Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE / Gamou de Tivaouane : les assurances du ministre de l’Intérieur au Comité d’organisation

    SENEGAL-SOCIETE / Gamou de Tivaouane : les assurances du ministre de l’Intérieur au Comité d’organisation

    Dakar, 15 sept (APS) – Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a rassuré le Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas) de la tenue ‘’avec succès’’ de la 123e édition du gamou de Tivaouane, rapporte le quotidien Le Soleil.

    Antoine Félix Diome a donné ces assurances, jeudi, lors de la réunion nationale consacrée aux préparatifs du gamou, l’évènement religieux célébrant l’anniversaire de la naissance du Prophète Mohamed (PSL).

    La délégation de Tivaouane a été dirigée par Serigne Mansour Sy Djamil et Serigne Habib Sy Mansour, selon le journal.

    Dans son édition de vendredi, Le Soleil rapporte que le gouverneur de Thiès est revenu sur ‘’l’ensemble des engagements pris par les services de l’Etat concernés par l’organisation du gamou lors du dernier Comité régional de développement (Crd), tenu à Thiés, le 16 août dernier’’.

    Alioune Badara Mbengue a rappelé que dans le secteur de la santé, ‘’il est prévu au moins 61 postes médicaux avancés à raison de 200 tentes que la Croix-Rouge va mettre à la disposition du Comité d’organisation au service de Khalifa Ababacar Sy (Coskas)’’.

    Il a annoncé également ‘’la mise à disposition de 50 millions de FCfa pour l’achat de médicaments et une bonne dotation en moustiquaires imprégnées’’, rapporte le quotidien.

    Selon Le Soleil toujours, le gouverneur a informé qu’un hélicoptère médicalisé sera prépositionné à Pout de même qu’un camion médicalisé. A cela s’ajoutent 200 secouristes, des tentes en provenance de la Direction de la protection civile (Dpc), 65 ambulances dont cinq médicalisées, 2000 agents de santé (médecins généralistes, infirmiers et sages- femmes).

    La publication signale qu’il est aussi prévu des opérations de désinsectisation, de saupoudrage, avec 200 éléments du service de l’hygiène mis à la disposition du Coskas avant le Gamou.

    Le gouverneur a rappelé que le comité d’organisation avait demandé aux services de l’Etat 75 camions de vidange, 100 toilettes mobiles, 25 camions à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (Onas).

    Au sujet de la salubrité, des bacs à ordures et des groupes électrogènes seront disponibles en grand nombre, selon le journal, relevant que ‘’l’implication de la Sen ‘Eau avec la mise à disposition de citernes au niveau des grandes cuisines et des bâches à eau a été aussi sollicitée’’.

    Le Soleil rapporte également que le gouverneur Alioune Badara Mbengue ‘’a rappelé l’urgence de sécuriser les travaux de la grande mosquée de Tivaouane en phase de finition car, dit-il, certains fidèles, curieux, essayeront de voir l’état d’avancement alors que cela peut causer des dégâts’’.

    OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et l’émigration irrégulière au menu des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éducation et l’émigration irrégulière au menu des quotidiens

    Dakar, 15 sept (APS) – Les craintes d’une perturbation de l’école par la tenue de l’élection présidentielle et l’émigration irrégulière caractérisée par des départs massifs sont les sujets mis en exergue par les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

     »Année scolaire et élections, scepticisme chez les acteurs’’, note WalfQuotidien, qui souligne que  »les acteurs de l’éducation affichent leur inquiétude sur la situation de l’école par rapport à la tenue de l’élection présidentielle de 2024 ».

    La publication signale que  »la coalition des organisations en synergie pour la défense de l’éducation publique (COSYDEP), dans le cadre de la 5ème édition de sa campagne dénommée  ‘nos vacances pour l’école’ , a organisé jeudi une table ronde autour de la situation de l’école dans une année électorale’’.

    Selon le journal, il s’agissait de réfléchir sur des solutions afin d’anticiper les crises qui pourraient affecter le secteur de l’éducation lors de cette année marquée par la tenue de l’élection présidentielle.

    L’Info parle de ‘’lourdes menaces sur la prochaine année scolaire’’.

    ‘’Les acteurs de l’éducation, parents d’élèves, entre autres, sont inquiets par rapport à l’année scolaire 2023-2024’’, note le journal, qui souligne qu’en rapport avec la COSYDEP, ils ont organisé une réflexion sur des solutions pour faire face aux crises.

    L’AS livre ‘’la recette des acteurs » de l’éducation.  »Ils appellent les acteurs politiques à la responsabilité en épargnant les enfants du jeu politique. Ils demandent aux autorités de corriger les formes d’organisation des acteurs éducatifs ou encore aux hommes politiques de faire preuve de responsabilité’’, rapporte le journal.

    A propos du secteur éducatif, Le Soleil annonce ‘’une généralisation’’ des langues nationales à l’école primaire.

    A cet effet, note le journal, l’Inspection d’académie de Diourbel a abrité jeudi la cérémonie de clôture de la 48ème édition de la Semaine nationale de l’alphabétisation. Une occasion pour les autorités étatiques de décliner les ambitions et perspectives du Gouvernement pour la promotion des langues nationales à l’école.

    L’émigration irrégulière est en exergue dans la presse quotidienne avec les vagues de départs et de rapatriements de migrants qui se multiplient ces derniers jours.

     »Arrivée massive de pirogues parties du Sénégal en Espagne, des chiffres inquiétants », affiche Libération qui indique qu’entre le 4 et le 14 septembre 2023,  »17 pirogues, parties du Sénégal, ont accosté en Espagne’’. ‘’Les embarcations transportaient 1712 passagers dont 25 femmes et 5 mineurs’’, écrit le journal.

    L’Observateur s’est intéressé aux conditions difficiles des migrants en donnant la parole au président de la Fédération des associations africaines des îles Canaries, Mame Cheikh Mbaye.

    AB/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-FINANCE / Macky Sall plaide pour l’expansion de la finance islamique en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-FINANCE / Macky Sall plaide pour l’expansion de la finance islamique en Afrique

    Dakar, 14 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, lauréat cette année du Prix mondial du leadership en finance islamique, a appelé les États et les institutions financières d’Afrique à faire ‘’jouer un rôle encore plus important’’ à la finance islamique dans le continent.

    ‘’En définitive, au-delà du cérémonial, je souhaite que l’événement qui nous réunit ici contribue à nous rendre davantage conscients que la finance islamique peut jouer un rôle encore plus important au Sénégal et en Afrique’’, a lancé M. Sall.

    ‘’Travaillons ensemble pour relever ce défi’’, a-t-il ajouté en présidant une cérémonie au cours de laquelle le Prix mondial du leadership en finance islamique lui a été remis.

    La firme Cambridge IFA, basée à Londres, et l’Institut africain de la finance islamique, dont le siège est à Dakar, ont décerné cette distinction au président sénégalais pour récompenser les ‘’efforts considérables’’ qu’il a fournis pour le développement de la finance islamique dans le continent.

    ‘’Ce prix qui nous est décerné est la reconnaissance du travail avisé que le Sénégal est en train de faire pour le développement de la finance islamique, une activité qui n’est pas encore suffisamment connue et pratiquée dans nos pays’’, a souligné Macky Sall en présence de représentants d’institutions financières.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le Premier ministre, Amadou Ba, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres personnalités sénégalaises étaient également présents.

    Une finance restée ‘’marginale, voire inexistante, dans la majorité des pays africains’’

    Des entreprises pratiquant la finance islamique ont été récompensées en même temps pour les résultats obtenus au cours de cette année.

    ‘’Je dois saluer les efforts inlassables que Mouhamadou Lamine Mbacké, le directeur de l’Institut africain de la finance islamique, fait dans ce domaine depuis 2010, à travers la promotion du Forum international de la finance islamique de Dakar’’, a dit le dirigeant sénégalais.

    Il a fait un plaidoyer pour la promotion de cette finance en Afrique, où elle est encore marginale.

    ‘’Les indicateurs montrent que, en plus de certains pays asiatiques à forte majorité musulmane, la finance islamique progresse également dans d’autres pays où l’islam est loin d’être la religion dominante. Nous avons l’exemple de l’Afrique du Sud’’, a signalé Macky Sall.

    ‘’En revanche, elle reste marginale, voire inexistante, dans la majorité des pays africains’’, a-t-il souligné.

    Selon le président de la République, environ 5 % seulement du ‘’potentiel de 4.000 milliards de dollars US de la finance islamique’’ se trouvent en Afrique de l’Ouest. ‘’Et cela (ces 5 %) se concentre dans cinq pays : la Côte d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, le Nigeria et le Togo’’, a-t-il précisé.

    ‘’C’est une bonne performance, si on tient compte de l’arrivée relativement récente de notre pays sur ce marché. Nous devons mieux faire pour [développer] la finance islamique dans l’écosystème économique et financier de nos pays’’, a poursuivi Macky Sall.

    Pour répandre la finance islamique dans les pays africains, ‘’il nous faut sans doute former plus d’experts dans ce domaine et faire plus de benchmarking auprès des pays et des institutions partenaires, afin de nous inspirer des meilleures pratiques et de mieux maîtriser les conditions, modalités et mécanismes de la finance islamique’’, a recommandé M. Sall aux dirigeants et institutions financières du continent.

    ‘’Nous devons diversifier nos sources d’accès au crédit et tirer profit des avantages comparatifs en matière d’investissement et de crédit’’, leur recommande-t-il.

    ‘’Il y a donc lieu de voir comment la finance islamique pourrait nous accompagner dans la construction des grandes infrastructures’’

    Les pays en développement, ceux d’Afrique notamment, sont obligés de supporter des ‘’coûts abusifs’’ lorsqu’ils veulent accéder au crédit, a rappelé le chef de l’État.

    Ce constat lui fait dire qu’‘’il y a donc lieu de voir comment la finance islamique pourrait nous accompagner dans la construction des grandes infrastructures, les autoroutes à péage, les aéroports, les chemins de fer…’’

    Le Sénégal s’est lancé dans la finance islamique en levant des sukuks de 100 milliards de francs CFA en 2014, de 200 milliards en 2016 et de 330 milliards en 2022, a rappelé le président de la République.

    Les sukuks sont des titres financiers islamiques équivalant aux obligations de la finance classique et respectant les préceptes religieux de la charia, la loi islamique.

    Le Sénégal a mené plusieurs réformes dans le domaine bancaire pour promouvoir la finance islamique, a ajouté Macky Sall en citant l’exemple de la loi du 6 mai 2015 sur le waqf – le waqf désigne tout investissement d’une aumône fait dans le but de la rendre perpétuelle et profitable à la société. S’y ajoute, a-t-il rappelé, la création de la Haute Autorité du waqf, en 2017.

    Le Sénégal a également veillé à l’aménagement, dans son code général des impôts, d’incitations fiscales applicables au waqf et à la mise en œuvre des directives de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest relatives aux institutions de finance islamique, selon M. Sall.

    ‘’Dans le même esprit de réforme et d’adaptation, je salue la révision du cadre réglementaire relatif aux instruments financiers islamiques et leur véhicule d’émission et de gestion dans la zone UEMOA’’, a-t-il souligné.

    Selon Macky Sall, le volume des actifs de la finance islamique est de 2.698 milliards de dollars US, qui sont répartis entre le secteur bancaire, le marché des sukuks, les fonds islamiques et les assurances dites ‘’takaful’’.

    PAS/ESF/MTN

  • SENEGAL-FINANCE-DISTINCTION / Le Prix mondial du leadership en finance islamique remis à Macky Sall

    SENEGAL-FINANCE-DISTINCTION / Le Prix mondial du leadership en finance islamique remis à Macky Sall

    Dakar, 9 sept (APS) – La firme Cambridge IFA, basée à Londres, et l’Institut africain de la finance islamique ont remis le Prix mondial du leadership en finance islamique au président sénégalais, Macky Sall, pour récompenser les ‘’efforts considérables’’ qu’il a fournis pour le développement de la finance islamique en Afrique, a constaté un journaliste de l’APS, jeudi soir, à Dakar.

    Cette distinction a été remise au chef de l’État à l’occasion de la 13e édition du sommet mondial de la finance islamique, dont il a présidé la cérémonie d’ouverture en présence de représentants de plusieurs institutions financières.

    Le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, le Premier ministre, Amadou Ba, le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et d’autres personnalités sénégalaises étaient également présents.

    Des entreprises pratiquant la finance islamique ont été récompensées aussi, pour les résultats obtenus au cours de cette année.

    Le Prix du leadership mondial de la finance islamique récompense, en même temps que les efforts personnels du chef de l’État dans ce domaine, le rôle pionnier du Sénégal dans le développement de cette finance en Afrique, selon ses promoteurs.

    Cette prestigieuse distinction a été décernée à Macky Sall pour les ‘’efforts considérables’’ qu’il a fournis pour ‘’soutenir cette industrie novatrice et […] positionner le Sénégal comme une plaque tournante ouest-africaine de la finance islamique’’, explique un communiqué de la firme Cambridge IFA et de l’Institut africain de la finance islamique, basée à Dakar.

    ‘’Célébrer l’excellence et l’innovation dans la finance islamique est l’ambition de la firme Cambridge IFA, basée à Londres et en étroite collaboration avec l’Institut africain de la finance islamique’’, affirment les deux organisations.

    D’éminents experts, des décideurs politiques et universitaires du secteur de la finance islamique prennent part à la 13e édition du sommet mondial de la finance islamique.

    Ils vont discuter des derniers développements, tendances et défis du secteur, selon le communiqué des organisateurs.

    Les précédentes éditions de ce sommet ont eu lieu en Afrique, à Bahreïn, en Bosnie-Herzégovine, aux Émirats Arabes Unis, en Indonésie et dans d’autres pays.

    PAS/ESF/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Zones minières : deux organisations invitent les pouvoirs publics sénégalais à une administration concertée

    SENEGAL-COLLECTIVITES-GOUVERNANCE / Zones minières : deux organisations invitent les pouvoirs publics sénégalais à une administration concertée

    Dakar, 14 sept (APS) – Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) appelle les pouvoirs publics et les citoyens sénégalais à ‘’entretenir un dialogue permanent’’ permettant d’éviter ‘’la violence’’ dans les zones minières, la Coalition nationale ‘’Publiez ce que vous payez/Sénégal’’ (PCQVP) proposant, elle, à l’État et aux compagnies chargées d’exploiter les mines de ‘’requérir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés’’ locales.

    Le CN-ITIE et PCQVP/Sénégal réagissent à la mort de deux personnes dans des affrontements entre les forces de l’ordre et des habitants de Khossanto, un village situé dans la région de Kédougou (sud-est), dont le sous-sol regorge de mines d’or.

    Les heurts ont fait plusieurs blessés chez les habitants dudit village. Ces derniers protestaient contre la modification d’un arrêté préfectoral relatif au recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée des entreprises minières opérant dans la zone. Ils estimaient que la modification avait été faite à leurs dépens.

    ‘’Le CN-ITIE appelle les autorités […] et les citoyens à entretenir un dialogue permanent pour éviter toute situation susceptible de conduire à la violence’’, lit-on dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives, une structure publique, déclare avoir ‘’toujours promu [le] dialogue ouvert et permanent’’ dans les zones minières du pays.

    ‘’Le CN-ITIE accorde une place importante aux retombées des activités du secteur extractif pour les populations locales et à la création d’emplois à leur profit. Il en est de même du rôle très important de la société civile sur le terrain pour renforcer la participation citoyenne constructive dans la gestion des ressources extractives’’, affirme-t-il dans le communiqué.

    Cet organisme public ‘’dépêchera une délégation dans la zone (région de Kédougou), pour la préservation du débat public, afin de favoriser la participation citoyenne dans la gestion des ressources extractives’’.

    Il promet d’inviter les pouvoirs publics à ‘’veiller à une plus grande implication des acteurs locaux dans la création d’emplois, le développement de la sous-traitance et la fourniture de biens et services’’ liés à l’exploitation des mines.

    ‘’Les ressources naturelles appartiennent au peuple’’

    Une telle attitude des autorités ‘’pourrait constituer un bon levier pour pallier l’insuffisance des emplois directs et augmenter la contribution du secteur extractif au produit intérieur brut’’, affirme le CN-ITIE.

    ‘’Les ressources naturelles appartiennent au peuple. Elles sont utilisées pour l’amélioration de ses conditions de vie. L’exploitation et la gestion des ressources naturelles doivent se faire dans la transparence et de façon à générer une croissance économique, à promouvoir le bien-être de la population’’, rappelle-t-il.

    La Coalition nationale ‘’Publiez ce que vous payez/Sénégal, elle, dit d’abord avoir appris ‘’avec une grande consternation et tristesse […] la répression brutale administrée aux populations de Khossanto’’.

    Elle appelle en même temps l’État et les compagnies minières à ‘’requérir le consentement libre, préalable et éclairé des communautés pour toute action à entreprendre et ayant des impacts sur leur cadre de vie’’.

    ‘’Les autorités administratives gagneraient à renforcer la participation et l’inclusion de l’ensemble des parties prenantes pour toute décision ayant des implications sur les communautés’’, suggère l’organisation dans un communiqué de son président, Papa Fara Diallo.

    M. Diallo invite l’État du Sénégal et ses ministères chargés des Finances, des Mines et de la Géologie à ‘’s’acquitter de [leur] obligation de rendre effectif le versement du fonds d’appui et de péréquation instauré par le code minier aux collectivités territoriales impactées par les opérations minières’’.

    Une ‘’violation manifeste des droits humains’’

    ‘’L’État du Sénégal doit veiller à ce que les compagnies rendent effectif le fonds d’appui au développement local’’, insiste PCQVP/Sénégal.

    Son président exhorte ‘’les compagnies’’ minières à ‘’garantir une concertation et une adhésion des communautés à leurs actions sociales en respectant les choix prioritaires de ces dernières’’.

    PCQVP/Sénégal ajoute condamner ‘’avec la plus grande fermeté cette brutalité meurtrière à l’endroit de manifestants désarmés, dont le seul tort a été de défendre leurs droits économiques, sociaux et environnementaux’’.

    Selon le communiqué de son président, cette structure, section locale d’un réseau mondial d’organisations de la société civile, dénonce une ‘’violation manifeste des droits humains’’ à Khossanto.

    PCQVP/Sénégal fustige aussi ‘’le caractère illégitime et impopulaire de l’arrêté préfectoral […] relatif au recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée pour le compte des entreprises minières opérant dans la zone’’.

    ‘’Nous rappelons que la gestion des opportunités sociales offertes par les compagnies minières ne saurait revenir aux autorités administratives, alors que les communautés bénéficiaires disposent de mécanismes locaux acceptés de tous dans la gestion de leurs relations avec les compagnies minières’’, écrit Papa Fara Diallo.

    ‘’Un dialogue fécond pour une sortie de crise’’

    La section sénégalaise de PCQVP exhorte les autorités sénégalaises à ‘’gérer, dans une approche pacifique et consensuelle, tous les contentieux [découlant] des activités des compagnies exploitant les ressources aurifères’’.

    Elle se réjouit de la tenue d’une réunion administrative ‘’spéciale’’, mardi, à Kédougou, sous la présidence du ministre de l’Intérieur et de son collègue chargé des Mines et de la Géologie, à la suite des affrontements meurtriers.

    PCQVP/Sénégal espère que cette réunion ‘’ouvrira un dialogue fécond pour une sortie de crise’’. ‘’Nous nous réjouissons aussi de la déclaration du ministre de l’Intérieur […] affirmant ‘avoir donné des instructions au gouverneur pour le recrutement de la main-d’œuvre locale non qualifiée, avec une démarche inclusive et participative’’’, poursuit-elle.

    La section sénégalaise de PCQVP invite le procureur de la République à ordonner l’ouverture d’‘’une enquête libre et transparente’’ pour élucider les circonstances de la mort des deux manifestants.

    ‘’L’autorité administrative doit veiller à la prise en charge médicale correcte de l’ensemble des blessés’’, soutient-elle.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Présidentielle 2024 : le Parti socialiste va soutenir la candidature d’Amadou Ba

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Présidentielle 2024 : le Parti socialiste va soutenir la candidature d’Amadou Ba

    Dakar, 14 sept (APS) – La direction du Parti socialiste (PS) a déclaré, jeudi, à Dakar, avoir pris la décision de soutenir la candidature du Premier ministre, Amadou Ba, à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    La décision a été prise par le secrétariat exécutif national du PS et annoncée aux journalistes par le député Abdoulaye Wilane, porte-parole de ce parti politique membre de Benno Bokk Yaakaar (majorité présidentielle).

    Selon M. Wilane, le Parti socialiste a également demandé à ses militants de soutenir le choix qu’a fait Macky Sall en misant sur Amadou Ba.

    ‘’Le secrétariat exécutif national du Parti socialiste engage tous ses militants et sympathisants à rester solidaires […] pour une victoire éclatante [du] candidat Amadou Ba’’, a-t-il dit.

    Les socialistes déclarent ‘’saluer le choix porté par le président de la République, Macky Sall, également président de la coalition Benno Bokk Yaakaar, sur monsieur Amadou Ba comme candidat de la majorité présidentielle’’, a ajouté Abdoulaye Wilane.

    Le PS dit soutenir la candidature du Premier ministre en raison de ‘’son parcours administratif exceptionnel’’, de ‘’ses états de service’’, de ‘’ses compétences’’ et de ‘’l’espoir’’ qu’il ‘’suscite sur les plans national et international’’.

    Le secrétariat exécutif national du Parti socialiste considère sa décision comme ‘’l’aboutissement d’une démarche concertée au sein de la conférence des leaders de Benno Bokk Yaakaar’’.

    Macky Sall, président de Benno Bokk Yaakaar, avait reçu de cette coalition le mandat de désigner, parmi ses leaders et les militants des partis membres, son candidat à la prochaine élection présidentielle.

    Samedi dernier, il a déclaré avoir choisi le Premier ministre parmi d’autres candidats à la candidature, dont Abdoulaye Daouda Diallo, Mame Boye Diao et Aly Ngouille Ndiaye.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Banques : Cheikh Kanté s’insurge contre les taux d’intérêt ‘’exorbitants’’ en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Banques : Cheikh Kanté s’insurge contre les taux d’intérêt ‘’exorbitants’’ en Afrique

    Dakar, 14 sept (APS) – Le ministre d’État chargé du suivi du Plan Sénégal émergent, Cheikh Kanté, a dénoncé, jeudi, à Dakar, les taux d’intérêt ‘’exorbitants’’ appliqués par les banques aux entrepreneurs en Afrique.

    ‘’Les taux d’intérêt sont exorbitants’’, a jugé M. Kanté en président, au nom du président de la République, Macky Sall, la 22e édition des assises économiques annuelles du Mouvement des entreprises du Sénégal (MEDS).

    ‘’Comment voulez-vous qu’une entreprise sénégalaise ou africaine, qui emprunte à un taux d’intérêt de 15 %, puisse concurrencer une entreprise européenne qui emprunte à un taux négatif ?’’ s’est-il demandé.

    Cheikh Kanté estime qu’‘’il manque du courage à nos dirigeants’’ pour exiger des banques des taux d’intérêt raisonnables. ‘’L’Afrique est considérée comme un garde-manger’’, s’est-il ensuite indigné.

    Le ministre d’État déplore aussi que ‘’les pays riches viennent […] exploiter même nos ressources en capital’’.

    ‘’Il faut une prise de conscience et un combat politique, qui doivent commencer par les chefs d’entreprise’’, a poursuivi M. Kanté.

    ‘’Il faut beaucoup d’audace, de courage et de créativité’’ aux entrepreneurs africains, qui sont confrontés aux taux d’intérêt ‘’exorbitants’’ et à d’autres obstacles au développement de l’entreprise, a-t-il souligné.

    Valoriser la coopération intra-africaine avec la zone de libre-échange continentale

    Le thème de la 22e édition des assises économiques du MEDS est : ‘’L’ownership ou l’appropriation de la plénitude de la jouissance de nos ressources naturelles pour enfin asseoir un véritable développement économique et social du pays’’.

    ‘’Ce mode d’appropriation de nos ressources, pour la création d’un progrès social, doit être maîtrisé par les acteurs qui ont la vocation de le réaliser’’, a dit le ministre chargé du suivi du Plan Sénégal émergent en faisant allusion au thème des assises qu’il présidait.

    ‘’Il faut régler d’abord le coût du capital, qui est […] exorbitant’’, a poursuivi M. Kanté, appelant à ‘’valoriser la coopération intra-africaine à partir de la zone de libre-échange continentale’’.

    L’‘’interaction’’ provoquée par la zone de libre-échange africaine en construction ‘’peut permettre d’accroître le commerce intra-africain et son [intégration au] commerce mondial’’, espère-t-il.

    La 22e édition des assises économiques du MEDS a ‘’une importance capitale’’, car elle donne l’occasion ‘’de réfléchir, de débattre, de collaborer’’ et de ‘’façonner un avenir économique radieux pour notre cher pays’’, a dit le président du Mouvement des entreprises du Sénégal, Mbagnick Diop.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-COMMERCE / L’ASEPEX et la CCIAD scellent un partenariat pour accroître les exportations sénégalaises

    SENEGAL-COMMERCE / L’ASEPEX et la CCIAD scellent un partenariat pour accroître les exportations sénégalaises

    Dakar, 14 sept (APS) – L’Agence sénégalaise de promotion des exportations (ASEPEX) et la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar (CCIAD) ont signé une convention de partenariat, dans le but d’aider les entreprises sénégalaises à accroître leurs exportations, a constaté l’APS, jeudi, à Dakar.

    L’accord de partenariat a été signé par Zahra Iyane Thiam Diop, la directrice générale de l’ASEPEX, et Abdoulaye Sow, le président de la CCIAD, en présence de leurs collaborateurs et de plusieurs opérateurs économiques.

    ‘’Cette convention de partenariat vient à son heure et ouvre des perspectives prometteuses. En le matérialisant, nous nous engageons à instaurer et à développer une coopération mutuellement avantageuse’’, a souligné Mme Diop.

    Le partenariat scellé va aider l’ASEPEX et la CCIAD à ‘’remplir de manière satisfaisante [leurs] missions statutaires respectives au profit des opérateurs économiques et des populations’’, a-t-elle ajouté.

    ‘’La formalisation d’un partenariat entre la CCIAD et l’ASEPEX constitue pour nous […] une nouvelle approche dans la gestion de nos relations avec les institutions publiques poursuivant des objectifs similaires dans l’appui aux entreprises’’, a dit Abdoulaye Sow.

    Il précise que la convention de partenariat signée ‘’traduit en actes un partenariat qui existe depuis plusieurs années’’ entre les deux parties.

    ‘’Améliorer sensiblement le déficit de notre balance commerciale’’

    ‘’Cette convention de partenariat me semble nécessaire et indispensable’’, d’autant plus que le Sénégal et d’autres pays africains ont manifesté ‘’une réelle volonté’’ de ‘’créer un marché continental unique pour les biens et les services, avec une libre circulation des personnes et des investissements’’, a expliqué le président de la CCIAD.

    La démarche de la chambre consulaire de Dakar et de l’agence publique chargée des exportations est salutaire dans un contexte où les dirigeants du continent ont pris l’engagement de ‘’promouvoir le commerce intra-africain, de réduire la dépendance vis-à-vis des marchés étrangers, d’améliorer la compétitivité et d’ouvrir la voie à l’établissement d’une union douanière en Afrique’’, a souligné Abdoulaye Sow.

    À son avis, la convention de partenariat va aider les petites et moyennes entreprises sénégalaises à évoluer vers ‘’un modèle économique durable’’ leur permettant d’avoir des produits compétitifs destinés à l’exportation.

    ‘’Nous osons espérer que la synergie de nos actions permettra d’améliorer sensiblement le déficit de notre balance commerciale’’, a poursuivi le président de la CCIAD, estimant que la chambre de commerce de Dakar et l’ASEPEX, chargées toutes les deux du ‘’développement à l’international’’ des entreprises sénégalaises, ‘’ont toutes les raisons de travailler en synergie, afin de booster [les] exportations’’ du pays.

    Une ‘’quinzaine économique’’ des chambres de commerce du Sénégal à Doha

    Le partenariat noué va faciliter la participation du Sénégal à l’exposition internationale d’horticulture prévue à Doha, au Qatar, du 2 octobre 2023 au 28 mars 2024, selon Zahra Iyane Thiam Diop.

    ‘’L’ASEPEX, chargée d’organiser la participation du Sénégal, fera de Doha une plateforme d’opportunités aussi bien pour le secteur privé que pour les structures publiques et parapubliques’’, a-t-elle assuré.

    Mme Diop soutient également que ‘’les conditions sont réunies pour […] une participation remarquable’’ du Sénégal à cette exposition internationale horticole.

    Une ‘’quinzaine économique’’ dédiée aux chambres de commerce de toutes les régions du Sénégal se tiendra à Doha, sous la direction de l’ASEPEX, pendant l’exposition, a-t-elle annoncé.

    ‘’L’ambition de l’ASEPEX est de faire de Doha un rendez-vous économique d’une dimension internationale au bénéfice des acteurs économiques’’, a ajouté sa directrice générale, promettant de signer d’autres conventions de partenariat, avec le Fonds souverain d’investissements stratégiques du Sénégal et l’Union nationale des chambres des métiers sénégalaises notamment.

    ESF/ASG

  •  SÉNÉGAL-RESSOURCES-GESTION / Gestions des ressources naturelles : les pays africains invités à s’inspirer du modèle norvégien

     SÉNÉGAL-RESSOURCES-GESTION / Gestions des ressources naturelles : les pays africains invités à s’inspirer du modèle norvégien

    Dakar, 14 sept (APS) – L’ancien Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne, a invité, jeudi, les Etats africains à s’inspirer du modèle norvégien en vue d’assurer une gestion durable des ressources naturelles et d »’éviter d’avoir des pays riches avec des populations pauvres’’.

    ‘’Si j’ai choisi de vous présenter ce modèle, c’est pour identifier ensemble l’esprit et les instruments que nous devons mettre en place pour garantir la durabilité de la croissance dans nos économies’’, a-t-il dit en prononçant le cours inaugural des assises économiques annuelles de l’édition 2023 du Mouvement des entreprises du Sénégal (MDES).

    Il a relevé que ‘’l’Afrique a un potentiel minier extraordinaire avec 54% des réserves mondiales de platine, 78% des réserves de diamant, 40% de chrome, 28% de manganèse’’. Il a aussi rappelé que ‘’19 sur 46 pays africains disposent de réserves importantes de pétrole et de gaz’’.

     »Il nous faut donc prendre le chemin vertueux (….) comme la Norvège il y a un demi-siècle, sinon nous deviendrons des pays riches mais peuplés de pauvres comme ceux de l’Amérique latine’’, a-t-il prévenu.

    Pour l’ancien Premier ministre, ‘’la réussite de la Norvège avec ses 6 millions d’habitants s’explique par un ensemble d’interventions publiques qui s’articulent autour d’une stratégie efficace de redistribution des revenus’’.

    ‘’Déjà, cette redistribution équitable part de la forte implication du secteur privé national dans le partage de la rente que le pays tire de la valorisation de ses ressources naturelles, en particulier le pétrole et le gaz’’, a-t-il souligné.

    Il estime que ‘’la bonne inspiration des décideurs de ce pays scandinave a été d’avoir créé dès 1972 un véhicule public de développement de ses réserves qui s’appelle ‘state oil’ pour marquer son caractère national’’.

    Cette société d’Etat détenue en majorité par la Norvège se place en tête de la grappe économique, a dit Mahammed Boun Abdallah Dionne, ajoutant qu’elle a provoqué le développement de tout le système productif et social norvégien.

    Ce pays, est allé emprunter pour se développer, a-t-il indiqué, expliquant ‘’si le pétrole est exploité par l’extérieur vous ne verrez pas votre pétrole ». Selon lui, « vous aurez entre 15 et 18%’’.

    M. Dionne a souligné qu’‘’avec les bénéfices, la Norvège a mis dès 1990 le fonds de pension du gouvernement global, qui est aujourd’hui à plus de mille milliards de dollars d’encours sous gestion’’. C’est le second fonds souverain le plus important au monde après le fonds étatique chinois, a-t-il précisé.

    Selon lui, ‘’la Norvège a su investir dans tous les secteurs clés de l’économie avec ce fonds’’. Il a indiqué que ce fonds détient aujourd’hui des actifs diversifiés à l’échelle internationale à hauteur de 1,4% de la capitalisation mondiale’’.

    ‘’Il est le fer de lance pour créer le tissu économique local qui est détenu aujourd’hui par les Norvégiens eux-mêmes’’, a poursuivi l’économiste.

    D’ailleurs, fait-il remarquer, ‘’le salaire moyen d’un Norvégien mensuel est de 3107 euros, soit 36 fois celui de la France’’.

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 250 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 250 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    Dakar, 14 sept (APS) – Au moins, 250 migrants sénégalais qui tentaient de rallier l’Espagne à bord de trois pirogues ont été secourus jeudi au large du Maroc par la marine royale marocaine, a appris l’APS de source diplomatique.

    Deux blessés figurent parmi ces candidats à l’émigration en provenance du Sénégal. Ils ont été évacués au centre hospitalier de Dakhla, une localité du sud marocain.

    Les rescapés de cette traversée en mer ont été logés dans les centre d’accueil et d’hébergement de Tawarta à Dakhla et celui de Bit-Guindouz, a indiqué la source.

    Elle fait savoir que la dernière arrivée de pirogues de migrants en provenance du Sénégal remontait au 21 août dernier.

    Le Consul général du Sénégal à Dakhla assure avoir pris les dispositions pour porter assistance et protection de ces compatriotes en attendant leur rapatriement.

    AKS/MTN