Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ELECTION-INTERNET  / Collecte et traitement de données personnelles : la CDP publie un mini-guide des bonnes pratiques

    SENEGAL-ELECTION-INTERNET / Collecte et traitement de données personnelles : la CDP publie un mini-guide des bonnes pratiques

    Dakar, 20 oct (APS) – La Commission de protection des données personnelles (CDP) annonce avoir publié un mini-guide visant à ‘’rappeler à toutes les personnes concernées leurs obligations’’ en matière de ‘’respect des principes qui gouvernent la collecte et le traitement des données à caractère personnel’’.

    La CDP affirme dans un communiqué parvenu vendredi à l’APS avoir mis ce ‘’mini-guide’’ à la disposition des candidats à l’élection présidentielle de 2024, des collecteurs et des parrains des candidats.

    Le document indique que ‘’les bonnes pratiques à mettre en œuvre, en conformité avec la loi numéro 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel’’.

    Avec cette publication, ‘’la CDP incite au respect des obligations qui incombent aux candidats, aux partis politiques ou aux coalitions de partis, tout comme aux membres de leur équipe de campagne’’, lit-on dans le communiqué.

    L’organe public chargé de la protection des données personnelles rappelle que ‘’les données à caractère personnel collectées à des fins de parrainage [des candidats à l’élection présidentielle] ne peuvent être réutilisées pour d’autres finalités’’.

    ‘’Le mini-guide est disponible gratuitement sur support papier et téléchargeable sur le site internet de la CDP’’, affirme le communiqué.

    ABB/SBS/ESF

  • SENEGAL-SCIENCES-ESPACE / Maram Kaïré présente la stratégie sénégalaise de développement des activités spatiales

    SENEGAL-SCIENCES-ESPACE / Maram Kaïré présente la stratégie sénégalaise de développement des activités spatiales

    Dakar, 20 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré, explique dans une interview donnée à l’APS comment le Sénégal veut développer ses activités spatiales, un secteur dans lequel le pays aspire à devenir un ‘’acteur’’, pas un ‘’spectateur’’.

    ‘’Nous allons, dès l’année prochaine, entamer les chantiers prévus pour doter le Sénégal de toutes les infrastructures nécessaires […] pour envoyer des satellites dans l’espace et réceptionner les données pour les traiter et les mettre à la disposition des populations’’, a-t-il annoncé.

    Le Sénégal a envoyé des étudiants au centre spatial universitaire de Montpellier (France) pour leur formation, selon le directeur général de l’ASES qui s’entretenait avec l’APS en prélude de la première édition du Forum international UA-UE sur le Dialogue spatial prévue du 24 au 26 octobre à Dakar.

    Il signale que ‘’le projet’’ de développement des activités spatiales est suivi par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Le programme spatial du Sénégal comprend les infrastructures, la formation du personnel et le transfert de compétences, selon Maram Kaïré.

    ‘’Aujourd’hui, nous mettons l’accent sur les missions, l’accompagnement des institutions de formation et la recherche, pour créer la synergie permettant au Sénégal de disposer des ressources humaines compétentes dans le domaine spatial’’, a assuré M. Kaïré.

    Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales estime que le fait de ‘’former des ingénieurs et des techniciens qui s’intéressent au spatial et vont en Europe ou aux États-Unis pour y rester serait une perte pour le Sénégal’’.

    Dès lors, le Sénégal veille au retour au pays de ses citoyens envoyés à l’étranger pour des études spatiales, a-t-il assuré.

    ‘’L’objectif final, c’est que nous ayons des centres d’assemblage et de fabrication de satellites ici, et que ces jeunes puissent revenir travailler ici, au Sénégal’’, a insisté le directeur général de l’ASES.

    ‘’Nous allons mettre en place un programme d’échange, de partenariat et de formation avec les grandes universités du monde qui ont les compétences nécessaires, pour disposer très rapidement des ressources qu’il faut pour le développement spatial’’, a-t-il promis.

    Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain, grâce à une convention de partenariat signée avec le centre spatial universitaire de Montpellier, a annoncé, la semaine dernière, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Ce projet étant arrivé à son terme, le Sénégal va désormais concentrer ses efforts sur le programme spatial, selon Maram Kaïré.

    ‘’Au-delà de cette phase, une feuille de route a été élaborée. Nous voulons aller très rapidement vers le projet du deuxième satellite, certainement d’ici à 2025-2026, vers une première constellation de satellites ensuite…’’ a ajouté M. Kaïré.

    Il précise que ‘’le Sénégal ne veut pas entrer dans l’espace comme un spectateur, mais comme un acteur’’. ‘’Nous sommes la 22e agence spatiale d’Afrique. Nous avons vraiment l’intention d’occuper une très bonne position dans ce domaine », a t-il dit.

    L’ASES mise en même temps sur la coopération avec les autres agences spatiales du monde, selon son directeur général.

    Par ce moyen, elle veut constituer ‘’un écosystème qui génère suffisamment de revenus, pour que le spatial soit un levier de croissance économique’’, a-t-il souligné.

    ‘’Nous comptons emboîter très rapidement le pas à ce premier satellite, par la mise en place d’un deuxième satellite, beaucoup plus grand que le premier, avec une mission beaucoup plus large que celle de cette première tentative’’, a promis l’astronaute.

    Le premier satellite sénégalais est le fruit d’une ‘’convention de 1 million d’euros’’, environ 655 millions de francs CFA, qui a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens à la fabrication et à l’exploitation d’outils spatiaux, selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-ENERGIE / Électricité : un mémorandum contre ‘’la hausse abusive’’ des tarifs remis à l’organe de régulation de l’énergie

    SENEGAL-ENERGIE / Électricité : un mémorandum contre ‘’la hausse abusive’’ des tarifs remis à l’organe de régulation de l’énergie

    Dakar, 20 oct (APS) – La journaliste Oumy Ndour a remis à la Commission de régulation du secteur de l’énergie (CRSE), au nom de milliers d’abonnés de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), un mémorandum dénonçant ‘’la hausse abusive’’ des tarifs du courant électrique, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    ‘’En deux semaines, j’ai recueilli des centaines de témoignages de clients de la Senelec illustrant de façon concrète, des factures à l’appui, cette hausse vertigineuse du coût de l’électricité dans notre pays’’, a-t-elle dit.

    À ce jour, ‘’42.000 personnes ont signé la pétition’’, a déclaré la journaliste.

    ‘’Cette hausse injustifiée met une pression financière insoutenable sur les ménages, les entrepreneurs et les grandes entreprises déjà fortement éprouvées par la pandémie de Covid-19 et les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine’’, a souligné Oumy Ndour.

    ‘’Les tarifs annoncés par la Senelec en janvier 2023 […] ne sauraient, à eux seuls, expliquer cette hausse vertigineuse notée sur les dernières factures’’, s’est-elle indignée.

    Le mémorandum remis à la CRSE comprend 10 revendications.

    Oumy Ndour et les autres signataires réclament ‘’un moratoire sur les paiements des factures des bimestres juillet-août et août-septembre’’, de même qu’‘’une revue de toutes les factures présentant une hausse démesurée et inexpliquée’’.

    Ils exigent de la Senelec ‘’une tarification du Woyofal (le système de prépaiement de l’électricité) et une facturation du postpaiement plus transparentes’’.

    ‘’Il n’est pas exclu que le régulateur effectue des enquêtes’’

    Les auteurs du mémorandum exigent aussi de la Société nationale d’électricité du Sénégal ‘’le relèvement de la tranche sociale de 150 à 250 kilowatts’’, ‘’un audit du système de prépaiement Woyofal (coûts et compteurs)’’, ‘’la mise en place d’un système d’annulation d’une transaction sur la plateforme Woyofal’’ et ‘’la possibilité pour le client de choisir entre le prépaiement et le postpaiement’’.

    ‘’Le respect des données personnelles des clients’’, ‘’un meilleur service à la clientèle de la Senelec’’ et ‘’la mise en place d’une plateforme sur laquelle le client peut suivre sa consommation et connaître le montant de sa facture au lieu de dépendre de la distribution physique de celle-ci’’ font partie des revendications figurant dans le mémorandum.

    Le président de la CRSE, Ibrahima Niane, s’est réjoui de la démarche d’Oumy Ndour et des autres signataires du mémorandum.

    La Commission de régulation du secteur de l’énergie va répondre aux auteurs de cette initiative, la semaine prochaine, a assuré M. Niane.

    ‘’Certaines revendications relèvent du régulateur (la CRSE), d’autres du gouvernement ou de la Senelec’’, a-t-il signalé.

    ‘’S’agissant des plaintes et des réclamations déjà déposées à la Senelec, si les usagers ne sont pas satisfaits après leur examen, notre commission peut s’autosaisir’’, a expliqué Ibrahima Niane.

    Selon lui, les dirigeants de la Société nationale d’électricité du Sénégal seront devant ceux de la CRSE, mardi prochain, pour s’expliquer sur le mémorandum remis au régulateur.

    ‘’Il n’est pas exclu que le régulateur effectue des enquêtes [sur] cette question’’, dans le but de faire ‘’des propositions et des recommandations’’ à la société de distribution du courant électrique et à ses abonnés, a dit M. Niane.

    LBD/CN/ASB/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-UE-SCIENCES-ESPACE / Le Sénégal va abriter du 24 au 26 octobre le premier Forum UA-UE sur le dialogue spatial

    SENEGAL-AFRIQUE-UE-SCIENCES-ESPACE / Le Sénégal va abriter du 24 au 26 octobre le premier Forum UA-UE sur le dialogue spatial

    Dakar, 20 oct (APS) – Le Sénégal va abriter du 24 au 26 octobre prochain la première édition du Forum international Union africaine-Union européenne sur le dialogue spatial, une rencontre qui va permettre d’aborder les stratégies futures de collaboration dans ce secteur entre l’Afrique et l’Europe.

    ‘’C’est une co-organisation entre le Sénégal, l’Union africaine et l’Union européenne et qu’ils ont appelé le premier forum sur le dialogue spatial’’, a déclaré le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales (ASES), Maram Kaïré.

    L’astronome sénégalais s’est entretenu, vendredi, avec l’APS, en prélude de cet évènement international.

    Selon lui, ce forum ‘’revêt une importance capitale’’ dans la mesure où il va permettre aux spécialistes ‘’de s’accorder sur les stratégies futures de la collaboration dans le domaine du spatial entre l’Afrique et l’Europe’’.

    M. Kaïré est revenu sur l’impact du spatial sur les problématiques de développement au niveau national, continental et international.

     »C’est la raison pour laquelle aujourd’hui l’Afrique est en train de prendre son envol dans le domaine du spatial (..). Il y a beaucoup de pays qui ont mis en place leurs agences spatiales, leurs programmes spatiaux », a t-il dit.

    Le Directeur général de l’Agence sénégalaise d’études spatiales a insisté sur la nécessité d’une ‘’collaboration’’ dans ce domaine.

    ‘’Il est important de pouvoir se mettre autour de la table et de voir qu’est ce qui nous intéresse dans le spatial, comment nous comptons y aller et avec qui nous comptons y aller. Et c’est cet ensemble de questions qui sera à l’ordre du jour de ce forum sur le dialogue’’, a-t-il renseigné.

    FD/OID

  • SENEGAL-ÉCONOMIE-INFRASTRUCTURE / Amadou Ba annonce la construction d’un port de pêche à Saint-Louis

    SENEGAL-ÉCONOMIE-INFRASTRUCTURE / Amadou Ba annonce la construction d’un port de pêche à Saint-Louis

    Dakar, 20 oct (APS) – L’Etat du Sénégal va construire un port de pêche à Saint-Louis afin de d’accélérer la modernisation du secteur de la pêche dans la capitale nord du pays, a annoncé le Premier ministre, Amadou Ba.

    « Une ville comme Saint-Louis doit avoir un port de pêche, c’est pour cela que je m’engage, au nom du gouvernement, à en construire ici », a-t-il déclaré jeudi lors d’une rencontre avec les acteurs locaux de la pêche, dans le cadre de la « tournée économique » qu’il effectue dans les régions de Saint-Louis et de Louga.

    Le chef du gouvernement sénégalais était accompagné d’une délégation comprenant plusieurs membres du gouvernement, dont Alioune Ndoye (Environnement, Développement durable et de Transition écologique), Thérèse Faye Diouf (Développement communautaire, Solidarité et Equité sociale) et Pape Sagna Mbaye  (Pêche et Economie maritimes).

    Le maire de Saint-Louis, Mansour Faye, a également pris part à cette rencontre au cours de laquelle le Premier ministre a annoncé que le ministre de la Pêche et l’Economie maritime va se rendre en Mauritanie pour évoquer la question de la redevance payée par les pêcheurs sénégalais en Mauritanie, dans le cadre de l’accord de pêche liant les deux pays.

     

    « Nous allons faire un grand effort sur cette question. C’est le dossier que le ministre de la Pêche va traiter dans les jours à venir pour trouver une issue heureuse » à cette question, a indiqué le Premier ministre.

    Concernant les réserves exprimées par certains acteurs de la pêche relativement à la perspective de l’exploitation du pétrole et du gaz au large des côtes de Saint-Louis, le Premier ministre assure que « l’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires pour éviter un impact négatif sur le secteur ».

    Il a également évoqué l’impact négatif du changement climatique sur le secteur de la pêche, réitérant la volonté de l’Etat d’accompagner les acteurs en matériel et en moyens pour limiter les dégâts sur le secteur.

    Amadou Ba a par ailleurs invité les pêcheurs à faire preuve d’unité pour mieux défendre les intérêts du secteur afin de travailler de manière efficace avec l’Etat.

    Les acteurs de la pêche ont soumis plusieurs doléances au Premier ministre Amadou Ba. Ils ont notamment évoqué les difficultés qu’ils rencontrent en matière de licences de pêche, demandant au gouvernement de faire « un effort supplémentaire » en octroyant davantage des licences aux pêcheurs.

    Ces acteurs ont souligné la nécessité d’un port de pêche moderne pour les pêcheurs de Nguet-Ndar.

    Les mareyeurs ont plaidé pour la création des chambres froides afin d’éviter les dégradations de leurs produits.

    Les femmes qui s’activent dans le secteur de la pêche demandent à être davantage formées pour qu’elles puissent mieux comprendre les rouages du secteur.

    Elles ont de même sollicité plus de financements pour de plus grands investissements dans le secteur.

    ABD/BK/MTN

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Education et santé : Saint-Louis expose ses doléances au gouvernement

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Education et santé : Saint-Louis expose ses doléances au gouvernement

    Dakar, 20 oct (APS) – Les élus territoriaux de la ville de Saint-Louis (nord) ont plaidé vendredi, pour le renforcement du secteur de l’éducation et de la santé dans cette ville tricentenaire du Sénégal, a constaté l’APS.

    ‘’Saint-Louis abrite la première école primaire du Sénégal. Aujourd’hui, cet établissement est dans un état de délabrement très avancé ainsi que d’autres écoles primaires à l’échelle communale. Nous tendons la main pour que ces écoles primaires puissent bénéficier d’un programme de réhabilitation », a lancé Mansour Faye, maire de Saint-Louis.

    Il s’exprimait lors d’un Comité régional de développement pour faire le point sur la situation économique et sociale de la région de Saint-Louis qui abrite une tournée économique du Premier ministre Amadou Ba.

    Abordant le chapitre sanitaire de son intervention, M. Faye, maire de Saint-Louis, a plaidé pour le démarrage des travaux de construction de l’hôpital de niveau 4 dont la pose de la première pierre a déjà été effectuée par le président de la République, Macky Sall.

    Le président du conseil départemental de Saint-Louis, Me Moustapha Mbaye a, pour sa part, insisté pour le renforcement du secteur de l’éducation dans le quartier de Pikine.

    ‘’Tous les jours, ils sont nombreux les élèves qui quittent ce lieu très populaire de la ville de Saint Louis pour converger vers les lycées de la ville. Au regard de cette situation, la ville de Pikine mérite aujourd’hui un lycée », a déclaré M Mbaye.

    Le président du conseil départemental de Saint-Louis a sollicité des classes supplémentaires “afin d’ériger le collège de Pikine en lycée pour soulager les difficiles conditions d’études des élèves’’.

    M. Mbaye a salué par ailleurs “le courage des agents de l’hôpital régional de Saint-Louis qui méritent davantage un appui de L’Etat’’.

    “L’hôpital de Saint-Louis est une vaste plaie en termes d’infrastructures, de matériels, d’équipements et de personnels. Nous comptons vraiment sur votre gouvernement pour changer la donne’’, a lancé M. Mbaye à l’endroit du chef du gouvernement Amadou Ba.

    ABD/AMD/MTN

  • SENEGAL-FRANCE-CULTURE/PATRIMOINE / Macky Sall donne des instructions pour la récupération de biens appartenant à Léopold Sédar Senghor

    SENEGAL-FRANCE-CULTURE/PATRIMOINE / Macky Sall donne des instructions pour la récupération de biens appartenant à Léopold Sédar Senghor

    Dakar, 20 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a instruit le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, d’entamer des discussions pour récupérer des biens appartenant au président Léopold Sédar Senghor, lesquels doivent faire l’objet d’une vente aux enchères, samedi.

    « Le chef de l’Etat, réaffirmant son attachement profond au patrimoine national et à toutes les figures marquantes de notre République a […] donné les instructions nécessaires au ministre de la Culture et du Patrimoine historique et à notre ambassadeur à Paris pour que les diligences nécessaires soient prises, en relation avec le commissaire-priseur, pour la préservation de ces objets du président Senghor », rapportent les services du ministère de la Culture dans un communiqué.

    « Par devoir patriotique et pour préserver la mémoire et le patrimoine que constitue le président Senghor, le président de la République, Macky Sall, (…) a demandé d’engager des discussions, par les voies appropriées, avec le commissaire-priseur, en vue de permettre l’acquisition, par l’Etat du Sénégal, des objets mis en vente », précise le communiqué du ministère de la Culture.

    Des bijoux et décorations militaires  issus de la succession de l’ancien président sénégalais sont mis aux enchères à Caen (France).

    « Ce sont des cadeaux diplomatiques qu’il a reçus dans le cadre de ses fonctions et d’un point de vue historique, c’est exceptionnel », explique Solène Lainé, commissaire-priseur à Caen.

    Il s’agit de décorations que l’ancien président sénégalais a reçues en Finlande, en Espagne, en Arabie saoudite et en Egypte, dont le collier de l’ordre du Nil, une pièce en or 18 carats ornée de trois symboles de l’Egypte antique. Au total, deux-cents lots de biens seront proposés à la vente.

    Le ministère de la Culture et du Patrimoine historique rappelle qu’une décision similaire avait été prise par le chef de l’Etat quand le véhicule du président Léopold Sédar Senghor était sur le point d’être mis aux enchères en France.

    « Depuis, les mesures idoines ont été prises par le gouvernement pour acquérir et intégrer ledit véhicule au patrimoine de l’Etat du Sénégal, bloquant ainsi la procédure de vente aux enchères », indique-t-il dans son communiqué.

    Le texte signale par ailleurs que le ministre de la Culture va représenter le chef de l’Etat à une exposition consacrée aux présidents Léopold Sédar Senghor et Macky Sall, du 20 au 23 octobre 2023, au musée du Quai Branly Jacques Chirac, en France.

    Aliou Sow sera accompagné du directeur général du musée des Civilisations noires, Hamady Bocoum, et de l’écrivain et poète Amadou Lamine Sall, par ailleurs secrétaire général du Mémorial de Gorée.

    La délégation est partie jeudi dans la soirée pour la France, a confirmé une source à l’APS.

    FKS/BK

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le refus de fiche de parrainage à Ousmane Sonko mis en exergue 

    Dakar, 20 oct (APS) – Les publications reçues vendredi à l’APS traitent en priorité des sujets politiques, affichant un intérêt certain au refus par la Direction générale des élections (DGE) de fiche de parrainage au mandataire de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko.

    “Sonko, pas (encore) au bout de ses peines’’, titre le journal L’Info, rapportant que la Direction générale des élections a refusé de recevoir le mandataire d’Ousmane Sonko venu récupérer ses fiches de parrainage après la décision de justice demandant sa réintégration sur les listes électorales.

    Le mandataire de l’opposant, le député Ayib Daffé a confié au journal qu’il a été “éconduit comme un mal-propre de manière discourtoise et inélégante par la DGE’’.

    Cette situation pousse le journal Kritik’ à se demander si l’administration électorale au Sénégal est sous contrôle citoyen. “La DGE est-elle sous tutelle ?’’, s’interroge Kritik’.

    Le journal évoque le changement intervenu au ministère de l’Intérieur avec l’arrivée de Me Sidiki Kaba qui a remplacé Antoine Diome (…) mais les actes posés par la DGE laissent perplexes sur la neutralité de l’administration électorale’’.

    Walfadjri assimile ce refus des fiches de parrainages à Ousmane Sonko comme une “loi piétinée’’. Dans un article intitulé “Le pouvoir refuse d’abdiquer’’, la publication rapporte que les avocats de l’opposant Ousmane Sonko ont appelé l’Etat au respect des décisions de justice.

    “L’Etat fait fi des décisions de justice. La DGE a refusé de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko, malgré la décision de justice rejetant sa radiation des listes électorales rendues par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud)’’

    Sud Quotidien constate que “Sonko est toujours sur la touche’’. Le journal du groupe Sud communication met surtout le curseur sur la réaction des conseillers juridiques de l’opposant sénégalais en détention.

    “Le collectif des avocats d’Ousmane Sonko ont vigoureusement dénoncé ce refus de la DGE de recevoir son mandataire qui était parti remettre la notification de la décision du juge de Ziguinchor’’, rapporte Sud Quotidien.

    Pour sa part le journal Le Témoin considère que “’Etat est dans le Macky…du non droit’’. Le journal analyse ce refus de donner les fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko comme une “énième et scandaleuse entorse du Sénégal à l’état de droit’’.

    Pendant ce temps la nouvelle ministre de la Justice Aissata Tall Sall semble donner des gages comme pour rassurer sur l’indépendance de la justice au Sénégal.

    “Aissata Tall Sall liste les quatre grands axes de sa mission’’, titre L’AS. “La justice est le seul nom d’u département ministériel qui porte le nom d’une vertu. La première mission sera de rendre la justice transparente. Un porte-parole du ministère de la Justice sera nommé’’, a déclaré M. Sall dans des propos rapportés par L’AS.

    Selon le journal, “la promotion de l’efficacité du travail, la diligence dans le traitement des dossiers judiciaires et l’audit des longues détentions seront les autres axes d’intervention de la nouvelle ministre de la Justice’’.

    C’est ce qui fait dire au journal Source A qu’Aissata Tall Sall “bouillonne d’énergie’’.

    “Il n’y a rien qui puisse justifier que le temps de l’horloge soit suspendu à la justice (…) parce que ceux-là qui subissent les longues détentions sont des gens pauvres qui ne peuvent payer un avocat, qui n’ont pas de parents pour faire des interventions, qui ne connaissent personne et qui croupissent en prison’’, a déclaré l’avocate dans Source A.

    MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PASSATION / Aissata Tall Sall annonce un  »audit » des longues détentions préventives

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-JUSTICE-PASSATION / Aissata Tall Sall annonce un  »audit » des longues détentions préventives

    Dakar, 19 oct (APS) – La nouvelle Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Aissata Tall Sall, a annoncé, jeudi, un audit des  »longues détentions » et la création,  »pour la première fois », d’un poste de porte-parole pour ce département ministériel.

     »Dès les premiers jours de notre installation, je ferai commanditer par mes services, un audit sur les longues détentions afin que les dossiers et les procédures soient rapidement purgées’’, a-t-elle déclaré lors de la cérémonie de passation de service avec son prédécesseur.

    Aissata Tall Sall a également décliné les quatre axes de son action à la tête du ministère de la Justice où elle remplace Ismaïla Madior Fall.

    Le premier porte sur la création, pour la première fois, d’un poste de porte-parole du ministère de la Justice, pour la ‘’transparence du service public de la justice’’.

    ‘’Le ministère se dotera d’un porte-parole, qui communiquera avec l’opinion chaque fois que cela sera utile’’, a-t-elle soutenu, ajoutant prendre ‘’l’engagement solennel que cette communication utile et nécessaire ne fera pas défaut.’’

    Le second axe va porter, selon la Garde de Sceaux, sur ‘’l’efficacité au travail des services judiciaires’’ afin de trouver une solution à l’engorgement des cours et tribunaux.

    ‘’L’engorgement de nos Cours et Tribunaux a peut-être des raisons et des causes multiples (manque de moyens, déficit de personnel), mais si nous leur consacrons pleinement le temps nécessaire requis, alors le mal en sera atténué’’, a-t-elle dit.

    C’est pourquoi, l’ancienne ministre des Affaires étrangères, avocate de profession, dit inscrire comme troisième axe de son programme ‘’la diligence dans le traitement approprié des dossiers ».

    ‘’Par la diligence, nous apporterons à nos dossiers le traitement approprié et dans les délais requis » afin d’’’éviter les longues et parfois inutiles procédures’’, a-t-elle indiqué.

    Enfin, celle qui a permuté avec Ismaila Madior Fall à la Justice, a assuré qu’elle ne transigera pas avec l’application de ‘’la loi dans toute sa vérité.’’

    ‘’Dans cet exercice difficile de la responsabilité de juger, la loi devra être viatique. (…) Ce que je veux, c’est que la loi s’applique sans cruauté inutile, mais aussi et surtout sans faiblesse coupable’’, a-t-elle tranché.

    La cérémonie de passation de service s’est déroulée en présence du ministre auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance et de la Promotion des Droits humains, El Haj Momar Samb.

    ABB/AB/OID

  • SENEGAL-TURQUIE-MIGRATIONS / Annette Seck Ndiaye se rendra en Turquie pour évoquer  »les préoccupations » des Sénégalais

    SENEGAL-TURQUIE-MIGRATIONS / Annette Seck Ndiaye se rendra en Turquie pour évoquer  »les préoccupations » des Sénégalais

    Dakar, 19 oct (APS) – La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye, va effectuer une mission en Turquie du 20 au 25 octobre prochain pour échanger avec les autorités locales sur les préoccupations de ses compatriotes relatives, entre autres, à  »des contrôles d’identité intempestifs, des brutalités policières, des détentions abusives ».

    ‘’C’est dans cette perspective que je compte effectuer une mission en Turquie  du 20 au 25 octobre 2023, pour échanger avec les autorités locales en vue de mieux prendre en charge les préoccupations de nos compatriotes’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Ndiaye présidait un séminaire d’information, de partage et de concertation sur la diaspora et sur toutes les questions qui concernent les Sénégalais de l’extérieur notamment le point de la gestion des services consulaires et des services qui leur sont offerts à l’extérieur.

    Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations de travail avec l’Assemblée nationale à travers la Commission des affaires étrangères, des Sénégalais de l’extérieur et de l’intégration africaine du parlement.

    « La situation de nos compatriotes résidant en Turquie est particulièrement marquée, ces derniers temps, par des contrôles d’identité intempestifs, des brutalités policières, des détentions abusives, et même des expulsions illégales’’, selon la ministre.

    La ministre chargée des Sénégalais de l’Extérieur a signalé que l’ancienne cheffe de la diplomatie sénégalaise, Aïssata Tall Sall, avait mené des démarches auprès de son homologue turc et des engagements ont été pris ‘’pour une amélioration de la situation’’.

     »Toutefois, ceux-ci restent à être concrétisés suivant les informations qui nous sont parvenues récemment », a-t-elle déploré.

    Elle a évoqué aussi les énormes difficultés que les étudiants sénégalais rencontrent principalement dans les universités de Tokat et Karabük.

    La ministre a par ailleurs annoncé que les autorités tunisiennes ont invité les pays africains dont le Sénégal à procéder dans les meilleurs délais au rapatriement de leurs ressortissants en situation irrégulière dans ce pays où ils font l’objet de ‘’tracasseries’’.

    ‘’A ce jour, 263 compatriotes ont été recensés comme irréguliers en Tunisie. Il conviendrait de rappeler qu’au mois de mars, lors des premières manifestations anti migrants en Tunisie, 76 de nos compatriotes avaient été rapatriés’’, a-t-elle indiqué.

    Annette Seck Ndiaye a mis à profit cet atelier pour également faire le point des différents incidents qui se sont passés à l’extérieur et qui affectent les sénégalais et le rapatriement de Sénégalais du Cap-Vert, du Maroc, du Burkina Faso et du Soudan.

    FD/OID/AB/ASB