Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ECONOMIE / Matam : les infrastructures du PADEF-EJ vont avoir un « fort impact » dans la région (coordonnateur)

    SENEGAL-ECONOMIE / Matam : les infrastructures du PADEF-EJ vont avoir un « fort impact » dans la région (coordonnateur)

    Wendou Bosséabé (Kanel), 26 oct (APS) – Les infrastructures réalisées par le Projet d’appui au développement de l’entreprenariat féminin et de l’emploi des jeunes (PADEF-EJ) vont avoir un ‘’fort impact’’ sur le plan socio-économique dans la région de Matam (nord-est), a indiqué le coordonnateur dudit projet, Mame Thierno Guèye.

    ‘’Le projet est une réponse du gouvernement du Sénégal à la problématique de l’emploi des jeunes filles et des femmes. C’est en ce sens que toutes les infrastructures réalisées par le PADEF-EJ vont être gérées par des femmes et auront un fort impact sur le plan social et économique dans la région’’, a-t-il déclaré.

    M. Guèye s’exprimait au terme d’une visite de terrain effectuée à Dembancané et à Wendou Bosséabé, deux localités du département de Kanel où le PADEF-EJ a construit un centre de groupage d’oignon et une unité de transformation des céréales locales.

    Sur le plan économique, dit-il, il est attendu du projet la création d’emplois avec l’exploitation des unités de transformation, ajoutant que ‘’le centre de groupage d’oignon de Dembancané peut contenir 500 tonnes (…) en période de campagne’’.

    Il a rappelé qu’il n’existe pas une infrastructure de cette dimension sur un rayon de plus de 50 kilomètres, dans le Dandé Mayo.

    ‘’Si les femmes arrivent à le mettre en service et que l’infrastructure soit opérationnelle, le consommateur va en bénéficier, car certainement le prix va considérablement baisser’’, espère-t-il.

    Mame Thierno Guèye signale que le projet a réalisé au moins trois unités de transformation de céréales locales, notamment à Wendou Bosséabé, à Bokidiawé et une autre dans la ville de Matam. Il a aussi mis en place une rizerie à Agnam, ‘’pour un coût total pouvant être estimé à plus de 500 millions de francs CFA’’.

    Il a également cité l’octroi de financements de la Banque islamique de développement (BID) à des femmes de la région de Matam.

    Meissa Aw, chef de projet à la BID en charge du PADEF-EJ, précise que le projet veut favoriser l’autonomisation des femmes ‘’en les dotant de financements pour qu’elles puissent mener des activités génératrices de revenus’’.

    Il a signalé que des financements d’un montant global de 100 millions de francs CFA ont été consentis dans les domaines de l’horticulture, de l’élevage, du maraîchage et de la production d’oignons en faveur des femmes.

    Le PADEF-EJ est un projet du ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection de la petite enfance. Son budget s’élève à 11 milliards de francs CFA.

    AT/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : l’alerte de l’administration pénitentiaire sur l’état de santé de Ousmane Sonko

    Dakar, 27 oct (APS) – L’alerte de la Direction de l’Administration pénitentiaire sur la dégradation de l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko et les difficultés que vit la filière avicole sont, entre autres, les sujets au menu des quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Gravité de la maladie de Sonko : la preuve par des documents officiels’’, titre Le Témoin, qui souligne qu’une lettre adressée ‘’par le directeur de l’Administration pénitentiaire au ministre de la Justice et un document interne de l’Hôpital Principal révèlent la gravité de l’état de santé du leader de Pastef’ ».

    La lettre ayant fuité décrit la situation médicale d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats. M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.

    ‘’Lettre au ministre de la Justice sur la santé de Sonko, l’alerte du médecin’’, affiche à sa Une le quotidien Bës Bi.

    ‘’C’est un bulletin de santé qui fait de plus en plus trembler. Le médecin-chef de l’Administration a envoyé une lettre au ministre de la Justice avec des inquiétudes puisque Sonko commence à tenir des +propos délirants et incohérents+, entre autres soucis’’, écrit la publication qui parle de ‘’ diagnostic sans complaisance du médecin-chef’’.

    Le journal relève que dans la foulée, le parquet a décidé d’ouvrir une enquête pour ‘’identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’.

    Le Quotidien se fait également écho de ‘’l’alerte de la Direction de l’administration pénitentiaire’’ sur l’état de santé de Ousmane Sonko.

    ‘’L’état de santé du leader de l’ex-parti Pastef ne cesse de se dégrader. La situation est même alarmante et préoccupe les autorités de l’Administration pénitentiaire. Cette fois- ci, c’est le Colonel Abdoulaye Diagne, le tout nouveau Directeur général de l’Administration pénitentiaire, qui sonne l’alerte en adressant une note d’information à la Garde des sceaux, ministre de la Justice, Me Aissata Tall Sall, sur l’état de santé de Ousmane Sonko. Ce dernier a en effet repris sa grève de faim depuis quelques jours, en guise de solidarité avec les détenus +politiques+, qui observaient la diète et qui se plaignaient ainsi de leurs conditions de détention’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Selon Vox Populi, ‘’le procureur traque ceux qui ont fuité les données médicales de Sonko’’.

    ‘’Tout est allé vite. Très vite même. Le procureur de la République, Abdoul Karim Diop, n’a pas perdu du temps. Il a tenu à réagir à chaud, suite à la mise sur la place publique hier, d’une lettre du Colonel Abdoulaye Diagne, Directeur général de l’Administration pénitentiaire, adressée au Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aïssata Tall Sall, sur la situation médicale de l’opposant Ousmane Sonko, en service de Réanimation à l’Hôpital Principal de Dakar (….)’’, écrit L’Observateur.

    WalfQuotidien se fait l’écho des ‘’souffrances’’ de la filière avicole. ‘’Le secteur de l’aviculture est en souffrance. Il traverse une crise sans précédent. Ses acteurs, réunis autour de l’Interprofession avicole du Sénégal (Ipas) sont montés au créneau pour tirer la sonnette d’alarme. Ils alertent les autorités sur le trafic des carcasses de poulets et autres produits importés de la filière’’, rapporte Walf.

     »C’est une alerte rouge’’, selon L’As. ‘’ Elle émane des acteurs de la filière avicole. Selon les acteurs, l’aviculture sénégalaise qui, depuis plus de 20 ans est devenue une filière émergente, vit probablement ses derniers jours. Car elle est gravement menacée par des facteurs de tous ordres. De prime abord, la filière avicole est fortement touchée par la Covid-19 et les perturbations des marchés internationaux avec la crise en Ukraine. (…). En outre, l’aviculture sénégalaise fait face à des importations frauduleuses de poulets’’, écrit le journal.

    OID

  • SENEGAL-JUSTICE / Une enquête judiciaire ouverte après la publication d’une correspondance administrative sur l’état de santé d’Ousmane Sonko

    SENEGAL-JUSTICE / Une enquête judiciaire ouverte après la publication d’une correspondance administrative sur l’état de santé d’Ousmane Sonko

    Dakar, 27 oct (APS) – Le parquet de Dakar déclare avoir ouvert une enquête pour identifier les auteurs de la publication d’une correspondance administrative du directeur général de l’administration pénitentiaire adressée à la ministre de la Justice, concernant l’état de santé de l’opposant Ousmane Sonko, placé en détention.

    ‘’Le procureur de la République a ordonné immédiatement l’ouverture d’une enquête pour identifier les auteurs de cette publication et toutes personnes impliquées, aux fins d’engager des poursuites judiciaires à leur encontre’’, lit-on dans un communiqué du parquet.

    ‘’Outre la violation des droits du détenu, ces faits d’une particulière gravité constituent toute une panoplie d’infractions relatives à la diffusion de données à caractère personnel’’, soutient-il.

    Le procureur de la République déplore ‘’la diffusion, sur des supports de communication, d’une correspondance administrative et interne émanant de la direction de l’administration pénitentiaire et adressée à madame le garde des Sceaux, ministre de la Justice’’.

    Le communiqué du parquet a été publié au moment où circulait, par divers médias, une lettre adressée par le colonel Abdoulaye Diagne, directeur général de l’administration pénitentiaire, à Aïssata Tall Sall.

    La lettre rendue publique décrit la ‘’situation médicale’’ d’Ousmane Sonko, dont l’état de santé est déplorable, selon ses avocats.

    Ces derniers déclarent que M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud) et candidat à l’élection présidentielle de 2024, a repris la grève de la faim. Arrêté depuis le 28 juillet dernier, il est accusé de nombreuses infractions.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La marine marocaine porte secours à 415 migrants sénégalais

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / La marine marocaine porte secours à 415 migrants sénégalais

    Dakar, 26 oct (APS) – La marine marocaine a porté secours à 415 migrants sénégalais, dont cinq femmes et 120 enfants mineurs, mercredi, dans le territoire maritime du royaume, a appris l’APS, jeudi, d’une source diplomatique sénégalaise basée au Maroc.

    ‘’Deux pirogues transportant 274 et 141 passagers sénégalais ont été secourues ce mercredi par la marine royale marocaine. Le convoi compte cinq femmes et 120 enfants mineurs, dont certains voyagent avec leurs parents’’, a précisé la même source.

    S’exprimant sous le sceau de l’anonymat, elle ajoute que les migrants ont été emmenés dans des centres d’accueil et d’hébergement de Bir Gandouz (sud).

    La même source signale l’existence, parmi ces migrants sénégalais, de blessés et de malades pris en charge dans des établissements de santé de Dakhla.

    Les services consulaires sénégalais vont déployer à Bir Gandouz une équipe chargée de fournir ‘’assistance et protection aux rescapés’’, a-t-elle assuré sans faire état de pertes en vies humaines.

    ‘’Cette équipe va examiner, avec les autorités locales marocaines, les moyens de faciliter leur séjour en raison de la présence d’un important nombre d’enfants mineurs et de femmes’’, a ajouté la même source.

    Selon elle, ce jeudi, 596 migrants sénégalais attendaient d’être rapatriés de Dakhla.

    Depuis plusieurs mois, de nombreuses vagues de migrants sénégalais arrivent dans le sud du Maroc, d’où ils sont rapatriés par les autorités sénégalaises et marocaines.

    Des pertes en vies humaines ont été signalées chez ces voyageurs.

    L’État déroule, depuis le 27 juillet dernier, une stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière, dont le but est de réduire fortement la migration irrégulière, d’ici à 2033.

    Mais ce phénomène ne cesse, malgré ce plan de lutte contre la migration irrégulière, de prendre de l’ampleur.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-GAMBIE-ECONOMIE / Un forum économique pour renforcer les échanges sénégalo-gambiens

    SENEGAL-GAMBIE-ECONOMIE / Un forum économique pour renforcer les échanges sénégalo-gambiens

    Dakar, 26 oct (APS) – Un forum économique, commercial et d’investissement s’est ouvert jeudi à Dakar, en présence d’hommes d’affaires de la Gambie et du Sénégal, dans le but de renforcer les échanges entre les deux pays, a constaté l’APS.

    ‘’Cette cérémonie qui nous réunit pose un jalon important dans le renforcement des relations entre nos deux nations’’, a dit le Premier ministre sénégalais, Amadou Ba.

    ‘’Ce forum est une précieuse plateforme pour […] travailler ensemble’’, a ajouté M. Ba en présidant la cérémonie d’ouverture de la rencontre de deux jours, en présence du vice-président de la Gambie, Muhammad Jallow.

    Il signale, pour mettre en relief l’importance du forum, que ‘’l’investissement est le moteur de la croissance économique, de la création d’emplois et du développement durable’’.

    Dès lors, Gambiens et Sénégalais doivent créer un environnement ‘’favorable aux affaires’’, encourager l’innovation et soutenir les entreprises des deux pays voisins, selon le Premier ministre.

    ‘’J’encourage vivement les entrepreneurs et les investisseurs des deux pays à explorer des partenariats et des opportunités d’investissement, de part et d’autre’’, a-t-il dit aux hommes d’affaires des deux pays prenant part à cette rencontre.

    Ces derniers vont, pendant deux jours, tenter de découvrir les opportunités existant dans les deux pays en termes d’investissement et de commerce.

    ‘’Notre communauté offre d’innombrables opportunités d’investissement dans des secteurs variés, dont l’agriculture, le tourisme, l’industrie, l’énergie et les infrastructures’’, a souligné Amadou Ba.

    Élimination des ‘’entraves bureaucratiques’’

    ‘’En tant que gouvernement, nous nous engageons à mettre en place des cadres réglementaires transparents et prévisibles, à garantir la sécurité juridique et à promouvoir des politiques fiscales équitables pour attirer les investisseurs’’, a-t-il assuré en s’adressant aux opérateurs économiques de la Gambie et du Sénégal.

    Le Sénégal va veiller à l’élimination des ‘’entraves bureaucratiques’’ et à la simplification des procédures, pour encourager les entrepreneurs gambiens à investir dans son territoire, a promis le Premier ministre.

    L’organisation du forum est une initiative de l’Agence gambienne de promotion des investissements et des exportations et de l’APIX, l’agence sénégalaise chargée des investissements et des grands travaux de l’État.

    ‘’Les potentialités dont regorgent les deux pays sont un atout majeur pour conquérir ensemble des parts de marché dans le cadre de la ZLECAF (la zone de libre-échange continentale africaine), qui fait de notre continent un marché porteur, avec la possibilité d’élargir nos espaces de production et de commerce’’, a souligné Abdoulaye Baldé, le directeur général de l’APIX.

    ‘’La Gambie, en raison de sa proximité avec le Sénégal, peut tirer profit des avantages infrastructurels’’ de son voisin, a ajouté M. Baldé.

    La Gambie a des atouts, notamment dans le tourisme et les ressources naturelles, a-t-il poursuivi en saluant ‘’la main-d’œuvre qualifiée’’ de ce pays.

    MFD/ESF/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des chercheurs invitent à une synergie d’actions pour écarter « toute autre velléité de vente » des objets de Senghor

    SENEGAL-FRANCE-PATRIMOINE / Des chercheurs invitent à une synergie d’actions pour écarter « toute autre velléité de vente » des objets de Senghor

    Dakar, 26 oct (APS) – Des chercheurs appellent à « une synergie d’actions » pour empêcher une velléité de vente de livres de Léopold Sédar Senghor, dans la continuité de l’action des pouvoirs publics sénégalais qui ont dernièrement sauvé des enchères des objets et médailles de valeur reçus par le premier président sénégalais dans le cadre de ses fonctions.

    « Nous avons salué la décision de l’Etat du Sénégal de faire annuler cette vente aux enchères des objets du président Léopold Sédar Senghor. Il reste à ce qu’on crée une synergie d’actions avec l’appui des pouvoirs publics pour éliminer toute autre velléité de vente, notamment des livres du président Senghor prévus en janvier prochain », a souligné l’historien Mouhamadou Moustapha Sow de l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD).

    « Il est important que les décideurs saisissent davantage les enjeux mémoriels de ces questions et l’importance politique et scientifique qu’il y a à identifier et à sauvegarder le patrimoine documentaire, archivistique des chefs d’Etat qui se sont succédé à la tête du pays », a dit M. Sow, l’un des coordinateurs du volet archives du programme international de recherche sur Senghor.

    Il a ajouté : « Dans le cadre de notre groupe de recherche, nous avons cherché à sensibiliser les autorités étatiques notamment au Sénégal afin qu’elles facilitent et accompagnent ce travail consacré au premier président de la République du Sénégal ».

    Le programme international de recherche sur Senghor, regroupant des chercheurs présents au Sénégal et en France, envisage la création d’une plateforme sur laquelle seraient mises en ligne les archives du président Senghor, représentant 28 fonds différents et réparties entre trois continents.

    L’objectif poursuivi par les chercheurs concernés est de faire en sorte que ces fonds d’archives disparates et dispersés puissent être largement accessibles, ce qui permettrait de les valoriser davantage.

     »Il existe ici des fonds d’archives à la Fondation Senghor, au musée des dents de la mer, à l’IFAN [Institut fondamental d’Afrique noire] ou encore aux archives nationales qui pourraient [être numérisés] », a signalé Mouhamadou Moustapha Sow.

    Le Sénégal a acquis, le 23 octobre dernier, 41 objets ayant appartenu à l’ancien président sénégalais, pour 244 000 euros, soit environ 160 millions de francs CFA. Il s’agit de médailles et décorations offertes à Léopold Senghor dans le cadre de ses fonctions, des objets qui devaient être mises en vente la semaine dernière à Caen, en France.

    Une mission conduite par le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, s’était rendue sur place pour négocier avec le commissaire-priseur de cette vente.

    FKS/BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La Senelec signe des contrats de transport d’énergie électrique avec les autres États membres de l’OMVG

    SENEGAL-AFRIQUE-ENERGIE / La Senelec signe des contrats de transport d’énergie électrique avec les autres États membres de l’OMVG

    Dakar, 26 oct (APS) – La Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) a signé des contrats de transport d’énergie électrique avec ses homologues des autres États membres de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie (OMVG), la Gambie, la Guinée et la Guinée-Bissau, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    ‘’La signature de ces contrats nous permettra de matérialiser le marché d’électricité de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Gambie’’, a expliqué Pape Mademba Bitèye, le directeur général de la Senelec.

    Selon les parties concernées, le but du partenariat noué est d’établir et de densifier un réseau électrique commun aux pays de l’OMVG, de diversifier également les sources de production d’énergie électrique.

    ‘’Avec cet accord, les signataires pourront échanger de l’énergie comme cela se fait déjà entre le Sénégal et la Gambie. Nous pourrons mettre en commun les productions disponibles pour nous entraider mutuellement et disposer des meilleurs tarifs d’électricité pour nos clients’’, a dit M. Bitèye.

    Dans la mise en œuvre du partenariat, le Sénégal ‘’va se positionner comme un donneur’’, c’est-à-dire qu’il va vendre de l’énergie électrique à ses partenaires en cas de besoin, a-t-il ajouté.

    ‘’Nous le faisons déjà avec la Gambie. Nous serons un peu plus offensifs en faisant la même chose avec la Guinée-Bissau. Le Sénégal pourra, avec sa capacité de production, alimenter certains pays de la région, comme le fait la Côte d’Ivoire, qui vend de l’électricité à beaucoup de pays’’, a dit le directeur général de la Senelec.

    Le haut-commissaire de l’OMVG, El Hadji Lansana Fofana, s’est réjoui de la signature de l’accord et a encouragé les partenaires à entretenir cette collaboration.

    M. Fofana estime que les pays concernés ont déjà démontré leur capacité à travailler ensemble pour le bien-être des populations de la région.

    ABD/ESF/MTN

  • SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Ankara annonce l’arrivée de 40 investisseurs turcs en décembre au Sénégal, « un pays de paix’’

    SENEGAL-TURQUIE-COOPERATION / Ankara annonce l’arrivée de 40 investisseurs turcs en décembre au Sénégal, « un pays de paix’’

    Dakar, 26 oct (APS)- Une délégation composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires turcs est attendue dans la capitale sénégalaise, au mois de décembre prochain, a annoncé, à l’APS, l’ambassadeur de la Turquie à Dakar, saluant « la stabilité du Sénégal qui attire des investisseurs » de son pays.

    ‘’Nous sommes dans tous les domaines de la coopération, en ce sens que le Sénégal est un pays de paix qui attire les investisseurs turcs’’, s’est réjouie la diplomate lors d’entretien avec l’APS.

    Dans cette perspective, Mme Nur Sağman  a annoncé l’arrivée en décembre prochain à Dakar d’une délégation composée d’une quarantaine d’hommes d’affaires, exportateurs et investisseurs tucs.

    Saluant le « dynamisme de la coopération » entre les deux pays, elle a rappelé que Ankara a ouvert une ambassade à Dakar depuis 1962, notant que le partenariat entre les deux pays concerne notamment l’éducation, la culture et le domaine militaire .

    « Hier, par exemple, quatre compagnies d’industries de la défense turques étaient présentes à Dakar au forum de l’Armée de l’air », a-t-elle poursuivi.

    Outre les centres culturels et les écoles turques, la diplomate a aussi évoqué la compagnie aérienne Turkish Airlines qui effectue un vol quotidien sur Dakar, disant espérer que « le volume du trafic va bientôt se multiplier »

    Selon elle, son pays table cette année sur un objectif d’atteindre « plus de 622 milliards de FCFA dans le cadre des échanges commerciaux, avec une relative baisse par rapport à l’année dernière, en raison du séisme survenu en Turquie  en février dernier » .

    CS/SMD/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Certification : 1 228 protocoles examinés et 336 délibérations effectuées (officiel)

    SENEGAL-SANTE / Certification : 1 228 protocoles examinés et 336 délibérations effectuées (officiel)

    Dakar, 26 oct (APS)-Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé (CNERS) du Sénégal a examiné, dans le cadre de ses interventions, 1 228 protocoles et tenu 336 sessions de délibération entre 2009 et 2023, a appris l’APS jeudi de sa vice-présidente, professeur Aissatou Touré.

    ‘’Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé certificat ISO 9001-2015 a examiné dans le cadre de ses interventions 1 228 protocoles et 336 sessions de délibérations tenues de 2009 à nos jours’’, a fait savoir Mme Touré.

    Elle prenait part à la cérémonie de présentation de la certification du CNERS. Cette structure est un organe de régulation de la recherche créée par la loi 2009-17 du 9 mars 2009 et portant code d’éthique pour la recherche en santé.

    Dans le cadre de ses réalisations, le comité a constitué une base de donnée électronique des protocoles de recherche en santé dans le but d’améliorer et de relever le système de revue éthique.

    Le Comité national d’éthique pour la recherche en santé a également permis la réalisation depuis 2009 en collaboration avec la division de la recherche du ministère de la Santé et de l’Action sociale, d’annuaires statistiques de la recherche en santé entre 2019 et 2022.

    “Cet organe traduit une conformité de l’institution. Il s’agit d’une exigence fondamentale dans la mesure où la certification permet le renforcement des capacités avec l’internationalisation des bonnes pratiques’’, a expliqué Aissatou Touré.

    ‘’Il y a une absence de personnel dédié pour assurer un fonctionnement optimal. Ce qui fait que le CNERS s’appuie depuis sa création sur la Division de la planification, de la recherche en santé en termes de personnel et la logistique’’, a relevé Mme Touré.

    Elle a aussi déploré l’absence de véhicule pour mener des activités de supervision et d’inspection conformément aux missions du CNERS.

    “A cela s’ajoute l’obsolescence de certains textes qui rendent difficile le département du CNERS et la mise en adéquation de ses missions et des exigences actuelles pour une gouvernance optimale de la recherche’’, a-t-elle mentionné.

    La vice-présidente du CNERS a par ailleurs fait part d’une émergence de nouvelles thématiques génomiques avec le développement dans la recherche d’outils à l’image des systèmes d’intelligence artificielle et de nouvelles technologies vaccinales.

    Pour sa part, le docteur Jeff Kabinda Maotela coordinateur des politiques de santé à l’Organisation mondiale de la santé estime que la recherche-développement et l’innovation constituent un ‘’des accélérateurs identifiés pour impulser les stratégies afin d’atteindre les cibles de l’ODD3 (objectif du développement durable) relatif à la santé’’.

    Il a magnifié le ‘’pas de géant’’ franchi par le CNERS en devenant une référence par son obtention de la certification ISO 9001comme le premier comité national africain d’éthique de la recherche (NREC).

    NSS/MTN

     

  • SENEGAL-TURQUIE-IMMIGRATION / Une diplomate turque salue « l’intégration réussie » des Sénégalais dans son pays

    SENEGAL-TURQUIE-IMMIGRATION / Une diplomate turque salue « l’intégration réussie » des Sénégalais dans son pays

    Dakar, 26 oct (APS)- L’ambassadeur de la Turquie au Sénégal, Mme Nur Sağman, a salué, jeudi, l’intégration réussie des Sénégalais dans la société turque, annonçant que son pays travaille à la planification de l’octroi de bourses pour les jeunes désireux d’y poursuivent leurs études.

    ‘’Les Sénégalais ont une aptitude incroyable à s’adapter en Turquie. Ils sont très bien intégrés, ils maîtrisent parfaitement la langue turque’’, s’est félicitée la diplomate.

    Elle s’entretenait avec des journalistes de l’APS, en prélude à la célébration du centenaire de la Turquie moderne proclamée le 29 octobre 1923 par Mustapha Kemal Atatürk.

    Nur Sağman était notamment interpellée sur la situation de Sénégalais résidant en Turquie marquée, ces derniers temps, par des ‘’contrôles d’identité intempestifs, des brutalités policières, des détentions abusives et même des expulsions illégales’’, selon les autorités sénégalaises.

    La ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur, Annette Seck, effectue une mission en Turquie, du 20 au 28 octobre 2023, pour échanger justement avec les autorités turques sur ‘’les voies et moyens afin de mieux prendre en charge les préoccupations des Sénégalais résidant dans ce pays’’.

    ‘’En ce moment, la Turquie est en train de faire face à un problème d’immigration. Je ne parle pas de Sénégalais mais je parle en général. Donc à cause de cette crise il y a certaines difficultés’’, a reconnu son ambassadeur à Dakar.

    Elle rappelle, à cet effet, que la ministre Annette Seck Ndiaye, actuellement en Turquie ‘’entreprend des entretiens avec ses homologues pour pouvoir faciliter ces démarches, parce que nous souhaitons qu’il ait beaucoup plus de jeunes qui partent faire leurs études en Turquie’’.

    La diplomate a toutefois souhaité que « cette émigration de Sénégalais vers la Turquie se fasse dans les meilleures conditions ».

    « Il faut qu’ils (les étudiants) aient les bases nécessaires pour que nous octroyons des bourses, à côté de celles qu’accorde le gouvernement du Sénégal. Nous essayons de mieux planifier tout cela », a-t-elle insisté.

    FD/SMD/MTN