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  • SENEGAL-ENERGIE-CONSOMMATION / Les tarifs sur le compteur Woyofal n’ont pas varié, selon la Senelec

    SENEGAL-ENERGIE-CONSOMMATION / Les tarifs sur le compteur Woyofal n’ont pas varié, selon la Senelec

    Dakar, 31 août (APS) – Les tarifs de l’électricité pour les usagers des compteurs Woyofal sont restés les mêmes depuis le 1er janvier 2023, malgré les complaintes d’une partie de la clientèle, a soutenu Tabara Ndoye, la directrice commerciale de la Senelec, jeudi, à Dakar, tout en reconnaissant que les prix de l’énergie électrique en vigueur au Sénégal sont parmi les plus élevés en Afrique de l’Ouest.

    « Les tarifs appliqués en ce moment sont issus de la décision 2022-54 de la Commission de régulation du secteur de l’énergie du 30 décembre 2022 », a-t-elle dit lors d’un atelier de la Senelec sur les tarifs de l’électricité prépayée.

    La Société nationale d’électricité du Sénégal applique encore les tarifs fixés par ladite commission de régulation, lesquels sont en vigueur depuis le 1er janvier 2023, a insisté Mme Ndoye.

    « La Senelec n’a pas la possibilité de fixer les tarifs sans l’aval du régulateur », a-t-elle argué.

    Depuis plusieurs semaines, les 107 kilowattheures livrés aux abonnés pour 10.000 francs CFA, par exemple, ont été réduits à 89 kilowattheures, ce dont se plaignent les usagers des compteurs Woyofal de la société de distribution d’électricité.

    Les prix de l’électricité pourraient baisser au Sénégal, lorsque le pays va entamer l’exploitation de ses ressources de gaz et de pétrole, espère Tabara Ndoye. « La baisse du coût de la production, avec l’avènement du gaz et du pétrole, pourrait entraîner une diminution du prix de vente de l’électricité », a-t-elle dit.

    Mme Ndoye reconnaît que les tarifs de l’électricité en vigueur au Sénégal sont parmi les plus chers en Afrique de l’Ouest. « Je peux vous dire que ce sont les tarifs les plus chers de la sous-région ouest-africaine, actuellement. Nous en sommes conscients », a-t-elle avoué.

    La cherté de l’électricité est une conséquence de celle du fuel lourd qu’utilise la Senelec pour la production de son énergie électrique, a expliqué Mme Ndoye.

    Selon elle, la Senelec a 1.634.396 clients Woyofal.

    Ces abonnés constituent la tranche sociale de la clientèle, c’est-à-dire les clients dont la consommation mensuelle ne dépasse pas 250 kilowattheures, a expliqué la directrice commerciale de la société de distribution d’électricité.

    Selon son responsable chargé de l’innovation, Fréderic Bassène, la Senelec a reçu à la fin de juillet 34.099 réclamations, dont les plus importantes sont relatives à des compteurs bloqués ou à des renseignements sur le compteur Woyofal.

    CS/ESF/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-STRATEGIES / Transition écologique : le Sénégal table sur six secteurs prioritaires (document)

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-STRATEGIES / Transition écologique : le Sénégal table sur six secteurs prioritaires (document)

    Dakar, 31 août (APS) – Le gouvernement du Sénégal dans le cadre de sa politique environnementale a identifié quelque six secteurs prioritaires en vue de réussir la transition écologique, a appris l’APS de source officielle.

    La lettre de politique sectorielle de l’Environnement, du Développement durable (2022-2023) définit la transition écologique comme étant « l’évolution vers un modèle de développement résilient et faiblement émissif, qui modifie nos manières de consommer, de produire, de travailler et de vivre ».

    Pour la mise en œuvre de cette politique environnementale ces secteurs ci-dessous ont été ciblés :

    Agriculture écologique

    « Considérée comme un levier de lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté en milieu rural, elle a fait l’objet d’une attention particulière afin de réduire la pression et la dégradation des ressources naturelles », écrit le ministère de l’Environnement et du Développement durable.

    La lettre de politique sectorielle (2022-2023) fait état de la création de « plusieurs centres d’incubation sur une superficie de 200 hectares, dont 10 périmètres écologiques dans les écovillages centre et 5 jardins polyvalents sur le tracé de la Grande Muraille verte ».

    Le document note également que ces actions ont produit près de « 30.000 emplois dont les 2/3 sont occupés par des femmes et ont surtout, permis de réduire la période de soudure de 6 à 2 mois ».

    Economie circulaire

    Dans une perspective d’asseoir des modes de consommation durables, des initiatives visant à rompre l’économie linéaire pour passer à l’économie circulaire à travers le principe des 4R (recycler, réutiliser, réduire, refuser) ont été identifiés, souligne le texte .

    Il s’agira, selon la lettre de politique sectorielle, de faire « progresser les pratiques de compostage à travers le tri des ordures dans les écovillages centre avec la mise à disposition de près 5000 poubelles et de 10 charrettes pour la collecte ».

    Ecoconstruction

    Dans le domaine de la préservation des biens immobiliers, des populations en milieu rural et particulièrement dans la réduction de la forte utilisation énergétique dans les bâtiments, « des actions visant à promouvoir des matériaux thermorégulateurs et des constructions écologiques ont été initiées », li-t-on dans le document.

    La même source évoque également la mise en place « d’un projet dédié à la recherche sur la fabrication de briques en typha, et sur la construction de maisons en voûte nubienne ».

    « Des résultats probants ont d’ailleurs été enregistrés, mais leur mise à l’échelle reste à réaliser », ajoute le texte.

    Eco transport

    En matière de promotion de transport durable, un cadre de politique adéquat est mis en place avec la contribution nationale déterminée (CDN).

    Industrie verte

    La transition vers l’industrialisation verte est encadrée par un « dispositif juridique qui s’appuie au niveau international, sur les conventions et accords auxquels le Sénégal a adhéré et au niveau national, sur le code de l’environnement et les autres codes sectoriels », indique le ministère.

    Il souligne que l’objectif est de « produire mieux et autrement, en privilégiant des procédés moins consommateurs de matières premières non renouvelables et qui protègent l’environnement ».

    Pour sa mise en œuvre, le ministère de l’Environnement annonce réaliser « fréquemment » des contrôles, en accompagnant les industries et les acteurs dans « la formulation et la mise en conformité aux standards écologiques ». Le document cite à ce propos le programme de dépollution de la baie de Hann.

    Transition énergétique

    Selon le ministère de l’Environnement « le Sénégal s’est engagé dans une transition énergétique visant à atteindre une production d’énergie électrique à partir de sources renouvelables à hauteur de 30% d’ici 2025 et à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix-énergétique national à 60% d’ici 2030 ».

    La contribution de l’Etat à ces objectifs, s’est traduite par une installation de près de « 30 000 KWc de champs solaires dans des écovillages, la mise à disposition d’environ 10.000 foyers améliorés en banco et de 214 bio digesteurs », indique le document.

    Toutes ces actions, souligne le texte, ont rendu possible un « prélèvement évité en bois de chauffe/énergie de 9,2 tonnes par an. Ceci correspond à une superficie déboisée de 3 092 hectares/an et à une capacité annuelle de séquestration de carbone estimée à 6 184 en tonne équivalent CO2  (teq CO2)  par an, soit 7% du total des émissions dans les écovillages ».

    AB/SMD/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : des consultations territoriales pour un cadre juridique unifié sur la gestion des déchets solides

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Saint-Louis : des consultations territoriales pour un cadre juridique unifié sur la gestion des déchets solides

    Saint-Louis, 31 août (APS) –  Le Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED) a organisé des consultations territoriales à Saint-Louis, sur les dispositions du projet de loi d’orientation pour une gestion intégrée et durable des déchets solides, destinées à avoir un cadre juridique unifié de ce secteur,  a constaté l’APS.

     »Il est urgent d’avoir un cadre unifié des dispositions sur la gestion intégrée et durable. Ces dispositions sont actuellement dispersées », a dit Ibrahima Diagne, directeur du Projet de promotion de la gestion intégrée et de l’économie des déchets solides (PROMOGED).

    Il intervenait devant la presse lors des consultations territoriales organisées à Saint-Louis sur les dispositions du projet de loi d’orientation pour une gestion globale des déchets solides. Cette rencontre a été présidée par le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, en présence de plusieurs  autorités administratives et acteurs territoriaux de la région.

     »Après un diagnostic des textes juridiques existant pour la gestion des déchets, notamment le code de l’environnement, ceux des collectivités territoriales et de l’hygiène, nous avons pensé qu’il faut aller vers une loi qui traite les déchets dans sa globalité, dans sa pluralité, avoir un seul document qui va gérer aussi bien les déchets industriels, que ceux médicaux et dangereux, etc. », a-t-il ajouté.

    Il a indiqué qu’au cours de ce processus de diagnostic,  »plus de cent directions ont été consultées, des rencontres d’échanges ont été organisées avec les acteurs territoriaux ».  »Ce qui a permis de recueillir les avis des acteurs communautaires », a-t-il précisé.

    Dans le cadre de ce processus, a-t-il poursuivi,  »l’état des lieux  de la gestion des déchets durant les quarante dernières années, a été fait. Et les autorités s’acheminent maintenant vers l’économie des déchets à la place d’une gestion tout court des déchets ».

    M. Diagne a par ailleurs annoncé que la deuxième phase d’exécution du PROMOGED, va concerner cinq régions : Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Louga.  »Des études  techniques et environnementales seront lancées prochainement à cet effet dans ces régions où on prévoit d’organiser des consultations territoriales », a-t-il ajouté.

    Il a rappelé que la première phase d’exécution du PROMOGED, lancée en 2021, s’est déroulée dans sept régions (Dakar, Kolda, Matam, Saint-Louis, Sédhiou et Ziguinchor, a-t-il cité, précisant que 148 communes, soit 7 millions d’habitants concernés, ont été impactés au cours de cette phase qui prend fin en 2026. La première phase du PROMOGED avait pour objectif de construire 350 infrastructures dont 50 dans la région de Saint-Louis avec un investissement de plus de près de 30 milliards de francs CFA, de réhabiliter 15 décharges et de générer des milliers d’emplois.

    Le gouverneur de la région de Saint-Louis, Alioune Badara Sambe, s’est félicité du choix de Saint-Louis pour abriter le démarrage de ces consultations territoriales sur les dispositions du projet de loi d’orientation pour une gestion intégrée et durable des déchets solides. Il s’est également réjoui de l’engagement des représentants des collectivités territoriales qui, selon lui, ont en masse effectué le déplacement avec 110 participants venant de toute la région.

    AMD/AB/ADC

  • SENEGAL-MIGRATION / Quelque 184 candidats à l’émigration irrégulière conduits à la Base navale Amiral Faye Gassama (Marine)

    SENEGAL-MIGRATION / Quelque 184 candidats à l’émigration irrégulière conduits à la Base navale Amiral Faye Gassama (Marine)

    Dakar, 31 août (APS) – Quelque 184 candidats à l’émigration irrégulière, secourus par la Marine espagnole, ont été acheminés à la Base navale Amiral Faye Gassama, mercredi, et remis aux services compétents de l’Etat, a t-on appris de source militaire sénégalaise.

    Sur son compte X (ex-twitteur), la Marine nationale rapporte que ‘’le mercredi 30 août 2023, le patrouilleur Fouladou a embarqué au large de Saint-Louis 184 candidats à l’émigration irrégulière secourus par un patrouilleur espagnol’’.

    Elle ajoute que  » »les migrants ont été acheminés à la Base navale Amiral Faye Gassama et remis aux services compétents de l’Etat ».

    OID

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Transition écologique : des supports didactiques pour promouvoir l’écocitoyenneté

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-FORMATION / Transition écologique : des supports didactiques pour promouvoir l’écocitoyenneté

    Dakar, 31 août (APS) – Le ministère de l’Environnement, du Développement durable, et de la Transition écologique (MEDDTE) a développé plusieurs supports communicationnels et didactiques pour amener les populations à adopter davantage de comportements écocitoyens, a indiqué le directeur du Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE), Dr Gora Niang.

    ‘’Nous faisons ce travail d’impulsion de la politique de transition écologique du Sénégal en rapport avec d’autres départements ministériels ’’, a expliqué M. Niang dans un entretien accordé à l’APS.

    Selon lui, il a récemment été ‘’mis en place’’ dans ce cadre, ‘‘une plateforme web numérique appelée +Aalam-bi+, un outil didactique qui renferme beaucoup d’enseignements sur l’environnement,  le développement durable et la transition écologique’’.

    ‘’Nous voulons, à travers cette plateforme, mettre à la disposition du public, des enseignants, des étudiants, un outil didactique où ils peuvent trouver des ressources pédagogiques sur l’environnement, le développement durable et l’éco-citoyenneté’’, a-t-il expliqué.

    Il a indiqué que cette plateforme propose ‘’beaucoup de fiches pédagogiques et documents, des films élaborés par des techniciens du MEDDTE et d’autres experts des ministères de l’Energie, de l’Agriculture ou encore des Transports’’.

    Au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le Centre d’éducation et de formation environnementale (CEFE) est le socle de la promotion de l’éducation à l’environnement, au développement durable et à l’écocitoyenneté.

    Il élabore et met en œuvre une stratégie de formation et de renforcement des capacités en environnement et en développement durable, appuie les services du ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) et les partenaires dans leurs actions de formation et d’éducation.

    Le centre est également chargé de nouer des partenariats stratégiques autour de l’éducation à l’environnement et au développement durable, et de coordonner les actions d’éducation et de formation environnementales au sein de ce ministère.

    ‘’Nous visons, à travers nos actions de sensibilisation, le changement de comportement chez les populations, pour accompagner la transition écologique du pays’’, a-t-il insisté, appelant le citoyen à être bienveillant envers la nature, car n’ayant pas d’autre planète que la Terre.

    Il a exhorté à utiliser les ressources naturelles de ‘’manière rationnelle grâce à un changement de comportement en adoptant l’éco-citoyenneté’’.

    ‘’Nous visons un changement positif des comportements, un changement écoresponsable, des attitudes écoresponsables, c’est-à-dire être responsable de nos actions sur l’environnement’’, a-t-il salué.

    Il a indiqué qu’au-delà de la plateforme numérique « Aalam-bi », d’autres programmes de renforcement de capacités, de formations adaptées au type de public (groupements féminins, élèves, élus locaux, fonctionnaires etc.), seront déroulés. C’est ainsi que le CEFE a mis en place dans des établissements scolaires le programme des ‘’mercredis verts’’.

    Dans le cadre de ce programme, a-t-il expliqué, le CEFE reçoit des élèves le temps d’une après-midi à l’amphithéâtre du ministère d’une capacité de 300 places, pour projeter un film sur la dégradation de l’environnement, la pollution marine, le déboisement, ou sur d’autres formes de dégradation de l’environnement.

    Le CEFE travaille ainsi en complémentarité avec l’école et les enseignants dans le cadre de l’éveil d’une conscience écoresponsable et de la promotion de l’écocitoyenneté. Cette année, dit-il, le centre est parvenu à toucher 10 établissements scolaires (collèges, lycées et écoles élémentaires) dans le cadre du programme des ‘’mercredis verts’’.

     

     Le programme ‘’bois d’école’’

    ‘’Outre le programme des +mercredis verts+, nous avons aussi pour les établissements scolaires, le programme des +bois d’école+’’, a-t-il informé. Celui-ci a remplacé à partir de 2000, le Programme ‘’Formation, information environnementale’’ (PFIE).

    Logé au MEDDTE, ce programme participe à la promotion de l’écocitoyenneté à partir de l’école par la mise en œuvre d’activités pratiques éducatives, économiques sociales, environnementales, de reboisement, d’arboriculture, de jardinage, et de maraîchage.

    Il a indiqué qu’une trentaine d’établissements scolaires ont bénéficié cette année d’activités de reboisement dans le cadre du programme ‘’bois d’école’’.

    Quant au projet ‘’projet éco-geste’’, initié également par le CEFE, il vise à promouvoir l’éco-citoyenneté chez les agents de l’administration, dans les maisons, ou encore les écoles, a-t-il précisé.

    L’objectif, selon lui, est de développer chez cette frange de la population, des réflexes et attitudes écoresponsables, de promouvoir des modes de consommation durables de l’énergie dans les bureaux, les maisons, en vue de réduire le montant des factures énergétiques.

    Cette politique vise, dans le long terme, un changement positif des comportements individuels envers la nature et à faciliter la  transition écologique vers un modèle économique résilient au changement climatique, a-t-il ajouté.

    ‘’Un modèle économique où la biodiversité sera protégée, évite la pollution, réduit la dépendance aux énergies fossiles au profit des énergies renouvelables’’, a-t-il ajouté.

    Mis en place en 2017 et logé au ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, le CEFE compte 15 agents.

    AB/OID/ASB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les priorités de l’action gouvernementale et la fin de la dynastie des Bongo à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les priorités de l’action gouvernementale et la fin de la dynastie des Bongo à la Une

    Dakar, 31 août (APS) –  Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traitent principalement de l’action gouvernementale pour les prochains mois, la visite du président de la République, Macky Sall, à Touba en prélude du Grand Magal et la fin de la « dynastie » des Bongo au Gabon, après le coup d’Etat qui a renversé le président Ali Bongo.

     »Action gouvernementale, les priorités rappelées », affiche à sa Une Le Soleil, soulignant que le chef de l’Etat tient aux délais de livraison et au respect des règles et nomes. Mercredi en Conseil des ministres, le président de la République Macky Sall  »a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale durant la période allant de septembre 2023 au 2 avril 2024 ».

    A cette occasion, il a demandé aux ministres de mobiliser les administrations sous leur tutelle pour l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions. Il a demandé l’adoption prochaine en conseil des ministres du Programme d’actions prioritaires (PAP 3) sur la période 2024-2028.

     »Macky Sall instruit ses ministres à faire focus sur le travail jusqu’au 2 avril 2024 », selon Les Echos, qui explique que ces instructions du chef de l’Etat visent à  »éviter un relâchement à cause des ambitions des uns et des autres ».

     »Alors que ministres et directeurs ne pensent qu’à la prochaine élection présidentielle, le président de la République a décidé d’envoyer tout le monde au charbon. Il tient à ce que l’action gouvernementale sur la période allant de septembre 2023 au 2 avril suive son cours normal, malgré l’enjeu élevé de la présidentielle de février prochain », relève le journal.

    Le président de la République, dont le mandat arrive à terme le 2 avril 2024,  a demandé à ses ministres la finalisation des chantiers en cours avant cette date, selon Le Quotidien qui note que  »Macky prend le dernier virage ».

     »Le président de la République a décidé de concentrer ses efforts sur la séquence temporelle, septembre 2023- 2 avril 2024, le temps qui lui reste à la tête de l’Etat, pour finaliser les infrastructures sanitaires, aéroportuaires, routières, sociales. La dernière marche avant la fin de son deuxième mandat », explique le journal.

    L’As écrit pour sa part que  »Macky met la pression sur ses ministres ».

    L’Observateur signale que le chef de l’Etat va effectuer sa traditionnelle visite à Touba en prélude au Grand Magal.  »Pour cette visite qui se fera en plusieurs étapes, le khalife général des mourides, Sérigne Mountakha Bassirou Mbacké a pris les devants pour assurer à son hôte un séjour sans heurt », écrit le journal.

    A Touba,  »les Pro-Sonko mis en garde », rapporte Vox Populi, qui précise qu’ il n’y aura pas d’accueil populaire, conformément à la volonté du Khalife et de son hôte.

    Concernant le magal, le quotidien Bës Bi s’intéresse à ‘’l’influence mouride’’, à travers le réseau des ‘’Keur Serigne Touba’’.

    ‘’Fondé en 1927 par Serigne Mouhamadou Moustapha Mbacké, 1er khalife de Serigne Touba, «Keur Serigne bi», un foyer niché au cœur du centre-ville de Dakar, continue d’exprimer son pouvoir spirituel et économique. Comme symbole aussi de l’empreinte de Cheikh Ahmadou Bamba à Dakar, ce sanctuaire religieux illustre en même temps l’impact des réseaux du Mouridisme’’, écrit le journal.

    Les quotidiens mettent également en exergue la fin de l’ère des Bongo au Gabon, après le coup d’Etat qui a renversé le président Ali Bongo, mercredi.

     »L’empire Bongo s’effondre’’, affiche Enquête, qui souligne qu’au terme d’une élection présidentielle chaotique, l’homme fort du Gabon, Ali Bongo Ondimba, a été déposé par des militaires.

     »Gabon sans Bongo ni trompette’’, affiche à la Une Le Quotidien, qui indique que le général Brice Oligui Nguéma est à la tête d’un comité de transition qui a pris le pouvoir.  »Déposé après une élection contestée, le président déchu en résidence surveillée’’, ajoute le journal.

    ‘’Coup d’Etat contre la dynastie Bongo’’, selon WalfQuotidien, qui écrit : ‘’ Les militaires ont mis fin, hier, au règne d’Ali Bongo Ondimba aussitôt après la proclamation de sa réélection pour un troisième mandat à la tête du pays, que sa famille dirige depuis 1967. Il avait échappé à un putsch, il y quatre ans’’.

    ‘’Après le Niger où les populations ont applaudi les putschistes, le Gabon vient de s’illustrer de la même manière avec des militaires qui ont déserté la caserne pour s’installer au palais présidentiel. Cette nouvelle donne doit ouvrir les yeux à tous les dirigeants de pays dits +démocratiques+ qui s’entêtent à vouloir opprimer leurs peuples’’, souligne Walf.

    AB/OID/ASG

  • SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    SENEGAL-ETATSUNIS-ECONOMIE / D’importantes rencontres d’Abdoulaye Baldé avec des dirigeants et des hommes d’affaires américains, selon l’APIX

    Dakar, 31 août (APS) – Le directeur général de l’APIX, Abdoulaye Baldé, a pris part à la 123e conférence de l’Alliance des hommes d’affaires afro-descendants des États-Unis d’Amérique et de la diaspora, a appris l’APS de l’agence sénégalaise chargée des investissements et des grands travaux de l’État.

    Cette alliance constituée de la ‘’National Black Chamber of Commerce’’ et de la ‘’National Business Association’’ a tenu à faire de l’APIX l’‘’hôte de marque’’ de cette conférence, selon un communiqué de l’agence gouvernementale que dirige M. Baldé.

    ‘’En plus d’un grand panel sur le développement des affaires en Afrique, auquel a participé l’APIX, un ‘VIP Board Room’ s’est tenu. Entre projection de films sur les opportunités d’investissement au Sénégal et un exposé sur les avantages de l’environnement des affaires, marqué par un code des investissements favorable et une bonne législation sur les zones économiques spéciales, l’APIX a démontré que le Sénégal est devenu pour les investisseurs une destination incontournable’’, ajoute la même source.

    ‘’En même temps, à travers des rencontres B to B’’, Abdoulaye Baldé, ‘’par un plaidoyer fort, a pu convaincre de hautes personnalités, dont la vice-secrétaire d’État pour les Affaires en Afrique, madame Joy Basu, et la directrice du commerce, madame Terri Bach, que les États-Unis, dans leur politique de délocalisation des activités industrielles, devraient mettre l’accent sur la destination africaine en général, et sénégalaise en particulier’’.

    Le communiqué signale que M. Baldé ‘’a mis l’accent sur l’opportunité que constitue la ZLECAF (la zone de libre-échange continentale africaine), eu égard au boom démographique que connaît le continent’’.

    Selon le texte, il a ‘’également fait remarquer que le Sénégal, en termes d’avantages comparatifs, n’a rien à envier aux autres pays qui font un clin d’œil à l’investissement américain’’.

    ‘’C’est d’ailleurs pour tout cela qu’à l’issue du ‘VIP Board Room’, la [National Black Chamber of Commerce] et la [National Black Business Association], regroupées autour de la [Black National Alliance], ont pris date avec le Sénégal pour un roadshow qu’ils organisent dans la période du 3 au 12 novembre 2023 à Dakar’’, annonce le communiqué.

    ‘’Une visite d’immersion’’

    Le texte ajoute que le directeur général de l’APIX a effectué ‘’une visite d’immersion’’ en Alabama aussi, pour comprendre les origines de ce particularisme autour du renforcement du pouvoir des Afro-Américains des États-Unis dans le monde des affaires.

    À cette occasion, il a ‘’fait comprendre toute l’opportunité que constitue le marché africain pour les investisseurs en général, et particulièrement les investisseurs afro-américains’’.

    ‘’Les liens historiques entre cette communauté et l’Afrique sont un gage de solidarité économique’’, souligne le communiqué.

    Selon l’APIX, Abdoulaye Baldé a rencontré Derrick Brent, le sous-secrétaire d’État au Commerce, chargé de la Propriété intellectuelle, et Joan Hill, le chef du bureau fédéral pour le Développement des affaires.

    ‘’Cette rencontre a permis’’ à la partie américaine de ‘’rappeler les efforts que le gouvernement Biden a entrepris pour raffermir les relations d’affaires entre les États-Unis et le Sénégal, par la mise en place de fonds d’appui aux PME, ainsi que d’un fonds destiné aux projets ayant un caractère marqué pour la protection de l’environnement’’.

    Les autorités américaines rencontrées ont ‘’insisté sur le fait que les États-Unis s’orientent de plus en plus vers un encouragement des investissements en direction de l’Afrique’’.

    De même ont-elles fait part de leur disponibilité à ‘’soutenir les actions de notre pays visant à attirer ces investissements’’, écrit l’APIX.

    Une usine d’engrais de Petrosen

    Son directeur général ‘’a rappelé que le gouvernement’’ sénégalais ‘’ne ménage aucun effort pour attirer les investissements directs américains’’.

    ‘’Il a insisté sur le fait que les initiatives de l’APIX dans le développement des zones économiques spéciales vont aussi dans le sens de faciliter l’installation des entreprises américaines au Sénégal’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Auparavant, rapporte-t-il, un panel modéré par notre compatriote Mama Faye, du groupe Taaru Majeur, a permis de débattre des opportunités en Afrique.’’

    Lors de leur visite, le directeur général de l’APIX et ses collègues qui l’accompagnaient ont ‘’joué pleinement [leur] partition avec l’exposition des différents projets sélectionnés dans le cadre de l’appel à projets effectué à l’occasion du forum ‘Invest in Senegal’’’, qui a eu lieu en juillet dernier à Diamniadio (ouest).

    C’est ainsi que des organismes publics du gouvernement américain, dont Prosper Africa, ont fait part de leur intention de participer à de gros projets comme celui d’une usine d’engrais de Petrosen’’, la Société des pétroles du Sénégal, a-t-on appris de l’agence sénégalaise.

    ‘’Exim Bank America aussi a dit sa disponibilité à accompagner les investisseurs américains dans leurs activités en Afrique, notamment au Sénégal’’, lit-on dans le communiqué.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Macky Sall demande au gouvernement d’accélérer les programmes en vue de l’achèvement des travaux publics

    Dakar, 30 août (APS) – Le président de la République a demandé aux membres du gouvernement de veiller à ‘’l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions’’, en vue de l’achèvement des travaux publics en cours, avant le 2 avril.

    « Le chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de la mobilisation des administrations et des structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions », rapporte le communiqué du Conseil des ministres.

    Lors de la réunion hebdomadaire du gouvernement, Macky Sall « a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale durant la période allant de septembre 2023 au 2 avril 2024 ».

    En juillet dernier, il a déclaré qu’il transmettra le pouvoir à son successeur, le 2 avril 2024, à la suite de l’élection présidentielle du 25 février.

    « Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le président de la République a demandé au Premier ministre de veiller à l’adoption prochaine, en Conseil des ministres, du PAP 3 sur la période 2024-2028 », écrit le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    Le PAP 3 est la troisième phase du Plan Sénégal émergent, qui sera mise en œuvre de 2024 à 2028, après les phases 1 et 2, qui se sont déroulées de 2014 à 2018 et de 2019 à 2023.

    Le communiqué du Conseil du ministre annonce également que le chef de l’État a invité le gouvernement à « finaliser » la publication des résultats du cinquième recensement général de la population et de l’habitat.

    S’agissant du volet social, ajoute la même source, « le président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale ».

    Il s’agit de la réception des travaux en cours du PROMOVILLES, le Programme de modernisation des villes, « dans plusieurs communes prioritaires ciblées », de ‘’la mise en œuvre adéquate du Programme national de bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances’’.

    Il s’agit aussi de « l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale » et de « la réalisation des pistes de production, avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD) ».

    « Finaliser »la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda 

    « Concernant le PSD, le chef de l’État a demandé au Premier ministre et au ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser d’ici à mars 2024 », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.

    Selon le texte, Macky Sall a tenu à « souligner […] l’impératif de finaliser les travaux de l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD) et du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée avant fin janvier 2024 ».

    Il a également été demandé aux membres du gouvernement concernés de « finaliser » la réhabilitation des chemins de fer entre Dakar et Tambacounda (est).

    Le chef de l’État a demandé au ministre des Pêches et de l’Économie maritime de veiller à la « finalisation » des travaux du port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou (ouest) et d’assurer le suivi de la construction du port multifonction de Ndayane (ouest) et de ses « aménagements connexes ».

    La consigne présidentielle a été donnée au même ministre de faire pareillement pour « l’exploitation fonctionnelle du port de Ndakhonga (région de Fatick), en relation avec le port autonome de Dakar et les partenaires de l’État »

    « En outre, poursuit le communiqué du Conseil des ministres, le chef de l’État a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de reconstruction des aéroports régionaux, avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui (région de Matam), de Tambacounda, de Kédougou, de Kolda et de Ziguinchor, en plus de l’extension de la piste actuelle de Sédhiou ».

    Macky Sall a rappelé également au Premier ministre, à la ministre de la Santé et de l’Action sociale, et à sa collègue chargée de l’Économie, ‘’l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la polyclinique de l’hôpital Principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide-Le-Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam […] et du Centre national d’oncologie de Diamniadio’’.

    « Par ailleurs, le chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme de construction de 100. 000 logements », note le porte-parole du gouvernement.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 30 août 2023

    Dakar, 30 août (APS) – Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 30 août 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République a rappelé et insisté sur les priorités de l’action gouvernementale sur la période allant de septembre 2023 au 02 avril 2024. A cet effet, le Chef de l’Etat a indiqué à chaque ministre, l’impératif de la prise en charge des tâches régaliennes au quotidien et de mobiliser les administrations et les structures parapubliques placées sous sa tutelle autour de l’accélération de l’exécution des programmes et actions relevant de leurs attributions et missions.

    Dans le contexte de l’accélération de la mise en œuvre du Plan Sénégal Emergent (PSE) et de la préparation du projet de loi de finances pour l’année 2024, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de veiller à l’adoption prochaine en Conseil des Ministres du PAP 3 sur la période 2024-2028. Dans cette dynamique, le Chef de l’Etat a invité le Gouvernement à finaliser la publication des résultats du 5ème Recensement général de la Population et de l’Habitat et du processus de « rebasing » du PIB, afin de consolider la cohérence et les performances de notre politique économique et sociale.

    S’agissant du volet social, le Président de la République a réaffirmé l’impératif de veiller au déploiement optimal des marqueurs d’équité sociale et territoriale à travers :

    • (i)la réception des travaux en cours de Promovilles dans plusieurs communes prioritaires ciblées ;
    • (ii) la mise en œuvre adéquate du Programme national de Bourses de sécurité familiale et de la carte d’égalité des chances ;
    • (iii) l’intensification de l’exécution des projets d’électrification et d’hydraulique rurale;
    • (iv) la réalisation des pistes de production avec le PUDC, le PUMA et le Programme spécial de désenclavement (PSD).

    Concernant le PSD, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge des Infrastructures de proposer un sous-programme d’urgence de routes et pistes prioritaires à réaliser, d’ici mars 2024, avant de souligner, en outre, l’impératif de finaliser en intégralité les travaux de l’Autoroute Mbour- Fatick- Kaolack, de la deuxième phase du TER (sur l’axe Diamniadio-AIBD), ceux du BRT, projet dont la fonctionnalité doit être assurée, avant fin janvier 2024, de même que la réhabilitation des chemins de fer sur l’axe Dakar Tambacounda.

    Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre des Pêches et de l’Economie maritime de veiller à la finalisation des travaux du Port minéralier et vraquier de Bargny-Sendou et d’assurer le suivi de la construction du Port multifonction de Ndayane et de ses aménagements connexes, ainsi que de l’exploitation fonctionnelle du Port de Ndakhonga en relation avec le Port Autonome de Dakar et les partenaires de l’Etat.

    En outre, le Chef de l’Etat a rappelé l’importance de veiller à la réception fonctionnelle des infrastructures aéroportuaires prévues dans le cadre du Programme de Reconstruction des Aéroports régionaux (PRAS) avec la mise en service de l’aéroport de Saint-Louis, et la réception des travaux des aéroports de Ourossogui, de Tambacounda, Kédougou, Kolda, Ziguinchor, en plus l’extension de la piste actuelle de Sédhiou.

    A cet effet, le Président de la République a rappelé également au Premier Ministre, au Ministre de la Santé et de l’Action sociale et au Ministre en charge de l’Economie, l’urgence de veiller à la réception, dans les délais, des travaux de la Polyclinique de l’hôpital principal de Dakar, de l’ex-hôpital Aristide Le Dantec, de l’hôpital de Tivaouane, de l’hôpital de Matam à Ourossogui et du Centre national d’Oncologie à Diamniadio. Par ailleurs, le Chef de l’Etat a réitéré sa volonté d’accélérer la mise en œuvre du programme des 100. 000 logements.

    Revenant sur les secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la formation professionnelle, le Président de la République a demandé au Premier Ministre et aux Ministres sectoriels de prendre toutes les dispositions pour une parfaite organisation de la rentrée scolaire et universitaire 2023-2024 dans un climat social apaisé et propice à la réussite scolaire et universitaire. A cet égard, le Chef de l’Etat a signalé la nécessité d’assurer le soutien de l’Etat aux Daaras, ainsi que le lancement des constructions et/ou l’opérationnalisation des nouvelles universités (de Matam et Tambacounda), des centres de formation professionnelle départementaux, des lycées d’excellence et des classes préparatoires.

    S’agissant de sa priorité majeure : la Jeunesse, le Président de la République a souligné l’importance qu’il accorde à l’insertion par l’entreprenariat et l’emploi, de cette force vive de la Nation. A ce titre, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre et au Ministre de la Jeunesse, de l’Entreprenariat et de l’emploi, d’actualiser et d’accélérer la mise en œuvre du Programme « XEYU NDAW NI » dans ses déclinaisons formations, recrutements spéciaux et entreprenariat.

    Le Chef de l’Etat est par ailleurs revenu sur la nécessité d’un bon suivi du déroulement de la campagne agricole et de la préparation de la campagne de commercialisation des productions agricoles et horticoles. Clôturant sur les priorités de la rentrée, le Président de la République a rappelé l’importance d’une maitrise stratégique du secteur des hydrocarbures dans l’ensemble de ses compartiments.

    Abordant la consolidation de l’équité sociale et territoriale, le Président de la République a rappelé la nécessité de l’action et la présence de l’Etat sur l’étendue du territoire national afin de conforter la doctrine de territorialisation des politiques publiques visant l’émergence des territoires et le bien-être de leurs populations en termes de sécurité et de réalisations d’infrastructures économiques et sociales de base.

    Dans cette lancée, le Président de la République a demandé au Premier Ministre de faire le point sur l’état d’avancement des projets validés pour les régions visitées (Matam, Tambacounda, Thiès et Sédhiou) et de préparer, en relation avec le Secrétariat général de la Présidence de la République, les prochains Conseils décentralisés prévus dans les régions de Kédougou, Kaolack, Kaffrine et Fatick.

    Abordant le suivi des administrations et des entreprises du secteur parapublic, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre, aux Ministres et au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République de prendre toutes les mesures requises afin d’assurer un suivi permanent des actions et un contrôle stratégique des structures du secteur parapublic.

    Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Président de la République est revenu sur les sujets suivants :

    • l’organisation du Grand Magal de Touba et des célébrations du Maouloud : en rappelant au Gouvernement, l’urgence d’engager toutes les diligences requises en vue d’assurer sur les plans logistiques et sécuritaires une bonne organisation de cet évènement religieux international d’envergure, qui rassemble des millions de personnes.

    De surcroît, le Chef de l’Etat a indiqué au Ministre de l’intérieur, l’urgence de déployer toutes les mesures d’accompagnement et de soutien de l’Etat dans le cadre des célébrations du MAOULOUD, qui aura lieu courant septembre sur l’étendue du territoire national.

    • le respect des règles et normes de constructions et de la sécurité des bâtiments : en rappelant au Ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique, au Ministre de l’Intérieur et au Ministre en charge de la Sécurité de proximité et de la Protection civile, l’urgence de proposer, avant la fin du mois de septembre, un Plan opérationnel de contrôle de la qualité des constructions et de prise en charge bâtiments menaçant ruine ;

    • la prévention et la lutte contre les inondations : en demandant au Gouvernement d’apporter toute l’assistance nécessaire aux familles touchées par les récentes inondations à Kaffrine.

    Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda diplomatique et le suivi de la coopération et des partenariats.

    Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

    • la réunion sur la gestion des inondations ;

    • la réunion sur les infrastructures ;

    • la finale de la Coupe du Sénégal de football ;

    • la candidature du Sénégal à l’organisation de la CAN 2027.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

    • Le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur le suivi de la campagne agricole 2023- 2024 et les statistiques des exportations de produits horticoles.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • le projet de décret portant dénomination de l’Aéroport international de Saint Louis « Aéroport international Ousmane Masseck NDIAYE de Saint Louis » et son ouverture à la circulation à compter du 07 septembre 2023.

    AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

    Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

    • Madame Mame Marième THIAM, Titulaire d’un Master 2 en Management et Gestion de Projets, est nommée Président du Conseil de Surveillance de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), en remplacement de Madame Fatoumata NIANG BA, appelée à d’autres fonctions ;

    • Madame Fatoumata NIANG, Titulaire d’un Master 2 en Management des Organisations, précédemment Président du Conseil d’Administration de l’Agence Sénégalaise de Promotion des Exportations (ASEPEX), est nommé Directeur Général de la Société d’Exploitation du Marché d’Intérêt National et de la Gare des Gros porteurs (SEMIG), en remplacement de Monsieur Mohamedou Abdoulaye MBAYE, appelé à d’autres fonctions.

    Fait à Dakar, le 30 août 2023

    Le Ministre du Commerce, de la Consommation et des Petites et moyennes Entreprises, Porte-parole du Gouvernement Abdou Karim FOFANA

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Flux financiers illicites : des pertes annuelles estimées à près de 90 milliards de dollars américains en Afrique

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Flux financiers illicites : des pertes annuelles estimées à près de 90 milliards de dollars américains en Afrique

    Dakar, 30 août (APS) – Le continent africain perd chaque année près de 90 milliards de dollars américains, environ 54.052 milliards 825 millions de francs CFA (selon le cours actuel du dollar), dans les flux financiers illicites, surtout dans les secteurs extractifs et miniers, a révélé, mercredi, à Dakar, le directeur exécutif de Trust Africa, Ebrima Fall.

    ‘’En 2015 déjà, l’Afrique perdait 50 milliards de dollars (environ 30.258 milliards 50 millions de francs CFA) par an en termes de flux financiers illites. Actuellement, les estimations sont de 90 milliards. Ces fuites de flux financiers touchent surtout les secteurs extractifs et miniers. Elles entraînent des pertes énormes pour le continent’’, a-t-il-déclaré.

    M. Fall intervenait à l’ouverture de la troisième édition de la conférence africaine sur la dette et le développement, organisée à Dakar par Trust Africa et l’African Forum and Network on Debt and Development (AFRODAD).

    ‘’Le continent a une véritable saignée à ce niveau’’, a-t-il signalé en ajoutant les auteurs de ces fuites ‘’exploitent les ressources ou commercent avec l’Afrique en utilisant tous les moyens leur permettant d’éviter [des] taxes’’ aux États, a souligné Ebrima Fall.

    Le directeur exécutif de Trust Africa relève par ailleurs que ‘’la campagne en cours vise à arrêter ce phénomène et à rapatrier les ressources perdues dans les paradis fiscaux’’.

    La troisième édition de la conférence africaine sur la dette et le développement a pour thème : ‘’Les 4R pour les décideurs africains : réimaginer, repenser, réorganiser et remobiliser pour un ordre mondial africain’’.

    Elle réunit des parlementaires, des chercheurs et des représentants d’organisations internationales.

    Selon Ebrima Fall, la hausse de la dette africaine s’explique par le fait que les pays africains s’endettent dans des monnaies étrangères.

    ‘’Certains pays, dont les États-Unis, sont beaucoup plus endettés que nous mais ils s’endettent dans leur monnaie, ce qui fait que le risque n’est jamais trop élevé pour eux. Mais notre drame, c’est qu’on emprunte avec des conditions draconiennes et des monnaies qui ne sont pas les nôtres’’, a-t-il-analysé.

    M. Fall estime que ‘’les pays africains sont très lourdement endettés, ce qui représente un fardeau énorme pour le continent et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement durable et inclusif’’.

    ‘’Les ressources que nous générons vont en grande partie au remboursement de la dette. On passe beaucoup de temps pour se libérer de cette dette, qui est très lourde et hypothèque la transformation de notre économie’’, a-t-il déploré.

    Mamadou Ndiaye, conseiller technique au ministère des Finances et du Budget du Sénégal, a réitéré la proposition faite par les autorités sénégalaises de créer une agence panafricaine de notation financière.

    ‘’Cette structure permettra de mieux prendre en compte les problématiques nationales de chaque pays africain et de mieux redimensionner les risques liés à l’endettement des pays africains’’, a assuré M. Ndiaye.

    La conférence africaine, qui se poursuivra jusqu’à vendredi, est censée ‘’promouvoir des idées et des stratégies innovantes, qui redéfinissent le rôle de l’Afrique dans l’architecture financière mondiale, pour conduire le continent vers un avenir durable et équitable’’.

    Les discussions porteront sur ‘’la manière d’établir un ordre mondial qui serait basé sur le principe d’égalité et la nécessité de réparer les torts historiques’’.

    Selon les organisateurs, les recommandations faites lors de la conférence ‘’seront utilisées pour contribuer et influencer la conférence sur le climat en Afrique’’, ainsi que les assemblées annuelles du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale.

    La rencontre consacrée au climat est prévue du 4 au 6 septembre, au Kenya.

    Les prochaines assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale vont se dérouler du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc.

    ABD/ASG/ESF