Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall juge ‘’inquiétante’’ la pléthore de candidats

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : El Hadji Ibrahima Sall juge ‘’inquiétante’’ la pléthore de candidats

    Dakar, 3 oct (APS) – Le leader de Demain la République, El Hadji Ibrahima Sall, juge ‘’inquiétante’’ pour la démocratie sénégalaise la pléthore de candidatures déclarées à la présidentielle de février 2024, estimant que la fonction de président de la République est une ‘’fonction grave et sérieuse’’.

    ‘’C’est inquiétant pour notre démocratie qu’il y ait autant de candidats et que chacun a priori puisse exercer les fonctions de président de le République’’, a-t-il dit dans un entretien paru dans le quotidien Bés Bi le jour de ce mardi.

    Ancien ministre du Plan et candidat déclaré à la présidentielle février 2024, El Hadji Ibrahima Sall,  rappelle que la fonction de président de le République ‘’est grave et sérieuse’’.

    ‘’Il faut une vingtaine d’années pour bâtir un homme d’Etat. Un pays n’est pas une tontine de quartier, ni une boutique de rue. Combien de candidats ont une expertise dans les secteurs sensibles de la défense nationale et de l’économie ? Combien de candidats ont, enfin, une expérience de direction des hommes ?’’, s’est-il demandé.

    Selon lui, ‘’cette insensibilité politique constitutive à la prolifération des candidats impactera négativement et assurément la stabilité sociale et économique de notre pays. C’est une réalité qui annonce une très mauvaise saison. C’est la preuve que le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidats’’.

    L’auteur du livre ‘’Un autre Sénégal est possible’’ est d’avis que ‘’le système actuel est discriminatoire et constitue une source certaine de méfiance’’.

    ‘’Nous aurions pu inspirer notre pays en lui faisant adopter une procédure de sélection qui prend en compte des considérations d’ordre programmatique’’, a-t-il argué, affirmant qu’il ‘’est même envisageable que l’on fît usage de procédures d’auditions publiques’’.

    Il est convaincu qu’une ‘’telle innovation implique la présence d’un organe crédible, impartiale et apolitique pour prendre les décisions finales’’. Et ‘’un minimum de parcours professionnel et académique devrait être exigé de tous les candidats à la magistrature suprême’’.

    ‘’Quoi qu’il en soit, il est impératif de desserrer l’étau que l’argent exerce sur notre système démocratique en sélectionnant à la candidature suprême des entrepreneurs qui ont pignon sur rue et fonctionnaires qui se sont enrichis dans les régis financières de l’Etats‘’, a recommandé le leader de Demain la République.

    CN/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ambitions présidentielles dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les ambitions présidentielles dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 3 oct (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024, pour leur livraison de ce mardi.

    Le Soleil parle de l’‘’extraordinaire rush noté à la direction générale des élections […] pour le retrait des fiches devant porter les parrainages des candidats’’.

    Selon le même journal, 190 prétendants au mandat présidentiel ont retiré des fiches de collecte de parrainages auprès de la Direction générale des élections (DGE).

    ‘’Le parrainage n’est pas la solution à l’inflation de candidatures’’, soutient l’un des candidats à la candidature, El Hadji Ibrahima Sall, dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.

    Le Soleil annonce, comme d’autres journaux, que Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, a assigné la DGE en référé devant la Cour suprême, en guise de protestation contre le ‘’refus’’ de l’instance électorale de lui remettre une fiche en vue de la collecte de ses parrainages.

    ‘’La défense du maire de Ziguinchor vient de déposer un recours-contestation contre la décision de la direction générale des élections’’, annonce Sud Quotidien.

    Ousmane Sonko a été radié des listes électorales et son parti politique a été dissous.

    Le tribunal de grande instance de Ziguinchor (sud) a été saisi par ses avocats en vue de l’annulation de sa radiation des listes électorales, annonce Source A.

    ‘’Son […] candidat emprisonné et selon toute vraisemblance disqualifié, le principal parti de l’opposition multiplie les leurres. Son objectif est de faire qualifier au moins un candidat de substitution à Ousmane Sono’’, affirme Le Témoin Quotidien.

    ‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’

    À Yewwi Askan Wi, la coalition de partis politiques dont M. Sonko est l’un des leaders, ‘’c’est chacun pour soi’’, observe WalfQuotidien.

    ‘’Fini la solidarité entre alliés de Yewwi. Les membres de la coalition sont entrés dans une phase de rivalité. Chaque formation politique cherche ses propres parrains, à commencer par Pastef, qui demande à ses militants de ne pas parrainer les alliés’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    ‘’Il faut que le Parti socialiste quitte Benno’’, la coalition de la majorité présidentielle, déclare un membre du bureau politique de ladite formation.

    Selon Libération, l’auteur de cet appel à quitter Benno Bokk Yaakaar (BBY), Pape Ndiamé Dieng, proteste contre le fait qu’aucun militant du PS ne fait partie des 14, voire 15 délégués régionaux chargés de coordonner la collecte des parrainages du candidat de la majorité présidentielle.

    ‘’Nous avons 15 délégués régionaux. Aucun d’entre eux n’est du PS’’, rapporte Libération en citant M. Dieng.

    Macky Sall, le leader de BBY, ‘’va désigner des adjoints [des coordonnateurs régionaux] pour taire les frustrations’’, annonce Vox Populi.

    L’Observateur évoque le ‘’pacte d’engagement éthique et politique’’ conclu entre le candidat de Benno Bokk Yaakaar, Amadou Ba, et les leaders des partis membres.

    ‘’Gagner ensemble, gouverner ensemble’’ est la promesse faite à ses alliés par le Premier ministre et candidat de la majorité présidentielle, selon L’Observateur.

    L’info évoque les craintes soulevées par certains mandataires de candidats. ‘’La collecte des parrainages est lancée. Déjà, des mandataires craignent que les doublons invalident certaines candidatures’’, écrit le même journal.

    ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des mandataires de candidats s’inquiètent du parrainage externe

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : des mandataires de candidats s’inquiètent du parrainage externe

    Dakar, 2 oct (APS) – Des représentants de candidats à la candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024 disent saluer la réforme du code électoral, tout en exprimant, lundi, à Dakar, leurs inquiétudes concernant les doublons en matière de parrainage.

    Le professeur de droit public Mounirou Sy, mandataire de la coalition Dionne 2024, de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, s’est inquiété du ‘’doublon externe’’. Le parrainage est dit externe lorsqu’une personne a parrainé deux ou plusieurs candidats, ce que n’autorise pas la loi électorale.

    M. Sy s’entretenait avec les journalistes, en marge d’une rencontre de la direction générale des élections (DGE) avec les représentants et mandataires des candidats à la candidature au prochain scrutin présidentiel. La réunion portait essentiellement sur les réformes du code électoral.

    Lorsqu’un électeur, un maire, un président de conseil départemental ou un député parraine deux ou plusieurs candidats, le parrainage n’est comptabilisé que pour le premier candidat à avoir déposé ses parrainages au greffe du Conseil constitutionnel, selon le code électoral.

    ‘’Dans ce cas, le parrainage n’est valable que pour le premier candidat à avoir déposé ce qu’il a collecté. Les autres seront appelés à changer’’ le parrainage externe de l’électeur, maire, président de conseil départemental ou député, a précisé Massène Papa Guèye, mandataire de la Coalition pour un Sénégal nouveau, du candidat Elhadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, l’ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations.

    ‘’C’est une excellente opportunité que la DGE nous a offerte pour affiner nos connaissances. Le code électoral fait partie des textes qui ne se comprennent qu’à la pratique’’, a reconnu Mounirou Sy.

    L’universitaire propose à la DGE, concernant la collecte des parrainages, d’‘’élaguer’’ la disposition du code électoral relative à la commune et de la remplacer par une disposition relative à la région. ‘’Cette mesure ne facilite pas la collecte et le traitement des données issues des fiches de parrainage’’, a-t-il fait valoir.

    Une innovation majeure du Code électoral 

    ‘’J’ai entendu dire ce matin qu’il y avait 126 candidats à la candidature. À la rencontre avec la DGE, on nous a fait part de quelque 160 fiches de parrainage remises à des candidats’’, a ajouté M. Guèye, considérant le parrainage comme ‘’un excellent filtre’’ de la pléthore de candidatures.

    Le représentant du candidat Aly Ngouille Ndiaye, Daouda Ka, propose que la direction générale des élections tienne des réunions d’information avec les techniciens et les informaticiens des candidats. ‘’On nous a remis des clés USB à ne pas modifier. Nous sommes des juristes pour la plupart’’, a-t-il dit, soulignant que les informaticiens au service des candidats ont un rôle à jouer dans la collecte de parrainages.

    En vertu d’une loi adoptée en juillet dernier par l’Assemblée nationale, tout candidat à l’élection présidentielle sénégalaise doit obtenir les signatures de 0,6 à 0,8 % – soit 44.231 à 58.975 électeurs – du nombre d’électeurs inscrits sur le fichier électoral.

    Une partie de ces signatures doit provenir au moins de sept régions, à raison de 2.000 pour chacune.

    Une innovation majeure : il est loisible au candidat à la candidature aussi de recourir au parrainage parlementaire, pour lequel il doit collecter au moins 13 signatures, soit 8 % de l’effectif des députés, tout comme il a la possibilité de collecter des signatures ou parrainages auprès des présidents des conseils municipaux (les maires) et départementaux.

    Pour cette dernière option, tout prétendant au mandat présidentiel qui y recourt doit réunir 120 signatures au moins, soit 20 % de l’effectif des présidents des conseils municipaux et départementaux.

    Chacun des électeurs ne peut parrainer qu’un candidat, ce qui est valable également pour les députés et les dirigeants des mairies et des conseils départementaux.

    SMD/ESF/OID

  • SENEGAL-AVIATION-METEO / Doudou Ka plaide pour un renforcement des moyens de l’ANACIM

    SENEGAL-AVIATION-METEO / Doudou Ka plaide pour un renforcement des moyens de l’ANACIM

    Dakar, 2 oct (APS) – Le ministre des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires, Doudou Ka, a plaidé, lundi, pour un renforcement des moyens de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) afin qu’elle puisse assurer sa mission.

    ‘’(…) nous faisons un plaidoyer pour renforcer les moyens de l’ANACIM, pour qu’elle puisse assurer sa mission importante dans la météorologie tout comme dans l’aviation civile’’, a-t-il déclaré à l’occasion de la visite d’une délégation de députés, de conseillers du HCCT et du CESE, à l’ANACIM.

    Cette visite avait pour objectif, non seulement de s’imprégner des conditions de travail de la météo, mais aussi de comprendre les enjeux liés à cette dernière dans le contexte de changement climatique, en vue de mieux défendre et de plaider pour l’ANACIM lors de la prochaine session budgétaire, a expliqué M. Ka.

    Le ministre a ajouté que cette visite a permis aux élus de voir les installations des services météo et le rôle qu’ils jouent dans l’économie nationale et dans le domaine de l’aviation civile.

    Il a assuré l’engagement de l’Etat à accompagner l’ANACIM dans ses missions de supervision et de coordination de toutes les activités météorologiques et climatiques dans le cadre de sa mission de fourniture de services publiques.

    Selon lui, cela permettra à la météo nationale de continuer à jouer un rôle majeur dans la sous-région en matière de prévision.

    ‘’Nous sommes très satisfaits de cet atelier, car nous avons bien compris ce qu’on a dit ici et nous irons à l’Assemblée pour plaider pour la cause de l’ANACIM’’, a dit la députée Rokhaya Diouf.

    Elle a annoncé que lors des prochaines plénières, les députés vont plaider en faveur de l’ANACIM notamment sur son financement et son intervention dans différents domaines.

    L’initiative  »qui nous réunit s’inscrit dans une logique de renforcer les performances de l’ANACIM en matière de météorologie’’, a pour sa part soutenu le directeur général de l’ANACIM, Sidy Guèye.

    Dans cette perspective, a-t-il fait savoir, le Sénégal avait validé en avril 2021, son projet de stratégie hub aérien 2021-2025, lors d’un conseil présidentiel présidé par le chef de l’Etat, Macky Sall.

    ‘’Dans les objectifs de cette stratégie, on peut relever l’ambition de renforcer l’agence pour lui permettre de réaliser ses missions relatives à la fourniture de prévisions météorologiques et de services climatiques de qualité’’, a-t-il expliqué.

    Pour être en phase avec cette démarche globale, a-t-il poursuivi, l’ANACIM a adopté un plan stratégique de développement s’adossant sur celle du hub aérien.

    Le DG de l’ANACIM a insisté sur la nécessité d’avoir des moyens pour permettre à sa structure de dérouler son plan de développement.

    AMN/ASB/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-TRANSPORTS / Des experts attendus à Dakar, mi-octobre, pour discuter de l’impact des ‘’chocs exogènes’’ sur l’aviation africaine

    SENEGAL-AFRIQUE-TRANSPORTS / Des experts attendus à Dakar, mi-octobre, pour discuter de l’impact des ‘’chocs exogènes’’ sur l’aviation africaine

    Dakar, 2 oct (APS) – La conférence régionale de la section Afrique du Conseil international des aéroports (ACI) et la 70e assemblée générale de ladite organisation se tiendront du 14 au 20 octobre 2023 à Dakar, en présence de nombreux experts de l’aviation invités à réfléchir à la ‘’résilience’’ des aéroports africains aux ‘’chocs exogènes’’, a-t-on appris, lundi, des organisateurs.

    ‘’Cette conférence vient à son heure et va permettre aux sociétés actives dans le transport aérien au Sénégal de discuter avec leurs homologues africaines, de partager leur expérience et aussi de trouver les voies et moyens de faire face aux chocs exogènes’’, a expliqué Serigne Ahmadou Bamba Sy, le secrétaire général du ministère des Transports aériens et du Développement des infrastructures aéroportuaires.

    Il intervenait à une conférence de presse tenue en prélude de ces deux rencontres.

    En parlant de chocs exogènes, M. Sy a donné l’exemple de la pandémie de Covid-19.

    La conférence régionale de la section Afrique et l’assemblée générale de l’ACI constituent un événement ‘’majeur’’ pour le Sénégal, qui, depuis 2020, accélère la mise en œuvre de sa stratégie en matière d’aviation civile, à la suite de la création de la compagnie Air Sénégal et de l’ouverture de l’aéroport international Blaise-Diagne, a-t-il souligné.

    ‘’Cette grande rencontre est une opportunité pour rappeler l’urgence de […] renforcer nos capacités de résilience dans de pareilles situations’’, a expliqué Serigne Ahmadou Bamba Sy en parlant encore de la pandémie de coronavirus et des crises ‘’multiformes’’ qui en résultent.

    Elles ont dévoilé la ‘’fragilité’’ des aéroports en Afrique, selon lui.

    ‘’Cette épreuve difficile a montré la nécessité d’assurer la résilience des aéroports par diverses solutions’’, a-t-il dit en parlant des effets de la récente crise sanitaire sur l’aviation civile africaine.

    Quelque 300 délégués attendus à Dakar 

    Les deux rencontres prévues du 14 au 20 octobre ont pour thème : ‘’La résilience par l’innovation’’.

    Elles seront l’occasion pour les experts de l’aviation civile de réfléchir aux voies et moyens de diversifier leurs revenus, selon M. Sy.

    ‘’La dépendance excessive envers une seule source de revenus comme les redevances aéroportuaires ou les concessions peut rendre les aéroports vulnérables aux chocs exogènes’’, a-t-il signalé.

    ‘’L’ACI Afrique représente tous les aéroports du continent africain. C’est très important de rencontrer nos partenaires, de trouver des solutions aux problèmes qu’ils rencontrent et de discuter des technologies et des innovations’’ de l’aéronautique, a souligné Askin Demir, le directeur général de Limak AIBD Summa, la société chargée de la gestion de l’aéroport international Blaise-Diagne.

    Selon lui, les experts vont s’appesantir sur la résilience des aéroports africains, lors de l’événement prévu à Dakar.

    ‘’Tous les aéroports d’Afrique seront avec nous. Il y aura quelque 300 délégués […] Ce serait très important pour nous de nous rencontrer et de partager nos expériences’’, a dit Askin Demir.

    L’ACI, fondé en 1991, réunit des gestionnaires d’aéroport de nombreux pays. L’ACI Afrique, sa section africaine, fédère 71 membres gestionnaires d’aéroport répartis dans les 53 pays du continent.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Sédhiou comptabilise 673 classes en abris provisoires (IA)

    SENEGAL-EDUCATION-INFRASTRUCTURES / Sédhiou comptabilise 673 classes en abris provisoires (IA)

    Sédhiou, 2 oct (APS) –La région de Sédhiou (sud) totalise pour l’ensemble des cycles d’enseignement 673 salles de classe en abris provisoires dont 498 dans un « mauvais état », a révélé lundi l’inspecteur d’académie de la région de Sédhiou Papa Gorgui Ndiaye.

    Interrogé par l’APS pour faire le point sur l’état des salles de classes dans la région, M. Ndiaye a précisé que le nombre d’abris provisoires est ‘’important dans la région’’ aussi bien à l’élémentaire, au moyen secondaire qu’au collège.

    “Pour l’ensemble des cycles d’enseignement, la région comptabilise 673 salles de classe en abris provisoires dont 498 dans un, mauvais état, 150 plus ou moins acceptable et seulement 25 d’entre en bon état’’, a poursuivi l’inspecteur d’académie de Sédhiou.

    Le département de Goudomp compte le plus d’abris abris provisoires avec 305 classes non bâties, suivi de Sédhiou avec 231 abris provisoires puis le département de Bounkiling qui compte 137 classes également non construites, selon Papa Gorgui Ndiaye.

    C’est à l’élémentaire, a-t-il souligné, qu’on dénombre plus d’abris provisoires dans la région avec 489 classes, le collège avec 140 abris provisoires et le moyen secondaire qui compte 80 salles en abris provisoires.

    “Pour le primaire à travers la région, 93 salles en abris provisoire sont acceptables, 10 en bon état et 386 en mauvais état’’, a précisé l’IA.

    “Au moyen les 49 salles en abris provisoires sont dans un état de délabrement très avancé, 28 dans un état acceptable et seuls trois abris sont en bon état’’, a-t-il fait observer.

    Au secondaire, la région compte 63 abris provisoires en mauvais état, 29 abris acceptables et 12 dans un bon état’’, a renseigné l’autorité accadémique.

    OB/ADL/MTN

     

  • MONDE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Le PM marocain préconise la stratégie préventive face aux risques sanitaires

    MONDE-SANTE-ENVIRONNEMENT / Le PM marocain préconise la stratégie préventive face aux risques sanitaires

    De l’envoyé spécial de l’APS : Baboucar Thiam

    Marrakech, 2 oct (APS) – Le Premier ministre marocain, Aziz Akhannouch, préconise la prévention pour mieux faire face aux risques sanitaires et réduire les maladies et les décès causées par la dégradation de l’environnement, la malnutrition et la dégradation de la qualité de l’eau.

    « Ce débat est d’une grande importance, car ses éléments se recoupent et sont étroitement liés à la santé et au bien-être des populations du continent africain », a-t-il indiqué lors d’une conférence africaine sur la réduction des risques sanitaires, tenue récemment à Marrakech

    La détérioration de l’environnement se caractérise par des « répercussions négatives » sur la santé des citoyens, a-t-il relevé, soulignant que les risques sanitaires, en lien avec les problèmes environnementaux, représentent « des défis majeurs » dans le contexte actuel.

    Selon le chef du gouvernement marocain, la stratégie préventive devrait permettre de « réduire la pression sur les systèmes de santé et le fardeau économique qui pèse sur les familles, les institutions gérant les maladies, les systèmes d’assurance et les ressources de l’État ».

    Le chef du gouvernement marocain, citant une étude de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), note que « les risques environnementaux connus et évitables sont responsables d’environ un quart de tous les décès et maladies dans le monde, ce qui représente un bilan effrayant d’environ 13 millions de personnes par an ».

    À la lumière de ces données, commente-t-il, la stratégie mondiale de l’OMS sur la santé, l’environnement et le changement climatique, adoptée lors de sa soixante-douzième session, insiste sur la nécessité de mener des actions conjointes entre les secteurs à tous les niveaux, afin de protéger la santé, encourager un développement sain et respectueux de l’environnement et renforcer l’activation de l’approche « One Health ».

    Le concept « One Health », « Une seule santé », est une stratégie mondiale visant à développer les collaborations interdisciplinaires pour la santé humaine, animale et environnementale.

    Il promeut « une approche intégrée, systémique et unifiée de la santé aux échelles locale, nationale et mondiale, afin de mieux affronter les maladies émergentes à risque pandémique, mais aussi s’adapter aux impacts environnementaux présents et futurs ».

    Le Premier ministre marocain, évoquant la situation de son pays, s’est félicité des « acquis réalisés dans le secteur de la santé sous la houlette de sa Majesté le Roi Mohammed VI », notamment dans la lutte contre l’épidémie du Covid-19, lesquels « ont permis au système national de santé [marocain] d’acquérir une immunité face aux crises sanitaires et de renforcer la collaboration entre les différents secteurs et partenaires afin de faire face à ces crises de manière efficace et efficiente ».

     

    BT/BK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les plans des prétendants au mandat présidentiel

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en exergue les plans des prétendants au mandat présidentiel

    Dakar, 2 oct (APS) – Les plans élaborés par les prétendants au mandat présidentiel en vue de leur candidature à l’élection du 25 février dominent la livraison des quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’BBY plus que jamais menacée’’, titre L’info, ajoutant que ‘’l’électorat [de la majorité présidentielle] s’effrite d’élection en élection depuis 2012, malgré le bilan de Macky Sall, qui est […] beaucoup plus populaire et politique qu’Amadou Ba’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar.

    En raison de cette situation, ‘’Amadou Ba devra faire preuve de génie politique pour savoir jusqu’où porter l’héritage et le bilan de Macky Sall et […] compter sur ses propres atouts et qualités pour convaincre les Sénégalais qu’il peut les diriger’’, poursuit L’info.

    Source A signale qu’‘’il n’y a aucun responsable du Parti socialiste, encore moins de l’autre allié, l’Alliance des forces de progrès, parmi les 14 délégués régionaux désignés par Macky Sall’’ pour diriger la collecte des parrainages en faveur d’Amadou Ba.

    ‘’Le PS et l’AFP dénoncent le fait qu’aucun de leurs militants ne figure dans l’équipe de délégués régionaux en charge du parrainage du candidat Amadou Ba. Ils l’ont fait savoir’’, lit-on dans Le Quotidien.

    Vox Populi déduit de cette attitude que le parti au pouvoir ‘’cherche à faire les choses sans son premier allié, le PS, en l’écartant de l’équipe des délégués régionaux chargés des parrainages du candidat de BBY’’.

    ‘’Les crispations […] ont fini par éclater. De fortes dissensions se signalent déjà’’, écrit L’Observateur.

    Un responsable de ladite formation politique, que cite le même journal, déclare que le fait d’‘’Ignorer le PS [au moment du parrainage du candidat de BBY] signifie qu’il sera totalement écarté de la gestion du pouvoir en cas de victoire du candidat’’.

    ‘’Regain de lucidité’’

    ‘’Je m’engage à faire en sorte que nul ne manque à l’appel’’, parmi les responsables du parti au pouvoir, a promis le Premier ministre lors de la réunion tenue ce samedi par l’APR, le parti au pouvoir, rapporte Bés Bi Le Jour.

    EnQuête fait observer le ‘’regain de lucidité’’ de Pastef, le parti dissous d’Ousmane Sonko.

    ‘’Après la radicalisation, l’heure est au regain de lucidité et de la réflexion pour mettre en place une stratégie gagnante à l’élection présidentielle de février 2024, avec ou sans Ousmane Sonko’’, note le journal.

    EnQuête souligne que ‘’la tâche est toutefois titanesque de convaincre les plus radicaux de la nécessité d’avoir un candidat de substitution’’, le leader de cette formation politique de l’opposition étant en prison.

    ‘’Le Pastef dissous a présenté au moins cinq candidats à la candidature pour l’élection présidentielle’’, observe WalfQuotidien.

    Il ajoute que ‘’c’est une stratégie du leader de ce parti actuellement en prison, qui s’est vu refuser le retrait de fiches de parrainage’’.

    Il peut s’agir d’‘’un plan bien mûri pour déjouer le piège du pouvoir qui a éliminé Ousmane Sonko de la course et a dissous son parti’’, note le même journal en citant un analyste politique.

    ‘’Alioune Tine désavoue la DGE’’, titre Sud Quotidien à la suite du refus de la direction générale des élections de remettre des fiches de parrainage au mandataire d’Ousmane Sonko.

    ‘’Il faut laisser le soin au Conseil constitutionnel de régler le contentieux sur la question de l’éligibilité’’ des candidats, a dit le militant des droits de l’homme à Sud Quotidien.

    Le nombre de candidats à la candidature ayant retiré des fiches de parrainage à la DGE impressionne Le Soleil. ‘’126, déjà !’’ s’exclame le journal.

    ‘’En définitive, il n’est pas exagéré de soutenir que l’instauration, par le président Macky Sall, du système de parrainage […] est un énorme service rendu à la crédibilité de notre démocratie’’, commente Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose » : Macky Sall appelle à  »parler ouvertement » du cancer du sein

    SENEGAL-SANTE /  »Octobre Rose » : Macky Sall appelle à  »parler ouvertement » du cancer du sein

    Dakar, 1er oct (APS) – Le président de la République a appelé dimanche, dans le cadre d »’Octobre rose », à  »parler ouvertement » du cancer du sein, à soutenir les malades avant de sensibiliser sur l’importance du dépistage précoce et la recherche pour  »trouver des traitements plus efficaces ».

     »Parlons ouvertement du cancer du sein, brisons les tabous et les stigmates qui peuvent l’entourer. N’oublions pas non plus de soutenir celles qui sont déjà en lutte contre le cancer », a écrit le chef de l’Etat dans son tweet publié dimanche sur le réseau X (ancien twitteur).

     »En ce début du mois d’octobre, nous célébrons une cause qui nous est chère #OctobreRose2023, le mois dédié à la sensibilisation au cancer du sein. C’est donc pour nous l’occasion de sensibiliser davantage à l’importance du dépistage précoce et encourager la recherche pour trouver des traitements plus efficaces », a souligné Macky Sall.

    Il a invité, à poursuivre,  »ensemble »,  »toute l’année cet élan de solidarité qui sauve des vies et soulage des souffrances ».

    Selon le président de la République,  »le gouvernement du Sénégal est dans cette dynamique et relativement à la disponibilité de la radiothérapie, quatre (04) appareils ont été installés dans les structures sanitaires publiques, dont un à l’hôpital Cheikhoul Khadim de Touba ».

    Aussi, a-t-il noté,  »ce dispositif est accompagné par l’allocation d’une subvention de 75 % des frais pour renforcer la protection sociale », ce qui  »permet actuellement aux malades de payer les séances à cent cinquante mille au lieu d’un million de francs Cfa ».

    Pour  »une soutenabilité et un accès durable », Macky Sall a exhorté  »les populations à plus d’adhésion dans les mutuelles de santé au nom de la solidarité agissante ».

    Il a relevé que  »le développement de l’offre de services n’est pas en reste avec la réhabilitation des structures de base (centres de santé, postes de santé, laboratoires), la construction de nouveaux hôpitaux de référence avec des équipements aux normes standard et la construction du centre national d’oncologie de Diamniadio qui est un pôle d’excellence pour la prévention et la prise en charge des différentes formes de cancer ».

     »Tous ensemble, engageons nous dans la prévention de ce fléau qui touche nos épouses, nos sœurs, nos mamans, nos amies. Encourageons-les à aller faire le dépistage », a lancé le chef de l’Etat.

    SKS/OID

     

  • MONDE-FOOTBALL / Championnats du monde des malentendants: le Sénégal en demi-finale

    MONDE-FOOTBALL / Championnats du monde des malentendants: le Sénégal en demi-finale

    Dakar, 1er oct (APS) – L’équipe du Sénégal de football des malentendants s’est qualifiée, dimanche, pour les demi-finales des championnats du monde en battant, 1-0, les Etats-Unis.

    Les championnats du monde se jouent en Malaisie.

    Le chef de l’Etat leur a adressé ses ‘’chaleureuses félicitations’’ pour ‘’cette brillante victoire’’.

     »Chaleureuses félicitations chers Lions du Sénégal pour cette brillante victoire qui vous ouvre les portes des demi-finales de la Coupe du Monde de football des Malentendants’’, a écrit Macky Sall sur X (ancien twitter).

     »C’est historique ! La Nation est fière de vous et de votre encadrement. Nos vœux et prières vous accompagnent. En avant jusqu’au bout. Dem ba jeex !’’, a-t-il ajouté.

    SK/OID