Catégorie : LA UNE

  • AFRIQUE-MONDE-CINEMA / Mame Woury Thioubou remporte le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé

    AFRIQUE-MONDE-CINEMA / Mame Woury Thioubou remporte le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé

    Dakar, 8 août (APS) – La réalisatrice sénégalaise Mame Woury Thioubou a remporté jeudi le Grand prix international Urti du documentaire d’auteur de Yaoundé pour son film intitulé ‘’Rebeuss, Chambre 11’’.

    Le film a également a été également récompensé du Prix des œuvres numériques de la 42e édition de la conférence Urti clôturée jeudi dans la capitale camerounaise.

    ‘’A Yaoundé, au Cameroun avec deux prix remportés. Je suis heureuse de partager avec vous ces nouvelles distinctions pour +Rebeuss, Chambre 11+’’, a réagi la réalisatrice sur sa page facebook.

    Le film documentaire de Mame Woury Thioubou a été distingué parmi la dizaine de films finalistes provenant notamment d’Italie, de la France, de la Corée du Sud, du Maroc ou encore de Sri Lanka, de Burundi et d’Ukraine.

    ‘’Je ressens une très grande satisfaction vu les membres du jury venant d’horizons Adifférentes. Cela veut beaucoup dire. Je suis dans le même temps gagnée par la tristesse en pensant à ces deux morts’’ qui ont inspiré le film, a expliqué la réalisatrice lors d’un entretien téléphonique.

    De Brazzaville où elle participe à un atelier de cinéma, Mame Woury Thioubou révèle avoir dédié ces prix à ceux qui ont accepté de participer au film et aux deux jeunes morts dans les liens de la détention.

    ‘’Je remercie encore une fois l’équipe du film, les personnes qui ont participé à cette aventure avec moi. J’ai une pensée pour tous ceux qui sont derrière les barreaux », poursuit-elle.

    ‘’Rebeuss, Chambre 11’’, un film de 49 minutes réalisé en 2022, mêle documentaire et animation pour interroger le système carcéral sénégalais.

    Il est inspiré par l’histoire de Cheikh Ndiaye, âgé de 18 ans et Babacar Mané, 19 ans, morts dans la nuit du mardi 27 août 2019 à la prison centrale de Rebeuss, à Dakar.

    ‘’Cheikh et Babacar sont morts, mais des milliers de leurs concitoyens continuent à purger leur peine dans des conditions indignes‘’, a dit la réalisatrice.

    La journaliste, cheffe du Desk culture du journal Le Quotidien, propose ainsi à travers ce film à une réflexion autour du système carcéral sénégalais.

    ‘’Le moment est venu de mener une réflexion profonde sur le système carcéral sénégalais. Depuis les indépendances, nous avons construit une seule nouvelle prison à Sébikotane. La plupart des maisons d’arrêt sont en ruine. Il est nécessaire de désengorger nos prisons et un meilleur respect pour les droits humains’’, a-t-elle plaidé.

    La cérémonie du ‘’Grand Prix international Urti du documentaire d’auteur’’ a proclamé les résultats jeudi dans le cadre de la 42e édition de la conférence URTI 2023 à Yaoundé

    ‘’Créée en 1949, sous l’égide de l’Organisation des Nations Unis pour l’éducation, les sciences et la culture (UNESCO), l’URTI est la plus ancienne organisation audiovisuelle et la seule à vocation totalement internationale’’, fait valoir une note d’information.

    ‘’Cette union professionnelle organise des échanges de programmes de télévision et de radio, des Grands Prix internationaux audiovisuels, des coproductions, des ateliers de formation et des actions de promotion de la création audiovisuelle mondiale’’, a-t-on appris par la même source.

    FKS/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-ASSAINISSEMENT / Gamou 2023 : l’ONAS a pris les dispositions pour que la pluie ne perturbe pas l’évènement (DG)

    SENEGAL-RELIGION-ASSAINISSEMENT / Gamou 2023 : l’ONAS a pris les dispositions pour que la pluie ne perturbe pas l’évènement (DG)

    Tivaouane, 8 sept (APS) – Le directeur général de l’Office national de l’assainissement (ONAS) Mamour Diallo a assuré que ses services ont pris toutes les dispositions pour que le Gamou de Tivaouane, prévu dans une vingtaine de jours, « ne soit pas perturbé par les eaux de pluie ».

    Les travaux de construction du réseau de drainage des eaux pluviales dans la ville de Tivaouane « avancent à un très bon rythme » et devraient pouvoir soulager les points bas de cette localité qui reçoit chaque année des milliers de fidèles lors du Gamou », a dit le directeur général de l’ONAS.

    Mamour Diallo était en visite, jeudi, dans la cité religieuse pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’assainissement et exhorter ses services à les accélérer à l’approche du Mawlid.

    Il a noté que la réalisation du système de drainage des eaux pluviales sur lequel l’ONAS a collaboré avec la mairie de Tivaouane, « avance à un très bon rythme ».

    Le Gamou ou Mawlid, célébrant la naissance du Prophète Mohamed (PSL) aura la particularité cette année de se dérouler en hivernage.

    Le réseau de drainage porte sur 21 points inondables qui ont été identifiés dans la cité religieuse et « si le travail est fait et bien conduit, inchallah, ces zones-là pourront être traitées sans grosses difficultés avant le Gamou », a dit Mamour Diallo.

    « Le Gamou arrive dans une vingtaine de jours. C’est un évènement national. Son excellence le président de la République nous a donné (des) instructions, pour que toutes les mesures soient prises pour un déroulement sans anicroches“ de cette manifestation religieuse, » a renseigné Mamour Diallo, qui avait été reçu auparavant par le Khalife général des Tidianes, Serigne Babacar Sy Mansour.

    Il a  affirmé que la ville de Tivaouane a toujours été une « préoccupation de premier  plan »dans les politiques d’assainissement  définies par le président de la République.

    C’est ainsi que, dans le cadre du projet des 10 villes, un investissement de 4,3 milliards FCFA a été consenti dans la cité religieuse, a-t-il poursuivi, relevant que les travaux concernant le volet eaux usées, ont été réalisés à « plus de 97% ».

    Selon Mamour Diallo, il ne reste plus que quelques réglages dans ce projet qui a permis à l’ONAS de faire un raccordement sur 16 km à l’intérieur de la ville et d’impacter plus de 1 500 ménages. « Il restait 45  km et ils seront raccordés avant le Gamou », a-t-il rassuré.

    L’ONAS a bénéficié de l’appui nécessaire pour effectuer 100 branchements supplémentaires à Tivaouane, a dit Diallo.

    La délégation de l’ONAS a visité le grand bassin de Tivaouane, devenu l’exutoire de toutes les eaux usées de la cité religieuse, et dont il est prévu l’élargissement, pour répondre aux besoins de la ville, en perpétuelle expansion.

    En attendant le démarrage des travaux, prévu pour bientôt par l’ONAS, des mesures conservatoires ont été prises, à travers l’installation d’une motopompe d’une capacité de 2 400 mètres-cubes, prête à l’emploi, en cas de pluie.

    « Notre mission est de  faire de sorte  que les impacts des inondations soient réduites et qu’on puisse faire un Gamou sans difficultés », a-t-il dit.

    MKB/ADI/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de BBY après la désignation de son candidat à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens prédisent l’‘’implosion’’ de BBY après la désignation de son candidat à l’élection présidentielle

    Dakar, 8 sept (APS) – La coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) s’exposera à une ‘’implosion’’ lorsque son leader, Macky Sall, aura choisi son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 parmi les nombreux prétendants, affirme une bonne partie de la presse de ce vendredi.

    ‘’Plus que cinq mois à la tête du pays, Macky Sall […] n’est plus vu comme cette constante par laquelle se nouait le destin dans l’espace présidentiel’’, commente Kritik’, selon lequel le leader de BBY est ‘’mis au défi par ses lieutenants et [est] dos au mur pour le choix imminent d’un candidat’’.

    À Benno Bokk Yaakaar, ‘’nous sommes loin de l’époque de la fidélité absolue’’, poursuit le même journal en évoquant la possibilité d’une ‘’implosion de l’APR (le parti politique de Macky Sall) et de Benno Bokk Yaakaar’’, une fois le candidat de la majorité présidentielle désigné.

    ‘’On quitte le navire comme [on l’a fait avec] Abdou Diouf en 2000 et Abdoulaye Wade en 2012’’, observe Bés Bi Le Jour en parlant des ‘’départs’’ de certains alliés de Macky Sall.

    Il parle du cas de Youssou Ndour, dont le mouvement politique, Fekke Ma Ci Boole, a annoncé avoir démissionné de Benno Bokk Yaakaar. L’artiste musicien s’est également démis de ses fonctions de ministre, conseiller du président de la République, selon la structure politique qu’il dirige.

    ‘’Les tractations et déchirements font rage [et] certains de ses proches ont déjà tracé leur voie’’, ajoute Bés Bi Le Jour, estimant que ce sont là ‘’les prémices de l’implosion’’ de BBY.

    ‘’Si dans son camp des velléités de rébellion s’annoncent, les responsables qui traînent des casseroles n’osent pas défier le choix du chef’’, commente Tribune.

    Le journal rappelle que le rapport de la Cour des comptes mettant en cause des fonctionnaires et responsables politiques de BBY impliqués dans les détournements présumés de l’argent destiné à la lutte contre la pandémie de Covid-19 ‘’n’est pas […] classé sans suite, même s’il n’a pas encore donné lieu à des poursuites judiciaires’’.

    EnQuête annonce que Macky Sall a convoqué au palais de la République, ce samedi, les leaders de Benno Bokk Yaakaar en vue de la désignation du candidat de la majorité présidentielle.

    ‘’Macky Sall n’a-t-il pas tardé à dévoiler le nom de l’heureux élu ? On assiste à une véritable guerre des tranchées depuis quelques semaines, et il sera difficile pour certains de se ranger derrière un candidat’’, s’il leur arrive de n’avoir pas été choisis, lit-on dans EnQuête.

    L’Observateur annonce des ‘’rencontres politiques’’ qui se tiendront ‘’avant et après’’ la ‘’proclamation du choix’’ du leader de la majorité présidentielle.

    Ce sera l’‘’occasion pour Macky Sall d’exposer les raisons de son choix et de sensibiliser [les leaders politiques] à la nécessité de rester unis, pour rester au pouvoir’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Une grande expérience politique et administrative’’

    ‘’Le chef de Benno Bokk Yaakaar devra user de pédagogie pour dissuader certains candidats à la candidature, qui sont déterminés à passer outre son choix. Certains sont décidés à [convoiter] les suffrages des Sénégalais, contre vents et marées’’, écrit WalfQuotidien.

    Le même journal flaire ‘’un air de révolte dans le camp de la majorité présidentielle’’.

    Sud Quotidien, concernant la collecte de parrainages des candidats, évoque la difficulté qu’auront ces derniers à éviter les doublons de nature à compromettre leur candidature.

    Le 27 septembre, les candidats à l’élection présidentielle vont entamer les opérations de collecte de parrainages, ce qui ‘’s’annonce comme un test grandeur nature en raison des dernières innovations apportées’’ au système électoral, souligne Sud Quotidien.

    Le Soleil s’est intéressé aux candidatures féminines à l’élection présidentielle. L’ancienne Première ministre Aminata Touré, les anciens ministres Aminata Assome Diatta et Aïda Mbodj, la femme d’affaires Anta Babacar Ngom et le médecin Rose Wardini veulent convoiter les suffrages en 2024, selon le journal.

    ‘’Ces candidates […] ont, pour la plupart, une grande expérience politique et administrative. C’est le cas d’Aminata Touré, dont la trajectoire politique est soutenue par de solides compétences intellectuelles. Aïda Mbodj, elle, a blanchi sous le harnais, en plus de ses responsabilités ministérielles’’, analyse l’historienne Penda Mbow.

    ‘’Aminata Assome Diatta présente, de son côté, un discours très structuré. Elle dispose d’un expérience politique avérée’’, a dit Mme Mbow au journal Le Soleil.

    ESF/ASG

  • MALI-SECURITE / Macky Sall condamne « fermement » l’attaque contre le bateau « Tombouctou »

    MALI-SECURITE / Macky Sall condamne « fermement » l’attaque contre le bateau « Tombouctou »

    Dakar, 8 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a condamné l’attaque terroriste perpétrée jeudi contre le bateau ‘’Tombouctou’’ sur le fleuve Niger, au Mali.

    Soixante-quatre personnes, dont 49 civils et 15 soldats, ont été tuées dans deux attaques distinctes, ce jeudi au Mali. L’une d’elle a visé le ‘’Tombouctou’’, un  bateau assurant la liaison entre Koulikoro et Gao sur le fleuve Niger, et une autre une base de l’armée malienne située à Bamba, dans la zone de Gao.

    Depuis Dar es Salam, en Tanzanie, où il participe au sommet sur les systèmes alimentaires africains, le président Macky Sall a fermement condamné l’attaque contre le Tombouctou.

    ‘’Je condamne fermement l’attaque terroriste perpétrée contre le bateau « Tombouctou » ce 07 septembre 2023’’, a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter’’.

    Il a adressé ses ‘’condoléances émues au Colonel Assimi Goita, Président de la Transition, aux familles endeuillées et au peuple malien ami et frère’’. ‘’Paix à l’âme des victimes’’, a-t-il terminé.

    Les deux attaques auraient été revendiquées par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), une organisation affiliée à Al-Qaida.

    ASG

  • SENEGAL-TRANSPORT-RELIGION / Gamou 2023 : GTS prévoit une desserte de Mékhé à partir de Diamniadio

    SENEGAL-TRANSPORT-RELIGION / Gamou 2023 : GTS prévoit une desserte de Mékhé à partir de Diamniadio

    Thiès, 7 sept (APS) -Le directeur général des Grands trains du Sénégal (GTS), Samba Nidaye, a fait part, jeudi, de l’ambition de la société d’assurer la desserte de Mékhé en partant de Diamniadio pour passer par Thiès et Tivaouane à l’occasion de la célébration du Mawlid.

    Le directeur général des GTS intervenait lors d’une conférence de presse organisée à la gare ferroviaire après l’arrivée du dernier train transportant des voyageurs en provenance de Touba pour les besoin du grand Magal.

    Après avoir exprimé sa satisfaction au sujet des performances du train qui a transporté en six jours, 3.806 passagers, M. Ndiaye a dit espérer que GTS “ne va pas s’en arrêter là“.

    “Nous allons en direction du Gamou et ce que nous avons proposé à l’Etat, c’est que nous puissions partir de Diamniadio, cette fois, pour rallier Thiès, Tivaouane et Mékhé“, a-t-il déclaré en assurant être persuadé que les Chemins de fer du Sénégal (CFS), société partenaire des GTS, “ne ménageront aucun effort“ pour que les rails sur cet axe où les trains miniers circulent déjà, soient réhabilités pour pouvoir  recevoir des trains voyageurs.

    “En attendant, notre objectif, c’est de faire en sorte que chaque semaine, un train puisse quitter Thiès pour aller à Touba. Nous l’avons fait, cela a été beau, je me demande pourquoi nous devrions l’arrêter“, a-t-il pousuivi.

    S’agissant de l’axe menant à Tambacounda,  Samba Ndiaye a dit s’en tenir à la déclaration du directeur général des  CFS, Malick Ndoye, selon laquelle ce tronçon devrait être livré en fin d’année.

    Les GTS pourront alors mettre en service leur “train vedette“, l’Express, doté de “toutes sortes d’équipements“, pour rallier Guinginéo et “toutes ces villes nostalgiques du train“, a-t-il fait valoir non sans rappeler que le Sénégal s’inscrit en droite ligne de la directive de l’Union africaine de “privilégier la réhabilitation des voies ferrées existantes à côté de la modernisation à travers la construction de voies standard“.

    En plus du train express régional (TER), avec ses “résultats irréfutables“, l’Etat a entamé la relance du trafic sur la voie métrique, a-t-il fait remarquer.

    “Aujourd’hui, c’est Touba, demain, ce sera Mékhé, après-demain Tamba et plus tard Saint-Louis“ , a-t-il dit, notant que l’option de l’Etat est d’ “aller partout où il y a la ligne métrique, et peut-être dans un futur  proche, d’amener le rail jusqu’à Matam et Ziguinchor et les autres régions du pays“, dans le cadre d’une stratégie de revitalisation du rail.

    Le train est “le moyen par excellence de transport de masse“ a-t-il rappelé, disant entrevoir des “perspectives heureuses“  pour le transport ferroviaire au Sénégal.

    Il a dit avoir reçu ce jeudi le directeur général de l’Union internationale des chemins de fer (UIC) pour discuter des modalités d’une collaboration avec GTS, pour une exploitation sécurisée du rabattement au niveau de la gare de Diamniadio.

    Une visite commune entre CFS, GTS, l’UIC et d’autres structures ferroviaires est prévue vendredi sur le site. L’UIC compte aussi accompagner GTS dans la politique de décarbonation, a-t-il dit.

    ADI/AKS/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE-BILAN / Magal 2023 : 271 interpellations, 134 déferrements au parquet pour diverses infractions (police)

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE-BILAN / Magal 2023 : 271 interpellations, 134 déferrements au parquet pour diverses infractions (police)

    Touba, 7 sept (APS) – Au total, deux cent soixante-onze (271) personnes ont été interpellées pour diverses infractions durant la 129e édition du grand Magal de Touba (centre) célébrée lundi dernier, a t-on appris du bureau des Relations publiques de la Police nationale.

     »Au terme de la mission, 271 personnes ont été interpellées pour diverses infractions (…) et 134 personnes ont été présentées au parquet », lit-on dans un communiqué transmis à l’APS.

    Concernant  la lutte contre la drogue,  »3,505 kilogrammes de chanvre indien ont été saisis’’, tandis que ‘’sur le plan de la sécurité routière, 796 pièces ont été saisies, 52 véhicules mis en fourrière et 3 motos immobilisées’’, ajoute la même source.

    Elle signale par ailleurs que ‘’43 accidents de la circulation ont été constatés par la police nationale durant la période du Magal dont 21 corporels, 20 dégâts matériels et 2 mortels’’.

    Pour la prise en charge des besoins sécuritaires de ce grand événement religieux, la Police nationale a annoncé avoir déployé dans les localités de Touba, Mbacké, Diourbel et Bambey  »4106 fonctionnaires de police composés d’éléments en civil et d’éléments en tenue avec une montée en puissance de 352 éléments comparée à l’édition précédente et des moyens logistiques conséquents ».

    CGD/MK/AB/OID

  • SENEGAL-ECONOMIE / Une baisse des prévisions de croissance du PIB au premier semestre (FMI)

    SENEGAL-ECONOMIE / Une baisse des prévisions de croissance du PIB au premier semestre (FMI)

    Dakar, 7 sept (APS) – La croissance du PIB sénégalais au premier semestre devrait être impactée par  »la situation sociopolitique tendue » qu’a connue le pays, passant ainsi de 5,3% à 4,1%, a indiqué un responsable du Fonds monétaire international (FMI).

    ‘’La situation sociopolitique tendue a pesé sur l’activité des secteurs du commerce et des services au cours du premier semestre de cette année, ce qui a conduit à une révision à la baisse des prévisions de croissance du PIB, qui sont passées de 5,3 % à 4,1 %’’, a déclaré Edward Gemayel.

    Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Gemayel, a effectué une mission au Sénégal du 31 août au 7 septembre 2023, pour ‘’faire le point sur les récents développements économiques, mettre à jour les prévisions de croissance et de budget, et discuter du projet de budget 2024’’.

    Dans sa déclaration rendue publique, jeudi, le chef de mission a souligné que ‘’l’inflation en glissement annuel est tombée à 5,7 % en juillet’’.

    Toutes, ‘’de nouvelles pressions inflationnistes provenant de certains produits alimentaires de base (riz, oignon, sucre) sont apparues récemment, et les prévisions pour l’inflation moyenne en 2023 ont été révisées à la hausse, passant de 5 % à 6,1 %’’.

    Selon lui, ‘’les conditions financières sur le marché régional demeurent tendues’’.

    Si l’exécution du budget jusqu’à la fin du mois de juin ‘’a été globalement conforme aux objectifs du programme’’, le responsable du FMI note toutefois que ‘’l’atteinte des objectifs du programme de fin décembre nécessitera des efforts supplémentaires en matière de mobilisation des recettes’’.

    Edward Gemayel soutient également que ‘’malgré le retard dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, les perspectives macroéconomiques restent favorables’’.

    ‘’En 2024, la croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 %, stimulée par le démarrage de la production de pétrole et de gaz. La croissance hors hydrocarbures devrait remonter à 6 %’’, a-t-il dit.

    AMN/OID/AKS

  • SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / La croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 % en 2024 (FMI)

    SENEGAL-ECONOMIE-PERSPECTIVES / La croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 % en 2024 (FMI)

    Dakar, 7 sept (APS) – La croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 % en 2024 en dépit du retard noté dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, a indiqué un responsable du FMI.

    ‘’Malgré le retard dans le démarrage de la production d’hydrocarbures, les perspectives macroéconomiques restent favorables. En 2024, la croissance du PIB réel devrait atteindre 8,8 %, stimulée par le démarrage de la production de pétrole et de gaz’’, a déclaré Edward Gemayel.

    Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par M. Gemayel, a effectué une mission au Sénégal du 31 août au 7 septembre 2023, pour ‘’faire le point sur les récents développements économiques, mettre à jour les prévisions de croissance et de budget, et discuter du projet de budget 2024’’.

    A Dakar, l’équipe été reçue en audience par le Premier ministre, Amadou Ba. Elle a également rencontré le Ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba ; le Directeur National de la BCEAO, Ahmadou Al Aminou Lo ; des hauts fonctionnaires ; des partenaires au développement,  ainsi que des représentants des milieux d’affaires et de la société civile.

    Dans sa déclaration rendue publique, jeudi, elle soutient que ‘’la croissance hors hydrocarbures devrait remonter à 6 %’’.

    M. Gemayel a souligné que ‘’les autorités sont déterminées à poursuivre les efforts d’assainissement budgétaire afin de reconstituer des réserves budgétaires et réduire les vulnérabilités croissantes de la dette publique’’.

    Il a relevé qu’à cette fin, ‘’le projet de budget 2024 table sur un déficit budgétaire de 3,9 % du PIB’’.

    Le FMI encourage les autorités sénégalaises à ‘’rationaliser les exonérations fiscales et à accélérer la mise en œuvre de la stratégie des recettes à moyen terme (SRMT)’’.

    Il invite les pouvoirs publics à ‘’également prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer l’élimination progressive des subventions à l’énergie (1 % du PIB en 2024), comme le prévoit la feuille de route adoptée en janvier dernier’’.

    La mission conduite par M. Gemayel a salué ‘’les progrès réalisés dans la mise en œuvre des mesures de réforme convenues dans le cadre du programme soutenu par la Facilité pour la Résilience et la Durabilité (FRD)’’.

    Elle rappelle que les réformes à court terme comprenaient ‘’l’adoption d’un décret qui aidera à intégrer les considérations climatiques à toutes les étapes de la gestion des investissements publics et la définition de priorités stratégiques pour aller vers des transports publics plus écologiques’’.

    La mission se dit également ‘’encouragée par l’engagement des autorités à faire du renforcement de la résilience au changement climatique un pilier central de la stratégie nationale de développement actualisée (PAP3), qui devrait être finalisée d’ici la fin de l’année’’.

    AMN/OID/AKS

     

  • SENEGAL-CONSOMMATION-TARIFS  / Les prix de l’oignon commencent à fléchir, selon le directeur du commerce intérieur  

    SENEGAL-CONSOMMATION-TARIFS / Les prix de l’oignon commencent à fléchir, selon le directeur du commerce intérieur  

    Dakar, 7 sept (APS) – Les dernières importations d’oignon ont permis de mettre fin à la pénurie dont cette denrée alimentaire a récemment fait l’objet et de réduire les prix, a assuré le directeur du commerce intérieur, Mouhamadou Bamba Ndao, jeudi, à l’APS.

    « On a reçu dernièrement du Maroc et de la Hollande un stock de 6.000 tonnes, un autre de 7.000 tonnes et un autre encore de 3.000 tonnes. Nous avons donc un bon niveau de disponibilité de l’oignon, ce qui a commencé à infléchir les prix », a déclaré M. Ndao.

    En raison de la disponibilité de cette denrée fortement consommée au Sénégal, les sacs vendus récemment à 20.000 francs CFA coûtent maintenant 17.000 ou 18.000 francs CFA, selon le directeur du commerce intérieur.

    « Nous n’avons plus de difficulté d’approvisionnement du marché, en ce qui concerne l’oignon. Et les prix vont continuer à fléchir », a-t-il assuré dans un entretien par téléphone avec l’APS.

    « Nous avons réussi à dissiper nos craintes, concernant l’approvisionnement de Touba en oignon pour le Magal (le pèlerinage annuel des mourides, qui engendre une forte consommation de denrées alimentaires). Nous préparons maintenant le Maoulid (la célébration de la naissance du prophète Mohamed) », a souligné Mohamadou Bamba Ndao.

    Selon lui, des stocks d’oignon importé sont attendus à Dakar, le 15 septembre.

    « L’oignon est une denrée périssable. Les commerçants ont intérêt à écouler rapidement les stocks disponibles pour éviter les pertes, ce qui va les pousser à réduire les prix. On va revenir à des niveaux acceptables des prix », a répondu M. Ndao à la question de savoir si les commerçants vont accepter ou pas de revenir aux tarifs habituels de l’oignon.

    De 500, voire 600 francs CFA, le prix du kilo d’oignon a augmenté du double en s’élevant à 1.200 francs CFA à cause d’une pénurie survenue au cours du mois dernier.

    « On attend toujours le retour aux prix antérieurs »

    Le prix du kilo a chuté à 800 francs CFA, selon des commerçants et des consommateurs interrogés dans des marchés dakarois.

    « Maintenant, je vends le kilo d’oignon à 800 francs », a dit El Hadji Diop, un commerçant établi à Castor, un quartier où se trouve l’un des plus importants marchés de denrées alimentaires de Dakar.

    « On attend toujours le retour aux prix antérieurs. Le prix du kilogramme était de 500 ou 600 francs dans certains marchés », a ajouté M. Diop.

    Mouhidine, l’un des clients des épiciers de Castor, confirme que le kilo d’oignon se vend maintenant à 800 francs.

    Dame Cissé, un grossiste établi à Castor, dit avoir acheté la denrée à 18.500 francs CFA le sac de 25 kilos, qu’il revend à 19.500 au lieu de 24.000, le tarif en vigueur lors de la pénurie.

    « Il y a deux semaines, on vendait […] le kilo à 1.200 francs », rappelle Boubacar, un commerçant du marché Tilène.

    Au Sénégal, le marché de l’oignon est approvisionné par les importations et les productions saisonnières locales.

    LBD/ESF/MTN

  • SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Seuls 28 % des hypertendus connaissent leur statut, 17% sous traitement (médecin)

    SENEGAL-SANTE-STATISTIQUES / Seuls 28 % des hypertendus connaissent leur statut, 17% sous traitement (médecin)

    Dakar, 7 sept (APS) – Seuls 28,4% des personnes hypertendues vivant au Sénégal connaissent leur statut et parmi elles seules 17% sont sous traitement, a révélé le chef de la division des maladies non transmissibles, Dr Malick Hann, selon qui cette pathologie touche un adulte sur trois dans le pays.

    « Au Sénégal, la prévalence de l’hypertension artérielle (HTA) est estimée à 29,8% chez les personnes de 18 à 69 ans, selon l’enquête STEPS réalisée en 2015. Les femmes (34,7%) sont plus touchées que les hommes (24,5%) », déclare-t-il dans un entretien avec l’APS.

    Selon le médecin spécialiste en santé publique, « la prévalence de l’hypertension artérielle augmente avec l’âge : de 11% chez les femmes de 18 à 29 ans, la prévalence s’élève à 57% chez les femmes de 60 à 69 ans. Parmi tous ces patients hypertendus au Sénégal, seuls 28,4% connaissent leur statut, 17% sont sous traitement et seulement 8% sont bien contrôlés ».

    L’hypertension artérielle est, selon le Dr Hann, « une élévation anormale et durable de la pression artérielle avec une pression artérielle systolique (PAS) supérieure ou égale à 140 mm Hg et/ou une pression artérielle diastolique (PAD) supérieure ou égale à 90 mm Hg, lorsque les conditions de mesure requises sont respectées chez l’adulte de plus de 18 ans ».

    Le spécialiste de santé publique affirme que « l’hypertension artérielle est le facteur de risque cardiovasculaire le plus répandu dans le monde ». Il indique qu’elle augmente considérablement le risque de survenue des accidents cardiovasculaires via l’atteinte des organes cibles bien définis.

    10,51 millions de décès annuels dans le monde

    L’hypertension multiplie par 7 à 9 le risque d’AVC, par 5 le risque d’insuffisance cardiaque, par 3 celui de coronarographie, a poursuivi Dr Hann, rappelant que cette pathologie est responsable de « 10,51 millions de décès annuels dans le monde ».

    Le spécialiste a évoqué des facteurs de risque modifiables et des facteurs de risque non modifiables.

    « Il s’agit pour les facteurs de risque cardiovasculaire non modifiables de l’âge (plus de 55 ans chez l’homme et plus de 65 ans chez la femme), de la prédominance masculine avant 60 ans, des antécédents familiaux précoces (hérédité et génétique) et des antécédents familiaux précoces : événements cardiovasculaires graves (infarctus du myocarde, AVC…) survenant chez un parent de premier degré », a-t-il dit.

    Il y a également, selon le chef de la division des maladies non transmissibles, les facteurs de risque cardiovasculaire modifiables, comme le diabète, le tabagisme et la dyslipidémie (un taux de cholestérol élevé), l’obésité, l’excès d’alcool, la sédentarité,  le stress, entre autres.

    Au Sénégal, a rappelé le Dr Hann, « depuis l’enquête STEPS 2015, beaucoup de choses ont été faites pour renforcer la prise en charge de l’hypertension artérielle ».

    « Un plan intégré de lutte contre les maladies non transmissibles a été mis en place pour la période  2017-2020 de même qu’un  plan opérationnel de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et métaboliques 2017- 2019 », a-t-il indiqué.

    « Ils sont suivis, pour la période 2022/2023, d’un plan d’accélération de la lutte contre les maladies non transmissibles  avec l’élaboration de documents  sur les normes et protocoles de prise en charge de l’hypertension artérielle et du diabète », a-t-il assuré.

    Les cas de Saint-Louis et Guéoul

    Dans certaines zones, la prévalence est d’un niveau très élevé chez certaines catégories de la population.  « Dans la population générale la prévalence de l’HTA à Saint-Louis (nord) en 2010 chez les sujets âgés de plus de 18 ans était de 46%, et 49% à Guéoul en 2012, chez les sujets âgés », a relevé Dr Malick Hann.                                                                                                                                                                                                                                                                                        En ce qui concerne le dépistage, il signale qu il est « particulièrement important chez les personnes âgées de 18 ans et plus, qui ont déjà eu un infarctus du myocarde ou un AVC,  un diabète,  une maladie rénale chronique, sont obèses, consomment du tabac, ont des antécédents familiaux d’infarctus du myocarde ou d’AVC et sont porteuses d’une grossesse ».

    Pour la prévention de l’hypertension artérielle, il y a selon le médecin des « mesures individuelles de prévention ».

    « Ces mesures permettront d’éviter la sédentarité en pratiquant une activité physique régulière d’au moins 30 à 45 minutes, au minimum trois fois chaque semaine, éviter l’excès de sel, du gras et du sucre dans l’alimentation, lutter contre le surpoids et l’obésité  et avoir une alimentation équilibrée, sans excès de graisses saturées », a déclaré Dr Hann.

    Il a énuméré d’autres mesures communautaires de prévention à travers différentes stratégies comme la pratique de l’activité physique dès le bas âge au niveau des écoles et des quartiers.

    La sensibilisation des populations à de bonnes pratiques culinaires, à travers la communication de masse (médias audiovisuels, affiches publiques,…) ou la communication interpersonnelle (causeries, visites à domicile ou VAD), figure aussi dans les mesures préventives de lutte contre l’hypertension.

    SKS/ASG/ADL/MTN