Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ALGERIE-FOOTBALL / Les Lions s’inclinent à domicile devant l’Algérie, 0-1

    SENEGAL-ALGERIE-FOOTBALL / Les Lions s’inclinent à domicile devant l’Algérie, 0-1

    Diamniadio, 12 sept (APS) – L’équipe nationale senior de football d’Algérie a battu celle du Sénégal, 1-0, lors d’un match amical international joué mardi au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio, a constaté l’APS.

    Les Lions du Sénégal n’ont battu les Fennecs d’Algérie à aucune des six dernières rencontres des deux équipes.

    Les Algériens ont été la première équipe à avoir battu l’équipe du Sénégal dans son antre, le stade Abdoulaye-Wade, situé à une trentaine de kilomètres de Dakar.

    SK/MTN/ESF

  • SENEGAL-TURQUIE-INDUSTRIE  / Relations avec la Turquie : Macky Sall se réjouit d’avoir ‘’fixé la barre encore plus haut’’

    SENEGAL-TURQUIE-INDUSTRIE / Relations avec la Turquie : Macky Sall se réjouit d’avoir ‘’fixé la barre encore plus haut’’

    Diamniadio, 12 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a assuré mardi à Diamniadio (ouest) avoir ‘’fixé la barre encore plus haut’’, dans les relations sénégalo-turques, avec l’aide de son homologue de la Turquie, Recep Tayyip Erdoğan.

    ‘’Je voudrai […] vous demander de transmettre à mon frère et ami, le président Erdoğan, mes amitiés et l’expression de ma gratitude pour l’excellence de la coopération entre la Turquie et le Sénégal. [Cette usine porte] la marque de la qualité de la coopération qui lie nos deux pays. Nous avons, le président Erdoğan et moi-même, fixé la barre encore plus haut, dans notre coopération’’, a lancé M. Sall.

    Il s’adressait à l’ambassadrice de la Turquie au Sénégal, Hatice Nur Sağlam, et aux nombreux invités de la cérémonie d’inauguration de l’usine Biga Home, du groupe industriel turc Doğanlar Furniture.

    Le président de la République fait allusion à la présence de plus en plus massive de travailleurs sénégalais en Turquie et à l’implantation au Sénégal de plusieurs entreprises turques, dans le bâtiment et les travaux publics notamment.

    Cette usine de fabrication de meubles a été construite au milieu de nombreuses infrastructures publiques sénégalaises, dont le marché d’intérêt national et la gare des gros porteurs, à Diamniadio, près de Dakar.

    ‘’Les acteurs économiques des deux bords, le secteur privé turc et celui du Sénégal doivent également suivre cette tendance pour renforcer la coopération’’, a ajouté Macky Sall.

    La nouvelle usine, fruit d’un ‘’investissement total’’ à terme de 65 millions d’euros, environ 42 milliards 637 millions 205 mille francs CFA, ‘’est un véritable lieu de transformation et d’innovation’’, selon le président sénégalais.

    ‘’Par sa longue expérience dans la fabrication de meubles et son expertise reconnue, le groupe [Doğanlar Furniture] contribue au relèvement du niveau de compétitivité de nos entreprises locales’’, a dit Macky Sall.

    Biga Home vient confirmer ‘’l’attractivité de notre économie pour les investissements directs étrangers’’

    ‘’C’est dans ce cadre que j’encourage, à travers une convention avec le groupe, le développement de centres d’usinage du Projet mobilier national, qui vont permettre aux entreprises nationales de fabriquer des meubles conformes aux normes […] et de développer la sous-traitance de nos vaillants artisans nationaux’’, a ajouté le chef de l’État.

    L’usine Biga Home provient d’un ‘’investissement direct de plus de 7 milliards de francs CFA, avec un objectif annuel de production de 200.000 unités et la création de plus de 500 emplois directs’’, a-t-il souligné.

    ‘’En choisissant le Sénégal comme porte d’entrée en Afrique, vous confirmez l’attractivité de notre économie pour les investissements directs étrangers’’, a dit Macky Sall.

    Il a remercié les responsables du groupe industriel turc pour leur confiance envers le Sénégal et les encourage à dérouler d’autres projets dans le pays.

    Les autorités sénégalaises vont leur apporter ‘’tout le soutien nécessaire’’ dont ils auront besoin, a promis Macky Sall.

    Selon un document de presse reçu de sa direction, l’usine Biga Home s’étend sur 8.000 mètres carrés, dont un espace de production de 5.000 mètres carrés.

    SG/ADL/ESF/ASG

  • SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / « Le verbe libre ou le silence », de Fatou Diome, un vibrant plaidoyer pour la liberté des écrivains

    SENEGAL-FRANCE-LITTERATURE / « Le verbe libre ou le silence », de Fatou Diome, un vibrant plaidoyer pour la liberté des écrivains

    Dakar, 11 sept (APS) – L’écrivaine franco-sénégalaise Fatou Diome, membre de l’Académie royale de Belgique, plaide pour la liberté d’écriture et des écrivains dans son dernier essai intitulé « Le verbe libre ou le silence », paru en août dernier.

    Ce livre de 185 pages édité par la maison d’édition française Albin Michel est un cri du cœur, un ras-le-bol de l’auteur envers une certaine attitude qu’elle nomme « la cavalière », ces éditeurs « censeurs, donneurs de directives et de leçons », qui sont certes « bien sûr respectables », mais qui, selon elle, restent « des commerçants ».

    La romancière pose ainsi un débat sur la liberté d’écrire ou le silence et revient en large sur le plaisir d’écrire en estimant que l’écriture égale « liberté, plaisir et jubilation ».

    Fatou Diome démarre son livre par une ode à l’écriture, délecte ses lecteurs de son plaisir d’écrire la nuit, une complicité avec cette dernière qu’elle partage avec des sommités comme Balzac, Sembène Ousmane ou Shakespeare.

    « L’acte d’écrire avait quelque chose d’une libération jubilatoire – On écrit pour aller d’urgence à l’essentiel – J’ai toujours pensé qu’écrire est l’une des façons les moins bêtes de perdre son temps. L’écriture n’est pas l’adversaire, mais le fidèle allié », martèle-t-elle dès le premier chapitre du texte, qui en compte sept.

    Au fil des pages, la romancière défend la liberté des auteurs et de l’écriture, en même temps qu’elle met au banc des accusés les éditeurs ou éditrices qui naguère avaient « pour mission d’accompagner une œuvre ».

    « Désormais certains (…) mettent la main à la pâte pour plier le roman au goût du jour, oubliant que le métier d’écrire est une aventure solitaire, un engagement de soi, vital et nécessaire », écrit Fatou Diome, ajoutant : « On écrit parce qu’on ne pourrait vivre sans. »

    Pour celle dont l’écriture est de l’archéologie et pour qui il faut aller au fond des choses, « le verbe libre, plus de vérité et moins de jeu de dupes ! la fraternité ne rassemble pas ».

    Fatou Diome part d’une expérience « traumatisante » vécue avec une éditrice, pour écrire ce livre. Elle raconte cet échange téléphonique dans une quinzaine de pages (pp. 49-62).

    « J’ai choisi de m’occuper de toi. J’ai donc récupéré ton dernier manuscrit ; je l’ai même déjà lu (…) J’ai bien compris l’idée du livre, mais tu dois changer certaines choses, il faut que tu resserres… Tu dois enlever ceci… tu dois plutôt ajouter cela… Il doit être comme ceci… Et comme cela… Donc, tu dois … il faut que tu… Il faut que… » écrit Fatou Diome.

    Elle rapporte ainsi la conversation téléphonique qu’elle a eue avec cette cavalière qui a interrompu la danse de sa plume et transformé son écriture en un champ de bataille, un lieu d’asphyxie.

    Pour l’auteure du roman « Le Ventre de l’Atlantique », publié en 2003 aux éditions Anne Carrière (France), chacune des interventions de la cavalière sur son livre gâchait plusieurs nuits d’écriture. Pour la première fois, elle a pensé à arrêter d’écrire, « du moins de publier », s’indigne-t-elle.

    Révoltée contre ces bâtisseurs de cloisons

    La romancière franco-sénégalaise n’en a pas seulement que contre ces éditeurs « cavalières censeurs ». Elle dénonce aussi cet acharnement de ces bâtisseurs de cloisons à tenir les écrivains dans une cage, s’opposant ainsi à ce qu’est fondamentalement la littérature, « un entrelacs de bras de mer qui naissent tous du même océan de l’existence humaine et convergent vers lui pareillement ».

    Elle estime que la littérature n’est ni africaine, encore moins francophone ou féminine. « La littérature se soucie vraiment de l’ensemble du genre humain, toute barrière séparant l’humain de son frère n’est qu’une hérésie contre le projet littéraire lui-même », fait-elle valoir.

    Selon Fatou Diome, ces bâtisseurs de cloisons ne font pas du tort qu’aux écrivains, ils rétrécissent également l’horizon des lecteurs en segmentant les œuvres proposées.

    Elle s’élève contre ces « propos scandaleux » proférés à son encontre, notamment cette analyse de ce brillantissime homme de lettres, un polyglotte, sur son livre « Inassouvies, nos vies » (2008), qui lui demande de faire « des livres moins complexes, moins philosophiques et poétiques, de plus joyeux, enfin un livre africain ».

    « Il faut que vous nous écriviez de petites histoires sympathiques qui donnent envie de voyager en Afrique, ça intéressera plus le public. Et puis, vous avez un vrai talent de conteuse, faites-nous des œuvres typiquement africaines… » rapporte Fatou Diome (page 83).

    Elle estime que la littérature africaine ne sera adulte que lorsque les éditeurs, les critiques, les lecteurs et les professeurs ne chercheront plus la confirmation de clichés caducs dans les textes et se contenteront d’aller vers leurs livres simplement en quête d’une littérature de qualité.

    « Pourquoi un artiste européen aurait-il le droit de s’intéresser au monde entier et ses collègues africains, eux, seraient priés de rester cloîtrés dans les limites géographiques et thématiques de  leur continent ? » s’interroge l’écrivaine.

    Dans l’essai « Le verbe libre ou le silence » où Fatou Diome assène ses vérités légitimes, le repérage des intertextes donne plus de sens et rallie à sa cause une longue liste d’écrivains remarquables et à qui elle rend hommage. Ainsi de Gabriel Garcia Màrquez, John Steinbeck, Daniel Keyes, le sage Cheikh Hamidou Kane, Sembène Ousmane qui « tronque son rendez-vous galant pour l’écriture », ou encore Léopold Sédar Senghor, Cheikh Anta Diop.

    Comme dans son roman « Le Ventre de l’Atlantique », dans ce nouvel essai, les mots sont entre flux et reflux, au rythme des vagues et des rames dans l’Atlantique qu’est la littérature.

    Fatou Diome se demande ainsi si la littérature ne court pas à sa perte, parce que beaucoup d’éditeurs n’écoutent plus que le marché.

    FKS/ASG/MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / CDC : Macky Sall met fin aux fonctions de Mame Boye Diao

    SENEGAL-POLITIQUE-ECONOMIE / CDC : Macky Sall met fin aux fonctions de Mame Boye Diao

    Dakar, 12 sept (APS) – Le président de la République a mis fin aux fonctions d’El Hadji Mamadou Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), a appris l’APS, mardi, d’une source officielle.

    ‘’Par décret numéro 2023-1916 du 12 septembre 2023, le président de la République a mis fin aux fonctions de monsieur El Hadji Mamadou Diao, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations’’, annonce une note parvenue à l’APS.

    Maire de Kolda (sud) et membre de l’Alliance pour la République (APR), le parti au pouvoir, El Hadji Mamadou Diao, dit Mame Boye Diao, a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, quelques heures avant son limogeage.

    M. Diao est le candidat de la Coalition pour un Sénégal nouveau.

    Il avait été nommé directeur général de la CDC en février dernier.

    Auparavant, il était le directeur des domaines à la direction générale des impôts et des domaines.

    La CDC est un établissement public à statut spécial créé en 2006 dans le cadre de la politique générale du développement économique de l’État. Elle est dotée d’une autonomie financière.

    OID/ASG/ESF

  • SENEGAL-SANTE / 45% des décès au Sénégal en 2022 dus aux maladies non transmissibles (officiel)

    SENEGAL-SANTE / 45% des décès au Sénégal en 2022 dus aux maladies non transmissibles (officiel)

    Dakar, 12 sept (APS) –  Les maladies non transmissibles (MNT) ont été responsables de 45% de l’ensemble des décès survenus au Sénégal en 2022, a indiqué le directeur de la santé publique, Barnabé Gning.

    “Le Sénégal n’est pas épargné par le fléau des MNT. A l’heure actuelle, les données montrent que les MNT ont été responsable de 45% de l’ensemble des décès survenus dans notre pays en 2022”, a-t-il dit, lundi, en marge de la conférence de presse de lancement du 6e forum Galien Afrique et du troisième prix Galien Afrique,  prévus du 3 au 7 octobre, au King Fahd Palace. Cet événement a pour thème principal : “Les maladies non transmissibles : l’Afrique en lutte !”.

    Plusieurs rencontres scientifiques, notamment pour les jeunes et les femmes, sont prévues  à l’occasion de cet évènement auquel sont attendus plus de 3000 participants.

    Parmi ces MNT, a-t-il précisé, il y a les maladies cardiovasculaires dominées par l’hypertension artérielle (HTA).   »La mortalité globale des maladies cardiovasculaires au Sénégal est estimée à 48% en 2019, chez les moins de 70 ans », a ajouté le directeur de la santé publique .

    Il a indiqué que pour le diabète et les affections respiratoires, le Sénégal est à  »3 % de décès pour chacune de ces maladies ».

    S’agissant des cancers, a-t-il poursuivi,  »nous n’attendons pas moins de 12.000 nouveaux cas chaque année au Sénégal, avec une prédominance des cancers du col de l’utérus, du sein, du foie, de la prostate et de l’estomac’’.

    Il a salué les efforts de l’Etat du Sénégal qui, selon lui, a lourdement subventionné la prise en charge des cancers.

    Concernant les maladies rénales chroniques (MRC), il a rappelé qu’elles touchaient déjà en 2023, entre 20.000 et 30.000 patients parmi lesquels 2000 à 4000 étaient au stade terminal.

    M. Gning a fait part d’un taux de détection faible de l’hémophilie, une maladie pour laquelle seuls 322 cas sont dépistés et régulièrement suivis, sur 1600 cas attendus. Quant à la drépanocytose, a-t-il encore indiqué,  son taux de prévalence est estimé à 10% dans la population.

    Pour sa part, le président du comité scientifique du forum Galien Afrique, Amadou Gallo Diop, a alerté sur l’âge relativement jeune des patients qui fréquentent les structures sanitaires.  »Nos lits d’hospitalisation et nos centres de suivi sont fréquentés par des personnes de plus en plus jeunes qui sont atteints par ces MNT », a-t-il fait savoir, indiquant que plus de 50 % des malades des MNT  »ont moins de 50 ans’’.

    Il a invité les jeunes à  »une adhésion maximale » à la lutte contre ces maladies non transmissibles.

    M. Diop, par ailleurs directeur général de la recherche et de l’innovation au ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation,  a indiqué que ‘’les addictions à l’écran touchent aujourd’hui des enfants âgés de 5 à 6 ans, installant ainsi de nouvelles pathologies cognitives, mentales et intellectuelles chez les enfants’’.

    Il a dénoncé l’accès à l’alcool, au tabac et à d’autres substances nocives, devenu extrêmement facile aux alentours de tous les lycées et collèges.

    Le Professeur Awa Marie Coll, présidente du CN-ITIE, le secrétaire général de l’Association Galien Africa, le professeur Ibrahima Seck, entre autres personnalités, ont pris part à la conférence de presse de lancement du forum Galien Africa.

    AN/AB/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : retour au calme à Khossanto et à Mama Khono

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : retour au calme à Khossanto et à Mama Khono

    Kédougou 12 sept (APS) –  Le calme est revenu, mardi, dans la commune de Khossanto et au village de Mama Khono après les affrontements survenus la veille entre les jeunes et les forces de l’ordre, lesquels se sont soldés par deux morts et quatorze blessés, a appris l’APS.

    Deux personnes ont été tuées lundi après-midi lors des manifestations qui ont éclaté le même jour  dans la commune de Khossanto, dont les jeunes et ceux du village de Mama Khono (Kédougou, est) protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée.

    Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbre, bloquant toute circulation dans la zone.

    Ce mardi, la circulation était encore bloquée à cause des barricades dressées par les jeunes et plusieurs commerces du marché central de Bélédougou sont restés fermés, ont confié des sources faisant étant d’une présence renforcée de forces de l’ordre.

    Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome, et le ministre des Mines et de la Géologie, Oumar Sarr, sont attendus à Kédougou à 12 heures pour un Comité régional de développement (CRD) spécial.

    PID/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les violents affrontements de Khossanto et les risques de frictions à l’APR mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les violents affrontements de Khossanto et les risques de frictions à l’APR mis en exergue

    Dakar, 12 sept (APS) – Les quotidiens parvenus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent en exergue, entre autres sujets, les affrontements violents survenus lundi dans la commune de Khossanto (Est), les tentatives de médiations pour éviter des frictions au sein de l’Alliance pour la République (APR) après le choix d’Amadou Bâ comme candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de février 2024.

    ‘’Deux morts et plusieurs blessés à Khossanto et Mama Khono’’, rapporte Le Quotidien qui précise que c’est le bilan des émeutes survenues à Khossanto et à Mama Khono, deux localités situées dans le département de Saraya, dans la région de Kédougou. Selon le journal, ces manifestations ont fait au moins deux morts par balle et 14 blessés graves.

    ‘’Des jeunes de la commune de Khossanto et du village de Mama Khono, ont manifesté tout au long de la journée contre la modification de l’arrêté du préfet de Saraya sur la  main d’œuvre locale non qualifiée employée par la société minière Endeavour mining,  alors qu’ il avait fait l’objet d’un consensus’’, a expliqué la publication.

    Deux personnes ont été tuées lundi après-midi lors des manifestations qui ont éclaté le même jour  dans la commune de Khossanto, dont les jeunes et ceux du village de Mama Khono (Kédougou, est)  protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, a appris l’APS de sources hospitalières

    ‘’Deux orpailleurs tués par balle’’, affiche en Une Libération qui décline l’identité des manifestants tués.

    Selon le journal, ‘’une des victimes, Bakary Cissokho, le grand frère du maire de Khossanto,  est âgée de 58 ans, mariée et père de six enfants ». ‘’L’autre victime du nom d’Abrahim Ouédraogo, de nationalité burkinabè, âgée de 27 ans est mariée et père d’un  enfant’’, ajoute la publication.

     »Deux morts et six blessés à Kédougou’’, selon WlafQuotidien, qui signale qu’en plus de ces morts et des blessés enregistrés, ces affrontements entre les forces de l’ordre et les populations ont causé plusieurs dégâts matériels avant l’annulation de l’arrêté du préfet du département de Saraya qui a mis le feu aux poudres.

    Source A signale que le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a pris la décision de mettre fin à l’arrêté du préfet de Saraya et le ministre des Mines et de la Géologie, Omar Sarr est attendu ce mardi à Kédougou.

     »L’arrêté préfectoral qui a mis le feu aux poudres abrogé après la manifestation mortelle, un CRD spécial présidé par le ministre des Mines et de la Géologie, Omar Sarr, est prévu ce mardi à la gouvernance de Kédougou’’, annonce Vox Populi, qui rapporte que les organisations de défense des droits de l’homme réclament  »une enquête sérieuse, indépendante et impartiale ».

    En politique, la presse quotidienne s’est intéressée aux  tentatives de médiations pour éviter une friction au sein de l’APR à la suite du choix d’Amadou Bâ, comme candidat de la coalition de la majorité pour la présidentielle de février 2024.

    Le quotidien Bës Bi rapporte qu’un des candidats à la candidature de BBY, Abdoulaye Daouda Diallo, a été reçu en audience lundi par le président de la République.

     »Macky Sall tente de raisonner le président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), lui propose le poste de Premier ministre. Mais Abdoulaye Daouda Diallo, pas emballé, veut rester logique avec lui-même’’, ajoute le journal. Il révèle que Mahammed Dionne, ancien Premier ministre,  »recalé dans le choix du candidat (…), sera reçu aujourd’hui, par le chef de l’Etat ».

    ‘’Un autre ex-candidat à la candidature de BBY, Mame Boye Diao, directeur général de la Caisse des dépôts et consignations (CDC),  a décidé de tracer son itinéraire. Rebelle affirmé, il va annoncer aujourd’hui sa candidature à l’élection présidentielle de 2024. C’est au moins, pense-t-il, pas pour défier BBY, sa coalition, mais pour préserver le legs de Macky Sall à sa manière’’, écrit Source A.

    Pendant ce temps, le candidat désigné de BBY  »panse les plaies’’ pour éviter une friction dans les rangs de l’APR, selon Les Echos, qui souligne que l’actuel Premier ministre, a appelé Abdoulaye Daouda Diallo et Mahammed Dionne pour  »les rencontrer ». ‘’Il doit également présenter une charte à la coalition Benno avant la fin de la semaine », ajoute le journal.

    ‘’L’unité ou le déluge’’, avertit L’AS, qui souligne que le chef du gouvernement dont la candidature  »ne fait pas l’unanimité au sein surtout de l’APR aura ainsi la lourde charge de remobiliser les troupes, s’il espère devenir le cinquième président de la République du Sénégal ». ‘’La tâche s’annonce difficile car un combat n’est jamais gagné d’avance’’, note le journal.

    AB/OID/ASG

  • SENEGAL-ALGERIE-FOOTBALL / Contre l’Algérie, Aliou Cissé promet du spectacle et de la gagne

    SENEGAL-ALGERIE-FOOTBALL / Contre l’Algérie, Aliou Cissé promet du spectacle et de la gagne

    Diamniadio, 11 sept (APS) – Le sélectionneur de l’équipe nationale de football Aliou Cissé a assuré lundi que son équipe va donner le « meilleur spectacle possible »pour remporter le match contre l’Algérie prévu mardi à 19h GMT, au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio.

    « L’équipe donnera le meilleur spectacle possible pour gagner le match contre le l’Algérie. (…) depuis quatre, cinq jours, nous préparons ce match. Aujourd’hui, on est prêt », a assuré Cissé, lundi en début de soirée.

    Il s’exprimait au cours de la conférence de presse d’avant match suivie d’une séance d’entrainement des Lions, qui affronteront les Fennecs d’Algérie, mardi à 19h GMT, au stade Me Abdoulaye Wade de Diamniadio.

    « L’Algérie est une grande équipe. Elle fait partie des meilleures équipes d’Afrique. Je crois que ce sont ces matchs-là dont le continent africain a besoin. Ça pouvait être le Mali, le Maroc ou encore la France, parce que c’est à ce niveau-là que le Sénégal est actuellement », fait valoir le coach des Lions.

    Face à la presse, il est revenu largement sur le changement de philosophie de l’équipe nationale du Sénégal qui met à profit les dates de la FIFA pour affronter les grandes équipes.

    « Il y a quelques années on n’aurait pas choisi un match comme ça. Peut-être on n’était pas assez outillé ou bien assez prêt pour accueillir ce genre de match. Mais, aujourd’hui, la progression de cette équipe nationale c’est de pouvoir jouer avec des gros sans avoir peur de venir jouer chez nous », a soutenu Cissé, récent vainqueur contre le Brésil en match amical (4-2).

    « Le Sénégal dispose d’une infrastructure magnifique et ne peut pas se permettre de rester deux ans sans avoir un grand match à jouer à domicile. Nous n’avons plus peur de recevoir les grandes équipes. C’est pourquoi nous sommes très heureux de recevoir les Algériens. Et demain (mardi), on essayera de donner pour le public africain le meilleur spectacle possible et gagner le match », a-t-il promis.

    CN/MTN

  • SENEGAL-ECONOMIE / Après avoir investi plus de 600 milliards, l’IFC souhaite accroître son portefeuille au Sénégal

    SENEGAL-ECONOMIE / Après avoir investi plus de 600 milliards, l’IFC souhaite accroître son portefeuille au Sénégal

    Dakar-11 sept (APS) – La Société financière internationale (IFC) souhaite accroître son portefeuille au Sénégal où, depuis 1966, elle a investi un montant global de 611 milliards 654 millions 800 francs CFA (près d’un milliard de dollars) dans 67 projets, a révélé Nouma Dione, responsable d’IFC au Sénégal et en Gambie.

    « Depuis 1966, c’est dans 67 projets que nous avons investi pour un montant global de près d’un milliard de dollars. Aujourd’hui, nous avons une volonté réelle d’accroître notre portefeuille d’investissement au Sénégal et dans la sous-région », a-t-elle déclaré lors d’un débat avec des journalistes en présence d’Olivier Buyoya, directeur d’IFC en Afrique de l’Ouest.

    L’IFC, par ailleurs membre de la Banque mondiale et principale institution de développement axée sur le secteur privé dans les pays émergents, est sur une pente ascendante au Sénégal et elle espère rester dans cette trajectoire en mettant en avant les priorités du futur, a relevé Nouma Dione.

    « Sur les 987 millions de dollars [environ 600 milliards FCFA] d’investissements globaux que nous avons fait octroyer au Sénégal depuis 1966, 780 millions dollars [478 milliards FCFA] ont été octroyés pendant les quatre dernières années avec un chiffre record l’année dernière, avec des investissements qui s’élèvent à plus 350 millions de dollars [214 milliards CFA] », a-t-elle-indiqué.

    Par ordre de priorité, elle explique que le secteur manufacturier, l’agro-business et les services occupent une place importante dans les investissements de la Société financière internationale au Sénégal, avec plus de 432 millions de dollars (264 milliards francs CFA).

    « Le secteur des infrastructures a reçu également un investissement à hauteur de 354 millions de dollars ainsi que le secteur bancaire où l’IFC a financé plus de 201 millions de dollars [123 milliards FCFA] », a-t-elle-fait savoir.

    11, 5 milliards de dollars pour la transition verte transition verte et la création d’emplois

    Elle signale par ailleurs que l’IFC a contribué à hauteur de 30% au renforcement de la capacité de production électrique du Sénégal, à travers notamment les centrales solaires de la Cap des biches, de HFO à Tobène mais aussi de Kahone et Kael.

    « Au niveau de l’énergie solaire, nos conseillers ont appuyé le gouvernement du Sénégal à acquérir une capacité de production de 60 Mégawatts, donc c’est assez significatif, surtout que c’est l’un des tarifs les plus complétifs en Afrique subsaharienne avec 27 franc CFA par kW », a-t-elle salué.

    Dans un document remis à la presse, elle informe que « la Société financière internationale annonce avoir, entre le 1er juillet 2022 et le 30 juin 2023, investi plus de 11, 5 milliards de dollars dans 40 pays africains pour favoriser la transition verte et la création d’emplois, soit le volume de financement annuel le plus important opéré sur le contient ».

    « Cet appui comprend notamment 1,12 milliard de dollars en faveur du financement du commerce, 876 millions de dollars dédiés à la transition énergétique en Afrique et 1,98 milliard de dollars destiné à aider les petites et moyennes entreprises à se développer et à créer des emplois », renseigne le document.

    Il indique aussi que l’IFC a également investi 1,76 milliard de dollars en vue de renforcer la connectivité numérique, le développement de tours de télécommunications, l’accès au haut débit et à l’internet mobile en Afrique.

    242 millions d’euros pour Sococim Industries

     

    Le document fait observer que sur la totalité des 11,5 milliards de dollars investis par l’IFC en Afrique, 3,5 milliards représentent des financements à court terme, tandis que 3,1 milliards de dollars ont été mobilisés auprès d’autre investisseurs.

    Il précise par ailleurs que “40% des financements ont été consacrés à la lutte contre les changements climatiques, et 48% ont été alloués à des pays à faible revenu ou touchés par des conflits’’.

    Le document souligne en outre que la Société financière internationale a accordé 1,1 milliard de dollars à AMEA Power, pour la construction des plus grandes centrales éoliennes et solaires d’Egypte, un financement de 242 millions d’euros à Sococim Industries (Sénégal) et un investissement de 500 millions de dollars à BUA ciment, dans le nord du Nigeria, pour promouvoir une fabrication de ciment plus écologique et à faible émission carbone.

    ABD/ASG/MTN

  • SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Kédougou : deux personnes tuées dans des manifestations à Khossanto et Mama Khono (source médicale)

    SENEGAL-SOCIETE-HUMEUR / Kédougou : deux personnes tuées dans des manifestations à Khossanto et Mama Khono (source médicale)

    Kédougou 11 sept (APS) –  Deux personnes ont été tuées lundi après-midi lors des manifestations qui ont éclaté le même jour  dans la commune de Khossanto, dont les jeunes et ceux du village de Mama Khono (Kédougou, est)  protestent contre la modification de l’arrêté du préfet du département de Saraya sur le recrutement de la main d’œuvre locale non qualifiée, a appris l’APS de sources hospitalières.

    Les manifestants ont barré la route reliant Sabodala à Bembou à l’aide de débris de briques, de branches et de troncs d’arbre, bloquant toute circulation dans la zone.

    « Les échauffourées entre manifestants et forces de l’ordre ont fait deux morts et plusieurs blessés très graves », a indiqué à l’APS une source hospitalière.

    Plusieurs dégâts matériels ont aussi  été enregistrés à Khossanto et Mama Khono, où les manifestations se poursuivent.

    Les jeunes continuent à ériger des barricades pour barrer les principales voies d’accès de Khossanto. Les gendarmes déployés pour rétablir l’ordre font parfois parfois usage de grenades lacrymogènes pour tenter de disperser la foule.

    PID/MTN/ASG