Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal de Ziguinchor annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, l’État décide d’interjeter appel

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Le tribunal de Ziguinchor annule la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, l’État décide d’interjeter appel

    Dakar, 12 oct (APS) – Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a annulé la radiation d’Ousmane Sonko du fichier électoral, ont déclaré, jeudi, les avocats de l’opposant, mais leurs confrères chargés de la défense des intérêts de l’État ont décidé de faire appel de ce verdict.

    ‘’Le juge a pris ses responsabilités en disant qu’Ousmane Sonko doit être réintégré, réinscrit, par les services compétents du ministère de l’Intérieur’’, a dit Me Joseph Etienne Ndione à la presse.

    ‘’Nous rendons grâce à Dieu […] Nous avons rencontré un juge courageux […] Dans ce pays, il y a des juges indépendants. Et le juge Sabassy Faye en fait partie […] Il a donné l’ordre aux services compétents du ministère de l’Intérieur de réintégrer Ousmane Sonko sur les listes électorales’’, a ajouté Me Ndione.

    Ousmane Sonko ‘’est forclos’’

    Me Bamba Cissé, l’un de ses collègues, a salué l’attitude du juge qui a tranché le recours déposé la semaine dernière. ‘’Il y a des magistrats […] qui ne se soumettent qu’à l’autorité de la loi […] Nous pouvons garder l’espoir’’, a-t-il commenté.

    Me Ciré Clédor Ly estime que ‘’c’est une victoire’’. ‘’Il faut la savourer. Le combat sera très long […] La décision d’aujourd’hui va inspirer d’autres juridictions et d’autres pays’’, a poursuivi Me Ly.

    Les avocats de M. Sonko avaient déposé un recours auprès du tribunal de grande instance de Ziguinchor, mercredi 4 octobre, en vue de l’annulation de la radiation de l’opposant des listes électorales.Leurs confrères chargés de défendre les intérêts de l’État dans cette affaire ont décidé de se pourvoir en cassation, a déclaré l’un d’eux, Me Abdou Dialy Kane.

    ‘’Il est établi qu’Ousmane Sonko est forclos. L’acte lui a été notifié le 19 septembre. Son recours a été déposé le 4 octobre, alors que la loi lui accordait un délai de cinq jours. Par voie de conséquence, il est […] forclos. C’est la raison pour laquelle nous allons nous pourvoir en cassation. Et la Cour suprême va nous départager’’, a argué Me Kane.

    ‘’Le juge a rendu une décision […] que nous ne partageons pas’’, a-t-il insisté, soutenant que ‘’Sabassy Faye n’a pas pu analyser tous les arguments […] développés’’ par les deux parties.

    Ousmane Sonko s’est rendu compte de sa radiation du fichier électoral, vendredi 29 septembre, lorsque son mandataire est allé retirer ses fiches de collecte de parrainages auprès de la direction générale des élections (DGE), a déclaré Me Djiby Diagne aux journalistes, après le dépôt du recours, la semaine dernière.

    ‘’Seul le Conseil constitutionnel statue sur la question de la validité des candidatures’’

    Des sources officielles ont fait état, depuis plusieurs semaines, de sa radiation du fichier électoral, à la suite de son arrestation survenue le 28 juillet dernier.

    Un huissier de justice n’avait pas été commis pour lui remettre la notification de cette décision de l’administration électorale, selon ses avocats.

    La coalition Sonko 2024 a dénoncé, vendredi 29 septembre, le ‘’refus’’ de la direction générale des élections de remettre au mandataire d’Ousmane Sonko, le député Mohamed Ayib Daffé, la fiche de collecte des parrainages des candidats à l’élection présidentielle.

    La Cour suprême, saisie par les leaders de Sonko 2024 en vue de l’annulation de la décision de la DGE, a rejeté la requête en référé introduite par les avocats de l’opposant.‘’Nous avons été surpris que la décision soit rejetée sur la base du fait que la direction générale des élections a le pouvoir de refuser de délivrer les fiches de parrainage’’, avait déclaré Me Ciré Clédor Ly.

    ‘’Seul le Conseil constitutionnel statue sur la question de la validité des candidatures à l’élection présidentielle’’, avait argué Me Ly.

    Il soutient que ‘’la loi ne donne pas la compétence à la direction générale des élections de dire la validité ou non de la candidature d’Ousmane Sonko’’.

    Ousmane Sonko a été inculpé pour des faits d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État et de complot contre l’autorité de l’État, le 31 juillet.

    ‘’Des mouvements insurrectionnels’’

    Le jour de son inculpation, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de son parti, Pastef-Les patriotes.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, a argué M. Diome, ce que les responsables de ladite formation politique et ses militants ne cessent de nier.

    M. Sonko est arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019, derrière l’ancien Premier ministre Idrissa Seck et Macky Sall, qui s’est fait réélire lors de ce scrutin.

    Pastef-Les patriotes et ses alliés constituent l’un des principaux groupes parlementaires de la législature actuelle.

    MNF/ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTE / Assurance maladie : plus 4,5 millions de bénéficiaires recensés (DG ANACMU)

    SENEGAL-SANTE / Assurance maladie : plus 4,5 millions de bénéficiaires recensés (DG ANACMU)

    Dakar, 12 oct (APS) – Le directeur général de l’Agence nationale de la couverture maladie universelle (ANACMU), Docteur Bocar Mamadou Daff, a indiqué jeudi que 4, 5 millions de personnes bénéficient d’une assurance maladie à travers le Sénégal.

    ‘’Actuellement, dans l’assurance maladie, nous avons intégré plus de 4, 5 millions personnes, dont les 204 700 viennent des bénéficiaires des bourses de sécurité familiale et des cartes d’égalité des chances, prises en charge avec leurs familles. Les 2.400.000 sont des bénéficiaires classiques qui viennent adhérer aux mutuelles’’, a expliqué M. Daff, invité de la rédaction de l’APS.

    Le programme de couverture maladie universelle ‘’avait pour ambition de permettre au  secteur informel et au monde rural d’accéder aux soins’’, a-t-il rappelé, en faisant le bilan de ce programme lancé en 2013.

    Selon lui, ‘’une étude avait constaté que 55 % des ressources qui viennent de la santé étaient payées par les ménages’’. L’étude avait aussi montré que seuls ‘’20 %  de la population’’ bénéficiaient d’un programme d’assurance maladie.

    ‘’Nous sommes intervenus à travers deux approches. La première, c’est de voir ceux qui peuvent contribuer et les insérer dans les mutuelles de santé. Et à partir de ce moment, nous avons dit une commune, une mutuelle de santé’’, a-t-il souligné.

    Il a  signalé que le chiffre de 676 mutuelles a été atteint, rappelant que ‘’le schéma qui a été retenu c’était une cotisation de 7 000 FCFA, dont les 50 % pris en charge par l’Etat’’.

    L’autre approche, ‘’c’était l’assistance médicale, communément appelée la gratuité des soins qui couvrait soit des cibles, soit des programmes, comme les enfants de moins de cinq ans, la césarienne, la dialyse et les personnes âgées’’.

    En ce qui concerne la gratuité, M. Daff a déclaré que ‘’sur une période de sept à huit ans, quelque 14.700.00 enfants ont été suivis dans les structures de santé, avec 75 % à 80 % des soins qui peuvent être pris en charge au niveau des soins de base, c’est-à-dire dans les postes et centres de santé’’.

    ‘’Nous avons réalisé 850.000 séances de dialyse pour une population de 5 300 patients et 147.000 césariennes depuis la mise en œuvre de ce programme’’, a-t-il par ailleurs ajouté.

    L’Agence de la couverture maladie universelle a été lancée le 10 septembre 2013 par le chef de l’Etat, Macky Sall.

    SKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Sénégal dans la poule C avec le Cameroun et ses voisines de la Guinée et de la Gambie

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAN 2023 : le Sénégal dans la poule C avec le Cameroun et ses voisines de la Guinée et de la Gambie

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Sénégal est logé dans le groupe C de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire en compagnie du Cameroun, de la Guinée et de la Gambie, a appris l’APS à l’issue du tirage au sort effectué, jeudi soir à Abidjan.

    Le tirage au sort de la phase de poules de la CAN s’est déroulé en présence de plusieurs personnalistes du football africain dont Didier Drogba, John Obi Mikel, Sadio Mané ou encore Achraf Hakimi.

    La CAN est prévue du 13 janvier au 11 février 2024. Le match d’ouverture va opposer la Côte d’Ivoire à la Guinée Bissau.

    Vingt-quatre équipes nationales réparties dans quatre chapeaux de six sont concernées par ce tirage. Les chapeaux ont été constitués suivant le dernier classement de la FIFA. Le Sénégal, champion d’Afrique en titre.

    Elles ont été réparties en six groupes de quatre équipes, à l’issue du tirage au sort.

    Les matchs de la 34e édition de la CAN se joueront dans cinq villes et cinq stades du pays : Abidjan (stade Alassane Ouattara et stade Félix Houphouët-Boigny), Bouaké (stade de la Paix), Korhogo (stade Amadou Gon Coulibaly), San-Pédro (stade Laurent Pokou) et Yamoussoukro (stade Charles Konan Banny). Le stade Alassane Ouattara accueillera le match d’ouverture et la finale.

    SK/MTN

     

  • SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’UE assure les pouvoirs publics sénégalais de son soutien au développement des agropoles

    SENEGAL-EUROPE-AGRICULTURE / L’UE assure les pouvoirs publics sénégalais de son soutien au développement des agropoles

    Dakar, 12 oct (APS) – L’Union européenne (UE) a assuré les autorités sénégalaises, jeudi, à Dakar, de son soutien à la réalisation du Projet des agropoles du Sénégal, une initiative visant à développer la transformation agro-industrielle et à offrir aux jeunes une importante niche d’emplois.

    « Nous sommes et restons tout à fait enthousiastes et engagés à faire partie de ce groupe de partenariat », a dit Régine Débrabandère, la représentante au Sénégal de l’Agence belge de développement (ENABEL).

    En intervenant au nom de l’UE à un atelier du comité de pilotage du Projet des agropoles du Sénégal, elle a assuré les pouvoirs publics sénégalais du soutien des pays membres de l’Union européenne à la politique de souveraineté alimentaire de l’État.

    Les partenaires financiers européens du gouvernement sénégalais vont soutenir la création d’« agropoles compétitifs » dans le pays, selon Mme Débrabandère.

    Les agropoles, qui sont un volet de la politique de transformation agro-industrielle du Sénégal, sont « un beau et passionnant projet », estime la représentante de l’ENABEL.

    L’État du Sénégal est en train de construire cinq agropoles dans le nord, le sud, le centre, l’est et l’ouest du pays, indique un document officiel.

    Le Projet des agropoles du Sénégal va contribuer à l’accroissement des revenus des agriculteurs et à la création d’emplois, selon ce document reçu de ses responsables.

    Il définit l’agropole comme « un pôle moderne de développement agro-industriel, qui facilite la mise en réseau de tous les [agriculteurs] situés ou non dans un même espace géographique ».

    CS/ESF/BK/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE-IMPACT / Les changements climatiques vont coûter au Sénégal 8 % de son PIB en 2030 (spécialiste)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECONOMIE-IMPACT / Les changements climatiques vont coûter au Sénégal 8 % de son PIB en 2030 (spécialiste)

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Sénégal va perdre 8 % de son produit intérieur brut (PIB) en 2030, à cause des effets du changement climatique sur le secteur financier et bancaire, a déclaré jeudi le fondateur et directeur général de l’Institut supérieur de finance (ISF), Papa Diallo, se basant sur une étude réalisée dans ce secteur.

    ‘’Selon des études, les effets climatiques en 2030 vont coûter à l’État du Sénégal 8 % de son PIB. Au niveau mondial, ça va coûter à peu près 5 % du PIB mondial. À l’horizon 2050, c’est presque 20 % du PIB mondial qui sera perdu’’, a-t-il dit lors d’une conférence de presse en prélude à un colloque international sur l’impact du changement climatique sur les secteurs bancaire et financier.

    Il estime que les banques et autres acteurs du secteur doivent prendre les mesures idoines pour ne pas arriver à cette situation.

    Il s’agira de voir ‘’comment faire pour avoir un système financier plus modéré avec un visage plus humain à travers la finance sociale, la finance solidaire, la finance environnementale qui ramènent la personne au cœur du développement économique et financier’’, a indiqué Papa Diallo.

    Il signale que les banques centrales américaine et européenne n’ont pas anticipé les risques climatiques dans le secteur bancaire et financier. Selon lui, c’est la raison pour laquelle les taux d’inflation sont en train de monter.

    Il y a une réflexion en cours pour ‘’arriver à converger vers des normes de durabilité qui permettent aux systèmes financiers d’être stables mais aussi qui vont avoir des impacts sur le comportement des États en matière de pilotage de la politique économique’’ qui englobe ‘’la politique budgétaire et la politique monétaire’’, a fait savoir M. Diallo.

    Le directeur général de l’ISF estime que pour le moment, on assiste à un pilotage à vue sur cette question.

    C’est pour cette raison qu’‘’il y a la Banque des règlements internationaux, dans le cadre des normes de Bâle qui définissent  des normes de gestion financière des banques (…) Sinon la banque centrale pourrait intervenir et même jusqu’ à retirer l’agrément’’, a t-il expliqué.

    Si les Africains ne s’associent pas à cette réflexion pour définir de nouvelles normes, les autres banques vont leur imposer les nouvelles conditions, a prévenu le directeur général de l’Institut supérieur de finance.

    ‘’Dès à présent, il est important que l’Afrique commence à réfléchir pour participer à cette nouvelle guerre, la mise en place des normes liées aux changements climatiques. Ce n’est pas nous qui polluons, (…) et aujourd’hui, on risque de payer les peaux cassées’’, a avancé M. Diallo.

    Il est d’avis que le changement climatique va élargir la cartographie des risques si les banques n’intègrent pas ces nouveaux risques pour une meilleure gestion financière du secteur bancaire.

    Le directeur général de l’ISF rappelle que, ‘’depuis presque une trentaine d’années, la finance internationale est devenue très instable et le secteur financier est très exposé aux risques qui sont devenus de plus en plus récurrents, très violents sur le plan société, économique et financier’’.

    Il prédit une ‘’reconfiguration totale’’ de ces outils pour les adapter aux nouvelles normes de durabilité liées aux changements climatiques.

    ‘’Avant cette crise environnementale, il y avait des normes qui étaient définies par l’ensemble du système bancaire au niveau international, ce qu’on appelle les normes de Bâle (Bale 1 en 1988, Bâle 2 en 2000 et Bâle 3 en 2007-2008)’’, a-t-il rappelé.

    Ces mesures ‘’qui permettaient de mieux gérer les banques de manière saine et d’assurer la stabilité du système financier’’ n’ont pas intégré les risques climatiques, a déploré Papa Diallo.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-SANTE-FISCALITE / Plaidoyer pour un relèvement du taux de taxation du tabac

    SENEGAL-SANTE-FISCALITE / Plaidoyer pour un relèvement du taux de taxation du tabac

    Dakar, 12 oct (APS) – Le Forum civil préconise un relèvement du taux de taxation des produits du tabac, actuellement de 23 % au Sénégal, pour le porter « à des niveaux acceptables », les standards fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) étant d’environ 70 pour cent.

    « Il faut augmenter le seuil de la taxation pour diminuer l’addition du tabac et allouer des ressources importantes » qui permettraient de « financer et impacter positivement le système de santé sénégalais », a déclaré Abdou Malicky Bousso du Forum civil.

    Il intervenait jeudi lors d’un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur l’impact de la taxation du tabac sur les politiques de santé au Sénégal, où le taux de taxation du tabac est d’environ « 23 %, là où les standards sont fixés à environ 70 % par l’OMS ».

    Le Forum civil dit avoir « un plan » pour arriver à relever le taux de taxation des produits du tabac au Sénégal, selon M. Bousso.

    « Nous croyons que ce plaidoyer va permettre aux acteurs de travailler dans le sens de rehausser la taxation sur le tabac à des niveaux acceptables », a-t-il dit, précisant que le Forum civil veut aller au-delà de la taxe spécifique actuellement en vigueur pour « d’autres systèmes de taxation ». Cela « va impacter sur le système de santé », a assuré Abdou Malicky Bousso.

    Le Sénégal « a très peu de ressources tirées du tabac, de son industrie et de sa commercialisation », alors que les ménages, les familles et l’Etat « consacrent des ressources extrêmement importantes à traiter les impacts et conséquences du tabac », a de son côté souligné l’expert fiscal Elimane Pouye, selon lequel en 2022, le tabac engendré 32 milliards de francs CFA de recettes.

    A l’en croire, il urge de mettre en place des dispositifs de traçabilité et de suivi de la taxation du tabac et de conduire un plaidoyer pour le renforcement de la taxation de ce produit, en faisant valoir que l’industrie du tabac « nous prend 122 milliards au moment où l’Etat supporte 71 milliards de francs CFA de charges liées aux problèmes de santé », les populations supportant « 55 milliards de francs CFA ».

    NSS/BK/ASG/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Des députés plaident pour une valorisation de petrosen Trading &Service

    SENEGAL-ECONOMIE-HYDROCARBURES / Des députés plaident pour une valorisation de petrosen Trading &Service

    Dakar, 12 oct (APS) – Des députés de la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale ont plaidé, mercredi, pour une valorisation des produits et services de Petrosen Trading &Service afin d’aider cette entreprise nationale à se développer.

    ‘’Ce plaidoyer, nous allons le porter pour que les Sénégalais sachent qu’il y a une société nationale qui nous appartient et dont nous devons tous en faire la promotion », a soutenu Abass Fall, député à l’Assemblée nationale et président de la commission énergie et ressources minérales.

    Il s’exprimait en marge d’une visite de ladite commission à la station d’essence de PETROSEN Trading and Services à Diamniadio.

    Les représentants de l’hémicycle ont initié cette visite pour mieux connaitre les missions de petrosen holding ainsi que ses projets.

    ‘’Pour nous, cette visite est agréable et nous a permis de comprendre énormément de choses et nous allons porter le plaidoyer un peu partout pour que petrosen puisse être leader dans le domaine de la distribution », a indiqué M. Fall, député de la coalition Yewwi askan wi (opposition).

    Abas Fall, membre de Pastef, a jugé  »inacceptable qu’une société étrangère puisse avoir le jackpot’’ au moment où une société nationale a des problèmes pour se développer.

    Il a indiqué que depuis une année, la commission énergie et ressources minérales de l’Assemblée nationale travaille sur les questions liées aux hydrocarbures.

    Lors de la première étape de cette visite guidée, les responsables de petrosen holding ont présenté la station de petrosen trading et services qui en dehors de la vente de carburant, propose d’autres services comme la restauration, la vente de pièces détachées ainsi que celle de divers produits de consommation.

    ‘’Nous les exhortons quand même à continuer à réfléchir sur l’accroissement de la qualité car les Sénégalais pensent que tout ce qui se fait ailleurs est meilleur que ce qui se fait ici donc l’enjeu, c’est le défi de la qualité à tous les niveaux’’, a lancé Abass Fall à l’endroit des responsables de petrosen.

    Selon lui, il faut faciliter à petrosen holding l’accès au foncier pour permettre à la société d’implanter un peu partout ses stations-services.

    ‘’Les maires doivent aider petrosen à avoir accès aux terrains ; il faut au moins un régime préférentiel pour petrosen et c’est une réflexion qui doit être faite au niveau de toutes les instances pour lui permettre d’évoluer très rapidement’’, a-t-il plaidé.

    Adama Diallo, directeur général de petrosen holding, a souligné la nécessité d’avoir  »un plan stratégique qui va dégager l’ambition dans les 10 prochaines années ».

    ‘’C’est pourquoi quand j’ai été nommé à la tête de petrosen holding, nous avons dit qu’il nous faut un plan stratégique qui va dégager l’ambition dans les 10 prochaines années, d’être le premier employeur public derrière l’Etat’’, a déclaré Adama Diallo lors d’une séance de travail, dans les locaux de la société, avec les députés de la commission énergie et ressources minérales.

    Un moment de partages et d’échanges a suivi la visite à Diamniadio. Une occasion pour les responsables de petrosen de présenter leurs projets et réalisations et la façon dont ils vont être déroulés à travers une ‘’gouvernance inclusive’’ pour permettre à chaque Sénégalais de ‘’se sentir concerné’ par le pétrole et le gaz.

    ‘’Petrosen est dans la formation, la recherche, l’exploitation et le raffinage donc toute la chaine pétrogazière », a expliqué M. Diallo.

    ‘’Il faut comprendre que quand on a des découvertes aussi importantes (….) avec le gaz par exemple qui nous placent à la 5ème position africaine et à la 27eme au niveau mondial, on a un espoir que l’exploitation de ces ressources naturelles vont améliorer le bien-être des Sénégalais’’, a soutenu Manar Sall directeur général de petrosen trading et services.

    Il a rappelé que dans la Constitution,  »il est dit que les ressources naturelles appartiennent au peuple ».

    Selon lui,  »améliorer le bien-être des Sénégalais, c’est dans la distribution de ces produits- là afin que tous les Sénégalais puissent accéder à ces pétroliers et gaziers’’.

    Il a expliqué que l’objectif de Petrosen est d’être  »la première compagnie pétrolière du Sénégal ».

    ‘’Pour ce faire on doit avoir le maximum de stations et on est en train de mailler le territoire afin que les Sénégalais puissent avoir une station dans un rayon de 20kms car aujourd’hui il y a encore des Sénégalais qui doivent faire des kilomètres pour trouver une station’’, a-t-il annoncé.

    Il a indiqué que l’objectif est d’avoir 150 stations-services en 5 ans.

    Petrosen projette de se lancer dans la commercialisation de bouteilles de gaz butane qui d’après ses responsables seront  »très fiables ».

    Les responsables de petrosen trading ont également informé les députés d’un projet d’usine d’engrais azoté capable de produire 1,2 millions de tonne par an. Le coût de développement de ce projet est fixé à 4 millIons de dollars US.

    Au sortir de cette journée, les députés,  »satisfaits » des réponses, ont reconnu  »avoir beaucoup appris » et ont surtout décidé de participer ‘’activement’’ au développement de Petrosen holding.

    La Société des pétroles du Sénégal (Petrosen), société anonyme à participation publique majoritaire, est ‘’l’instrument d’application de la politique pétrolière de l’Etat’’, lit-on sur son site.

    Elle a en charge ‘’la promotion, la recherche et l’exploitation de ressources en hydrocarbures, le raffinage, le stockage, la commercialisation, la distribution, le transport des produits pétroliers et les activités industrielles’’.

    Avec l’exploitation du pétrole et du gaz, l’Etat a engagé depuis 2019 un processus qui a abouti à la transformation de la société en un groupe (Petrosen holding) qui comprend deux filiales :  Petrosen Exploitation&Production, spécialisée dans les activités amont et intermédiaire des hydrocarbures, et Petrosen Trading &Service, axée sur le trading et les services pétroliers.

    MFD/OID

     

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / A la Une : la mission de la nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 12 oct (APS) – Les quotidiens reçus jeudi à l’APS décryptent la mission de la nouvelle équipe gouvernementale constituée mercredi sous la direction du Premier ministre Amadou Ba

    Le secrétaire général de la présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage.

    ‘’Des changements mineurs !’’, s’exclame à la Une L’As, soulignant que ‘’le dernier gouvernement sous Macky Sall n’aura pas consacré une grande rupture dans sa composition. En réalité, +Amadou II+ est constitué pratiquement des membres du gouvernement sortant. Ils ont pour la plupart conservé leur portefeuille ministériel même si une dizaine d’entre eux ont été muté d’un poste à un autre’’.

    ‘’Macky Sall opte pour la continuité’’, selon Sud Quotidien qui écrit : ‘’Après six jours de suspens, le président de la République a finalement rendu publique hier, mercredi 11 octobre 2023, la liste de la nouvelle équipe gouvernementale. Forte de 39 membres, cette nouvelle équipe, essentiellement dominée par des politiques, est marquée par 4 départs et 6 nouveaux arrivants et de véritables jeux de chaises musicales touchant presque la totalité des ministères de souveraineté. Le Premier ministre Amadou Ba parle +de gouvernement de missions et de combats+’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’Macky Sall déplace ses pions’’. ‘’Attendu depuis six jours, Amadou Bâ II a été formé hier. Il s’agit plutôt d’un réaménagement ministériel avec les ministères clés qui ont changé de main. Mais l’essentiel des ministres du gouvernement restent en poste’’’, souligne Walf.

    L’Info estime que ‘’Macky Sall fait du neuf avec du vieux’’. ‘’La nouvelle équipe gouvernementale du Sénégal enregistre bien de nouvelles arrivées qui viennent ainsi rejoindre d’inamovibles ministres qui ont fini par marquer leur territoire, et d’autres qui se sont tout simplement échangé de chaises’’, constate la publication.

    Le Quotidien voit dans ce remaniement la constitution de ‘’l’équipe pour 2024’’, allusion à la présidentielle de février prochain. ‘’Macky Sall a décidé de finir son mandat avec les mêmes hommes, sous la conduite du candidat Amadou Ba. Pour le Premier ministre, ces 39 ministres doivent aussi l’aider à gagner la Présidentielle du 25 février 2024’’, écrit le journal.

    ‘’Ce gouvernement mis en place hier, à quatre mois d’une élection Présidentielle à laquelle le Premier ministre est candidat, n’est que +la photographie d’une équipe de campagne+. C’est ce que pensent des analystes politiques qui évaluent les atouts de cette taskforce et son apport en perspectives à la Présidentielle de février 2024’’, souligne L’Observateur.

    Selon Source A, ‘’39 ministres sont envoyés au front pour les six prochains mois, avant la passation de Macky Sall et le prochain président du Sénégal. La nouvelle équipe d’Amadou Ba (…) se veut un gouvernement de missions et de combat, dont le souci majeur, pour l’avenir de la Mouvance présidentielle, est la conservation du pouvoir’’.

    Pour le quotidien Bës Bi, ‘’Macky Sall compose le 39 pour la Présidentielle’’. ‘’Macky Sall lâche une équipe de 39 ministres pour finir son mandat. L’équipe de Amadou Ba a connu un jeu de chaises musicales entre les départements de souveraineté et quelques entrées. Ce sera +espérance de vie+ de 6 mois’’, écrit la publication.

    OID

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT-NOMINATIONS / Me Antoine Mbengue, premier fils de Mont-Rolland nommé ministre

    SENEGAL-GOUVERNEMENT-NOMINATIONS / Me Antoine Mbengue, premier fils de Mont-Rolland nommé ministre

    Tivaouane, 11 oct (APS) – Antoine Mbengue, avocat au Barreau de Dakar a été nommé mercredi,  ministre des Transports aériens et du Développement des Infrastructures aéroportuaires, devenant ainsi le premier fils de la commune de Mont Rolland membre d’une équipe gouvernementale.

    Décrit comme un militant de la première heure de l’Alliance pour la République, le parti de Macky Sall, Antoine Mbengue fait partie des nouveaux entrants dans le gouvernement dirigé par Amadou Ba dont la liste a été dévoilée , mercredi dans la soirée.

    Le natif de Mont-Rolland, une commune du département de Tivaouane (Thiès, ouest) a étudié au Collège Saint-Gabriel de Thiès, avant de poursuivre son cursus post-Bac à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où il a effectué des études en sciences juridiques.

    « Toute la commune  de Mont-Rolland jubile et salue cette grande première faisant de lui premier fils de la commune membre d’une équipe gouvernementale », a dit à l’APS le maire de Mont-Rolland Yves Lamine Ciss, parlant d’une « nomination méritée ».

    « Mont-Rolland va non seulement le soutenir, mais savourer  pour l’éternité cette grande première », a-t-il relevé.

    « Ce sont mes convictions qui me guident. Je  n’ai jamais formulé la moindre revendication pour être nommé ou investi », a déclaré à l’APS Me Antoine Mbengue quelques heures après sa nomination comme ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.

    « J’ai choisi Macky Sall en toute liberté quand il briguait le suffrage des Sénégalais. Ne vivant pas de politique, car j’ai un métier, il fallait rester actif dans le parti  et la mouvance présidentielle, sans  gêner le chef de l’État avec des demandes ou des réclamations », a-t-il poursuivi

    MKB/ADI/SMD/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Tous les changements opérés dans le gouvernement

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Tous les changements opérés dans le gouvernement

    Dakar, 11 oct (APS) – Le président de la République, Macky Sall, et le Premier ministre, Amadou Ba, ont procédé à d’importants changements dans le gouvernement, dont la liste des nouveaux membres a été publiée ce mercredi.

    Dans les ministères dits de souveraineté, l’ex-ministre des Forces Armées, Sidiki Kaba, devient ministre de l’Intérieur en remplacement d’Antoine Diome, lequel est appelé à s’occuper du stratégique département du Pétrole et des Énergies.

    Le député Oumar Youm, président du groupe Benno Bokk Yaakaar à l’Assemblée nationale, devient ministre des Forces armées.

    L’avocate Aïssata Tall Sall, ex-ministre des Affaires étrangères, a permuté avec l’ex-garde des Sceaux, ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    Dans les portefeuilles ministériels dits de souveraineté, on observe aussi le maintien de Mamadou Moustapha Ba aux Finances et au Budget.

    Amadou Mansour Faye reste au département des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, tandis que Samba Ndiobène Ka, l’ex-ministre du Développement communautaire, est promu à la tête du ministère de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire. Il remplace Aly Ngouille Ndiaye, démissionnaire en raison de son ambition de diriger le pays.

    Doudou Ka quitte le ministère des Transports aériens et des Infrastructures aéroportuaires pour s’occuper d’un département dit de souveraineté, l’Économie, le Plan et la Coopération, en remplacement d’Oulimata Sarr.

    Cheikh Oumar Anne est resté au ministère de l’Éducation nationale, Moussa Baldé a fait de même pour l’Enseignement supérieur, la Recherche et l’Innovation.

    Mariama Sarr conserve le ministère de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Serigne Mbaye Thiam reste au département de l’Eau et de l’Assainissement.

    Fatou Diané va continuer à diriger le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Marie Khémess Ngom Ndiaye est maintenue au portefeuille de la Santé et de l’Action sociale.

    Oumar Sarr va poursuivre la gestion du ministère des Mines et de la Géologie.

    Alioune Ndoye reste ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique. C’est valable pour Pape Sagna Mbaye pour les Pêches et l’Économie maritime, Samba Sy pour le Travail, le Dialogue social et les Relations avec les institutions, Abdoulaye Saydou Sow pour l’Urbanisme, le Logement et l’Hygiène publique, Abdou Karim Fofana, pour le Commerce, la Consommation et les Petites et moyennes entreprises. M. Fofana reste en même temps porte-parole du gouvernement.

    Moustapha Diop est également maintenu au ministère du Développement industriel et des Petites et moyennes industries.

    Antoine Mbengue entre au gouvernement pour la première fois pour s’occuper des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, tout comme Thérèse Faye Diouf, la nouvelle ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale.

    Oulimata Sarr, Sophie Gladima et Mamadou Talla quittent le gouvernement

    L’ancien ministre de l’Environnement et ex-directeur général de la SONACOS (huileries et arachide), Modou Diagne Fada, est appelé à gérer les Collectivités territoriales, l’Aménagement et le Développement des territoires en remplacement de Mamadou Talla.

    Victorine Anquediche Ndèye conserve le ministère de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire.

    Pape Malick Ndour reste à la Jeunesse, à l’Entrepreneuriat et à l’Emploi, Mame Mbaye Niang poursuit sa mission au Tourisme et aux Loisirs, tout comme Aliou Sow va poursuivre l’exercice de ses fonctions ministérielles au ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Moussa Bocar Thiam va continuer à gérer la Communication, les Télécommunications et l’Économie numérique, et Gallo Ba, la Fonction publique et la Transformation du secteur public.

    Lat Diop, l’ex-directeur général de la Loterie nationale sénégalaise, et Daouda Dia, sont de nouveaux ministres. Ils vont s’occuper des Sports, pour le premier nommé, de l’Élevage et des Productions animales pour le second.

    Birame Faye, l’ex-ministre délégué chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, est promu ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel. Il remplace Pape Amadou Ndiaye, qui devient ministre délégué auprès du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement.

    M. Ndiaye est chargé du Développement des chemins de fer.

    El Hadji Momar Samb devient ministre délégué auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains. Il remplace Mamadou Saliou Sow, le nouveau ministre délégué chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, auprès du ministre de l’Intérieur.

    Issakha Diop conserve la Prévention et la Gestion des inondations en restant ministre délégué auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

    Oulimata Sarr (Économie, Plan et Coopération), Sophie Gladima (Pétrole et Énergies) et Mamadou Talla (Collectivités territoriales, Développement et Aménagement des territoires) ne font plus partie du gouvernement.

    SBS/ESF/SMD/MTN