Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La candidature de Benno Bokk Yaakaar reprend ses droits dans les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La candidature de Benno Bokk Yaakaar reprend ses droits dans les quotidiens

    Dakar, 7 sept (APS) – La désignation du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 est de nouveau commentée dans la livraison des quotidiens de ce jeudi.

    ‘’Le candidat de [BBY] devra s’affranchir de Macky Sall’’, commente Kritik’, ajoutant : ‘’Bien qu’il soit désigné par le président sortant, Macky Sall, le prochain candidat de Benno Bokk Yaakaar n’aura d’autre choix que de s’affirmer, quitte à se démarquer totalement de Macky Sall, qui veut à la fois passer et garder la main.’’

    Le bilan du président de la République risque d’‘’être à la fois un atout et un handicap’’ pour le candidat de la majorité présidentielle, selon Kritik’.

    ‘’Le temps long pris pour la désignation d’un candidat illustre des difficultés réelles […] La meilleure attitude de Macky Sall était de s’effacer très tôt au profit du candidat désigné’’, juge L’info.

    EnQuête fait remarquer qu’au moment où ‘’Benno Bokk Yaakaar tarde à [dévoiler] le nom de son candidat, les prétendants occupent le terrain et battent déjà campagne’’.

    ‘’En 2012, la coalition la plus importante de l’opposition avait payé cher sa dislocation au seuil de l’élection présidentielle. En 2024, la majorité présidentielle court le même risque en tardant à partager le nom de son candidat et à préparer ses militants et sympathisants’’, lit-on dans le même journal.

    Selon L’Observateur et d’autres journaux, Macky Sall va dévoiler le nom du candidat de BBY samedi prochain. ‘’Une décision qui sera suivie de la mise en place d’une nouvelle équipe gouvernementale pour terminer son mandat et accompagner’’ le candidat désigné au scrutin présidentiel, annonce L’Observateur.

    Les ‘’remous’’ au PDS

    Concernant les autres sujets politiques, Sud Quotidien présente le Sénégal comme une ‘’vitrine démocratique […] sous la menace de l’implosion’’.

    La bonne réputation du pays en matière de démocratie ‘’est en passe d’être […] balafrée’’ à cause de ‘’la traque systématique de l’opposition’’, de ‘’la régression des libertés individuelles et collectives’’, de ‘’la posture tendancieuse de Dame justice’’ également, écrit-il.

    L’As évoque les ‘’remous’’ au PDS, l’ex-parti au pouvoir, aujourd’hui ‘’en quête d’un nouveau souffle’’, au moment où éclatent de profondes divergences dans ses rangs.

    ‘’Ousmane Sonko hante les stades’’, titre L’info, annonçant qu’un match de football a été interrompu au stade Amadou-Barry de Guédiawaye par des supporters chantant des slogans favorables à l’opposant Ousmane Sonko.

    ‘’Tout slogan politique et religieux est interdit dans les compétitions ‘navétanes’’’, celles organisées par l’Organisme national de coordination des activités de vacances, a rappelé au même journal le président de ladite organisation, Amadou Kane.

    Le Soleil annonce le lancement d’un projet agricole du chanteur Baaba Maal. ‘’Fixer les jeunes dans leur terroir, avec des projets […] C’est l’objectif du chanteur Baaba Maal’’, note le journal en précisant que cette initiative sera déroulée à Podor (nord), où est né le célèbre artiste.
    WalfQuotidien signale que ‘’l’arachide [est] dans une zone de turbulences’’.

    ‘’Les populations rechignent à se faire vacciner’’

    ‘’Le coup est rude pour les producteurs d’arachide qui ont beaucoup misé sur les exportations de cette spéculation pour réaliser des bénéfices importants. Face au relèvement des prix à l’exportation, ils avaient augmenté considérablement les superficies emblavées du fait de la demande importante de la Chine’’, explique le journal.

    Le hic, c’est que ‘’les Chinois, grands consommateurs d’arachide, se font de plus en plus désirer sur le marché sénégalais, occasionnant une mévente importante pour les producteurs’’, observe WalfQuotidien.

    Bés Bi Le Jour révèle que le Sénégal, qui fait partie du ‘’trio de tête’’ du classement des pays en matière de gestion de la pandémie de Covid-19, s’est retrouvé à l’avant-dernière place, concernant la vaccination contre cette maladie.

    Seuls 8,68 % de la cible ont été vaccinés, alors que l’Organisation mondiale de la santé recommande à ses États membres de faire vacciner au moins 70 % des personnes concernées.

    ‘’Le hic, c’est que les populations rechignent à se faire vacciner’’ à cause de ‘’rumeurs infondées’’,  lit-on dans Bés Bi Le Jour.

    Record constate que ‘’les Lions affichent la forme’’ en attendant leur match amical international de football contre l’Algérie, mardi prochain, au stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE / Cent dix-huit migrants irréguliers interceptés au large de Saint-Louis

    SENEGAL-SOCIETE / Cent dix-huit migrants irréguliers interceptés au large de Saint-Louis

    Dakar, 6 sept (APS) – Un patrouilleur de haute mer de la Marine nationale sénégalaise a intercepté 118 migrants irréguliers, au large de Saint-Louis, a appris l’APS de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), ce mercredi.

    L’arrivée du patrouilleur avec les migrants était « prévue ce mercredi 06 septembre 2023, à 18 heures, à la Base navale Amiral Faye Gassama », indique la même source.

    Mardi, la Marine nationale a procédé à l’arraisonnement, à 200 km des côtes sénégalaises, de deux pirogues transportant 242 candidats à l’émigration irrégulière.

    Les départs de pirogues transportant des migrants clandestins vers l’Europe, notamment les Iles Canaries, se sont multipliés ces derniers mois sur les côtes sénégalaises.

    Plusieurs d’entre eux ont récemment été secourus au large du Maroc et des côtes mauritaniennes. Le gouvernement sénégalais organise régulièrement des opérations de rapatriement, en particulier pour ceux parmi eux qui ont été regroupés à Dakhla, une ville marocaine.

    Mi-août, une pirogue transportant 37 migrants sénégalais et un bissau-guinéen a été secourue au large des côtes cap-verdiennes après avoir dérivé pendant plusieurs jours. L’embarcation avait quitté le village de Fass Boye, dans le département de Tivaouane, près d’un mois plus tôt.

    Les dépouilles des sept personnes décédées à son bord ont été finalement inhumées sur l’île de Sal en raison de l’état dans lequel se trouvaient leurs corps.

    Trente-sept rescapés ont été rapatriés à Dakar par un avion de l’armée sénégalaise.

    ASG/MTN

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-BANQUES / Le taux directeur de la BCEAO passera de 3 à 3,25  à partir du 16 septembre 

    SENEGAL-AFRIQUE-BANQUES / Le taux directeur de la BCEAO passera de 3 à 3,25 à partir du 16 septembre 

    Dakar, 6 sept (APS) – La Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a déclaré, jeudi, à Dakar, avoir décidé d’augmenter de 0,25 points son taux directeur, le taux auquel elle prête ses ressources aux banques commerciales opérant dans ses huit États membres, à partir du 16 septembre prochain.

    « Le principal taux directeur auquel la banque centrale prête ses ressources aux banques passera de 3% à 3,25 % », a annoncé le gouverneur de la BCEAO, Jean-Claude Kassi Brou.

    Il présidait la troisième session ordinaire de l’année du Comité de politique monétaire de l’institution bancaire.

    « Cette hausse du taux directeur va servir à anticiper et à contenir l’impact des facteurs de risques sur les perspectives macroéconomiques » de l’UEMOA, a expliqué M. Brou.

    « Cette décision survient dans un contexte de montée des incertitudes au niveau régional, de persistance des tensions inflationnistes, de renchérissement des conditions financières issues des marchés internationaux et de moindre mobilisation des ressources extérieures », a-t-il souligné.

    Le gouverneur de la BCEAO signale par ailleurs que l’activité économique de l’UEMOA a maintenu sa « dynamique de progression » durant le deuxième trimestre de l’année.

    Les crédits octroyés par les banques à l’économie des pays membres de l’Union « ont évolué à un rythme soutenu », avec une hausse de 16,2 % en rythme annuel, à la fin de juillet dernier, après une hausse de 16,6 % en fin mars, selon Jean-Claude Kassi Brou.

    « Au cours des mois à venir, le Comité de politique monétaire prendra les mesures idoines, si c’est nécessaire, pour assurer la stabilité monétaire de la zone », a annoncé M. Brou, président de cette instance de la banque centrale.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-DIVERS / Magal : le bilan des accidents s’alourdit à 21 morts, avec 3 nouveaux décès

    SENEGAL-DIVERS / Magal : le bilan des accidents s’alourdit à 21 morts, avec 3 nouveaux décès

     Diourbel, 6 sept (APS) – Le bilan des accidents sur les routes du grand Magal de Touba s’est alourdi à 21 morts, avec la collusion ce mardi entre deux cars de transport en commun communément appelés « Ndiaga Ndiaye’’ sur l’axe Gossas-Diourbel, qui a fait 52 victimes, dont trois décès et 14 blessés graves, a appris l’APS de sources sécuritaires.

    « Ce mercredi à 9 h 58, le poste de commandement a enregistré un accident mortel qui s’est produit sur l’axe Gossas – Diourbel. Il s’agit d’une collision entre deux cars +Ndiaga Ndiaye+, occasionnant 52 victimes, dont 14 blessés graves et trois corps sans vie », a indiqué le capitaine Ndary Ndour, chargé de la communication du détachement de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) déployé au grand Magal de Touba.

    Cet accident porte à 21 le nombre de personnes décédées dans des accidents de la route depuis le démarrage, le 1er septembre dernier, des opérations de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) dans le cadre du grand Magal de Touba.

    MK/MTN/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-CONJONCTURE / L’UEMOA revoit ses prévisions de croissance à la baisse en tablant sur 5,6 %

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE-CONJONCTURE / L’UEMOA revoit ses prévisions de croissance à la baisse en tablant sur 5,6 %

    Dakar, 6 sept (APS) – L’activité économique des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) demeure ‘’soutenue’’, ce qui fait espérer un taux de croissance ‘’robuste’’ de 5,6 % pour l’année en cours, contre 5,9 % en 2022, a-t-on appris mercredi de l’organisation communautaire.

    La bonne tenue de l’activité dans l’ensemble des secteurs économiques augure une ‘’croissance robuste’’ de 5,6 % pour l’année 2023, a déclaré le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest, Jean-Claude Kassi Brou, lors de la troisième session ordinaire de l’année du Comité de politique monétaire de l’Union.

    Le taux de croissance de l’UEMOA était de 5,9 % en 2022.

    En tablant sur 5,6 % à la fin de l’année, l’UEMOA et sa banque centrale revoient leurs prévisions de croissance à la baisse.

    La bonne tenue de l’activité économique dans l’ensemble des secteurs économiques de l’Union laissait augurer pour l’année 2023 une ‘’croissance robuste’’ de 6,3 %, avait déclaré, début juin, Jean-Claude Kassi Brou.

    La révision des prévisions de croissance de l’organisation communautaire tient compte, partiellement au moins, de l’évolution de l’activité économique mondiale.

    ‘’Durant le deuxième trimestre de 2023, l’activité économique mondiale a progressé à un rythme moins soutenu, dans un contexte marqué par la poursuite du resserrement des politiques monétaires de lutte contre une inflation […] encore élevée’’, a souligné M. Brou.

    Dans les pays de l’UEMOA, l’inflation ‘’a continué à baisser à la faveur de la hausse de la production de céréales et de la baisse des prix des produits énergétiques et alimentaires importés’’, a expliqué le gouverneur de la BCEAO et président du Comité de politique monétaire.

    ‘’Le taux d’inflation s’est situé à 4,0 % durant le deuxième trimestre de 2023, après 5,8 % pour le trimestre précédent’’, annonce la banque centrale.

    Cette baisse découle des actions menées par des États membres pour réduire les prix des biens de consommation.

    Elle résulte aussi des effets des mesures de politique monétaire prises par la banque centrale.

    ‘’Les crédits accordés […] par le système bancaire au secteur privé et aux États s’inscrivent toujours dans une tendance haussière’’, observe la BCEAO.

    En revanche, selon son gouverneur, les ressources mobilisées par les États auprès des partenaires techniques et financiers sont en ‘’forte baisse’’, malgré le ‘’contexte de déficits budgétaires toujours élevés’’.

    CS/ESF/ASG

  • SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Le Plan Sénégal émergent est une réussite’’, déclare son maître d’œuvre, Ousseyni Kane

    SENEGAL-ECONOMIE / ‘’Le Plan Sénégal émergent est une réussite’’, déclare son maître d’œuvre, Ousseyni Kane

    Dakar, 6 sept (APS) – Les performances économiques du Sénégal au cours des dix dernières années démontrent clairement que le Plan Sénégal émergent (PSE) a connu la réussite, déclare le directeur général du Bureau opérationnel de suivi (BOS) du PSE, Ousseyni Kane, évoquant les ‘’défis importants’’ restant à relever par le pays pour nourrir et loger ‘’une population en expansion et en urbanisation rapide’’.

    ‘’Cette première décennie a démontré clairement que le PSE est une réussite. Dix ans après [son lancement], il est incontestable que la photographie du Sénégal en 2014 est différente de celle de 2023. Le PSE est une réussite à plusieurs égards’’, soutient M. Kane dans une tribune parvenue mercredi à l’APS.

    Il estime que ‘’le bilan est largement positif et la dynamique sera poursuivie pour porter notre pays sur les rampes de l’émergence’’.

    ‘’Il est toutefois évident que dans les décennies à venir, le Sénégal devra relever des défis importants pour assurer sa sécurité alimentaire et améliorer le revenu de sa population en expansion et en urbanisation rapide’’, prévient Ousseyni Kane.

    Relever ce défi va consister, précise-t-il, à ‘’non seulement produire plus, mais [à] produire mieux, tout en ménageant les ressources naturelles’’.

    ‘’Consolider les acquis’’ du PSE

    M. Kane affirme que l’économie sénégalaise a enregistré au cours de la période 2014-2023 une croissance moyenne de 6,5 %, contre une moyenne de 3 % entre 2005 et 2013.

    L’objectif du Sénégal était d’atteindre une croissance moyenne de 7 % ou 8 % en 2023, selon le directeur général du BOS du Plan Sénégal émergent.

    Ces résultats étant atteints, ‘’il nous faudra dans les dix années à venir, d’ici à 2035, consolider les acquis, atteindre la vitesse de croisière’’ du PSE, recommande-t-il.

    M. Kane a rappelé les performances économiques réalisées par les Sénégal avant le Plan Sénégal émergent. ‘’Pendant plus de cinq décennies, avant le PSE, le Sénégal a connu des taux de croissance économique [qui] n’ont pas permis une réduction durable de la pauvreté’’, signale-t-il.

    À son avis, la faiblesse de la croissance du produit intérieur brut du pays au cours des décennies antérieures à la mise en œuvre de son plan de développement actuel s’explique en partie par des niveaux insuffisants de productivité, des difficultés d’accès aux facteurs de production, la vulnérabilité de l’agriculture face aux aléas climatiques, la faible structuration des chaînes de valeur agropastorales, les difficultés d’accès à la terre et à des financements adaptés, et les problèmes de gouvernance.

    La ‘’morosité’’ de l’économie sénégalaise avant le PSE est également une conséquence des retards de la mise en œuvre des réformes dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement des affaires, de l’insuffisante capacité d’impulsion de l’État, des ‘’problèmes d’efficacité’’ de la dépense publique et de la résistance de certains acteurs au changement, analyse le directeur général du BOS du Plan Sénégal émergent.

    ‘’C’est dans ce contexte que le Plan Sénégal émergent a été élaboré et lancé. Le [PSE] est une stratégie sur la période 2014-2035, adossée à une vision, celle d’un Sénégal émergent à l’horizon 2035, à travers trois axes stratégiques : la transformation structurelle de l’économie et de la croissance, le capital humain, la protection sociale et le développement durable, et la gouvernance (institutions, paix et sécurité)’’, rappelle-t-il.

    Ce plan est mis en œuvre pour accélérer durablement la croissance, favoriser la croissance inclusive et renforcer la résilience de l’économie sénégalaise en combinant plusieurs moteurs de croissance pérennes, ajoute Ousseyni Kane.

    Le PSE mise sur le rééquilibrage de la balance commerciale, l’amélioration du ‘’niveau de rétention’’ des richesses créées sur le territoire national, la création d’emplois stables et formels, et une croissance garantissant un levier de développement social et humain, selon M. Kane.

    Le PSE est bâti autour de secteurs prioritaires permettant d’asseoir une ‘’transformation structurelle de notre économie et une croissance partagée’’, souligne-t-il. Il s’agit, selon lui, de développer le secteur agricole, l’élevage et les produits de la mer, de rendre performant le secteur minier, de promouvoir l’habitat social, de moderniser l’économie sociale et solidaire, de faire du Sénégal un hub logistique et industriel, et de rendre dynamiques les services (tourisme, économie numérique, santé, éducation…).

    Le directeur général du BOS du Plan Sénégal émergent rappelle que quatre nouveaux secteurs doivent émerger pour l’atteinte des objectifs du PSE : l’agriculture et l’agro-alimentaire, l’habitat, les mines et le tourisme.

    ‘’Un cycle de croissance fort et soutenu’’

    Tripler les exportations, créer 350.000 emplois formels, augmenter de 3 millions le nombre de personnes bénéficiant d’un ‘’revenu discrétionnaire’’ et multiplier par 1,5 le produit intérieur brut par habitant font partie des objectifs du plan de développement national.

    Après avoir fixé ces objectifs et lancé le PSE, ‘’notre pays a connu un cycle de croissance fort et soutenu, jamais réalisé depuis notre indépendance’’, soutient Ousseyni Kane.

    À preuve, argue-t-il, ‘’le classement de World Economics, qui fait autorité en matière de données statistiques, reconnaît […] le Sénégal comme le pays à la croissance la plus régulière de la décennie 2011-2021’’.

    ‘’Cette croissance projetée à 8 % pour la première décennie de mise en œuvre du PSE a atteint une moyenne de 6,6 % […] et n’a été ralenti que par la pandémie de Covid-19’’, souligne M. Kane.

    Il pense que ‘’la résilience de notre pays face à cette crise sanitaire, sociale et économique sans précédent, avec un taux de croissance positive en 2020, alors que toutes les économies du monde étaient en récession, témoigne de la solidité et de la viabilité du modèle économique’’ du pays.

    ‘’Pour l’année 2022, notre taux de croissance s’est établi à 4,8 % et devrait atteindre un niveau sans précédent de près de 10 % en 2023, avec le début d’exploitation de nos ressources pétrolières et gazières’’, écrit le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du PSE.

    Le PSE ‘’a changé le visage du Sénégal’’

    ‘’Plusieurs indicateurs pertinents démontrent à quel point le PSE a changé le visage du Sénégal et transformé le pays, l’a projeté dans une autre dimension et a autorisé de nouvelles ambitions et perspectives’’, fait-il observer.

    M. Kane énumère le taux de croissance projeté à 10,6 % en 2024 par le Fonds monétaire international, pour le Sénégal, un budget national passé de 2.586 milliards de francs CFA en 2012 à 6.411,5 milliards en 2023 et un taux de mortalité infantile de 3 %, contre 6 % en Afrique de l’Ouest et 4,5 en Afrique.

    ‘’Notre PIB était de 27,63 milliard de dollars américains en 2021, contre 15,46 milliards de dollars américains en 2012. L’inflation moyenne sur la période de 2012 à 2021 est de 1,5 % par an, contre une moyenne de 2,7 % sur la décennie d’avant PSE (2002- 2011’’, fait-il valoir.

    Le taux de couverture des dépenses publiques internes par les recettes internes est de 85 % en 2022, contre 61 % en 2011, signale Ousseyni Kane.

    Le produit intérieur brut par habitant a augmenté de 1.609 dollars américains en 2021, contre une moyenne de 1.790 dollars américains en Afrique subsaharienne, écrit M. Kane.

    ‘’Le taux de pauvreté a baissé de 5 %’’

    ‘’Notre taux d’espérance de vie est de 67,9 %, contre 57,3 % en Afrique de l’Ouest et 60,2 % en Afrique subsaharienne’’, ajoute-t-il, soulignant que, grâce au PSE, la prévalence de la sous-alimentation est de 7,5 %, contre 19,1 % en Afrique subsaharienne.

    ‘’Le taux de pauvreté a baissé de 5 % et est le plus bas de l’Afrique de l’Ouest’’, fait valoir le directeur général du BOS du Plan Sénégal émergent.

    Se basant sur des données de la Banque mondiale, il affirme que le PSE a permis au Sénégal d’avoir un taux d’accès à l’électricité de 68 %, soit quatre points de plus que la moyenne de l’Afrique subsaharienne.

    ‘’Il peut paraître assez réducteur, en évoquant les investissements sur les infrastructures, de [ne parler que du] TER (Train express régional), de l’autoroute Ila Touba et du BRT (une infrastructure de transport de masse en construction à Dakar)’’, commente M. Kane, estimant que ‘’la pertinence de ces projets ne fait l’ombre d’aucun doute’’.

    ‘’En parlant des infrastructures, poursuit-il, il faudra évoquer celles de l’énergie, qui ont permis à notre pays de passer d’une puissance installée de 570 mégawatts en 2012 à plus de 1.787 mégawatts en fin 2022, avec le développement des centrales électriques de grande capacité de Mboro, de Saint-Louis, du Cap des Biches, de Malicounda…’’

    Le directeur général du Bureau opérationnel de suivi du PSE ajoute à ces réalisations le nouveau programme d’installation de 250.000 lampadaires solaires et l’électrification de plus de 5.000 villages, de 2012 à nos jours.

    ‘’En parlant d’infrastructures, il faudra aussi évoquer celles de désenclavement et de connectivité favorisant une équité territoriale indispensable à un développement harmonieux de notre pays’’, souligne-t-il.

    Dans ce domaine, Ousseyni Kane évoque le pont de la Sénégambie, le pont Nelson-Mandela de Foundiougne (ouest) et ceux de Marsassoum (sud) et de Rosso (nord).

    Une baisse de 3 % de la pêche en 2021

    S’agissant encore des infrastructures, M. Kane rappelle la construction des ports de Ziguinchor (sud) et de Foundiougne, ainsi que de cinq aéroports régionaux.

    ‘’Tout cela est loin d’être exhaustif pour démontrer que la vision du PSE […] s’inscrit dans une cohérence globale, celle de doter notre pays de toutes les infrastructures indispensables à son décollage économique’’, écrit-il.

    Les productions agricoles sont estimées en 2022 à près de trois milliards 663 millions 690 tonnes, soit une hausse de 5 % par rapport à la campagne agricole précédente, et de 23 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, selon le maître d’œuvre du Plan Sénégal émergent.

    ‘’La valeur ajoutée du secteur agricole est passée de 780,4 milliards de francs CFA en 2019 à 1.574,7 milliards en 2022, soit une croissance de 101,8 %. Elle a augmenté globalement de plus de 400 % par rapport à 2012’’, affirme-t-il en attribuant ces résultats au PSE.

    Grâce à ce plan de développement, ‘’la valeur ajoutée du secteur de l’élevage a enregistré une hausse de 2,4 % en passant de 469,7 milliards de francs CFA en 2020 à 481,1 milliards en 2021. En effet, la production nationale de viande et d’abats a atteint un volume de 297.521 tonnes en 2021, soit une augmentation de 12.565 tonnes par rapport à 2020, et un taux de réalisation de 97 % de la cible’’, poursuit Ousseyni Kane.

    La production nationale de lait a enregistré une augmentation de 4,8 % entre 2020 et 2021, pour se situer à 280,6 millions de litres, selon lui.

    La production aquacole nationale était de 1.374 tonnes en 2021, contre 1.100 tonnes en 2020, soit une augmentation de 24,9 %. ‘’Ce bon résultat s’explique par la création de 43 nouvelles fermes, l’acquisition de géniteurs et le renforcement de l’encadrement des infrastructures aquacoles.’’

    M. Kane signale en revanche que la valeur ajoutée du sous-secteur de la pêche, un secteur clé de l’économie sénégalaise, a enregistré une baisse de 3 % en passant de 139,6 milliards de francs CFA en 2020 à 135,5 milliards en 2021.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en relief le discours de clôture du Magal et les candidatures à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens mettent en relief le discours de clôture du Magal et les candidatures à l’élection présidentielle

    Dakar, 6 sept (APS) – Les quotidiens s’appesantissent, dans leur livraison de ce mercredi, sur le discours donné par le khalife général des mourides à la fin du Magal et les candidatures à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Le discours de clôture du Magal a été un moment de réflexion profonde sur la spiritualité, la société et l’engagement politique’’, rapporte Le Témoin Quotidien.

    Le guide de la communauté mouride, Serigne Mountakha Mbacké, a rappelé ‘’l’importance de la foi, de la patience et du respect mutuel’’, résume-t-il.

    ‘’La quête du pouvoir ne doit pousser personne à détruire son prochain’’, note L’Observateur en citant le khalife général des mourides.

    ‘’Il appelle les jeunes à s’approprier le legs et les enseignements de Serigne Touba’’, Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), lit-on dans Bés Bi Le Jour.

    L’As affirme que ‘’Serigne Mountakha Mbacké sermonne les politiciens’’. ‘’La recherche du pouvoir dans ce bas monde ne vaut pas la peine de sacrifier sa vie en s’en prenant physiquement aux gens ou en détruisant leurs biens’’, ajoute-t-il en citant le guide des mourides.

    Le Soleil s’est intéressé à ‘’l’appel à la paix de Serigne Mountakha Mbacké’’.

    Sud Quotidien note, citant le guide religieux, que ‘’ceux qui sont au pouvoir doivent le conserver de la meilleure manière’’. ‘’Ceux qui sont en quête du pouvoir doivent le faire dans la bonne manière’’, recommande Serigne Mountakha Mbacké, selon Sud Quotidien.

    Le Quotidien retient de son discours de clôture du Magal que Touba veut ‘’rester dans les standards religieux et sauvegarder [sa] sacralité’’.

    Kritik’ estime que ‘’le ministre de l’Intérieur a livré le message du chef de l’État avec une rare éloquence, un verbe puissant et des mots choisis’’, à la fin du Magal.

    ‘’Un bilan de douze années qui n’a certes pas résolu tous les problèmes, mais durant lesquelles Touba a enterré de vieux démons’’, ajoute Kritik’ en parlant des investissements de l’État dans cette ville, la plus peuplée du pays après Dakar.

    Une ‘’campagne désordonnée’’

    ‘’En douze ans, rapporte Tribune en citant l’opposant et homme d’affaires Bougane Guèye Dany, Macky Sall n’a injecté que 160 milliards de francs CFA à Touba.’’ ‘’Voilà ce qui explique les problèmes lors du Magal’’, poursuit M. Guèye en parlant des difficultés de Touba en matière d’assainissement, d’approvisionnement en eau, etc.

    Cette ville reçoit la visite de millions de pèlerins, chaque année, à l’occasion de son pèlerinage annuel commémorant l’exil au Gabon (1895-1902) de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur de la confrérie des mourides.

    WalfQuotidien et Le Quotidien annoncent des manifestations de l’opposition.

    ‘’Manifestations en vue : l’opposition veut reprendre la main’’, titre le premier, le second précisant que la plateforme des Forces vives de la nation va tenir un rassemblement, vendredi prochain, pour réclamer ‘’la libération de tous les détenus politiques et l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive’’ en 2024.

    Selon Source A, Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko dissous par un décret du président de la République, Macky Sall, a entamé une concertation en vue de la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle, son leader faisant l’objet d’une ‘’radiation’’ des listes électorales.

    L’Observateur évoque ‘’la campagne désordonnée’’ menée par des partisans d’Amadou Ba, de Mame Boye Diao, d’Abdoulaye Daouda Diallo et d’Aly Ngouille Ndiaye, des candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY). ‘’C’est une manière de mettre […] la pression sur le président Macky Sall’’, lequel est appelé à choisir le candidat de BBY, a dit au journal un analyste politique.

    ESF

  • AFRIQUE-CLIMAT-PLAIDOYER / Financement sur le climat : Macky Sall pour une « position africaine commune »

    AFRIQUE-CLIMAT-PLAIDOYER / Financement sur le climat : Macky Sall pour une « position africaine commune »

    Dakar, 5 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a plaidé mardi à Nairobi pour une « position commune » des pays africains en vue du respect des engagements convenus dans l’Accord de Paris sur le climat pour le financement vert.

    Le Chef de l’Etat sénégalais prend part depuis lundi au premier sommet africain sur le climat qui se tient dans la capitale du Kenya, en prélude à la 28e Conférence internationale de l’Organisation des Nations unies sur les changements climatiques (COP 28) prévue du 30 novembre au 12 décembre prochains à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.

    « Le moment est en effet propice pour faire le point sur l’état de mise en œuvre des engagements sur le climat et convenir d’une position africaine commune. Les périls liés au réchauffement climatique continuent d’affecter nos pays. Et pire, ils se sont même aggravés », a-t-il dit dans un discours dont copie est parvenue à l’APS.

    Le chef de l’Etat sénégalais a déploré le non-respect des engagements de Paris et le manque de ressources financières allouées aux pays africains qui « sont les plus impactés ».

    « Les derniers rapports du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) confirment que les pays africains resteront parmi les plus impactés par le changement climatique, alors même qu’ils contribuent pour moins de 4% aux émissions de gaz à effet de serre », a rappelé M. Sall.

    Il a invité les Africains à entreprendre « des initiatives novatrices pour la recherche de solutions sobres en carbone et résilientes au changement climatique pour faire face à l’urgence climatique ».

    Macky Sall  a souligné qu’au plan continental, « 11 pays de la bande sahélo-saharienne exécutent le projet de Grande muraille verte depuis une décennie ».

    Il a déploré le fait que « pour l’essentiel, nos pays financent par eux-mêmes leurs projets verts en faisant recours à la dette, alors que le financement de l’adaptation devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements convenus dans l’Accord de Paris sur le climat ».

    Le Chef de l’Etat sénégalais a exhorté ses homologues à poursuivre « le plaidoyer pour la mobilisation des ressources dédiées aux financements verts qui constituent la clé de voûte du combat contre le réchauffement climatique ».

    Il a exprimé son soutien à l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, initiée par la Banque africaine de développement (BAD), l’Union africaine et l’organisation Africa 50 pour soutenir la réalisation de « projets sobres en carbone et résilients au changement climatique ».

    Macky Sall a appelé tous les partenaires à contribuer à cette nouvelle initiative.

    « En définitive, c’est l’action climatique conséquente, par une mobilisation responsable et solidaire de tous les pays, développés et en développement, qui pourra aider à sauver la planète », a-t-il estimé.

    FD/MTN/ASG

  • SENEGAL-RELIGIONS-CONSOMMATION / Les marchés de Dakar se vident de leur monde en raison du Magal

    SENEGAL-RELIGIONS-CONSOMMATION / Les marchés de Dakar se vident de leur monde en raison du Magal

    Dakar, 5 sept (APS) – La forte affluence des Dakarois vers Touba (centre) pour le pèlerinage annuel de la communauté mouride a ralenti l’activité économique dakaroise, dans les surfaces d’approvisionnement en denrées alimentaires de Tilène et de Gueule-Tapée, par exemple.

    Le marché au poisson de Soumbédioune s’est vidé de plusieurs vendeurs de fruits de mer et d’une grande partie de la clientèle de ces derniers. Au quai de pêche de Soumbédioune, des jeunes assis derrière des étals sont à l’affût des clients, qui se font désirer.

    Modou Ndiaye, un poissonnier, fixe des parasols pour protéger ses étals du soleil et de la pluie. Le vendeur de fruits de mer dépose devant lui une bassine à moitié remplie de gros poissons coupés en morceaux. ‘’C’est du poisson frais. Le Magal n’a pas empêché les pêcheurs d’aller à la pêche’’, assure Modou Ndiaye.

    Les poissonneries de Soumbédioune sont grouillantes de monde pendant les après-midis, ce qui n’est pas le cas le matin ou en milieu de journée, explique M. Ndiaye, faisant remarquer que ‘’beaucoup de pêcheurs ne viennent pas travailler aujourd’hui’’.

    Babacar Diankha, un vendeur de poisson, discute avec la journaliste de l’APS en même temps qu’il lave de gros poissons avec une éponge, un jeune homme s’empressant de venir l’aider. Il doit livrer une commande au gérant d’un restaurant. ‘’Pourtant, il y a du poisson aujourd’hui, mais les clients sont absents. Je pense qu’ils vont venir d’un moment à l’autre’’, espère M. Diankha, rappelant qu’ils sont venus en nombre le jour du Magal, lundi.

    ‘’Hier, à pareille heure, beaucoup de gens étaient là pour acheter du poisson’’, témoigne le vendeur de fruits de mer, disant n’avoir reçu que quelques commandes.

    Plus près de l’océan, des pirogues sont arrimées à perte de vue. Deux hommes assis sur des nattes discutent tranquillement. Ce sont des pêcheurs. ‘’Aujourd’hui, seules une dizaine de pirogues sont parties à la pêche. La plupart des pêcheurs sont allés au Magal. Et ceux qui sont restés à Dakar, dont moi-même, se reposent’’, explique Ameth Ndiaye.

    Cet ancien pêcheur reconverti en contrôleur des activités de pêche de ses enfants espère que le marché au poisson de Soumbédioune reprendra ses couleurs dans les prochains jours.

    Le marché Tilène, où de nombreux clients viennent souvent s’approvisionner en poisson et d’autres denrées alimentaires, s’est presque vidé de son monde. Les vendeurs aussi se font désirer.

    Oumou Sow, une vendeuse de légumes assise aux côtés de sa fille venue l’assister, range des dizaines de gombos sur un étal en bois recouvert d’une toile bleue. Elle prétend que tout est cher. ‘’Et ce n’est pas à cause du Magal. Les prix sont partis à la hausse depuis longtemps’’, grogne-t-elle, avant de renchérir : ‘’Les gens n’ont pas le choix. Il faut manger pour rester en vie, mais tout est cher.’’

    ‘’Tout est cher […] Et les gens sont sans le sou’’

    L’une de ses voisines du marché vend des bottes de feuilles de menthe. ‘’Il y a plus de clients aujourd’hui qu’on en voyait hier’’, raconte-t-elle.

    ‘’Hier, le marché était presque vide. Seuls les clients ne pouvant pas acheter des denrées en grande quantité et les garder au frais viennent faire leurs courses’’, explique Abibatou.

    Mariétou Touré vend des tomates et du piment vert. Une cliente choisit un tas de piment et veut l’acheter à 100 francs CFA. L’épicière s’énerve, jugeant modique le prix proposé par la cliente. ‘’J’ai acheté le kilo de piment à 5.000 francs. Et celle-là veut que je lui vende ce tas à 100 francs. C’est juste impossible’’, s’écrie Mariétou Touré en montrant du doigt ses piments.

    Selon elle, les prix des denrées alimentaires ont augmenté en raison de l’absence de nombreux vendeurs partis à Touba, où se sont retrouvés 5.875.536 personnes, environ un tiers de la population sénégalaise, selon une étude menée par des spécialistes, à la demande du comité d’organisation du Magal.

    Chaque fête est une occasion pour les grossistes d’augmenter les prix, selon Mme Touré.

    Le marché Gueule-Tapée, en revanche, grouille de monde. Les étals sont bien garnis. ‘’Aujourd’hui, je ne suis pas allée au marché Castor. J’ai préféré y aller hier pour faire mes provisions et venir les revendre au détail’’, dit Fatoumata Diarra Diallo, une vendeuse de légumes, s’inquiétant : ‘’Tout est cher […] Et les gens sont sans le sou.’’

    MFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Financement des projets verts par le recours à la dette : un paradoxe, déplore Macky Sall

    SENEGAL-AFRIQUE-ENVIRONNEMENT / Financement des projets verts par le recours à la dette : un paradoxe, déplore Macky Sall

    Dakar, 5 sept (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a déploré à Nairobi (Kenya) le fait que la majorité des pays africains ‘’financent par eux-mêmes leurs projets verts en recourant à la dette’’, alors même que  ‘’le financement de l’adaptation devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements convenus dans l’Accord de Paris sur le climat’’.

    Le président Sall a dressé ce constat à l’ouverture du premier sommet africain sur le climat, qui se tient depuis lundi dans la capitale kényane, précise la présidence sénégalaise, dans sa page Facebook officielle.

    Partant de cette situation, il a ‘’invité ses homologues à poursuivre le plaidoyer pour la mobilisation des ressources dédiées aux financements verts », « clé de voûte du combat contre le réchauffement climatique’’, selon lui.

    Le Sommet africain du climat 2023 est axé sur la fourniture de solutions innovantes en matière de croissance verte et de financement du climat pour l’Afrique et le monde. Le financement de l’action climat, l’agenda de la croissance verte en Afrique, l’action climat et le développement économique et l’optimisation du capital global seront débattus au cours de ce sommet.

    Il vise à faire du continent une puissance émergente en matière d’énergies renouvelables et à appeler à une aide financière internationale pour révéler son potentiel.

    Ce premier Sommet africain pour le climat doit déboucher sur une feuille de route commune du continent.  Le Document sera présenté à la 28ème Conférence des Parties sur le climat de l’ONU (COP28), qui se déroulera du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis.

    ASG