également liée à la carbonisation, aux activités de chasse des enfants sans parler des actes de certains pyromanes criminels, a-t-il encore indiqué.

    ‘’Ce sont tous ces facteurs qui font que chaque année, malgré tous les efforts consentis, dans la lutte, la zone de Tambacounda continue d’enregistrer des feux de brousse’’, a-t-il déclaré.

    Il a en outre indiqué que le service forestier de Tambacounda est assez outillé au plan logistique pour combattre les incendies de brousses, grâce à l’appui de l’Etat et ses partenaires.

    ‘’Aujourd’hui, on a des équipements de dernière génération, une dizaine d’unités légères dans la région, des drones, (…) qui nous permettent, à travers nos bureaux, d’avoir des informations sur les départs de feux en temps réel et d’intervenir à temps’’, a-t-il énuméré.

    Toutefois, il a averti qu’en dépit de tout cet arsenal, ‘’si les populations, les collectivités locales », ne s’impliquent pas,  »le combat contre les feux de brousse ne sera pas gagné d’avance ».

    ‘’Cela veut dire qu’il faut une sensibilisation de grande envergure des populations, de l’ensemble des acteurs pour que les gens, dans leurs activités quotidiennes, fassent attention pour ne pas créer des feux », a plaidé le colonel Gaye.

     

    BT/AB/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Ziguinchor : le SAES marche pour réclamer la réouverture des universités

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Ziguinchor : le SAES marche pour réclamer la réouverture des universités

    Ziguinchor, 6 nov (APS) – La coordination du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (SAES) de l’université Assane Seck de Ziguinchor (sud) a organisé, lundi, une marche pour exiger la réouverture sans délai de toutes les universités publiques du Sénégal.

     »Nous ne pouvons pas comprendre que jusqu’à présent certaines universités publiques du Sénégal soient fermées. Cela dépasse l’incompréhension. Nous demandons la réouverture sans délai de toutes les universités publiques », a déclaré le coordonnateur de la coordination SAES de l’université Assane Seck de Ziguinchor, Alexandre Coly.

    Il a ajouté qu’après  »plusieurs interpellations des autorités académiques et du gouvernement » pour la réouverture des universités, le SAES,  »malgré sa bonne volonté d’œuvrer à la pacification de l’espace universitaire », constate  »avec regret le dilatoire orchestré sous prétexte que les œuvres sociales pourtant au service du pédagogique, ne seraient pas prêtes ».

     »Nous réitérons de manière ferme que les universités publiques ne peuvent pas être animées à un agenda électorale », a t-il poursuivi.

    Le syndicaliste a évoqué d’autres sujets notamment des accords ‘’non respectés’’ par le gouvernement depuis le mois de janvier sur la question des veuves et veufs du personnel d’enseignement et de recherche (PER).

    Il a invité les autorités compétentes à « respecter la parole donnée » et à sécuriser les espaces des universités publiques du Sénégal.

    Le SAES a décrété un mot d’ordre de grève de 48 heures, les lundi 6 et mardi 7 novembre avec cessation des activités pédagogiques.

    Les autorités ont décidé de la fermeture des universités au mois de juin au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.

    MNF/OID/ADL

  • SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Le SAES décrète deux jours de grève pour ‘’exiger la réouverture immédiate des universités’’

    SENEGAL-UNIVERSITE-HUMEUR / Le SAES décrète deux jours de grève pour ‘’exiger la réouverture immédiate des universités’’

    Dakar, 6 nov (APS) – Le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES) a décrété deux jours de grève lundi et mardi accompagnés d’une marche pacifique dans toutes les régions qui abritent une université pour ‘’exiger leur réouverture immédiate’’.

    Les autorités ont décidé de la fermeture des universités, au mois de juin, au lendemain des violentes manifestations qui ont éclaté après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison pour « corruption de la jeunesse » dans l’affaire Adji Sarr.

    Dans un communiqué dont l’APS a eu connaissance, le SAES demande à ses membres dans toutes les universités d’organiser des marches pacifiques et à la fin de livrer un message à l’opinion publique à travers des points de presse pour ‘’fustiger la fermeture des universités pour des raisons fallacieuses’’.

    Le SAES  »fustige la fermeture et l’arrêt des enseignements dans toutes les universités depuis pratiquement six mois ».

    Le syndicat fait état également du ‘’non-respect du protocole d’accord gouvernement-SAES du 6 janvier 2023 et le non-paiement des salaires dans certaines universités’’.

    Il estime que  »l’année est compromise puisque 2022-2023 qui n’est même pas fait à moitié et déjà les bacheliers de 2023 frappent aux portes de l’université ».

    Pour le SAES, ‘’il faut ouvrir et sécuriser les universités pour qu’on puisse rattraper ce qu’on peut de l’année passée’’.

    Un sit-in s’est tenu lundi devant le rectorat de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, de même qu’à l’Université Assane Seck de Ziguinchor

    Le SAES annonce qu’il sera en conclave le 11 novembre à Thiès avec toutes les sections des universités du Sénégal pour évaluer ces deux jours de grève et de marches publiques et arrêter la conduite à tenir pour la suite.

    ADL/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière, l’école, la CENA et la victoire de Modou Lo à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière, l’école, la CENA et la victoire de Modou Lo à la Une

    Dakar, 6 nov (APS) – Le drame de l’émigration irrégulière, les risques de perturbations dans le secteur de l’éducation, la polémique née de la nomination de nouveaux membres  de la commission électorale  nationale autonome (CENA) et la victoire de Modou Lô sur Ama Baldé en lutte, sont les sujets en exergue dans les journaux reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    A propos de l’émigration irrégulière Libération rapporte un  »nouveau drame au large de Nouadhibou’’.  »Un nouveau drame, impliquant une pirogue ayant pris le départ au Sénégal pour rejoindre l’Espagne, s’est produit au large de Nouadhibou (Mauritanie), samedi. En effet, une embarcation transportant des candidats au voyage a heurté un rocher en pleine mer avant de se renverser. Le bilan est lourd. Selon des informations consulaires, 13 corps sans vie ont été déjà repêchés alors que 12 blessés sont signalés. Pire, plus de 50 personnes seraient portées disparues, selon les témoignages de rescapés’’, rapporte le journal.

     »A Nouadhibou, les Sénégalais sont figés dans la tristesse. Entre 700 et 800 candidats à l’émigration irrégulière dont des femmes enceintes, avec des bébés, ont été secourus par les autorités mauritaniennes. Il y avait au moins 13 personnes décédées, enterrées sur place à cause de leur état. Selon des rescapés, une centaine d’autres a été jetée dans l’eau lors de la traversée. Pour les survivants, éprouvés par le voyage, c’est le retour avec le début des rapatriements depuis samedi, selon le ministère des Affaires étrangères. Bien sûr, la déception doit se mêler à la tristesse, car C’est la fin d’un rêve’’, écrit Le Quotidien qui affiche à la Une  »Nouadhibou, cimetière à ciel ouvert’’.

    Concernant l’école, Le Soleil se fait écho de la réaction du ministère de l’Education après l’appel des syndicats d’enseignants à tenir  »une journée école morte » mardi. Le ministère de l’Education nationale a dénoncé  »un mouvement contraire à la réglementation » et des  »tentatives de déstabilisation de l’école », selon le journal.

    Le Cadre unitaire des syndicats du moyen secondaire (CUSEMS) et le Syndicat autonome des enseignants du moyen secondaire du Sénégal (SAEMSS) ont décrété la journée du mardi 7 octobre  »Ecole morte » sur toute l’étendue du territoire.

    Cette journée  »Ecole morte » s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre d’un plan d’actions pour  »le respect de tous les accords » signés avec le gouvernement, ‘’l’arrêt systématique des restrictions des libertés » et  »la libération de tous les enseignants et élèves victimes de détention arbitraire’’, selon l’alliance CUSEMS-SAEMSS.

    Selon Vox populi,  »le ministre de l’Education est prêt à en découdre avec les grévistes’’ du CUSEMS-SAEMSS qui prévoient une ‘’journée école morte’’, ce mardi.

    ‘’Le gouvernement se réserve le droit de revenir dans l’immédiat sur les engagements qui ont déjà coûté 250 milliards de francs CFA au contribuable’’, ajoute le journal rapportant le communiqué du ministère de l’Education nationale.

    ‘’L’Etat sera sans pitié’’, dit Source A. Le gouvernement  »prendra en toute responsabilité et toute rigueur, les dispositions idoines pour assurer le déroulement correct de l’année scolaire’’, écrit le journal, qui rapporte la déclaration du ministère de l’Education.

    Selon EnQuête,  »l’’école est entre la vie et la mort’’.

    La presse quotidienne met également en exergue la polémique née de la nomination des nouveaux membres de la CENA.

     »Le décret de nomination des nouveaux membres de la Commission électorale nationale autonome (Cena) comporte plusieurs irrégularités, notamment le choix porté sur des personnalités politiquement colorées. Ce qui, selon des observateurs, remet en cause leur neutralité », écrit WalfQuotidien.

     »La polémique enfle », selon Sud Quotidien qui note que  »le processus électoral pour la présidentielle de 2024 s’enlise de plus en plus dans des incertitudes à moins de quatre mois du scrutin du 25 février ».

     »Alors qu’on a pas encore résolu l’équation de l’exécution de la décision du président du tribunal d’instance de  Ziguinchor concernant la réinscription d’ Ousmane Sonko dans le fichier électoral et la mise à disposition de son mandataire des fiches de collecte des parrainages, voilà qu’une autre controverse secoue le processus électoral . Il s’agit du recours annoncé contre le  décret  de nomination des nouveaux membres de la CENA », écrit Sud.

    L’Info parle de  »décret de la polémique ». Selon l’expert électoral Ndiaga Sylla, cité dans le journal,  »ce décret viole le principe de la permanence de l’organe de contrôle et de supervision des élections et son corollaire de même que la clause de la fin et du renouvellement des mandats ».

    L’actualité sportive reste dominée par la victoire du roi des arènes, Modou Lô sur Ama Baldé.

     »Modou Lô corrige Ama Baldé et conserve son titre de roi des arènes », écrit le quotidien Bës Bi.

     »Le combat royal tant attendu par tout un pays a découlé sur le succès de Modou Lô expéditif devant Ama Baldé en moins d’une minute. Il a infligé au chouchou de Pikine sa troisième défaite. Les arbitres ont fait recours à la vidéo pour confirmer les quatre appuis du lutteur de Pikine. Ce dernier a reçu plusieurs coups avant de se retrouver en position de quatre appuis », écrit le journal.

    AB/OID

     

  • SÉNÉGAL-LUTTE / Modou Lo conserve le titre de roi des Arénes

    SÉNÉGAL-LUTTE / Modou Lo conserve le titre de roi des Arénes

    Pikine, 5 nov (APS) – Le lutteur Modou Lo, leader de l’écurie Rock énergie des Parcelles Assainies, conserve son titre de roi des Arènes après sa victoire, dimanche, sur Ama Baldé.

    A l’arène nationale, le combat est allé très vite, pour se solder, en moins d’une minute, par une victoire du leader de l’écurie Rock énergie qui concerne ainsi son titre de roi des Arènes du Sénégal.

    Ama Balde, fils de l’ancien champion de lutte Falaye Balde s’est vite jeté sur son adversaire dès le coup de sifflet de l’arbitre.

    Dans la confrontation, le lutteur de Pikine s’est légèrement penché vers le sol, recevant des coups de poing de Modou Lo.

    Ce dernier a légèrement pris le dessus et dans la foulée de l’action ses supporters s’introduisent dans l’aire de jeu pour crier victoire.

    L’arbitre de la rencontre, devant le flou de l’action, est allé consulter la VAR pour revenir déclarer Modou Lo vainqueur devant Ama Baldé.

    Dans la sportivité, les lutteurs se sont donnés une accolade, avant de rejoindre leurs staffs respectifs.

    Un important dispositif sécuritaire a été déployé, dimanche, sur toutes les artères menant à l’Arène nationale à Pikine à quelques heures de combat.

    Le même dispositif sécuritaire a été déployé dans plusieurs grandes artères de Pikine, où la Police dévie les automobiles et autres conducteurs de motos, occasionnant par endroits des embouteillages.

    La police avait également érigé des barrières sur chaque rond-point allant du Lycée de Pikine, près du Tribunal de Pikine-Guédiawaye, au technopole sur l’autoroute.

    Plusieurs supporters des deux lutteurs ont convergé vers l’Arène nationale aux premières heures de la matinée, habillés de tenue avec l’effigie de leur champion.

    SG/OID