Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Assemblée nationale : Abdou Mbow ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar

    SENEGAL-POLITIQUE / Assemblée nationale : Abdou Mbow ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar

    Dakar, 14 oct (APS) – Le député Abdou Mbow a annoncé à l’APS, samedi, avoir été ‘’désigné’’ président du groupe Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’Assemblée nationale, en remplacement d’El Hadji Oumar Youm.

    M. Youm va quitter le parlement parce qu’il a été nommé ministre (Forces Armées), mercredi dernier.

    Abdou Mbow, militant de l’Alliance pour la République, le parti politique de Macky Sall, en est à sa troisième législature. Il est député depuis 2012.

    La session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’est ouverte, samedi après-midi, sous la direction du président de ladite institution, Amadou Mame Diop.

    Cent cinquante-sept des 165 membres de la chambre parlementaire ont pris part à l’ouverture de la session, dont les travaux se tiennent en présence du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    Quatorze députés ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré le président de l’Assemblée nationale, quelques heures après l’ouverture de la session. Il affirme avoir reçu leurs lettres de démission.

    Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.

    ‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.

    SG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION / Les Africains invités à accorder beaucoup d’importance à leur industrie aéronautique

    SENEGAL-AFRIQUE-AVIATION / Les Africains invités à accorder beaucoup d’importance à leur industrie aéronautique

    Saly, 14 oct (APS) – Le transport aérien africain ne représente que 2 % du trafic mondial, a rappelé le secrétaire général de la section Afrique du Conseil international des aéroports (ACI), Ali Tounsi, samedi, à Saly (ouest), en appelant les Africains à accorder beaucoup d’importance au transport aérien.

    ‘’Le trafic africain, c’est 2 % du trafic mondial, alors que la population africaine représente 15 % de la population mondiale. Il faut donc donner beaucoup d’importance à ce secteur pour qu’il se développe en Afrique’’, a dit M. Tounsi.

    Il intervenait à une réunion des experts de l’ACI, dont la station balnéaire de Saly accueille la 70e conférence régionale (Afrique), de ce samedi à vendredi prochain.

    Selon Ali Tounsi, ingénieur en télématique, l’Afrique a besoin d’‘’une aviation robuste’’ pour pallier les difficultés de son industrie aéronautique.

    Il pense que ‘’les problèmes auxquels sont confrontés les aéroports africains’’ sont le résultat ‘’des politiques et de l’importance que les gouvernements donnent au secteur de l’aviation’’.

    L’administration des aéroports, qui n’est pas une priorité pour les dirigeants du continent, est confrontée à une faible formation de ses employés et à un manque de moyens, selon le secrétaire général de la section Afrique du Conseil international des aéroports.

    ‘’Moins vous avez du trafic, plus l’exploitation et l’infrastructure coûtent cher. Donc, la rentabilité d’un aéroport dépend du trafic’’, a souligné Ali Tounsi.

    Préparer les aéroports du continent à un meilleur avenir

    L’aviation mondiale a traversé des moments difficiles durant la pandémie de Covid-19, a rappelé Askin Demir, le directeur général de Limak AIBD Summa, la société chargée de la gestion de l’aéroport international Blaise-Diagne, au Sénégal.

    ‘’Cependant, les données habituelles reviennent petit à petit à l’aéroport Blaise-Diagne, qui a recensé 2,6 millions de passagers en 2022 et est sur le point d’atteindre 3 millions de passagers cette année’’, a signalé M. Demir.

    Selon lui, à Saly, la section Afrique de l’ACI va étudier les voies et moyens de résoudre les problèmes engendrés par la pandémie de Covid-19 et préparer les aéroports du continent à un meilleur avenir.

    La sécurité, les ressources humaines, l’environnement et d’autres aspects de l’industrie aéronautique africaine seront étudiés lors de l’assemblée générale.

    La cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre se tiendra lundi prochain au centre international de conférences Abdou-Diouf de Diamniadio (ouest).

    Le Conseil international des aéroports a été créé en 1991. Son siège se trouve à Montréal, au Canada. Il réunit 717 gestionnaires d’aéroports, qui exploitent 1.950 aéroports dans 185 pays.

    L’ACI comprend cinq sections régionales, dont celle de l’Afrique. Cette dernière fédère 71 membres gestionnaires d’aéroport répartis dans les 53 pays du continent.

    MF/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Quatorze députés de Taxawu Senegaal démissionnent du groupe Yewwi Askan Wi

    SENEGAL-POLITIQUE / Quatorze députés de Taxawu Senegaal démissionnent du groupe Yewwi Askan Wi

    Dakar, 14 oct (APS) – Quatorze députés de la coalition Taxawu Senegaal ont démissionné du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), a déclaré, samedi, à Dakar, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, affirmant avoir reçu leurs lettres de démission.

    ‘’J’ai reçu les lettres de 14 députés, qui disent avoir démissionné du groupe Yewwi Askan Wi’’, a annoncé M. Diop lors de la session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale.

    Les députés démissionnaires du groupe YAW, dont il parle, sont ceux de Taxawu Senegaal, la coalition dirigée par Khalifa Sall, un ancien maire de Dakar, a-t-on appris de l’un d’eux, Babacar Abba Mbaye.

    ‘’Nous venons […] de renoncer à notre présence dans le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi […] Depuis quelques semaines, ce groupe […] travaille sans nous […] Nous ne sommes conviés à aucune de ses réunions’’, a soutenu M. Mbaye.‘’Si nous quittons ce groupe, il va perdre au moins quatre postes [du bureau], dont un poste de deuxième questeur’’, a-t-il ajouté.

    Le président de Yewwi Askan Wi, Birame Souleye Diop, a dit aux journalistes qu’il n’avait pas inscrit des élus de Taxawu Senegaal parmi les candidats de son groupe à l’élection du bureau de l’institution.

    ‘’Notre groupe est souverain. Il lui revient de choisir ses membres devant figurer dans l’équipe du bureau de l’Assemblée nationale’’, a soutenu M. Diop.

    Il a dénoncé une ‘’violation du secret’’ du dépôt des listes de candidature à l’élection du bureau.‘’Nous allons mener la bataille, conformément à la loi’’, a ajouté Birame Souleye Diop en parlant de l’élection des membres du bureau.

    La scission du groupe qu’il dirige était prévisible depuis que les leaders de Yewwi Askan Wi, dont l’ancien ministre Habib Sy, ont publié un communiqué annonçant l’exclusion de Khalifa Sall de ladite coalition.

    À la mairie de Dakar où ils sont majoritaires, les conseillers de Taxawu Senegaal ont renouvelé le bureau du conseil municipal en écartant les élus de YAW.

    SG/ESF

  • SENEGAL-SANTE / Une association appelle les pouvoirs publics sénégalais à vulgariser les soins palliatifs

    SENEGAL-SANTE / Une association appelle les pouvoirs publics sénégalais à vulgariser les soins palliatifs

    Dakar, 14 oct (APS) – L’Association sénégalaise des soins palliatifs d’accompagnement (Assopa) a réclamé, samedi, à Dakar, l’introduction de cette catégorie de soins dans les services de santé et leur vulgarisation au profit de tous les patients.

    La majorité des patients des établissements de santé au Sénégal n’accède pas aux soins palliatifs, a signalé l’Assopa. Sa présidente, le médecin Aminata Sophie Coulibaly, souhaite que les pouvoirs publics sénégalais les intègrent au package de soins offerts aux patients.

    ‘’Il y a une émergence de maladies non transmissibles. Face à l’augmentation exponentielle de ces maladies, nous pensons qu’il est temps que ces soins soient introduits dans les services de santé’’, a dit Mme Coulibaly.

    Elle prenait part à une rencontre dédiée à la célébration de la Journée internationale des soins palliatifs.

    ‘’Des soins palliatifs pour toutes les affections chroniques : nous sommes tous concernés’’ est le thème des activités prévues pour sensibiliser les États à l’importance de cette catégorie de soins.

    ‘’Il faut que les autorités nous accompagnent’’ dans la promotion de ces soins, a plaidé Mme Coulibaly, soulignant qu’ils ont l’avantage d’améliorer la qualité de vie des patients, adultes comme enfants.

    ‘’Ils préviennent et soulagent les souffrances’’

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les soins palliatifs comme ‘’une approche’’ visant à ‘’améliorer la qualité de vie des patients et de leur famille’’, qui sont ‘’confrontés aux problèmes liés à des maladies potentiellement mortelles’’.

    ‘’Ils préviennent et soulagent les souffrances, grâce à la reconnaissance précoce, à l’évaluation correcte et au traitement de la douleur et des autres problèmes, qu’ils soient d’ordre physique, psychosocial ou spirituel’’, explique l’OMS.

    Aminata Sophie Coulibaly estime que la prise en charge de la souffrance du patient doit s’accompagner de celle de ‘’questions dépassant les symptômes physiques’’, ce que facilitent les soins palliatifs, selon elle.

    Selon l’Atlas mondial des soins palliatifs, plus de 56,8 millions de personnes ont besoin de cette catégorie de soins, chaque année.

    Soixante-sept pour cent de ces personnes ont plus de 50 ans. Sept pour cent d’elles sont des enfants.

    Selon le docteur Seynabou Fall, professeure titulaire d’hématologie clinique, beaucoup de maladies nécessitent des soins palliatifs.

    Il peut s’agir des cancers, du sida, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires, du diabète ou d’autres pathologies, a-t-elle dit en évoquant les ‘’bénéfices des soins palliatifs’’ lors de la rencontre de l’Assopa.

    NSS/ESF

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale tient sa session ordinaire unique 2023-2024

    SENEGAL-INSTITUTIONS / L’Assemblée nationale tient sa session ordinaire unique 2023-2024

    Dakar, 14 oct (APS) – La session ordinaire unique 2023-2024 de l’Assemblée nationale s’est ouverte, samedi après-midi, sous la direction du président de ladite institution, Amadou Mame Diop, a constaté l’APS.

    Cent cinquante-sept des 165 membres de la chambre parlementaire y prennent part.

    Les travaux se tiennent en présence du ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, Samba Sy.

    SG/ESF

  • SENEGAL-EDUCATION / Le département de Goudiry enregistre un déficit de 91 enseignants

    SENEGAL-EDUCATION / Le département de Goudiry enregistre un déficit de 91 enseignants

    Goudiry, 14 oct (APS) – Le département de Goudiry (est) a entamé l’année scolaire avec un déficit de 91 enseignants, dont 55 instituteurs, signale un rapport de son inspecteur de l’éducation et de la formation (IEF), Bira Guèye Diagne.

    L’IEF invite ‘’tous les acteurs de l’éducation’’ du département à ‘’envisager les conditions appropriées pour une reprise effective des enseignements et apprentissages pour tous les élèves et enseignants’’.

    Vingt et une des 216 écoles publiques du département de Goudiry ne fonctionnent pas, ‘’faute de maîtres’’, selon lui.

    ‘’Dans certaines écoles’’, les équipements ont été ‘’totalement ou partiellement dégradés par les intempéries’’, a noté l’inspecteur de l’éducation et de la formation.

    Selon lui, des toitures et des murs de clôture se sont effondrés dans les communes de Koulor, de Goudiry, de Boynguel Bamba, de Kothiary et de Sinthiou Mamadou Boubou.

    BT/ESF

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES-INNOVATION / Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain (officiel)

    SENEGAL-TECHNOLOGIES-INNOVATION / Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain (officiel)

    Dakar, 13 oct (APS) – Le Sénégal va disposer de son premier satellite, le 10 novembre prochain, grâce à une convention de partenariat signée avec le centre spatial universitaire de Montpellier (CSUM), a annoncé, vendredi, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Il s’agit d’une ‘’convention de 1 million d’euros’’, environ 655 millions de francs CFA, qui a permis de former huit ingénieurs et cinq techniciens à la fabrication et à l’exploitation d’outil spatiaux, selon un communiqué du ministère.

    ‘’Ces derniers, sous la supervision des ingénieurs du CSUM, ont conçu et fabriqué le premier satellite de notre pays’’, déclare la même source.

    ‘’Après trois années de dur labeur, le premier satellite du Sénégal sera livré le 10 novembre 2023, au cours d’une cérémonie qui sera présidée par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, dans les locaux du CSUM’’, en France, annonce-t-elle.

    Le communiqué signale que ‘’le Sénégal […] a entrepris un ambitieux programme spatial dénommé SenSAT’’ et veut se lancer dans la fabrication et l’exploitation d’outils spatiaux.

    Selon la même source, le pays veut faire du secteur spatial un véritable levier de développement socioéconomique.

    Le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation dit miser sur ‘’la formation de ses propres ressources humaines et la mise en place d’infrastructures’’, pour bâtir un écosystème favorable à l’émergence de startup et d’entreprises spatiales.

    ‘’La première phase du projet consiste à la fabrication, à la mise en orbite et à l’exploitation du premier satellite du Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    Le Sénégal aspire à former des ressources humaines capables de concrétiser ses ambitions dans ce domaine, ajoute-t-il.

    NSS/ESF/MTN

  • SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Annulation de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : l’Agent judiciaire de l’État à couteaux tirés avec l’UMS

    SENEGAL-JUSTICE-POLITIQUE / Annulation de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral : l’Agent judiciaire de l’État à couteaux tirés avec l’UMS

    Dakar, 13 oct (APS) – L’Agent judiciaire de l’État et l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) se sont lancés dans une dispute par voie de presse après l’annulation, par le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud), de la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral.

    Le président du tribunal de grande instance de Ziguinchor a annulé la radiation de l’opposant des listes électorales, jeudi 12 octobre, mais les avocats chargés de la défense des intérêts de l’État ont décidé de faire appel de ce verdict.

    L’Agent judiciaire de l’État soutient dans un communiqué que ‘’cette audience s’est tenue dans des conditions indignes d’un procès équitable’’, car ‘’le juge n’a cessé […] de multiplier les violations de la loi’’.

    Il déclare que le juge est allé ‘’jusqu’à ignorer sa récusation formulée vivement par les représentants de l’État’’.

    ‘’En raison de ces graves circonstances, l’État a […] décidé d’intenter un recours contre cette décision, afin que la loi soit rigoureusement appliquée’’, poursuit le défenseur de ses intérêts devant les juridictions.

    ‘’En tout état de cause, argue-t-il, Ousmane Sonko ne peut être réintégré sur les listes électorales.’’

    L’UMS, elle, déclare avoir ‘’appris avec stupéfaction’’ la réaction de l’Agent judiciaire de l’État à la décision rendue par le président du tribunal d’instance de Ziguinchor.

    ‘’L’UMS condamne vigoureusement les attaques contenues dans ledit communiqué et visant un juge qui a rendu une décision dans le sens qu’il croit conforme à la loi’’, affirme son bureau exécutif.

    L’Union des magistrats du Sénégal ‘’rappelle que le seul débat judiciaire valable est celui qui se tient au prétoire et non par voie de presse’’.

    Dès lors, poursuit son bureau exécutif, ‘’si une partie à une procédure judiciaire […] estime ses intérêts lésés, il lui est loisible d’exercer les voies de recours prévues par la loi et de laisser la juridiction compétente statuer’’.

    ‘’Doit ainsi être bannie toute action attentatoire à l’indépendance de la justice et à l’honneur des acteurs qui l’incarnent’’, fait valoir l’UMS.

    Le syndicat de la magistrature ‘’invite les parties de tous bords à se plier à ces principes et à faire preuve de courtoisie et de délicatesse dans le traitement des affaires judiciaires’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Recrudescence de l’émigration irrégulière : Pape Malick Ndour appelle les jeunes à « plus de responsabilité »

    SENEGAL-SOCIETE-PLAIDOYER / Recrudescence de l’émigration irrégulière : Pape Malick Ndour appelle les jeunes à « plus de responsabilité »

    Dakar, 13 oct (APS) – Le ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi, Pape Malick Ndour, a appelé, vendredi, à Dakar, ses compatriotes jeunes à « plus de conscience et de responsabilité face à la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière », leur demandant de ne pas partir à l’aventure « avec indignité » et à préférer la migration circulaire à « celle irrégulière qui nous rabaisse et nous dévalue ».

    M. Ndour, procédant au lancement officiel du programme Satomi Project pour l’émigration circulaire des jeunes sénégalais vers le Japon, il a lancé dans ce sens un appel vibrant aux jeunes sénégalais.

    Il les a appelés « à plus de conscience et de responsabilité face à la recrudescence du phénomène de l’émigration irrégulière qui, ces derniers temps, prend des proportions inquiétantes avec son cortège de morts et de désolation ».

    « La nation toute entière vous tend la main, ne la refusez pas. Prenez cette main tendue puisque c’est à vous seul qu’on la tend. N’abandonnez pas, n’abdiquez point et ne démissionnez jamais. Vous avez un grand rôle à jouer dans la construction de notre pays, alors ne le quittez pas. Engageons-nous à ne plus risquer notre vie dans l’océan, mobilisons-nous à ne plus affronter les montagnes du Nicaragua en quête d’un eldorado perdu d’avance », a-t-il dit.

    Il estime que « les perspectives sont reluisantes et les opportunités sont plus que jamais à notre portée », avec l’exploitation pétrolière et gazière en ligne de mire.

    Selon lui, la première richesse d’un pays, c’est la jeunesse de sa population, « le monde entier nous l’envie, vous avez été bien formés, le monde l’a compris et c’est pourquoi il nous tend la main en nous facilitant l’accès sans en donner l’air, le Japon aujourd’hui a besoin de vous mais il est venu jusqu’à Dakar, […] pour vous parler et vous charmer puisqu’il sait qu’il peut tirer profit de la qualité de nos ressources humaines ».

    Il fait ainsi allusion au programme Satomi Project, dont le but est d’encadrer, d’accompagner et de permettre aux jeunes diplômés d’intégrer le monde professionnel en leur permettant d’obtenir un travail au Japon à la fin de leur formation.

    Le programme Satomi Project s’inscrit dans le cadre de l’émigration circulaire et concerne des domaines tels que l’informatique, l’hôtellerie, l’agro-alimentaire, le bâtiment, la transformation alimentaire, entre autres.

    « Après le Japon, les États-Unis, l’Espagne, l’Europe, etc., viendront et discuteront avec nous. Alors si vous aimez bien voyager et que l’envie d’aider le monde vous tente, ne partez pas avec indignité mais restons ici avec fierté et préférons la migration circulaire et non celle irrégulière qui nous rabaisse et nous dévalue », a déclaré Pape Malick Ndour.

    « C’est une question de dignité humaine et de croyance en soi, restons chez nous et construisons notre pays, à défaut attendons ici l’appel du monde, qui, vous le savez, a besoin de notre jeunesse, pour aller le construire », a-t-il insisté.

    Près de cinq-cents jeunes ont soumis leurs dossiers pour seulement quatre-vingt places disponibles, a signalé le ministre de la Jeunesse, en demandant « à ceux qui n’auront pas la chance de faire partie de cette première cohorte, de faire preuve de patience et de rester confiants, car d’autres recrutements auront lieu bientôt et à cette occasion, ils pourront bénéficier d’un traitement préférentiel par rapport aux nouveaux candidats ».

    De même a-t-il invité « les candidats qui auront le privilège d’être sélectionnés à faire montre de beaucoup d’engagement et de sérieux pour suivre avec assiduité les cours de langue, afin de se donner de réelles chances de passer avec succès le test de niveau en langue japonaise qui sera organisé au terme de la session d’apprentissage » et qui constitue « une condition à remplir absolument pour obtenir le visa et se rendre au Japon ».

    D’après Pape Malick Ndour, l’entrée du programme Satomi Project dans sa phase opérationnelle « ouvre une nouvelle ère non seulement pour les jeunes bénéficiaires, mais aussi pour la coopération sénégalo-nippone à laquelle elle apporte sans doute une touche toute particulière ».

    BK/MTN

     

  • SENEGAL-CAMEROUN-SPORTS / Match amical : la rencontre Sènégal-Cameroun sera maintenue, selon Augustin Senghor

    SENEGAL-CAMEROUN-SPORTS / Match amical : la rencontre Sènégal-Cameroun sera maintenue, selon Augustin Senghor


    Dakar, 13 oct (APS) – le match amical international Sénégal -Cameroun prévu lundi a Lens en France, sera maintenu, a confirmé à l’APS le président de la Fédération sénégalaise de football, Augustin Senghor.

    Le match amical entre les deux pays était menacé puisque les deux équipes partagent la même poule C de la Coupe d’Afrique des nations de football 2023 en Côte d’Ivoire.

    Le président de la FSF envisageait même un changement d’adversaire en amical pour les Lions.

    SK/MTN