Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-ELIMINATOIRES / CAN 2023 : les Lions au Rwanda avec une équipe remaniée dirigée par le duo Thiaw-Daf

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL-ELIMINATOIRES / CAN 2023 : les Lions au Rwanda avec une équipe remaniée dirigée par le duo Thiaw-Daf

    Dakar, 29 août (APS) – Le Sénégal a finalement décidé de se rendre à Huye au Rwanda pour y jouer le match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 avec une équipe dirigée par les entraîneurs Malick Daff et Pape Bouna Thiaw, a appris l’APS mardi, de la Fédération sénégalaise de football (FSF).

    La FSF informe, dans un communiqué « qu’après des échanges avec les autorités de la Confédération africaine de football (CAF) dans un souci de dépassement, son équipe nationale se déplacera finalement à Huye au Rwanda pour jouer la sixième journée des éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d’Ivoie ».

    La même source précise que « l’équipe nationale qui se rendra au Rwanda sera dirigée par les entraîneurs de l’équipe nationale des moins de 20 ans, Malick Daf et l’équipe nationale locale, Pape Bouna Thiaw ».

    La sélection sénégalaise quittera Dakar le 6 septembre prochain pour affronter celle du Rwanda le 9 septembre.

    La Fédération rwandaise avait sollicité son homologue sénégalaise pour organiser le match de la cinquième journée des éliminatoires de la CAN, entre le Rwanda et le Sénégal, à Dakar et le match retour du 9 septembre au Rwanda.

    La Fédération sénégalaise avait donné « son accord de principe », avant d’annoncer qu’elle n’était plus en mesure de jouer le match retour au Rwanda, en raison de l’évolution du calendrier des éliminatoires et de l’engagement officiel pris avec l’Algérie pour le match amical du Sénégal prévu le 12 septembre, selon son président Augustin Senghor.

    Face à cette situation, la FERWAFA s’est dit étonnée « de la volteface spectaculaire de la FSF par rapport au lieu du match retour des éliminatoires de la CAN 2023 » prévu le 9 septembre prochain à Huye au Rwanda.

    Elle avait fait un courriel à la CAF où elle demandait à la FSF à respecter son engagement de tenir à Huye, au Rwanda, le match retour des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations 2023 qui oppose le Sénégal au Rwanda.

    La partie sénégalaise, qui avait demandé à la CAF d’arbitrer quant au lieu où se jouera ce match retour, est finalement revenue sur  sa décision.

    SK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Comité régional de l’OMS : Dakar expose ses stratégies « innovantes »

    SENEGAL-AFRIQUE-SANTE / Comité régional de l’OMS : Dakar expose ses stratégies « innovantes »

    Dakar, 29 août (APS) – La ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye, a présenté, lundi, à Gaborone (Botswana) les stratégies innovantes du Sénégal à l’occasion de la 73ème réunion du comité régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, indique un communiqué reçu à l’APS.

    Elle a signé que pour tendre vers la Couverture sanitaire universelle (CSU), « le Sénégal a mis en place plusieurs stratégies innovantes pour réduire les inégalités d’accès aux soins sanitaires », indique la même source.

    La ministre a également cité « la production des cartes d’égalité des chances pour les personnes vivant avec un handicap qui est en phase d’accélération de même que leur enrôlement dans les mutuelles de santé et les bourses de sécurité familiale ».

    En outre, dans le cadre de la politique d’assistance médicale, les couches vulnérables ont bénéficié des initiatives de gratuité des soins, notamment les enfants de moins de cinq ans, les personnes âgées de 60 ans et plus, les femmes enceintes ayant bénéficié de césarienne et les patients dialysés, détaille encore le communiqué.

    Marie Khémesse Ngom Ndiaye, ministre de la Santé et de l’Action sociale, conduit la délégation du Sénégal qui prend part à la 73ème session du Comité régional de l’Organisation mondiale de la santé pour l’Afrique à Gaborone, au Botswana.

    Elle a rappelé que concernant la production de médicaments et produits de santé, « des progrès importants sont en cours dans le cadre de la relance de l’industrie pharmaceutique locale avec l’accompagnement de l’Etat aux industriels, l’ouverture prochaine du centre de production de vaccins en partenariat avec l’Institut Pasteur dans le cadre du projet MADIBA, la valorisation des plantes médicinales, le renforcement de la chaîne d’approvisionnement à travers la SEN-PNA ».

    Dans le domaine de la préparation et de la riposte aux urgences sanitaires, la ministre a relevé que le Sénégal dispose d’un Centre des opérations d’urgence sanitaire (COUS) permettant une riposte rapide et simultanée face à plusieurs évènements conformément aux orientations du Comité national multisectoriel de gestion des épidémies et du règlement sanitaire international.

    Cette rencontre coïncide avec la célébration du 75ème anniversaire de l’OMS. Elle sera l’occasion de faire le point sur toutes les interventions mises en œuvre dans la région Afrique pour promouvoir la Couverture sanitaire universelle (CSU).

    Pour sa part, la Directrice régionale  de l’OMS a présenté son rapport annuel en mettant l’accent sur la production locale de médicaments et produits de santé, la prévention, la préparation et la riposte contre les urgences  et les progrès vers la couverture sanitaire universelle.

    SKS/ASB/OID/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko et les ennuis judicaires de responsables de Pastef à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko et les ennuis judicaires de responsables de Pastef à la Une

    Dakar, 29 août (APS) – La presse quotidienne reçue mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) traite principalement des sujets politiques et judicaires se rapportant au choix du candidat de l’ex-parti Pastef à la présidentielle de 2024, la liberté provisoire accordée à Maimouna Dièye et la nouvelle inculpation visant Djamil Sané, deux responsables de la formation dissoute.

    Le quotidien Bës Bi évoque ‘’le plan b émergent’’ de Pastef dans la perspective d’une élection présidentielle sans Ousmane Sonko en prison.

    ‘’Dialo Diop a lâché le morceau, sans doute difficile à avaler pour nombre de proches de Sonko. Alors que le leader de l’ex-Pastef est en prison et surtout mal en point et que son casier judiciaire semble entaché pour invalider sa candidature, les contours d’un plan B se dessinent. Pourtant, ils ont récité l’alphabet pour faire de Sonko le plan A jusqu’à Z. Entre la première lettre et la dernière, il y a B comme Birame Soulèye Diop et Bassirou Diomaye Faye, mais aussi G comme Guy Marius Sagna’’, écrit journal.

    WalfQuotidien décrypte ‘’les Forces et faiblesses d’un profil idéal pour Pastef’’. Dans la publication, Ibrahima Bakhoum, Formateur en journalisme, estime que cet éventuel candidat alternatif doit être ‘’un compagnon de Ousmane Sonko en termes de visibilité. Que ce candidat alternatif ne soit pas un individu sorti du néant même s’il est choisi par Pastef’’.

    ‘’Le choix d’un autre candidat que Sonko sera diffcile’’, selon EnQuête, qui s’interroge : ‘’la guerre des +lieutenants+ aura-t-elle lieu ?’’.

    L’Observateur parle de ‘’l’impossible plan de rechange’’, évoquant  »des signes de résignation, l’équation de l’étendard, les limites d’une opération sans Sonko et les risques de dispersion de ce parti’’.

    A sujet de l’inéligibilité de Sonko,  ‘’le maintien en détention est la seule arme du pouvoir’’, selon Les Echos qui explique pourquoi le pouvoir s’agrippe sur  »la contumace, sur ce qui a poussé Sonko à écrire un acte de non-acquiescement dès son entrée en prison’’.

    Le Quotidien évoque en Une la liberté provisoire accordée à la responsable des femmes de l’ex-parti PASTEF, Maimouna Dièye en titrant : ‘’ Maimouna Dièye obtient la liberté provisoire’’.

     »L’état de santé précaire de la maire de la commune de Patte D’oie fait partie, entre autres, des raisons ayant poussé le juge à accorder la liberté provisoire à Maimouna Dièye. Cette dernière a été au début du mois d’août, inculpée pour divers chefs d’accusation et transférée au pavillon spécial’’, écrit le journal.

     »Maimouna Dièye en liberté provisoire assortie d’un contrôle judicaire’’, indique Le Soleil qui explique que la décision du juge fait suite à la dégradation de l’état de santé de la maire de la commune de Patte D’oie.

    ‘’L’édile de la commune de Patte D’oie avait été inculpé au début du mois d’août  pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste,  organisation d’un mouvement insurrectionnel, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique’’, rappelle le journal.

    Pendant ce temps les choses se corsent pour le maire de la commune des Parcelles Assainies Djamil Sané ‘’encore inculpé’’ dans l’affaire Juan Branco, avocat franco-espagnole.

     »Pour la deuxième fois, le maire des Parcelles Assainies a été placé sous mandat de dépôt en même temps qu’un lutteur Ndigou Lô, et  un proche du maire de Sangalkam. Ils ont été inculpés par le juge du deuxième cabinet pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, actes et manœuvres de nature à troubler l’ordre public et recel de malfaiteurs’’, rapporte Libération.

    Selon Source A, ‘’les choses se compliquent’’ pour le maire des Parcelles Assainies.

    AB/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECES-OBSEQUES / Kaolack : l’ancien maire Ibrahima Bèye a été inhumé au cimetière du Camp des gardes

    SENEGAL-POLITIQUE-DECES-OBSEQUES / Kaolack : l’ancien maire Ibrahima Bèye a été inhumé au cimetière du Camp des gardes

    Kaolack, 28 août (APS) – Ibrahima Bèye, l’ancien maire de Kaolack (centre) décédé dimanche, a été inhumé lundi au cimetière du Camp des gardes, un quartier de la commune, a-t-on appris des autorités municipales.

    L’homme politique, avocat et ancien député est décédé d’une longue maladie.

    Militant du Parti socialiste, Ibrahima Bèye faisait partie des dirigeants d’un ‘’courant rénovateur’’ né au sein de cette formation politique, entre la fin des années 80 et le début de la décennie suivante.

    Il faisait partie des proches de l’avocat, homme politique et ministre Valdiodio N’diaye (1923-1984).

    ADE/ASG/ESF

  • SENEGAL-GUINEEBISSAU-VISITE / ‘’Entretien cordial’’ entre Macky Sall et Umaro Sissoco Embaló à Dakar

    SENEGAL-GUINEEBISSAU-VISITE / ‘’Entretien cordial’’ entre Macky Sall et Umaro Sissoco Embaló à Dakar

    Dakar, 28 août (APS) – Le président sénégalais, Macky Sall, a eu un ‘’entretien cordial’’ avec son homologue bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embaló, lundi, à Dakar, a appris l’APS de la présidence de la République.

    L’entretien entre les deux dirigeants a eu lieu à l’occasion d’une visite privée que M. Embaló a effectuée auprès de M. Sall, qui lui a réservé un ‘’accueil chaleureux’’.

    ASG/ESF

  • SENEGAL-TRANSPORT-REPORTAGE / Les charrettes tirées par des ânes, un moyen de locomotion incontournable à Koumpentoum

    SENEGAL-TRANSPORT-REPORTAGE / Les charrettes tirées par des ânes, un moyen de locomotion incontournable à Koumpentoum

    Par Baboucar Thiam

    Koumpentoum, 28 août (APS) – Les charrettes tirées par des ânes sont le moyen de transports le plus utilisé dans la commune de Koumpentoum, dans la région de Tambacounda (est).

    De la gare routière aux quartiers les plus éloignés du centre-ville en passant par le marché central, ce moyen de locomotion s’impose par sa disponibilité et ses tarifs abordables.

    Aussi est-il impossible de circuler dans les rues de Koumpentoum sans croiser ces véhicules, une partie du décor de la ville, de sa carte postale même, pourrait-on dire.

    Les charrettes attelées à des ânes sont visibles dans les endroits les plus fréquentés de la capitale départementale – la gare routière, le marché, etc. Les conducteurs sont constamment à la recherche de passagers ou de marchandises à transporter. Les tarifs varient selon la distance du trajet ou les produits à transporter.

    Faisant partie de la famille des équidés, l’âne s’adapte bien au transport de marchandises, grâce à sa force et à son endurance. Le prix de l’animal peut grimper jusqu’à 100.000 francs CFA, selon les éleveurs et les usagers de ses services.

    La plupart des ânes utilisés dans le transport des marchandises et des passagers sont élevés dans le département de Koumpentoum. Certains éleveurs locaux en possèdent des dizaines de têtes.

    Souvent peu spacieuses, les charrettes tirées par des ânes peuvent transporter ‘’jusqu’à 500 kilos de marchandises’’, selon la Société industrielle sahélienne de mécanique, de matériels agricoles et de représentation (SISMAR). La SISMAR estime que le prix d’une charrette est d’environ 65.000 francs CFA.

    Une activité qui traverse les âges

    Les charretiers se réunissent dans plusieurs endroits de la ville de Koumpentoum. Certains d’entre eux s’installent sur l’emprise du chemin de fer, à quelques dizaines de mètres de la route nationale. Ils cohabitent ici avec des vulcanisateurs, des boutiquiers, des gargotières et des mécaniciens.

    L’un d’eux, Alassane Dramé, dit travailler pour le compte du propriétaire de la charrette et de l’âne. Le charretier est vêtu d’un t-shirt dont on arrive difficilement à distinguer la couleur et un pantalon noir usé par la sueur et la chaleur.

    Assis sur sa charrette stationnée au milieu de plusieurs autres sans ordre apparent, M. Dramé, la trentaine bien révolue, guette les passagers. Il espère les voir arriver avec des bagages à transporter. La clientèle qui vient souvent faire des emplettes dans les boutiques et au marché de Koumpentoum est souvent obligée de faire appel aux charretiers.

    ‘’Nous transportons parfois des passagers, surtout ceux qui viennent des villages environnants. Quand ils descendent à la gare routière avec des bagages, ils ont besoin de charrettes pour rejoindre leur village ou le marché central’’, explique Alassane Dramé.

    Selon lui, les charretiers installés sur les rails n’ont pas choisi cet endroit par hasard. C’est un passage incontournable pour les gens venant des villages situés près de la ville, qui ont souvent du sucre, du charbon de bois, des céréales (mil, maïs, etc.) ou de l’arachide à transporter.

    ‘’Les bagages sont transportés par des voitures. Les charretiers les acheminent ensuite au marché, dans les quartiers de la ville ou les villages’’, explique le charretier. On l’entend difficilement à cause du vacarme provenant des ateliers de menuiserie métallique et du vrombissement des motos et des voitures en provenance de différents endroits.

    Des adolescents, des jeunes et des personnes âgées s’adonnent à la conduite des charrettes. Ahmet Coulibaly, âgé de 12 ans, est un élève de sixième du collège Sémou Niang, qui gagne sa vie en conduisant ce moyen de transport très prisé des Koumpentoumois. Il tient solidement la bride pour conduire la charrette sur laquelle sont entreposées trois bassines remplies de glace.

    L’écolier pratique ce métier à la demande de sa mère, qui lui remet tout l’argent gagné à la fin de la journée, assure-t-il.

    Assis sur sa charrette, le visage détendu, un large sourire aux lèvres, Ahmet Coulibaly ne conduit la charrette que durant les vacances et pendant les jours où il ne va aider ses parents dans les champs.

    Le jeune conducteur de charrette travaille de 8 heures à 13 heures, heure à laquelle il retourne à la maison pour prendre son repas et revenir travailler jusqu’au crépuscule. ‘’Ce boulot peut me rapporter jusqu’à 5.000 francs par jour, quand ça marche bien’’, dit-il.

    Un gain quotidien de 5.000 francs CFA

    ‘’C’est avec une partie de cet argent que ma mère prépare la rentrée des classes pour mes frères et sœurs’’, ajoute Ahmet Coulibaly.

    Une lanière en main, il tapote sur la charrette et se retourne de temps en temps… ‘’Aujourd’hui, avec ces bassines de glace, j’ai gagné 600 francs, c’est une chance. Il y a moins de passagers pendant l’hivernage’’, renseigne-t-il.

    Ibou Mbaye, un sexagénaire, s’est lancé dans cette activité depuis une dizaine d’années. Cultivateur, il conduit sa charrette à temps plein pendant la saison sèche. En raison des travaux champêtres, il réduit ses heures de travail comme charretier.

    Cette activité lui permet de résoudre beaucoup de problèmes financiers. ‘’C’est le boulot, à part les travaux champêtres, qui me permet de nourrir ma famille depuis plus de dix ans’’, raconte M. Mbaye.

    Adossé à sa charrette, il détaille les marchandises qu’il a l’habitude de transporter. Il gagne en moyenne 5.000 francs CFA par jour, dit-il.

    Pour gagner mieux, Ibou Mbaye a trouvé l’astuce: chercher la collaboration des boutiquiers. ‘’Il arrive que l’un d’entre eux m’appelle dès que je sors de chez moi pour me demander de lui transporter des marchandise’’, lance-t-il.

    Les marchandises peuvent être des sacs de riz ou d’oignon, du lait, de la boisson ou d’autres produits. Les sacs sont transportés à raison de 100 francs CFA l’unité. ‘’Dans la journée, il m’arrive de faire trois à cinq voyages à l’intérieur de la ville’’, souligne Ibou Mbaye.

    À Koumpentoum, l’âne exerce une activité socioéconomique très importante dans les communes confrontées à l’enclavement et au manque de moyens de transports. L’animal est en même temps utilisé pour les travaux champêtres et constitue le gagne-pain de nombreux ménages.

    BT/ASB/ASG/ESF/SMD

  • SENEGAL-RELGIONS-TELECOMMUNICATIONS  / Magal : l’ARTP rassure les pèlerins sur la qualité des services de téléphonie mobile

    SENEGAL-RELGIONS-TELECOMMUNICATIONS / Magal : l’ARTP rassure les pèlerins sur la qualité des services de téléphonie mobile

    Touba, 28 août (APS) – Les opérateurs ont pris les dispositions nécessaires pour assurer une bonne qualité des services de téléphonie mobile offerts aux abonnés lors de la célébration du Magal prévu lundi prochain, a assuré le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall, lundi, à Touba (centre).

    ‘’Nous avons visité les dispositifs de trois opérateurs. Nous sommes très heureux de constater qu’ils ont fait des efforts énormes par rapport à l’année dernière. Et cela voudrait dire que, si tout se passe bien, les pèlerins qui viendront [à] Touba pourront […] communiquer sans aucun problème’’, a dit M. Sall.

    Il a donné ces assurances en marge d’une visite de travail qu’il effectuait à Touba, qui s’apprête à accueillir des millions de pèlerins pour le Magal, le pèlerinage organisé chaque année en souvenir de l’exil au Gabon (1895-1902) du guide religieux Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927).

    Selon le directeur général de l’ARTP, le président de la République, Macky Sall, a demandé aux entités de l’État impliquées dans l’organisation du Magal d’offrir des services de qualité aux usagers.

    ‘’C’est la raison pour laquelle nous avons rencontré les opérateurs de téléphonie, qui ont fourni beaucoup d’efforts, la Sonatel notamment’’, a souligné Abdou Karim Sall.

    Selon lui, cet opérateur a installé 28 antennes de plus que le nombre qu’il en avait à Touba lors de la dernière édition du Magal.

    Le directeur général de l’ARTP s’est entretenu avec le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, dans la résidence du guide religieux à Darou Minane.

    Il a rendu visite, à la résidence Cheikhoul-Khadim, à Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadr, le porte-parole du khalife général des mourides.

    CGD/MK/ESF/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son camp

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens évoquent une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son camp

    Dakar, 28 août (APS) –Les quotidiens parvenus lundi à l’Agence de presse sénégalaise s’intéressent à l’actualité politique en mettant en avant l’éventualité d’une alternative à la candidature d’Ousmane Sonko au sein de son parti à l’élection présidentielle de 2024 et la déclaration de candidature d’Anta Babacar Ngom à cette élection.

    Au sujet de la participation effective à la présidentielle de 2024, ‘’Dr Dialo Diop confirme PASTEF’’, titre Sud Quotidien.

    « Dr Dialo Diop se veut formel : avec ou sans Ousmane Sonko l’ex parti PASTEF aura un candidat qui va défendre son projet à la présidentielle du 25 février 2024 ».

    Le vice-président du parti chargé du panafricanisme et des questions mémorielles était l’invité, dimanche,  de l’émission Objection de la radio privée Sud FM.

    Le leader de PASTEF, en prison, a entamé le 28 juillet dernier une grève de la faim qui a fini de dégrader son état de santé, suscitant l’inquiétude de ses proches, ses avocats et ses camarades de Yewwi Askan Wi, la coalition de l’opposition.

    Pour WalfQuotidien « PASTEF agite son plan B’’ pour la présidentielle de 2024.

    « Le moment venu,  l’opinion sera édifiée sur leur plan B », a annoncé dimanche Dialo Diop, invité de l’émission Objection de la radio privée  Sud FM, rapporte le journal qui souligne que ‘’les responsables, de ce parti dissous, si on en croit à l’annonce faite hier par Dialo Diop, sont en train de chercher une alternative à Ousmane Sonko ».

    « Il est sûr et certain que PASTEF aura un candidat’’, affiche en Une, Vox Populi qui reprend les propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme, Dialo Diop.

    Selon le journal « Dialo Diop théorise un autre plan B au-delà d’Ousmane Sonko’’, déclarant également : ‘’Nous ferons aussi le maximum possible pour que l’on ne puisse pas reporter cette échéance électorale ’’.

    « PASTEF aura un candidat à la présidentielle’’, indique le Quotidien citant des propos de Diallo Diop.

    « Ceux qui ont misé sur une non-participation du parti PASTEF à la présidentielle de 2024 peuvent déchanter. C’est du moins ce que Dr Diallo Diop tente de leur dire en soutenant que le parti PASTEF aura un candidat.  Il a ainsi validé un plan B au cas où Sonko ne participerait pas au scrutin de 2024’’, a écrit le journal en page intérieure.

    « Même sans Sonko PASTEF, aura un candidat’’, met en exergue Bès Bi le Jour qui rapporte également des propos du vice-président du parti dissous chargé du panafricanisme,  ‘’Dialo Diop évoque la possibilité d’un plan B de PASTEF’’, note l’AS.

    Toujours au plan politique la livraison du jour s’intéresse à la déclaration de candidature à la présidentielle 2024,  d’Anta Babacar Ngom, leader du Mouvement Alternative pour la relève (ARC).

    Présidentielle de 2024‘’Anta Babacar Ngom met la relève à son ARC’’, titre le Quotidien, qui indique que le mouvement ARC a été officiellement lancé samedi lors d’un meeting marqué par une forte mobilisation de ses militants.

     » Elle en a profité pour déclarer sa candidature à l’élection présidentielle de 2024 en déclinant son programme dans lequel on note la restauration de l’espoir chez les jeunes, une de ses priorités’’ rapporte le journal.

    « Anta Babacar Ngom décline ses axes prioritaires’’, selon WalfQutidien qui indique que la candidate a promis de ‘’faire renaitre l’espoir’’.

    « Nous sommes dans un tournant décisif de notre histoire. Nous sommes confrontés à des défis majeurs. Des tensions et des divisions menacent notre pays. Le temps du désespoir est révolu. Il urge de proposer de réelles solutions. Il faut tourner la page et décider de ce que nous voulons pour le Sénégal’, note le journal citant des propos de la candidate du mouvement ARC.

    « Anta Babacar Ngom décline l’ARC de triomphe’’, selon l’Observateur. Présidentielle de 2024, ‘’Anta Babacar Ngom vend l’espoir’’, affiche à sa Une l’AS

    L’actualité c’est également la réplique de « 1220 intellectuels sénégalais  à la pétition des 142 intellectuels intitulée ‘’Sénégal le temps du désenchantement’’ ayant à sa tête le professeur Sérigne Diop.

    « 1220 personnalités magnifient la démocratie sénégalaise’’, met en Une les Echos qui précise que 80 universitaires dont cinq recteurs, 200 acteurs politiques, 292 parlementaires ont signé la déclaration. Ils condamnent fermement la démarche sélective et partisane des 142 signataires de la pétition pour le rétablissement de l’Etat de droit, la libération d’Ousmane Sonko

    Selon Vox Populi « 1220 signataires à l’assaut des 142 pétitionnaires en faveur de Sonko et Cie’’, qui souligne que c’est plus d’un millier d’universitaires, d’intellectuels, de chefs de parti, d’élus ont signé cette tribune intitulée ‘’la démocratie sénégalaise reste debout’’.

    Lii Quotidien titre « En réponse à la pétition pour la libération de Sonko, la pétition de plus de 1000 intellectuels sénégalais au groupe des 142’’.

    « Ces derniers, d’après le journal,   soutiennent que la démocratie sénégalaise reste debout et condamnent fermement la démarche sélective et partisane des auteurs de cette pétition ( …) pour d’éminents universitaires, il faut dire que c’est le comble du manque de rigueur’’.

    Les quotidiens sportifs mettent en exergue la finale de la Coupe du Sénégal qui a opposé dimanche au stade Abdoulaye Wade de Diamniadio, l’ASC Jaraaf au stade de Mbour.

    « Le Jaraaf  tient sa 16ème coupe’’, titre Tribune Sport, précisant que le Jaraaf est venu à bout du stade de Mbour sur le score de 2 buts à 1 .  16ème sacre des médinois, 3ème finale perdue par les stadistes, rapporte Stades.

     

    AB/AKS

  • SENEGAL-FOOTBALL  / L’ASC les Jaraaf remporte la Coupe du Sénégal

    SENEGAL-FOOTBALL / L’ASC les Jaraaf remporte la Coupe du Sénégal

    Dakar, 27 août (APS) – L’ASC les Jaraaf de Dakar a remporté l’édition 2023 de la coupe du Sénégal en battant, dimanche, le Stade de Mbour, sur le score de 2 buts à 1.

    La rencontre s’est déroulée au Stade Abdoulaye-Wade de Diamniadio.

    OID

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Sept migrants malades ou en convalescence seront rapatriés par avion, mercredi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Sept migrants malades ou en convalescence seront rapatriés par avion, mercredi

    Dakar, 27 août (APS) – Sept migrants sénégalais malades ou en convalescence à Dakhla, dans le sud marocain, seront rapatriés par voie aérienne mercredi dans la soirée, a appris l’APS de source diplomatique.

    Ils sont attendus à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass dans la nuit de mercredi à jeudi, à 3 heures 50 précisément en provenance de Casablanca.

    Le retour de ces candidats à l’émigration entre dans le cadre des opérations de rapatriement de citoyens sénégalais secourus dans leur majorité par la marine royale marocaine alors qu’ils tentaient de rallier l’Espagne à bord de pirogues.

    Quelque 294 migrants sénégalais ont ainsi quitté entre le 6 et 12 août le Maroc pour retourner au Sénégal par voie terrestre via la Mauritanie.

    AKS/OID