Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ECONOMIE-DPG / Le Premier ministre veut une administration axée sur la culture du résultat

    SENEGAL-ECONOMIE-DPG / Le Premier ministre veut une administration axée sur la culture du résultat

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre Ousmane Sonko a fait part, vendredi, de la volonté du gouvernement de réorienter l’administration vers une culture de résultat.

    ‘’Notre gouvernement travaillera à réorienter notre administration vers une culture de résultat ; notre priorité ce ne sera plus combien de milliards ont été dépensés, mais bien l’impact relatif de chaque fonds dépensé’’, a dit Ousmane Sonko en faisant sa Déclaration de politique générale devant les députés.

    Il a soutenu que le gouvernement a décidé de bâtir un État  »capable avec moins, de faire mieux’’.

    Ousmane Sonko a souligné que cette logique du résultat et de l’impact ne sera pas seulement valable pour les dépenses issues des ressources publiques.

    Elle le sera tout autant pour les ressources issues des partenaires au développement, a t-il assuré.

    Le Premier ministre a annoncé que le gouvernement à  »mettre en place un nouveau dispositif d’identification et de sélection des investissements publics, en évitant d’engager des opérations d’investissement que le secteur privé pourrait et devait réaliser’’.

    Il a assuré que la politique de partenariat de type public-privé sera ‘’repensée’’ pour ‘’corriger les déséquilibres et imperfections’’ constatées au cours de la dernière décennie.

    Ousmane Sonko a promis qu’une attention particulière sera apportée au coût unitaire, en redéfinissant la politique de commande publique.

    Selon lui,  »la qualité des ouvrages et les délais de livraison de la commande publique deviendront des normes que tout contractant devra respecter’’.

    Le PM a soutenu face aux députés que son gouvernement ne veut plus d’une gestion du pays qui se résume à la ‘’gestion partisane et au clientélisme politique’’.

    ‘’Nous ne voulons plus d’un pays où les ressources sont accaparées par un groupe. Nous voulons, au contraire, un pays où les ressources du pays sont gérées au profit de tous, et où le mérite est plus important que l’appartenance familiale, ethnique ou politique’’, a déclaré Ousmane Sonko.

    Invoquant les ruptures que veut apporter le gouvernement, il a annoncé le passage d’une administration ‘’bureaucratique’’ à une administration ‘’moderne et performante’’.

    ‘’L’administration doit être le fer de lance de la conduite du changement auquel nous invite le chef de l’État ; elle sera plus attentive et orientée vers la satisfaction des usagers’’, a affirmé le Premier ministre.

    Il a fait savoir que le clientélisme sera ‘’aboli’’, conformément à l’invite du chef de l’État aux agents de l’administration.

     »Chaque agent de l’État, à quelque niveau qu’il soit, devra faire sien de nouveaux paradigmes d’une administration performante et moderne’’, a dit Ousmane Sonko.

    Il a annoncé que le gouvernement engagera les réformes ‘’idoines’’ pour doter les services administratifs de capacités humaines qualifiées et motivées, ainsi que de moyens de fonctionnement liés.

    Ousmane Sonko a ajouté que la lutte contre le gaspillage dans les dépenses courantes, la corruption et la concussion seront ‘’combattues sans faiblesse’’, en commençant par accélérer l’automatisation des procédures d’administration.

    MFD/OID/ADL

  • SENEGAL-SOCIETE-STATISTIQUES / Ousmane Sonko annonce un vaste programme de recensement des Sénégalais de l’extérieur

    SENEGAL-SOCIETE-STATISTIQUES / Ousmane Sonko annonce un vaste programme de recensement des Sénégalais de l’extérieur

    Dakar, 27 déc (APS) – Le gouvernement du Sénégal va prochainement lancer un programme de recensement des Sénégalais établis à l’étranger dans le cadre de la valorisation de leurs potentiels par des programmes adaptés, a indiqué vendredi le Premier ministre, Ousmane Sonko.

    « Le gouvernement lancera un vaste programme de recensement des Sénégalais de l’extérieur pour mieux valoriser leurs potentiels grâce à des programmes adaptés », a-t-il notamment fait savoir.

    Prononçant la déclaration de politique générale du gouvernement, le Premier ministre a en même temps assuré qu’une autorité en charge des questions de la diaspora va être mise en place.

    Ousmane Sonko a assuré qu’il s’agira d’un organe consultatif rattaché à la Primature dont le rôle sera, entre autres, de conseiller le gouvernement sur les questions touchant aux Sénégalais de l’étranger.

    Il  a annoncé que des associations de la diaspora les plus représentatives seront représentées dans cet organe.

    « Le gouvernement nommera des magistrats de liaison dans certains postes au-delà du mandat judiciaire. Le magistrat de liaison produira des conseils juridiques aux compatriotes tout en les aidant dans les procédures judiciaires », a-t-il expliqué.

    Devant les députés, le chef du gouvernement a aussi émis l’idée d’étendre de 5 à 10 ans la durée de validité des passeports.

    AKS/MTN/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko annonce un projet d’abrogation de la loi d’amnistie votée en mars

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Ousmane Sonko annonce un projet d’abrogation de la loi d’amnistie votée en mars

    Dakar, 27 dec (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a annoncé vendredi,  le dépôt prochain à l’Assemblée nationale d’un projet de loi portant abrogation de la loi d’amnistie votée par la précédente législature.

    S’exprimant dans le cadre de sa déclaration de politique générale, le chef du gouvernement a indiqué qu’il ne s’agit pas d’une chasse aux sorcières, mais d’un exercice de vérité et de justice.

    La loi d’amnistie en question, votée le 6 mars 2023 et promulguée six jours plus tard concerne les faits se rapportant aux manifestations politiques survenues entre 2021 et 2024, lesquelles ont occasionné de nombreux décès et donné lieu à des dizaines d’arrestations d’opposants.

    Cette loi d’amnistie avait ouvert la voie à la libération d’Ousmane Sonko et du candidat de son parti à la présidentielle du 24 mars 2024, Bassirou Diomaye Faye.

    L’abrogation de cette loi n’est guidée par aucune volonté de chasse aux sorcières ou de vengeance », s’est défendu le Premier ministre dans sa déclaration de politique générale. Il n’a pas manqué de préciser que l’abrogation de cette loi permettra de faire la lumière et de tirer les responsabilités des uns et des autres quel que soit le bord où l’on se trouve.

    ABD/SMD/CS/AKS/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Le Premier ministre fait sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale

    Dakar, 27 déc (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a commencé à prononcer sa déclaration de politique générale (DPG) à l’Assemblée nationale, a constaté l’APS, vendredi, à Dakar.

    Le chef du gouverneur est entré dans l’hémicycle un peu après 10 heures, quelques minutes avant l’arrivée du président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye.

    La quasi-totalité des députés, écharpes sur l’épaule, étaient déjà assis à leur siège, de même que les membres du gouvernement.

    L’ancien président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop et l’ancienne Première ministre Aminata Touré, haut représentant du président de la République, figurent également parmi les personnalités présentes.

    La presse est également bien représentée pour la DPG du chef du gouvernement, huit mois après la nomination d’Ousmane Sonko.

    ABB/SMD/CS/AKS/ASG/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens en force sur la déclaration de politique générale

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens en force sur la déclaration de politique générale

    Dakar, 27 déc (APS) – La déclaration de politique générale (DPG) que le Premier ministre va faire ce vendredi à l’Assemblée nationale est le sujet le plus en exergue dans la presse quotidienne.

    Comme on pouvait s’y attendre, la plupart des quotidiens ont abordé ce sujet en priorité, certains journaux établissant un lien entre la DPG et l’examen de la loi de finances initiale (LFI) 2025.

    Le Soleil note que le ‘’grand oral’’ auquel Ousmane Sonko va se soumettre ‘’revêt […] une grande dimension politique’’, mais l’Assemblée nationale étant dominée par le Pastef (le parti au pouvoir), dont les députés occupent 130 des 165 sièges, ‘’cet exercice ne comporte aucun risque pour le Premier ministre’’.

    ‘’Aujourd’hui, tous les regards seront tournés vers l’Assemblée nationale’’, le face-à-face du Premier ministre avec les députés étant ‘’très attendu depuis sa nomination en avril dernier’’, souligne L’Observateur.

    ‘’Dans un contexte économique morose, marqué par des attentes sociales particulièrement complexes, le Premier ministre détaillera sa feuille de route et expliquera concrètement aux Sénégalais ce que son gouvernement compte faire à court et long terme’’, ajoute L’Observateur.

    Une opportunité unique de présenter le programme du gouvernement

    Ousmane Sonko ‘’fera face aux députés de la 15e législature, après un refus opposé à ceux de la 14e législature’’, fait remarquer le journal Le Quotidien.

    Il signale que la déclaration de politique générale de M. Sonko va se tenir ‘’dans un contexte inédit’’, puisque l’examen de la LFI aura lieu ‘’à quelques heures de la fin de l’année’’.

    L’As observe que la déclaration de politique générale du Premier ministre va mettre Ousmane Sonko ‘’face à ses promesses’’ relatives notamment à la bonne gouvernance, à la souveraineté économique et à la lutte contre le chômage.

    ‘’Vendredi de mise en scène’’, titre Source A, un quotidien selon lequel le chef du gouvernement, outre certains sujets relevant de ‘’l’actualité brûlante’’, sera amené à ‘’faire […] l’état des lieux des finances publiques’’ et à évoquer ‘’les scandales financiers et fonciers présumés’’.

    Le Premier ministre aura aussi ‘’l’opportunité unique de présenter, devant [les députés], la vision stratégique du gouvernement, les réformes à venir, ainsi que les actions prioritaires à mettre en œuvre’’, lit-on sur la une du quotidien 24 heures.

    ‘’Sonko se dévoile…’’ titre cette publication.

    ‘’Sonko au révélateur des représentants du peuple’’, écrit Le Mandat en reprenant une dépêche de l’Agence de presse sénégalaise.

    L’exercice auquel va se soumettre le Premier ministre est ‘’censé donner les indications, orientations et priorités des actions appelées à être mises en œuvre pour le développement socioéconomique du pays’’, lit-on lire dans les colonnes du quotidien Le Mandat.

    Un ‘’passage en force’’ pour le vote du budget

    Le Premier ministre, à la suite de son ‘’grand oral’’, va revenir à l’Assemblée nationale, samedi, ‘’pour faire passer un budget sans débat’’, selon Le Quotidien.

    ‘’Il est sûr que le Premier ministre va demander le vote de confiance pour l’adoption du budget, demain’’, ajoute-t-il, se demandant qu’elle serait l’attitude des députés de l’opposition, ceux de Takku Wallu Sénégal surtout, le groupe des élus de la liste dirigée par Macky Sall lors des élections législatives.

    Le Soleil, citant le ministre du Travail, de l’Emploi et des Relations avec les institutions, annonce que ‘’le gouvernement va demander à l’Assemblée nationale d’adopter la loi de finances initiale sans passer par la plénière, comme l’autorise l’article 86, alinéa 6 de la Constitution’’.

    ‘’Le gouvernement accélère la cadence’’, note le quotidien Libération, annonçant que le Premier ministre, après la déclaration de politique générale, reviendra à l’Assemblée nationale pour demander ‘’l’adoption sans débat de la loi de finances, afin qu’elle puisse être adoptée avant la fin de l’année’’.

    ‘’Le même jour, poursuit Libération, l’Assemblée [nationale] devrait désigner et installer les membres de la Haute Cour de justice, qui ont déjà plusieurs dossiers en attente.’’

    Un ‘’passage en force’’, juge WalfQuotidien, concernant l’adoption du projet de loi de finances sans débat, le Premier ministre devant ‘’engager la responsabilité du gouvernement’’, une procédure qui permettra d’adopter le texte sans débat.

    BK/ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Le COSCE nominé pour le Prix Nobel de la paix 2025 : une consécration de son engagement (membres)

    SENEGAL-SOCIETE / Le COSCE nominé pour le Prix Nobel de la paix 2025 : une consécration de son engagement (membres)

    Dakar, 26 dec (APS) – Le Collectif des organisations de la société civile pour les élections (COSCE) estime que sa nomination parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025 est la consécration d’un engagement de 25 ans au service de la démocratie sénégalaise et dans le monde en général, particulièrement en période de tensions politiques et sociales.

    ‘’Ce fort engagement pour la promotion de la démocratie sénégalaise lui a permis d’être sélectionné en même temps que deux autres organisations au niveau international pour l’attribution du Prix Nobel de la paix en 2025’’, a déclaré Safiétou Diop du Réseau Siggil Jiggen, une organisation membre du COSCE.

    Elle s’exprimait ainsi, jeudi, à Dakar, lors de la lecture de la déclaration de ce collectif regroupant une quinzaine d’organisations de la société civile sénégalaise dans le but de présenter les actions menées depuis sa création en 2000.  

    La rencontre a enregistré la participation de plusieurs partenaires du COSCE, dont l’USAID et l’Union européenne.

    La nomination du COSCE pour le Prix Nobel 2025, constitue une première en Afrique de l’Ouest, qui honore l’Afrique et même au-delà, s’est félicité son président, le professeur de droit, Babacar Guèye.

    ‘’Être cofinaliste du Prix Nobel est une consécration pour notre organisation, dont le comité de sélection de l’Académie Nobel a salué non seulement l’engagement en faveur de la démocratie depuis deux décennies, mais également une reconnaissance de sa rigueur, de son impartialité et de la confiance des citoyens et des institutions sénégalaises envers elle », a-t-il indiqué.

    Fondé à la veille de la première alternance intervenue au Sénégal, en mars 2000, avec l’élection d’Abdoulaye Wade (2000-2012) face à Abdou Diouf (1981-2000), le COSCE a mené diverses actions de médiation électorale et politique.

    Celles-ci ont, entre autres, accouché de consensus politiques forts et permis l’intégration de nouvelles dispositions dans le code électoral sénégalais, comme l’élection des maires au suffrage universel, l’instauration du tirage au sort pour le dépôt des dossiers de candidature aux différentes élections.

    Venu représenter Jean-Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique à la rencontre, le directeur général des élections, Birame Sène a salué le rôle que joue le COSCE comme ‘’véritable garant de la démocratie’’.

    Lui exprimant ses félicitations pour sa ‘’nomination méritée’’ parmi les trois finalistes pour le Prix Nobel de la paix 2025, il a souligné le ‘’travail important du COSCE dans la pacification de l’espace politique et l’appui permanent qu’il apporte à la Direction générale des élections (DGE), en termes de sensibilisation et de mobilisation des citoyens’’.

    Le Prix Nobel de la paix est décerné le 10 décembre de chaque année, depuis 1901, à une personnalité ou une institution. Il peut également être partagé entre deux, voire trois personnalités ou institutions ayant rendu de grands services à l’humanité par la voie diplomatique.

    En 2024, il a été attribué à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo pour son combat contre l’arme atomique.

    ABB/SKS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / DPG : Ousmane Sonko au révélateur des représentants du peuple

    SENEGAL-POLITIQUE / DPG : Ousmane Sonko au révélateur des représentants du peuple

    Dakar, 26 déc (APS) – Plus de neuf mois après sa nomination à la tête du gouvernement, Ousmane Sonko va faire sa première déclaration de politique générale devant les députés, un exercice censé donner les indications, orientations et priorités des actions appelées à être mises en œuvre pour le développement socio-économique du pays.

    Cette déclaration survient plus de deux mois après la présentation du nouveau référentiel des politiques publiques dénommé ‘’Sénégal 2050 : Agenda de transformation nationale ».

    Le programme comporte une Stratégie nationale de développement (SND) devant être mise en œuvre entre 2025 et 2029. ‘’Les autorités sénégalaises estiment ainsi avoir besoin d’environ 18 500 milliards de francs pour financer cette stratégie quinquennale.

    Nul doute que la mise en œuvre de la SND va occuper une place de choix dans la déclaration de politique générale, ‘’une obligation constitutionnelle du Premier ministre, lequel, une fois élu, doit la faire à l’Assemblée nationale’’, selon le sociologue Elimane Haby Kane, président du Think Thank Legs Africa.

    ‘’C’est le moment solennel pendant lequel le Premier ministre soumet aux représentants du peuple la politique qu’il compte mettre en œuvre, pendant qu’il est encore dépositaire de la confiance du président de la République qui a la prérogative de définir la politique de la Nation’’, a-t-il expliqué à l’APS.

    Il s’agit, a-t-il souligné, de permettre aux citoyens de mieux comprendre les orientations générales des politiques publiques et les programmes et projets phares ainsi que la démarche de gouvernance.

    M. Kane dont la structure s’investit dans les politiques publiques et la bonne gouvernance, parle d’un exercice devant favoriser une ‘’lisibilité de l’action publique du gouvernement’’ dirigé par le Premier ministre. En cela, la DPG revêt un caractère ‘’éminemment politique’’.

    Pendant la DPG, le Premier ministre peut solliciter un vote de confiance de l’Assemblée nationale, mais peut aussi faire l’objet d’une motion de censure par les députés pour faire tomber le gouvernement qu’il dirige, a relevé Elimane Haby Kane.

    Il présente la DPG comme un ‘’document important pour tout analyste des politiques publiques et observateur de la gestion des affaires publiques. (…). Il peut aussi permettre de faire la situation de référence de l’état du pays’’.

    Historien et enseignant-chercheur à la Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef. ex ENS), Mamadou Yéro Baldé présente la DPG comme un « moment solennel et décisif dans la vie d’un gouvernement et de la République ».

    Il s’agit, selon lui, d’un document devant servir à traduire « les grandes orientations du gouvernement, les principales réformes et mesures à mettre en place ».

    Le docteur en Histoire moderne et contemporaine n’a pas manqué de comparer l’exercice de la Déclaration de politique générale au « Discours de la méthode », en référence à ce titre de ce texte majeur de la philosophie de René Descartes au XVIIe siècle.

    SMD/AKS/OID/ASG

  • SENEGAL-AGRICULTURE / Le FONGIP et la BNDE scellent un partenariat pour faciliter le financement des PME agricoles

    SENEGAL-AGRICULTURE / Le FONGIP et la BNDE scellent un partenariat pour faciliter le financement des PME agricoles

    Dakar, 26 déc (APS) – Le Fonds de garantie des investissements prioritaires (FONGIP) et la Banque nationale pour le développement économique (BNDE) ont signé, jeudi, à Dakar, des accords de partenariat comprenant plusieurs objectifs, dont le financement des petites et moyennes entreprises (PME) agricoles et de la campagne de commercialisation des graines d’arachide.

    Les deux organismes publics ont signé une convention-cadre et un protocole d’accord portant respectivement sur des financements de 5 milliards et 10 milliards de francs CFA.

    ‘’Ces conventions marquent une étape décisive dans notre engagement commun à soutenir nos PME et PMI (petites et moyennes industries), l’agriculture, la campagne de commercialisation de l’arachide notamment, en 2024 et 2025’’, a dit Mamadou Faye, le directeur général de la BNDE.

    Ndèye Fatou Mbodj, l’administratrice générale du FONGIP, et Mamadou Faye, le directeur général de la BNDE

    Le soutien de la BNDE et du FONGIP aux PME intervenant dans l’agriculture est nécessaire, car l’activité agricole est ‘’une source de revenus pour des millions de nos concitoyens et un levier essentiel pour la souveraineté alimentaire, la création d’emplois et le développement durable’’, a ajouté M. Faye.

    Les accords de partenariat signés permettront à la banque qu’il dirige de financer des PME agricoles.

    ‘’Ces conventions que nous scellons aujourd’hui […] sont une réponse concrète et ambitieuse aux besoins des acteurs de cette filière stratégique’’, a souligné Mamadou Faye.

    ‘’Il s’agit surtout de mettre en place une approche d’intervention conjointe permettant de mieux prendre en charge les ambitions de développement du secteur privé national’’, a expliqué Ndèye Fatou Mbodj, l’administratrice générale du FONGIP.

    Ndèye Fatou Mbodj et Mamadou Faye entourés de leurs collaborateurs

    Sur la base des accords signés, un fonds de garantie sera mis en place pour le financement de la campagne agricole 2024-2025, au profit des opérateurs économiques agricoles.

    Le FONGIP va contribuer, grâce au partenariat scellé avec la BNDE, ‘’à la mise en œuvre des mesures retenues lors des conseils interministériels consacrés à la campagne agricole […], le 3 mai et le 26 novembre 2024’’, a dit Mme Mbodj.

    Il s’agira, selon elle, de fournir des garanties de crédit aux banques pour faciliter l’accès au financement des PME.

    Le FONGIP et la BNDE soutiennent, par leur collaboration, la politique d’autosuffisance alimentaire du gouvernement en répondant aux attentes des acteurs agricoles, en les aidant à disposer de ressources financières, de semences, d’engrais, de produits phytosanitaires et d’équipements agricoles, selon Ndèye Fatou Mbodj.

    MFD/ESF/OID

  • SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Pour Washington, la souveraineté n’exclut pas le respect des contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’

    SENEGAL-ETATSUNIS-COOPERATION / Pour Washington, la souveraineté n’exclut pas le respect des contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’

    Dakar, 26 déc (APS) – Les États-Unis, tout en respectant le droit des États d’exercer leur souveraineté nationale, tiennent à ce que les contrats déjà négociés ‘’en bonne et due forme’’ avec le Sénégal soient ‘’respectés’’, d’autant plus que la ‘’confiance’’ en dépend, a déclaré à l’APS la cheffe de la section économique et commerciale de l’ambassade américaine au Sénégal, Katherine Musgrove Ketchum.

    ‘’Nous espérons […] que les contrats négociés en bonne et due forme, d’une manière conforme à la loi sénégalaise, seront respectés, car ils peuvent constituer la base de la confiance entre le Sénégal et ses partenaires’’, a affirmé Mme Ketchum.

    ‘’Les États-Unis respectent le droit du Sénégal de mener des politiques d’intérêt national et de souveraineté’’, a-t-elle assuré dans une interview avec l’APS, en réponse à une question relative au souverainisme prôné par les nouvelles autorités sénégalaises en matière de coopération économique notamment.

    ‘’Un vif intérêt pour les investissements américains au Sénégal’’

    Katherine Musgrove Ketchum estime, par ailleurs, que le nouveau programme national de développement du Sénégal ‘’prend en compte des priorités, des initiatives que les États-Unis soutiennent, dont la diversification de l’économie sénégalaise et la promotion d’une croissance inclusive, sans lesquelles on ne peut pas construire une économie résiliente, qui profite à tous les segments de la société…’’

    Dans ce programme baptisé ‘’Sénégal 2050’’, les autorités sénégalaises font preuve d’un ‘’engagement à accroître les opportunités dans tous les secteurs et à faire en sorte que la croissance […] soit partagée par tous’’, a-t-elle remarqué.

    ‘’Nous sommes déterminés à soutenir les Sénégalais dans la poursuite des objectifs fixés, car ils contribueront à un avenir plus stable, prospère et équitable pour le pays’’, a assuré Mme Ketchum.

    Le 12 décembre dernier, l’APIX, l’agence sénégalaise chargée de la promotion des investissements, a présenté à 15 hommes d’affaires américains les opportunités qu’offre le Sénégal aux investisseurs.

    ‘’La visite des investisseurs du Colorado témoigne d’un vif intérêt pour d’autres investissements américains au Sénégal et reflète la confiance croissante des investisseurs américains dans les potentialités économiques du Sénégal’’, a-t-elle souligné.

    Katherine Musgrove Ketchum rappelle que l’ambassade des États-Unis au Sénégal a organisé une mission commerciale d’entreprises américaines de l’État de Virginie en mai dernier au Sénégal.

    Une réunion de la commission mixte économique sénégalo-américaines à Washington

    En novembre dernier aussi, le secrétaire d’État adjoint, Kurt Campbell, a conduit une délégation d’entrepreneurs américains à Dakar.

    Ces échanges sénégalo-américains font dire à Mme Ketchum que ‘’le dialogue économique entre les États-Unis et le Sénégal s’est traduit par des engagements commerciaux tangibles’’. ‘’Nous espérons que nous verrons bientôt au Sénégal davantage de délégations d’hommes d’affaires comme celles de la Virginie et du Colorado.’’

    Une commission mixte économique sénégalo-américaine s’est réunie en novembre à Washington et a réaffirmé la volonté des deux pays d’approfondir leur coopération en matière de commerce et d’investissement.

    Après cette rencontre inaugurale, ladite commission tiendra sa prochaine réunion à Dakar, selon l’ambassade des États-Unis au Sénégal.

    ‘’La commission conjointe économique est une plateforme importante pour faciliter ces discussions et renforcer l’engagement des États-Unis à soutenir les objectifs de développement du Sénégal’’, a expliqué Katherine Musgrove Ketchum.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    SENEGAL-POLITIQUE / La personnalité d’Ousmane Sonko est l’une des particularités de sa DPG, selon le porte-parole du gouvernement

    Dakar, 26 déc (APS) – L’une des particularités de la déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre prévue ce vendredi réside dans la personnalité d’Ousmane Sonko, l’un des chefs de gouvernement à « occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », estime le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré.

    « La déclaration de politique générale de vendredi aura une particularité en lien avec la personnalité d’Ousmane Sonko, considéré comme étant certainement le premier homme d’État à occuper le poste de Premier ministre dans toute sa plénitude », a dit M. Sarré dans une interview avec l’APS.

    « Nous avons aujourd’hui un Premier ministre qui occupe dans toute sa plénitude ce poste et exécute à la lettre la politique définie par le président de la République », a-t-il affirmé.

    Amadou Moustapha Sarré assure que, lors de la DPG d’Ousmane Sonko, « les Sénégalais auront devant d’eux un Premier ministre qui leur montrera la nouvelle orientation que le pays va prendre » au cours du mandat du président de la République.

    « Les Sénégalais auront droit à une déclaration de politique générale adossée à une orientation claire, basée notamment sur [le développement] des pôles territoires », a souligné M. Sarré.

    Ousmane Sonko « a toujours suscité le débat, et son parti est arrivé au pouvoir dans un contexte de tensions, de violences politiques », a rappelé le professeur d’histoire moderne et contemporaine Mamadou Yéro Baldé, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar.

    M. Sarré soutient que le chef du gouvernement est prêt, depuis longtemps, à faire sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale.

    « Dès la constitution du gouvernement, en avril, le Premier ministre a demandé aux ministres de préparer la déclaration de politique générale en produisant les documents comprenant les projets et programmes devant en constituer la trame », a dit le porte-parole du gouvernement.

    Déjà, le 5 juin, Ousmane Sonko a fait une évaluation des préparatifs de sa DPG, selon lui.

    « À partir de ce moment-là, le Premier ministre était déjà prêt et attendait simplement d’être appelé à l’Assemblée nationale pour faire cette déclaration de politique générale […] Donc, il ne reste plus qu’à faire des relectures, le document étant fin prêt maintenant », a assuré Amadou Moustapha Sarré.

    « C’est un exercice auquel il voulait se livrer depuis longtemps, mais il était auparavant nécessaire de se conformer à la loi en réintégrant les dispositions encadrant le poste de Premier ministre dans la loi organique, ce qui est maintenant fait », a poursuivi M. Sarré.

    AKS/SMD/ESF/BK