Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Macky Sall évoque l’urgence d’une réforme de la gouvernance mondiale

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Macky Sall évoque l’urgence d’une réforme de la gouvernance mondiale

    Dakar, 20 sept (APS) – Le président du Sénégal, Macky Sall, a souligné, mardi à la tribune des Nations unies, la nécessité de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale en vue de la rendre davantage représentative de la diversité.

    ‘’La sagesse commande de réformer la gouvernance politique, économique et financière mondiale, afin qu’elle soit plus représentative de la diversité’’, a-t-il déclaré lors de son adresse à la 78e session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies.

    Dans son discours dont copie est parvenue à l’APS, le chef de l’Etat sénégalais a loué les ‘’services appréciables’’ que le système des Nations unies et celui de Bretton Woods rendent aux pays africains, tout en indiquant que le système multilatéral, héritage d’un passé révolu, est devenu obsolète.

    Citant le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, Macky Sall a dit qu’un système qui continue d’ignorer les réalités de son temps et les besoins de plus de trois quarts de ses pays membres, accentue les inégalités, génère les conditions de sa contestation, et provoque le risque de sa fragmentation.

    ‘’Nous pouvons y arriver si nous y mettons la volonté politique nécessaire. Le G20 l’a montré en admettant l’Union Africaine comme membre de plein droit’’, a-t-il valoir.

    Il a, dans la foulée, vivement remercié les membres du G20pour leur soutien unanime à cette initiative que le Sénégal avait portée lors de sa présidence en exercice de l’Union Africaine.

    Il a souhaité que l’exemple d’inclusion donné par le G20 soit suivi par le Conseil de sécurité et les institutions de Bretton Woods, pour un multilatéralisme plus représentatif des intérêts de tous ses membres.

    AKS/MTN

     

     

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Lutte contre le terrorisme : Macky Sall appelle le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Lutte contre le terrorisme : Macky Sall appelle le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités

    Dakar, 20 sept (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, a de nouveau appelé mardi à New York, le Conseil de sécurité des Nations unies à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique.

    ‘’Le Sénégal invite à nouveau le Conseil de sécurité à assumer pleinement ses responsabilités dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en vertu du mécanisme de sécurité collective prévu par la Charte des Nations unies’’, a notamment déclaré Macky Sall dans son adresse à la 78e session de l’Assemblée générale ordinaire de l’ONU.

    Dans son discours dont copie à été transmise à l’APS,  il a rappelé l’alerte mainte fois répétée par le Sénégal sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique.

    ‘’L’urgence de l’heure, c’est aussi le terrorisme qui continue de gagner du terrain en Afrique, sans réaction appropriée du Conseil de Sécurité’’, a indiqué Macky Sall.

    Il a insisté sur le fait qu’à maintes reprises, lors de son mandat au Conseil en 2016 et 2017, le Sénégal avait alerté sur l’inefficacité des opérations de maintien de la paix en Afrique, dont les mandats et les équipements ne répondent guère à la nature des situations.

    ‘’Il n’y a pas de paix à maintenir là où il s’agit plutôt de la restaurer, en combattant des groupes armés qui pillent et endeuillent au quotidien des populations innocentes, occupent des territoires entiers et menacent des Etats dans leur existence’’, a déploré le chef de l’Etat sénégalais.

     

    AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / Des experts appellent à mettre fin à l’‘’hyperprésidentialisme’’

    SENEGAL-POLITIQUE-LIBERTES / Des experts appellent à mettre fin à l’‘’hyperprésidentialisme’’

    Dakar, 20 sept (APS) – Le professeur Oumar Dia, de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, et le fondateur du centre de recherche Afrikajom, Alioune Tine, appellent à mettre fin à l’‘’hyperprésidentialisme’’, qu’ils considèrent comme l’ennemi de l’État de droit.

    ‘’L’hyperprésidentialisme est propre aux pays d’Afrique francophone […] C’est cet hyperprésidentialisme qu’il faut corriger. On élit un président de la République, qui a absolument tous les pouvoirs et qui n’a aucune responsabilité’’, a relevé M. Dia.

    ‘’Le fait d’élire des personnes qui se donnent des limites permet d’éviter de dériver vers la dictature […] Il faut mener des réformes institutionnelles pour mettre fin à cet hyperprésidentialisme’’, a-t-il insisté en animant un panel lors de la présentation des actes d’un colloque d’Afrikajom, un centre de recherche basé à Dakar.

    Selon M. Dia, des propositions avaient été faites contre l’‘’hyperprésidentialisme’’, lors des assises nationales organisées par l’opposition et la société civile du Sénégal, en 2008 et 2009.

    ‘’Il convient de s’interroger […] sur le régime présidentiel exacerbé, avec une concentration de tous les pouvoirs entre les mains d’une seule personne, le président de la République. Un pouvoir personnel sans limites […] et sans aucune responsabilité. Un pouvoir qu’aucun autre pouvoir ne peut arrêter…’’ a souligné Alioune Tine.

    ‘’Il est temps […] en Afrique qu’on essaie de repenser ce modèle, qui semble avoir atteint ses limites du fait de l’instabilité, des violences et des coups d’État que ça crée dans la sous-région. Il est temps d’innover en réinventant un leadership collectif, avec un fonctionnement en équipe, sur la base d’une vision, de programmes, de principes et de valeurs largement partagées’’, a proposé M. Tine.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Corruption : une enseignante-chercheuse appelle à renforcer les organes chargés de l’éradiquer

    SENEGAL-SOCIETE-GOUVERNANCE / Corruption : une enseignante-chercheuse appelle à renforcer les organes chargés de l’éradiquer

    Dakar, 19 sept (APS) – L’enseignante-chercheuse Binette Ndiaye Mbengue, coordonnatrice du Forum citoyen, propose de renforcer les institutions anticorruption du Sénégal par la mise en place d’‘’un système de garanties et de garde-fous’’ et le recours à la ‘’sanction’’ contre les personnes coupables de faits de corruption.

    ‘’C’est tout un système de garanties et de garde-fous qu’il faut mettre en place pour s’assurer que les institutions et les organismes publics rendent des comptes et garantissent le respect des principes fondamentaux contenus dans la loi et la Constitution’’, a préconisé Mme Mbengue.

    Elle intervenait à la présentation des actes d’un colloque du centre de recherche Afrikajom, basé à Dakar.

    ‘’Il faut instaurer une administration qui a peur de la sanction. Si les gens n’ont pas peur de la sanction, la corruption continuera à faire bon ménage avec nous’’, a-t-elle prévenu en animant un panel sur la corruption en Afrique de l’Ouest et l’impunité des crimes économiques et financiers.

    Binette Ndiaye Mbengue relève que ‘’depuis 2012, on nous parle de transparence et de gouvernance sobre et vertueuse’’, mais qu’‘’il a fallu attendre 2020 pour que le Sénégal puisse se doter d’une stratégie nationale de lutte contre la corruption, qui n’est même pas encore opérationnelle’’.

    Elle propose aussi que soient créés des ‘’organes de répression de la corruption’’, aux côtés du futur Parquet national financier et d’autres institutions anticorruption du pays.

    L’existence d’‘’une presse libre et indépendante’’ peut aider aussi à éradiquer la corruption ou à réduire son ampleur, selon Mme Mbengue.

    En expliquant comment ce fléau prospère au Sénégal et dans d’autres pays ouest-africains, elle signale qu’il est favorisé par la conception ‘’patrimoniale’’ du pouvoir dans le continent.

    ‘’La confusion entre le pouvoir et la richesse privée’’ favorise la corruption, a dit l’enseignante-chercheuse, expliquant que le ‘’patrimonialisme’’ du pouvoir en Afrique ‘’se manifeste par la présence accrue de la famille au sein de la sphère de l’État’’, ce qu’‘’on […] a connu au Sénégal’’.

    ‘’Il y a aussi le copinage. Les copains avec lesquels on a partagé la chambre universitaire sont associés à la gestion de l’État par ceux qui sont au pouvoir. Il y a l’ethnicisme aussi’’, a analysé Binette Ndiaye Mbengue.

    Au Sénégal, ‘’sur le plan social, on a tendance à légitimer certaines pratiques corruptives’’, a-t-elle signalé, estimant que, au niveau institutionnel, ‘’nous avons la faiblesse des mécanismes de contrôle et de reddition des comptes’’.

    ‘’Nous avons plusieurs organes […] chargés de lutter contre la corruption […] Ces organes comportent souvent des tares congénitales à cause desquelles ils ne peuvent pas fonctionner correctement’’, a relevé la coordonnatrice du Forum citoyen, une organisation de la société civile.

    ‘’Dans le contexte africain, les gens mettent l’accent sur la pauvreté en estimant qu’elle favorise la corruption. La faiblesse des salaires de la fonction publique est également considérée comme un facteur de corruption, même si elle ne peut pas la justifier.’’

    Elle est d’avis que ‘’la politisation de l’administration’’ est un facteur de corruption.

    Promouvoir ‘’le culte de l’exemplarité’’

    ‘’Aujourd’hui, nous avons une administration hyperpolitisée. On considère qu’il faut passer par la politique pour accéder aux fonctions administratives […] L’accès aux ressources publiques est garanti par la politique. Il faut être de connivence avec les acteurs politiques pour y accéder’’, a souligné Mme Mbengue en parlant des causes de la corruption.

    S’agissant des remèdes, elle appelle à promouvoir ‘’le culte de l’exemplarité’’.

    ‘’Dans l’imaginaire populaire, nous avons beaucoup de références corruptives. Malheureusement, cette corruption est […] banalisée. On entend souvent dire ‘Kuy xalam di ca jaayu’, ‘Ku am kuddu du lakk’’’, a fait remarquer l’enseignante-chercheuse.

    Ces dictons wolofs laissent entendre qu’il est bien judicieux d’utiliser le bien public à son profit exclusif.

    ‘’Les relations familiales sont médiatisées au nom de l’argent. Pour tenir son rang dans la société, il faut se distinguer par ses largesses, à l’occasion des cérémonies familiales notamment. On fait tout ‘sous le haut parrainage’ ou ‘sous le haut patronage’’’ de ceux à qui sont confiés les biens publics, a relevé Binette Ndiaye Mbengue.

    ‘’Tout détenteur d’un poste juteux qui n’en profite pas est considéré comme un fou. On vous dit ‘Sa ndey a ko liggéey (c’est le fruit du travail de votre maman)’’, a-t-elle analysé en expliquant comment la corruption prospère au Sénégal.

    Mme Mbengue estime que ‘’les interventions politiques et religieuses […] ont tendance à déresponsabiliser les fonctionnaires’’. ‘’Ces derniers prennent une décision aujourd’hui, un politicien ou un chef religieux intervient et fait suspendre leur décision.’’

    ‘’On dit aussi que les cadeaux ne se refusent pas, ce qui légitime la corruption’’, a-t-elle dit.

    ESF/OID

     

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / Un enseignant-chercheur explique les mécanismes d’affaiblissement du pouvoir judiciaire

    SENEGAL-INSTITUTIONS-JUSTICE / Un enseignant-chercheur explique les mécanismes d’affaiblissement du pouvoir judiciaire

    Dakar, 19 sept (APS) – L’opportunité des poursuites judiciaires et la gestion de la carrière des magistrats du siège par le pouvoir exécutif sont les mécanismes avec lesquels le pouvoir exécutif affaiblit le pouvoir judiciaire au Sénégal, a relevé l’enseignant-chercheur Papa Fara Diallo, mardi, à Dakar.

    ‘’Au Sénégal, il y a deux facteurs d’affaiblissement de la justice. Le premier, c’est l’opportunité des poursuites, qui dépend de la volonté du ministre de la Justice […] En réalité, le procureur de la République n’est pas le maître des poursuites, c’est plutôt le ministre de la Justice, lequel relève du pouvoir exécutif’’, a souligné M. Diallo, chef du département de science politique de l’université Gaston-Berger (UGB) de Saint-Louis (nord).

    ‘’Le second facteur d’affaiblissement du fonctionnement de la justice, c’est la gestion de la carrière des magistrats du siège par le pouvoir exécutif. C’est également une immixtion du pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire. Ça fragilise l’institution judiciaire’’, a-t-il soutenu.

    Papa Fara Diallo intervenait à la présentation des actes d’un colloque d’Afrikajom, un centre de recherche sur l’État de droit et la démocratie en Afrique de l’Ouest, basé à Dakar.

    Pour montrer comment le pouvoir exécutif domine le pouvoir judiciaire au Sénégal, il a donné en exemple le limogeage du procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), Alioune Ndao, il y a quelques années.

    Selon M. Diallo, ce magistrat voulait mener des poursuites judiciaires contre 25 personnalités du régime d’Abdoulaye Wade, tandis que sa tutelle ne voulait pas que certaines d’entre elles soient inquiétées.

    ‘’On a limogé un procureur parce qu’il voulait poursuivre 25 personnalités du précédent régime, qui figuraient sur une liste qu’on lui avait déjà remise’’, a-t-il dit en animant un panel d’Afrikajom sur ‘’l’indépendance de la justice et le jeu institutionnel’’.

    Une ‘’décision d’incompétence’’

    Une ‘’justice libre et indépendante’’ est l’un des piliers de la démocratie et de l’État de droit, a rappelé l’universitaire.

    ‘’Lorsque les institutions s’effondrent, la justice est l’ultime recours du citoyen. Malheureusement, ce pouvoir judiciaire s’écrase sous le poids du pouvoir exécutif’’, a ajouté l’enseignant-chercheur en parlant du fonctionnement du pouvoir judiciaire dans plusieurs pays d’Afrique.

    La démocratie repose sur ‘’deux exigences fondamentales et indissociables’’, a poursuivi M. Diallo en ajoutant qu’il s’agit de ‘’l’approfondissement de l’État de droit’’ et de ‘’la garantie des droits fondamentaux et des libertés publiques’’.

    ‘’Dans une démocratie, lorsque tout s’effondre, l’ultime recours du citoyen, c’est une justice libre et indépendante. Malheureusement, dans nos pays, c’est souvent l’institution judiciaire qui est en crise. Elle n’est pas en crise par elle-même, on la met en crise’’, a analysé le chef du département de science politique de l’UGB.

    Il considère les immixtions du pouvoir exécutif dans le fonctionnement du pouvoir judiciaire comme ‘’une pathologie de la démocratie au Sénégal et dans d’autres pays’’.

    Pourtant, rappellent Papa Fara Diallo et d’autres participants, les assises nationales organisées au Sénégal en 2008 et 2009 avaient proposé des solutions à la domination qu’exerce le pouvoir exécutif sur le pouvoir judiciaire.

    ‘’Hypertrophie du pouvoir exécutif’’

    Selon M. Diallo, l’accès à la justice est un pilier de l’État de droit et de la démocratie.

    Ce droit est restreint par l’État du Sénégal, ‘’l’un des rares pays africains qui n’ont pas reconnu la compétence de la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples’’.

    L’enseignant-chercheur rappelle que la première décision rendue par la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples a été ‘’une décision d’incompétence’’, qui a été prise lorsqu’un citoyen sénégalais l’a saisie pour violation de ses droits.

    ‘’Et la Cour a dit qu’elle ne pouvait pas trancher le litige parce que le Sénégal ne reconnaît pas sa compétence’’, a-t-il expliqué, rappelant que le Bénin et la Côte d’Ivoire ont annulé leur reconnaissance de cette juridiction africaine lorsqu’elle a tranché des affaires judiciaires en faveur d’opposants aux pouvoirs en place dans les deux pays.

    ‘’Le jeu des institutions en général, dans les démocraties africaines, est défavorable à l’institution judicaire, d’où l’hypertrophie du pouvoir exécutif, qui écrase les autres institutions’’, a résumé M. Diallo.

    ESF/OID

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Macky Sall appelle à la mobilisation de ressources pour résoudre les difficultés d’accès à l’eau potable en Afrique

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Macky Sall appelle à la mobilisation de ressources pour résoudre les difficultés d’accès à l’eau potable en Afrique

    Dakar, 19 sept (APS) – Le président Macky Sall a souligné, mardi à New York, l’urgence de mobiliser les moyens nécessaires pour combler le déficit d’accès à l’eau potable sur le continent africain.

    Intervenant au lancement de la campagne dénommée ‘’Combler le fossé, investir dans l’eau » en marge de la 78e session de l’Assemblée générale ordinaire des Nations unies, le chef de l’Etat sénégalais a rappelé 320 millions des 780 millions des personnes n’ayant pas accès à l’eau potable dans le monde vivent en Afrique.

    ‘’Ce chiffre cache des disparités suivant les pays, mais traduit un besoin urgent de mobiliser tous les moyens disponibles afin de combler le déficit ; surtout que les projections montrent qu’au rythme actuel, l’Afrique n’atteindra pas à l’horizon 2030 les ODD liés à l’eau et à l’assainissement’’, a déclaré Macky Sall.

    Il a signalé que le lancement de cette campagne donne l’occasion, après le 9e Forum mondial de l’eau tenu à Dakar en mars 2022, de remettre cette question vitale au cœur de l’agenda international.

    Le président sénégalais n’a pas manqué de saluer la résolution du 1er septembre 2023, par laquelle l’Assemblée générale décide de convoquer en 2026 une Conférence internationale sur l’eau et l’assainissement pour accélérer la réalisation de l’ODD 6.

    ‘’Cela risque d’impacter négativement d’autres secteurs aussi vitaux que la santé, l’éducation et l’alimentation. C’est la raison pour laquelle voulons-nous nous mobiliser pour enrayer cette tendance’’, a ajouté Macky Sall.

    Il a fait observer que cette situation justifiait la mise en place d’un Panel international de haut niveau pour les investissements dans le secteur de l’eau en Afrique, et le Partenariat pour l’investissement dans l’eau en Afrique.

    ‘’L’un et l’autre visent à soutenir la campagne de mobilisation des ressources et appuyer l’Union africaine dans la mise en œuvre des recommandations du Panel’’, a fait valoir le président Sall, en insistant sur le fait que l’objectif était de mobiliser au moins 30 milliards de dollars (près de 18.500 milliards de FCFA) par an d’ici à 2030 afin de combler le gap.

    Il a indiqué que tous les leviers devaient être activés, en citant notamment les ressources publiques internes, celles issues de coopération bilatérale et multilatérale et de partenariats publics-privés.

    Le chef de l’Etat sénégalais a dans le même temps appelé à davantage vulgariser des solutions encore faiblement valorisées comme le recyclage et le dessalement de l’eau, et à promouvoir les technologies d’utilisation rationnelle de la ressource, notamment dans l’agriculture et l’industrie.

    ‘’La campagne que nous lançons ici est le point de départ d’une course contre la montre. La prochaine étape c’est la finalisation du Plan d’action pour l’investissement dans le secteur l’eau en Afrique, afin de procéder à son lancement en marge de la COP 28 de Dubaï’’, a-t-il souligné.

    Selon lui, sa mise en œuvre pour une première évaluation à la Conférence sur l’eau et l’assainissement de 2026, avant le rendez-vous des ODD en 2030 est la prochaine étape du processus.

    AKS/OID

  • SENEGAL-UNIVERSITES-TELECOM / Enseignement supérieur : vers la digitalisation du service des bourses

    SENEGAL-UNIVERSITES-TELECOM / Enseignement supérieur : vers la digitalisation du service des bourses

    Dakar, 19 sept (APS) – Un protocole d’accord a été signé entre la Direction des bourses et la Société Sénégal numérique SA (SENUM SA) pour la digitalisation des services des bourses, a appris l’APS sur le site du ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

    Divers aspects relatifs à l’audit du système d’information, aux outils de travail, à l’hébergement de données et la mise à disposition des centres Sénégal Services sont prévus dans l’accord, souligne le texte.

    Le ministre de l’Enseignement Supérieur qui a assisté à la cérémonie de signature a assuré que d’autres directions du ministère pourraient travailler avec Sénégal Numérique pour la digitalisation de leurs services.

    ADL/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la candidature d’Amadou Ba et les difficultés de l’opposition

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens planchent sur la candidature d’Amadou Ba et les difficultés de l’opposition

    Dakar, 19 sept (APS) – Les quotidiens commentent l’actualité politique, la candidature du Premier ministre à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et les difficultés de l’opposition notamment, dans leur livraison de ce mardi.

    Le Quotidien affirme que ‘’le candidat de la majorité, Amadou Ba, est combattu par ses propres frères de parti’’. ‘’Tout le contraire des alliés’’ du parti au pouvoir, signale-t-il, ajoutant qu’‘’Amadou Ba doit se battre contre des camarades […] de l’APR (le parti au pouvoir), qui le voient comme un parachuté’’.

    ‘’Porté par un appareil étatique, avec à sa disposition tous les moyens dont il aura besoin pour sa campagne, Amadou Ba part à la conquête du pouvoir avec beaucoup d’atouts’’, observe L’info.

    Mais, signale le même journal, ‘’la machine électorale’’ de Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition qui l’a choisi, ‘’semble de plus en plus grippée du fait des dissensions, des calculs politiques, des batailles fratricides et des errements notés dans la conduite des politiques publiques’’.

    Sud Quotidien résume les divergences au sein du parti au pouvoir en quelques mots : ‘’L’APR face à elle-même’’.

    À l’Alliance pour la République, ‘’l’unité présupposée reste […] une chimère. Conséquence : le réveil pourrait être brutal pour le parti au pouvoir et ses alliés’’, prévient Sud Quotidien.

    Source A révèle que ‘’Macky Sall est toujours dans les pourparlers avec Aly Ngouille Ndiaye, afin que ce dernier [renonce à sa volonté d’être candidat] et soutienne Amadou Ba’’.

    La preuve, ajoute le journal, ‘’jusqu’à hier, Macky Sall n’avait pas donné de suite favorable à la lettre de démission de son ministre de l’Agriculture, de l’Équipement rural et de la Souveraineté alimentaire’’.

    EnQuête s’inquiète du ‘’silence assourdissant’’ de l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, qui, comme Aly Ngouille Ndiaye, était candidat à la candidature de BBY.

    M. Dionne ‘’n’a ni exprimé son soutien à Amadou Ba ni annoncé […] sa candidature’’, fait remarquer le journal.

    Le ‘’manque d’initiatives et d’unité’’ de l’opposition

    L’Observateur s’est intéressé aux ‘’dissidents’’ qui aspirent à diriger le pays, de fervents défenseurs de Macky Sall jusqu’à une date récente, qui sont devenus de farouches détracteurs du président de la République.

    ‘’Prompts à défendre le régime de Macky Sall, certains de ses collaborateurs, qui ont décidé de se présenter à l’élection présidentielle de 2024, sont subitement devenus critiques sur sa gestion’’.

    Le maire de Sandiara (ouest), Serigne Guèye Diop, le député Cheikh Tidiane Gadio, Ndongo Ndiaye, un ancien ministre conseiller du président de la République, et l’ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Elhadji Mamadou Diao, font partie du lot, selon L’Observateur.

    ‘’Leur discours n’est pas crédible […] Il sera difficile pour eux de faire passer leurs messages’’, a dit au journal un analyste politique.

    Tribune fait remarquer qu’‘’à cinq mois de l’élection présidentielle, le pouvoir […] mène tranquillement ses activités politiques dans les institutions sacrées de la République’’. ‘’Au même moment, il interdit systématiquement à l’opposition de se réunir même dans des lieux privés’’, ajoute-t-il.

    ‘’L’opposition [est] orpheline des stratèges de la gauche’’, constate WalfQuotidien.

    ‘’Avec une opposition en perte de vitesse en termes de stratégies et de ténacité, le [président de la République] semble parvenir à ses fins : ‘réduire l’opposition à sa plus simple expression’ comme il l’avait annoncé’’, observe le même journal.

    Tribune relève le ‘’manque d’initiatives et d’unité’’ de l’opposition, qui se manifeste dans les médias, selon L’As.

    ‘’Qu’on parle du Premier ministre, Amadou Ba, ou du président du [Conseil économique, social et environnemental], Abdoulaye Daouda Diallo, le résultat est le même : la coalition BBY occupe, voire assiège le terrain politique, au gram dam d’une opposition inerte depuis l’emprisonnement du leader de Pastef, Ousmane Sonko’’, signale L’As.

    ‘’Premier ministre et candidat de BBY à l’élection présidentielle : le cumul sera-t-il aisé pour Amadou Ba ?’’ se demande Le Soleil.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Mawlid 2023 : les bourdes populaires lancés à Dakar

    SENEGAL-RELIGION-CELEBRATIONS / Mawlid 2023 : les bourdes populaires lancés à Dakar

    Dakar, 19 sept (APS) – Le mouvement « Jeunesse tidjane malikite » a organisé lundi, à l’Institut islamique de Dakar, une séance de lancement de « bourdes » populaires en prélude du Mawlid, l’évènement religieux célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL) prévu le 27 septembre prochain.

    Le bourde consiste en un récital de poèmes à la gloire du Prophète (PSL) écrits par Abou Abdallah Mouhammad Ibn Said Al Bousri. La dizaine de chapitres de l’oeuvre est récitée par les fidèles de la confrérie tidianes durant dix nuits. Une pause est observée à la onzième nuit avant la commémoration du Gamou le lendemain.

    La séance de wazifa dans l’enceinte de la grande Mosquée de Dakar a été suivie par des zikrs et autres invocations dédiées au Prophète, à Cheikh Ahmed Tidiane et à El Hadji Malick Sy, initiateur d Gamou à Tivaouane.

    Les disciples de la Tarikha Tidiane sont venus de plusieurs localités de la capitale sénégalaise pour assister à ce lancement officiel des bourdes populaires, qui se tiennent chaque année dans les capitales régionales et certains fiefs de la Tarikha Tidiane.

    L’imam Diabel Koité, membre du comité scientifique, a axé sa communication sur l’œuvre de El Hadji Malick Sy.

    Il a passé en revue quelques-uns des écrits et enseignements de Seydi El Hadji Malick Sy dont le nom, selon lui, renvoie à la célébration du Mawlid Nabi, plus connu au Sénégal de Gamou. ‘’Quand on parle de Gamou, tous les esprits vont vers Seydi El Hadji Malick’’, a-t-il indiqué.

    L’œuvre et la dimension spirituelle de l’homme et son amour pour le Prophète Mohamed (PSL) ont été donnés en exemple à la génération actuelle.

    A sa suite, Oustaz Dame Diol a entretenu le public du thème de la 122ème édition du Gamou de Tivaouane : ‘’C’est vers la guidance du Prophète que nous allons orienter les générations’’.

    Il a évoqué l’organisation et la méthode mises en place par El Hadji Malick Sy dans sa façon d’enseigner et de transmettre les préceptes de l’islam à ses fidèles.

    Pour Oustaz Dame Diol, le but ultime du Saint Coran c’est de mettre ‘’le fidèle sur le bon chemin’’ vers Dieu.

    Le Burde général à la grande mosquée de Dakar s’est tenu en présence de plusieurs dignitaires de la Tarikha Tidiane, dont Serigne Ahmada Sy Djamil, Serigne Abdou Aziz Sy Ahmed, le Professeur Mounirou Sy.

    FD/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le portefeuille des investissements en cours de la BAD au Sénégal est de 1.229,6 milliards FCFA, selon son représentant

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Le portefeuille des investissements en cours de la BAD au Sénégal est de 1.229,6 milliards FCFA, selon son représentant

    Dakar, 18 sept (APS) – Le portefeuille des investissements en cours de la Banque africaine de développement (BAD) au Sénégal est d’environ 1.229,6 milliards de francs CFA, a déclaré, lundi, à Dakar, le chef de son bureau régional dans le pays, Mohamed Chérif, soulignant que ‘’de grands projets sont en cours dans différents secteurs’’.

    ‘’Nous avons un portefeuille global de plus de 2 milliards de dollars US (environ 1.229,6 milliards de francs CFA) en cours d’exécution au Sénégal en termes de financement’’, a dit le fonctionnaire de la BAD.

    Il présidait la cérémonie d’ouverture d’un atelier consacré au déploiement d’une solution informatique de supervision à distance des projets de la Banque africaine de développement.

    ‘’De grands projets sont en cours au Sénégal’’, a souligné Mohamed Chérif, précisant qu’ils sont en train d’être mis en œuvre dans les transports et l’agriculture notamment.

    La Banque africaine de développement intervient dans le financement des agropoles, ‘’qui tiennent à cœur le gouvernement’’ du Sénégal, selon son représentant dans le pays.

    L’institution financière contribue en même temps au désenclavement des régions sénégalaises, a-t-il dit.

    ‘’Il y a beaucoup de projets en cours, et nous sommes très optimistes’’, a ajouté Mohamed Chérif, assurant que la solution informatique de supervision à distance des projets va permettre d’‘’optimiser la collecte, l’analyse et la gestion des données’’ des projets que déroule la Banque africaine de développement au Sénégal.

    ‘’La BAD est souvent confrontée aux défis de la formation, des données fiables et de la mobilisation des ressources budgétaires’’, que la nouvelle solution va aider à relever, a souligné son représentant au Sénégal.

    Selon Mohamed Chérif, cette technologie sera mise à la disposition de tous les intervenants dans l’exécution des projets de la banque de développement en terre sénégalaise.

    Le nouvel outil va servir à collecter des données précises et fiables à l’aide d’appareils mobiles, selon Gaspard Dodo, un expert chargé de son ‘’implémentation’’ au Sénégal.

    ‘’Ces données seront ensuite téléchargées dans le système de la solution informatique et pourront être vérifiées et analysées par les parties prenantes de chaque projet’’, a-t-il expliqué.

    Selon M. Dodo, le nouvel outil sera utilisé par les ministères, auxquels il va permettre de ‘’suivre en temps réel les projets de la BAD au Sénégal’’ et de ‘’mieux planifier les futures interventions’’.

    CS/ESF/MTN