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  • SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    SENEGAL-ECONOMIE-PATRONAT / Les entreprises victimes des émeutes de juin n’ont obtenu ‘’aucun dédommagement’’, selon Baïdy Agne

    Dakar, 11 sept (APS) – Le président du Conseil national du patronat (CNP), Baïdy Agne, déplore que les entreprises victimes des émeutes de juin dernier au Sénégal n’aient obtenu ‘’aucun dédommagement’’ de l’État.

    ‘’Le calme est revenu, y compris d’un point de vue financier pour les entreprises qui ont été touchées. Le seul problème pour ces entreprises, c’est qu’elles n’obtiennent aucun dédommagement, ni de l’État ni de la CEDEAO, [au moment où] ils appliquent des sanctions aux autres pays’’, a regretté M. Agne dans une interview accordée à Jeune Afrique et à RFI.

    ‘’Le sort des entrepreneurs n’est pas pris en compte’’ à la suite des émeutes consécutives à une condamnation judiciaire de l’opposant Ousmane Sonko, en juin dernier, a soutenu le président du CNP.

    Le Conseil national du patronat a déploré la perte de centaines de milliards de francs CFA dans de nombreux secteurs, après ces violentes manifestations.

    ‘’Des entreprises du secteur privé du pétrole et du gaz, de la grande distribution, des télécommunications et du numérique ont été brûlées, pillées et vandalisées. Il s’en est suivi un arrêt des activités économiques quasi généralisé pendant trois jours. Au total, des centaines de milliards de francs CA ont été perdus en investissements et en chiffres d’affaires’’, avait déclaré M. Agne, quelques jours après les émeutes.

    Parlant à Jeune Afrique et à RFI, il a relevé l’incapacité du secteur privé sénégalais à absorber le nombre de personnes qui arrivent chaque année sur le marché du travail. ‘’Nous avons des populations jeunes. Au Sénégal, chaque année, à peu près 200.000 personnes arrivent dans le monde du travail. Or, la capacité du secteur privé aujourd’hui n’est pas suffisante pour les absorber’’, a souligné le président du CNP, l’une des plus grandes organisations patronales du pays.

    ‘’Pour le Sénégal, dans la relation d’État à État, on ne peut pas dire que le pays soit anti-France. Dans le secteur privé, nous n’avons pas de problèmes non plus parce que beaucoup d’entreprises françaises sont membres de notre organisation et nous avons les mêmes préoccupations dans l’environnement des affaires, dans nos discussions avec les administrations fiscales, douanières…’’ a répondu Baïdy Agne à une question relative au ‘’sentiment anti-français’’ en Afrique.

    ‘’En revanche, a-t-il signalé, on peut lire une volonté claire des Africains à être un peu plus souverains, à avoir une plus grande maîtrise de leur économie, de leur pays et de ce qu’ils font.’’

    Le président du CNP, président-directeur général, actionnaire ou investisseur de plusieurs entreprises plaide pour une plus grande implication du secteur privé local dans l’exécution des projets de l’État.

    ‘’Je pense que tout le monde est pour une préférence nationale. Sur les marchés, nous devons l’intégrer. Cela ne signifie pas donner carte blanche à la non-compétence, mais dans le contexte actuel, et, surtout dans des projets structurants, il faut que l’on puisse impliquer le secteur privé local’’, a dit M. Agne.

    ‘’Je suis favorable à cette solution’’, a-t-il insisté. ‘’On peut s’attendre à terme à une préférence panafricaine, continentale. Ainsi, l’Afrique sera plus forte face aux investisseurs venus d’autres continents.’’

    ESF/AKS

  • AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc : 2.476 décès dénombrés  (bilan actualisé)

    AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc : 2.476 décès dénombrés (bilan actualisé)

    Dakar, 11 sept (APS) – Au moins, 2.497 personnes ont péri et 2.476 autres blessées à la suite du séisme qui a frappé certaines localités du centre du Maroc, a annoncé, lundi, le ministère marocain de l’Intérieur.

    Il s’agit d’un bilan actualisé du nombre de victimes de ce tremblement de terre ayant secoué dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs provinces du Maroc et préfecture de Marrakech, rapporte l’Agence marocaine de presse (MAP) qui cite un communiqué du ministère de l’Intérieur.

    La secousse a, à ce jour, fait 1.452 morts dans la province d’Al Haouz, 764 morts dans la province de Taroudant, 202 morts dans la province de Chichaoua et 18 à la préfecture de Marrakech, détaille le ministère marocain de l’Intérieur.

    Il signale qu’aucun nouveau décès n’a encore été signalé lundi dans les provinces et préfectures de Ouarzazate, Azilal, Agadir Ida Outanane, Grand Casablanca, Youssoufia et Tinghir.

    AKS

     

     

     

  • AFRIQUE-DIVERS / Séisme au Maroc : 2.122 décès confirmés par les autorités

    AFRIQUE-DIVERS / Séisme au Maroc : 2.122 décès confirmés par les autorités

    Dakar, 11 sept (APS) – Au moins, 2.122 personnes ont péri et 2.421 autres blessées à la suite du séisme qui a secoué certaines provinces du centre du Maroc, a annoncé le ministère marocain de l’Intérieur.

    Dans un communiqué relayé par l’agence officielle du pays, l’Agence marocaine de presse (MAP), le ministère de l’Intérieur estime que le bilan provisoire du séisme, qui a secoué certaines provinces et préfectures du Royaume le 8 septembre courant, s’est stabilisé, dimanche, à 19H30, à 2.122 morts et 2.421 blessés.

    Les autorités marocaines ont dans le même temps déclaré avoir procédé à une évaluation précise des besoins sur le terrain, en tenant compte du fait que la non-coordination dans de telles situations pourrait être contreproductive.

    Elles ont ainsi répondu favorablement, durant cette phase précise, aux offres de soutien formulées l’Espagne, le Qatar, le Royaume-Uni et les Emirats Arabes Unies, qui ont proposé la mobilisation de plusieurs équipes de recherche et de secours, indique la source.

    Cette décision a été prise lors d’une séance de travail présidée le même jour par le Roi Mohammed VI.

    ‘’Avec l’avancement des opérations d’intervention, l’évaluation des besoins éventuels pourrait évoluer, ce qui permettrait de recourir aux offres de soutien présentés par d’autres pays amis, selon les besoins spécifiques de chaque étape’’, assure le ministère marocain de l’Intérieur.

    Plusieurs pays ont proposé leur aide après le tremblement de terre qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi plusieurs localités de la zone centre du Maroc.

     

    AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix porté sur Amadou Bâ et le séisme meurtrier au Maroc occupent le devant de l’actualité

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix porté sur Amadou Bâ et le séisme meurtrier au Maroc occupent le devant de l’actualité

    Dakar, 11 sept (APS) – Le choix du Premier ministre, Amadou Bâ, comme candidat du camp de la majorité à l’élection présidentielle de février 2024 et le séisme meurtrier qui a frappé le Maroc dans la nuit de vendredi à samedi font le menu des quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise.

    ‘’Amadou Bâ désigné’’, titre en Une Le Soleil qui souligne que sa désignation intervient après deux mois de concertations. Le président de la République, Macky Sall, a ainsi porté son choix sur le Premier ministre, Amadou Bâ. ‘’Il a été désigné, comme candidat de la coalition présidentielle pour le scrutin de février 2024. Il se retrouve ainsi sous le feu des projecteurs. Il peut se prévaloir de la richesse de ses expériences administratives et ministérielles eu égard à sa trajectoire’’, écrit le journal.

    Le choix d’Amadou Bâ pour briguer la présidence pour le compte de la majorité a été officialisé samedi lors d’une rencontre regroupant les leaders de la coalition Benno Bokk Yaakar. La rencontre tenue au Palais de la République, a été présidée, par le chef de l’Etat, Macky Sall.

    L’actuel Premier ministre a été choisi au détriment de quatre autres candidats à la candidature : Abdoulaye Daouda Diallo, le président du Conseil économique, social et environnemental, Mame Boye Diao, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne, et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye. Ce dernier a annoncé sa démission du gouvernement après l’annonce du choix du Chef de l’Etat sortant.

    ‘Ce choix est motivé par les compétences professionnelles, la carrière diversifiée d’Amadou Bâ, ses fonctions déterminantes et transversales dans l’Etat, mais également ses qualités d’humilité, d’écoute pour diriger, pour rassembler’’, rapporte Vox populi en titrant : ‘’Macky motive son choix’’.

    ‘’C’est un choix concerté, et collégial’’,  a encore souligné la publication en  reprenant des éléments du discours de Macky Sall lu lors de cette rencontre par l’ancien président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse. Le journal signale dans le même temps, que Macky Sall en appelle à l’unité de tous les candidats à la candidature pour assurer une victoire de la coalition Benno Bokk Yaakar (BBY) dès le premier tour de l’élection présidentielle de février 2024.

    Candidature de Benno à la présidentielle de 2024, ‘’Macky Sall intronise Amadou Bâ’’, note Sud Quotidien tandis qu’Enquête affiche :  »Amadou Bâ, le nouveau fer de lance’’ de la coalition BBY pour la présidentielle.  ‘’Benno à l’heure de AM’’, ironise WalfQuotidien.

    Selon Bès Bi, la désignation d’Amadou Bâ comme candidat de Benno fait de lui ‘’la cible parfaite’’, car il sera attendu par l’opposition et ses camarades de parti. Selon le journal, Amadou Bâ,  »candidat de la coalition Benno Bokk Yaakar à la présidentielle de février 2024, a du pain sur la planche. Il devra batailler ferme pour résister aux flèches de ses adversaires, dans le pouvoir comme dans l’opposition ».

    Pour le journal, cela fait de lui ‘’l’homme à abattre’’.

     »Le jackpot à Amadou Bâ, Aly se rebelle’’, met en exergue Source A, qui s’attarde sur la démission d’Aly Ngouille Ndiaye, lequel, dans les minutes qui ont suivi la désignation d’Amadou Bâ, à la candidature de BBY, a déclaré qu’il ‘’est temps pour lui de passer à de nouvelles opportunités et de relever de nouveaux défis’’.

    La presse quotidienne a également évoqué le séisme meurtrier qui a secoué le Maroc dans la soirée de vendredi après une secousse tellurique de magnitude 7 sur l’échelle de Richter.

    ‘’Au moins 2012 morts, un Sénégalais parmi les victimes’’, titre Libération, qui annonce que l’Etat du Sénégal a mobilisé la même équipe de secours qui avait été envoyée en Turquie. Le journal souligne que Dakar  »attend le feu vert du Maroc ».

    ‘’Le séisme qui a frappé vendredi soir le Maroc a causé au moins 2012 morts et 2059 blessés dont 1404 dans un état grave’’, rapporte la publication en faisant savoir que le ministère des Affaires étrangères a confirmé le décès d’un compatriote dans ce tremblement de terre.

    AB/AKS/ASG

  • SENEGAL-METEO / Des risques élevés de fortes pluies sur l’axe Ziguinchor–Dakar (ANACIM)

    SENEGAL-METEO / Des risques élevés de fortes pluies sur l’axe Ziguinchor–Dakar (ANACIM)

    Dakar, 10 sept (APS) – Les activités pluvieuses reprendront sur l’ensemble de la quasi-totalité du pays avec ‘’des risques élevés de fortes pluies sur l’axe Ziguinchor-Dakar’’, a-t-on appris dimanche de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’Ces activités pluvieuses reprendront demain (lundi) sur l’ensemble de la quasi-totalité du pays avec des risques élevés de fortes pluies sur l’axe Ziguinchor-Dakar en passant également par les localités de Diourbel, Mbour, Thiès, Kaolack, Fatick, et Cap Skirring », lit-on sur un bulletin météo soir transmis à l’APS.

    Par contre, au cours de cette nuit de dimanche jusqu’ à lundi,  a-t-il indiqué,  ‘’des orages et pluies modérés à faibles sont prévus dans les localités sud, notamment à Ziguinchor, Cap Skirring, Kolda et Sédhiou et celles de Kédougou, Tamba, Bakel, avec des risques moindres de pluies, à l’Est du pays ’’.

    Ces ’’orages et pluies modérés à faibles’’ peuvent concerner également ‘’des régions centre du pays, notamment Kaffrine, Kaolack, Fatick, Diourbel, Dakar et Thiès’’, selon la même source qui signale des ‘’possibilités de débordements de pluies sur Louga, Linguère, Saint-Louis et Podor’’.

    AB

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-ANALYSE / BBY ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba, selon l’analyste politique Ibou Fall

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-ANALYSE / BBY ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba, selon l’analyste politique Ibou Fall

    Dakar, 10 sept (APS) – Benno Bokk Yaakaar (BBY), la coalition de la majorité, ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba pour sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, soutient le journaliste et analyste politique Ibou Fall, selon lequel il reste au Premier ministre maintenant de démontrer son « talent politique ».

    « Je crois que Macky Sall ne pouvait pas trouver un profil meilleur que celui d’Amadou Ba en raison de la stature d’homme d’État de ce dernier : directeur général des impôts et des domaines, ministre de l’Économie et des Finances, ministre des Affaires étrangères et Premier ministre », a-t-il dit dans un entretien avec l’APS.

    « C’est un choix logique. Maintenant, Amadou Ba a-t-il du talent politique ? Macky Sall doit en savoir quelque chose de plus que tout le monde. C’est maintenant le talent politique d’Amadou Ba qui reste à prouver », a analysé Ibou Fall.

    À son avis, la démission d’Aly Ngouille Ndiaye du ministère de l’Agriculture démontre que certains leaders de la coalition vont rejeter l’invitation faite par BBY à ses partis membres de soutenir le candidat choisi, Amadou Ba.

    « Certains d’entre eux ont un agenda personnel. Aly Ngouille Ndiaye a démissionné. Sera-t-il le seul à réagir comme ça ? Certains membres fondateurs de l’APR (le parti de Macky Sall) disent qu’ils étaient là avant Amadou Ba. Vont-ils faire contre mauvaise fortune bon cœur en se rangeant derrière Amadou Ba ? Ce n’est pas évident. On verra, dans les semaines à venir », a commenté Ibou Fall.

    Certains leaders de BBY, dont Youssou Ndour, qui a démissionné de ses fonctions de ministre-conseiller du président de la République, « étaient là parce qu’ils avaient un lien personnel avec Macky Sall, pas avec la coalition Benno Bokk Yaakaar », a-t-il souligné.

    « Il peut y avoir un jeu de chaises musicales au sein de Benno Bokk Yaakaar. Les semaines à venir nous édifieront », a ajouté l’analyste politique.

    Amadou Ba a été désigné candidat de BBY par le président de ladite coalition, Macky Sall, samedi 9 septembre, aux dépens d’autres candidats, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, et le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao.

    L’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye convoitaient également la candidature de la coalition.

    Amadou Ba, pourvu d’une carrière ministérielle de grande envergure au cours des dix dernières années, a été élu conseiller municipal PS (Parti socialiste) de Dakar dans les années 1990 et député de BBY aux élections législatives de 2017 et de 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Candidature de BBY : Amadou Ba accepte ‘’avec humilité et responsabilité’’ d’avoir été choisi

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE / Candidature de BBY : Amadou Ba accepte ‘’avec humilité et responsabilité’’ d’avoir été choisi

    Dakar, 10 sept (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, déclare accepter « avec responsabilité et humilité » d’avoir été choisi candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 et invite ladite coalition à poursuivre avec lui « la marche de notre pays vers l’émergence ».

    « La conférence des leaders de [BBY] m’a fait l’honneur de me désigner comme candidat à la prochaine élection présidentielle. J’accepte avec responsabilité et humilité le choix porté sur ma personne », a réagi M. Ba sur le réseau social X (ex-Twitter).

    « Je remercie profondément le président de la République […] et m’engage dans son sillage à poursuivre la mise en œuvre de sa vision déclinée dans le Plan Sénégal émergent », a-t-il ajouté.

    Amadou Ba, désigné par le président de BBY, Macky Sall, samedi 9 septembre, appelle les militants de la coalition de la majorité présidentielle à « s’unir pour la poursuite et l’accélération de la marche de notre pays vers l’émergence ».

    Le Premier ministre a été choisi parmi d’autres prétendants à la candidature de BBY, dont le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, le directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, Mame Boye Diao, l’ancien Premier ministre Mahammed Dionne et le ministre de l’Agriculture, Aly Ngouille Ndiaye.

    Ce dernier a démissionné du gouvernement et de ses responsabilités à l’APR, le parti politique de Macky Sall, après la désignation d’Amadou Ba.

    Pour sa part, la Task Force républicaine (TFR), qui réunit des cadres du parti de Macky Sall, s’honore de l’ »excellent parcours politique » du candidat choisi. « Notre candidat, qui a une riche trajectoire académique et administrative, a aussi un excellent parcours politique », affirme-t-elle dans un communiqué.

    « Cette candidature est celle de la poursuite du PSE »

    Selon les cadres de l’APR, Amadou Ba a fait gagner le « oui » à Dakar, lors du référendum de 2016 sur la Constitution, et a dirigé avec succès la liste départementale de BBY à Dakar, lors des élections législatives de 2017.

    Coordonnateur régional de Benno Bokk Yaakaar à Dakar, lors de l’élection présidentielle de 2019, il a contribué de manière « déterminante » à la victoire de Macky Sall, selon la Task Force républicaine.

    « La TFR […] soutient ce choix et invite, au-delà des segments de la coalition BBY, les forces vives de notre pays à porter cette candidature, qui est celle de la poursuite du PSE », lit-on dans le communiqué.

    Cette instance de l’APR « invite les candidats à la candidature qui n’ont pas été choisis à s’inscrire dans la dynamique unitaire ».

    « Pour rester dans notre dynamique de paix, de stabilité, d’émergence et de cohésion nationale, la nécessité d’avoir à la tête du Sénégal un homme d’expérience, de devoir, d’humilité et d’ambition relève d’une évidence », souligne la TFR.

    Elle se tient prête à « aider à la mise en place d’un dispositif dynamique et inclusif de conquête des suffrages, pour une large victoire populaire au premier tour » du scrutin présidentiel.

    Dans un communiqué, le président de l’Assemblée nationale, Amadou Mame Diop, dit saluer le choix fait par le président de la République et « s’engage à le soutenir pleinement ».

    « Conformément à la ligne que j’ai toujours défendue tout au long du processus » de désignation du candidat de BBY, « devant les instances de notre parti et de la coalition, je m’engage à le soutenir en vue d’une victoire entière » au scrutin présidentiel, a écrit M. Diop dans un communiqué.

    « C’est dans l’unité que résident notre force et le secret de l’efficacité de Benno Bokk Yaakaar. Plus que jamais, la cohésion et l’unité sont des valeurs essentielles à la préservation de la dynamique victorieuse de la coalition », a-t-il souligné.

    « Son parcours […] est un atout »

    Les leaders de BBY ont « tous une responsabilité à assumer » pour le triomphe électoral de Benno Bokk Yaakaar, a ajouté le président de l’Assemblée nationale en promettant de s’inscrire « totalement dans cette démarche unitaire ».

    Le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, s’est également réjoui de la désignation du Premier ministre pour la conduite de BBY à la prochaine élection présidentielle.

    « Son parcours marqué par la rigueur, la sérénité, l’esprit inclusif et la maîtrise des enjeux socioéconomiques du Sénégal, dans un monde en mutation constante, est un atout », a souligné M. Thiam.

    Sidiki Kaba, le ministre des Forces Armées, « réaffirme avec vigueur [sa] détermination à soutenir cette candidature jusqu’à [une] victoire éclatante ».

    M. Kaba « exhorte toutes les populations de Tambacounda à soutenir sans faille le candidat Amadou Ba, dont le choix résulte d’une large concertation ».

    Le ministre des Forces Armées fait partie des leaders politiques de la majorité présidentielle à Tambacounda (est).

    ESF/BK

  • SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STRATEGIE / Khalifa Sall veut construire son projet « à partir des aspirations des populations »

    SENEGAL-PRESIDENTIELLE-STRATEGIE / Khalifa Sall veut construire son projet « à partir des aspirations des populations »

    Louga, 10 sept (APS) – L’ancien maire de Dakar Khalifa Sall, candidat déclaré à la présidentielle de février 2024, veut construire son projet à partir des aspirations et propositions des populations, afin que la mise en œuvre des politiques publiques puisse, dit-il, refléter les préoccupations des citoyens.

    « Nous voulons construire le projet du candidat à la prochaine présidentielle, Khalifa Sall, à partir des aspirations et des propositions des populations puisque notre conviction est qu’il faudra changer de paradigme », a-t-il déclaré.

    Il s’entretenait avec des journalistes, samedi, à Louga, à l’issue d’une rencontre avec ses militants et sympathisants de la région, dans le cadre d’une « tournée de mobilisation, de massification et d’information » auprès des populations du Ndiambour.

    « Nous sommes dans un processus de co-construction d’un projet pour le Sénégal dont les populations seront à la base de la formulation, mais également de la mise en œuvre des politiques », a dit le leader de la coalition Taxawu Ndakaru.

    Selon Khalifa Sall, suivant cette démarche, « les populations seront dans l’action pour [la mise en œuvre des politiques publiques], parce que nous sommes des partisans convaincus de la localisation du développement ».

    « Le développement sera local ou il ne sera pas, alors il se fera par et pour les populations », a-t-il insisté, déplorant « la gestion libérale de l’immigration irrégulière qui nécessite l’implication de la diaspora ».

    Ce phénomène de l’immigration irrégulière « s’est accentué et s’est développé parce qu’ils [les libéraux au pouvoir] n’ont pas été en mesure d’offrir aux jeunes la possibilité de rester au pays et d’y réussir », a soutenu Khalifa Sall, selon qui le PS, aux affaires de 1960 à 2000, pouvait en ce qui le concerne se prévaloir d’un bilan.

    « C’est pourquoi je fais partie de ceux qui croient que la diaspora sera le quatrième pilier du développement de ce pays », a-t-il indiqué, avant d’ajouter : « Si nous nous mettons en phase avec la diaspora », ses membres expliqueraient mieux « aux jeunes Sénégalais d’ici, ce qu’ils font là-bas […], ce qu’ils vont chercher là-bas qu’ils peuvent trouver ici, si le gouvernement leur offre les possibilités ».

    Il est revenu sur la situation de certains militants et leaders de l’opposition ayant maille à partir avec la justice, disant les considérer comme « des détenus politiques » qui doivent être libérés « dans les plus brefs délais ».

    Khalifa Sall dit a décidé « de reprendre ses activités, en commençant par Louga avant de continuer dans le Fouta », après avoir « observé une pause de trois mois depuis le mois de juin, en solidarité avec nos frères de [l’ancien parti] PASTEF dont le leader est emprisonné ».

    Le parti PASTEF, dissous le 31 juillet dernier pour avoir appelé à des mouvements insurrectionnels, selon le ministère de l’Intérieur, était dirigé par Ousmane Sonko, présenté comme le principal opposant au président Macky Sall.

    Sonko, qui avait déclaré sa candidature à la présidentielle de février 2024, mais a été rayé des listes électorales, a été incarcéré le 28 juillet dernier dans une affaire où il est notamment poursuivi pour « appel à l’insurrection ».

    Il avait été déjà condamné à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse, le premier juin dernier, mais n’avait pas été incarcéré.

    Il a finalement été arrêté le 28 juillet dernier, avant d’être inculpé et placé en détention deux jours plus tard, pour « appels à l’insurrection et complot » contre l’État.

    En prison, l’opposant a alors entamé une grève de la faim qu’il a décidé de suspendre le 2 septembre dernier, après plus d’un mois de diète et après avoir été admis en soins intensifs.

    DS/BK

     

  • AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc :  plus de 2000 morts dénombrés (autorités)

    AFRIQUE-SOCIETE / Séisme au Maroc : plus de 2000 morts dénombrés (autorités)

    Dakar, 10 sept (APS) – Au moins 2012 décès ont été dénombrés à la suite du séisme qui a frappé dans la nuit de vendredi à samedi le centre du Maroc, ont annoncé les autorités marocaines.

    Des centaines de blessés ont, dans le même temps, été recensés de même que d’importants dégâts matériels, ont indiqué plusieurs médias locaux en citant un bilan dressé samedi dans la soirée par le ministère marocain de l’Intérieur.

    Un deuil national de trois jours a été décrété par le Roi Mohammed VI, alors que plusieurs pays ont proposé leur aide aux autorités marocaines.

    AKS

     

  • SENEGAL-MAROC-SEISME-REACTION / Le gouvernement dit « suivre de près » la situation des Sénégalais vivant au Maroc

    SENEGAL-MAROC-SEISME-REACTION / Le gouvernement dit « suivre de près » la situation des Sénégalais vivant au Maroc

    Dakar, 9 sept (APS) – Le ministère en charge des Sénégalais de l’extérieur,  à déclaré, samedi, « suivre de près » la situation des compatriotes établis au Maroc, un pays frappé dans la nuit de vendredi à samedi par un séisme meurtrier.

    « Les services compétents du ministère des Affaires  étrangères et des Sénégalais de l’extérieur suivent de près la situation de la communauté sénégalaise établie dans ce pays à travers une cellule de crise mise en place sous l’autorité de l’ambassade du Sénégal à Rabat », indique un communiqué parvenu à l »APS.

    Il signale que cette cellule travaille en étroite collaboration avec les consuls généraux à Casablanca et Dakhla.

    Le ministère des Sénégalais de l’extérieur qui a confirmé le décès d’un ressortissant Sénégalais a, dans le même temps, souligné qu’aucun bilan exhaustif sur d’éventuelles victimes parmi les membres de la communauté sénégalaise résidant dans le Royaume cherifien n’était encore établi.

    Il recommande ainsi aux ressortissants sénégalais se trouvant au Maroc de rester vigilants tout en respectant les consignes de sécurité des autorités locales.

    AKS