Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Les opérateurs de téléphonie mobile invités à encadrer les campagnes de promotion commerciale

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Les opérateurs de téléphonie mobile invités à encadrer les campagnes de promotion commerciale

    Dakar, 26 oct (APS) – Le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, a invité les opérateurs de téléphonie mobile, mercredi, à Dakar, à encadrer les campagnes de promotion commerciale de leurs services, pour éviter des écarts irréguliers entre les tarifs en vigueur et ceux qu’ils appliquent aux usagers.

    M. Sall participait à un panel des cadres de l’ARTP et de la Sonatel sur la régulation des services de télécommunication.

    ‘’Nous savons tous que les tarifs pratiqués [lors des campagnes de promotion] sont très éloignés de ceux qui sont affichés’’, a soutenu M. Sall, assurant que le roaming national entamé par l’ARTP ‘’va apporter quelques corrections’’ à la tarification des services de téléphonie mobile.

    ‘’Je ne vous demande pas d’abandonner les promotions, je vous demande d’être beaucoup plus proches des tarifs affichés’’, a-t-il précisé en présence de représentants des sociétés de téléphonie.

    Les tarifs affichés par l’instance de régulation et les opérateurs doivent être ‘’revus à la baisse’’, a soutenu Abdou Karim Sall, soulignant que les consommateurs doivent payer les services offerts à des coûts raisonnables.

    ‘’Il ne faut pas donner des tarifs en dessous de la normale, ni au-delà de ceux fixés par la règlementation. Il revient au régulateur de procéder à l’audit des coûts’’, a ajouté le directeur général de l’ARTP.

    Les opérateurs ont l’obligation d’offrir un réseau téléphonique de qualité aux abonnés, a-t-il rappelé, tout en reconnaissant qu’ils doivent rentabiliser leur investissement, l’État ayant pour sa part le devoir de les protéger.

    Les opérateurs de téléphonie représentés au panel ont fait part au directeur général de l’organe de régulation de préoccupations relatives à son plaidoyer.

    ‘’Je demande que le régulateur puisse nous permettre d’être plus efficaces dans la satisfaction du client. Pour cela, il faudrait un allègement des coûts des fréquences’’, a dit Fatou Sow Kane, la directrice générale d’Expresso Sénégal.

    ‘’On veut bien investir, on veut bien satisfaire le client mais en tenant en compte de la réalité du rapport coût-profit’’, a-t-elle ajouté.

    MFD/ASB/SBS/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Urgences sanitaires: Macky Sall appelle à faire ‘’avancer l’initiative de création de hubs régionaux’’

    Dakar, 26 oct (APS) – Le président sénégalais a appelé, mercredi, les partenaires à faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires.

    « (…) nous devons faire avancer l’initiative de création de hubs régionaux pour améliorer la riposte aux situations d’urgences sanitaires, par un acheminement rapide des produits et matériels nécessaires », a déclaré Macky Sall.

    Il s’exprimait lors d’un panel sur l’investissement dans le système de la santé, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway

    Il a indiqué que le financement de cette initiative soutenue par l’OMS est estimé à 145 millions de dollars US (plus de 90 milliards de francs CFA).

    Selon lui, « le Sénégal qui soutient cette initiative a déjà mis à la disposition de l’OMS une assiette foncière pour l’implantation d’un Hub régional dans une zone contiguë à l’aéroport international Blaise Diagne ».

    Le président sénégalais a listé trois défis à relever, dont la disponibilité de ressources humaines qualifiées, pour la production et la commercialisation de vaccins en Afrique.

    ‘’En matière de production et de commercialisation de vaccins, nous avons trois défis majeurs à relever. Un, la disponibilité de ressources humaines qualifiées ; deux, la mise à niveau de la réglementation ; trois, l’accès aux plateformes de vente, à des prix compétitifs’’, a-t-il dit.

    Dans son mot introductif, Macky Sall a rappelé que pour ‘’faire face à l’urgence de la Covid-19’’, le pays est passé ‘’d’un Centre de traitement des épidémies à 52, en un an (2019-2020)’’, a-t-il dit.

     

    Selon lui, le gouvernement a aussi multiplié ‘’la construction d’hôpitaux clefs en mains, le recrutement de personnels de santé et les équipements’’.

    Toutefois, a-t-il relevé, l’investissement public et privé dans le secteur de la santé restait encore ‘’un défi majeur en Afrique’’.

    ‘’Il en est ainsi de la fabrication de vaccins’’, a-t-il indiqué.

    Citant des statistiques, Macky Sall a déclaré que l’Afrique consommait ‘’environ 25% de la production mondiale de vaccins et ne couvre elle-même que 1% de ses besoins’’.

    C’est pour combler ce déficit que Africa CDC, l’agence africaine de lutte contre les épidémies, a lancé le Partenariat pour la production de vaccins en Afrique, avec comme objectif la couverture de 60% des besoins africains en vaccins à l’horizon 2040, a-t-il expliqué.

    Il a ajouté que des pays pionniers travaillaient dans ce sens : Afrique du Sud, Egypte, Ghana, Kenya, Maroc, Nigeria, Rwanda et Sénégal.

    Selon Macky Sall, ‘’c’est à ce titre que l’Institut Pasteur de Dakar, qui fabrique le vaccin contre la fièvre jaune depuis plusieurs décennies, est en train de finaliser la construction d’un vaccinopole’’.

    Cette infrastructure va comprendre une unité de fabrique de vaccins à ARN messager ; un centre de recherche et développement.

    Il y a également un centre des métiers du vaccin dédié à la formation de ressources humaines du Sénégal et d’autres pays africains.

    Ce projet a nécessité un investissement de près de 300 millions de dollars (plus de 186 milliards de francs CFA), a rappelé le chef de l’Etat.

    OID/ASB

  • SENEGAL-TECHNOLOGIE-ENSEIGNEMENT / L’Université Numérique du Sénégal veut développer des initiatives pour générer des ressources propres

    SENEGAL-TECHNOLOGIE-ENSEIGNEMENT / L’Université Numérique du Sénégal veut développer des initiatives pour générer des ressources propres

    Dakar, 26 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal (UN-CHK) multiplie les initiatives pour la prise en charge correcte de ses besoins dans son développement et son fonctionnement, a révélé son Recteur, le Professeur Moussa Lo, estimant que ‘’les ressources octroyées par l’Etat ne pourront jamais suffire pour atteindre les objectifs’’.

    ‘’Dans les perspectives du nouveau plan stratégique, il va falloir renforcer les ressources propres parce qu’on ne pourra pas toujours dépendre de la subvention de l’Etat qui ne suffira jamais de toutes les façons’’, a-t-il expliqué, estimant que ‘’l’Etat a aussi d’autres priorités’’.

     »Pour prendre en compte certaines de nos préoccupations, notamment l’insertion professionnelle, l’amélioration de l’insertion professionnelle de nos apprenants, nous avons prévu l’ouverture de nos formations à un public beaucoup plus large’’, confie-t-il.

    Le Professeur Moussa Lô, invité de la rédaction de l’APS, mercredi, a souligné que la recherche de moyens est en marche à l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal.

    ‘’Nous sommes encore en train de chercher d’autres moyens pour accomplir nos missions parce que les moyens de l’Etat ne permettent pas toujours de le faire (…)’’, fait savoir le recteur.

    L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane du Sénégal développe dans ce sens un programme avec un partenaire technique et financier.

    ‘’C’est un programme de formation ouverte pour le renforcement des compétences, l’emploi et entrepreneuriat dans le numérique comme le marketing digital, la broderie numérique, le commerce digital, l’intelligence artificielle pour tous’’, a-t-il précisé.

    Il s’agit d’un programme financé par la Fondation Mastercard sur la période 2022-2026 avec comme ambition de former 90 mille jeunes dans les métiers du numérique, même s’ils n’ont pas de diplôme, a expliqué le recteur.

    Selon lui, ‘’ce programme a aussi un volet très important en termes d’employabilité et d’insertion professionnelle’’.

    Le Recteur de l’UN-CHK-S soutient qu’‘’au bout d’un an, ce programme a déjà permis de certifier dix mille jeunes dont quatre mille sont déjà insérés dans différents métiers’’.

    Il pense par ailleurs que ‘’dans quatre ans, ce programme produira des résultats beaucoup plus importants’’.

    Le Professeur Moussa Lo estime qu’‘’au vu de sa dynamique, l’Université numérique du Sénégal pourrait devenir dans dix ans la plus grande université de l’Afrique’’.

    Il confie, par ailleurs, que l’Université Numérique du Sénégal ‘’c’est une centaine de partenaires sur le plan national et sur le plan international’’.

    ‘’Ce sera aussi une université qui aura un maillage territorial, avec beaucoup d’alumni, que ce soit des diplômés ou  des certifiés dans tous les milieux socio-économiques’’, selon le recteur.

    Elle permettra aussi de ‘’tirer vers le haut le système éducatif en termes d’innovations pédagogiques’’.

    Selon lui, c’était la question en jeu lors du colloque ‘’Africa digital Edu’’ sur les opportunités et défis du numérique que l’université  avait organisé au début du mois d’octobre dans le cadre de la célébration de ses dix ans.

    L’idée est de pouvoir susciter des échanges sur les opportunités offertes par le numérique pour renforcer, améliorer la qualité de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur et aussi dans l’éducation de base, selon le Professeur Moussa Lo.

    CS/ADL/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral et d’autres sujets à la Une

    Dakar, 26 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS s’intéressent aux inquiétudes de la société civile sur la conduite du processus électoral, aux nouvelles interdictions à Touba décidées par le Khalife général des mourides et à la participation du chef de l’Etat au premier Forum Global Gateway.

    En politique, Sud Quotidien souligne que ‘’la société civile sonne l’alerte’’ sur la conduite du processus électoral par le ministère de l’Intérieur.

    Le Témoin note que, dans une déclaration, 21 organisations de la société civile ‘’dénoncent la violation des droits de Ousmane Sonko et les tracasseries subies par l’opposition’’.

    Selon L’As, ‘’la Synergie des organisations des sociétés civiles pour la paix (SOS/PAIX) a sorti hier une déclaration sur la situation politique au Sénégal. Elle s’est particulièrement offusquée du refus de la Direction générale des élections DGE de délivrer des fiches de parrainage au leader des Patriotes et candidat à la présidentielle de 2024, Ousmane Sonko ainsi que de l’interdiction systématique des manifestations de l’opposition en vue de collecter des parrainages. Elle n’a pas manqué de faire des recommandations pour un processus électoral apaisé et une élection libre, crédible et transparente’’.

    ‘’21 organisations de la société civile dressent un tableau de la conduite du processus électoral’’, signale Vox Populi.

    En politique toujours, EnQuête relève que le Parti démocratique sénégalais (PDS) ‘’balise le terrain’’ pour le retour de son candidat à la présidentielle, Karim Wade, installé au Qatar, depuis 2015.

    ‘’Depuis Doha, Karim pilote l’opération +Gnibi si+ et démarche les dissidents. Il est annoncé à Dakar pour le congrès qui devrait l’investir comme candidat. Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont annoncé, hier, leur retour dans le parti’’, écrit le journal.

    ‘’Sada Ndiaye et Kalidou Diallo’’, deux anciens du PDS, ‘’rejoignent Karim Wade’’, affiche à la Une L’As, qui écrit : ‘’ L’opération +gnibissi+ qui consiste à faire revenir dans les rangs du Parti démocratique sénégalais (PDS) tous les anciens responsables du parti prend forme. Après Mayoro Faye, les anciens ministres Sada Ndiaye et Kalidou Diallo ont rejoint le Pape du Sopi et son fils Karim’’.

    Le quotidien Bës Bi met en exergue la décision du Khalife général des mourides d’interdire la politique et le football à Touba et parle de ‘’ nouvelle fatwa’’.

     »Le 10 juin dernier, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké recevait une délégation des Baye Fall. Ce jour, le patriarche de Darou Minam, après les événements malheureux que la cité religieuse avait connus des jours auparavant, leur confiait la mission de sécuriser davantage la ville. Le khalife général des mourides prenait aussi la décision d’interdire, à Touba, toute activité ou manifestation politique’’, rappelle le journal.

    La publication ajoute : ‘’Après une évaluation des missions confiées aux Baye Fall, Serigne Mountakha a demandé aux forces de défense et de sécurité d’assister ces derniers. La politique et le football sont désormais formellement interdits dans la cité religieuse. De même, il avait décidé que le vote ne se fera plus à Touba, mais à Mbacké’’.

    Selon L’Observateur, ‘’Serigne Mountakha corse les interdictions’’.

     »Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a encore fait confiance aux Baye-Fall pour veiller sur la sacralité de la cité religieuse de Touba. Après les échauffourées de la semaine dernières avec la famille de Diéry Sougou Wadane, le Khalife a rencontré les Baye-Fall pour redéfinir les interdits. Le football et les manifestations politiques y sont ajoutés’’, rapporte L’Obs.

    Le Soleil s’intéresse à la participation du président de la République, à Bruxelles, au premier Forum Global Gateway. Selon le journal, ‘’Macky Sall préconise d’engager un dialogue ouvert mais honnête sur les priorités et les modalités de financement des infrastructures en Afrique’’.

    OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Des organisations de la société civile dénoncent ‘’des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Vingt et une organisations de la société civile sénégalaise ont dénoncé, mercredi, les ‘’restrictions’’ faites aux leaders de l’opposition et les ‘’violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur’’.

    Dans une déclaration parvenue à l’APS, la Synergie des organisations de la société civile pour la paix (SOS/Paix) et d’autres organisations fustigent ‘’des restrictions de tous ordres à l’endroit des acteurs politiques ou partis d’opposition, et des violations de la loi électorale par le ministère de l’Intérieur chargé […] de la gestion du fichier général des électeurs’’.

    ‘’En dépit d’une décision de justice ordonnant la réintégration de M. Ousmane Sonko sur les listes électorales, le ministère de l’Intérieur refuse d’appliquer ladite décision, défiant l’autorité judiciaire’’, soutiennent-elles.

    ‘’Le pourvoi en matière de contentieux sur l’inscription sur les listes électorales n’est pas suspensif’’, arguent Démocratie, droits humains et développement (3D), la Ligue sénégalaise des droits humains (LSDH), le Forum social sénégalais, Afrikajom Center, Présence chrétienne et les autres signataires de la déclaration.

    Ces organisations font allusion à la décision de l’Agent judiciaire de l’État et des avocats de l’État de faire appel de la décision du tribunal de Ziguinchor annulant la radiation de l’opposant Ousmane Sonko du fichier électoral et ordonnant sa réintégration.

    Malgré cette décision, la direction générale des élections, placée sous la tutelle du ministère de l’Intérieur, a déclaré vouloir attendre la décision du procès en appel pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de M. Sonko.

    ‘’Les visites de proximité et autres manifestations des leaders de l’opposition dans le cadre de la collecte des parrainages sont systématiquement interrompues, voire interdites, au moment où le candidat de la majorité sillonne librement le pays en organisant meetings et caravanes’’, soutiennent les organisations de la société civile.

    Elles estiment que ‘’cette situation, qui engendre une discrimination en faveur de certains acteurs politiques, n’est pas de nature à permettre l’organisation d’une élection libre, inclusive, transparente et apaisée’’.

    ‘’Veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’

    ‘’Nous […] exigeons du ministère de l’Intérieur, et particulièrement de l’administration, le respect de la loi, une neutralité sans équivoque dans la gestion du processus électoral [et] une impartialité sans faille à l’endroit des candidats’’, ajoutent les auteurs de la déclaration.

    La LSDH, 3D et leurs cosignataires appellent le ministère chargé des élections à ‘’assurer le bon déroulement du processus électoral, conformément à sa mission de contrôle et de supervision’’ du scrutin présidentiel à venir.

    Ces organisations recommandent en même temps ‘’à l’administration de s’abstenir de tous [les] actes et attitudes remettant en cause sa neutralité et portant un sérieux coup à la confiance des acteurs politiques’’.

    La direction générale des élections, elle, est invitée ‘’à rendre publiques les informations sur chaque étape du processus électoral’’.

    La déclaration recommande ‘’à l’administration et aux institutions de régulation de veiller à l’intégrité et à la transparence du processus électoral’’.

    L’APS a tenté vainement de joindre par téléphone le responsable du service de communication du ministère de l’Intérieur, dans le but de recueillir sa version des faits dénoncés par les organisations de la société civile.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION / La retraite, les décès, les démissions et les mises en disponibilité aggravent le déficit d’enseignants, selon Cheikh Oumar Anne

    SENEGAL-EDUCATION / La retraite, les décès, les démissions et les mises en disponibilité aggravent le déficit d’enseignants, selon Cheikh Oumar Anne

    Ndioum, 25 oct (APS) – Quelque 1.300 enseignants ont pris la retraite cette année, ce qui, avec les décès, les démissions, les mises en disponibilité ou en position de stage, aggrave leur déficit, a expliqué le ministre de l’Éducation nationale, Cheikh Oumar Anne, mercredi, à Ndioum (nord).

    ‘’Cette année, plus de 1.300 enseignants ont été admis à faire valoir leurs droits à une pension de retraite’’, a dit M. Anne à des journalistes en marge d’une réunion du conseil municipal de Ndioum, ville dont il est le maire.

    ‘’À cela s’ajoutent des décès, des démissions, des mises en disponibilité ou en position de stage’’, a-t-il signalé.

    Le ministre de l’Éducation nationale soutient que ‘’le redéploiement du personnel enseignant se fait dans le cadre d’une commission nationale regroupant les syndicats d’enseignants’’ et d’autres acteurs du système éducatif.

    Les affectations des enseignants s’effectuent ‘’sur la base […] d’une gestion démocratique du personnel’’, a soutenu Cheikh Oumar Anne, assurant que les inspections d’académie et les inspections de l’éducation et de la formation cherchent à résorber le déficit d’enseignants.

    ‘’Dans une semaine, tout va rentrer dans l’ordre’’, a-t-il promis, rappelant que le déficit d’enseignants survient souvent en début d’année scolaire.

    La région de Kolda (sud), par exemple, est confrontée à un déficit de 729 enseignants, a déclaré, mardi 10 octobre, son inspecteur d’académie, Samba Diakhaté.

    AHD/ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES-EQUIPEMENTS / A Dakar,  de hauts gradés des armées africaines planchent sur l’emploi des drones dans les conflits modernes

    SENEGAL-AFRIQUE-ARMEES-EQUIPEMENTS / A Dakar, de hauts gradés des armées africaines planchent sur l’emploi des drones dans les conflits modernes

    Dakar, 25 oct (APS)- Une trentaine de chefs d’Etat-major des armées de l’air africaines ainsi que des acteurs de l’industrie aéronautique prennent part au deuxième forum « Africa Air Force » qu’accueille la capitale sénégalaise pendant deux jours (25 et 26 octobre) pour discuter de « l’emploi des drones dans les conflits modernes », a constaté l’APS.

    « Le changement de paradigmes noté dans l’usage des drones dans les conflits majeurs durant ces trois dernières années a révolutionné les rapports de force dans la troisième dimension », a fait remarquer Chef d’état-major de l’Armée de l’air sénégalaise, Papa Souleymane Sarr.

    Il s’exprimait à la cérémonie d’ouverture de ce from de deux jours, en présence du ministre des Forces armées, El Hadj Omar Youm, du CEMGA, le Général de Corps d’Armées Mbaye Cissé ainsi que d’autres personnalités diplomatiques et d’autorités civiles et militaires.

     »L’utilisation massive d’engins téléguidés rendue possible par l’accessibilité de la technologie et des coûts dérisoires de sa mise en œuvre devient une véritable menace pour toute armée de l’air aussi moderne qu’elle puisse être », a alerté le Général Papa Souleymane Sarr.

    Selon le Chef d’état-major de l’Armée de l’air sénégalaise, « les bulles de protections des défenses anti-aériennes les plus sophistiquées se sont révélées d’une relative efficacité », ajoutant que « ces outils modernes, employés en complémentarité avec les plateformes habilitées, devraient permettre d’agir plus efficacement sur tout le spectre de la conflictualité ».

    Pour sa part, le ministre des Forces armées a salué « la qualité de l’organisation de l’évènement et la pertinence des messages délivrés ».

    El Hadji Omar Youm s’est dit attendre à de « fortes recommandations »,  relatives notamment à la corrélation entre « les forces aériennes et l’emploi de nouvelles technologies.

    Il a aussi annoncé un « important » programme de mise à niveau des armées sénégalaises en vue de leur permettre de mieux faire face aux menaces.

    Ce forum qui se poursuit jusqu’à jeudi va abriter également des discussions interactives et multidisciplinaires, ainsi qu’une exposition internationale mettant en évidence les derniers équipements et solutions disponibles pour soutenir les Forces armées de la région africaine, a-t-on appris des organisateurs.

    AN/SBS/SMD/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-COOPERATION  / Infrastructures :  Macky Sall déplore les taux d’intérêt élevés et les délais de remboursement très courts

    SENEGAL-AFRIQUE-EUROPE-COOPERATION / Infrastructures :  Macky Sall déplore les taux d’intérêt élevés et les délais de remboursement très courts

    Dakar, 25 oct (APS) – L’Afrique progresse en matière de construction d’infrastructures, mais elle reste confrontée à des taux d’intérêt élevés et à des délais de remboursement généralement très courts, a signalé le chef de l’État sénégalais, Macky Sall, mercredi, à Bruxelles.

    ‘’La construction d’infrastructures en Afrique progresse, mais le continent reste encore sous-financé en volume et mal financé à cause de taux d’intérêt élevés et de délais de remboursement généralement très courts’’, a relevé M. Sall à l’ouverture du premier forum Global Gateway.

    Lancée en 2021, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission de l’Union européenne dont le but est de contribuer au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’Europe, dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement notamment.

    C’est une politique basée sur la mobilisation du secteur privé.

    Le financement des infrastructures en Afrique s’élevait à 81 milliards de dollars US en 2020, contre 100 milliards en 2018, soit une baisse de 19 milliards causée en partie par la pandémie de Covid-19, rapporte le service de la communication de la présidence sénégalaise en citant Macky Sall.

    Le président de la République dit tenir ces données du dernier rapport annuel du Consortium pour les infrastructures en Afrique, publié en décembre 2022.

    S’exprimant en présence de la présidente de la Commission de l’Union européenne et du président de la Commission de l’Union africaine, il a rappelé que le Consortium pour les infrastructures en Afrique, créé en 2005 à l’occasion d’un sommet du G8 à Gleneagles (Royaume-Uni), rassemble autour de la Banque africaine de développement des partenaires bilatéraux et des banques de développement.

    Un ‘’dialogue honnête’’

    ‘’Il est vrai que l’impact de la pandémie a freiné l’investissement dans les infrastructures, à cause du ralentissement de l’activité économique et de la réorientation des dépenses publiques vers des urgences sanitaires et sociales’’, a fait remarquer le président sénégalais.

    ‘’Même sans ces difficultés conjoncturelles, l’Afrique a toujours payé cher ses projets à cause de taux d’intérêt abusifs’’, a-t-il déploré.

    Macky Sall a toutefois reconnu les efforts fournis par les partenaires bilatéraux et multilatéraux dans le financement des infrastructures en Afrique.

    ‘’La problématique du financement restera entière tant que perdurent les règles et pratiques qui entravent l’accès de nos pays à des ressources conséquentes et à des conditions soutenables’’, a-t-il soutenu.

    M. Sall a fait allusion aux ‘’notations abusives des agences d’évaluation et à la perception du risque d’investissement en Afrique, qui est toujours plus élevée que le risque réel’’.

    Le président sénégalais dit avoir rappelé cette problématique à l’Organisation de coopération et de développement économiques, au G7, au G20 et aux Nations unies, tout au long de l’exercice de ses fonctions de président en exercice de l’Union africaine en 2022.

    ‘’Des progrès significatifs ont déjà été enregistrés’’ 

    Pour Macky Sall, il est important d’‘’engager un dialogue honnête pour lever cet obstacle qui continue de freiner nos efforts de financement des infrastructures’’.

    ‘’Nous devons aussi relever les défis de la planification et de l’ingénierie technique et financière pour améliorer les études de faisabilité des projets en créant une synergie entre les partenaires techniques et financiers et le Fonds de préparation des projets d’infrastructures du NEPAD’’, a-t-il plaidé.

    M. Sall s’est réjoui, par ailleurs, des partenariats en cours entre des laboratoires européens et africains, dans les domaines de la biotechnologie et de la production de vaccins. Il estime que ‘’des progrès significatifs ont déjà été enregistrés à ce titre’’, ce qui ouvre ‘’la voie à d’autres perspectives prometteuses’’.

    Le dirigeant sénégalais a invité les partenaires financiers européens de l’Afrique à ‘’soutenir par des financements adéquats ces partenariats novateurs, dans des technologies de pointe’’.

    Selon lui, le Global Gateway ‘’peut faire la différence en sortant des sentiers battus et en changeant d’échelle et de paradigmes dans l’approche de la coopération’’.

    L’initiative Global Gateway a été lancée en décembre 2021 dans le but de ‘’développer les infrastructures numériques, énergétiques et de transports intelligents, de renforcer les systèmes de santé et d’éducation’’, explique la présidence sénégalaise.

    Elle précise que l’Union européenne prévoit d’investir ‘’150 milliards d’euros en Afrique’’, grâce au Global Gateway.

    OID/ESF/MTN

  • AFRIQUE-UE-COOPERATION / A Bruxelles, Macky Sall insiste sur “l’infrastructure, principal fil conducteur du développement’’

    AFRIQUE-UE-COOPERATION / A Bruxelles, Macky Sall insiste sur “l’infrastructure, principal fil conducteur du développement’’

    Dakar, 25 oct (APS) – Le président Macky Sall a souligné, mercredi à Bruxelles, l’importance des infrastructures qui constituent le principal fil conducteur dans le processus de développement des Etats.

    ‘’L’infrastructure, matérielle ou immatérielle, est le principal fil conducteur qui relie tous les autres secteurs qui concourent au processus de développement’’, a dit Macky Sall à l’ouverture du premier Forum Global Gateway,

    Lancée en 2021, la stratégie Global Gateway est une initiative de la Commission européenne devant contribuer au développement des pays partenaires émergents et en développement de l’Union européenne (UE), notamment dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement, en s’appuyant sur la mobilisation du secteur privé.

    A Bruxelles, en présence de la présidente de la Commission européenne, du président de l’Union africaine, le chef de l’Etat sénégalais a réitéré ‘’l’attachement du Sénégal au partenariat de longue date, fécond et confiant qui nous lie à l’Union européenne’’.

    Il a souligné que l’initiative Global Gateway qui couvre des domaines aussi variés que les infrastructures numériques, énergétiques et de transport, ainsi que les systèmes de santé et d’éducation, s’inscrivait dans cette dynamique.

    Ces infrastructures constituent, selon lui, ‘’des priorités de premier ordre pour les pays en développement, africains en particulier’’.

    “Une route, une autoroute, un port, un aéroport, un pont, une piste de désenclavement, une centrale électrique : chaque réalisation, quelle qu’en soit la taille, accélère ce processus en améliorant les conditions de vie des populations’’, a-t-il dit.

    Dans son intervention, il s’est réjoui du fait que ‘’plusieurs projets et programmes du Sénégal dans ces domaines bénéficient du soutien de l’UE à hauteur de 193 millions d’euros’’.

    Macky Sall a cité à titre d’exemple ‘’l’acquisition de matériels roulants et autres équipements pour le projet en cours de finalisation de la ligne de Bus Rapid Transit (BRT) reliant Dakar et sa banlieue’’.

    Le chef de l’Etat a signalé qu’à l’échelle du continent africain, le déficit en infrastructures restait ‘’encore élevé’’.

    Il a relevé que ‘’malgré la disponibilité d’abondantes sources d’énergie qui aident à éclairer le monde, plus de 600 millions d’africains n’ont pas encore accès à l’électricité’’.

    Le président de la République a ajouté que dans nombre de pays du continent, les conditions de transport restaient ‘’encore problématiques’’.

    Concernant le transport aérien, il a signalé que le voyageur est ‘’parfois obligé de sortir du continent pour aller d’un pays africain à un autre’’.

    Au sujet des infrastructures numériques, Macky Sall a indiqué que ‘’malgré les progrès enregistrés, le taux de connexion en Afrique reste encore faible : 36 % contre une moyenne mondiale de 62,5 %’’.

    Macky Sall a rappelé que pour remédier au ‘’du déficit du continent en matière d’infrastructures’’ l’Union africaine, le NEPAD et la Banque africaine de développement (BAD) avaient lancé en juillet 2010 le Programme de développement des Infrastructures en Afrique (PIDA).

    L’objectif est de ‘’stimuler la réalisation de projets transfrontaliers dans les secteurs des transports, de l’énergie, de l’eau et du numérique, entre autres’’.

    Il a ajouté que quatre ans plus tard, en juin 2014, les dirigeants du continent avaient tenu à Dakar le premier sommet sur le financement du PIDA, et lancé un Plan d’action prioritaire de 16 projets.

    Dans la même dynamique, Africa 50 a été créée en tant que mécanisme de soutien aux investissements dans les infrastructures, a rappelé Macky Sall.

    Selon le chef de l’Etat sénégalais, ‘’malgré les obstacles liés à l’accès au crédit, l’Afrique est en chantier’’.

    Il a rappelé qu’un prêt de la BAD, le Sénégal et la Gambie se sont associés pour réaliser le pont de la Sénégambie sur le fleuve Gambie, opérationnel depuis 2019.

    De même, en 2021, a-t-il souligné, le Sénégal et la Mauritanie ont lancé le chantier du pont de Rosso, sur le fleuve Sénégal, avec le concours de l’Union européenne et des prêts de la BAD, et de la Banque européenne d’investissement.

    Selon lui, ‘’ce pont est un chaînon stratégique du corridor transfrontalier Tanger-Casablanca-Nouakchott-Dakar-Abidjan-Lagos’’.

    Le chef de l’Etat a souligné que les mêmes efforts de construction d’infrastructures d’interconnexion par des financements publics sont en cours ailleurs sur le continent.

    Macky Sall a salué ‘’le rôle essentiel du secteur privé’’, dont ‘’le mérite est de montrer que l’investissement dans les infrastructures en Afrique peut bien être rentable’’.

    Il a cité le projet de Port en eaux profondes adossé à une zone économique spéciale, que le Sénégal est en train de construire à 50 km de Dakar, en partenariat avec Dubai Ports World.

    De 837 millions de dollars pour la première phase, ce projet mobilisera un financement de plus d’un milliard de dollars dans sa deuxième phase, a dit Macky Sall, soulignant que ‘’c’est le plus grand investissement privé de l’histoire de notre pays’’’.

    OID/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE / 41 biens appartenant à Senghor acquis par le Sénégal à plus de 160 millions de francs CFA (officiel)

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE / 41 biens appartenant à Senghor acquis par le Sénégal à plus de 160 millions de francs CFA (officiel)

    Dakar, 25 oct (APS) – Le Sénégal a acquis quarante-et-un (41) biens appartenant à l’ancien président Léopold Sédar Senghor et à son épouse Collette Senghor, à un montant de 160.064.000 FCFA,  annonce un communiqué du ministère de la Culture et du Patrimoine historique reçu mercredi à l’APS.

    La vente de ces objets au Sénégal s’est faite, lundi dernier, à l’hôtel de vente aux enchères de Caen, en France, précise le communiqué, ajoutant que le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, accompagné de l’ambassadeur du Sénégal en France, Maguette Sèye, ont rencontré la commissaire-priseur, Solène Laine et son associé pour faire l’inventaire des biens appartenant au président Senghor et à son épouse conformément aux directives du chef de l’Etat, Macky Sall.

     Le communiqué renseigne que « les objets appartement au président Senghor et à son épouse sont au nombre de quarante et un (41) ».  »Les restants des deux cent deux  objets de l’offre concernent d’autres propriétés », a-t-il ajouté, précisant que  »la conclusion pour l’acquisition des biens exclue les autres offres. »

    Selon le texte « la conclusion pour l’acquisition porte sur 200.000 Euros, soit 131.200.000 FCFA hors frais des cabinets des commissaires-priseurs qui est de 22% du coût des acquisitions en provinces et de 33% à Paris’’.

    « Au total,  a-t-il indiqué, le coût de l’opération, tous les frais inclus, s’élève à 244.000 Euros, soit 160.064.000 FCFA)’’.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, relève le texte, a estimé que les décorations décernées au président Senghor, par des Etats partenaires du Sénégal sont « très prestigieuses et certains objets sont en or massif et de grandes marques ».

    Parmi les biens acquis par le Sénégal,  »on retrouve des colliers, bagues et bracelets en vermeil, un lot issu de la collection de Léopold Sédar Senghor, une médaille en métal doré du festival des arts et culture, un briquet en or jaune dans son écrin, Parker stylo plume en or jaune, collier de l’ordre d’Abdoul Aziz Al Saud d’Arabie Saoudite, une boîte de présent en chiffre du roi et de la reine des Belges, a-t-il listé, ajoutant la présence dans ces biens de  »  médailles très importantes de l’Espagne, de la Finlande, et de l’Egypte ».

    Les biens acquis par le Sénégal seront livrés à l’ambassadeur du Sénégal à Paris par les commissaires-priseurs, dès la fin de l’opération de paiement, conformément aux procédures en vigueur au Sénégal, a précisé le communiqué, signalant qu’ une remise officielle de ces biens au président, Macky Sal, sera organisé dans les meilleurs délais.

    « La préservation de la mémoire du président Senghor, dont la vie et l’œuvre sont de parfaites illustration du dialogue des cultures, de l’amitié des peuples et de la résolution pacifique des contentieux, justifie ce choix d’une solution à l’amiable », selon le ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Le ministre Alion Sow a remercié les autorités françaises qui ont apporté « un concours précieux » à la gestion de ce dossier, mentionne le texte.

    FKS/ASB/AB