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  • SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Candidature de BBY : Amadou Ba, l’homme providentiel de Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE-PRESIDENTIELLE-PROFIL / Candidature de BBY : Amadou Ba, l’homme providentiel de Macky Sall

    Dakar, 9 sept (APS) – Le président de la République, en faisant d’Amadou Ba le candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024, mise sur un haut fonctionnaire pourvu d’une expérience ministérielle de grande envergure, doublé d’un engagement politique de longue date.

    Le candidat de la majorité présidentielle à la succession de Macky Sall est un fiscaliste qui a blanchi sous le harnais, de la base au sommet de l’administration des impôts et des domaines, à laquelle il a consacré vingt-cinq années avant d’entamer une riche carrière ministérielle.

    Trois ans après la suppression du poste de Premier ministre de l’architecture institutionnelle sénégalaise, Macky Sall mise sur ce cadre de la haute administration des impôts et des domaines et ancien ministre des Affaires étrangères et de l’Économie et des Finances, pour matérialiser sa restauration en 2022.

    Les relations entre le chef de l’État et l’homme qu’il choisit pour les commandes du gouvernement, le 17 septembre 2022, datent de 2006 au moins. Cette année-là, Amadou Ba devient directeur général des impôts et des domaines, une nomination qu’il dit publiquement devoir au Premier ministre de l’époque, un certain Macky Sall.

    En ce qui concerne les études, le candidat de BBY, choisi par le président de la République parmi ses plus proches collaborateurs, dont Abdoulaye Daouda Diallo, Mame Boye Diao, Mahammed Dionne et Aly Ngouille Ndiaye, est titulaire d’une maîtrise de sciences économiques (1980) de l’Université de Dakar (devenue l’université Cheikh-Anta-Diop) et d’un brevet de l’ex-École nationale d’administration et de magistrature (1988). Il intègre ensuite les impôts et domaines et en gravit les échelons, de son premier poste d’affectation à Diourbel (centre) comme inspecteur stagiaire à la direction générale de l’administration fiscale.

    Après sa formation professionnelle initiale au Sénégal, le jeune fonctionnaire jette son dévolu sur l’Institut international d’administration publique de Paris pour se perfectionner. Il se rend ensuite à Baltimore, aux États-Unis d’Amérique, pour étancher sa soif de savoir-faire. L’École nationale des impôts de Clermont-Ferrand, en France, l’accueille pour un stage de formation.

    Chef d’inspection des impôts et des domaines à Dakar-Plateau (1990-1992), Amadou Ba devient ensuite commissaire contrôleur des assurances à la direction des assurances, jusqu’au milieu des années 90, et accède au poste d’inspecteur vérificateur des enquêtes fiscales.

    Amadou Ba, l’artisan du Code général des impôts et du Plan Sénégal émergent, selon certains fonctionnaires 

    L’actuel chef du gouvernement a piloté le centre des grandes entreprises de la direction des impôts et des domaines, puis la direction des impôts (2004) et la direction générale des impôts et des domaines (2006). Pour certains fonctionnaires de l’administration fiscale et financière, il est l’artisan du Code général des impôts en vigueur depuis 2013 et du Plan Sénégal émergent, dont il a négocié le financement avec des partenaires économiques internationaux en 2014.

    Nommé ministre de l’Économie et des Finances, le 2 septembre 2013, dans le gouvernement d’Aminata Touré, Amadou Ba entame une importante carrière ministérielle au cours de laquelle il ne dirigera que des ministères dits de souveraineté : l’Économie, les Finances, le Plan, puis les Affaires étrangères.

    Mais en novembre 2020, il est écarté du gouvernement en même temps que d’autres poids lourds, dont Mouhamadou Makhtar Cissé (Énergie) et Aly Ngouille Ndiaye (Intérieur) : les ex-ministres sont victimes de leur trop-plein d’ambitions et se seraient mis à préparer silencieusement la succession du chef, selon la rumeur.

    Mais, par ces retrouvailles dont la politique a le secret, le haut fonctionnaire doublé d’un militant de l’Alliance pour la République (APR) et ancien membre du Parti socialiste (PS) retourne au gouvernement et en prend la direction. Auparavant, il passait pour la coqueluche des médias, même s’il ne siégeait plus au Conseil des ministres et n’exerçait aucune fonction officielle.

    Amadou Ba est un homme de belle allure. Des costumes de belle coupe et une mise toujours irréprochable.

    Né le 17 mai 1961 à Dakar, c’est de cette ville qu’il fait sa base politique en adhérant à l’APR, le parti politique de Macky Sall, qui le fait élire député en juillet 2022.

    On se trompe en le prenant pour « un néophyte en politique »

    Marié et père de trois enfants, le quatrième Premier ministre de Macky Sall est décrit dans son entourage comme un féru de sport, de lecture et de jeux de l’esprit.

    Le chef de l’État l’a nommé Premier ministre en raison de plusieurs qualités qu’énumère le secrétaire général de la présidence de la République, Oumar Samba Bâ, le 17 septembre 2022, au palais présidentiel : ‘’compétence’’, ‘’dévouement’’, ‘’pragmatisme’’ et ‘’efficacité’’.

    S’exprimant lors d’une réunion au palais présidentiel, ce samedi 9 septembre, le chef de l’État a parlé des raisons qui ont conduit au choix d’Amadou Ba en invoquant sa ‘’carrière diversifiée’’, ainsi que sa capacité d’écoute et ses qualités de ‘’rassembleur’’.

    L’actuel Premier ministre, en homme providentiel, dirige en même temps, depuis plusieurs mois, les ministères de l’Élevage et des Sports, en remplacement d’Aly Saleh Diop et de Yankhoba Diatara.

    ‘’Les analystes politiques, les adversaires et même ses partisans ont fini de se tromper à son sujet [en le prenant pour] un néophyte en politique’’, note à son sujet le site d’information Seneweb en septembre 2022, considérant sa candidature aux élections législatives de 2017 (sans succès) et de 2022 comme ‘’la résurrection d’un dinosaure’’.

    Selon le même média, le candidat choisi ce samedi 9 septembre 2023 par Macky Sall pour conduire BBY à l’élection présidentielle de 2024 faisait déjà partie des leaders socialistes des Parcelles Assainies, dans les années 90. Proche de Mamadou Diop, qui fut maire de Dakar pendant longtemps, Amadou Ba est élu conseiller municipal PS de la capitale en 1996.

    L’homme est né à Grand-Dakar et a passé une partie de son enfance dans ce populeux quartier où on le surnomme Bayal, selon Seneweb.

    ESF/MTN

  • AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTATS / Eliminatoires CAN : les Lions A’ ramènent un point du Rwanda

    AFRIQUE-FOOTBALL-RESULTATS / Eliminatoires CAN : les Lions A’ ramènent un point du Rwanda

    Dakar, 9 sept (APS) – L’équipe nationale de football du Sénégal, sans ses habituels titulaires, a fait match nul (1-1) avec le Rwanda à domicile, samedi, pour le compte de la dernière journée des éliminatoires de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN).

    Le Sénégal qui avait déplacé une équipe largement remaniée au Rwanda, composée de plusieurs joueurs fêtant leur première cape avec les Lions, a pourtant ouvert le score par Mamadou Lamine Camara.

    Les Lions, pas très inspirés, ont été mis en difficulté par une très belle équipe du Rwanda qui avait à cœur d’arracher sa première victoire dans ces éliminatoires.

    Le but sénégalais a été inscrit à la 66ᵉ mn par Mamadou Lamine Camara. Le milieu de terrain de RS Berkane (Maroc) a repris de la tête un coup franc tiré par Cheikh Tidiane Sidibé, le défenseur de Azam FC (Tanzanie).

    Les Lions, coachés par Pape Bouna Thiaw et Malick Daff, sélectionneurs de l’équipe nationale locale et des moins de 20 ans, ont été rejoints au score dans les arrêts de jeu, grâce à Niyonzima, qui a égalisé pour le Rwanda à la 96ᵉ minute de la rencontre. Un but évitable par la défense sénégalaise qui a manqué de vigilance dans les toutes dernières secondes du match.

    Le symbole fort de cette rencontre est l’entrée en jeu de l’attaquant Amara Diouf, plus jeune footballeur à avoir porté le maillot du Sénégal en match officiel, à 15 ans et 94 jours.

    Le Sénégal, premier du groupe groupe L et déjà qualifié à l’issue de la quatrième journée, boucle la campagne des éliminatoires avec 14 points au compteur.

    Le Mozambique, vainqueur (3-2) du Bénin, samedi, termine à la deuxième place derrière le Sénégal avec un total de 10 points.

    L’équipe mozambicaine, avec cette dernière victoire, a composé son billet pour la prochaine Coupe d’Afrique des nations 2023, prévue en Côte d’Ivoire (13 janvier-11 février 2024).

    Le Bénin (5 points) et le Rwanda (3 points) terminent respectivement troisième et quatrième.

    SK/BK/MTN

     

     

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION  / Amadou Ba, le candidat de BBY à la présidentielle de 2024 (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Amadou Ba, le candidat de BBY à la présidentielle de 2024 (officiel)

    Dakar, 9 sept (APS) – Amadou Ba, actuel chef du gouvernement sénégalais, va conduire Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024, a annoncé, samedi, le président de la République, Macky Sall, chef de ladite coalition.

    S’exprimant lors d’une réunion au palais présidentiel, le chef de l’État sortant a parlé des raisons qui l’ont conduit à porter son choix sur Amadou Ba en soulignant ses « compétences professionnelles », « sa carrière diversifiée », ainsi que sa capacité d’écoute et ses qualités de « rassembleur ».

    Aussi a-t-il appelé ses collaborateurs, militants et sympathisants à soutenir le candidat choisi, qui va désormais porter l’ambition de son camp de remporter la prochaine élection présidentielle.

    ABD/BK/ESF

  • AFRIQUE-SOCIETE-CATASTROPHE / Séisme d’Al Haouz au Maroc : un bilan en constante évolution

    AFRIQUE-SOCIETE-CATASTROPHE / Séisme d’Al Haouz au Maroc : un bilan en constante évolution

    Dakar, 9 sept (APS) – Le bilan du séisme qui a frappé vendredi soir la province d’Al Haouz, au Maroc, continue d’augmenter et serait désormais de plus de 1000 morts, selon des médias étrangers, la MAP, l’agence officielle marocaine, parlant pour sa part de 820 morts et 672 blessés, dont 205 grièvement, sur la base d’un « bilan actualisé du ministère de l’Intérieur, arrêté à 10h samedi. »

    « Cette secousse tellurique a fait 394 morts dans la province d’Al Haouz, 271 dans la province de Taroudant, 91 dans la province de Chichaoua, 31 dans la province de Ouarzazate, 13 dans la préfecture de Marrakech, 11 dans la province d’Azilal, 5 dans la préfecture d’Agadir Ida Outanane, 3 dans le Grand Casablanca et 1 décès dans la province de Youssoufia », a détaillé la MAP, citant le secrétaire général à la Direction générale des Affaires intérieures au ministère de l’Intérieur.

    Selon l’agence officielle marocaine, les Forces armées royales, les autorités locales, les services de l’ordre et les équipes de la protection civile dans les préfectures et provinces concernées « poursuivent la mobilisation de tous les moyens d’intervention pour fournir les aides nécessaires et évaluer les dégâts ».

    BK/MTN

     

  • SENEGAL-AFRIQIUE-ORGANISATIONS / Dakar ‘’se réjouit’’ de l’admission de l’Union africaine au G20 

    SENEGAL-AFRIQIUE-ORGANISATIONS / Dakar ‘’se réjouit’’ de l’admission de l’Union africaine au G20 

    Dakar, 9 sept (APS) – Le ministère sénégalais des Affaires étrangères, s’exprimant au nom du gouvernement, a dit, samedi, se réjouir de l’admission de l’Union africaine (UA) au G20, le groupe intergouvernemental composé de l’Union européenne et de 19 des pays les plus développés du monde.

    « Le gouvernement de la République du Sénégal se réjouit de la décision unanime prise ce 9 septembre 2023 par le sommet du G20 de New Delhi d’admettre l’Union africaine comme membre de plein droit du groupe », a écrit le ministère dans un communiqué.

    « Le Sénégal adresse ses vives félicitations à […] Azali Assoumani, le président de l’Union des Comores et président en exercice de l’Union africaine, et à tous les dirigeants des pays membres de l’Union (UA) pour ce succès collectif », ajoute le département ministériel chargé de la diplomatie sénégalaise.

    Le Sénégal tient à saluer et à remercier « vivement » les membres du G20 pour leur « soutien diligent, qui traduit leur esprit d’ouverture et de partenariat envers notre continent ».

    « Cette décision historique du G20 est l’aboutissement heureux du plaidoyer » que le président sénégalais, Macky Sall, « a porté tout au long de son mandat à la tête de l’Union africaine pour l’admission de l’Afrique au G20 », a souligné le ministère des Affaires étrangères.

    Ce « plaidoyer […] traduit sa vision d’une gouvernance politique, économique et financière mondiale plus juste et plus inclusive. Le gouvernement félicite chaleureusement […] le président Macky Sall pour son leadership déterminant sur ce dossier qu’il a initié et porté », ajoute le communiqué.

    Le ministère rappelle que le dirigeant sénégalais « a assuré le suivi » de la demande d’adhésion de l’Afrique au G20, « conformément au mandat qui lui avait été confié par le […] sommet de l’Union africaine de février 2023 ».

    Le groupe intergouvernemental composé de l’Union européenne et de 19 des pays les plus développés du monde a accepté la demande faite par l’UA d’en devenir membre, a déclaré Macky Sall sur le réseau social X (ex-Twitter).

    « Le sommet du #G20 vient d’admettre à l’unanimité l’Union africaine comme membre du groupe. Je remercie chaleureusement tous les membres du G20 pour leur soutien à cette initiative que j’avais portée lors de mon mandat à la tête de l'[Union africaine] », a écrit M. Sall, adressant ensuite ses félicitations à « toute l’Afrique ».

    L’adhésion de l’Union africaine au G20 était une préoccupation pour plusieurs dirigeants du continent.

    Macky Sall en avait fait une priorité lorsqu’il exerçait les fonctions de président en exercice de l’UA en 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Le G20 a accordé la demande d’adhésion de l’Union africaine, selon Macky Sall

    SENEGAL-AFRIQUE-ORGANISATIONS / Le G20 a accordé la demande d’adhésion de l’Union africaine, selon Macky Sall

    Dakar, 9 sept (APS) – Le G20, le groupe intergouvernemental composé de l’Union européenne et de 19 des pays les plus développés du monde, a accepté la demande faite par l’Union africaine (UA) d’en devenir membre, a déclaré, samedi, le président sénégalais, Macky Sall.

    « Le sommet du #G20 vient d’admettre à l’unanimité l’Union africaine comme membre du groupe. Je remercie chaleureusement tous les membres du G20 pour leur soutien à cette initiative que j’avais portée lors de mon mandat à la tête de l'[Union africaine] », a écrit M. Sall sur le réseau social X (ex-Twitter).

    « Félicitations à toute l’Afrique ! » a ajouté le dirigeant sénégalais.

    L’adhésion de l’Union africaine au G20 était une préoccupation pour plusieurs dirigeants du continent.

    Macky Sall, comme il le rappelle dans son tweet, en avait fait une priorité lorsqu’il exerçait les fonctions de président en exercice de l’UA en 2022.

    ESF/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et l’annonce du choix du candidat de BBY en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La présidentielle et l’annonce du choix du candidat de BBY en exergue

    Dakar, 9 sept (APS) – Le choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY, majorité) à la prochaine présidentielle, dont le nom devrait être dévoilé ce samedi, est un sujet parmi les plus en vue dans la livraison du jour des quotidiens.

    « Samedi de vérité », affiche à ce sujet Sud Quotidien, qui affiche en première page un montage photo représentant les nombreux potentiels candidats, avec un président Macky Sall un peu excentré sur l’image, comme en arbitre.

    Selon Sud Quotidien, le chef de l’État, par ailleurs président de la coalition BBY regroupant le parti au pouvoir et ses alliés, fait « face à un choix risqué », après « des semaines et des semaines d’attentes […] ».

    Macky Sall va enfin « annoncer le nom de celui qu’il a choisi pour être son candidat », lors d’une conférence des leaders de la coalition Benno Bokk Yaakaar au palais de la République, écrit le journal. Il rappelle qu’il « avait reçu l’onction de son parti et de ses alliés de choisir son dauphin […] ».

    Macky Sall  »[…] a su tenir sa coalition depuis plus de 10 ans, [mais là], il s’apprête à faire l’expérience du lâcher-prise », indique Enquête. « L’heure de vérité », affiche ce journal, pendant que Walfquotidien pointe les « handicaps » du candidat que le chef de l’État sera conduit à choisir.

    Le candidat choisi « risque de se retrouver avec des difficultés. Victime d’un retard dans sa désignation et des frustrations internes, l’heureux élu  est également attendu sur un programme bien ficelé. Ce qui est quasi impossible à moins de six mois de la présidentielle de 2024 », écrit Walfquotidien.

    « Macky re-bat les cartes », estime Le Quotidien, parlant d’un « probable départ du gouvernement de certains recalés. « Certains sont déjà dans les secrets des dieux. Des mécontents ont même leur lettre de démission en poche », souligne ce journal.

    De toutes les manières, relève un analyste interrogé par le quotidien L’Observateur, « les gens ont moins peur d’un président qui partira dans cinq mois ». Ce qui fait que le choix du président Sall est « risqué », insiste le quotidien Libération.

    Le Soleil s’intéresse à un tout autre sujet, à savoir la vague des coups d’Etat en Afrique. Le journal ne pose qu’une question, qui occupe sans doute l’esprit de tout observateur ou citoyen : « Qu’est-ce qui explique l’+épidémie+ ? »

    Les politologues Seidik Abba et Bakary Sambe sont mis à profit pour répondre à cette question. Mais déjà, le journal fait observer que « 44 pour cent des quatre-cent-quatre-vingt-six (486) putchs dans le monde, depuis le début des années 50, sont africains », soit au total 214 coups d’État.

    « Le bal des Lions A’ à Huye ! », peut-on lire à la une du quotidien sportif Stades, lequel revient ainsi sur le match Rwanda-Sénégal, comptant pour la dernière journée des éliminatoires à la prochaine Coupe d’Afrique des nations.

    Le Sénégal, déjà qualifié avant-terme, a monté une équipe amputée de ses habituels titulaires pour ce match contre le Rwanda, qui ne peut plus se qualifier.

     

    BK

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • MAROC-MONDE / Plusieurs villes marocaines secouées par un puissant séisme (médias)

    MAROC-MONDE / Plusieurs villes marocaines secouées par un puissant séisme (médias)

    Dakar, 9 sept (APS) – Plusieurs villes du Maroc ont été secouées dans la nuit de vendredi à samedi par un puissant séisme de magnitude 6,8 degrés sur l’échelle de Richter, rapportent plusieurs médias sur place.

    Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent d’importants débris d’habitations dans les rues de plusieurs villes dont Casablanca et Marrakech.

    Des voitures endommagées par ces débris sont aussi visibles dans les images.
    Il s’agit d’un tremblement de terre, de magnitude de 6,8 sur l’échelle de Richter selon l’Institut de géophysique américain (USGS).

    Pour le Centre national pour la recherche scientifique et technique (CNRST) dont le siège se trouve dans la capitale Rabat parle plutôt d’un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter, ayant comme épicentre la province d’Al-Haouz.

    Marrakech, Rabat, Casablanca et Essaouira entre autres sont les villes les plus secouées selon les mêmes sources qui font état de « panique chez de nombreuses personnes qui sortent de leurs habitations ».

    Pour le moment les autorités marocaines n’ont pas encore réagi. Selon plusieurs médias basés dans le royaume chérifien, aucun bilan en termes de perte en vie humaine n’est pas encore communiqué.

    Il y a près de 20 ans, en 2004, un séisme de 6,3 degrés sur l’échelle de Richter avait secoué la province marocaine d’Al Hoceima. Il avait fait plus de 600 morts et d’importants dégâts matériels.

    MTN

  • MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    MONDE-EDUCATION / Près de huit millions d’enfants déplacés ne vont pas à l’école, selon le HCR

    Dakar, 8 sept (APS) – Le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a déclaré vendredi que plus de la moitié des 14, 8 millions d’enfants déplacés et en âge d’être scolarisés dans le monde ne vont pas à l’école.

    Dans un rapport rendu public vendredi à Genève, l’Agence de l’ONU pour les réfugiés signale que les étudiants sont en majorité exclus de la scolarité alors que le taux de scolarisation des déplacés varie considérablement en fonction des niveaux académiques des pays concernés.

    Ces données provenant de plus de 70 pays d’accueil de réfugiés révèlent que 38% sont inscrits au niveau préscolaire, 65% au niveau primaire, 41% au niveau secondaire et seulement 6% au niveau de l’enseignement supérieur, souligne le rapport.

    ‘’Plus on avance dans les études, plus le nombre de réfugiés diminue, car les possibilités d’étudier dans le secondaire et le supérieur sont limitées’’, a expliqué Filippo Grandi, le Haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés, dans des propos rapportés par Onu Info, le site d’information des Nations unies.

    Dans tous les pays, à l’exception de ceux à faibles revenus, la différence entre les taux de scolarisation des réfugiés et des non-réfugiés est flagrante, les réfugiés étant beaucoup moins nombreux à fréquenter l’école, fait-on observer.

    Cela montre à quel point le manque d’accès à la scolarité limite les perspectives des réfugiés, estime le HCR.

    AKS/ASG/OID

  • SENEGAL-METEO / Des activités pluvieuses vont persister au sud et au centre-ouest (prévisionniste)

    SENEGAL-METEO / Des activités pluvieuses vont persister au sud et au centre-ouest (prévisionniste)

    Dakar, 08 sept (APS) – Des activités pluvieuses vont persister sur plusieurs localités du Sud et du Centre-ouest du pays avec des pluies intermittentes, a indiqué vendredi, Abdoulaye Diouf, ingénieur-prévisionniste, à l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    ‘’En terme de perspectives, des activités pluvieuses vont persister dans la partie Sud du pays, et la partie Centre-ouest où des pluies intermittentes sont attendues’’, a dit M. Diouf lors d’un entretien accordé à l’APS.

    Par contre, a-t-il poursuivi, sur les parties nord-est, centre, ‘’les activités pluvieuses vont s’estomper au cours de ce vendredi’’.

    Il a indiqué que le temps sera relativement stable samedi durant la matinée et une partie de l’après-midi.

    Cependant, en fin d’après-midi et durant la nuit de cette journée, ‘’d’autres activités vont prendre naissance sur la partie Sud et Centre- sud du pays’’, a-t-il signalé, soulignant que ces manifestations pluvio-orageuses vont toucher une bonne partie du pays pouvant progresser vers la partie Centre-ouest du territoire.

    Durant la journée de dimanche, a t-il indiqué que, ‘’les activités pluvio-orageuses vont s’intensifier sur l’ensemble du territoire’’.

    ‘’On s’attend donc, à ce qu’il y ait des orages et des pluies, dans les localités Ouest, Centre et Sud du territoire alors que dans la partie est du pays quelques pluies faibles à modérées pourraient y être notées par endroits », a dit Abdoulaye Diouf.

    Il a en outre rappelé que durant la journée et la nuit du jeudi à vendredi, des pluies accompagnées de vents forts par endroits, ont été notées sur l’ensemble du territoire.

    ‘’Ceci est dû à un système pluvio-orageux en provenance du Mali qui a abordé le pays à partir de l’Est’’, a-t-il expliqué, ajoutant que  »ce système dans son évolution a balayé l’ensemble du pays occasionnant des pluies d’intensités variables sur l’ensemble du territoire’’.

    A titre d’exemple, le village de Saboya, dans la région Kaolack (centre) a enregistré un cumul de 158 mm, contre 31 mm à Dakar-Yoff.

    AB/OID