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  • SENEGAL-FINANCES-REGULATION / L’ARCOP décide d’internaliser ses missions d’audit, avec l’aide de la Cour des comptes

    SENEGAL-FINANCES-REGULATION / L’ARCOP décide d’internaliser ses missions d’audit, avec l’aide de la Cour des comptes

    Dakar, 30 déc (APS) – L’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) annonce avoir pris la décision, avec l’aide de la Cour des comptes, d’internaliser désormais ses missions d’audit, qui ont toujours été confiées à des cabinets externes.

    Son directeur général, Moustapha Djitté, a demandé à Mamadou Faye, le premier président de cette institution chargée du contrôle de l’exécution des lois de finances et de la sanction des fautes de gestion, entre autres missions, de l’aider à former une équipe interne d’audit, selon le site Internet de l’ARCOP.

    ‘’Nous souhaitons bénéficier d’un programme de formation conçu par des auditeurs professionnels comme vous, pour accompagner l’équipe que nous allons mettre en place. Il s’agira de les former aux fondamentaux et à la pratique de l’audit’’, a dit M. Djitté lors d’une rencontre avec le dirigeant de la Cour des comptes.

    L’ARCOP rappelle qu’elle confie ses missions d’audit, depuis sa création, à des cabinets recrutés via ‘’une procédure transparente’’.

    ‘’Désormais, explique-t-elle sur son site Internet, l’objectif est de bâtir une équipe interne capable de conduire les audits annuels en renforçant l’efficacité et en optimisant l’exploitation des rapports produits.’’

    L’Autorité de régulation de la commande publique laisse toutefois entendre que cette innovation ne l’empêchera pas de continuer à faire appel aux experts des cabinets privés.

    ‘’Nous prévoyons de recruter des auditeurs expérimentés issus de cabinets privés, qui seront formés aux spécificités des marchés publics. Ces auditeurs travailleront en tandem avec des spécialistes confirmés dans ce domaine pour équilibrer les compétences en audit et en commande publique’’, explique l’ARCOP.

    Cette nouvelle organisation va l’amener à créer trois sections d’audit reflétant la structure de l’Administrative publique sénégalaise, à savoir l’administration centrale, le secteur parapublic et les collectivités territoriales.

    ‘’Renforcer la transparence et la gouvernance des dépenses publiques’’

    Chaque section sera dirigée par un auditeur expérimenté et un spécialiste des marchés publics. Ensemble, ils vont superviser ‘’une équipe de jeunes recrues chargées de la collecte des informations’’, avec un ‘’objectif ambitieux […] d’auditer au moins 100 autorités contractantes par an’’.

    Selon la même source, le premier président de la Cour des comptes et le directeur général de l’ARCOP se sont mis d’accord pour la matérialisation de cette nouvelle démarche. ‘’Nous sommes prêts à collaborer pour vous aider à réussir cette mission. Il est essentiel que les corps de contrôle unissent leurs efforts pour couvrir efficacement le vaste périmètre à surveiller’’, a assuré Mamadou Faye.

    Selon l’ARCOP, une convention devrait être signée par les deux institutions. Elle dit avoir misé sur la Cour des comptes pour réaliser cette ambition, en raison de son ‘’expérience nationale et internationale’’, de son statut de ‘’référence’’ en matière de formation à l’audit financier.

    La future collaboration des deux institutions va amener l’ARCOP à former des experts de la Cour des comptes aux marchés publics et aux partenariats public-privé.

    ‘’Cette synergie vise à renforcer la transparence et la gouvernance des dépenses publiques’’, précise l’autorité chargée de la commande publique.

    Les dirigeants de l’ARCOP et de la Cour des comptes ‘’partagent une vision commune : promouvoir des pratiques de gestion publique rigoureuses et consolider la confiance dans l’utilisation des deniers publics au Sénégal’’.

    ESF

  • SENEGAL-TRAVAIL / Le secteur des assurances a une nouvelle convention collective

    SENEGAL-TRAVAIL / Le secteur des assurances a une nouvelle convention collective

    Dakar, 30 déc (APS) – Le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Abass Fall, a présidé, lundi, à Dakar, une cérémonie de signature d’une nouvelle convention collective nationale du secteur des assurances.

    Le nouveau texte remplace une convention qui existait depuis quarante-sept ans.

    Il a été signé par les dirigeants de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances (FSSA) et du Syndicat national des employés et cadres des entreprises d’assurances (SNECEA). 

    La nouvelle convention collective ‘’symbolise l’engagement commun envers le bien-être des travailleurs’’, en leur garantissant ‘’des conditions de travail améliorées, une protection sociale accrue et un environnement de travail plus juste et plus sécurisé’’, a dit Abass Fall.

    ‘’Vous nous offrez aujourd’hui l’opportunité d’être des témoins privilégiés d’un pan important de l’histoire de notre système de dialogue social. Vous donnez ainsi la preuve du dynamisme de la négociation collective dans les relations professionnelles du secteur des assurances’’, s’est réjoui M. Fall.

    Parmi les innovations apportées par la nouvelle convention figurent la consécration ou l’amélioration d’avantages relatifs au paiement d’une prime de 13e mois, l’indemnité de logement, la revalorisation des salaires catégoriels de 4 % pour les employés et agents de maîtrise, et de 6 % pour les cadres.

    Ce document, dont l’élaboration a démarré en 2020, a été adopté dans une démarche de dialogue social et de négociation collective, selon la FSSA et le SNECEA. Il contient 55 articles répartis entre 12 rubriques.

    ‘’Nous nous engageons à veiller à l’application stricte de cette convention et à continuer à travailler à l’amélioration des conditions de vie et de travail de nos membres, afin de préserver un climat social apaisé et productif’’, a déclaré la secrétaire générale du Syndicat national des employés et cadres des entreprises d’assurances, Adama Aïssa Wane Diallo.

    Mme Diallo a invité les employés des sociétés d’assurances à relever les défis auxquels leur secteur d’activité est confronté.

    Elle estime que la signature de la nouvelle convention marque ‘’un moment historique’’.

    ‘’Une faiblesse notoire du nombre d’assurances obligatoires au Sénégal’’

    La syndicaliste a cité, parmi les défis à surmonter par le secteur des assurances, l’évolution rapide induite par ‘’les nouvelles technologies, les attentes des clients et les exigences croissantes du marché’’.

    Oumou Niang Touré, la présidente de la Fédération sénégalaise des sociétés d’assurances, qui regroupe 28 entreprises, a profité de la cérémonie de signature pour relever les difficultés du secteur des assurances.

    ‘’Malgré tous [les] efforts, notre secteur n’est pas épargné [par les] difficultés qui risquent de ralentir sa croissance’’, a-t-elle dit, évoquant notamment ‘’la pression fiscale’’. 

    ‘’Nous notons aussi, contrairement aux autres pays, une faiblesse notoire du nombre d’assurances obligatoires au Sénégal’’, a ajouté Mme Touré en s’adressant au ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions.

    Le Sénégal, avec un chiffre d’affaires de plus 272 milliards de francs CFA en 2023, est le deuxième marché de la zone CIMA, la Conférence interafricaine des marchés d’assurances, derrière la Côte d’Ivoire, avec quelque 600 milliards CFA.

    ABB/BK/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / L’or, le premier produit d’exportation du secteur extractif sénégalais en 2023

    SENEGAL-ECONOMIE / L’or, le premier produit d’exportation du secteur extractif sénégalais en 2023

    Dakar, 30 déc (APS) – L’or représentait 44,28 % des exportations sénégalaises de produits tirés du secteur extractif en 2023, lesquels constituaient 31,89 des biens vendus par le Sénégal à l’étranger au cours de la même année, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Le métal jaune a généré, en termes d’exportation, 491 milliards de francs CFA, indique le rapport 2023 de l’instance chargée d’administrer l’ITIE.

    L’acide phosphorique arrive en deuxième position en constituant 27 % des exportations de produits pétroliers et miniers.

    Les revenus tirés des ventes de ce composé chimique s’élevaient à 300 milliards de francs en 2023, selon le rapport annuel publié ce lundi par le comité national de l’ITIE.

    Des revenus miniers et pétroliers qui ne cessent d’augmenter d’année en année

    « Au titre de l’année 2023, le volume des transactions effectuées par les entreprises du secteur extractif avec des fournisseurs étrangers et locaux se chiffre à 1.967 milliards de francs CFA, dont 906 milliards captés par les entreprises sénégalaises, soit 46 % », a indiqué la présidente de cette structure administrative, Oulimata Sarr, lors de la présentation du rapport.

    Selon elle, le montant de 906 milliards revenus aux entreprises sénégalaises est le fruit de la loi sur le contenu local, qui favorise l’intégration des entreprises et de la main-d’œuvre locales dans la production des sociétés étrangères s’activant dans ce secteur.

    « Cette progression des proportions de parts de marchés captées par les entreprises nationales nécessite une réflexion poussée, au regard des exigences en matière de contenu local », a souligné Mme Sarr.

    En 2023, a-t-elle signalé, 8.523 personnes ont été employées par les 26 entreprises qui s’activaient dans le secteur extractif sénégalais.

    Selon la présidente du comité national de l’ITIE, 87 % des employés du secteur extractif en 2023 étaient des citoyens sénégalais.

    La masse salariale globale déclarée par les entreprises dudit secteur s’élevait à 96 milliards de francs CFA.

    Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 s’élèvent à 363,08 milliards de francs CFA, avec une hausse de 102,67 milliards, soit 39 %, sur leur montant de l’année précédente, selon le comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives.

    Depuis 2019, c’est la plus importante hausse des revenus miniers et pétroliers, qui ne cessent d’augmenter d’année en année, signe de l’expansion de ce secteur qui, l’an dernier, représentait 31,89 % des exportations sénégalaises, selon les données publiées par l’instance exécutive de l’ITIE.

    L’augmentation des revenus du secteur extractif était de 29 % en 2019, de 16 % ensuite en 2020, de 22 % en 2021, puis 20 % en 2022.

    Le montant de 363,08 milliards générés en termes de revenus par le secteur extractif en 2023 ne tient pas compte des paiements sociaux et environnementaux, qui s’élèvent à 16,95 milliards de francs CFA — autrement, les revenus seraient de 380,03 milliards.

    « Pour l’exercice fiscal 2023, le total des revenus générés par le secteur extractif a augmenté en passant de 275,32 milliards en 2022 à 380,03 milliards, y compris les paiements sociaux et environnementaux », a indiqué la présidente du comité national de l’ITIE.

    La hausse annuelle de 102,67 milliards a été tirée par le sous-secteur minier, qui a enregistré un bond de 96,70 milliards de francs de revenus, a-t-elle signalé.

    Le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État en 2023

    Le sous-secteur des hydrocarbures a généré 30,65 milliards en 2023, soit une augmentation de 8 % équivalant à 5,95 milliards, des montants ne tenant pas compte des paiements sociaux et environnementaux.

    Les entreprises du sous-secteur minier ont produit 332,43 milliards de francs CFA en 2023 – soit 92 % de la production -, contre 235,71 milliards pour l’année précédente, selon le comité national de l’ITIE.

    « En somme, la contribution du secteur extractif a conduit à une hausse de 4,72 % du produit intérieur brut du Sénégal » de la même année, a dit Mme Sarr.

    Selon elle, le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État de l’année dernière.

    Concernant l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le nombre de demandes de permis d’exploitation du secteur extractif était de 15 en 2020, et il y avait neuf autorisations.

    En 2024, les services publics concernés ont reçu 66 demandes de permis d’exploitation. Seules 12 autorisations ont été accordées.

    MYK/ESF/BK

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    SENEGAL-ECONOMIE / Une hausse de 39 % des revenus du secteur extractif sénégalais en 2023, signe de son expansion depuis 2019

    Dakar, 30 déc (APS) – Les revenus générés par le secteur extractif au Sénégal en 2023 s’élèvent à 363,08 milliards de francs CFA, avec une hausse de 102,67 milliards ou 39 % sur leur montant de l’année précédente, a-t-on appris, lundi, à Dakar, du comité national chargé d’administrer l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

    Depuis 2019, c’est la plus importante hausse des revenus miniers et pétroliers, qui ne cessent d’augmenter d’année en année, signe de l’expansion de ce secteur qui, l’an dernier, représentait 31,89 % des exportations sénégalaises, selon les données publiées par l’instance exécutive de l’ITIE au cours d’une rencontre avec la presse.

    L’augmentation des revenus du secteur extractif était de 29 % en 2019, de 16 % ensuite en 2020, de 22 % en 2021, puis 20 % en 2022.

    Le montant de 363,08 milliards générés en termes de revenus par le secteur extractif en 2023 ne tient pas compte des paiements sociaux et environnementaux, qui s’élèvent à 16,95 milliards de francs CFA – autrement, les revenus du secteur seraient de 380,03 milliards.

    ‘’Pour l’exercice fiscal 2023, le total des revenus générés par le secteur extractif a augmenté en passant de 275,32 milliards en 2022 à 380,03 milliards, y compris les paiements sociaux et environnementaux’’, a indiqué la présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr, lors de la présentation du rapport 2023 de cette structure administrative.

    La présidente du comité national de l’ITIE, Oulimata Sarr

    La hausse annuelle de 102,67 milliards a été tirée par le sous-secteur minier, qui a enregistré un bond de 96,70 milliards de francs de revenus, a-t-elle signalé.

    Le sous-secteur des hydrocarbures a généré 30,65 milliards en 2023, soit une augmentation de 8 % équivalant à 5,95 milliards, des montants ne tenant pas compte des paiements sociaux et environnementaux.

    Les entreprises du sous-secteur minier ont produit 332,43 milliards de francs CFA en 2023 – soit 92 % de la production -, contre 235,71 milliards pour l’année précédente, selon le comité national de l’ITIE.

    ‘’En somme, la contribution du secteur extractif a conduit à une hausse de 4,72 % du produit intérieur brut du Sénégal’’ de la même année, a dit Mme Sarr. Selon elle, le secteur extractif a fourni 9,40 % des recettes de l’État de l’année dernière et représentait 31,89 % des exportations.

    Concernant l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le nombre de demandes de permis d’exploitation du secteur extractif était de 15 en 2020, et il y avait neuf autorisations. En 2024, les services publics concernés ont reçu 66 demandes de permis d’exploitation. Seules 12 autorisations ont été accordées.

    MYK/AKS/ESF/ADL

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le vote sans débat de la LFI et l’installation de la Haute cour de justice au menu des quotidiens

    Dakar, 30 déc (APS) – Le vote sans débat de la Loi de finances 2025 sur la base de l’article 86 alinéa 6 de la Constitution et l’installation de la Haute cour de justice sont les principaux sujets au menu des quotidiens reçus lundi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’L’Assemblée nationale se plie à la volonté de Sonko’’, note L’As après l’adoption sans débat de la Loi de finances initiale 2025. ‘’L’Assemblée nationale a adopté samedi, sans débat, le projet de loi de finances 2025. C’est à la suite de la demande du Premier ministre Ousmane Sonko qui a engagé la responsabilité du gouvernement conformément à l’article 86 alinéa 6 de la Constitution. Une décision dénoncée par une partie de l’opposition qui trouve inélégante+ la démarche du régime’’, +écrit le journal.

    ‘’Le Budget acquis à 86.6’’, affiche à la Une Le Quotidien. ‘’Le projet de loi de finances 2025 a été adopté, samedi, sans débat, par l’Assemblée nationale sur la base de l’article 86.6 de la Constitution invoqué par l’Exécutif, qui a évoqué le temps court pour tenir les plénières. Mais du côté de l’opposition, des parlementaires dont Abdou Mbow, membre du groupe parlementaire Takku Wallu et Thierno Alassane Sall, dénoncent +une violation grave de notre Constitution+ et un dilatoire qui a abouti à cette situation’’, rapporte la publication.

    Analysant la LFI, WalfQuotidien parle de ‘’marge de manœuvre étroite’’ avec ‘’une prépondérance des dépenses de personnel dans l’enseignement’’. Selon le journal, ‘’les nouvelles autorités ont fait leur choix. Elles privilégient les dépenses de personnel au détriment des dépenses d’investissements. A titre d’exemple, le ministère de l’Education nationale dont le budget représente 15 % du budget 2025, a seulement 4,5 % des investissements exécutés par l’Etat’’.

    Le même journal revient sur l’installation de la Haute cour de justice et estime que c’est ‘’un pas de plus vers le jugement des hommes de l’ancien régime’’.

    ‘’La Haute cour de justice a été installée, samedi 28 décembre 2024. Avec cette juridiction, le pouvoir peut juger l’ancien Président Macky Sall, ses Premiers ministres ainsi que les membres du gouvernement ayant commis des crimes dans l’exercice de leurs fonctions’’, écrit Walf.

    Le Soleil présente les 16 députés membres de la Haute Cour de justice connus depuis samedi dernier. ‘’Ils ont été élus par la majorité de leurs collègues, suite à un vote électronique. Sur les 165 députés élus, 146 ont voté, soit 140 pour, 2 contre et 4 abstentions. Ainsi, Alioune Ndao, Ramatoulaye Bodian, Youngar Dione, Amadou Ba n°2, Rokhy Ndiaye, Mouhamed Ayib Daffé, Daba Wagnane et Abdou Mbow sont élus comme titulaires.

                                                                  ‘’le défi de l’impartialité’’

    Ils ont pour suppléants Samba Dang, Oulimata Sidibé, El Hadj A. Tambédou, Fatou Diop Cissé, Mouramani Diakité, Marie Hélène Diouf, Mayabe Mbaye et Fatou Sow. Tous ont juré de se conformer à leur serment. Ces députés-juges devront siéger à côté de magistrats professionnels en cas de jugement, souligne le journal.

    ‘’Instituée par l’article 99 de la Constitution sénégalaise de 2001, la Haute cour de justice (HCJ) est régie par la loi organique n° 2002-10 du 22 février 2002. Placée sous la présidence du Premier président de la Cour suprême, elle est composée de huit membres, tous juges titulaires, élus par l’Assemblée nationale. Cette juridiction de privilège demeure cependant rarement sollicitée depuis 1960’’, rappelle le quotidien national.

    Avec l’installation de cette HCJ, il y a ‘’la traque en ligne de mire’’, dit Sud Quotidien. ‘’La Haute Cour de Justice, qui a fait l’objet de débats pendant la campagne des législatives anticipées de novembre faisait débat depuis des mois, a été installée samedi dernier, comme le prévoit le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Si d’aucuns y voient déjà un outil de règlement de comptes, le Premier ministre Ousmane Sonko a informé qu’elle est un, moyen de vérifier la gestion +nébuleuse+ couvrant la période 2021-2024, des anciens ministres, directeurs généraux et autres administrateurs de fonds publics, du régime déchu du Président Macky Sall’’, souligne la publication.

    EnQuête soulève ‘’le défi de l’impartialité’’. ‘’Les dés sont jetés. La majorité parlementaire a installé ses juges, titulaires et suppléants, devant siéger au niveau de la Haute cour de justice. Conformé ment aux dispositions de la loi portant règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il y aura, dans cette instance, sept membres issus du parti les Patriotes africains du Séné gal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) et un seul de l’Alliance pour la République. Tous sont non seulement connus pour leur militantisme actif, mais aussi et surtout pour leur parti-pris manifeste sur certains faits qui, potentiellement, peuvent être déférés devant cette juridiction. De sérieux doutes existent en tout cas sur leur impartialité et leurs aptitudes à apprécier les faits et à dire le droit’’, écrit le journal.

    Dans le quotidien Source A, Le premier juge titulaire, Alioune Ndao, assure qu’il ‘’ne s’agit pas d’une justice politique, et qu’il n’est aucunement dans une logique de vengeance ou de chasse aux sorcières’’.

    ‘’D’ailleurs, si les procédures sont respectées, il faut que le dossier de chaque mis en cause présumé, ancien ministre ou ancien président de la République, soit instruit par la Cour d’Appel, afin que les personnes poursuivies puissent être trainées devant la Haute Cour de Justice’’, rappelle-t-il.

    OID

     

  • SENEGAL-AGRICULTURE / A Fatick, une campagne de commercialisation arachidière « assez timide » (officiel)

    SENEGAL-AGRICULTURE / A Fatick, une campagne de commercialisation arachidière « assez timide » (officiel)

    Fatick, 29 déc (APS) – La campagne de commercialisation arachidière se déroule ‘’assez timidement’’ dans le département de Fatick (centre), où 46 tonnes de graine ont été collectées dans les 12 points de vente officiels, a-t-on appris du directeur régional du développement rural (DRDR), Abdoulaye Camara.

    Dans le département de Foundiougne, considéré comme le grenier agricole de la région, 378 tonnes ont été collectées par la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos), a déclaré M. Camara, dans un entretien avec l’APS.

    Il indique que ‘’le département de Gossas n’a enregistré aucune collecte ».

    Il informe que 500 tonnes de semences ont été collectées à Foundiougne et 57 tonnes autres à Gossas. « Nous poursuivons toujours la collecte avec les directeurs du développement rural basés dans les différents départements », a-t-il ajouté.

    Le DRDR juge correct le prix au kilogramme de l’arachide fixé à 305 francs CFA pour la campagne de commercialisation 2024-2025, qui a démarré le 5 décembre dernier sur l’ensemble du territoire national.

    « C’est la première fois qu’on atteint ce prix. Il était plus bas les années précédentes. Donc, il est bien correct », a-t-il dit.

    De son côté, le président de l’Union régionale de la coopérative agricole de Fatick, El Hadj Moustapha Cissé, trouve salutaire le prix fixé par les autorités, vu son évolution depuis 2022 où il était à 270 francs CFA et 280 FCFA en 2024.

    Toutefois, il juge que la récolte a été « moyenne » dans certaines zones, abondante dans d’autres et très faible dans d’autres encore.

    El Hadj Moustapha Cissé a également plaidé pour la multiplication des points de vente, afin de permettre aux agriculteurs de doubler leur chance d’écouler leurs productions.

    « Nous préférons vendre dans les marchés. C’est plus bénéfique pour le cultivateur. La Sonacos achète certes notre arachide, mais il arrive qu’elle désiste. Et cela ne joue pas en notre faveur « , a-t-il déploré.

    A Nioro dans le département de Foundiougne, Bassirou Tall estime que le prix reste insuffisant pour couvrir les frais élevés des travaux champêtres. Il plaide pour une augmentation du prix plancher l’année prochaine et un appui du gouvernement en matériel agricole.

    Ce cultivateur, qui a emblavé cinq hectares, dit avoir connu une grosse perte à cause du retard enregistré dans la distribution de l’engrais. Il invite les autorités à faire parvenir l’engrais et les semences, juste au début de l’hivernage pour permettre aux producteurs de semer dès les premières pluies.

    « J’ai peiné à recevoir de l’engrais et le quota alloué était insuffisant. J’ai dû acheté 15 sacs supplémentaires à un prix assez élevé », s’est-il désolé.

    Bassirou Tall invite aussi le ministère de l’Agriculture à augmenter le nombre de tracteurs et de semoirs pour assurer la rapidité des semis.

    « Il nous faut aussi des infrastructures essentielles telles que des magasins de stockage, car les Séko, à eux seuls, ne suffisent pas », plaide encore le producteur

    SDI/ASB/ASG/FKS

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 29 déc (APS) – Tambacounda (est) vibre au rythme des festivités marquant la fin de l’année avec des décorations et des jeux de lumière dans les espaces publics de la ville, au grand bonheur des visiteurs, qui s’y retrouvent le soir pour profiter d’une ambiance enchantée.

    Une atmosphère de fête se dégage à travers ces illuminations qui ornent les rues, comme aux abords des deux voies séparant la gouvernance de la mairie et des espaces paysagers qui y sont aménagés.

    Dienaba Sambou, la trentaine, vient du département de Koungheul pour passer les vacances de fin d’année chez sa grande sœur.

    Le regard admiratif posé sur les ornements, elle respire à fond le vent frais qui souffle, ce soir, sur la ville de Tambacounda en cette période de fraîcheur.

    ‘’J’ai aimé la ville de Tambacounda et je suis impressionnée par les décorations que je vois. C’est beau à voir », dit-elle sans quitter des yeux son téléphone.

    ‘’Je souhaite une bonne et heureuse année à tout le Sénégal, aux populations de Tambacounda et à mon cher département de Koungheul. Je prie surtout pour que Dieu me donne mari en 2025 et que nous puissions profiter ensemble de l’ambiance de fin d’année’’, dit-elle dans un éclat de rires.

    Dienaba Sambou, résident à Kongheul, en compagnie de son amie Fatou Faye sont sous le charme  des décorations qui illuminent la ville de Tambacounda.  

    Son amie, Fatou Faye, est également éblouie par les décorations féeriques des espaces publics de Tambacounda.

    ‘’Ce que j’observe est exceptionnel. Nous sommes très contentes de voir tout cela. Je prie pour la ville de Tambacounda, pour ma ville Koungheul et pour tout le Sénégal. Que 2025 nous apporte beaucoup de bonheur’’, dit-elle sous le charme des illuminations.

    La nuit s’étire, mais l’effervescence augmente. Les visiteurs et autres promeneurs continuent de rallier les allées piétonnes et les places publiques parées de leurs plus beaux atours.

    Aissatou Diallo et ses petites sœurs se baladent gaiement sur les lieux.  »Je suis native de la ville de Tambacounda où j’ai également grandi. Les fêtes de fin d’année sont toujours un grand bonheur. La ville de Tambacounda est très belle pour l’occasion. Ce qui nous procure beaucoup de plaisir », se réjouit-elle.

     »J’ai bien apprécié les décorations et les jeux de lumière. C’est beau à voir. Que l’année 2025 soit meilleure à tous points de vue que les années précédentes. Que Dieu nous accorde la paix et déverse sa bénédiction sur tout le Sénégal oriental et sur tout le pays », déclare-t-elle dans une litanie de vœux.

    Accompagnée de sa fille, Ndeye Fatou Keita, une habitant du quartier Gouye de la commune de Tambacounda, est également éblouie par la beauté de la ville.

    ‘’Les décorations qui illuminent la nuit en cette fin d’années nous donne envie de profiter pleinement des festivités de fin d’année’’, dit-elle, visiblement satisfaite.

    ABD/ABB/FKS/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fêtes de fin d’année : à Dakar, les places publiques rayonnent et attirent des foules

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Fêtes de fin d’année : à Dakar, les places publiques rayonnent et attirent des foules

    Par Mamadou Yaya Kanté

    Dakar, 29 déc (APS) – En cette période de fêtes de fin d’année, les espaces publics comme la place de l’Indépendance et la place de la Nation, à Dakar, joliment décorés et illuminés, par la mairie, pour l’occasion, connaissent une affluence exceptionnelle.

    Le soir, après le crépuscule, des familles, des couples, des groupes d’amis et des promeneurs solitaires, s’y retrouvent, dans une ambiance bon enfant, pour passer du bon temps.

    En cette nuit, la fraicheur s’est invitée sur la place de l’Indépendance, qui brille de mille feux. Des jeux de lumière avec l’inscription « I love Dakar » (J’aime Dakar), sont installés un peu partout sur les arbres, les poteaux électriques, etc.

    Des marchands ambulants aux bras chargés de jouets, des vendeurs de sandwichs et autres amuse-bouche proposent aux visiteurs leurs produits. Une sono assourdissante diffuse des chansons en vogue.

    Trouvée sous une sorte d’abri convexe en grilles, éclairé par une lumière bleue intense, Khady est venue passer du bon moment avec ses enfants et quelques-unes de ses sœurs.

    « La fin de l’année est l’une des rares occasions de sortir avec les enfants. C’est pourquoi, chaque fois que ça arrive, ils demandent avec insistance qu’on les amène voir les illuminations à la place de l’Indépendance », confie-t-elle, dans un brouhaha de feux d’artifice et de pétards qui rend toute conversation difficilement audible.

    Selon elle, il est très important de promener les enfants et leur faire découvrir ou redécouvrir certains endroits de la capitale comme le centre-ville et ses places publiques.

    A quelques pas de Khady, un couple, accompagné de leur enfant de quatre ans, se balade sur cette place voisine du siège du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    ‘’J’ai l’habitude de venir ici, même en dehors des fêtes de fin d’année, contrairement à mon épouse qui met les pieds ici pour la première fois. Elle vient de Kolda’’, dit Oumar portant dans ses bras leur fillette de quatre ans.

    ‘’J’ai jugé opportun de venir avec ma famille aujourd’hui, parce qu’il y aura beaucoup trop de monde le 31 décembre et, ça ne serait pas prudent d’être là avec un petit enfant’’, estime-t-il.

    Non loin de là, des enfants se font photographier au pied d’une imposante structure lumineuse en métal, en forme de sapin de Noël, posée à la lisière de la place de l’Indépendance, vers les allées Delmas.

    Ambiance de kermesse

    ‘’J’aime beaucoup sortir en cette période de l’année’’, confesse Awa, une dame venue du quartier de Dieupeul, distant de moins d’une dizaine de kilomètres.  ‘’Je profite des vacances scolaires pour sortir avec les enfants. Cela va leur faire du bien après trois mois de cours sanctionnés par une composition’’, dit-elle entre deux prises de photos avec son smartphone devant ses enfants tenant des ballons et des jouets avec des étoiles qui scintillent.

    A l’autre bout de la place de l’indépendance, prêt de la fontaine hors service, se dresse un manège. Il est pris d’assaut par des enfants, qui s’amusent sous l’œil vigilant de leurs parents et de leurs accompagnants, qui les prennent en photo dans cette ambiance de kermesse.

    À la place de la Nation, également connue sous le nom de place de l’Obélisque en référence au monument qui s’y dresse et qui surplombe Colobane et les quartiers environnants, l’ambiance est moins festive comparée à celle observée à la place de l’Indépendance. Cependant, les lieux sont animés et le décor tout aussi éblouissant.

    Trois groupes de sportifs s’adonnent à du fitness en plein air sur une partie de cette vaste esplanade.

    Les palmiers qui y sont plantés sont décorés de telle sorte à offrir le spectacle d’un éclairage en spirale. Des plaques lumineuses, mettant en valeur les armoiries de la ville de Dakar, sont également suspendues à des lignes attachées entre les arbres.

    Au bout de l’esplanade, du côté du boulevard du Centenaire, un imposant arc scintillant constitue la principale attraction.

    Tout autour, des jeunes filles se livrent au ‘’snap’’, une pratique très en vogue qui consiste à se faire filmer avec son téléphone tout en reprenant les paroles d’une chanson.

    Assane, un jeune homme résident dans les parages, a emmené ses nièces après leurs nombreuses sollicitations.

    « Depuis trois jours, elles me demandent de les emmener ici pour visiter et prendre quelques photos. Elles avaient hâte de redécouvrir les lieux et de baigner dans cette atmosphère festif’’, dit-il.

    Sophie, une femme d’âge mûr, et les enfants qu’elle accompagne se rendront au centre-ville après leur balade sur le boulevard du Centenaire.

    ‘’Je viens de Bopp, un quartier de la commune de Biscuiterie. Notre périple commence ici. Nous comptons nous rendre ensuite à la place de l’Indépendance avant de rentrer à la maison’’, fait-elle savoir. Elle ajoute : ‘’le 31 décembre, nous resterons à la maison pour fêter le réveillon en famille’’.

    MYK/ABB/FKS

  • SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    SENEGAL-SECURITE / Ziguinchor : 312 opérations de sécurisation menées par la police en 2024 (commissaire)

    Ziguinchor, 29 déc (APS) – Le commissariat central de Ziguinchor (sud) déclare avoir mené 312 opérations de sécurisation de grande envergure durant l’année 2024.

     »Nous avons eu à effectuer 312 opérations de sécurisation de grande envergure sur l’ensemble de l’année 2024’’, a déclaré, samedi, le commissaire central Malick Dieng.

    M. Dieng en a fait la révélation lors d’un point de presse destiné à rassurer les populations de Ziguinchor sur les mesures prises par la police pour venir à bout des agressions notées ces derniers temps dans la ville.

    ‘’Notre dispositif prend en compte l’ensemble de la ville de Ziguinchor. Tous les jours, nous menons des opérations de sécurisation routière et des opérations sur le plan de la police judiciaire’’, a-t-il dit.

    Il signale que ‘’des patrouilles nocturnes sont organisées tous les jours’’. Selon lui, ces patrouilles ‘’ont valu’’ à son commissariat des ‘’résultats probants’’.

    Depuis un certain temps, déclare-t-il, ‘’des cas d’agression sont constatés par ci et par là, dans la ville de Ziguinchor.

    ‘’Ces cas d’agression ont fini, malgré le travail colossal abattu par la police, par installer une certaine psychose, du fait de la mauvaise communication’’, a-t-il déploré.

    ‘’C’est vrai qu’il y en a. Nous ne devons pas les nier. Mais, ces cas d’agression ne doivent pas installer une psychose au sein de la population’’, a-t-il insisté.

    Il a reconnu que ‘’quelques cas d’agression’’ ont été enregistrés ‘’durant ces trois derniers mois, principalement aux mois de novembre et décembre’’.

    Le dernier cas d’agression est survenu à la fin d’un concert organisé, samedi, dernier. ‘’A la fin de ce concert, des groupes de jeunes se sont adonnés à s’attaquer aux sympathisants de l’artiste sur le chemin du retour’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que la police est intervenue après avoir été mise au courant de ces agissements.

    Il signale qu’une enquête a été ouverte relativement à des cas de vol à l’arraché et de téléphones portables.

    Il informe que six individus ont été interpellés et présentés au parquet, vendredi, dernier.

    Selon lui, ‘’la police de Ziguinchor est résolument engagée pour protéger les populations et leurs biens’’.

    ‘’Nous sommes en période de fin d’année.  Et qui dit fin d’année sait qu’à Ziguinchor c’est une période très festive, où nous notons un afflux important de personnes qui nous viennent de la sous-région et des autres régions du pays’’, a fait remarquer le commissaire Dieng.

    Il assure que toutes les dispositions sont prises pour assurer un bon déroulement des festivités dans la capitale régionale.

    Il est par ailleurs revenu lors de ce point de presse sur l’affaire de trafic d’ecstasy qui a récemment alimenté les débats à Ziguinchor.

    ‘’C’est un phénomène qui est présent à Ziguinchor. Et nous en appelons à l’engagement de tout le monde, principalement des parents, pour qu’on puisse communiquer avec nos enfants et voir les voies et moyens pour arriver à bout de ce phénomène’’, a-t-il lancé.

    Il a aussi assuré que ses agents feront face au phénomène de la prostitution qui sévit à Ziguinchor.

    ‘’Il y a eu des séries d’arrestation pour séjour irrégulier, non inscription au fichier sanitaire, entre autres. Le travail va continuer pour assainir la ville de Ziguinchor’’, a-t-il insisté.

    MNF/ASG/FKS

  • SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    SENEGAL-SOCIETE-COLLECTIVITES / Tambacounda vibre au rythme des fêtes de fin d’année 

    Par Abdoulaye Diallo

    Tambacounda, 29 déc (APS) – Tambacounda (est) vibre au rythme des festivités marquant la fin de l’année avec des décorations et des jeux de lumière dans les espaces publics de la ville, au grand bonheur des visiteurs, qui s’y retrouvent le soir pour profiter d’une ambiance enchantée.

    Une atmosphère de fête se dégage à travers ces illuminations qui ornent les rues, comme aux abords des deux voies séparant la gouvernance de la mairie et des espaces paysagers qui y sont aménagés.

    Dienaba Sambou, la trentaine, vient du département de Koungheul pour passer les vacances de fin d’année chez sa grande sœur.

    Le regard admiratif posé sur les ornements, elle respire à fond le vent frais qui souffle, ce soir, sur la ville de Tambacounda en cette période de fraîcheur.

    ‘’J’ai aimé la ville de Tambacounda et je suis impressionnée par les décorations que je vois. C’est beau à voir », dit-elle sans quitter des yeux son téléphone.

    ‘’Je souhaite une bonne et heureuse année à tout le Sénégal, aux populations de Tambacounda et à mon cher département de Koungheul. Je prie surtout pour que Dieu me donne mari en 2025 et que nous puissions profiter ensemble de l’ambiance de fin d’année’’, dit-elle dans un éclat de rires.

    Dienaba Sambou, résident à Kongheul, en compagnie de son amie Fatou Faye sont sous le charme  des décorations qui illuminent la ville de Tambacounda.  

    Son amie, Fatou Faye, est également éblouie par les décorations féeriques des espaces publics de Tambacounda.

    ‘’Ce que j’observe est exceptionnel. Nous sommes très contentes de voir tout cela. Je prie pour la ville de Tambacounda, pour ma ville Koungheul et pour tout le Sénégal. Que 2025 nous apporte beaucoup de bonheur’’, dit-elle sous le charme des illuminations.

    La nuit s’étire, mais l’effervescence augmente. Les visiteurs et autres promeneurs continuent de rallier les allées piétonnes et les places publiques parées de leurs plus beaux atours.

    Aissatou Diallo et ses petites sœurs se baladent gaiement sur les lieux.  »Je suis native de la ville de Tambacounda où j’ai également grandi. Les fêtes de fin d’année sont toujours un grand bonheur. La ville de Tambacounda est très belle pour l’occasion. Ce qui nous procure beaucoup de plaisir », se réjouit-elle.

     »J’ai bien apprécié les décorations et les jeux de lumière. C’est beau à voir. Que l’année 2025 soit meilleure à tous points de vue que les années précédentes. Que Dieu nous accorde la paix et déverse sa bénédiction sur tout le Sénégal oriental et sur tout le pays », déclare-t-elle dans une litanie de vœux.

    Accompagnée de sa fille, Ndeye Fatou Keita, une habitant du quartier Gouye de la commune de Tambacounda, est également éblouie par la beauté de la ville.

    ‘’Les décorations qui illuminent la nuit en cette fin d’années nous donne envie de profiter pleinement des festivités de fin d’année’’, dit-elle, visiblement satisfaite.

    ABD/ABB/FKS/ASG