Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Plus de 3700 gendarmes déployés pour les besoins du Magal

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Plus de 3700 gendarmes déployés pour les besoins du Magal

    Touba, 3 sept (APS) – Au total, 3707 gendarmes ont été déployés pour assurer la sécurité des personnes et des biens à l’occasion de la 129e édition du grand Magal de Touba prévue lundi, a appris l’APS, auprès de la division communication et relations publiques de la gendarmerie (Divcom).

     »A l’image des années passées, la gendarmerie a déployé des moyens humains et logistiques importants pour participer à la sécurité des personnes et de leurs biens surtout pour lutter contre l’insécurité routière qui est souvent source d’accidents graves’’, li-t-on dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Ce dispositif est composé d’un effectif global de 3707 gendarmes, 150 véhicules, 80 motocyclistes, 03 ambulances médicalisées, indique la même source.

    A cela s’ajoutent  »plusieurs engins de levage et 08 drones pour la couverture sécuritaire de la ville sainte ainsi que la surveillance et le contrôle des axes routiers qui y mènent ».

    Ces axes concernent notamment les Autoroutes de l’Avenir et Ila Touba, la voie ferroviaire, ainsi que les routes nationales, précise-t-elle.

    Dans la même dynamique,  »les autres légions de gendarmerie sont également engagées dans leurs circonscriptions respectives pour garantir la viabilité et la sécurité des voies de », selon la Divcom.

    MK/OID

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal : 9 décès dans des accidents de la circulation (BNSP)

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal : 9 décès dans des accidents de la circulation (BNSP)

    Touba, 3 sept (APS) – Les sapeurs-pompiers ont fait état, dimanche, de neuf décès enregistrés dans des accidents de la circulation depuis l’activation du centre opérationnel de leur poste de commandement, le 1er  septembre dernier, pour les besoins du grand Magal de Touba.

    ‘’A moins de 24 h du Magal, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers a enregistré 9 pertes en vies humaines, dues à des accidents de la circulation’’, a indiqué le chargé de la communication au détachement de la BNSP déployé à l’occasion du grand Magal de Touba, capitaine Ndary Ndour.

     »Le bilan à mi-chemin depuis l’activation du centre opérationnel au niveau de notre poste de commandement, le 1er septembre dernier, fait état de  de 94 sorties réalisées par les sapeurs-pompiers au cours desquelles ont été enregistré 361 victimes dont 352 sauvées et 9 autres décédées’’, a-t-il précisé lors d’un entretien avec l’APS.

    Le capitaine Ndary Ndour a ainsi invité les automobilistes et autres conducteurs d’engins motorisés à ‘’lever le pied et à surtout respecter le code de la route, tout en tenant compte de l’état glissant de la route en cette période d’hivernage.’’

    Il a par ailleurs renseigné que le détachement de la brigade nationale des sapeurs-pompiers constitué en vue d’assurer la couverture sécuritaire et médicale de ce grand évènement est composé 595 sapeurs-pompiers et 34 engins d’incendie.

    Ce personnel, dit-il, est constitué de ‘’vingt officiers dont cinq médecins, 173 sous-officiers et 402 militaires du rang ».

    Ils sont dotés de matériels assez conséquents composés de 24 ambulances dont 14 de la brigade nationale des sapeurs-pompiers renforcées par dix autres ambulances du ministère de la Santé et de l’Action sociale, 15 véhicules de lutte contre les incendies, sept motos d’intervention rapide en vue de réduire les délais d’intervention, compte tenu de la densité de la circulation lors de ce grand Magal.’’

    Il a aussi mentionné la mobilisation de huit engins spéciaux dont sept véhicules de secours routiers, 16 véhicules de soutien logistique et un véhicule de sauvetage déblaiement pour prendre en compte les cas d’effondrement qui ont été notés récemment dans la ville de Touba.

    L’innovation cette année, selon lui, ‘’c’est le déploiement par le commandement de la BNSP de 21 camions citernes à eau, mis à la disposition du comité d’organisation du grand Magal pour prendre en compte les besoins de ravitaillement en eau, avec le soutien technique des éléments des sapeurs-pompiers ».

    MK/OID

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-REPORTAGE / Sur les traces de Bamba : Khourou Mbacké, au royaume d’enfance

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-REPORTAGE / Sur les traces de Bamba : Khourou Mbacké, au royaume d’enfance

    +++Par Amadou Baba Ba+++

    Dakar, 3 sept (APS) – Il y a le saint homme, l’érudit, l’endurant dont on devine que la dimension exceptionnelle est de tradition, relève d’un héritage. Il y a Cheikh Ahmadou Bamba, mais aussi ses parents, son père et sa mère, éducateurs exceptionnels.

    A Khourou Mbacké, royaume d’enfance du fondateur du Mouridisme, Mame Diarra Bousso, la mère modèle, a laissé les traces les plus indélébiles de l’histoire du Mouridisme, la doctrine soufie fondée par le fils devenu guide exceptionnel et serviteur de Dieu.

    C’est la rencontre entre deux éducateurs, enseignants coraniques et en sciences islamiques, qui a donné naissance au village de Khourou Mbacké : Mame Mor Anta Saly, père d’Ahmadou Bamba, celui qui deviendra le père du Mouridisme, et Cheikh Ahmadou Mbacké Kâne, poète par ailleurs.

    Venu de Mbacké, en compagnie de son épouse, Sokhna Mame Diarra Bousso, le premier, Mouhamed Habiboulah Mbacké de son vrai nom, voulait d’un endroit calme, propice à l’apprentissage et la transmission des enseignements du Coran, et à la vénération de Dieu. A l’opposé de Mbacké, la bouillante.

    Son hôte lui offrit l’hospitalité, le gîte et le couvert. Mieux, il lui octroie un vaste espace où il aménage. Nous sommes dans les années 1868. Le village de Khourou Mbacké, littéralement « trou de Mbacké », est né.

    Plus tard, il s’agrandit peu à peu avec l’arrivée d’apprenants de plus en plus nombreux. En plus de l’enseignement, Mame Mor Anta Saly était très pris par sa fonction de cadi, allant de village en village dire le droit islamique. En ces temps de présence coloniale, l’islam se faisait adopter peu ou prou par ces populations aux pratiques ancrées dans l’animisme.

    Il confie l’administration de Khourou Mbacké à Serigne Mbaye Diakhaté, qui en devient le premier calife.

    Aujourd’hui encore, ses descendants sont les gardiens des lieux. Cheikh Abdou Diakhaté assure le califat, quatrième génération.

    Entre-temps, Cheikh Ahmadou Bamba naquit à Mbacké-Baol, en 1953, mais « il a passé son enfance ici [Khourou Mbacké], de 1853 à 1861 », indique-t-il.

    A l’époque, il était âgé de 7 ou 8 ans. Répondant à l’appel au Jihad de l’Almamy Maba Diakhou Ba, son père l’emmena avec lui à Nioro-du-Rip

    « Il reviendra 52 ans plus tard à Khourou Mbacké qui avait comme disparu de la carte, pour le faire renaître », dit Cheikh Abdou Diakhaté.

    « Plusieurs enfants du cheikh sont morts très jeunes », précise l’homme préposé à la visite du sanctuaire.

    Son fils Habiboulah et dix autres de ses frères et sœurs y ont rejoint le Seigneur. A l’exception du premier qui dispose d’un sépulcre individuel, le reste des enfants de Serigne Touba repose dans une pièce faisant office de mausolée.

    Avec le Magal qui arrive à grands pas, les journées sont chaudes à Khourou Mbacké. Mais pas de quoi altérer l’ardeur d’un groupe de femmes trouvées sur les lieux.

    Elles se démènent avec ferveur, balayant et tamisant le sable fin sur la place du village. Certaines d’entre elles se dirigent ensuite vers une construction en dur. « C’est la chambre de Mame Diarra. C’est là qu’elle a logé », lance Mbayang, coiffée de ce bonnet à longue queue typique des Baay-Fall. Voilà plus de vingt ans qu’elle vient nettoyer la chambre où a vécu celle qui inspire sa vie de femme.

    A voir l’enthousiasme avec lequel elle et ses congénères, malgré leur âge avancé, frottent le sol de leurs balais, enlèvent la poussière, nettoient les murs, on se rend compte que la foi peut bien soulever les montagnes…

    La rencontre avec El Haj Omar au « puits de la grâce »

    C’est dans ce village de Khourou Mbacké que se déroule l’histoire de Mame Diarra Bousso, la mère du cheikh, aidant son époux à réparer une palissade et qui fut surprise par la pluie. Elle resta longtemps à attendre alors qu’il avait même oublié qu’il lui avait confié cette tâche.

    Revenu de son oubli et trouvant son épouse encore debout à l’endroit où il l’avait laissée, toute trempée, Mame Mor Anta Saly formula à son endroit la prière suivante : « Dieu te gratifie d’un enfant qui supplantera tous les hommes comme le soleil surplombe tout ce qui se trouve sur terre. » Pour les adeptes du mouridisme, la prière est exaucée en la personne de son fils Cheikh Ahmadou Bamba.

    Présentée comme un modèle de , à l’âge 33 ans.

     

    « A Khourou Mbacké, elle a creusé un puits de 33 mètres de profondeur, ente 1851 et 1852 », relate le conservateur qui guide le visiteur à son emplacement. Situé à un kilomètre du cœur du village, on attribue au « Puits de la grâce », comme on l’appelle, plusieurs vertus miraculeuses.

    Non loin de là, un arbre mort, « un tamarinier à l’ombre duquel la sainte femme reposait le cheikh, enfant, le temps de puiser l’eau », ajoute-il.

    On raconte qu’un jour de 1852, El Haj Omar et ses hommes l’y trouvèrent. Elle les aida à se désaltérer, à remplir leurs outres et à abreuver leurs montures. Le grand soufi et guerrier musulman lui aurait alors prédit qu’elle donnerait naissance à un prodige, un homme d’une dimension exceptionnelle.

    C’est cet homme que la communauté mouride et musulmane dans son ensemble, célèbre chaque année, depuis 1928, un an après sa disparition, commémorant ainsi son départ en exil au Gabon, en 1895.

    ABB/BK/MTN/OID

     

     

  • SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-REPORTAGE / Sur les traces de Bamba : Mbacké Kadior, le temps des premières allégeances

    SENEGAL-RELIGION-COMMEMORATION-REPORTAGE / Sur les traces de Bamba : Mbacké Kadior, le temps des premières allégeances

    +++Par Ndèye Suzanne Sy+++

    Dakar, 3 sept (APS) – La tradition dit que les premiers disciples mourides ont fait allégeance à Serigne Touba (1853-1927), à Mbacké Kadior, village fondé par Mame Mor Anta Saly, son père, dans la région de Louga (nord-ouest). Il va donc de soi que cette cité puisse occuper une place privilégiée dans l’histoire du Mouridisme et dans le cœur des fidèles.

    Il se dit précisément que les 40 premiers disciples mourides ont fait allégeance au cheikh dans cette localité située dans l’arrondissement de Darou Mousty (département de Kébémer).

    Dans le lot de ces nouveaux fidèles, on cite Mame Cheikh Ibra Fall, le plus célèbre, Serigne Ndame Abdourahmane Lô, Serigne Massamba Diop Sam et Serigne Ibrahima Sarr Ndiagne.

    Il y a aussi Serigne Adama Guèye, présenté comme le premier disciple du cheikh, soit autant de références morales et spirituelles solides qui confortent la renommée de Mbacké Kadior dans le cœur des mourides.

    L’électrification du village et des zones environnantes apporte une certaine modernité au site dénommé « Guiguiss Bamba ». Devenu un lieu de pèlerinage, Cheikh Ahmadou Bamba, appelé également Cheikhoul Khadim ou Serigne Touba, y avait édifié son premier centre d’éducation spirituelle.

    Il s’agit précisément du lieu où Cheikh Ibrahima Fall lui avait prêté allégeance, selon Mame Mor Sylla, maire de Mbacké Kadior.

    Les Sylla, habitants originels de Mbacké Kadior

    Ce lieu symbolique, situé à environ un kilomètre de la commune de Mbacké Kadior, devrait être bientôt doté d’une résidence, d’une mosquée et d’autres édifices. Comme on pouvait s’y attendre, les Baye Fall, qui se rattachent justement au cheikh par l’entremise de Cheikh Ibra Fall, sont les maîtres d’œuvre de ce chantier.

    A l’origine les Sylla étaient les premiers occupants de ce site. Cette famille avait cédé une partie de ses terres à Mame Mor Anta Saly lorsque le père de Serigne Touba décida de fonder son propre village.

    Selon l’imam El Hadj Cheikh Kajor Mbacké, Serigne Touba vécut quatre ans à Mbacké Kadior dont la création relève, dit-il, d’une certaine cohérence familiale, faite de quête spirituelle.

    Après Mbacké Baol, village fondé par Mame Maharam, dans le Baol, Mbacké Kadior a été fondé par Mame Mor Anta Saly.

    Aussi, après sa conversion à l’islam, lorsque Lat Dior Ngoné Latyr Diop (1842-1886) a voulu en connaître davantage sur cette religion qu’il venait d’embrasser, le choix de ce résistant à la colonisation française s’était porté sur Mame Mor Anta Saly.

    Serigne Touba, dont la quête de spiritualité était à son apogée, était resté au total quatre ans à Mbacké Kadior, où son père n’a vécu que trois ans, de 1880 à 1883, date de sa disparition.

    Le fils continua à s’occuper des écoles coraniques créées par son père après son rappel à Dieu, jusqu’à ce qu’il reçût la révélation du prophète Mohamad (PSL) l’enjoignant, selon la tradition, de faire le « djihad pacifique » pour trouver la voie du salut.

    Naissance du « Diébelou » ou acte d’allégeance

    La voie de la « Mouridiyya » semblait toute tracée. Le cheikh informa les disciples de la recommandation du prophète Mohamad (PSL) portant sur une nouvelle méthode d’éducation, de formation et d’élévation spirituelle à partir de l’allégeance, explique Cheikh Mbacké Kadior. Une démarche dont l’ambition est de contribuer à revivifier la voie tracée par le prophète Mohamad (PSL).

    Les premiers disciples, parmi lesquelles Serigne Adama Guèye, Serigne Massamba Diop Sam, Serigne Abdourahmane Lô et Serigne Ibrahima Sarr, firent immédiatement allégeance.

    Cheikh Ibrahima Fall, le 40e disciple selon la tradition, arriva alors à la rencontre du cheikh à Mbacké Kadior, où il lui fait allégeance. Un jour symbolique correspondant au 20e du mois de ramadan, date encore fêtée par les Baye Fall, communauté regroupant tous ceux qui se réclament de ce disciple exceptionnel de Serigne Touba.

    Il est prévu de construire une mosquée à l’emplacement des deux arbres sous lesquels Cheikh Ibra Fall a prêté allégeance à Serigne Touba. Le chantier est presque achevé.

    Mbacké Kadior est un « symbole du Mouridisme » dans la mesure où c’est dans cette localité que « tous les grands hommes qui ont marqué le Mouridisme ont été formés », d’après l’édile de la localité, Mame Mor Sylla.

    « Tous les interdits observés à Touba sont également respectés ici. Il peut y avoir des résistances mais ils demeurent néanmoins des interdits », ajoute-t-il.

    NSS/BK/MTN/OID

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEMOGRAPHIE / Touba : entre 100 000 et 120 000 naissances déclarées par année (maire)

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEMOGRAPHIE / Touba : entre 100 000 et 120 000 naissances déclarées par année (maire)

    Dakar, 3 sept (APS) – La ville de Touba (centre), deuxième agglomération la plus peuplée après Dakar, enregistre chaque année entre 100 000 et 120 000 naissances déclarées, a révélé dimanche son maire Abdou Lahad Ka.

    « Notre commune enregistre chaque année entre 100 000 et 120 000 naissances déclarées », a notamment dit le maire de la ville de Touba Abdou Lahad Ka, invité de l’émission Grand jury de la RFM (privé).

    « Les naissances déclarées ne font pas 40%. Il y a beaucoup de naissances non déclarées (…) notre état-civil est débordé », a encore dit M. Ka.

    Au cours de cette émission, le maire de Touba est revenu sur le niveau rapide d’évolution de la démographie dans sa ville. « A ce rythme, d’ici à 12 ans, Touba va dépasser la capitale Dakar en terme de démographie. L’accroissement de la population est exponentiel », va-t-il fait remarquer.

    « Presque tous les jours, une quarantaine de nouveaux ménages aménagent à Touba. Ils viennent de toutes les contrées du pays pour élire domicile à Touba », a encore déclaré Abdou Lahad Ka.

  • SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Touba : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife pour un hivernage pluvieux et la paix dans le pays

    SENEGAL-RELIGION-INSTITUTIONS / Touba : Amadou Ba sollicite les prières du Khalife pour un hivernage pluvieux et la paix dans le pays

    Touba, 2 sept (APS) – Le premier ministre Amadou Bâ qui a été reçu, samedi, à la tête d’une délégation gouvernementale, par le Khalife général des mourides Serigne Mountakha Bassirou Mbacké a déclaré avoir sollicité les prières du guide religieux pour un hivernage pluvieux et la paix dans le pays.

    ‘’Nous savons l’attachement que le président a pour le Khalife. Il est venu mais il a demandé au gouvernement aussi de venir. C’est pour cela que je suis venu aujourd’hui avec certains membres du gouvernement pour venir solliciter les bénédictions du Khalife pour un hivernage pluvieux mais aussi un hivernage sans grands dommages pour les cultures et les êtres humains’’, a-t-il dit.

    Amadou Ba, à la tête d’une délégation gouvernementale, a été reçu samedi soir en audience par le Khalife général des mourides en prélude du grand Magal de Touba dont la célébration est prévue lundi.

    Il était accompagné par le gouverneur de Diourbel Ibrahima Fall, le maire de Mbacké par ailleurs ministre de la Fonction publique Gallo Bâ, son collègue du Travail et des relations avec les institutions, Samba Sy.

    La ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, Fatou Diané Guèye et celui du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana, par ailleurs porte-parole du gouvernement, entre autres personnalités, ont pris part à cette visite de courtoisie chez le patriarche de Darou Minane.

    ‘’C’est d’abord une visite de courtoisie, ensuite pour solliciter les prières et les bénédictions du Khalife à la suite de la visite du président de la République’’, a précisé le Premier ministre.

    Selon lui, la délégation a également demandé au Khalife de  »prier pour le pays, pour la paix et que tous les pèlerins qui sont très nombreux puissent venir ici à Touba, que Dieu accepte leurs prières et qu’ils puissent rentrer chez eux en toute quiétude ».

    Grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), la 129e édition du Magal de Touba sera célébrée le lundi 4 septembre prochain correspondant au 18e jour du mois lunaire Safar 1445h.

    CGD/ASB/OID

  • SENEGAL-RELIGION-CONSOMMATION / Magal : le marché de Touba est bien approvisionné en oignon (Abdou Karim Fofana)

    SENEGAL-RELIGION-CONSOMMATION / Magal : le marché de Touba est bien approvisionné en oignon (Abdou Karim Fofana)

    Touba, 2 sept (APS) – Le marché de Touba est bien approvisionné en oignon à 48 heures de la célébration du grand Magal,  a assuré samedi, le ministre du Commerce, de la Consommation et des PME, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Le marché est bien approvisionné. Il y a eu quelques inquiétudes sur l’oignon, mais avec les tractations qui ont eu lieu avec le Maroc et la Hollande, on a commencé à avoir les premières cargaisons d’oignon depuis le 14 août [dernier]’’, a-t-il dit à l’occasion de la visite de courtoisie du Premier ministre Amadou Bâ chez le Khalife général des mourides.

    Le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernent a souligné qu’entre  »le 14 août et maintenant, nous avons une première cargaison de 7 mille tonnes, une deuxième de 8 mille tonnes et une troisième de 3 mille tonnes’’.

    Le dérèglement climatique a impacté toute la chaîne d’approvisionnement, a dit M. Fofana à des journalistes, pour expliquer la pénurie d’oignon observée récemment sur le marché.

    Présentement, le produit est disponible, mais le prix reste élevé, a-t-il dit,  précisant que le sac de 25 kilos d’oignon tourne entre 18 000 et 18 500 francs CFA à Touba. Le ministre a également salué une  »amélioration » sur le prix de l’oignon qui avait connu une hausse.

    ‘’Cette année entre les mois de janvier et août par exemple un produit dont le prix n’a presque pas augmenté en tout cas du point de vue de l’homologation depuis 2012, c’est le sucre’’, a-t-il souligné.

    Selon lui, l’Inde a restreint ses exportations d’oignon et de riz. Le Maroc a aussi restreint ses exportations de riz, a signalé le ministre, soulignant que ‘’c’est un contexte global’’.

    ‘’Le Sénégal se débrouille bien, nous produisons assez maintenant, il y a un déficit en stockage. C’est ce déficit en stockage que nous essayons de régler’’, a-t-il fait savoir.

    Tous les produits sont disponibles sur le marché de Touba qui accueille des milliers de personnes à l’occasion du Magal, ce grand événement religieux commémorant le départ en exil au Gabon de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme.

    ‘’Sur la pomme de terre, il n’y a pas de difficultés. On arrive en fin de cycle de la production locale, mais les importations vont être là bientôt, il n’y a pas d’inquiétudes ni de risques de pénurie en ce moment même’’, a encore assuré Abdou Karim Fofana.

    La 129e édition du Magal de Touba sera célébrée le lundi 4 septembre correspondant au 18e jour du mois lunaire Safar 1445h.

     

    CGD/ASB/OID

  • SENEGAL-HIVERNAGE  / Sédhiou : une forte pluie fait des dégâts à Diendé, une cinquantaine de maisons endommagées

    SENEGAL-HIVERNAGE / Sédhiou : une forte pluie fait des dégâts à Diendé, une cinquantaine de maisons endommagées

    Sédhiou, 2 sept (APS) – Une forte pluie accompagnée de vents, s’est abattue dans la soirée de vendredi sur plusieurs localités de la commune de Diendé dans le département de Sédhiou (sud), causant d’énormes dégâts avec au moins une cinquantaine de maisons endommagées, a constaté un reporter de l’APS.

    A Diende, les quartiers et localités Bloc garage, Bloc hydraulique, Aynou Salam, Sefa et Diende-ville ont été particulièrement touchés par les orages.

    « La pluie était énorme. D’un seul coup, toutes les maisons du village sont inondées », a confié à l’APS Mamadou Lamine Cissé chef de village de Bloc Village.

    « De fortes averses tombaient. Elles étaient accompagnées par un vent fort pendant des heures (…) les dégâts sont énormes. Tout est emporté par les eaux. Beaucoup de concessions sont tombées. Même la mosquée s’est effondrée », énumère M. Cissé.

    « Des toitures, des vivres, des téléviseurs, des frigos, des intrants agricoles, tout est parti après le passage des eaux. Des arbres séculiers sont déracinés. C’est le désarroi total à Diendé », a poursuivi Mamadou Lamine Cissé.

    Il a lancé un « appel d’urgence aux autorités pour venir en aide à des populations exposées et vulnérables », a-t-il poursuivi dans un entretien avec l’APS.

    Quelques autorités locales ont déjà effectué un déplacement sur les lieux pour s’enquérir de la situation des victimes.

    « La situation est délicate, les dégâts sont nombreux. Ces populations doivent être soutenues, surtout les paysans », a plaidé Mamadou Diallo, le maire de Koussi.

    Une délégation de l’équipe municipale de Diendé est envoyée sur les lieux, selon Doura Cissé maire de de la commune de Diendé

    « Les dégâts ne se limitent pas seulement au Bloc village, il y a beaucoup d’autres dégâts dans des localités comme Aynou Salam, Sefa et dans la ville de  Diendé », a ajouté le maire de la commune de Diendé.

    « Il faut noter qu’aucune perte en vie humaine n’a été enregistrée dans ces différentes localités », s’est félicité l’élu territorial.

    OB/MTN

  • SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal: plus de 4000 fonctionnaires de police déployés à Touba

    SENEGAL-RELIGION-SECURITE / Magal: plus de 4000 fonctionnaires de police déployés à Touba

    Touba, 2 sept (APS) – La Police nationale a engagé un effectif de 4106 fonctionnaires ainsi que des moyens logistiques conséquents pour assurer la sécurité des personnes et des biens à l’occasion de la célébration du grand Magal de Touba prévue lundi, a appris l’APS.

     »Relativement au dispositif du grand Magal, un effectif de 4106 fonctionnaires de police et des moyens logistiques conséquents sont engagés pour couvrir les communes de Touba, Mbacké, Diourbel et Bambey, soit une montée en puissance de 352 agents de plus, comparé à l’année dernière », a déclaré, samedi, le Directeur de la sécurité publique, le commissaire divisionnaire Ibrahima Diop.

    Lors d’un point de presse, il a précisé que cet important dispositif est  »composé des personnels de la sécurité publique des différents commissariats de la région de Diourbel, de la direction de l’Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants, de la direction de la surveillance du territoire, des unités spéciales et de la brigade prévôtale ».

    A ce dispositif physique, s’ajoute un dispositif technique avec des drones, de la vidéosurveillance entre Touba et Mbacké, selon le Directeur de la sécurité publique.

    M. Diop a en outre indiqué que  »conformément au plan de circulation élaboré par l’autorité administrative et mis à exécution ce jour à partir de 00 h, un dispositif statique et mobile, appuyé par la surveillance technique, s’attèle à la fluidité du trafic sur toutes les voies menant vers Touba et à l’intérieur de la ville sainte ».

    Il a annoncé que  »treize secteurs et neufs postes de police avancés, armés en enquêteurs et en moyens logistiques, et placés à des endroits criminogènes ont été érigés » dans les villes de Touba et Mbacké.

    MK/OID/ASB

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Un convoi de 169 migrants sénégalais a quitté Dakhla ce samedi (source diplomatique)

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Un convoi de 169 migrants sénégalais a quitté Dakhla ce samedi (source diplomatique)

    Dakar, 2 sept (APS) – Cent soixante-neuf Sénégalais, candidats à l’émigration irrégulière, ont quitté la ville marocaine de Dakhla ce samedi dans le cadre d’une nouvelle opération de rapatriement vers le Sénégal, a appris l’APS le même jour de source diplomatique.

    « Au total 169 candidats à l’émigration irrégulière qui séjournaient à Dakhla depuis la mi-août 2023, ont effectivement quitté, par voie terrestre, le Maroc ce jour pour retourner au Sénégal », a informé la même source.

    Ces migrants sénégalais arriveront à Saint Louis du Sénégal dimanche en fin de matinée, a-t-elle précisé.

    « A la date du 2 septembre 2023, aucun sénégalais candidat à l’émigration irrégulière vers l’Espagne n’est recensé dans les centres d’accueil et d’hébergement de la région Dakhla-Oued Eddahab », a révélé la source diplomatique.

    Depuis le 21 août 2023, la marine royale marocaine n’a procédé à « aucun sauvetage de pirogue en difficulté en provenance du Sénégal », a-t-elle indiqué.

    MTN