Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Louga : décès d’un élève en classe de première S2 au lycée Malick Sall

    SENEGAL-EDUCATION-DIVERS / Louga : décès d’un élève en classe de première S2 au lycée Malick Sall

    Louga, 24 oct (APS) – Mamadou Moustapha Sène, élève en classe de première série S2 au lycée Malick Sall de Louga, est décédé après avoir fait un malaise lors d’un cours d’éducation physique et sportive (EPS), a-t-on appris, mardi, de l’administration dudit lycée.

    ‘’Le proviseur, le censeur, le personnel et les élèves du lycée Malick Sall de Louga vous font part du décès de Mamadou Moustapha Sène, élève en classe de première S2’’, lit-on sur un communiqué de cet établissement scolaire transmis à l’APS.

    Moustapha Sène est décédé  »suite à un malaise survenu durant le cours d’éducation physique, selon la même source. 

    DS/AB/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fermeture de l’Ucad et d’autres sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La fermeture de l’Ucad et d’autres sujets au menu des quotidiens

    Dakar, 24 oct (APS) – La fermeture prolongée de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, l’Etat de santé d’Ousmane Sonko et l’économie sont entre autres sujets au menu des journaux parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Fermeture de l’Ucad, l’université, otage de la politique’’, met en exergue Enquête, qui souligne que cinq mois après la suspension des cours, les autorités ont décidé de prolonger ‘’les vacances jusqu’au 20 décembre’’.

    ‘’Victimes collatérales de la crise politique, les étudiants de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) qui ne font plus cours depuis bientôt cinq mois, n’en peuvent plus d’être les agneaux du sacrifice. Face à la décision des autorités de prolonger la suspension des cours jusqu’au 20 décembre, veille de démarrage de la précampagne électorale, les délégués sonnent la mobilisation et promettent de paralyser le système éducatif dans tout le pays’’, rapporte le journal.

    Irrités par cette fermeture prolongée de l’Ucad,  »des étudiants menacent de paralyser le système éducatif’’, signale Libération. Selon le journal, des étudiants de l’UCAD  »se font frottés aux forces de l’ordre au cours d’une journée mouvementée » ce lundi.

     »Des représentants d’amicales des étudiants voulaient tenir une conférence de presse pour exiger la reprise des cours en présentiel et la réouverture du campus social. Mais ils ont été dispersés par les policiers à coups de grenades lacrymogènes », explique la publication.

    S’opposant à la prolongation de la date de la réouverture du campus social de l’UCAD,  »le Collectif des amicales des étudiants sème la pagaille et récolte des vagues d’arrestations », selon Vox populi.

    Pour Bës Bi Le Jour cette fermeture rappelle ‘’le spectre de juin’’, lorsque des manifestants avaient mis l’UCAD à sac suite à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko.  »Les braises du feu qui avaient consumé des bâtiments de l’Université sont encore dans l’esprit des autorités politiques et universitaires (…). Et le bulletin des renseignements donne des prévisions d’une atmosphère de tension qui ne militerait pas en faveur d’une reprise des cours. Le climat politique avec les dossiers de Ousmane Sonko a dicté l’interdiction de toutes manifestations ou conférence de presse des amicales d’étudiants »,  note la publication.

    Concernant M. Sonko, Vox Populi souligne qu’il a exigé, par la voix de son avocat Me Clédor Ciré Ly, à être  »ramené en prison à Sébikotane ».

     »Admis à l’hôpital principal depuis plusieurs mois après sa première grève de la faim, Ousmane Sonko qui a repris sa diète depuis huit jours exige d’être ramené en prison malgré la détérioration accélérée de son état de santé a informé lundi Me Clédor Ciré Ly, membre du collectif de ses avocats, rapporte le journal.

    Interné à l’hôpital principal,  »Sonko exige son retour en prison », dit Walfquotidien citant Me Clédor Ciré Ly , un des avocats du leader de  Pastef. ‘’Sonko exige d’être ramené en prison’’, note l’As.

    D’autres quotidiens s’intéressent dans leur livraison du jour à des sujets relatifs à l’économie.

    Le Soleil met l’accent sur la 16e réunion de hauts fonctionnaires du Forum de la coopération Chine-Afrique (FOCAC) qui s’est tenue, lundi, à Beijing.

    Le journal Le Quotidien consacre sa Une à la dernière mission de la revue du FMI sous l’ère de Macky Sall en titrant : ‘’Les adieux du FMI à Macky’’.

    ‘’C’était la dernière mission du FMI que le président de la République Macky Sall aura accueillie en tant que chef de l’Etat. Après avoir fait le tour des relations de l’institution avec le pays durant douze ans, le chef de la mission Edward Genayel, a dit son optimisme de voir le conseil d’administration du Fonds approuver un décaissement de 169 milliards de FCFA pour le pays. Une sorte de cadeau d’adieu à Macky », écrit le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme F24 dénonce ‘’les injustices’’ liées au processus électoral

    SENEGAL-POLITIQUE / La plateforme F24 dénonce ‘’les injustices’’ liées au processus électoral

    Dakar, 23 oct (APS) – La plateforme des forces vives F24 ‘’dénonce vigoureusement’’, dans un communiqué parvenu lundi à l’APS, ‘’les injustices qui entachent d’ores et déjà le processus électoral’’.

    ‘’La fin de non-recevoir opposée par l’administration électorale à une ordonnance exécutoire est la forme paroxystique du règne […] du non-droit érigé en mode de gouvernance par monsieur Macky Sall’’, déclare cette organisation réunissant des partis politiques et des syndicats de travailleurs.

    ‘’Pour F24, la non-réinscription sur les listes électorales et la non-délivrance de fiches de parrainage au candidat […] Ousmane Sonko, en violation de la décision du juge, sont l’expression d’une volonté […] d’éliminer une fois de plus un candidat à la présidentielle, comme ce fut déjà le cas en 2019’’, est-il écrit dans le communiqué.

    La direction générale des élections (DGE) a déclaré attendre la décision judiciaire du procès en appel de l’affaire relative à la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral pour savoir s’il faut ou pas remettre les fiches de parrainage au mandataire de l’opposant.

    Dans un communiqué, le directeur général des élections, Tanor Thiendella Fall tient à ‘’préciser qu’il n’y a pas encore de décision définitive, l’État du Sénégal ayant décidé d’exercer les voies de recours qui s’offrent à lui’’.

    ‘’Par conséquent, le dossier suit toujours son cours judiciaire. Au terme dudit processus, l’État du Sénégal se conformera à la décision rendue’’, argue M. Fall.

    Le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), saisi d’un recours des avocats de M. Sonko, a jugé ‘’irrégulière’’ sa radiation des listes électorales, l’a annulée et a ordonné sa réinscription.

    L’Agent judiciaire de l’État et les avocats de l’État ont déclaré vouloir faire appel de cette décision.

    ‘’La loi électorale est le socle [de] la démocratie’’

    M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle du 25 février prochain, a été arrêté le 28 juillet dernier et inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État.

    Les dirigeants de la plateforme des forces vives F24 tiennent à rappeler que ‘’la loi électorale est le socle [de] la démocratie’’, et qu’‘’il ne revient pas à la DGE de porter atteinte aux droits fondamentaux d’un candidat […] et de creuser le manque de confiance des acteurs impliqués dans ce processus électoral’’.

    ‘’F24 dénonce et condamne fermement le traitement inéquitable réservé par les autorités aux candidats de l’opposition […] Paradoxalement, le candidat du pouvoir, Amadou Ba, poursuit sereinement sa campagne sous le couvert de sa fonction et avec les moyens de l’État’’, soutiennent-ils, dénonçant ‘’ces injustices politiques’’.

    ‘’F24 […] continuera à surveiller attentivement l’évolution de la situation, afin de garantir une élection présidentielle inclusive, équitable et transparente en 2024, ainsi que le respect des droits de tous les Sénégalais’’, assurent ses leaders.

    Ils expriment par ailleurs leur ‘’solidarité inébranlable envers les enseignants et les étudiants en détention, à Ousmane Sonko, à Bentaleb Sow, aux femmes détenues en grève de la faim, ainsi qu’à tous les autres détenus, notamment Aliou Sané, Pape Abdoulaye Touré, Modou Ndiaye’’.

    ‘’F24 exige leur libération immédiate et appelle la communauté internationale à porter une attention particulière à leur situation’’, ajoute le communiqué.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-COMPETENCES / Des ingénieurs locaux aux commandes de GaindéSat, le premier satellite sénégalais

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-COMPETENCES / Des ingénieurs locaux aux commandes de GaindéSat, le premier satellite sénégalais

    Diamniadio, 23 oct (APS) – Des ingénieurs sénégalais qui ont conçu GaindéSat, le premier satellite qui sera lancé en début 2024, seront aux commandes de cette plateforme spatiale à partir du Centre de contrôle et de réception des données spatiales de Diamniadio, a confié l’un d’eux à l’APS.

    ‘’Tous ceux qui ont été recrutés pour le projet Sénégal Satellite (SENSAT) du ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation ont bénéficié d’une formation technique initiale au Sénégal avant de se spécialiser en spatial au Centre spatial universitaire de Montpellier pour les ingénieurs en assemblage et test pour les techniciens’’, a expliqué l’ingénieur Ismael Sall.

    Membre de la deuxième cohorte formée au Centre spatial de Montpellier pour la conception du premier satellite GaindéSat, Ismaël Sall, ingénieur a été désigné comme responsable technique et manager de l’équipe du centre de données à Diamniadio.

    ‘’Pendant les deux ans à Montpelier (oct 2021-oct 2023), on a fait focus sur le projet spatial et depuis notre retour il y a juste une semaine, on travaille sur le lancement du premier satellite sénégalais’’, a- t –il confié, en marge de la réception du centre de données par le ministre de tutelle, Pr Moussa Baldé.

    ‘’Nous sommes là depuis une semaine pour que ce centre de réception et de transmission de données soit opérationnel avant le lancement du satellite que nous avons construit’’, a expliqué M. Sall.

    Sur le site, ces ingénieurs pionniers travaillent “en plein temps’’. Membre de la deuxième cohorte en formation à Montpellier avec cinq ingénieurs et cinq techniciens après une première cohorte composée de trois ingénieurs, M. Sall informe qu’une 3ème cohorte de trois ingénieurs sera dans quelques jours en France.

    Pour le Chef d’équipe du centre de données basé à Diamniadio, ‘’le but est d’arriver d’ici quelques années à être autonome dans le domaine du spatial pour fabriquer nos propres satellites mais également dispenser les formations en rapport avec le spatial’’.

    Au centre de données spatiales de Diamniadio, les ingénieurs ont procédé à l’installation du segment sol du projet spatial, avec les salles de contrôle équipées de machines et d’écrans dédiés, l’antenne positionnée en haut du bâtiment qui se connectera directement au satellite pour recevoir les données et transmettre aussi des informations.

    ‘’Au niveau sol, aujourd’hui tout est fin prêt cela veut dire que si aujourd’hui notre satellite était lancé, on peut commencer à opérer techniquement au niveau du centre’’, a assuré Ismaël Sall.

    ‘’Ce sera une communication dans les deux directions avec le satellite. Ces données qui arrivent au niveau du satellite passent par un box qui permet de les décoder, les amplifier pour arriver ici au niveau du centre’’, a expliqué le chef d’équipe.

    Le centre sera connecté avec le super calculateur, installé sur le même site et le Datacenter qui servira à stocker les données.

    ADL/MTN

     

  • SENEGAL-NUMERIQUE-JEUNESSE / Emploi : l’UNCHK lance FORCE-N, un projet de 22 milliards CFA qui cible 80.000 jeunes

    SENEGAL-NUMERIQUE-JEUNESSE / Emploi : l’UNCHK lance FORCE-N, un projet de 22 milliards CFA qui cible 80.000 jeunes

    Saint-Louis, 23 oct (APS) – L’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UNCHK) a mis en place un projet dénommé “Formations ouvertes pour le renforcement des compétences, de l’emploi et de l’entrepreneuriat dans le numérique (FORCE-N)’’ qui cible notamment 80 000 jeunes, a appris l’APS d’un de ses responsables.

    “La Fondation MasterCard a mis à notre disposition pour une durée de cinq années 35 millions d’euros, soit plus de 22 milliards de francs CFA pour aider les jeunes à acquérir des connaissances dans le domaine du numérique en vue de trouver un emploi’’, a déclaré lundi à Saint-Louis (nord) Abdou Sène, responsable des opérations de FORCE-N.

    M.Séne prenait part lundi à un comité régional de développement (CRD) sur le projet présidé par le gouverneur Alioune Badara Sambe et en présence du recteur e l’UNCHK Moussa Niang.

    “L’objectif de ce programme est d’accompagner les jeunes à maitriser l’outil informatique afin d’accéder au marché de l’emploi’’, a affirmé Abdou Sène enseignant-chercheur à l’UNCHK.

    “Aucun diplôme n’est requis pour bénéficier de ce projet qui vise à terme de trouver 80 000 jeunes avec comme finalité de trouver un emploi pour les 50 000 (…) il suffit juste de passer le test d’éligibilité’’, a poursuivi le chargé des opérations de ce programme.

    “Les pays développés ont tous fait usage du numérique pour en arriver là où ils sont’’, a-t-il déclaré devant les autorités administratives et académiques.

    Le gouverneur de Saint-Louis Alioune Badara Sambe qui a insisté sur l’importance du numérique dans tous les domaines d’activité, a donné des “garanties quant à la vulgarisation de ce projet au niveau des pôles emplois pour aider les jeunes à trouver un emploi’’.

    AMD/MTN

  • SENEGAL-EMIGRATION-INTERNATIONAL / Emigration irrégulière : rapatriement, mardi, de 184 migrants sénégalais ayant séjourné au Maroc (source diplomatique)

    SENEGAL-EMIGRATION-INTERNATIONAL / Emigration irrégulière : rapatriement, mardi, de 184 migrants sénégalais ayant séjourné au Maroc (source diplomatique)

    Dakar, 23 oct (APS)-Des migrants sénégalais au nombre de 184 établis au Maroc depuis le début du mois d’octobre plus précisément à Dakhla, seront ramenés ce mardi au Sénégal par voie terrestre, a appris l’APS d’une source diplomatique.

    ‘’184 compatriotes candidats à l’émigration irrégulière qui séjournaient à Dakhla depuis le 08 octobre 2023, seront rapatriés mardi 24 octobre 2023 par la voie terrestre’’, a indiqué la même source.

    Elle ajoute que ces migrants ‘’quitteront le Maroc à 10 h et arriveront à Saint Louis du Sénégal (nord) mercredi après-midi’’.

    Parmi ces 184 migrants, il y a deux femmes et une dizaine d’enfants mineurs, a précisé une note remise à l’APS par des services consulaires.

    Ces derniers affirment qu’il ‘’ne restera plus aucun sénégalais dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région de Dakhla’’.

    ’’Aucune arrivée de pirogue en provenance du Sénégal n’a été notée depuis le 10 octobre 2023 au niveau de Dakhla », a poursuivi la note.

    Elle rappelle qu’entre le 1er avril et le 23 octobre 2023, 2 926 compatriotes ont été secourus par la marine royale marocaine et accueillis dans les centres d’accueil et d’hébergement dans la région de Dakhla qui comptabilise les centres de Dakhla, d’Argoub et de Bir-Guindouz dans la région Dakhla-Oued Eddahab au sud du Maroc.

    Le Sénégal est confronté à une recrudescence de l’émigration irrégulière qui continue d’enregistrer des pertes en vies humaines.

    L’Etat a lancé le 27 juillet 2023 une Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI), un plan décennal qui vise à réduire drastiquement le phénomène à l’horizon 2033. Mais le phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur en dépit du lancement de cette stratégie.

    NSS/MTN

  • SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU-Daara : un programme de soins gratuits pour 100 mille bénéficiaires issus des écoles coraniques

    SENEGAL-EDUCATION-SANTE / CMU-Daara : un programme de soins gratuits pour 100 mille bénéficiaires issus des écoles coraniques

    Dakar, 23 oct (APS) – La haute autorité du Waqf et l’agence nationale de la couverture maladie universelle ont annoncé, lundi, le lancement prochain d’un processus d’enrôlement de quelques 100 mille ndongo daara (apprenants des écoles coraniques traditionnelles) qui vont bénéficier des soins gratuits dans les 46 départements du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’C’était une phase test pour nous et nous pensons que dans les années à venir et dès 2024, les entreprises du Sénégal, les collectivités territoriales et les philanthropes par leurs donations à travers le waqf public monétaire vont permettre d’assurer la durabilité et l’élargissement de cette action sociale’’, a déclaré Racine Ba, directeur de la Haute autorité du Waqf.

    Il s’exprimait lors d’un atelier de sensibilisation des acteurs des écoles coraniques de la région de Dakar sur le processus d’enrôlement de 100.000 bénéficiaires, à travers le programme CMU-Daara.

    M. Ba s’est réjoui d’une occasion ‘’importante’’ qui a permis de rencontrer l’ensemble des parties prenantes, citant la Fédération nationale des associations d’écoles coraniques et l’agence nationale de la couverture maladie universelle.

    Le directeur de  la Haute autorité du waqf  a indiqué que la structure qu’il dirige compte assurer la ‘’continuité’’ de ce programme, en augmentant le nombre de bénéficiaires.

    Outre les élèves des écoles coraniques et leurs enseignants, ce programme de soins gratuits ciblant 100 milles bénéficiaires, concerne également les marraines des enfants-talibés, communément appelés « Ndeyou daara », renseigne Racine Ba.

    Il s’agit selon lui, de 10 mille maitres coraniques, leurs conjoints et enfants ainsi que 700 Ndeyou Daara ou marraines dans les 46 départements du Sénégal.

    ‘’D’ici peu le processus sera achevé et l’ensemble des bénéficiaires pourront accéder aux soins de santé sans difficulté », a assuré  le secrétaire général de l’Aagence nationale de la couverture maladie universelle Mamadou Racine Senghor.

    M. Senghor note que ce « travail manifeste si besoin en est encore, la volonté du Waqf, en partenariat avec la CMU d’accompagner l’écosystème des Daara du Sénégal à disposer d’une assurance maladie à moindre coût ».

    Prenant la parole au nom de la Fédération nationale des associations coraniques du Sénégal, Amadou Moustapha Wane a plaidé pour l’intégration des maitres coraniques dans le sytème éducatif, tout en les appelant « à faire preuve de plus de responsabilité ».

    « Il faut veiller à mieux tenir les daaras et s’occuper des apprenants en évitant de les laisser trainer dans la rue avec une propreté douteuse car certains se servent des daaras comme couverture pour avoir de l’argent. Donc il faut assainir le secteur » », a-t-il insisté.

    MFD/SMD/MTN

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-PERSPECTIVES / GaindéSat, le premier satellite conçu par des Sénégalais, sera lancé en 2024 (ministre)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-PERSPECTIVES / GaindéSat, le premier satellite conçu par des Sénégalais, sera lancé en 2024 (ministre)

    Diamniadio, 23 oct (APS) – GaindéSat, le premier satellite conçu par des ingénieurs et techniciens sénégalais, sera lancé durant le premier trimestre de l’année prochaine, a annoncé lundi le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Moussa Baldé.

    ‘’Le lancement aura lieu au premier trimestre de l’année 2024. Il y avait des étapes à franchir, dont l’une était la réception du centre de données. C’est fait maintenant’’, a-t-il assuré.

    Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation procédait à la réception du centre de contrôle et de recueil des données satellitaires du Sénégal, construit sur le site de la cité du Savoir à Diamniadio.

    M. Baldé a indiqué que la construction du satellite par les ingénieurs sénégalais est déjà terminée. “C’est au cours du mois de novembre que la réception se fera avant de remettre le satellite au lanceur avec qui le contrat est déjà signé’’, a-t-il insisté.

    ‘’Avec cette réception des données, nous pensons pouvoir faire le lancement au premier trimestre de l’année 2024. Donc le projet spatial se porte bien. En tout cas aujourd’hui, nous venons de franchir une étape importante’’, a salué le ministre de l’Enseignement supérieur, entouré de ses collaborateurs.

    A l’initiative du chef de l’Etat, Macky Sall, le projet spatial est en “bonne voie’’ avec la réception du centre des données et la signature du contrat avec un lanceur de satellite, a poursuivi Moussa Baldé.

    “Le centre de contrôle, de réception des données satellitaires du Sénégal qui est ‘fin prêt’, est un maillon important dans la chaîne puisque son rôle est de permettre de communiquer sur terre avec le satellite’’, a expliqué M. Baldé.

    ‘’C’est ce centre qui nous permettra d’envoyer des données au satellite et d’en recevoir du même satellite. Nos ingénieurs, dont certains sont au Sénégal, d’autres à Montpellier, sont à la tête du projet’’, a-t-il précisé.

    Il a rappelé que depuis 2019, le ministère a mis en place un projet spatial dénommé SENSAT (Sénégal satellite), dont la première mission est la formation des ressources humaines.

    Une convention a été signée dans ce sens avec le Centre spatial universitaire de Montpellier pour permettre de former des ingénieurs et techniciens en développement de systèmes spatiaux. “C’est cette équipe qui est en train de finaliser ce premier satellite’’, a dit le ministre.

    ‘’C’est un petit satellite, mais ce qu’on veut c’est de disposer d’un vrai centre spatial au Sénégal qui nous permettra de traiter tout ce qu’un satellite peut traiter en matière de données, notamment en termes de climat, d’agriculture entre autres’’, a souligné Moussa Baldé.

    A la cité du Savoir, l’idée est de ‘’mettre en place des instruments qui peuvent permettre au Sénégal de rayonner sur le plan du savoir et de la science avec le Supercalculateur qui va démarrer bientôt’’.

    ADL/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Le quotidien pénible des rescapés de Fass Boye

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Le quotidien pénible des rescapés de Fass Boye

    Par Momar Khoulé Ba

    Fass Boye, 23 oct (APS) – Fass Boye. Le nom de ce village de pêcheurs du département de Tivaouane était sur toutes les lèvres au mois d’ août dernier, après la découverte au large du Cap-Vert, de la pirogue dont la plupart des 101 passagers, partis d’ici pour rejoindre l’Espagne, avaient péri en mer.

    Parmi les 37 rescapés du chavirement au large de l’île de Sal, de cette embarcation qui avait quitté Fass Boye le 10 juillet, beaucoup vivent dans ce village. Depuis leur retour, aucune lueur d’espoir ne s’offre à eux, cet espoir d’une vie meilleure qui les avait justement amenés à braver la mer et la mort.

    Le bout du tunnel s’éloigne, jour après jour, comme les côtes espagnoles de Tenerife, du reste, dont ils s’étaient approchés à une soixantaine de kilomètres, quand leur rêve fut brisé par une panne de carburant. Les courants marins les avaient dérivés vers l’île du Cap-Vert.

    Aujourd’hui, leur pirogue, leur seul outil de travail, reste bloquée non loin des lieux du naufrage, faute d’équipage, et ils ne reçoivent aucune aide venant de l’État.

    Et comme si cela ne suffisait pas, ils revivent constamment les images de désarroi de leurs derniers jours en mer. C’est qu’en vérité, aucun d’entre eux n’a bénéficié du moindre soutien psychologique, ni de la part de travailleurs sociaux, ni de la part de psychiatres.

    Au moment de secourir les jeunes candidats à l’émigration clandestine, le 14 août 2023, l’équipage d’un navire piloté par un Espagnol, et comptant des Sénégalais, avait trouvé sept corps sans vie et 38 rescapés. En accord avec les familles des personnes décédées, il avait été décidé de les enterrer au Cap-Vert.

    L’un des rescapés était retenu par les autorités sanitaires capverdiennes pour poursuivre ses soins, et les 37 autres s’étaient envolés vers Dakar, une semaine plus tard, le 21 août, dans l’avion de la délégation gouvernementale dirigée par la ministre auprès du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur , Annette Seck Ndiaye. Ils avaient foulé le tarmac de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.

    Même pas de quoi se payer un thé

    Une fois dans la capitale sénégalaise, ils avaient reçu comme appui de l’État, une enveloppe de 25 000 FCFA et un sandwich. Depuis lors, beaucoup d’entre eux survivent aujourd’hui, grâce à la solidarité de leurs familles.

    Ibrahima Bâ a vu son frère Mame Cheikh emporté par la furie de la mer. Lui aussi a lutté ardemment contre la mort. Aujourd’hui à Fass Boye, il ne peut même pas se payer un thé à la maison, encore moins le déjeuner. C’est aujourd’hui un homme très secoué et toujours anxieux qui reçoit un journaliste de l’APS. Après près de deux mois de survie, il ne fait que se tourner les pouces.

    Son premier soutien n’est personne d’autre que son frère cadet, Mamour, un étudiant en année de licence en sociologie. Ce dernier s’évertue sans cesse à canaliser tous les membres de la famille Bâ, terriblement frappés par le destin. “ J’étais un soutien de famille et toutes mes sœurs comptaient sur moi. Actuellement, même pour faire du thé, c’est mon frère Mamour Bâ qui met la main à la poche, alors qu’il n’est qu’un simple étudiant“, se plaint-il, visiblement très frustré.

    “Je ne connais que la mer, nous n’avons que la mer. Cette mer doit nous revenir. Le gouvernement doit arrêter les accords de pêche qui ne font qu’appauvrir les acteurs que nous sommes“, plaide encore ce pêcheur déboussolé, qui, naguère, arrivait à surmonter “toutes les contraintes financières“ de sa famille.

    “Ce que les rescapés ont vécu doit préoccuper l’État et son chef le président Macky Sall. Il doit savoir que les longues journées en mer nous hantent tous les jours“, poursuit Ibrahima, qui ne peut s’empêcher de penser à ses “braves et héroïques frères“ Mame Cheikh et Mara Sow, qui ont perdu la vie dans l’Atlantique.

    “Déjà en temps normal, c’est très difficile de joindre les deux bouts. Si on y ajoute un choc mental, vous voyez un peu comment la coupe est pleine, se désole-t-il, aucun psychologue n’est venu nous parler, nous les rescapés“.

    Pour remplir le vide, Mamour leur tient compagnie en essayant de leur remonter le moral. “Personne ne peut imaginer vivre en direct la perte de ses meilleurs amis d’enfance, l’un après l’autre, sans aucun moyen de les aider“, insiste Ibrahima, père de plusieurs enfants.

    Abordant le cas de son frère Mame Cheikh, il hoche la tête, fixe longtemps le sol et verse des larmes. L’épouse de l’un de ses meilleurs amis, Mara Sow, vient d’avoir un enfant. Une bonne nouvelle qui pourtant, selon Ibrahima Bâ, va raviver la douleur dans cette famille qui a perdu quatre de ses membres dans ce drame.

    À Fass Boye, c’est la foi en Dieu qui atténue l’amertume des habitants. Aly Mbaye, un autre passager de la pirogue, rumine le sentiment que tout le monde lui en veut.

    “C’est une insulte que de recevoir de l’État, notre propre État, seulement 25 000 F et un sandwich. Tous ceux qui étaient sur l’île de Sal peuvent témoigner que nous avons dépensé 20 fois plus au Cap-Vert“.

    “Nos pieds étaient tellement enflés à cause du sel. D’ailleurs, nous avions même entamé des soins sur place“, raconte Aly Mbaye, qui dit poursuivre encore ses rendez-vous à ses propres frais. Il y en a aussi qui avaient le corps recouvert de boutons.

    Déjà à l’hôpital, des Capverdiens leur proposaient plusieurs types de job disponibles chez eux, raconte-t-il. “Mais nous avions dit à l’unanimité que l’urgence était d’abord de venir voir nos familles à Fass Boye“, informe-t-il.

    Des proches brandissaient des photos pour savoir s’ils étaient encore vivants

    Ibrahima Ba et Aly Mbaye sont donc deux rescapés qui vivent difficilement leur situation à Fass Boye, même s’ils admettent qu’elle est de loin meilleure que celle du lundi 14 août 2023, quand l’équipage d’un navire composé de Sénégalais et d’un Espagnol, était venu à leur rescousse.

    Dès que les sauveteurs ont vu l’état des rescapés, ils se sont empressés de leur donner de l’eau, de la nourriture, afin de leur redonner des forces. Quand ils ont voulu cependant informer leurs parents restés à Fass Boye, les survivants ont demandé d’attendre un peu encore, parce que beaucoup d’entre eux étaient restés en mer. Finalement le navire a appelé Dakar pour donner la nouvelle de découverte de la pirogue de Fass Boye, qui n’avait plus donné signe de vie depuis un mois.

    Le lendemain, 15 août, dès leur arrivée à Praia, des proches des passagers de la pirogue leur brandissaient des photos pour savoir s’ils étaient encore vivants. “Peut-être qu’ils sont de l’autre côté de l’hôpital, leur disaient les rescapés, pour ne pas dire brutalement qu’ils sont morts“.

    A Fass Boye, même si la vie ne s’est pas arrêtée, la perte d’une dizaine de jeunes qui ont tous mémorisé le Coran, afflige encore les populations. Une tristesse exacerbée par la détention qui frappe toujours quatre fils de la localité, qui en exprimant leur colère, avaient endommagé le service des pêches, le bureau de la Der/FJ et le site de transformation des femmes de Fass Boye.

    A cela s’ajoute, un sentiment d’être abandonné par l’Etat. “Je ne sais pas encore ce qu’attendent les autorités, à commencer par le maire de Darou Khoudoss, Magor Kane pour venir présenter leurs condoléances“, dit Mamour.

    Pour lui, les jeunes qui ont échappé à la mort au terme de cette aventure périlleuse, ont besoin d’être “regonflés“ sur tous les plans : mental, social mais surtout économique.

    “Je souhaite vivement que le ministre des Pêches vienne échanger avec eux“, poursuit le jeune homme, pour qui, le village de pêche de Fass Boye n’est plus le même, depuis la découverte de cette fameuse pirogue. Le chef du village Madiop Boye qui partage entièrement cette impression, invite  l’Etat à agir pour inverser la tendance.

    “Ce village est peuplé de croyants et l’attitude des parents qui ont perdu leurs seuls soutiens de famille en est une preuve éloquente, dit-il, j’invite les autorités à doter les jeunes de la contrée et surtout les rescapés de Fass Boye et environs, d’un plan spécial leur permettant de redémarrer au moins une activité“.

    MKB/ADI/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE  / Des experts africains se mobilisent pour une meilleure qualité des mesures de laboratoires d’analyse des sols

    SENEGAL-AFRIQUE-RECHERCHE  / Des experts africains se mobilisent pour une meilleure qualité des mesures de laboratoires d’analyse des sols

    Dakar, 23 oct (APS) – Des experts du réseau africain des laboratoires d’analyses des sols (AFRILAB) se sont réunis lundi à Dakar pour échanger sur les analyses des sols, leur harmonisation, en vue de disposer d’une meilleure qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne, a constaté l’APS.

    La rencontre qui se tient dans les locaux de l’Institut sénégalais de recherche Agricole (ISRA) jusqu’à vendredi, en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et la FA0, porte sur le thème : « Renforcer la confiance dans la qualité des mesures effectuées par les laboratoires d’analyse des sols en Afrique subsaharienne ».

    Elle regroupe des représentants de 50 laboratoires de 40 pays, membres du réseau africain des laboratoires d’analyses des sols (AFRILAB).

    « Aujourd’hui il y a des représentants de 40 pays de l’Afrique Subsaharienne qui participent à ce colloque », a déclaré Hanane Aroui Boukbida, ingénieure de recherche et responsable d’une plate-forme analytique des analyses chimiques et physiques du sols, des végétaux et des eaux, à l’Institut de recherche pour le développement (IRD).

    Elle s’exprimait en marge de l’ouverture des travaux de cette rencontre de formation AFRILAB 2023 qui doit se dérouler du 23 au 27 octobre à Dakar.

    Elle a pour but de renforcer les capacités analytiques des membres du réseau AFRILAB en promouvant les bonnes pratiques pour assurer la fiabilité des données et en fournissant des recommandations sur les mesures d’hygiène et de sécurité dans le laboratoire.

    « Le colloque porte sur les procédures de base en laboratoire en s’assurant que les échantillons de sol sont analysés avec une meilleure exactitude et précision par les institutions d’analyse opérant dans la région », a expliqué Mme Hanane Aroui Boukbida.

    « A terme, nous recherchons à vérifier la qualité de nos données analytiques des sols, leur fiabilité, pouvoir harmoniser nos procédures et pouvoir les appliquer de la même façon », a ajouté l’ingénieure de recherche.

    « Et bien sûr pour que nous soyons plus convainquant auprès du grand public, et des décideurs, il faut que nous soyons sûrs que nos données soient fiables, encore plus solides pour appuyer notre démarche scientifique et alerter sur ce qui se passe au niveau du sol, au niveau de la terre », a souligné l’ingénieure.

    « Aujourd’hui, on parle  largement du changement climatique. Un exemple de dosage  du carbone stocké dans les sols qui sortent des Laboratoires », a-t-elle souligné.

    SG/OID/AB