Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La célébration du Mawlid et le parrainage des candidats à la présidentielle à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La célébration du Mawlid et le parrainage des candidats à la présidentielle à la Une

    Dakar, 29 sept (APS) – Le message de paix délivré à l’occasion de la célébration du Mawlid et le lancement de l’opération de collecte de parrainages des candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024 sont au menu des quotidiens reçus vendredi à l’APS.

    A propos du Mawlid, Sud Quotidien souligne que ‘’Tivaouane livre la recette’’ pour la paix dans le monde.

    ‘’Le Mawlid an-Nabawi ou Gamou, commémorant la naissance du Sceau des Prophètes, édition 2023, a vécu la nuit de mercredi 27 à jeudi 28 septembre. A Tivaouane, l’une des plus grandes cités religieuses de convergence de fidèles, au Sénégal, pour célébrer l’événement, le retour aux enseignements du Prophète Mouhamed (Psl) a été prodigué comme la seule façon de se protéger contre l’Islam radicale prôné par certains’’, rapporte le journal.

    Selon Sud, ‘’la cérémonie officielle de l’édition de cette année du Gamou de Tivaouane tenue avant-hier, mercredi 27 septembre, a été l’occasion pour le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le chef religieux, Serigne Mansour Sy Se Dabakh, d’appeler les fidèles, venus en masse pour l’occasion, à se conformer à ce modèle’’.

    L’Info note qu’afin ‘’de préserver la paix dans le monde à travers une transmission exacte pas du tout tronquée où travestie du message de l’islam, le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour a invité, au-delà les fidèles Tidianes, les croyants à garder leur foi, en s’abreuvant des enseignements du prophète (PSL)’’.

    Selon WalfQuotidien, ‘’Tivaouane prêche la préservation de la paix’’.

    ‘’La cérémonie de clôture de la célébration de la 123ème édition du gamou de Tivaouane s’est tenue le mercredi dernier, à la cité religieuse. Une occasion saisie par le Khalife général des Tidianes via son représentant pour inviter les populations à cultiver la paix’’, indique Walf.

    ‘’Tivaouane illuminée par la spiritualité’’, dit Bës Bi. ‘’La ville religieuse de Tivaouane a été illuminée dans sa spiritualité où le nom du Prophète Mohamed a raisonné de partout. Un spectacle +sons et lumières+ institué depuis 2011 pour occuper les jeunes s’est en effet tenu mardi soir dans la grande salle rouge, à côté de la Zawiya El Hadj Malick Sy. Les fidèles ont répondu massivement. Les chansons aux rythmes orientaux avec les louanges au Prophète Mohamed (PSL), chantées par des disciples de la tariqa Tidianiya, ont retenti’’, écrit le journal.

    En politique, la même publication signale que ‘’le top départ de l’élection présidentielle du 25 février 2024 sera donné ce vendredi avec la séance d’explications organisée par la Direction générale des élections (Dge) à l’intention des candidats à la candidature ou de leurs mandataires’’.

    ‘’Lors de cette séance, ils pourront, conformément à l’article L57 du Code électoral, prendre connaissance et retirer le modèle de la fiche de collecte des parrainages en format papier et électronique. Pour cette année, les règles du jeu ont été changées à la faveur du Code issu du dialogue national. Désormais, les candidats à la magistrature suprême ont trois options de parrainage’’, indique la publication.

    ‘’Le parrainage a été institué pour éviter les candidatures pléthoriques. A cet effet, pour participer à la Présidentielle de 2024, le candidat doit avoir au moins 44 231 électeurs et au plus 58 975 parrains, soit 0, 6 et 0, 8% du fichier électoral pour ceux qui ont fait le choix du parrainage civil. Une partie des parrains doit provenir de 7 régions, à raison de 2000 signatures par région’’, souligne Le Quotidien.

    Il ajoute : ‘’Pour ceux qui ont choisi le parrainage parlementaire, il leur est demandé 8% du nombre total de députés, soit 13 parlementaires. Pour les candidats qui vont choisir de se faire parrainer par les élus locaux, ils devront avoir la signature de 120 présidents de Conseil départemental ou maires’’.

    Vox populi parle de ‘’parrainage de toutes les peurs’’.

    ‘’Après la période de déclarations tous azimuts de candidatures jusqu’aux plus fantasques, place aux choses sérieuses. Le premier obstacle et certainement le plus difficile commence à se dresser devant les prétendants à la course à la présidentielle de 2024’’’’, écrit la publication.

    Pour WalfQuotidien aussi, ‘’les choses sérieuses commencent pour les candidats à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’.

    OID

  • SENEGAL-RELIGION / Médina Baye  : la ferveur religieuse ne retombe pas

    SENEGAL-RELIGION / Médina Baye : la ferveur religieuse ne retombe pas

    Kaolack, 28 sept (APS) – La cité religieuse de Médina Baye, point de ralliement depuis quelques jours de milliers de pèlerins de diverses nationalités, ne désemplit pas au lendemain de la commémoration de la naissance du Prophète Mohamed (PSL), qui a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, a constaté l’APS.

    Malgré la fin du Mawlid, ce quartier de la ville de Kaolack continue d’être plongé dans l’effervescence religieuse. De nombreux fidèles semblent avoir prolongé leur séjour dans la cité religieuse.

    Ainsi, le mausolée de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass (1900-1975), qui jouxte la grande mosquée, ne désemplit pas avec de nombreux disciples qui viennent s’y recueillir.

    Aussi les dispositifs sécuritaire et sanitaire sont-ils encore en place.

    Les domiciles du Khalife général de Médina Baye, Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass, et des autres dignitaires religieux sont toujours quadrillés par un important dispositif sécuritaire. Des forces de sécurité sont encore visibles sur les artères de Kaolack, en particulier à Médina Baye.

    Ainsi, les grands axes routiers sont en proie à des embouteillages monstres, notamment dans les environs de Médina Baye.

    Pèlerins et vendeurs à la sauvette continuent de se disputer le moindre espace.

    Des commerçants venus de l’étranger ont aussi pris quartier à Médina Baye, proposant toutes sortes d’accessoires très prisés par les disciples, comme les bonnets et chapelets.

     

    Partout, de haut-parleurs diffusent les panégyriques de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass.

    En attendant le Gamouwaate

    Rencontré près de Médina Mbaba, Cheikh Touré, un émigré établi en Italie, regrette déjà la fin du Gamou et promet de revenir pour le Gamouwaate, un évènement religieux prévu  mercredi prochain.

    ‘’Puisque j’habite non loin de Kaolack, à Keur Socé, pendant que je suis encore au Sénégal, je reviendrai mardi pour assister au Gamouwaate. Ça fait trois ans que je n’ai pas assisté à des évènements religieux à Médina Baye’’, déclare-t-il.

    Il affirme que le fait de ‘’revenir pour le Gamouwaate’’ lui ‘’permettra de [se] ressourcer (…)’’.

    Mais son épouse n’aura pas la même chance, puisque devant préparer la rentrée des classes qui se profile à l’horizon. ‘’Je dois m’occuper des préparatifs de la rentrée scolaire, notamment pour mes enfants et ma petite-sœur qui vient de décrocher son baccalauréat’’, déclare Fatou Ndiaye.

    Les environs de Médina Baye ont l’allure d’une Afrique en miniature. En effet, parmi les milliers de pèlerins qui ont fait le déplacement cette année, certains viennent du Niger, du Mali, du Nigéria, de la République islamique de Mauritanie et bien d’autres pays encore.

    Les commerçants venus de l’étranger poursuivent souvent leur séjour jusqu’au Gamouwaate.

    Près du quartier Thioffack, beaucoup de pèlerins font déjà leurs bagages pour prendre le chemin du retour, avec la satisfaction d’avoir assisté à la célébration de l’anniversaire de la naissance du ‘’Sceau des prophètes’’.

    ‘’Je rentre mais, si cela ne dépendait que de moi, je resterais encore ici pour quelques jours. Mais, mon travail m’attend, je dois retourner à Kolda’’, regrette une jeune dame qui a requis l’anonymat.

    A quelques mètres d’elle, Mbaye Faye, un jeune vendeur d’accessoires de téléphone mobile, dit avoir bien profité de cet évènement religieux qui lui a permis de faire de très bonnes recettes.

    ‘’C’est certainement grâce à la baraka de Baye Niass et du prophète pour qui le Gamou est célébré (…). On dirait que les gens achètent nos produits dans le seul but de faire du bien comme l’a toujours enseigné Baye Niass, qui voulait que cet évènement soit un moment de faire de bons actes envers son prochain’’, tente-t-il d’expliquer.

    ADE/ASG

  • SENEGAL-GAMOU-BILAN / Un mort parmi les 160 victimes des 49 accidents survenus depuis samedi (BNSP)

    SENEGAL-GAMOU-BILAN / Un mort parmi les 160 victimes des 49 accidents survenus depuis samedi (BNSP)

    Thiès, 28 sept (APS) – Un mort a été enregistré parmi les 160 victimes des  49 accidents survenus depuis samedi sur les routes menant à Tivaouane, à l’occasion de la célébration du Gamou de cette religieuse de la région de Thiès, a appris l’APS de source autorisée.

    La révélation a été faite par le capitaine Khoudia Mar, adjointe du chef de détachement, chargée de la communication de la Brigade nationale des sapeurs pompiers (BNSP)

    “Jusqu’à 18 heures, nous sommes à 49 accidents totalisant 160 victimes, dont un corps sans vie », a-t-elle indiqué. Elle a ajouté que 159 personnes ont été secourues.

    Elle précise que cette situation concerne la période “du 23 au 28 septembre  à 18 heures ».

    Selon Khoudia Mar, ces accidents impliquent des véhicules et les motos-taxis dites motos-Djakarta.

    ADI/ASG

  • SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Un panel sur le football professionnel au Sénégal, samedi

    SENEGAL-FOOTBALL-PERSPECTIVES / Un panel sur le football professionnel au Sénégal, samedi

    Dakar, 28 sept (APS) – L’Association nationale de la presse sportive (ANPS) organise, samedi, un panel sur le football professionnel au Sénégal, annonce un communiqué reçu, jeudi, à l’APS.

    Prévue à partir de 10h à la maison de la presse Babacar Touré, la rencontre va s’articuler autour de plusieurs thèmes dont un portant sur « Sénégal et l’Afrique : des sélections brillantes, des clubs toujours dans le dur », renseigne la même source.

    Les panélistes vont également plancher sur  « quel modèle économique viable pour le football local ? »

    Il en est de même pour « l’impact de la bonne application des lois du jeu dans le développement du football » et « Comment améliorer le cadre juridique du football local? ».

    SK/SMD

  • MAROC-SEISME-PROGRAMMES / Maroc: la question des catastrophes naturelles s’invite à la deuxième conférence africaine sur la santé

    MAROC-SEISME-PROGRAMMES / Maroc: la question des catastrophes naturelles s’invite à la deuxième conférence africaine sur la santé

    Marrakech, 28 (APS)- La deuxième conférence africaine sur les risques en santé qui s’est ouverte mercredi, à Marrakech, au Maroc, a réajusté son programme en intégrant un panel consacré aux catastrophes naturelles, suite au séisme de magnitude 7 qui a frappé le royaume chérifien au début du mois de septembre, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    « Nous sommes en effet, à quelques jours de ce séisme, autant dire que les questions que nous abordons aujourd’hui sont plus que jamais d’actualité », a expliqué Saaid Amzazi, président de la séance d’ouverture de cette rencontre portant essentiellement sur « la réalité des systèmes de santé et de sécurité alimentaire en Afrique ».

    Justifiant ce réajustement, il a relevé qu’il était impossible de tenir cet évènement « sans consacrer un panel aux catastrophes naturelles ».

    L’universitaire a également insisté sur la nécessité de repenser et de revaloriser ces régions touchées par le séisme et qui ne « subsistaient que grâce à une agriculture vivrière et un élevage traditionnel ».

    Dans cette perspective, a-t-il annoncé, le Conseil de gouvernement a d’adopté le décret de création de l’Agence de réhabilitation et de développement du Haut Atlas abritant l’épicentre du tremblement de terre, plaidant toutefois pour « la préservation de l’identité culturelle spécifique de ces territoires ».

    Les autorités marocaines ont récemment annoncé un programme de reconstruction et de réhabilitation d’un montant  de 120 milliards de dirhams (plus de 7 mille milliards de FCFA) dans les cinq prochaines années.

    Ce programme devrait permettre une « mise à niveau des territoires ainsi qu’à la résorption des déficits sociaux et au développement de l’activité économique dans les régions sinistrées », indique Saaid Amzazi.

    BT/SMD

  • SENEGAL-MAROC-TRANSPORTS-PARTENARIAT / Air Sénégal et la RAM signent un mémorandum d’entente pour ‘’stimuler’’ les échanges entre Marocains et Sénégalais

    SENEGAL-MAROC-TRANSPORTS-PARTENARIAT / Air Sénégal et la RAM signent un mémorandum d’entente pour ‘’stimuler’’ les échanges entre Marocains et Sénégalais

    Dakar, 28 sept (APS) – Air Sénégal et la Royal Air Maroc (RAM) ont signé un mémorandum d’entente pour stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre le Maroc et le Sénégal, a-t-on appris de la compagnie de transport aérien sénégalaise.

    Hamid Addou, le président-directeur général de la RAM, et Alioune Badara Fall, le directeur général d’Air Sénégal, ont signé l’accord, mercredi, à Casablanca, au Maroc, selon un communiqué de la compagnie sénégalaise.

    La signature du mémorandum d’entente marque le début d’‘’un partenariat stratégique entre les deux transporteurs aériens’’ et ‘’devrait consolider la coopération entre les deux parties, sur le long terme’’.

    L’accord signé ‘’contribuera à stimuler les échanges économiques, sociaux et culturels entre les deux pays frères. Cette collaboration profitera aux deux compagnies, mais surtout à leurs passagers, à travers l’augmentation des possibilités de connexion et la diversification des choix en termes d’horaires et de jours de service’’, explique Air Sénégal.

    Les deux parties prévoient en même temps ‘’un renforcement de la coopération commerciale entre’’ le Maroc et le Sénégal.

    Elles vont permettre aux passagers d’‘’acheter leurs titres de transport auprès du réseau de vente de l’une ou l’autre des deux compagnies et de voyager indifféremment sur la flotte de Royal Air Maroc et d’Air Sénégal’’, annonce la même source.

    Les deux compagnies envisagent de travailler ensemble en matière de maintenance et d’affrètement d’avions, de handling également.

    Elles prévoient aussi d’‘’accroître leurs synergies en matière de capital humain, de formation technique et managériale, ainsi que d’organisation’’.

    Le communiqué ajoute que ‘’les deux parties pourront mutualiser leurs actions dans les domaines de la communication et de la digitalisation des services’’.

    ‘’Ce partenariat s’inscrit parfaitement dans la lignée des excellentes relations entre nos deux pays, et nous avons exprimé […] notre ferme volonté de construire un partenariat stratégique et durable avec Air Sénégal’’, a dit Hamid Addou.

    ‘’Royal Air Maroc et Air Sénégal concrétisent aujourd’hui la volonté des plus hautes autorités de nos pays respectifs de développer ce pont aérien, tant en termes de transport des passagers que de cargo. Cet accord […] nous engage au respect des standards internationaux pour le bien commun de nos futurs passagers’’, rapporte le communiqué en citant Alioune Badara Fall.

    ESF/SMD

  • SENEGAL- MONDE-CLIMAT-FINANCEMENT / Cop 28 : Alioune Ndoye insiste sur le respect des engagements internationaux

    SENEGAL- MONDE-CLIMAT-FINANCEMENT / Cop 28 : Alioune Ndoye insiste sur le respect des engagements internationaux

    Dakar, 28 sept (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye a invité, jeudi, à Dakar, les Etats au respect des engagements internationaux pour le financement de l’action climatique, a constaté l’APS.

    « Le diagnostic est déjà fait et il est clair pour tout le monde maintenant, il faut que les engagements que nous répétons de Cop en Cop puissent être tenus », a-t-il martelé lors de la réunion ministérielle du groupe des négociateurs des pays les moyens avancés (PMA).

    Cette rencontre qui s’est ouverte, jeudi, à Dakar est organisée en perspective de la COP 28 prévue du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

    Le Programme des nations unies pour le développement, l’institut de la Francophonie pour le développement durable, la convention cadre sur les changements climatiques, l’Organisation des nations unies pour le développement industriel et le fonds pour l’environnement mondial prennent part à la rencontre.

    La négociatrice en chef du climat pour les Émirats arabes unis, Hana Al Hashimi  participe également à cette rencontre dont l’objectif est de « faire le point sur les progrès dans les négociations internationales sur les changements climatiques ».

    Elle devra également constituer un cadre pour « discuter des priorités pour la cop 28, d’harmoniser les positions, afin d’obtenir un soutien fort pour le positionnement stratégique du groupe dit des PMA », a-t-on appris lors de la cérémonie d’ouverture.

    Selon Alioune Ndoye, « la question du financement de l’action climatique constitue la clé de voute du combat contre le réchauffement climatique ».

    En cela, a-t-il estimé, dans la perspective de la COP 28, « il faut poursuivre le plaidoyer et la réflexion pour la mobilisation effective de ressources durables pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique ».

    Il a notamment insisté sur « l’opérationnalisation du fonds sur les pertes et préjudices », en faisant allusion au « doublement du financement de l’adaptation et le respect de l’allocation des 100 milliards de dollars qui tarde à se matérialiser ».

    ABD/SMD

  • SENEGAL-MONDE-ART-EVENEMENT / La biennale itinérante d’art sud-américain contemporain arrive à Dakar, vendredi

    SENEGAL-MONDE-ART-EVENEMENT / La biennale itinérante d’art sud-américain contemporain arrive à Dakar, vendredi

    Dakar, 28 sept (APS) – La capitale sénégalaise va abriter, à partir de vendredi, trois expositions collectives d’artistes latino-américains, entrant dans le cadre du projet itinérant « Bienalsur », organisé tous les deux ans depuis 2017 par l’Université Tres de Febrero (Argentine), a appris l’APS des promoteurs.

    Pendant deux jours (vendredi et samedi), le Monument de la renaissance africaine va accueillir une partie de ce projet artistique considéré comme « la première biennale internationale d’art sud-américain contemporain », à travers notamment l’œuvre de l’artiste argentin Rodrigo Díaz Ahl.

    Il s’agit essentiellement d’un vernissage prévu vendredi à partir de 17h30 ainsi qu’une exposition intitulée « un Musée abandonné  » qui sera inaugurée, samedi, à 11 heures à l’Institut Cervantès de Dakar.

    La troisième exposition collective à Dakar se fera dans la galerie Le manège de l’Institut français le samedi à partir de 18H30 sous le thème « Erosion des souvenirs », peut-on lire dans le dossier de presse transmis à l’APS.

    Ce projet de l’artiste argentin Diego Bianchi va enregistrer également la participation  d’artistes sénégalais, avec principalement des « matériaux rejetés par la mer sur les côtes de la ville », renseigne la même source

    « Cette exposition d’artistes latino-américains a été rendue possible grâce à une collaboration avec la Biennale de l’art africain contemporain de Dakar, avec le soutien de l’ambassade d’Argentine au Sénégal », précise le document.

    Selon les organisateurs, ce projet itinérant est prévu cette année dans plus de 70 villes de 28 pays, avec plus de 400 artistes qui vont participer dans différentes activités.

    FKS/SMD

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 133 migrants sénégalais secourus au large des côtes marocaines

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 133 migrants sénégalais secourus au large des côtes marocaines

    Dakar, 28 sept (APS) – La marine royale marocaine annonce avoir secouru, mercredi, 76 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne à bord d’une pirogue, s’ajoutant aux 57 autres interceptés dans les mêmes conditions une semaine plus tôt au large du Maroc, a appris l’APS de source diplomatique.

    Les deux pirogues qui transportaient ces 133 candidats à l’émigration provenaient respectivement du Mbour (76) et de Dakar (57), a détaillé la source.

    Elle signale que deux femmes et sept mineurs figurent parmi les passagers de la pirogue partie de Mbour, dans la région de Thiès (ouest).

    Douze migrants arrivés blessés ou malades lors du trajet ont été hospitalisés au centre hospitalier de Dakhla, une localité du sud marocain.

    Le consulat général du Sénégal à Dakhla a ainsi déclaré avoir pris les dispositions appropriées pour porter assistance à ces citoyens sénégalais qui seront rapatriés dans les meilleurs délais.

    AKS/SMD

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / A Mogo Tafsir Balla, sur les traces d’un précurseur du Gamou

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATION / A Mogo Tafsir Balla, sur les traces d’un précurseur du Gamou

    +++Par Amadou Thiam de l’APS+++

    Mogo Tafsir Balla (Nabadji Civol), 27 sept (APS) –  Il y a exactement 122 ans, s’était tenu le premier Gamou de Mogo Tafsir Balla, à l’initiative de Tafsir Balla Seck, disciple de El Hadji Abdoulaye Niasse et précurseur de cette manifestation dans cette partie du Fouta (Matam).

    Depuis cette date fondatrice, la tradition du Maouloud continue d’être entretenue dans la famille Seck.

    A la sortie du village de Boyinadji, dans la commune de Nabadji Civol, une bâtisse sous forme de garage avec ses bancs en ciment se dresse, un peu avant Sinthiou Mogo, dans la même circonscription communale.

    Sur le toit de ce petit bâtiment, un tableau en fer indique un nom de village et le nombre de kilomètres qui le séparent de la route nationale numéro deux et de Fété Niébé ou Mogo Tafsir Balla.

    Pour l’administration, c’est le premier qui compte, mais le second reste l’appellation la plus célèbre, car plus connue et répandue.

    Il faut emprunter une piste latéritique de quatre kilomètres pour s’y rendre, faire attention aux nids-de-poule, éviter des animaux en divagation et quelque champ constituant le décor du paysage.

    De loin, l’on peut apercevoir la grande grotte qui trône sur cette partie de la région de Matam.

    Dans ce village qui porte le nom de Tafsir Balla Seck, grand érudit et disciple d’El Hadji Abdoulaye Niasse, un Gamou s’était tenu dans cette zone, une première dans cette partie du Fouta.

    Dans la maison familiale, le fils de Tafsir Balla Seck, aujourd’hui âgé de plus de 90 ans, fait officie de khalife.

    “C’est ici qu’a été organisé pour la première fois le Gamou, la nuit commémorant la naissance du Prophète Mouhamad (PSL). Ici au Fouta, tout le monde est d’accord pour dire que c’est Tafsir Balla Seck qui a été le premier à célébrer cette nuit’’, dit-il.

    Des fidèles venaient de “toute la zone’’pour participer à cette célébration, “des gens venaient même du Boundou, dans le Sénégal oriental’’. Des pèlerins venaient aussi du Jolof et de la Mauritanie, selon le patriarche.

    Les moyens de locomotion n’étant pas nombreux à cette époque, les fidèles faisaient le trajet à pied. Ils ont eu recours, bien des années plus tard, aux chameaux et charrettes, certains quittant leurs localités dès le premier jour du mois de naissance du prophète Mohamed (PSL) pour arriver à Mogo Tafsir Balla le jour du Maouloud.

    Rareté des moyens de locomotion

    “Au début, le Gamou se tenait juste avec quelques personnes, moins de dix. Il a même célébré une nuit avec cinq personnes’’, relève Babacar Seck, petit-fils de Tafsir Balla Seck.

    Selon sa famille, Tafsir Balla Seck a commencé à commémorer la naissance du prophète en 1920, “un an avant qu’elle soit célébrée à Danthialy’’, dans la commune de Ogo.

    Le marabout avait pour habitude de préparer le Gamou plusieurs semaines avant l’événement. Douze jours avant, indiquent ses petits-fils, les fidèles commençaient à rallier le village situé à une dizaine de kilomètres de Matam.

    “Il [Tafsir Balla Seck] accordait une attention particulière aux hôtes, pour qui il préparait des mets différents de ceux destinés aux membres de sa famille’’, soutient Babacar Seck, un de ses petits-fils.

    Il rappelle que son grand-père n’a jamais enseigné, mais avait des c connaissances spirituelles et mystiques telles que ses prédictions se sont toujours révélées vraies.

    Cela faisait de lui « une personnalité très connue » dans le Fouta, mais aussi dans tout le Sénégal, insiste-t-il.

    Tafsir Balla Seck a vu le jour en 1861 dans le village qui porte aujourd’hui son nom et qui s’appelait à cette époque Fété Niébé. Un nom qui a changé au fur des années pour porter celui du défunt érudit.

    “Au début, c’était Fété Niébé qui était retenu de tous, mais c’est Mogo Tafsir Balla qui reste aujourd’hui le plus connu. C’est un aspect que personne ne peut expliquer. C’est le nom Mogo Tafsir Balla qui figure sur la grande majorité des pièces d’identité des habitants de ce village, même si l’administration reconnait l’autre nom’’, explique Babacar Seck.

    Comme cela se fait ailleurs, son grand-père avait pour habitude de bien recevoir ses hôtes venus de partout pour le Gamou, souligne son petit-fils. Et la nuit, il faisait des causeries sur le prophète Mohamed (PSL).

    A sa disparition en 1949, son fils aîné, El Hadji Abdoulaye Seck, qui porte le nom de son guide et maître El Hadji Abdoulaye Niasse, est devenu son premier Khalife.

    Pendant 20 ans, il n’a rien changé à ce que faisait son père lors de la célébration du Maoloud, ajoute-t-il, estimant que la seule innovation à relever concerne le développement des moyens de transport et le nombre toujours grandissant de pèlerins.

    AT/BK/MTN