Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le ‘’bras de fer’’ entre la CENA et la DGE à la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le ‘’bras de fer’’ entre la CENA et la DGE à la une des quotidiens

    Dakar, 2 nov (APS) – La réponse de la Direction générale des élections (DGE) à la Commission électorale nationale autonome (CENA), qui l’invite à remettre à Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages, est commentée par les quotidiens de ce jeudi.

    ‘’La CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son état d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y [étant] attachés’’, a argué le président de la commission électorale, Doudou Ndir.

    ‘’En conséquence, la CENA invite la Direction générale des élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB, ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi’’, a écrit M. Ndir dans une lettre destinée au directeur général des élections.

    Ce dernier, répondant au président de la CENA, soutient que le nom d’Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte des parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.

    Tanor Thiendella Fall fait valoir que ‘’cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême’’.

    ‘’Un […] rebondissement dans l’affaire des fiches de parrainage que la Direction générale des élections refuse de remettre au mandataire’’ d’Ousmane Sonko, observe Le Soleil.

    ‘’La Direction générale des élections ne bouge pas d’un iota […] Elle a sa vérité, qui est celle du pouvoir. Elle est simple : le leader de l’opposition sénégalaise ne doit pas participer à la présidentielle du 25 février 2024’’, commente L’info.

    Selon Source A, il risque d’y avoir un ‘’rebondissement’’, dans la mesure où la CENA a tenu à faire savoir qu’‘’un dessaisissement et une substitution restent possibles’’.

    Un ‘’processus électoral biaisé’’

    Autrement dit, cette instance chargée de la supervision des élections rappelle que le code électoral lui octroie le pouvoir de remettre les outils de collecte de parrainages à un candidat.

    ‘’Selon le code électoral, la CENA peut se substituer à la DGE et remettre les fiches de parrainage’’ au mandataire d’Ousmane Sonko, lit-on dans EnQuête.

    ‘’L’organe de contrôle et de supervision dispose-t-il réellement de moyens et de mécanismes pour mettre en branle l’exercice de ses pouvoirs de substitution, de dessaisissement et de sanction sans une saine et franche collaboration du ministère chargé des élections ?’’ questionne L’As.

    L’invitation faite à la DGE par la CENA ‘’s’est heurtée […] à un nouveau refus’’, écrit Bés Bi Le Jour.

    Le Sénégal a un ‘’processus électoral biaisé’’, conclut Tribune à l’observation des divergences entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections.

    ‘’Cette séance de tennis-ballon est partie pour durer encore !’’ lit-on sous le crayon du dessinateur de Tribune.

    C’est ‘’triste quand notre administration électorale joue au dilatoire dans l’espoir d’une décision de la Cour suprême, qui justifierait son acte illégal. Il suffit que le ministre de l’Intérieur […] commande pour que les services centraux (DGE et Direction de l’automatisation du fichier), qui ont procédé à la radiation d’office, réintègrent automatiquement l’électeur concerné’’, rapporte Kritik’ en citant un expert du droit électoral.

    ‘’La DGE refuse de bouger d’un iota. L’invite de la CENA n’y fera rien’’, commente L’As.

    WalfQuotidien pense qu’‘’on s’achemine vers un bras de fer entre la Commission électorale nationale autonome et la Direction générale des élections’’.

    ‘’La DGE défie la CENA’’, titre Sud Quotidien. Un expert des élections sénégalaises confirme, dans le même journal, qu’‘’il est logique et normal que la CENA se substitue à la DGE’’.

    ESF

  • SENEGAL-TRANSPORT/HUMEUR / Levée du mot d’ordre de grève du Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (ministre)

    SENEGAL-TRANSPORT/HUMEUR / Levée du mot d’ordre de grève du Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (ministre)

    Dakar, 1er Nov (APS)-Le ministère des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires annonce la levée du mot d’ordre de grève du Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS), initialement prévu les 1er et 2 novembre, a appris l’APS de la tutelle, réaffirmant son « engagement en faveur du dialogue social constructif ».

    « (…) Suite à ces échanges fructueux, le mot d’ordre de grève initialement prévu les 1er et 2 novembre a été levé », écrit le communiqué du ministère des Transports aériens et du développement des Infrastructures aéroportuaires reçu à l’APS, mercredi.

    Le document signé par le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, Antoine Mbengue se félicite du « sens des responsabilités des parties impliquées dans la résolution du différend qui les opposait ».

    « Le ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires réaffirme son engagement en faveur du dialogue social constructif et de la préservation d’un environnement de travail favorable au sein de l’industrie aéronautique sénégalaise », souligne le texte en citant Antoine Mbengue.

    Le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS) avait menacé, la semaine dernière d’aller vers un arrêt de travail les 1er et 2 novembre.

    Dans une note déclarative qu’ils avaient envoyée à l’APS, les travailleurs évoquaient notamment « la nécessité de la tenue des engagements ». Ils informaient, à cet effet , la direction de 2 AS (aéroport international Blaise Diagne assistance service) et leur  ministère de tutelle, les compagnies aériennes, « d’un arrêt de travail le 1er et 2 novembre 2023, pour faire front contre la privation de nos droits et le non-respect des accords signés ».

    Parmi les revendications, figuraient « la confirmation de 95 agents en CDI (contrat à durée indéterminée), le recrutement de 68 autres agents ainsi que l’effectivité de l’indemnité de logement, fixés au 1er octobre 2023 ».

    « En dépit de la mesure de hausse généralisée des salaires dans le privé en vigueur depuis le 1er juillet et de l’arrêté d’extension, la direction s’arroge le droit d’un refus catégorique. Sa justification repose sur l’avis personnel de l’inspecteur régional du travail de Thiès, déplore le Syndicat unique des travailleurs du transport aérien et des activités annexes du Sénégal (SUTTAAAS).

    SMD

  • SENEGAL-RELIGION / Fête de la Toussaint: les fidèles chrétiens prient pour les morts

    SENEGAL-RELIGION / Fête de la Toussaint: les fidèles chrétiens prient pour les morts

    Dakar,1er novembre (APS)- En ce début de matinée de mercredi célébrant la fête de la Toussaint, les routes secondaires menant vers Saint Lazare sont envahies par des fidèles chrétiens, des vendeurs de bouquets de fleurs et d’autres articles religieux, une animation qui contraste à bien des égards avec le calme habituel des lieux, à l’image du silence qui règne à l’intérieur du cimetière.

    D’ordinaire silencieuses et désertes, les allées du cimetière Saint Lazare sont envahies par plusieurs centaines de chrétiens, mercredi, venus célébrer la fête de la Toussaint, une solennité chrétienne qui honore tous les saints.

    Certains fidèles chrétiens s’affairent autour des tombes qu’ils nettoient. D’autres, pas à l’aise dans les travaux manuels, paient des travailleurs circonstanciels qui dépoussièrent et lavent à grande eau les sépultures.

    Si les fidèles sont venus se recueillir aux tombeaux des parents et connaissances disparus, d’autres vendeurs très futés se sont greffés à la foule pour faire des affaires.

    C’est le cas de vendeurs d’eau, de bouquets de fleurs en tout genre, d’articles religieux très prisés à l’occasion comme les chapelets et les bougies.

    De la douleur, de l’émotion et de la tristesse 

    « Le moment est juste émouvant (…) surtout à l’occasion de cette fête pour laquelle nous sommes présents pour encore prier pour nos parents », témoigne Daniel, en compagnie de sa sœur Julie Nzalé rencontrés à l’entrée principale du cimetière Saint Lazare, situé sur la VDN.

    « Nous sommes venus pour leur témoigner une fois de plus, qu’ils (les défunts) sont dans nos pensées, dans nos cœurs et aussi leur dire que (…) l’on se souvienne d’eux en permanence et que l’on prie pour eux », ajoute Daniel, pour qui, « vivre sans ses parents est dur et touchant ».

    Pauline, une demoiselle d’environ une quarantaine d’années venant de Grand Yoff (périphérie dakaroise), est rencontrée dans l’enceinte du cimetière Saint Lazare. 

    « Nous ne ressentons que de la douleur parce que nos mamans, nos papas, des parents et des amis sont enterrés là », indique Pauline.

    Elle tient entre ses mains sa fille de 7 ans venue se recueillir sur la tombe de sa grand-mère qui fut son « amie durant sa vie », renseigne Pauline, avant de poursuivre sa visite des tombeaux, les larmes coulant sur les joues.

    « Je suis pleine d’émotions, de tristesses », indique Marie Claire.

    Tenant entre ses mains deux bougies, symbole de la lumière dans la chrétienté, Marie Claire se laisse gagner par des pleurs, devant sa petite fille qui semble tout ignorer de la sensation qui venait soudainement d’envahir sa maman dans ce lieu de culte.

    Soudain elle se réfugie dans la miséricorde de Dieu, se disant « certaine » qu’ »Il les a déjà pardonnés, parce que l’on sait que notre père est miséricordieux ».

    A quelques maitre de Marie Claire, un autre fidèle debout devant une tombe avec les bras croisés sur le dos ne manque pas d’attirer l’attention.

    “Pour mon cas, je ne peux me prononcer, parce que j’ai enterré ma femme il y’a moins de 5 mois », dit cet homme, jetant de loin son regard.

    AN/SMD

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-HOMMAGE / UCAD: un colloque rend hommage à Lilyan Kesteloot, spécialiste de la littérature négro-africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE-HOMMAGE / UCAD: un colloque rend hommage à Lilyan Kesteloot, spécialiste de la littérature négro-africaine

    Dakar, 1er Nov (APS)- Des personnalités universitaires, académiques et artistiques, d’anciens étudiants et collègues, ont rendu hommage, mercredi, à Dakar, à la professeure Lilyan Kesteloot, spécialiste reconnue de la littérature négro-africaine, a constaté l’APS.

    Longtemps directrice de recherches à l’Institut fondamental d’Afrique noire de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (IFAN-CAD), l’universitaire d’origine belge décédé en 2018, à Paris, a été célébrée lors d’un colloque international de quatre jours qui démarre ce mercredi à l’UCAD sous le thème principal : « Littératures africaines et écologiques ».

    « Nous la célébrons, parce que c’est une belge qui est née au Congo et a vécu en Afrique et surtout ici au Sénégal. Nous la célébrons aussi parce qu’elle est la sève nourricière de la littérature africaine », a dit le président du comité scientifique de ce colloque, Mamadou Ba.

    Professeur de littérature africaine à l’UCAD, il a mis en exergue la contribution de Lilyan Kesteloot dans « la formation et l’encadrement » de beaucoup d’universitaires sénégalais et africains, en dirigeant des travaux de thèse et de mémoires de maitrise.

    « Elle nous a nourri par son savoir, par sa culture et a relu les manuscrits de beaucoup d’écrivains, artistes sénégalais et africains », a rappelé M. Ba

    « Lilyan Kesteloot a été le professeur de tous ceux qui, en Afrique et dans le monde, ont étudié la littérature africaine écrite et orale, en classe ou dans les livres », a relevé l’homme de lettres Abdoulaye Racine Senghor, par ailleurs PCA du Musée des civilisations noires.

    Venu représenter le ministre de la culture et du patrimoine historique, il a parlé d’une « belge d’origine qui est devenue et restée (…) une africaine attachante, passionnée et pertinente ».

    « Je retiens de la vie de Mme Lilyan Kesteloot un amour immodéré pour l’Afrique », a témoigné Jean François Pakula, le délégué général de Wallonie Bruxelles à Dakar.

    Il a salué l’œuvre d’une dame « curieuse et passionnée », « exemplaire et rigoureuse », une scientifique de renom qui « s’est beaucoup intéressée aux cultures africaines » (orale et écrite)

    DOB/SMD

  • SENEGAL-ECONOMIE-REGULATION / Un universitaire souligne le rôle de la régulation dans le fonctionnement d’une économie

    SENEGAL-ECONOMIE-REGULATION / Un universitaire souligne le rôle de la régulation dans le fonctionnement d’une économie

    Saly, 1 Nov (APS)-Le professeur agrégé de droit privé, Abdoulaye Sakho a mis en exergue l’importance d’une « régulation indépendante » dans l’éclosion d’une économie, évoquant  un cadre qui donne la garantie que « la compétition économique va se dérouler de la manière la plus loyale et la plus équitable possible pour tous les acteurs ».

    « La régulation (…) donne la garantie que la compétition économique va se dérouler de la manière la plus loyale et la plus équitable possible pour tous les acteurs », a dit l’universitaire en marge d’un atelier sur la régulation et la concurrence, organisé par l’Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux (APIX), en prélude au Conseil présidentiel de l’investissement (CPI).

    « La régulation et la concurrence permettent d’équilibrer le fonctionnement d’une économie », a fait valoir le spécialiste du droit des affaires, ajoutant que la régulation s’adresse à tout le marché économique, sous l’impulsion « d’une autorité de la concurrence ou commission de la concurrence ».

    Abdoulaye Sakho a aussi invité à réfléchir sur « le financement de la régulation ainsi que  les outils efficaces à mettre en avant ».

    L’enseignant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar a toutefois insisté sur l’importance « d’une régulation autonome et indépendante », citant des domaines comme les télécommunications, l’énergie et les marchés publics.

    « Après diagnostic, on s’est rendu compte qu’il y a des choses à améliorer dans le cadre juridique institutionnel (…) comme la question de l’autonomie et de l’indépendance des régulateurs », a-t-il fait remarquer.

    S’exprimant au nom du comité des éditeurs de presse, Mactar Silla, a pour sa part plaidé pour une « révision » de la composition de l’autorité de régulation de l’audiovisuel.

    « Cela passe par un certain nombre de principes avec des objectifs clairs en termes de valeur d’équité, de transparence et de développement », a-t-il soutenu.

    L’ancien DG de la RTS a également insisté sur la nécessité d’avoir « une politique économique claire » dans le secteur de l’audiovisuel dont la « transversalité permet  d’accompagner tous les autres secteurs », a-t-il relevé.

    MF/ASB/SMD

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / La CENA invite la DGE à remettre au mandataire d’Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / La CENA invite la DGE à remettre au mandataire d’Ousmane Sonko les outils de collecte des parrainages

    Dakar, 31 oct (APS) – La Commission électorale nationale autonome (CENA) a invité la Direction générale des élections (DGE) à mettre à la disposition du mandataire d’Ousmane Sonko, ‘’et dans les meilleurs délais’’, les outils dont il a besoin pour collecter les parrainages nécessaires à sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’La CENA estime qu’en l’état de la procédure, sauf disposition légale contraire et sans préjudice d’une décision de justice à intervenir, monsieur Ousmane Sonko doit jouir de son état d’électeur inscrit sur les listes électorales avec tous les droits y [étant] attachés’’, a argué le président de la commission électorale, Doudou Ndir.

    ‘’En conséquence, la CENA invite la Direction générale des élections à prendre, en relation avec tout service concerné du ministère chargé des élections, les mesures nécessaires pour faire tenir à la disposition du mandataire de monsieur Ousmane Sonko, et ce, dans les meilleurs délais, la fiche de parrainage, la clé USB, ainsi que tout autre outil de collecte prévu par la loi’’, a écrit M. Ndir dans une lettre adressée à la DGE.

    Le directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall, répondant à cette lettre du président de la CENA, dit s’en remettre à une ordonnance de la Cour suprême du 6 octobre dernier.

    Cette juridiction, saisie d’un recours des avocats de M. Sonko, a estimé que la DGE avait bien raison de refuser de remettre au mandataire de l’opposant le matériel nécessaire pour la collecte des parrainages.

    Les avocats du maire de Ziguinchor (sud) estiment, pour leur part, que seul le Conseil constitutionnel a le droit de statuer sur la validité des candidatures à l’élection présidentielle.

    La DGE soutient que le nom d’Ousmane Sonko ne figurant pas dans le fichier électoral, les outils de collecte de parrainages ne doivent pas être remis à son mandataire.

    ‘’Cette position de la DGE a été confirmée par l’ordonnance numéro 23 du 6 octobre 2023 […] de la première chambre administrative de la Cour suprême’’, a fait valoir Tanor Thiendella Fall.

    ‘’Le défaut de présence sur le fichier électoral étant le fondement de la position de la DGE, vous conviendrez que [cette dernière] ne puisse évoluer actuellement sur cette question’’, a répondu M. Fall dans une correspondance adressée au président de la CENA et remise à la presse.

    ‘’La DGE n’a pas de compétence pour mener une quelconque action sur le fichier électoral’’

    Sur cette base, argue le directeur général des élections, ‘’tout autre acte serait en contradiction avec la décision de la chambre administrative de la Cour suprême susmentionnée’’.

    ‘’Je tiens à souligner que la DGE n’a pas de compétence pour mener une quelconque action sur le fichier électoral’’, a ajouté Tanor Thiendella Fall.

    Le tribunal de Ziguinchor (sud), statuant sur la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, début octobre, l’a jugée illégale, l’a annulée et a ordonné sa réintégration.

    L’État a décidé de faire appel de la décision du tribunal de Ziguinchor.

    Le 20 octobre, la DGE a déclaré attendre le verdict du procès en appel pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant.

    M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, est placé en détention depuis le 28 juillet dernier.

    Trois jours plus tard, il est inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État.

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables et les militants de ladite formation politique ne cessent de nier.

    M. Sonko, ancien député, est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    Chaque candidature à l’élection présidentielle doit être soutenue par un nombre d’électeurs égal au moins à 0,6 de l’effectif total de votants figurant sur le fichier électoral.

    Les candidats peuvent également recourir au parrainage des maires et des présidents de conseil départemental.

    Dans ce cas, ils doivent réunir les parrainages de 120 maires et dirigeants des conseils départementaux au moins.

    Ils peuvent également recourir au parrainage parlementaire. Ceux des candidats qui font ce choix doivent être parrainés par 13 députés au moins.

    ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Le BOS présente 19 projets de jeunes pour un investissement de 295 milliards de FCfa

    SENEGAL-ECONOMIE-JEUNESSE / Le BOS présente 19 projets de jeunes pour un investissement de 295 milliards de FCfa

    Dakar, 31 oct (APS) – Le Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE a procédé, mardi, à la restitution et à la clôture de l’atelier intensif de structuration du programme PSE priorité Jeunesse LAB, qui a été ‘’un cadre de réflexion’’ incluant les jeunes de toutes les régions du Sénégal avec 19 projets retenus pour un investissement de 295 milliards de FCfa.

    ‘’Outre le cadrage institutionnel de gouvernance, le document de politique sectoriel qui nous a été proposé, est assorti d’un plan d’opérationnalisation dans un horizon de 5 ans et d’une stratégie de financement qui engage tous les acteurs accompagnant l’Etat dans le cadre de la résolution de la lancinante question de la problématique jeunesse’’, a souligné le ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de l’Entrepreneuriat, Pape Malick Ndour, en présidant la cérémonie de clôture.

     

    Il précise que le document propose un modèle de gouvernance ‘’innovant’’ et accompagné d’une stratégie de mise en œuvre et d’un cadre de suivi-évaluation.

    ‘’Je rappelle que le président de la République nous avait instruits de travailler à disposer d’un document pouvant servir de référentiel unique en matière de politique de jeunesse, synthétisant l’ensemble des interventions de l’Etat, de la société civile mais aussi des partenaires dans le cadre de la mise en œuvre du PSE’’, a-t-il soutenu.

    Il a assuré que ses services et toutes les parties prenantes vont travailler à faire valider ce document par le président de la République.

    S’adressant aux jeunes, Pape Malick Ndour estime que  »tout ce qui se fait sans eux, se fait contre eux ».

    ‘’Donc, aujourd’hui, la jeunesse du Sénégal a eu la possibilité de participer à l’élaboration d’un document’’, a-t-il fait constater.

    Dans son intervention, El Ousseyni Kane, le directeur général du BOS, indique ‘’le lab a été un cadre de réflexion et de partage pour l’ensemble des acteurs que sont la société civile, l’administration, le secteur privé, les représentants des jeunes mais aussi les partenaires au développement’’.

    Selon lui,  »depuis une dizaine d’années, d’importantes initiatives visant à accompagner la jeunesse ont été mises en place par l’Etat du Sénégal’’. En dépit de toutes ces actions, dit-il, ‘’les problèmes et les besoins persistent’’.

     

     

    ‘’Ils soulèvent des questions liées à l’efficacité et à la pertinence des options et stratégies dans le secteur de la jeunesse’’, a-t-il relevé. Il précise que c’est dans cette perspective que l’Etat, en relation avec ses partenaires et toutes les parties prenantes, a lancé le programme PSE jeunesse.

    ‘’Dans le cadre de la structuration de ce programme, des équipes du BOS ont conduit plusieurs activités, d’abord la tenue de foires dans les 14 régions du Sénégal pour écouter les jeunes avec leurs préoccupations et leurs propositions de solutions, ensuite un atelier technique préparatoire suivi d’un atelier d’orientation stratégique pour fixer le cadre global pour opérationnaliser le programme’’, a informé M. Kane.

    Le lab, qui est un atelier intensif de structuration du PSE priorité jeunesse, a été lancé le 15 septembre dernier et a regroupé pendant cinq semaines des participants venus de toutes les régions du Sénégal.

    ‘’A la suite de cela, un rapport de plus de 763 pages a été produit, qui retrace toute la feuille de route de mise en œuvre du PSE jeunesse avec l’ensemble des textes et le financement requis’’, a indiqué le directeur général du BOS.

    Il a annoncé que 19 projets ont été retenus et doivent recevoir un investissement de 295 milliards de francs CFA. A terme, il est prévu l’insertion de plus 92 mille jeunes. Le coût global de la stratégie est estimé à 325,3 milliards de francs CFA.

    ‘’A ce stade de la vie de notre pays, aucun sujet ne pourrait être plus crucial, plus pertinent et plus porteur d’avenir que celui de la prise en main de la question des jeunes’’, a déclaré El Ousseyni Kane.

    ‘’Notre démarche a réussi à démontrer que les jeunes ne sont pas seulement des réceptacles de notre politique et de nos plans, ils sont des créateurs de changement, des acteurs du progrès et des bâtisseurs de demain’’, a-t-il soutenu.

    Pour sa part, le député Oumar Sy, président de la Commission de l’éducation, de la jeunesse, des sports et des loisirs a évoqué l’initiative de porter un projet de loi portant sur une politique nationale de jeunesse.  »En tant que parlementaire, nous prenons ici l’engagement de porter ce plaidoyer et de défendre ce projet pour qu’il puisse arriver à terme », a promis M. Sy.

    S’adressant aux jeunes présents en masse dans la salle, il a indiqué que  »les politiques ont cette responsabilité de faire en sorte que les jeunes du pays puissent participer activement au développement socio-économique’’. Il estime cependant que ‘’cela doit passer par une formation et une éducation de qualité ».

    MFD/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-MEMOIRE / Amadou Ba à Ngazobil, Joal et Nguéniène pour rendre hommage à Senghor et Tanor Dieng

    SENEGAL-MEMOIRE / Amadou Ba à Ngazobil, Joal et Nguéniène pour rendre hommage à Senghor et Tanor Dieng

    Nguéniène, 31 oct (APS) – Le Premier ministre Amadou Bâ était, mardi, sur les traces de Léopold Sédar Senghor et de Ousmane Tanor Dieng respectivement à Joal et Nguéniène, dans le département de Mbour (ouest), dans le cadre de sa tournée économique.

    Il a loué les valeurs républicaines qu’incarnaient ces deux personnalités.

    Après un tour au Petit séminaire Saint-Joseph de Ngazobil où a séjourné le président-poète Léopold Sédar Senghor, le premier chef de l’Etat sénégalais ainsi qu’à son domicile de Joal, transformé en musée, Amadou Bâ est allé se recueillir au mausolée d’Ousmane Tanor Dieng, dans son village natal de Nguéniène.

    Chantre de la Négritude et apôtre de la civilisation de l’universel, Léopold Sédar Senghor qui était le premier noir à intégrer l’Académie française, a bâti l’Etat sénégalais et jeté les bases du multipartisme, a-t-il dit.

    Ousmane Tanor Dieng, un patriote, un grand commis de l’Etat et un « acteur politique de dimension exceptionnelle », a poursuivi son œuvre, a dit Amadou Bâ.

    Pour lui, Ousmane Tanor Dieng avec qui il avait des « relations personnelles particulières » était un « patrimoine » pour le Sénégal, voire l’Afrique, « quelqu’un dont le Sénégal a besoin en ces moments », a-t-il dit.

    Il a affiché sa volonté de soutenir le Petit séminaire de Ngazobil, une structure de 132 pensionnaires qui compte intégrer l’enseignement des sciences en plus de l’éducation religieuse qui y est dispensée, selon l’abbé Théodore Diouf, directeur de l’établissement.

    Le chef du gouvernement s’est aussi montré disposé à aider la commune de Nguéniène à laquelle Ousmane Tanor Dieng était très attaché.

    ADI/ASB/SBS/ASG/OID

  • SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Migration : Ismaïla Madior Fall pour une ‘’approche globale, durable et concertée’’ avec l’Europe

    SENEGAL-EUROPE-COOPERATION / Migration : Ismaïla Madior Fall pour une ‘’approche globale, durable et concertée’’ avec l’Europe

    Dakar, 31 oct (APS) – Le ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Ismaïla Madior Fall, s’est réjoui de la ‘’convergence de vues’’ entre l’Union européenne (UE) et l’État du Sénégal en estimant qu’elle permettra aux deux parties d’avoir une ‘’approche globale, durable et concertée’’ en matière de migration.

    S’exprimant à l’occasion d’une rencontre de plusieurs membres du gouvernement sénégalais avec l’ambassadeur de l’UE au Sénégal, Jean-Marc Pisani, M. Fall a estimé que leur concertation devrait leur permettre d’aller vers une ‘’approche globale, durable et concertée de la migration’’.

    ‘’Monsieur l’ambassadeur de l’Union européenne […] a rappelé tout à l’heure la convergence de vues sur beaucoup de questions d’intérêt commun entre l’État du Sénégal et l’Union européenne, ce qui traduit un besoin d’aller ensemble’’, a-t-il souligné.

    Ismaïla Madior Fall s’est prononcé en faveur de la ‘’maîtrise des flux de migrants, dans un esprit de respect et de dignité’’.

    Ses collègues chargés des Forces Armées (Oumar Youm), de l’Économie, du Plan et de la Coopération (Doudou Ka), de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion (Mariama Sarr) ont également pris part à la rencontre en même temps que plusieurs ambassadeurs de pays européens.

    M. Fall, s’exprimant au nom de l’État du Sénégal, s’est réjoui des ‘’échanges équilibrés, approfondis et francs’’ du Sénégal avec l’UE.

    Ces échanges sont de nature à contribuer au ‘’renforcement de [leur] compréhension mutuelle, sur des questions d’intérêt commun’’, a-t-il dit, estimant que ‘’la coopération entre l’Union européenne et le Sénégal fait partie des plus belles’’.

    Jean-Marc Pisani a parlé, lui aussi, de ‘’points de convergence’’ entre les deux parties.

    Il considère la rencontre qu’ont eue les deux parties comme ‘’un espace privilégié d’interactions sur les questions d’intérêt mutuel’’.

    C’était également l’occasion d’une ‘’revue générale de la coopération bilatérale’’, selon M. Pisani.

    ‘’Ce dialogue témoigne du dynamisme et de la qualité du partenariat entre l’UE et le Sénégal’’, a-t-il ajouté en se réjouissant d’un ‘’partenariat solide et de longue date’’ entre le Sénégal et les pays membres de l’Union européenne.

    Selon Jean-Marc Pisani, les ministres sénégalais et les ambassadeurs européens ont également discuté de ‘’transition écologique et numérique’’.

    Les questions liées à la jeunesse, à la formation professionnelle, aux infrastructures, aux droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire international et au financement de l’économie sénégalaise ont été abordées, selon lui.

    Jean-Marc Pisani s’est prononcé aussi en faveur d’‘’une meilleure représentativité de l’Afrique’’ dans les institutions multilatérales.

    SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Octobre rose : plus de 10 000 femmes dépistées, 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus prises en charge (ministre)

    SENEGAL-SANTE-PREVENTION / Octobre rose : plus de 10 000 femmes dépistées, 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus prises en charge (ministre)

    Dakar, 31 oct (APS) – Quelque 13.076 femmes ont été dépistées des cancers du sein et du col de l’utérus durant l’édition 2023 d’Octobre rose, a indiqué, mardi, la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, faisant état de la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et 103 cas suspects du cancer du sein.

     »Pour l’édition 2023 d’Octobre rose, la mobilisation et l’abnégation des prestataires de la santé et des acteurs communautaires ont permis notamment le dépistage de 13. 076 femmes sur les cancers du sein et du col de l’utérus, la prise en charge de 953 lésions précancéreuses du col de l’utérus et 103 cas suspects du cancer du sein », a déclaré la ministre.

    Elle s’exprimait lors d’une journée de sensibilisation sur ces pathologies organisée par l’Assemblée nationale. L’évènement était axé sur le thème :  »Prévention et prise en charge des cancers : le rôle et la place de l’Assemblée nationale ».

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye a annoncé que 1 644 activités de sensibilisation ont été organisées ainsi que la vaccination de 1476 filles.

    Elle a estimé que le Sénégal a fait preuve  »d’une formidable détermination » tout au long de cette campagne,  »avec un immense engagement » de l’ensemble des parties prenantes à travers des activités diverses comme les randonnées pédestres, les conférences, les séances de dépistage et la prise en charge individuelle des cas.

    Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a préconisé la synergie des initiatives et des actions pour garantir l’efficacité souhaitée et attendue dans la lutte contre les cancers du sein et du col de l’utérus.

    Il a exhorté les communautés à la base, les associations sportives, les leaders religieux et sociaux à  »s’approprier cette lutte contre le cancer en général et en particulier les formes de cancers qui affectent la santé de la femme ».

    M. Diop a promis que l’Assemblée nationale  »pourra appuyer les initiatives et actions du gouvernement allant dans le sens de mettre en œuvre des incitations financières ou fiscales pour les activités de recherche et pour les établissements spécialisés dans le traitement de ces cancers ».

    Il a relevé que l’Etat a envisagé beaucoup d’actions et de mesures, notamment dans le cadre du plan national de développement sanitaire et Social (PNDSS), 2019-2028, en vue de la prise en charge préventive et curative des maladies non transmissibles dont les cancers de la femme.

    AFD/OID/AB