Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-USA-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical d’un montant de 1,5 milliard FCFA offert pour la santé de la mère et de l’enfant

    SENEGAL-USA-SANTE-EQUIPEMENTS / Du matériel médical d’un montant de 1,5 milliard FCFA offert pour la santé de la mère et de l’enfant

    Dakar, 19 oct (APS) – Des équipements et des matériels médicaux d’une valeur de 1,5 milliard FCFA ont été offerts par le projet USAID OWOD aux régions de Tambacounda, Kolda ,Kédougou et Diourbel dans le but d’améliorer la prise en charge du couple mère- enfant.

     »Ce lot est important d’équipements  permet d’améliorer la prise en charge du couple mère-enfant. Il est destiné à 58 points de prestation  à travers les 5 zones d’interventions », a indiqué le directeur de la santé de la mère et de l’enfant, Dr Amadou Doucouré lors de la cérémonie de réception de ce matériel au siège du ministère de la Santé et de l’Action sociale.

    Le projet USAID OWOD intervient dans la lutte contre le paludisme, la santé maternelle, néonatale et infantile, la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes, la nutrition, la planification familiale, le renforcement du système, la couverture maladie universelle et l’eau, l’hygiène et l’assainissement, a t-il expliqué.

    Selon lui,  »diverses stratégies  sont mises en oeuvre au Sénégal pour réduire la mortalité maternelle, néo-natale et infantile »’.

    L’un des défis, a t-il noté,  »c’est la couverture des interventions mais aussi la prise en charge de l’équité territoriale et la qualité des soins en santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile et de l’adolescent ».

    Le docteur Fatou Ndiaye, directrice technique adjointe du bureau de la santé de l’Usaid, a affirmé que  »ce premier don d’environ un milliard cinq cent millions de francs CFA, comprend des équipements pour les blocs opératoires, kits d’instruments pour chirurgie générale et gynécologie ; un transformateur ; des tables chauffantes ; des kits d’accouchements ; des mannequins pour la formation des sage-femmes et des fauteuils roulants ».

     

    Présidant cette cérémonie, le secrétaire général du ministère de la Santé a indiqué que  »malgré ces avancées significatives, le Sénégal continue de faire face à des défis dans la santé maternelle, néonatale et infantile à l’atteinte des Objectifs de développement durable de 2030’’.

    Pour Dr Abibou Ndiaye,  »l’équité dans l’accès aux soins continue de retenir l’attention de notre département et du gouvernement du Sénégal’’. Les défis se résument au recrutement et à la rétention des spécialistes dans les zones périphériques et éloignées, a t-il signalé.

    S’y ajoute la persistance des diverses barrières socioéconomiques et culturelles qui empêchent les femmes d’avoir accès aux soins obstétricaux et néonataux d’urgence pendant la grossesse et l’accouchement.

    Il a également évoqué la redynamisation des soins de santé primaires avec renforcement des programmes relatifs aux agents de santé communautaire pour  »réduire les inégalités ».

    NSS/SKS/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Arrivée du Premier ministre à Mpal, la première étape d’une tournée dans les régions de Louga et Saint-Louis

    SENEGAL-ECONOMIE / Arrivée du Premier ministre à Mpal, la première étape d’une tournée dans les régions de Louga et Saint-Louis

    Dakar, 19 oct (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, est arrivé jeudi après-midi à Mpal, une commune située dans la région de Saint-Louis (nord), pour la première étape d’une tournée économique qu’il effectue dans le nord du pays jusqu’à dimanche, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    À l’entrée de Mpal, le chef du gouvernement et ceux qui l’accompagnent ont été accueillis par le gouverneur de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, et d’autres autorités administratives, ainsi que des chefs religieux.

    Selon le programme de sa visite, Amadou Ba va s’entretenir avec le khalife de Mpal et les autres guides religieux.

    ABD/AB/ESF/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE  / Deux cent quarante-quatre personnes portent le bracelet électronique au Sénégal (responsable)

    SENEGAL-SOCIETE-JUSTICE / Deux cent quarante-quatre personnes portent le bracelet électronique au Sénégal (responsable)

    Ziguinchor, 19 oct (APS) – Au total, 244 personnes en conflit avec la loi portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, a révélé, jeudi, à Ziguinchor (sud), le directeur adjoint des affaires criminelles et des grâces et coordonnateur du centre de surveillance électronique, Alassane Ndiaye.

     »Nous sommes à 278 placements sous surveillance électronique. Et, parmi les 278 il y a 34 dépôts, c’est à dire des personnes qui en avaient bénéficié et pour qui la mesure a pris fin, on a enlevé et on a déposé le bracelet. Il reste donc présentement 244 personnes qui sont sous bracelet électronique », a déclaré le magistrat.

    Alassane Ndiaye s’exprimait en marge d’un atelier de partage, avec les acteurs de la justice de Ziguinchor, notamment les magistrats et les membres des comités de suivi en milieu ouvert, du dispositif juridique institutionnel relatif au bracelet électronique.

    Il a signalé que  »parmi les 244 personnes qui portent actuellement le bracelet électronique au Sénégal, 207 sont en attente d’être jugées ».

     »Soixante et onze personnes ont été condamnées, certaines d’entre elles sont dans les prisons et d’autres n’y étaient pas encore », a-t-il précisé, rappelant que le Sénégal dispose actuellement d’un stock de 1000 bracelets électroniques.

    Alassane Ndiaye a expliqué que le port du bracelet électronique permet de désengorger les prisons.

     

    A Ziguinchor,  »il n’y a pas de prisonniers qui portent le bracelet électronique », a-t-il relevé, notant qu’après cette formation, il y aura des décisions relatives au bracelet dans cette zone.

    Il a rappelé que la décision de faire porter à une personne un bracelet électronique appartient aux autorités judiciaires en application des textes.

     »Il y a des dispositions qui sont prévues par le code pénal (…) qui qui prévoient quand est-ce que une personne peut bénéficier d’un bracelet électronique », a fait savoir le coordonnateur du centre de surveillance électronique.

    Alassane Ndiaye a rappelé qu’après le lancement des activités du centre surveillance électronique le 15 novembre 2022 par le ministre de la Justice, une série d’ateliers a été initiée à travers les différents ressorts des Cours d’appel (Dakar, Saint Louis, Thiès, Kaolack et Tambacounda).

     »Nous voulons que le processus lié au bracelet électronique qui est important pour la lutte contre le surpeuplement carcéral soit effectif à Ziguinchor et au Sénégal en général », a dit le coordonnateur du centre de surveillance électronique.

    La Cour d’appel de Ziguinchor couvre les tribunaux d’instance de Kolda, de Ziguinchor et de Sédhiou.

    MNF/OID/ASB

  • SENEGAL-ECONOMIE  / Budget 2024 : le gouvernement va privilégier la santé, l’agriculture, les ménages vulnérables et les infrastructures

    SENEGAL-ECONOMIE / Budget 2024 : le gouvernement va privilégier la santé, l’agriculture, les ménages vulnérables et les infrastructures

    Dakar, 19 oct (APS) – Les pouvoirs publics sénégalais disent vouloir privilégier les investissements dans les domaines de la santé et de l’agriculture, le soutien aux ménages les plus vulnérables et la construction des infrastructures, lors de l’exécution du budget de l’État en 2024.

    ‘’La poursuite des investissements dans le secteur de la santé, le renforcement du secteur agricole, le soutien aux ménages les plus vulnérables, le renforcement des projets d’infrastructures et le démarrage du BRT (Bus rapid transit, une infrastructure de transport de masse) constitueront les axes majeurs dans la prochaine loi de finances’’, annonce le ministère des Finances et du Budget dans des documents parvenus à l’APS.

    En ce qui concerne les infrastructures, il prévoit la poursuite, entre autres travaux publics, de l’extension de l’exploitation du Train express régional à l’aéroport international Blaise-Diagne.

    Au plan budgétaire, la mobilisation des ressources en 2024 devrait bénéficier des retombées de la mise en œuvre de la Stratégie des recettes à moyen terme (SRMT). La SRMT est mise en œuvre pour booster et élargir la capacité de mobilisation des ressources internes.

    ‘’Les dépenses publiques seront orientées essentiellement vers la satisfaction des priorités, notamment le maintien des actions de protection sociale et de soutien aux ménages pour faire face au renchérissement des prix, à la poursuite des mesures de relance de l’activité économique’’, de même qu’‘’à la consolidation des marqueurs sociaux (bourses familiales, Promovilles, PUMA…) et au renforcement de la sécurité’’.

    Ramener le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut

    ‘’Les stratégies de rationalisation des dépenses de consommation publique seront poursuivies afin d’accroître les marges de manœuvre budgétaire de l’État’’, assure l’administration financière.

    Elle compte, selon les documents du ministère, activer quatre ‘’leviers’’, à savoir le renforcement de la résilience des finances publiques, celui de la gouvernance et de la lutte contre la corruption, la résilience socioéconomique et le renforcement de la résilience aux changements climatiques.

    ‘’Le gouvernement entend préserver la viabilité des finances publiques, améliorer la notation souveraine de la dette publique et reconstituer les marges de manœuvre budgétaire érodées par les multiples chocs auxquels l’économie sénégalaise a fait face, afin de ramener le déficit budgétaire à 3 % du produit intérieur brut’’, lit-on dans les documents.

    Concernant la fiscalité, les services publics concernés s’inscrivent dans la poursuite et l’intensification des actions du programme budgétaire intitulé ‘’Gestion de la fiscalité intérieure et du foncier’’.

    L’‘’objectif général’’ poursuivi est de contribuer à faire gagner à l’État un point supplémentaire de taux de pression fiscale par an, jusqu’à atteindre 20 % en 2025.

    Les mesures de rationalisation régressive des exonérations et les mesures de politique fiscale prises en 2022 seront reconduites en 2024 en vue d’un accroissement des recettes.

    ‘’Des actions d’élargissement de l’assiette fiscale, conformément aux orientations de la SRMT, seront priorisées à travers un enrôlement massif de contribuables, un recensement des propriétaires immobiliers, une digitalisation intégrale des procédures et un renforcement de la conformité fiscale’’, lit-on dans les documents du ministère des Finances et du Budget.

    Une ‘’limitation des pertes de recettes douanières’’

    Concernant les douanes, l’État va veiller à ‘’la facilitation des échanges’’, à ‘’la mobilisation optimale des recettes’’ et au ‘’renforcement de la surveillance douanière’’.

    Pour y arriver, ‘’des mesures de suivi de l’assiette douanière […] seront prises pour permettre la limitation des pertes de recettes douanières du fait de la conjoncture mondiale défavorable’’, est-il écrit dans les documents.

    Les pouvoirs publics disent avoir pris en compte la dimension environnementale dans la budgétisation.

    Ils disent aussi avoir introduit des ‘’clauses discriminatoires en faveur des femmes dans le code des marchés publics, pour encourager l’entrepreneuriat chez les femmes’’.

    ‘’Ledit code impose qu’un ratio de 2 % des marchés publics soit attribué aux entreprises dont l’actionnariat majoritaire est détenu par des femmes’’, rappelle le ministère des Finances et du Budget.

    Le gouvernement envisage de porter ce taux à 8 %.

    L’élaboration du budget de l’État pour l’année prochaine tient également compte des ‘’dispositions législatives et règlementaires favorables à l’équité […] et à l’égal accès des femmes et des hommes aux sphères de décision’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-FINANCES / Budget 2024 : les perspectives de croissance restent encourageantes, selon le ministère des Finances et du Budget

    SENEGAL-FINANCES / Budget 2024 : les perspectives de croissance restent encourageantes, selon le ministère des Finances et du Budget

    Dakar, 19 oct (APS) – Les perspectives de croissance ‘’restent encourageantes’’ pour l’économie sénégalaise en 2024, déclare le ministère des Finances et du Budget sur la base de documents fournis par l’administration financière pour la préparation du budget de l’État.

    ‘’Au plan interne, les perspectives de croissance restent encourageantes, grâce aux orientations du PAP’’ 3, la troisième phase du Plan Sénégal émergent, qui concerne la période 2024-2028, grâce aussi ‘’au soutien du programme économique et financier de l’État par les partenaires financiers’’, expliquent ces documents consultés par l’APS.

    Les pouvoirs publics sénégalais disent s’attendre, concernant l’exercice budgétaire 2024, à de bonnes perspectives de croissance en raison des recettes attendues de la production de gaz et de pétrole du pays.

    Vers un déficit budgétaire de 3,9 % de produit intérieur brut en 2024, contre 5,5 % en 2023

    L’administration financière signale que la loi de finances initiale 2024 a été élaborée dans un contexte marqué par un ‘’environnement international incertain et le ralentissement de la reprise de l’économie mondiale’’.

    Le ministère des Finances et du Budget espère que ‘’la gestion budgétaire [va] se réaliser dans un environnement interne relativement favorable’’.

    À la fin de l’exercice budgétaire 2024, le Sénégal devrait avoir un déficit budgétaire de 3,9 % de produit intérieur brut, lit-on dans ses documents.

    Le ministère rappelle les prévisions faisaient état d’un déficit de 5,5 % pour la loi de finance initiale 2023.

    Les ressources globales du budget 2024 sont programmées à 4.915,2 milliards de francs CFA, contre 4096,4 milliards pour la loi de finances initiale 2023, soit un accroissement 818,8 milliards en valeur absolue et de 20,0% en valeur relative.

    Elles sont constituées principalement des ressources du budget général projetées à 4.693,7 milliards de francs CFA et des ressources des comptes spéciaux du Trésor à hauteur de 221,5 milliards, qui se sont améliorées respectivement de 774,3 milliards et de 44,5 milliards.

    Les ressources budgétaires du budget général sont constituées de recettes internes d’un montant de 4.390 milliards de francs CFA et de dons estimés à 303,8 milliards.

    Élargissement de l’assiette fiscale et poursuite de la digitalisation des procédures douanières

    Les recettes budgétaires internes prévues en 2024 devraient augmenter de 749,5 milliards de francs CFA sur celles de l’année en cours, soit 20,6 % en valeur relative.

    Elles se répartissent en recettes fiscales de 4.180 milliards de francs CFA et en recettes non fiscales de 210 milliards.

    La hausse des recettes budgétaires est attendue sous l’impulsion des recettes fiscales, qui devraient progresser de 693,3 milliards (+19,9 %).

    La croissance des recettes fiscales serait portée par la bonne tenue des ‘’impôts sur les revenus, les bénéfices et gains en capital’’, des ‘’impôts sur les biens et services’’ et des ‘’impôts sur le commerce extérieur et les transactions internationales’’.

    Ces trois catégories d’impôts devraient augmenter respectivement de 33,1 %, 13,5 % et 16,7 %, selon le ministère des Finances et du Budget.

    ‘’Cette augmentation des recettes serait favorisée […] par les effets escomptés de la mise en œuvre de la TVA sur les prestations de services numériques, de l’élargissement de l’assiette fiscale, de la poursuite du processus de digitalisation et de la montée en puissance de la direction du renseignement, de l’analyse du risque et de la valeur’’, explique-t-il.

    Les dépenses totales de la loi de finances sont programmées à 5.755,4 milliards en 2024, soit une progression de 613,5 milliards en valeur absolue et de 11,9 % en valeur relative – sur celles de 2023.

    Elles se répartissent en dépenses du budget général pour 5.533,9 milliards et en dépenses au titre des comptes spéciaux du Trésor d’un montant de 221,5 milliards.

    Vers une augmentation des dépenses de personnel

    Les dépenses du budget général devraient croître de 568,9 milliards en valeur absolue et de 11,5 % en valeur relative.

    Les documents affirment que l’administration financière s’attend en 2024 à une augmentation des dépenses de personnel, des charges d’intérêt sur la dette et du niveau des ‘’acquisitions de biens et services’’.

    Les dépenses de personnel pourraient augmenter de 13,3 %, celles des prestations sociales de 36,3 %.

    ‘’Le relèvement des dépenses de personnel résulte de l’impact de la prise charge des engagements de l’État en termes de revalorisation des rémunérations des agents publics et de la poursuite du recrutement’’, explique la même source.

    Les investissements financés avec les ressources intérieures sont estimés à 1.134,7 milliards de francs CFA, contre 920,3 milliards dans la loi de finances initiale de 2023, soit une progression de 23,3%.

    Les dépenses d’investissement assurées avec des ressources extérieures sont évaluées à 701,6 milliards pour la loi de finances initiale 2024, contre 667,9 milliards dans celle de 2023, soit une hausse de 5 %.

    Au total, le solde du budget général est projeté en déficit de 840,2 milliards de francs CFA, soit 3,9 % du produit en 2024, comparativement à un déficit de 1.045,4 milliards (5,5% de PIB) projeté pour la loi de finances initiale de 2023.

    ‘’Garantir l’équilibre et la soutenabilité des politiques budgétaires’’

    ‘’Ce déficit sera financé essentiellement par les tirages sur les prêts et les titres publics émis sur le marché financier régional et international’’, explique l’administration financière.

    S’agissant des risques, elle signale qu’‘’une prise de conscience a été faite sur la nécessité d’asseoir une approche structurée des risques budgétaires pour garantir l’équilibre et la soutenabilité des politiques budgétaires’’.

    Le ministère des Finances et du Budget rappelle l’existence de la ‘’déclaration des risques budgétaires’’ au sein de ses services.

    La DRB aide à ‘’renforcer la transparence budgétaire tout en assurant un état de veille permanent quant au suivi et à la gestion des risques budgétaires’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Saint-Louis : Amadou Ba préside un CRD spécial, vendredi

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Saint-Louis : Amadou Ba préside un CRD spécial, vendredi

    Saint-Louis, 19 oct (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba préside vendredi un Comité régional de développement (CRD) spécial sur le développement économique et social de Saint-Louis, annonce un communiqué reçu à l’APS.

    M. Ba, en tournée économique, effectuera une visite de courtoisie à la famille maraboutique de Mpal avant de se rendre à Pikine, un quartier de la commune de Saint-Louis, confronté à des problèmes d’assainissement.

    Le Premier ministre effectuera la grande prière du vendredi à Saint-Louis avant de poursuivre sa tournée à Ross-Béthio où il visitera les casiers rizicoles.

    Il est également attendu à Richard-Toll, pour une visite chez le marabout Thierno Yaya Ba.

    Le chef du gouvernement sera également à Dagana.

    AMD/OID/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE  / Le permis à points « pas un instrument de coercition », selon le SG du ministère de tutelle

    SENEGAL-TRANSPORT-SECURITE  / Le permis à points « pas un instrument de coercition », selon le SG du ministère de tutelle

    Pointe Sarène, 19 oct (APS) – Le permis à points « n’est pas un instrument de coercition », mais plutôt un moyen de contribuer à baisser l’incidence de l’insécurité routière, a soutenu le secrétaire général du ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Aubain Jules Sagna.

    « Le permis à points n’est pas un instrument de coercition mais un instrument pour se donner les moyens d’avoir des conducteurs aptes sur les routes, et cela contribue fortement à baisser l’incidence de l’insécurité routière », a-t-il dit.

    Sagna s’exprimait mercredi en marge d’un atelier parlementaire de réflexion et de partage sur les politiques de l’Etat du Sénégal en matière de d’infrastructures et de transports terrestres qui se tient à Pointe Sarène (18-20 octobre).

    « La question du permis à points est normal au Sénégal comme partout ailleurs. Nous l’avons vécu en France récemment, en Côte d’Ivoire, c’est un sujet de discussion entre les partenaires que sont les transporteurs, les populations, l’Assemblée nationale qui représente le peuple, qui se met en interface entre les deux acteurs. Je pense qu’elle peut faciliter l’échange et le dialogue », a dit M. Sagna.

    Selon lui, le ministère des Infrastructures compte sur l’Assemblée nationale pour la modernisation du secteur du transport par le biais de textes législatifs adaptés.

    « Nous sommes dans une dynamique d’échange, de dialogue avec les acteurs notamment les syndicats des transports terrestres », a indiqué le secrétaire général du ministère des Infrastructures, selon lequel avec l’adoption du nouveau code de la route depuis avril 2022, il faudra maintenant prendre des décrets d’application.

    « Quand je parle de modernisation c’est évidemment le renouvellement des parcs. Il est convenu que le parc sénégalais est assez vieux, il faut naturellement le changer […] », a repris Aubain Jules Sagna, ajoutant : « Il y a aussi les gares qu’il faut moderniser, en tout cas le tissu urbain qu’il faut organiser, de manière à donner aux Sénégalais un système de transport capacitaire à même de répondre aux besoins quotidiens de mobilité ».

    Il a expliqué que cet atelier de réflexion sur les politiques de l’Etat en matière  d’infrastructures et de transports terrestres a pour but d’évaluer les résultats enregistrés dans ce domaine.

    Il considère toutefois que « beaucoup d’efforts » ont été consentis par l’Etat avec le patrimoine autoroutier du pays qui, dit-il, est passé de 32 km à 221 km en 12 ans. « Le linéaire des routes revêtues construites dans la même période est de 2918 km, alors que 6900km de pistes rurales ont été aménagées. Durant cette période (12 ans), 23 ponts ont été érigés et sont venus s’ajouter aux 11 qui existaient », a-t-il indiqué.

    Selon Aubain Jules Sagna, il s’agira de discuter de la modernisation du système des transports et du tissu urbain, lors de cet atelier organisé par la commission aménagement du territoire, urbanisme, habitat, transport et infrastructures de l’Assemblée nationale, avec la facilitation de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIDEA).

    La problématique des accidents de la route figure également au menu de cet atelier, à travers les 22 mesures prises par le président de la République en vue de renforcer la sécurité des citoyens et des usagers de la route.

    MF/BK

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Yaoundé : pluie d’hommages pour Sembène Ousmane au festival « Ecrans noirs »

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Yaoundé : pluie d’hommages pour Sembène Ousmane au festival « Ecrans noirs »

    De l’envoyé spécial de l’APS : Daouda Ba

    Yaoundé, 19 oct (APS) – Le festival « Ecrans noirs » a rendu hommage au cinéaste et écrivain sénégalais Sembène Ousmane, mercredi, à l’occasion de la journée dédiée au Sénégal, pays invité d’honneur de la 27e édition de cette manifestation qui se tient depuis samedi à Yaoundé, la capitale camerounaise.

    « Sembène Ousmane est une des prestigieuses icônes de la plume et du cinéma. Patiemment, il a escaladé les voies escarpées du succès. Progressivement, il a gravi les pentes sinueuses de la gloire avec une bibliographie et une filmographie impressionnante et foisonnante », a souligné le ministre camerounais des Arts et de la Culture, Ismaël Bidoung Kpwatt.

     « Auteur de plusieurs films à succès, s’il vivait encore, il aurait célébré cette année son centenaire de vie d’homme de créativité et de professionnel pragmatique », a-t-il dit au sujet de Sembène Ousmane, mort le  à Dakar.

    Il était considéré comme l’un des précurseurs du cinéma africain, sans compter qu’il fut « un auteur prolifique, pragmatique et généreux, éminemment talentueux et évidemment génial », selon Ismaël Bidoung Kpwatt.

    Selon le ministre camerounais des Arts et de la Culture, les œuvres de Sembène Ousmane, « originales et saisissantes de singularité », sont axées sur l’amour et la tolérance, en même temps qu’elles « décrivent la géographie de la fraternité et de la concorde.

    « Il a su donner force au scénario, vivacité et vitalité aux couleurs […] », a conclu Ismaël Bidoung Kpwatt.

    Sembène Ousmane était une « immense bibliothèque », mais malgré ce qu’il représentait, « il n’aimait pas donner des leçons », bien que « sa vie, son œuvre et son génie créateur ont enseigné et continueront encore longtemps à enseigner le sens de l’Afrique avec la passion qui le caractérisait », a souligné l’ancienne ministre de la Culture du Burkina Faso, Alimata Salambéré.

     

    « Je rends ici avec vous un hommage à un panafricaniste, à un visionnaire, à un baobab du cinéma et des cultures africaines », a dit Alimata Salambéré, première présidente du comité d’organisation du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) à sa création en 1969.

    Sembène Ousmane « a réalisé près d’une quinzaine de films, il a écrit plusieurs livres, mais son plus grand regret est celui de n’avoir pas pu réaliser le film de ses rêves, le film sur Samory Touré, le résistant africain, faute de financement », a révélé Mme Salambéré.

    Elle dit regretter que le cinéaste n’ait pas pu obtenir le financement qu’il espérait auprès des chefs d’Etat africains, « car pour lui, aller chercher l’argent ailleurs pour faire un tel film, cela était proprement inconcevable dans son esprit panafricaniste ».

    Sembène Ousmane est rassembleur et panafricaniste « dans tous ces actes », note Mme Salambéré, signalant qu’à l’initiative de l’auteur de « Borom Sarret », une cérémonie de libation est encore aujourd’hui organisée à la place des cinéastes de Ouagadougou, le lendemain de l’ouverture de chaque section du festival, « pour que la mémoire des devanciers et les empreintes de leur combat ne soient jamais oubliées ».

    Pour l’ambassadeur du Sénégal au Cameroun, Khare Diouf, Sembène Ousmane « était un homme éblouissant d’énergie dont la vie a été vouée à la défense des causes justes ».

    « Ces livres se présentent comme une caméra qui se promène et ses films, des livres ouverts. Pas à pas, il a suivi l’évolution de son continent et de sa communauté dans l’histoire en construction », a conclu le diplomate sénégalais au sujet de celui que ses pairs appelaient affectueusement « l’aîné des anciens ».

    Sembène Ousmane a été ouvrier, soldat dans le corps des Tirailleurs sénégalais, puis docker à Marseille, en France, avant d’embrasser le cinéma à l’âge de 40 ans après avoir fait des études à Moscou, du temps de l’Union soviétique.

    DOB/FKS/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’actualité politique

    Dakar, 19 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux sujets politiques pour leur livraison de ce jeudi.

    Selon le journal Kritik’, la validité de la candidature d’Ousmane Sonko peut dépendre de la décision que rendra la Cour suprême, jeudi 26 octobre, sur l’affaire de diffamation l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang.

    ‘’Entre mars et octobre, le dossier en appel a pris une vitesse fulgurante. La charge politique de cette affaire est très redoutée par les avocats’’ de M. Sonko, commente Kritik’.

    Ses avocats craignent qu’‘’une confirmation de la peine écarte définitivement le maire de Ziguinchor’’ de l’élection présidentielle, ajoute-t-il.

    ‘’Ousmane Sonko, qui a obtenu gain de cause devant le tribunal d’instance de Ziguinchor, lequel a annulé sa radiation des listes électorales, devra batailler ferme contre la décision le condamnant […] pour diffamation’’ à l’encontre de Mame Mbaye Niang, écrit Tribune.

    Si la Cour suprême confirme le verdict déjà rendu, le maire de Ziguinchor pourrait perdre son éligibilité.

    L’importance de la décision attendue fait croire à L’As que ‘’le destin politique d’Ousmane Sonko [est] entre les mains de la Cour suprême’’.

    ‘’Ousmane Sonko propose, Macky Sall dispose. Finalement, la participation de [l’opposant] à la prochaine élection présidentielle ne sera pas déterminée par la rue comme l’avait annoncé ce dernier, mais elle dépendra de la justice sénégalaise’’, commente L’As.

    Le monde rural ‘’se meurt’’

    ‘’D’ores et déjà, le mandataire du candidat Ousmane Sonko peut se présenter à la DGE (direction générale des élections) pour retirer les fiches de parrainage’’, note L’Observateur sur la base d’une interprétation donnée du code électoral par des experts, à la suite de l’ordonnance de jugement rendu par le président du tribunal de Ziguinchor.

    L’un des experts déclare qu’‘’il n’y a, à ce jour, aucun obstacle de droit qui empêche Ousmane Sonko d’aller retirer ou de donner mandat à quelqu’un de retirer les fiches de parrainage’’.

    L’info évoque ‘’la campagne électorale avant l’heure de Macky Sall et de son dauphin’’.

    Le président de la République a annoncé la tenue de Conseils des ministres et de conseils présidentiels prévus dans plusieurs régions. Ce sera ‘’la meilleure façon de lancer, avant l’heure, la campagne électorale du Premier ministre et candidat du pouvoir à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, déduit L’info de la décision du chef de l’État.

    Le Quotidien annonce une tournée du Premier ministre, à partir de ce jeudi, dans les régions de Louga et de Saint-Louis (nord). ‘’Il y a le cachet institutionnel. Il y a surtout le volet électoral de cette visite’’, ajoute-t-il.

    Amadou Ba se rendra peut-être dans le monde rural, qui, selon Vox Populi, ‘’se meurt’’.

    Un leader d’une organisation paysanne interrogé par le journal lance un cri du cœur. ‘’Cette campagne agricole fait partie des plus catastrophiques. Les engrais n’étaient pas de bonne qualité […] Idem pour les semences’’, se désole-t-il en réclamant l’audit de la gestion des 100 milliards de francs CFA alloués par l’État à la campagne agricole.

    Khalifa Sall ‘’voit ses chances de succès à la présidentielle 2024 s’amenuiser’’

    ‘’Macky Sall et Amadou Ba veulent se défaire des candidats qui se dressent sur leur chemin, mais ils ont un redoutable adversaire qu’il faudra éliminer : la cherté de la vie’’, lit-on dans Bés Bi Le Jour.

    ‘’Des associations de consommateurs annoncent une manifestation prévue ce 21 octobre et une pétition est lancée contre les factures de la Senelec (Société nationale d’électricité du Sénégal). Pour ne rien arranger, les boulangers annoncent une hausse du prix du pain’’, ajoute-t-il, craignant un ‘’octobre rouge’’ pour le gouvernement.

    WalfQuotidien évoque le même sujet en titrant : ‘’Le pouvoir dos au mur’’. Il présente la ‘’hausse généralisée des prix’’ comme une ‘’mauvaise nouvelle pour le candidat du pouvoir’’.

    ‘’Le pouvoir, après avoir réussi à stabiliser les prix, vient d’être rattrapé par sa politique sociale, à six mois de l’élection présidentielle, ce qui n’est pas une bonne nouvelle pour le candidat […] Amadou Ba’’, commente WalfQuotidien.

    Sud Quotidien évoque un ‘’non-respect de la grille de répartition des postes’’ à pourvoir lors de la constitution des commissions permanentes de l’Assemblée nationale.

    Les députés se réuniront cet après-midi pour désigner les dirigeants des commissions parlementaires.

    Khalifa Sall est solitaire dans sa conquête du pouvoir, selon le journal EnQuête. ‘’Isolé par Yewwi Askan Wi, éloigné de son principal allié, Serigne Moustapha Sy, rejeté par le Parti socialiste et les principales forces de gauche, sans appareil fort, Khalifa Sall voit ses chances de succès à la présidentielle 2024 s’amenuiser’’, écrit EnQuête.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Macky Sall insiste sur  »le caractère collégial et solidaire du gouvernement’’

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Macky Sall insiste sur  »le caractère collégial et solidaire du gouvernement’’

    Dakar, 18 oct (APS) – Le président de la République a insisté, mercredi en Conseil des ministres, ‘’sur le caractère collégial et solidaire du gouvernement’’ et demandé aux ministres de ‘’travailler avec cohérence et méthode’’ afin de ‘’prendre en charge les aspirations, les besoins et préoccupations des populations’’.

    Le chef de l’Etat, Macky Sall, a présidé ce mercredi le premier Conseil des ministres du nouveau gouvernement formé le 11 octobre.

    ‘’Insistant sur le caractère collégial et solidaire du gouvernement, le Président de la République a demandé aux ministres de travailler avec cohérence et méthode, de toujours rester une équipe solidaire, exemplaire et disponible autour du Premier ministre, afin de prendre en charge les aspirations, les besoins et préoccupations des populations’’, rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    La même source signale que le président de la République à l’entame de sa communication,  ‘’a adressé ses condoléances les plus attristées aux familles des victimes de l’accident de Tassette ayant causé le décès de trois élèves’’.

    Concernant la formation du nouveau gouvernement, Macky Sall ‘’a présenté ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux de succès au Premier ministre, Amadou Ba, et aux ministres, membres du gouvernement’.

    Il a également félicité le nouveau ministre, Directeur de Cabinet du Président de la République et les ministres entrants avant de ‘’saluer l’engagement de toutes et de tous à ses côtés’’, rapporte le communiqué.

    Dans sa communication, le chef de l’Etat a rappelé aux ministres ‘’l’esprit collectif qui doit animer le gouvernement, une institution au service de la République et de la politique de la nation, déterminée par le Président de la République’’.

    A cet effet, Macky Sall a souligné que le gouvernement ‘’doit s’inscrire dans une dynamique d’anticipation, de continuité et d’efficacité, face aux exigences de notre société et aux défis d’un monde en perpétuelle mutation’’.

    Il a rappelé aux ministres ‘’les quatre priorités fondamentales, qui intègrent une feuille de route réalisable, sur le cap de l’émergence avec le déploiement du Plan d’actions Prioritaires (PAP3) à partir du dernier trimestre de 2023’’.

    Macky Sall  a dès lors invité le Premier ministre et les ministres à ‘’cultiver la résilience, la proximité, l’humilité et l’écoute des populations afin d’assurer l’exécution optimale des projets publics pour une société solidaire, bâtie sur le socle solide et les acquis durables du Plan Sénégal émergent (PSE)’’.

    Il a insisté sur ‘’la nécessité de bien préparer la prochaine session budgétaire, mais également de renforcer la communication gouvernementale envers toutes les cibles’’.

    Macky Sall a enfin demandé au Premier ministre ‘’d’assurer une maitrise de l’agenda législatif et règlementaire, de bien préparer les tournées économiques, les Conseils présidentiels et Conseils des ministres délocalisés dans les  régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick programmés au mois de novembre 2023’’.

    OID/AB