Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-EAU-ASSAINISSEMENT / Magal : Serigne Mbaye Thiam rassure sur la disponibilité de l’eau

    SENEGAL-EAU-ASSAINISSEMENT / Magal : Serigne Mbaye Thiam rassure sur la disponibilité de l’eau

    Touba, 24 août (APS) – Toutes les dispositions ont été prises par les services compétents pour assurer la disponibilité et la distribution de l’eau lors du Grand Magal de Touba prévu le 4 septembre prochain, a assuré, jeudi, le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam.

    Concernant l’alimentation en eau potable, toutes les dispositions ont été prises par l’Office des forages ruraux (OFOR), pour d’abord  »mettre en état tous les ouvrages qui existent, que ce soit les entretiens de pompe, les entretiens des armoires électriques, l’entretien de tout le matériel électromécanique et, en même temps, achever les travaux d’extension de réseaux dans des quartiers qui en étaient dépourvus’’, a-t-il déclaré.

    Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement s’exprimait ainsi en marge d’une visite qu’il effectuait cet après-midi à Touba pour s’enquérir de l’état d’avancement des chantiers en cours, ainsi que du dispositif préparatoire du Grand Magal.

    Selon Serigne Mbaye Thiam,  »tous les forages seront opérationnels d’ici au Grand Magal ».

    Toutefois,  pour  »pouvoir assurer un approvisionnement correct en eau potable », il  est d’avis qu’il faudra nécessairement prendre des mesures conservatoires pour faire face à la demande supplémentaire en eau.  »Ces mesures sont la mobilisation de camions-citernes et puis des bâches à eau qui ont été aussi acquises’’, a-t-il expliqué.

    Revenant sur le volet assainissement, le ministre a indiqué que compte tenu de l’hivernage,  »un dispositif spécial de sauvegarde » a été mis en place au niveau des bassins de Darou Rahmane et de Pofdy.

    A ce propos, il a fait « état d »’une attaque malveillante » du système de pompage, invitant ainsi les populations à  »veiller davantage sur ce dispositif pour éviter tout sabotage sur le réseau d’assainissement, surtout en cette période de Magal ».

    CGD/MK/AB/OID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-HOMMAGE / Pathé Diagne, un « militant des grandes causes concernant l’Afrique et les Africains’’ (ministre)

    SENEGAL-CULTURE-HOMMAGE / Pathé Diagne, un « militant des grandes causes concernant l’Afrique et les Africains’’ (ministre)

    Dakar, 24 août (APS) – Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a rendu, jeudi, un « vibrant hommage » au linguiste, économiste, historien et philosophe Pathé Diagne, décédé mercredi à Dakar, saluant le ‘’militant des grandes causes concernant l’Afrique et les Africains. Un homme pluriel’’.

    ‘’Lourd d’un bagage intellectuel impressionnant, il était également et sans doute prioritairement, un militant des grandes causes concernant l’Afrique et les Africains’’, a dit le ministre dans un communiqué de presse reçu à l’APS.

    Il estime, dans la même source, que Pathé Diagne a été ‘’un homme multidimensionnel, un homme pluriel’’ qui avait fait du travail un sacerdoce.

    Le linguiste était intéressé par tous les domaines des sciences humaines, selon Aliou Sow qui classe Diagne parmi les premiers et les plus illustres du continent, car il a été ‘’un économiste pointu, philosophe solidement adossé à sa culture’’.

    ‘’Il a mené des combats épiques, aux côtés notamment de son ami le professeur Cheikh Anta Diop et d’autres comme le cinéaste Sembène Ousmane pour ne citer que ceux-là en faveur de la reconnaissance et de la valorisation des langues nationales et de l’histoire du continent’’, relève le ministre de la Culture.

    Il ajoute également qu’on ne peut ne pas évoquer, pour leur rendre également hommage, les figures amicales du très sage Nigérien Diouldé Laya qui, avec son dauphin le Sénégalais Mangoné Niang, avec la collaboration passionnée de Pathé Diagne, ont fait la réputation scientifique du Centre d’études linguistiques et historiques par tradition orale de Niamey (CELTHO).

    Pathé Diagne, c’était aussi les ‘’Editions Sankoré’’, sur l’avenue William Ponty devenue aujourd’hui l’avenue Georges Pompidou en plein centre de Dakar, rappelle Aliou Sow.

    ‘’Un mythe, Sankoré ! Un véritable bastion des cultures africaines du monde noir, lieu de rencontres de tous les grands intellectuels et, conséquemment, espace de redistribution d’énergie pour une production scientifique à la mesure des ambitions de son continent !’’, souligne-t-il.

    Pour le ministre, ‘‘Pathé Diagne a mis toutes ses forces dans l’action sur le terrain en tant qu’universitaire responsable et acteur culturel majeur’’.

    ‘’Il savait débattre et se battre. Ses contributions aux différents festivals culturels du monde noir, son audace de scientifique qui a voulu refaire et prouver par l’exemple, la traversée de l’Atlantique par Bakary II avant Christophe Colomb, le face-à-face historique de Cheikh Anta Diop avec les sachants et les apprenants à l’université de Dakar en 1982, sont quelques exemples des initiatives significatives qu’il a prises pour le continent’’, indique le ministre.

    Aliou Sow souligne que la vie de Pathé Diagne fondée essentiellement sur une quête toujours inassouvie du savoir et sur l’action, est un exemple pour les générations présentes et futures, engagées dans la promotion de la vertu.

    NAN/FKS/ADC

  • SENEGAL-METEO / Des manfestations pluvio-orageuses prévues sur l’ensemble du pays dès ce jeudi après-midi

    SENEGAL-METEO / Des manfestations pluvio-orageuses prévues sur l’ensemble du pays dès ce jeudi après-midi

    Dakar, 24 août (APS) – L’ensemble du territoire sénégalais sera touché dès ce jeudi après-midi par des manifestations pluvio-orageuses qui vont persister jusqu’à vendredi matin, annonce l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    La journée du vendredi sera rythmée par des pluies intermittentes sur les régions proches du littoral et situées sur l’axe  Saint Louis-Ziguinchor, informe-t-elle dans un bulletin de prévision pour les prochaines 24 heures.

    Elle ajoute que ‘’des risques de pluies sont également prévus sur les localités centre telles que Diourbel, Kaolack, Linguère, Kaffrine et Tambacounda’’. ‘’Dans les autres zones (Podor, Matam, Bakel et Kédougou), le ciel sera nuageux à couvert’’, signalent les prévisionnistes.

    Ils déclarent que ‘’pour la journée du samedi, l’instabilité persistera dans les zones ouest et centre-ouest et sur la Petite Côte’’.

    Selon eux, ‘’en raison d’une importante couverture nuageuse, la sensation de chaleur sera moins marquée en journée et plus accentuée la nuit’’. Ils précisent que ‘’les températures journalières ne devraient pas excéder 35°C dans l’ensemble du territoire’’.

    Ils indiquent que pour les prochaines 24 heures, ‘’les visibilités seront généralement bonnes’’, tandis que les vents ‘’souffleront de secteur ouest à sud et d’intensité faible à modérée’’.

    ASG/ADC

  • SENEGAL–SANTE-PORTRAIT / Hépatite : Ibrahima Guèye, le long combat d’un greffé du foie

    SENEGAL–SANTE-PORTRAIT / Hépatite : Ibrahima Guèye, le long combat d’un greffé du foie

    +++ Par Sokhna Khadydiatou Sakho +++

    Dakar, 24 août (APS) – Ibrahima Guèye vit avec le cœur débordant de gratitude depuis que sa fille, Ngoné, avec laquelle il entretient une relation fusionnelle comme tout bon père, a accepté de lui donner une partie de son foie lors d’une opération de greffe en 2021. Cette générosité agissante, pour ne pas dire ce sacrifice de soi, lui a permis de guérir complètement de l’hépatite B, une maladie dont il a été diagnostiqué positif en 1978. Depuis lors, il a fait de la lutte contre l’hépatite son cheval de bataille, surtout dans le cadre des activités de son association, ‘’Safara Hépatite’’, fondée en 2011.

    Ibrahima Guèye ne peut s’empêcher de verser des larmes, à chaque fois que l’occasion lui est donnée d’évoquer l’histoire de sa maladie, qu’il a contractée en 1978, et la greffe du foie qui s’en est suivie en décembre 2021, à l’hôpital universitaire de Mansoura, en Egypte. Et son émotion est d’autant plus grande que son donneur n’est personne d’autre que sa propre fille aînée, Ngoné. Une preuve de générosité extrême qui a permis au seul greffé du foie connu au Sénégal de guérir complétement de l’hépatite.

    ‘’J’avais ma fille aînée Ngoné Gueye comme donneur et mon frère comme accompagnant en Egypte. Nous étions partis pour trois mois. Finalement, nous y sommes restés une année entière’’, raconte Ibrahima Guèye. Il indique qu’à leur arrivée en Egypte, lui ainsi que sa fille ont été contraints de refaire les tests. Entre temps, poursuit-il, Ngoné souffrait d’une inflammation et d’une anémie sévère.

    ‘’Il fallait trouver un autre donneur ou traiter la maladie du donneur initial’’, raconte le père de famille, qui, un moment, avait cru que la chance de guérir allait lui filer entre les doigts.

    Versant de chaudes larmes, il s’empare d’un mouchoir en tissu avant de poursuivre son récit. ‘’La veille de l’opération, je ne cessais de penser à cette mère de famille, ma fille, qui avait laissé son mari et deux enfants pour me donner une partie de son foie.’’

    Heureusement, Ngoné, qui tenait beaucoup à aider son père, sera traitée en trois mois au bout desquels ses soignants la déclarent apte à subir l’opération. Aujourd’hui encore, il se souvient de l’attente poignante, à deux jours de l’intervention chirurgicale. ‘’C’était le stress. Nous étions dans une même chambre et à chaque fois que je la regardais, j’étais pensif, mais c’est elle qui me réconfortait’’, déclare-t-il.

    Selon lui, le plus dur a été le réveil après l’intervention chirurgicale. ‘’Après l’opération, le réveil a été difficile. La nuit vers 20 heures, la première chose que je voulais, c’était de me relever et savoir ce qu’était devenue ma fille. C’était pesant et nous sommes restés quatre jours sans nous voir’’, s’est souvenu Ibrahima Guèye.

    Touché par le don de soi de sa fille, le père de famille est si ému qu’il ne sait pas comment décrire le sentiment qu’il ressent depuis lors. ‘’Je ne cesserai de prier pour ma fille, Ngoné Guèye. Son foie est en moi, je ne sais pas comment exprimer ce que je ressens’’, dit Ibrahima Guèye, qui, 40 ans durant, s’est battu contre l’hépatite.

    ‘’Je suis complétement guéri, il n’y a plus aucune trace de l’antigène de l’hépatite, ni B ni D’’, assure-t-il. Il indique même avoir repris certaines activités sportives, notamment la marche et la natation.

    Même s’il est devenu indemne de cette maladie, il reste que celle-ci et l’opération qu’elle a nécessitée ont complètement bouleversé sa vie. Il doit en effet désormais suivre un régime alimentaire particulier, à raison d’un seul repas par jour et qu’il doit prendre à 16 heures. ‘’Je commence ma journée par la prise de médicaments à 6 h du matin, à 10 h je prends un petit déjeuner léger et je ne prends un repas qu’à 16 heures. Le seul qui m’est permis jusqu’au lendemain’’, précise-t-il.

    1978, année où tout a basculé

    Bien que guéri, Ibrahima Guèye n’en a pas encore pour autant fini avec l’hépatite. Et pour cause, il doit suivre un traitement immunodépresseur au coût astronomique. Celui-ci est censé permettre à la greffe de résister à toute attaque.

    ‘’La boite de 100 comprimés, je l’achète en Egypte à 80.000 FCFA, contre 130.000 FCFA au Sénégal pour la boite de 50 comprimés’’, confie l’ancien pensionnaire de l’hôpital universitaire de Mansoura, situé à quelque 100 km du Caire, la capitale égyptienne

    Aujourd’hui encore, Ibrahima Guèye se rappelle, comme si c’était hier, cette soirée de l’année 1978 où il vit sa vie basculer, après un match de football. Il venait d’apprendre qu’il était porteur du virus de l’hépatite. ‘’Je me suis réveillé à l’hôpital Le Dantec un soir de l’année 1978, alors que je jouais un match de finale pour les navétanes [championnats populaires d’hivernage]’’, raconte-t-il. Il garde encore en mémoire cette phrase d’un médecin qui l’a comme presque assommé : ‘’Vous ne pouvez plus donner du sang parce que vous avez le virus de l’hépatite B.’’

    Le temps était comme suspendu quand il apprit la mauvaise nouvelle.  Et celle-ci était d’autant plus terrifiante qu’à l’époque, ‘’la maladie n’était pas bien connue, avec une prise en charge pas du tout évidente’’.

    Habillé d’un pantalon bleu assorti d’une chemise de la même couleur, le père de famille affirme que c’est en 1984 pendant son engagement dans l’armée, que sa maladie lui a été confirmée. Il s’apprêtait alors à faire un don de sang lorsque la mauvaise nouvelle lui fut annoncée.

    Ibrahima Guèye qui vit au quartier Touba Ouakam, signale qu’il était de nouveau tombé malade en 2010 pendant six mois. Sa situation s’aggrava quand les spécialistes lui notifièrent qu’il souffrait d’une surinfection et qu’il était passé de l’hépatite B à l’hépatite D (Delta).

    ‘’Avec l’hépatite B, il y avait moins de problèmes, mais avec l’hépatite D, il fallait désormais une prise en charge adéquate dès l’instant que la maladie commençait à atteindre le foie’’, déclare-t-il.

     

    En 2017, il avait subi une première opération du foie en Egypte, grâce notamment à une assistance généreuse et bienvenue de l’African Liver Patients Association, une structure d’aide de patients du foie basée en Egypte dont il est membre.

    ‘’C’est grâce à cette association dont je suis membre que je n’ai rien payé pour cette première intervention qui devait permettre au foie de résister pendant cinq ans’’, se félicite-t-il.

    Il ajoute que c’est le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital universitaire de Fann (Dakar), Professeur Moussa Seydi, qui l’avait invité à emprunter la voie de la greffe.

    ‘’Il m’a dit textuellement : +J’ai vu tous les efforts que vous faites pour les patients membres de ton association, mais pense à toi-même. Pourquoi pas la greffe ?+’’, s’est-il souvenu.

    Convaincu de l’efficacité de la greffe, l’universitaire et infectiologue lui avait dit de ne pas trop penser au coût, mais plutôt au résultat. ‘’C’est la seule chose qui pourra vous permettre d’avoir une nouvelle vie’’, se rappelle-t-il d’une voix empreinte de gratitude.

    Coût exorbitant

    Mais quelle ne fut sa surprise lorsqu’il se mit à se renseigner sur les coûts de la greffe de foie selon les pays. ‘’En France, c’était autour de 195 millions FCFA, en Suisse, 180 millions de francs CFA, au Japon, 80 millions FCFA », rappelle-t-il.

    Finalement, il opta pour l’Egypte, où l’intervention coûtait 35 millions de FCFA et où il avait auparavant subi sa première opération du genre. ‘’Ce n’était pas aussi donné. C’était à 35 millions à l’hôpital universitaire Mansoura, et finalement, je me suis engagé avec l’aide de toute ma famille et des bonnes volontés’’, se souvient Ibrahima Guèye.

    ‘’Le traitement était difficile et très cher. Le médicament me revenait à 159.000 FCFA par semaine.  Je l’ai pris pendant deux ans. Je peux dire que c’étaient les moments les plus pénibles de ma vie’’, raconte-t-il, les yeux embués de larmes.

    Ibrahima Guèye estime que cette opération a été un  »étouffement financier’’ pour lui, car l’ayant obligé à s’endetter pour recouvrer la santé, avec deux lignes de crédits. ‘’Je suis un croyant. Aujourd’hui, je ne regrette rien. C’était un investissement pour rester en vie. Je rends grâce à Dieu’’, affirme Ibrahima Guèye, l’air stoïque.

    Le président de l’Association ‘’Safara’’ Hépatite se félicite toutefois de l’introduction, depuis 2016, au Sénégal du vaccin contre l’hépatite à la naissance. Il espère que grâce à ce vaccin, ‘’les générations futures ne connaîtront pas la gravité de l’hépatite.’’ Il insiste aussi sur l’importance du don de sang, qui devrait aider à diagnostiquer très tôt la maladie chez les porteurs.

    SKS/SMD/ASG/ADC

  • SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Sall s’est entretenu avec Xi Jinping

    SENEGAL-MONDE-DIPLOMATIE / Le président Sall s’est entretenu avec Xi Jinping

    Dakar, 24 août (APS) – Le président de la République, Macky Sall, s’est entretenu avec son homologue chinois Xi Jinping à Johannesburg, en Afrique du Sud, où se tient depuis mercredi le 15e Sommet des BRICS, une alliance regroupant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, a appris l’APS de la présidence sénégalaise.

    ‘’Les deux chefs d’État ont passé en revue la coopération sino-sénégalaise et ont exprimé leur volonté de renforcer les relations amicales, anciennes, fortes, dynamiques et mutuellement bénéfiques entre les deux pays’’, souligne la même source.

    Elle signale aussi qu’à Johannesburg, le chef de l’État a ‘’reçu le Président-directeur général de China Communications Construction Company’’, une société de construction publique chinoise déjà active à Dakar.

    Wang tongzhou a souligné que son entreprise ‘’entend poursuivre ses investissements notamment dans le secteur des infrastructures de transport’’. Il s’est félicité ‘’de la détermination et de la vision du Président Macky Sall’’.

    Le chef de l’Etat prend part au sommet des BRICS à l’invitation de Cyril Ramaphosa, président de la République d’Afrique du Sud.

    ‘’En marge du Sommet, le Président Sall, en sa qualité de co-président du Forum sur la coopération sino-africaine, participera à une réunion sur le partenariat Chine-Afrique.’’

    Le sommet de Johannesburg a été marqué par l’annonce d’un élargissement du groupe des BRICS  à cinq pays. L’Iran, l’Argentine, l’Egypte, l’Ethiopie, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis le rejoindront dès janvier, a annoncé le président sud-africain Cyril Ramaphos.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les assises de la presse et d’autres sujets dans les quotidiens de ce jeudi  

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les assises de la presse et d’autres sujets dans les quotidiens de ce jeudi  

    Dakar, 24 août (APS) – Les quotidiens abordent des sujets très variés pour leur livraison de ce jeudi, qui vont des assises de la presse sénégalaise aux rapports qu’entretient la société civile avec la politique.

    Il sera procédé, à partir de ce jour, à une ‘’radioscopie du quatrième pouvoir’’, les médias, note Sud Quotidien.

    Le but des assises de la presse est de ‘’faire en sorte que nous ayons une presse plus professionnelle’’, explique au journal le président du Conseil pour l’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias au Sénégal, Mamadou Thior.

    ‘’Il est bon, quand vous faites un travail, de vous arrêter de temps en temps pour faire le point’’, ajoute Thior.

    ‘’Attaques et menaces contre des journalistes, précarité des entreprises de presse et environnement économique non viable, arrestations, difficiles conditions de travail, non-respect des règles d’éthique et de déontologie pour certains, problématique de la gouvernance des médias, baisse de la qualité, etc. La presse souffre de plusieurs maux au Sénégal’’, constate Sud Quotidien.

    Le Quotidien pose la question de savoir si on peut vraiment sauver les médias sénégalais. ‘’Sommes-nous encore capables de leur insuffler du panache et de la superbe au cœur d’une société de misère morale et intellectuelle, qui produit du fait divers comme vie politique et vous sert de l’obscurantisme en guise d’aventure spirituelle ?’’ s’interroge-t-il.

    ‘’Quand bien même de talentueux journalistes rempliraient les salles de rédaction, quelle sorte d’actualité pourraient-ils bien fournir à un public d’ignares, d’incultes et de paresseux de la comprenette ?’’ se demande encore Le Quotidien.

    ‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’

    Bés Bi Le Jour annonce, pour sa part, que 59 migrants partis de Mbour (ouest) sont portés disparus depuis deux semaines.

    ‘’Huit membres de ma famille ont embarqué dans cette pirogue’’, déclare une Mbouroise au journal en parlant de l’embarcation dont on est sans nouvelle des passagers.

    L’info note, à la suite d’un atelier consacré à la politique gouvernementale de lutte contre la migration irrégulière, que ‘’l’État veut arrêter l’hémorragie’’.

    ‘’Le jeu trouble de la société civile’’, titre Kritik’. ‘’Des politiciens encagoulés, des opposants qui se cachent derrière le rideau citoyen, des manipulateurs et des calculateurs froids, qui surfent sur les conflits politiques pour un positionnement social’’, observe Kritik’.

    Il estime que ‘’la société civile n’a plus bonne presse au Sénégal, même si son rôle vanté de vigie reste une garantie réelle pour [le] pays’’.

    L’As s’est entretenu avec l’administrateur de Gaïndé 2000, une entreprise spécialisée dans la digitalisation de l’économie. Ibrahima Nour Eddine Diagne explique en quoi l’intelligence artificielle est à la fois ‘’une menace’’ et concentre d’‘’énormes opportunités’’.

    ‘’Le contrôle judiciaire se dessine pour Ousmane Sonko’’, déclare Tribune, faisant état d’une ‘’médiation du khalife général des mourides’’, laquelle ‘’devrait aboutir à la mise sous contrôle judiciaire’’ de l’opposant arrêté depuis près d’un mois.

    ‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait’’

    WalfQuotidien relaye les commentaires faits par l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo sur l’arrestation d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti. ‘’Hier, en conférence de presse, l’ancien président ivoirien […] n’y est pas allé avec un bouquet de fleurs […] Au contraire !’’ lit-on dans le journal.

    ‘’Tout le monde a fait son tour chez le coiffeur Gbagbo, qui a tondu en rafales’’, ajoute WalfQuotidien en relayant les critiques faites par l’ancien chef d’État à Mohamed Bazoum, l’ex-président nigérien, à Alassane Ouattara et à Macky Sall.

    L’Observateur s’est intéressé aux candidatures à la candidature de Benno Bokk Yaakaar, la majorité présidentielle. ‘’Il est fort à parier que la coalition Benno Bokk Yaakaar va connaître des candidatures dissidentes’’, affirme-t-il.

    ‘’Tourner le dos au candidat qui sera choisi par le président Macky Sall et faire cavalier seul serait un énorme risque à prendre pour les [autres] candidats à la candidature de Benno Bokk Yaakaar’’, prévient L’Observateur.

    Le Soleil annonce l’arrestation de trois femmes soupçonnées d’avoir commis des actes de ‘’sabotage’’ sur le réseau d’assainissement de Touba (centre).

    ‘’Nos bâtiments sont-ils sûrs ? Personne ne sait […] Avec des matériaux bas de gamme, une main-d’œuvre non qualifiée, on se retrouve avec des bâtiments dont les fissures sont cachées par des carreaux’’, commente Le Quotidien à la suite de la mort de cinq personnes dans l’effondrement d’un bâtiment à Rufisque (ouest).

    ESF

  • SENEGAL-SOCIETE-DRAME / Rufisque : l’affaissement d’un immeuble fait cinq morts et huit blessés

    SENEGAL-SOCIETE-DRAME / Rufisque : l’affaissement d’un immeuble fait cinq morts et huit blessés

    Rufisque, 24 août (APS) – L’affaissement d’un immeuble, mercredi à Rufisque, a fait cinq morts et huit blessés évacués dans des structures sanitaires, a appris l’Agence de presse sénégalaise de bonne source.

    ‘’Il y  a eu 13 victimes. Sept ont été évacués à l’hôpital Youssou Mbargane, une autre évacuée à l’hôpital principal de Dakar. Cinq corps sans vie ont été extraits des décombres’’, indique la même source.

    Elle renseigne que le ministre auprès du ministre de l’Intérieur, chargé de la Sécurité de proximité et de la protection des civils, Birame Faye ainsi que le Gouverneur de Dakar se sont rendus sur les lieux du drame.

    SG/ADC

  • SENEGAL-MIGRATIONS-CONCERTATION / Emigration clandestine : raréfaction du poisson et « pesanteur sociale » parmi les principales causes de départ, selon des acteurs

    SENEGAL-MIGRATIONS-CONCERTATION / Emigration clandestine : raréfaction du poisson et « pesanteur sociale » parmi les principales causes de départ, selon des acteurs

    Thiès, 23 août (APS) – La raréfaction des ressources halieutiques et la pression sociale sont parmi les principales causes de l’émigration irrégulière à laquelle de nombreux jeunes s’adonnent, ont estimé, mercredi à Thiès, des participants à un forum sur ce phénomène à la suite de drame ayant touché le village de Fass Boye.

    Une pirogue qui avait quitté le village de pêcheurs de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec à son bord 101 passagers, s’était retrouvée au Cap-Vert avec seulement 38 rescapés,

    Des responsables d’organisations de pêcheurs,  d’institutions de jeunesse, des structures  de la politique d’emploi jeunes, des élus territoriaux, ainsi que des représentants de sociétés, ainsi que des particuliers qui ont travaillé sur la question  avaient pris part à cette rencontre présidée par le gouverneur Alioune Badara Mbengue.

    Les préfets des trois départements de la région, à savoir Mbour Tivaouane et Thiès étaient aussi présents à ce forum qui a duré près de six heures d’horloge.

    « Les acteurs de la pêche ont expliqué que la rareté des ressources halieutiques a amené les jeunes à désespérer, et à traverser l’Océan Atlantique », a dit le gouverneur, au terme de la rencontre. Ces acteurs ont aussi appelé au respect de la réglementation en matière de pêche, précisant que les bateaux étrangers causent beaucoup de dégâts dans les eaux sénégalaises, avec des pratiques de pêche illicites.

    Pierre Mboup, président du Réseau national des quais de pêche du Sénégal, a invité l’Etat à veiller à la préservation des eaux sénégalaises contre des bateaux étrangers, dont certains officient derrière des « prête-nom », au détriment des pêcheurs locaux,  »parmi les meilleurs marins en Afrique de l’Ouest ».

    « Ici, nous avons des populations qui ne vivent que de pêche. Qu’on nous laisse notre mer», a-t-il plaidé, relevant qu’hormis le matériel  ces chalutiers étrangers n’ont rien de plus que les nationaux.

    Pierre Mboup qui dit recevoir des informations issues de divers acteurs, précise que le nombre de candidats à l’émigration ayant péri en mer dépasse l’entendement. Il a dit avoir été informé de pirogues parties de Kafountine, Kayar, Mbour et autres localités côtières, et dont les parents des passagers n’ont plus de nouvelles depuis bien avant la Tabaski.

    Les 105 passagers d’une pirogue qui a quitté Rufisque en juin de l’année dernière n’ont toujours pas fait signe de vie, a dit le responsable qui a fait partie de la délégation partie chercher les survivants de la pirogue de Fass Boye. Une pirogue de Saint-Louis a disparu depuis avant la Tabaski, avec près de 80 personnes à bord, une pirogue de Mbour presque 60 personnes depuis 21 jours, a dit aux journalistes en marge du forum, M. Mboup, chargé des conflits au sein de l’Union nationale des acteurs de la pêche artisanale du Sénégal (UNAPAS).

    Les pêcheurs qui étaient juste des convoyeurs dans les années 2006, où ils ne représentaient que 30% des clandestins, sont aujourd’hui 60% du contingent, a-t-il soutenu.

    Les « pesanteurs sociales », notamment la pression à laquelle les jeunes sont soumis au niveau des familles, constituent l’autre cause principale d’émigration clandestine qu’ont évoquée les acteurs. Certains parents tentés par les signes extérieurs de richesse exposés par les expatriés de retour, poussent les parents à exhorter leurs enfants à partir.

    Les participants au forum ont relevé l’absence de qualification professionnelle de beaucoup de jeunes, mais également le manque de patience, comme un facteur de départ.

    Une kyrielle de recommandations ont été formulées pour faire face au phénomène. Parmi celles-là, l’éducation à la citoyenneté, pour développer chez les jeunes la fibre patriotique et leur foi en la possibilité de se réaliser dans le pays. Le service militaire obligatoire, par exemple, a été préconisé.

    Les populations ont aussi été invitées à dénoncer les organisateurs de ces voyages, et à alerter les forces de défense et de sécurité dès qu’ils observent certains mouvement inhabituels de personnes dans leur localité. Selon le capitaine Awa Guèye, commandant de la compagnie de gendarmerie de Thiès, la difficulté réside surtout dans la complicité des populations.

    Le gouverneur a noté que beaucoup de voyages de pirogues ont été « décommandés », grâce à des renseignements reçus par la gendarmerie.

    L’inspecteur régional des pêches Abdoul Aziz Ly a invité à « oser le débat » au niveau communautaire, relevant que le phénomène pourra être résolu, en commençant par la famille, pour ensuite toucher les leaders d’opinions, imams, collectivités territoriales, etc.

    Craignant que le « pays ne manque de pêcheurs l’année prochaine », M. Ly a noté que l’effet de la perte d’équipages dans l’océan « commence à se faire ressentir sur les quais de pêche » où les gens sont endeuillés et stressés.

    Une rencontre B2B entre jeunes et structures d’accompagnement technique et de financement, prévue dans l’après-midi, a finalement été reportée à jeudi, pour permettre aux destinataires de s’approcher des structures dédiées dans les trois départements, pour se renseigner dans le détail sur les opportunités disponibles.

    Le gouverneur a instruit les préfets de tenir des comités départementaux de développement (CDD) et de demander aux sous-préfets à leur tour d’organiser des comités locaux de développement (CLD), pour démultiplier l’information jusqu’à la base.

     

    ADI/AKS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Kédougou : les villages du Plateau de Dindé Félo étalent leurs maux

    SENEGAL-SOCIETE-REPORTAGE / Kédougou : les villages du Plateau de Dindé Félo étalent leurs maux

    Par Ibrahima Diébakhaté

    Dindé Félo (Kédougou), 23 août (APS) –  Nous quittons Kédougou, cette ville du Sud-est du pays arrosée depuis le début de l’hivernage par des pluies torrentielles. Après plus de trente minutes de trajet à moto, sur une piste boueuse, glissante et un relief accidenté, se profilent à l’horizon, les cases qui se dressent fièrement au sommet du plateau de Dindé Félo.

    Dandé, Diogoma, Afia, Badiary et Nandoumary, cinq hameaux de la commune de Dindé Félo, qui ne sont situés qu’à 45 kilomètres de Kédougou, leur chef-lieu de région, sont très difficiles d’accès. Il faut encore patienter des heures pour y arriver enfin. Peuplés de plus de deux mille habitants, les villages du Plateau doivent surtout leur réputation à la cascade qui a fait de la zone environnante une attraction touristique.

    Sur place, après les salutations d’usage, les chefs de village sont très prompts à aborder les goulots d’étranglement du décollage de leurs localités respectives et à témoigner des difficiles conditions de vie des populations.

    Les cinq villages du Plateau de Kédougou sont confrontés à trois principaux problèmes, à savoir le manque d’infrastructures sociales de base, l’inexistence de route et la faible couverture du réseau mobile sénégalais, plus particulièrement à la frontière entre le Sénégal et la République de Guinée.

    ‘’On souffre trop’’, relève l’un d’eux. ‘’Nous ne disposons pas d’infrastructures sociales de base. Les malades et les femmes enceintes souffrent, faute de moyen d’évacuation (ambulance). Il y a aussi l’enclavement des villages du plateau qui encourage le banditisme’’.

    ‘’L’insécurité prend des proportions inquiétantes avec des braquages armés’’, alertent-ils.

    Le président du Conseil communal de la jeunesse (CCJ) de Dindé Félo, Mamadou Ba, interpelle l’Etat sur la situation que vivent ces communautés isolées et implantées en altitude.

    Pour éviter le pire, préconise-t-il, ‘’il faut faire reculer la montée du banditisme et la circulation des armes blanches et légères qui est en train d’y prendre forme. L’Etat doit prendre à-bras-le-corps la question sécuritaire dans la zone frontalière avec Guinée Conakry’’.

    Selon une source sécuritaire, la brigade mobile de la gendarmerie de Kédougou et la police des frontières mènent des patrouilles nocturnes et installent nuitamment des check-points dans la zone.

    Carim Camara, un habitant de Dindé Félo souhaite que le réseau mobile sénégalais soit activé dans les villages du Plateau, pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

    ‘’Dans certains villages de la montagne, tu es entièrement en Guinée Conakry’’, relève-t-il, ajoutant que sans numéro guinéen, il est impossible de communiquer à partir de là. Il se souvient du jour où un incendie s’était produit à Dandé, et les gens ne pouvaient pas appeler sur toute l’étendue du plateau, faute de réseau.

    Le maire de la commune de Dindé Félo, Kikala Diallo salue le démarrage par l’Etat des travaux de construction de la route, tout en déplorant le manque d’électricité dans sa localité, visitée par beaucoup de touristes  qui viennent pour sa cascade et sa réserve naturelle.

    ‘’C’est une commune touristique mais malheureusement Dindé Félo n’a pas d’électricité. Nous voulons du courant pour retenir les touristes et leur faire visiter le plateau et la réserve naturelle’’, souligne le maire.

    Les hameaux du Plateau qui abritent parmi les sites touristiques les plus fréquentés de la région, manquent de tout et sombrent dans le noir.

    Les chefs de village du Plateau, après moult tentatives pour freiner les agressions et autres braquages dans leur zone, demandent à l’Etat de prendre des dispositions pour garantir le plein épanouissement des populations.

    Niché dans la commune de Dindé Félo, le Plateau surplombe une vaste forêt touffue, composée d’une faune et d’une flore très riches.  A 450 mètres d’altitude, le site abrite des espèces rares, comme le chimpanzé et la panthère, ainsi que des arbres comme le fromager. De ses flancs, jaillit sa fameuse cascade, du haut de ses 115 mètres, soit la plus haute du pays. S’y ajoutent bien d’autres sites remarquables, comme les dents de Dandé, la source de la cascade et la grotte.

    Le plateau fait partie du paysage culturel peul du pays Bassari. Ses atouts d’écotourisme, de tourisme de vision ne sont plus à démontrer, avec son label de zone pour la conservation des oiseaux.

    Tel un bijou que la nature a protégé par toute sorte d’obstacles, afin de le préserver de la banalisation et de faire de sa découverte une récompense pour ceux qui ont su faire preuve de persévérance. Une beauté que peinent pourtant à savourer pleinement ses habitants, assaillis par un dénuement quasi-total et des maux multiples.

    ID/ADI/ASB/ASG/AKS

  • SÉNÉGAL-SOCIETE / Une nouvelle politique de lutte contre l’émigration irrégulière en gestation

    SÉNÉGAL-SOCIETE / Une nouvelle politique de lutte contre l’émigration irrégulière en gestation

    Dakar, 23 août (APS) – Le Sénégal travaille à la mise en place d’une politique coordonnée et inclusive de lutte contre l’émigration irrégulière, a assuré, mercredi à Dakar, Abdoul Wahabou Sall, un conseiller technique du Premier ministre.

    ‘’L’Etat du Sénégal s’est engagé à mettre en place une politique globale, coordonnée et inclusive à même de combattre le phénomène de la migration irrégulière et de tirer profit des opportunités offertes par la migration’’, a-t-il notamment déclaré.

    M. Sall, contrôleur général de la Police, intervenait à l’ouverture d’un atelier consacré à la validation d’un document de politique national migrations au Sénégal élaboré entre 2016 et 2018.

    Le texte a déjà fait l’objet en 2018 d’une validation technique et n’attendait qu’une validation politique.

    Le sociologue en charge de l’élaboration du document, Mamadou Dimé, a souligné la nécessité d’une mise à jour du texte ayant abouti à cette validation politique.

    ‘’Cette révision était nécessaire en raison du changement de contexte lié à la pandémie de la Covid-19, à la guerre en Ukraine, aux crises sociales, à l’instabilité dans la sous-région qui a accentué les défis migratoires’’, a précisé l’universitaire.

    Dans le document, souligne-t-il, l’Etat a identifié ‘’les priorités, les défis et en proposant un certain nombre de solutions pour que la migration continue de servir de levier pour le développement du Sénégal’’.

    Mamadou Dimé a aussi insisté pour que des ‘’solutions pérennes et efficaces soient identifiées pour essayer de juguler les drames de l’émigration irrégulière’’.

    Le Directeur de la Fondation Heinrich Böll Sénégal, Fabian Happe, a, de son côté, salué l’initiative des autorités sénégalaises, estimant qu’elle allait empêcher de ‘’restreindre les dynamiques migratoires’’.

    ‘’Cela permettra de mieux gérer sa politique migratoire à travers un mode de gouvernance nécessaire au lieu de restreindre la mobilité et les dynamiques’’, a-t-il fait valoir.

    Il a salué cette démarche reposant sur une ‘’perspective positive des interactions entre migrations, gouvernance et développement (…) ainsi qu’une responsabilité collective de tous les acteurs impliqués dans la migration’’.

    Pour sa part, la cheffe de mission de l’Organisation internationale des migrations (OIM), Valeria Falaschi, a relevé que  »dans un monde caractérisé par une mobilité humaine sans précédent, la nécessité d’une bonne gouvernance migratoire se pose avec urgence’’.

    ‘’Le gouvernement du Sénégal démontre sa volonté de placer la migration dans son architecture nationale de politique de développement et de coopération’’, a-t-elle indiqué en saluant l’avènement d’une ‘’base solide pour des actions efficaces et durables’’.

    CS/SBS/AKS