Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le PM fixe les quatre orientations majeures de la nouvelle équipe gouvernementale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le PM fixe les quatre orientations majeures de la nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 11 oct (APS) – Le Premier ministre Amadou Ba a dévoilé, mercredi, les quatre “orientations majeures’’ dévolues à la nouvelle équipe gouvernementale, citant notamment les urgences économiques et sociales, les défis de la souveraineté et une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février prochain.

    “Cette équipe est chargée de la coordination optimale de l’action gouvernementale. Il s’agit d’un gouvernement de +missions et de combats+ qui va concentrer ses actions autour de quatre orientations majeures’’, a déclaré Amadou Ba juste avant la lecture de la liste des membres du gouvernement par le secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Ba.

    La première orientation, a-t-il dit, est de répondre au défi de la souveraineté et d’assurer une bonne organisation de l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    Pour la deuxième orientation, le Premier ministre a cité la “prise en charge des urgences économiques et sociales, notamment la consolidation de la croissance, l’amélioration du pouvoir d’achat des populations, la lutte contre la vie chère, l’insertion et l’emploi des jeunes, ainsi que l’organisation dans des meilleures conditions de la campagne de commercialisation agricole’’.

    La nouvelle équipe gouvernementale est aussi chargée de “veiller au fonctionnement adéquat des services publics et à la stabilité sociale de l’ensemble des secteurs de la vie de la nation a indiqué le Premier ministre en faisant allusion à la santé, l’éducation, l’enseignement supérieur et les collectivités territoriales.

    Pour Amadou Ba, la quatrième orientation donnée au nouveau gouvernement est de “finaliser les projets prioritaires du chef de l’Etat et amorcer le déploiement à partir du dernier trimestre 2023 du plan d’actions prioritaires du Plan Sénégal émergent ((PAP3). Ce qui devrait permettre, selon lui, de préparer l’entrée du Sénégal dans l’ère de l’exploitation du pétrole et du gaz.

    L’inspecteur général d’Etat Mouhammadou Makhtar Cissé, précédemment ministre du Budget a hérité du poste directeur de cabinet du président de la République, selon Oumar Samba Ba

    SMD/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / La liste de la nouvelle équipe gouvernementale

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / La liste de la nouvelle équipe gouvernementale

    Dakar, 11 oct (APS) – Le secrétaire général de la Présidence de la République a donné lecture du décret portant nomination du nouveau gouvernement, conduit par le Premier ministre Amadou Bâ et composé de 39 membres contre 38 dans le précédent cabinet. L’équipe compte un ministre délégué de plus que dans le précédent (cinq contre quatre), sept femmes contre huit dans le dernier attelage.

    Voici la liste :

    • Sidiki Kaba, ministre de l’Intérieur
    • Oumar Youm, ministre des Forces armées
    • Aissata Tall Sall, garde des Sceaux, ministre de la Justice
    • Ismaila Madior Fall, ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur
    • Mamadou Moustapha Ba, ministre des Finances et du Budget
    • Amadou Mansour Faye, ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement
    • Samba Ndiobène Ka, ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire
    • Doudou Ka, ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération
    • Cheikh Oumar Anne, ministre de l’Éducation nationale
    • Moussa Baldé, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation
    • Mariama Sarr, ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion
    • Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement
    • Fatou Diané, ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants
    • Marie Khémess Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale
    • Oumar Sarr, ministre des Mines et de la Géologie
    • Antoine Félix Abdoulaye Diome, ministre du Pétrole et des Énergies
    • Antoine Mbengue, ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires
    • Alioune Ndoye, ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique
    • Pape Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Économie maritime
    • Samba Sy, ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions
    • Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique
    • Abdou Karim Fofana, ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes entreprises, porte-parole du gouvernement
    • Moustapha Diop, ministre du Développement industriel et des Petites et moyennes industries
    • Thérése Faye Diouf, ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équipé sociale et territoriale
    • Victorine Anquediche Ndèye, ministre de la Microfinance, de l’Économie sociale et solidaire
    • Modou Diagne Fada, ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires
    • Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, de l’Entrepreneuriat et de l’Emploi
    • Mame Mbaye Kane Niang, ministre du Tourisme et des Loisirs
    • Lat Diop, ministre des Sports
    • Aliou Sow, ministre de la Culture et du Patrimoine historique
    • Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique
    • Gallo Ba, ministre de la Fonction publique et de la Transformation du secteur public
    • Birame Faye, ministre de l’Artisanat et de la Transformation du secteur informel
    • Daouda Dia, ministre de l’Élevage et des Productions animales

    Ministres délégués :

    • Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, chargée des Sénégalais de l’extérieur
    • El Hadji Momar Samb, ministre auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice, chargé de la Bonne gouvernance de la Promotion des droits humains
    • Mamadou Saliou Sow, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la Protection civile
    • Issakha Diop, ministre auprès du ministre de l’Eau et de l’Assainissement, chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations
    • Papa Amadou Ndiaye ministre auprès du ministre  des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, chargé du chemin de fer

    SMD/ADC/MTN/ESF

  • SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance : 620 milliards FCFA injectés par an dans l’économie sénégalaise (responsable)

    SENEGAL-ECONOMIE / Microfinance : 620 milliards FCFA injectés par an dans l’économie sénégalaise (responsable)

    Dakar, 11 oct (APS) – Le secteur de la microfinance injecte ‘’en moyenne 620 milliards de francs CFA par an dans l’économie sénégalaise’’, a révélé mercredi à Dakar le directeur exécutif de l’Association professionnelle des systèmes financiers décentralisés du Sénégal, Sidy Lamine Ndiaye.

    ‘’Les institutions de microfinance injectent mensuellement plus de 50 milliards de francs CFA dans l’économie nationale. En moyenne, on tourne autour de 620 milliards de FCFA par année’’, a-t-il déclaré.

    Sidy Lamine Ndiaye s’exprimait en marge du lancement de ‘’la troisième édition’’ du programme de formation dénommée ‘FONAMIF training session’ au profit du personnel des systèmes financiers décentralisés (SFD)’’.

    ‘’Le secteur de la microfinance se porte bien parce que si on regarde les indicateurs de performance du secteur aussi bien en matière de crédit, d’épargne que de production de crédit (…),  il y a plus de quatre millions de sociétaires qui contribuent activement au financement de l’économie’’, a expliqué M. Ndiaye.

    Une série de formation de treize jours est organisée au profit de 47 chefs d’agence de banque et 42 chargés de clientèle pour une durée de 12 jours.

    ‘’Cette formation va permettre une montée en compétence des différents agents du secteur de la microfinance. Elle les aidera à améliorer leurs compétences pour pouvoir délivrer des services de qualité aux différents bénéficiaires dans leurs différentes communautés’’, a expliqué Nicole Olga Edith Mansis, directrice générale du Fonds national de la microfinance (FONAMIF).

     

    Des modules de formations diplômantes ont été identifiés au bénéfice des agents de crédit et responsables d’agence, a fait remarquer Mme Mansis.

    Cette formation est subventionnée à hauteur de 85% par la FONAMIF, a indiqué Nicole Olga Edith Mansis. Elle a ajouté qu’un diagnostic et un recensement exhaustif des besoins de renforcement de capacités du personnel des SFD a été « déja fait’’.

    Avec ces initiatives, le FONAMIF vise à moderniser et à relever le niveau des prestations des services offerts aux clients des institutions de microfinance.

    ‘’Le FONAMIF appuie le secteur de la microfinance par l’amélioration de la qualité des services offerts à travers une véritable politique de renforcement de capacités des ressources humaines des institutions de microfinance’’, a relevé Mme Mansis.

    Le coordonnateur du programme, Tafsir Mbaye, s’est réjoui de l’appui du FONAMIF, estimant qu’‘’il permet de mettre en évidence ce qu’on appelle la montée des compétences’’.

    ‘’Vous ne pouvez pas promouvoir le développement si vous ne prenez pas en considération le volet renforcement de capacité’’, a estimé M. Mbaye.

    CS/MTN/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE  / La Sénégalaise Oulimata Ndiaye Diassé nommée directrice de l’agence UMOA-Titres

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / La Sénégalaise Oulimata Ndiaye Diassé nommée directrice de l’agence UMOA-Titres

    Dakar, 11 oct (APS) – La Sénégalaise Oulimata Ndiaye Diassé, spécialiste de la gestion de la dette et du marché des titres publics, a été nommée directrice d’UMOA-Titres en remplacement de son compatriote Adrien Diouf, a annoncé cette agence régionale de gestion et de promotion des titres publics de l’UEMOA.

    Dans un communiqué, l’agence UMOA-Titres se réjouit de cette nomination et dit être convaincue qu’elle parviendra, avec sa nouvelle directrice, à bâtir un marché des titres publics de référence au service du développement des économies de l’Union économique et monétaire ouest-africaine.

    Elle salue aussi ‘’le leadership des autorités de l’Union, pour la vision et le soutien marqués en faveur de la construction d’un marché régional intégré et efficient des titres publics’’.

    Attirée par le défi stimulant que représente le marché des titres publics au sein de la zone UEMOA et le développement continu du marché financier régional, Mme Diassé a rejoint UMOA-Titres en 2017 en tant que responsable des opérations.

    Deux ans plus tard, elle est chargée de lancer le département conseil et assistance aux États, avec pour mission d’assister au quotidien les pays membres de l’organisation.

    Oulimata Ndiaye Diassé et son équipe se consacrent ensuite à la structuration des besoins financiers des États sur le marché régional et de leurs opérations de gestion.

    Dans l’exécution de cette mission, l’experte sénégalaise accorde une attention particulière à des questions cruciales, dont la soutenabilité de la dette et la mobilisation des ressources nécessaires au développement des économies locales.

    Spécialiste de la gestion de la dette et des taux au service du développement du marché des titres publics, Oulimata Ndiaye Diassé a exercé ses compétences pendant plus de quinze ans en tant que spécialiste de la dette et des marchés de taux d’intérêt au sein de grands cabinets en France.

    UMOA-Titres est une institution publique régionale créée le 10 mai 2012 pour accompagner les États membres de l’UEMOA dans l’émission, la gestion de titres de la dette publique et la mobilisation de ressources financières sur les marchés de capitaux.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-METEO / AWARE, une plateforme pour anticiper l’impact des catastrophes climatiques

    SENEGAL-METEO / AWARE, une plateforme pour anticiper l’impact des catastrophes climatiques

    Dakar, 11 oct (APS) – L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) et le Groupe consultatif international pour la recherche agricole (CGIAR) ont officiellement lancé, mercredi, AWARE, une nouvelle plateforme ‘’d’alerte précoce, action précoce et financement précoce’’ privilégiant l’anticipation de façon à atténuer l’impact des catastrophes et événements liés au climat, a constaté l’APS.

    ‘’La plateforme AWARE permet de mettre un cadre d’action anticipatoire de bout en bout afin de soutenir une approche proactive pour atténuer l’impact des catastrophes, des crises et des événements liés au climat en prenant des mesures avant qu’ils ne se produisent’’, indique un document remis à la presse.

    Elle dissémine des informations sur le climat, les marchés, la santé, la nutrition et les déplacements de populations, pour faciliter la collaboration entre les multiples partenaires de l’échelle locale et nationale.

    L’objectif vise à améliorer la préparation, la réponse, le plaidoyer et la recherche de financements lors des périodes de hauts risques climatiques.

    ‘’Nous sommes ici très enthousiastes à l’idée de lancer cette plateforme censée permettre aux institutions gouvernementales, ainsi qu’aux agences de développement de prendre des décisions proactives pour tenter de répondre au problème climatique’’, a indiqué Dr Emmanuel Attoh, chercheur et spécialiste d’adaptation climatique.

    Dr Issa Ouedraogo, chercheur à l’Alliance biodiversité internationale (CIAT), précise qu’‘’(…) AWARE a été développé pour aider le gouvernement à gérer de façon très efficace le choc climatique’’.

    ‘’Nous pensons que c’est une grande opportunité pour le pays, car cette permettra de changer de façon radicale la manière de gérer le choc climatique au niveau du Sénégal’’, a-t-il laissé entendre.

    Pour le directeur de l’exploitation de la météorologie de l’ANACIM, Dr Ousmane Ndiaye, avec le choc lié au changement climatique, notamment les inondations, l’avancée de la mer, entre autres, l’idée était de savoir comment faire pour trouver une plateforme pouvant regrouper tous les secteurs.

    ‘’Cela nous permet de travailler ensemble en synergie, pour pouvoir repérer une alerte, savoir ce qu’il faut faire et comment faire pour trouver un financement rapide’’, a-t-il expliqué.

    Dr Ndiaye estime que cette plateforme permettra à tout le monde de trouver une solution rapide, en cas d’alerte. ‘’Il s’agit ici de savoir comment soulager les populations quand il y a un problème’’, a-t-il fait valoir. 

    AMN/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets au menu des quotidiens

     

    Dakar, 11 oct (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’APS abordent divers sujets se rapportant à la lutte contre le tabac, au déficit d’enseignants, à la santé mentale, entre autres.

    L’Info ouvre sur les inquiétudes de la Ligue sénégalaise contre le tabac et titre : ‘’La Listab allume les autorités’’.

     »Le combat contre l’usage du tabac n’est pas encore gagné au Sénégal. L’Etat a examiné et adopté le décret portant application de la loi n° 2024-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac. Un acte qui irrite la Listab qui a saisi l’Organisation mondiale de la santé’’, écrit le journal.

    La Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) a exigé mardi, à Dakar, le retrait du projet de décret modifié portant application de la loi n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.

    Selon ses membres, ‘’aucun acteur de la lutte antitabac n’a été associé ni de près, ni de loin à l’élaboration de ce projet de décret modifié portant application de la n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac’’.

    Pour L’As, ‘’le Sénégal abdique face à l’industrie du tabac’’.

    L’Observateur s’intéresse au déficit d’enseignants et affiche à la Une : ‘’A l’origine d’un mal chronique’’. ‘’Le déficit d’enseignants constaté un peu partout sur le territoire sénégalais inquiète les acteurs du système éducatif. Ils font le diagnostic du mal, un gap de plus de 8000 enseignants, tandis que le ministère de l’Education nationale partage leurs inquiétudes’’, indique L’Obs.

    Le quotidien Bës Bi parle de ‘’tâtonnement’’ au sujet d’un ‘’recrutement spécial’’ annoncé d’enseignants. ‘’La rentrée scolaire 2023-2024 est marquée par un déficit criant de plus de 8 000 enseignants. Le recrutement spécial annoncé par le chef du gouvernement et confirmé par le directeur de la formation et de la communication a été démenti par ce même directeur. Alors que les nombreux chômeurs préparaient leurs dossiers de candidature’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien s’intéresse à la santé mentale et parle de ‘’chiffres qui font tourner la tête’’.

    ‘’Le Sénégal a célébré, hier, la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale. Un moment qui a été choisi par le ministère de la Santé et les autres acteurs de la santé pour faire l’état des lieux. Ils ont communiqué aussi les statistiques concernant cette problématique’’.

    Walf rapporte : ‘’Selon les statistiques de l’enquête du ministère de la Santé et de l’Action sociale sur la santé mentale au Sénégal menée en 2023, la dépression sévère représente 1,5 % ; le risque suicidaire 9,4 %, la consommation de cannabis 0,7 % ; la consommation de cocaïne 0,2 % et l’épilepsie 3,7 %. Ces données ont été rendues publiques, hier, à l’occasion de la célébration de la 31ème édition de la Journée mondiale de la santé mentale’’.

    Sud Quotidien pose le problème du relogement des populations déplacées de la langue de barbarie (Saint-Louis) et titre : ‘’Une vie au bagne !’’.

    ‘’Unis par des liens familiaux, car étant tous d’anciens habitants du populeux quartier de Guet- Ndar, dans la langue de Barbarie à Saint-Louis, les relogés de la cité Bamba Diéye de Khar Yalla et ceux de Diougoup, partagent le triste destin de vivre loin des siens dans des conditions difficiles. L’avancée de la mer est passée par là. A Guet-Ndar, il y a de cela quelques années, des familles entières ont été chassées par les folles vagues et turpitudes d’un océan en furie. Aujourd’hui, plongées dans la précarité et la promiscuité, elles occupent des logements sociaux et mènent une vie de +bagnard+. Un vilain décor laissant paraître des fosses septiques qui déversent partout leurs lots d’immondices, des toilettes de fortune où il faut faire la queue pour s’en servir, des odeurs nauséabondes… Autant de problèmes que cette population à majorité féminine rencontre depuis plusieurs années. Bienvenue dans une vie au bagne!’’, écrit Sud.

    OID

     

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ranérou: plaidoyer pour la construction d’infrastructures sanitaires et scolaires

    SENEGAL-COLLECTIVITES-INFRASTRUCTURES / Ranérou: plaidoyer pour la construction d’infrastructures sanitaires et scolaires

    Ranérou, 11 oct (APS) – Le président du Conseil départemental de Ranérou, Amadou Dawa Diallo a plaidé, mardi pour la construction d’infrastructures sanitaires et scolaires pour ce département de la région de Matam.

     »Beaucoup de chantiers ont été lancés surtout sur le plan routier, mais il en reste encore. La carte sanitaire doit être améliorée avec un hôpital de niveau 1 dans le département. La commune de Houdallaye, l’une des plus grandes du pays doit disposer d’un centre de santé de même que celle de Vélingara Ferlo », a-t-il dit.

    Il intervenait en marge d’une rencontre politique à laquelle ont pris part tous les maires du département.

    Il ajoute que les postes de santé doivent être démultipliés, soutenant que les deux seuls lycées qui existent dans le département ne sont pas encore construits.

     »Il va falloir les construire et les équiper. Une zone comme Mbem Mbem doit disposer d’un collège. Ce sont des aspects sur lesquels nous insistons, car c’est pour le bien des populations », a lancé M. Diallo.

    Saluant les réalisations de l’Etat dans cette zone du Ferlo, il souligne cependant qu’il  »doit encore faire, car Ranérou est très en retard par rapport aux deux autres départements que sont Kanel et Matam’’.

     »Nous voulons qu’on nous aide à travers des infrastructures pour qu’il y ait un équilibre entre Ranérou et les deux autres départements de la région », a laissé entendre Amadou Dawa Diallo.

    AT/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES / Dakar Plateau : une vaste opération de désencombrement à partir de ce mercredi (sous-préfet)

    SENEGAL-COLLECTIVITES / Dakar Plateau : une vaste opération de désencombrement à partir de ce mercredi (sous-préfet)

    Dakar, 10 oct (APS) – Une ‘’vaste opération de désencombrement’’ du centre-ville de Dakar sera menée à partir de mercredi 11 octobre à 6 heures, a annoncé, mardi, le sous-préfet de Dakar Plateau, Djiby Diallo.

    ‘’Nous avons pris comme décision d’assainir totalement les rues de la capitale. Pour cela, dès demain, mercredi, à 6 heures du matin, une vaste opération de désencombrement sera lancée dans le centre-ville de Dakar’’, a déclaré M. Diallo lors d’une conférence de presse.

    L’opération va démarrer par la place de l’Indépendance, a-t-il précisé, ajoutant qu’elle sera ensuite menée sur les avenues Léopold-Sédar-Senghor, William-Ponty et Lamine-Gueye.

    Le personnel chargé de l’effectuer se rendra également sur le boulevard de la République.

    ‘’Nous allons descendre jusque dans la commune de La Médina’’, a ajouté le sous-préfet de Dakar Plateau, déplorant ‘’certains comportements humains’’ à l’origine de l’encombrement de la capitale.

    L’arrondissement de Dakar Plateau est la ‘’vitrine de Dakar’’, car ‘’toutes les institutions, des services publics et privés, des établissements de santé et une douzaine de marchés’’ s’y trouvent, a souligné Djiby Diallo.

    ‘’Des véhicules occupent la rue durant toute la journée, d’autres véhicules sont en stationnement et les propriétaires sont introuvables. Certains services laissent leurs véhicules sur la voie publique, durant toute la journée’’, a poursuivi M. Diallo, estimant que tout cela contribue à l’encombrement de Dakar.

    Les voitures stationnées sur la voie publique seront mises en fourrière, a prévenu le sous-préfet.

    Les autorités administratives ont décidé de mener cette opération à la suite d’une rencontre des services concernés de l’État, dont la mairie de Dakar et la commune d’arrondissement du Plateau.

    Le gouverneur de Dakar va, par arrêté, interdire la circulation des camions ‘’en pleine journée’’ dans le centre-ville, selon M. Diallo.

    ‘’Il y a des heures pendant lesquelles ils pourront venir déposer leurs marchandises. Ce sera entre 7 heures du soir et 6 heures du matin’’, a-t-il dit en parlant des gros porteurs.

    Des volontaires mobilisés par la mairie de Dakar, des agents de la commune du Plateau et des policiers sont chargés de mener l’opération, a ajouté l’administrateur civil, précisant que les communes d’arrondissement de Fass Gueule-Tapée Colobane et de Fann Point E Amitié sont également concernées.

    DOB/ESF/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Accidents de la route : près de 700 victimes en 2022 (assureur)

    SENEGAL-TRANSPORTS / Accidents de la route : près de 700 victimes en 2022 (assureur)

    Dakar, 10 oct (APS) – Près de 700 victimes d’accidents de la route résultant dans 90 % des cas de facteurs humains ont été recensées au Sénégal en 2022, a annoncé, mardi, à Dakar, le directeur exécutif de l’Association des assureurs du Sénégal, Mactar Faye.

    ‘’L’accident de Sikilo (région de Kolda) a été une alerte pour l’Etat, avec des mesures très importantes prises, dont l’interdiction pour les véhicules de transport de circuler entre régions, la nuit, de minuit à 5 heures du matin. Depuis lors, nous notons des résultats positifs’’, s’est-il réjoui lors de la célébration de la 18e Semaine nationale de la prévention routière.

    Les acteurs des transports vont ‘’rassembler leurs énergies’’ pour ‘’trouver ensemble des réponses et arrêter le massacre sur les routes’’.

    Le secrétaire exécutif de l’Association des assureurs du Sénégal, qui a été directeur de la prévention routière pendant plusieurs années, rappelle que la Semaine nationale de la prévention routière est un ‘’temps fort’’ de mobilisation nationale contre l’insécurité sur les routes.

    Depuis 2003, a-t-il rappelé, elle est célébrée au Sénégal, avec une campagne de communication visant à ‘’informer et [à] orienter les usagers sur le type de comportement à avoir sur la route’’, a souligné Mactar Faye.

    ‘’C’est un moment de dialogue, d’échange et de partage sur les bonnes pratiques, les expériences, car la sécurité routière est un sujet fédérateur et sociétal, qui nous interpelle tous’’, a-t-il dit.

    Le thème choisi cette année est : ‘’Quel plaidoyer pour une sécurité routière durable au Sénégal ?’’

    Mactar Faye estime qu’il ne s’agit plus aujourd’hui de s’attarder sur les causes des accidents, mais plutôt de ‘’voir quelles solutions adopter pour les réduire au maximum’’. Il a ainsi plaidé pour la formation à travers l’éducation routière dans les programmes scolaires mais également la sensibilisation et la sanction en cas d’infractions.

    ‘’L’Etat essaie, depuis des années, de mettre en place un système de délivrance de permis de conduire à points, d’améliorer les infrastructures routières et le facteur technique en mettant en place un centre de visite technique moderne’’, a-t-il précisé.

    ‘’Pour cette édition, toutes les recommandations pertinentes qui sortiront de cette semaine seront versées dans les projections qui sont prévues dans la stratégie nationale de sécurité routière’’, a révélé Boubacar Diop, secrétaire général de l’Agence nationale de la sécurité routière (ANASER).

    Réduire le nombre d’accidents de 50 %

    Il précise que l’objectif de l’Etat est de réduire d’ici à 2030 le nombre d’accidents de 50 %. La Semaine nationale de la prévention routière sera l’occasion de mener sur le terrain des campagnes de sensibilisation, selon M. Diop.

    Evoquant le nombre important d’accidents enregistrés chaque année sur les routes sénégalaises, le directeur de la Nouvelle Prévention routière du Sénégal, Mor Adji, souligne que la sécurité routière est plus que jamais un enjeu majeur pour le pays. ‘’C’est notre responsabilité à tous’’, a-t-il lancé.

    ‘’C’est un combat quotidien sans relâche pour sauver des vies, pour éviter des accidents et améliorer la sécurité sur nos routes’’, a ajouté M. Adji.

    La présidente de l’Association des assureurs du Sénégal, Oumou Niang Touré, estime que les solutions sont à rechercher auprès de toutes les parties concernées pour agir ensemble et arrêter le massacre sur les routes.

    La 18e édition de la Semaine nationale de la prévention routière va permettre aux acteurs du secteur des transports d’échanger sur les bonnes pratiques et les solutions permettant de réduire les accidents de la route.

    Diverses activités de sensibilisation sont prévues quotidiennement jusqu’au 14 octobre.

    Une table ronde est également au menu des activités et va réunir des panélistes qui appartiennent à plusieurs disciplines et secteurs, comme la médecine, la sociologie, la police, la gendarmerie, les transporteurs et les assurances pour trouver les meilleures solutions et les proposer à l’Etat.

    MFD/ADL/ASG/MTN

  • SENEGAL-TABAGISME / Adoption de la nouvelle loi antitabac : la Listab exige le retrait du texte

    SENEGAL-TABAGISME / Adoption de la nouvelle loi antitabac : la Listab exige le retrait du texte

    Dakar, 10 oct (APS) – La Ligue sénégalaise contre le tabac (LISTAB) a exigé mardi, à Dakar, le retrait du projet de décret modifié portant application de la loi n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac.

    “Nous avons écrit au Premier ministre Amadou Ba pour lui demander de retirer ce texte. Nous avons demandé également de le rencontrer pour qu’on puisse revoir le texte », a expliqué le secrétaire général de la Listab, Djibril Wélé, lors d’une conférence de presse.

    La Listab révèle qu’“aucun acteur de la lutte antitabac n’a été associé ni de près, ni de loin à l’élaboration de ce projet de décret modifié portant application de la n°2024-14 du 28 mars 2014 relative à l’élaboration, à la fabrication, au conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du tabac ».

    La LISTAB dit ‘’être surprise de constater à travers le communiqué du dernier Conseil des ministres de l’adoption d’un décret portant application de la loi antitabac en cours ». Elle “dit ne pas comprendre également le contenu de ce décret d’autant plus qu’un projet de révision de la loi 2024-14, est en cours avec l’implication de tous les acteurs ministériels et organisations de la société civile ».

    “Nous ne comprenons pas l’adoption d’un texte qui a été rejeté en juin 2022 et, surtout, au moment où nous étions en train de travailler sur une révision de la loi pour réglementer les nouveaux produits émergents, comme la chicha qui n’était pas prise en compte par la loi de 2014. (…)’’, a-t-il- estimé.

    La Listab appelle le ministère de la Santé et de l’Action sociale à partager ce décret avec la Société civile et à rencontrer tous les acteurs du secteur afin de travailler ensemble sur une régulation plus efficiente et durable du tabagisme.

    “Le contraire pourrait annihiler les efforts du président de la République, des députés de la 12ème législature, du ministère de la Santé et l’Action sociale, de la Société civile dans la lutte contre le  tabagisme’’, a prévenu Djibril Wélé.

    Le secrétaire exécutif de la Listab ajoute par ailleurs que le texte en question pourrait favoriser une augmentation des cas de cancer chez les populations, notamment chez les jeunes.

    “Au moment où nous célébrons Octobre Rose pour lutter contre le cancer, ce texte va augmenter les cas de cancer, si vous autorisez l’industrie du tabac à commercialiser le tabac chauffé, c’est-à-dire la cigarette électronique qui est interdite au Sénégal’’, a-t-il alerté.

    La Listab compte saisir ses partenaires internationaux tels que la Fondation Bill & Melinda Gates et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) afin  »d’alerter sur la tournure que prend la lutte contre le tabagisme au Sénégal ».

    OG/ABD/ASG/MTN