Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-CULTURE/NECROLOGIE / Décès du linguiste-éditeur Pathé Diagne, une « sommité intellectuelle » (famille)

    SENEGAL-CULTURE/NECROLOGIE / Décès du linguiste-éditeur Pathé Diagne, une « sommité intellectuelle » (famille)

    Dakar, 23 août (APS) – Le linguiste-éditeur et économiste sénégalais Pathé Diagne est décédé mercredi, à Dakar, à l’âge de 89 ans, a annoncé son neveu Mademba Ndiaye.

    Né le 7 janvier 1934 à Saint-Louis du Sénégal, Pathé Diagne est « cet intellectuel de toutes les batailles pour les langues nationales, notamment aux côtés de ses compagnons Cheikh Anta Diop et Ousmane Sembène », a témoigné le journaliste.

    Mademba Ndiaye a rappelé que c’est lui qui a « organisé le fameux colloque qui a permis au savant Cheikh Anta Diop, pendant des nuits, d’exposer sa pensée à l’Université de Dakar » en 1982.

    Après le colloque du Caire de 1974, ce symposium à l’initiative des éditions Sankoré de Pathé Diagne est considéré comme l’une des rares occasions qui s’offraient  à l’égyptologue Sénégalais pour répondre en profondeur sur l’ensemble de son œuvre devant des universitaires.

    Alioune Sall « Paloma » a confié à l’APS que Pathé Diagne est un « homme pluriel qui présentait plusieurs facettes (…) un vrai chercheur (…) il n’y a plus de gens qui ont exploré les sciences humaines au Sénégal que lui ».

    « Pathé Diagne est un désireux du partage. Il savait manier l’arme de la critique et des concepts », a poursuivi M. Sall saluant les « qualités de cœur et d’esprit » du disparu.

    Alioune Sall, un neveu du disparu, a estimé que le Sénégal « a besoin des lumières et de la qualité du sociolinguiste qui avait une capacité à lire les réalités avec une audace intellectuelle surtout dans ces périodes aussi troubles que celles que l’on connait ».

    Il a été surtout un connaisseur de la pensée de Cheikh Anta Diop dans ce qu’elle a de subtil, de fécond et de controverses, a poursuivi Alioune Sall « Paloma ».

    « Il a été, sans jamais en tirer gloire, l’un des plus grands connaisseurs de Cheikh Anta Diop. Il lui a consacré un livre. Personnellement je pense que c’est l’ouvrage le plus éclairant et le plus édifiant sur la pensée de Cheikh Anta Diop avec tout ce qu’elle a suscité comme controverses et complexité », a-t-il souligné.

    Dans un texte qu’il lui consacra en 1969, le journal Le Monde indiquait qu’il appartenait à une « famille de commerçants aisés ».

    Après des études au lycée Faidherbe, dans sa ville natale, il prépara une licence de droit et une licence de lettres à l’université de Dakar.

    En 1965, il soutint à Paris une thèse préparée sous la direction du professeur Maurice Byé. Cette thèse portait sur « l’intégration économique en Afrique occidentale ».

    Désireux de mener à son terme cette double formation juridique et littéraire, il s’apprêta alors à passer un doctorat ès lettres à l’université d’Aix-en-Provence, après avoir achevé la rédaction d’un volumineux travail sur « l’adaptation des langues africaines à la modernité », indiquait encore Le Monde.

    Cet historien des civilisations était le fondateur des éditions Sankoré.

    Pathé Diagne était aussi le mari de la sociologue Fatou Sow, chercheure à l’IFAN et l’une des premières étudiantes de l’Université de Dakar, devenue l’université Cheikh Anta Diop.

    FKS/ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les infrastructures et les réponses du gouvernement à des intellectuels mis en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les infrastructures et les réponses du gouvernement à des intellectuels mis en exergue

    Dakar, 23 août (APS) – Les quotidiens se sont surtout intéressés aux infrastructures publiques et aux réponses de certains membres du gouvernement aux tribunes publiées par l’économiste Felwine Sarr et plusieurs personnalités sénégalaises et étrangères.

    Le Bus Rapid Transit (BRT), une infrastructure de transport de masse en construction dans la région de Dakar, va disposer dans un premier temps d’une flotte de 121 bus pouvant transporter chacun 150 passagers, annoncent Sud Quotidien et d’autres journaux.

    L’exploitation commerciale du BRT va générer un millier d’emplois, et cette infrastructure va transporter en moyenne 300.000 passagers par jour, ajoute Sud Quotidien à la suite des tests effectués au cours de cette semaine.

    Il rappelle, sur la base d’une promesse des autorités du pays, que le BRT sera mis en service à la fin de cette année.

    ‘’Nous avons un sentiment de bonheur et de fierté. C’est une belle réalisation. Elle impactera la mobilité à Dakar, où nous sommes confrontés à des embouteillages monstres aux heures de pointe. Nous remercions le président de la République pour cette réponse pertinente qu’est le BRT’’, rapporte Le Soleil en citant le gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.

    Selon L’As, l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) aurait pris une société britannique en flagrant délit d’exploitation d’un réseau de télécommunication sans autorisation.

    Le directeur général de l’ARTP, Abdou Karim Sall, a ordonné à la société en question de procéder au ‘’démantèlement’’ de ses équipements installés à Diamniadio (ouest), dans un délai de quinze jours, annonce le journal.

    ‘’Sabotage’’

    Kritik’ signale ‘’un manque criant de manutentionnaires et d’agents d’assistance’’ à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), qu’il décrit comme ‘’un hub sous-régional en train de piquer du nez’’.

    La société chargée de l’exploitation de l’AIBD ‘’n’entretient, ni ne renouvelle les infrastructures qui sont en fin de vie’’, lit-on dans le journal.

    Le Quotidien signale des actes de ‘’sabotage’’ commis sur des ouvrages d’évacuation des eaux de pluie à Touba (centre). ‘’Pour l’ONAS (l’Office national de l’assainissement du Sénégal), qui se démène pour réduire les risques d’inondation, avec des investissements d’une cinquantaine de milliards de francs CFA fournis par l’État, le but inavoué de ces actes ignobles est de provoquer des inondations et, par ricochet, la colère d’éventuelles victimes’’, poursuit Le Quotidien.

    ‘’Pour désenclaver les régions à fort potentiel économique, le Sénégal a mis en place, depuis janvier 2022, un plan spécial de désenclavement portant sur plus de 2.500 kilomètres […] Sans tambour ni trompette, le plan spécial de désenclavement suit son cours’’, observe Libération.

    L’As affirme que ‘’le palais [de la République] gronde’’. Il relaye les réponses servies par les ministres Yoro Dia et Abdou Karim Fofana à l’économiste et écrivain Felwine Sarr et aux auteurs d’une tribune demandant à Macky Sall de faire libérer Ousmane Sonko.

    Le même journal ajoute : ‘’Yoro Dia a porté la réplique à Felwine Sarr, auteur d’un pamphlet publié lundi dernier, dans lequel il accuse Macky Sall d’avoir porté un grand coup à la démocratie sénégalaise. Le problème dans son texte, objecte le porte-parole de la présidence de la République, est que l’intellectuel défend une idéologie politique en avançant masqué.’’

    ‘’La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre […] Le ministre du Commerce […] prend la défense du régime pour recadrer sévèrement les signataires’’ de la tribune demandant à Macky Sall de faire libérer Ousmane Sonko, rapporte Source A.

    Des dattes étiquetées ‘’Don du marabout’’

    ‘’Les autorités se retrouvent sous le viseur d’une centaine d’intellectuels qui demandent la libération d’Ousmane Sonko. Cette sortie montre que ce pays est désormais divisé en proportions électoralistes’’, commente Le Quotidien.

    Il signale, en parlant des auteurs de la tribune favorable à M. Sonko, que ‘’ce sont les mêmes qui exigent l’indépendance des juges qui suggèrent des arrangements avec le pouvoir judiciaire’’.

    L’info évoque ‘’la riposte musclée’’ des ministres Yoro Dia et Abdou Karim Fofana.

    Certains auteurs du texte doivent se rappeler que ‘’la séparation des pouvoirs […] reste un principe intangible de notre République’’, argue M. Fofana.

    Selon plusieurs journaux, le khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké, aurait offert de l’eau minérale et des dattes à l’opposant Ousmane Sonko, afin qu’il mette fin à sa grève de la faim.

    Selon L’Observateur, le don aurait été fait lors d’une visite rendue au guide religieux par des leaders de la coalition Yewwi Askan Wi, dont les anciens ministres Aïda Mbodj et Habib Sy.

    ‘’Serigne Mountakha Mbacké a chargé les leaders de Yewwi Askan Wi de dire à Ousmane Sonko de mettre fin à sa diète’’, rapporte Bés Bi Le Jour.

    ‘’Que les autorités nous facilitent l’accès à Ousmane Sonko, pour que nous puissions lui transmettre le message du khalife’’, note le même journal en citant Habib Sy.

    ‘’Le leader de Pastef va-t-il honorer le patriarche de Darou Miname ? Les leaders [de Yewwi Askan Wi] parviendront-ils à délivrer le message et la commission du khalife au prisonnier Ousmane Sonko ?’’ se demande Tribune.

    Sous les coups de crayon du dessinateur de Tribune, la boîte de dattes porte l’étiquette ‘’Don du marabout’’.

    ESF

  • SENEGAL-IRAN-COOPERATION / Dakar et Téhéran veulent renforcer leur coopération dans des domaines de pointe (diplomate)

    SENEGAL-IRAN-COOPERATION / Dakar et Téhéran veulent renforcer leur coopération dans des domaines de pointe (diplomate)

    Dakar, 22 août APS – La république islamique d’Iran va renforcer sa coopération économique avec le Sénégal en misant sur des domaines de pointe comme la pétrochimie, l’ingénieurie ou encore les nanotechnologies, a déclaré mardi Hassan Askari, son nouvel ambassadeur à Dakar.

    « On a planifié des programmes avec le Ministère des Affaires étrangères du Sénégal dans le but de renforcer les relations entre les deux pays notamment dans les domaines économiques, scientifiques et technologiques », a notamment dit M. Askari.

    Le diplomate iranien s’exprimait lors d’une visite de courtoisie à l’Agence de presse sénégalaise un peu plus d’un mois après sa prise de fonction comme nouvel ambassadeur de son pays à Dakar.

    « Les deux pays vont aussi renforcer leurs relations dans le domaine de la santé, de la pétrochimie, de la raffinerie, des nanotechnologies, ainsi que les technologies dans le domaine de l’agriculture », a expliqué le diplomate iranien.

    Hassan Askari a aussi promis de déployer tous ses « efforts pour promouvoir les relations diplomatiques, religieuses et géopolitiques entre les deux Etats pour franchir de nouvelles étapes dans la coopération ».

    « Malgré les nombreuses sanctions, nous avons réalisé des progrès importants dans le domaine de la science et de la technologie, surtout dans les technologies de pointe. La volonté de notre pays est de renforcer ses relations avec tous les pays africains plus particulièrement avec les pays amis et à majorité musulman comme le Sénégal », a-t-il dit.

    Hassan Asgari a magnifié ‘ »la croissance économique et la démocratie sénégalaise qu’il considère comme une source de fierté pour les sénégalais’’.

    « Je suis au Sénégal depuis un mois et demi. J’ai découvert que la croissance est beaucoup plus importante que je ne le pensais. Il y a une mentalité positive sur le terrain. Le Sénégal est un pays stable qui s’est engagé dans le chemin du développent économique tout en étant un modèle de démocratie dans la région », a salué Hassan Askari.

    ABD/

     

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / BRT : des pertes estimées à plus de 5 milliards de FCFA, lors des manifestations à Dakar (DG CETUD)

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / BRT : des pertes estimées à plus de 5 milliards de FCFA, lors des manifestations à Dakar (DG CETUD)

    Dakar, 22 août (APS) – Le projet du Bus rapid transit (BRT) a enregistré des pertes estimées à plus de 5 milliards de francs CFA lors des scènes de violence à Dakar, consécutives à la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko, a déclaré mardi, le directeur général du Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (CETUD), Thierno Birahim Aw dont la structure est chargée de l’exécution des travaux.

    « Naturellement, les impacts des manifestations sont très lourds. Ils sont estimés à plus de 5 milliards de FCFA », a-t-il dit, en procédant au lancement des tests statiques du BRT dont la livraison est prévue en fin d’année.

    Des actes de vandalisme ont été perpétrés à Dakar notamment et dans d’autres villes de l’intérieur à la suite de la condamnation du leader de l’ex parti Pastef et maire de Ziguinchor (sud) à deux ans de prison pour corruption de la jeunesse dans le procès l’opposant à l’ex-masseuse, Adji Sarr.

    Quelque dix-neuf des vingt-trois stations du BRT ont été saccagées, ainsi que l’éclairage public, l’aménagement paysager dans les quartiers comme Liberté 6, Petersen, Guédiawaye, Parcelles-assainies, a détaillé le Directeur général du CETUD.

    « Les casses ont été lourdes mais notre détermination est aussi forte pour livrer aux Sénégalais le service de transport qu’ils doivent avoir et qu’ils espèrent en fin d’année », a fait valoir M. Aw, insistant sur des « pertes énormes ».

    Le Directeur général du CETUD s’est toutefois félicité du niveau d’avancement très « satisfaisant » des travaux d’infrastructures, avec un taux d’exécution de plus de 85%.

    Plus de 70% des bus sont déjà à Dakar (…) le parc sera complet d’ici le mois de novembre prochain », a-t-il assuré,  notant que le BRT va permettre de transporter « plus de 300 mille voyageurs par jour ».

    Thierno Birahim Aw a insisté sur la nécessité de répondre à la « décongestion de Dakar de manière efficace en  privilégiant les transports capacitaires (…) qui contribuent à l’équité sociale ».

    « Je puis vous assurer que cette réalisation est bonne et généreuse. C’est une réalisation qui va fortement impacter la mobilité dans Dakar », s’est félicité le gouverneur de Dakar. Al Hassan Sall, a aussi invité les populations à « s’approprier » de cette infrastructure, tout en libérant les emprises sur les couloirs du BRT.

    « La qualité de l’ouvrage me pousse à appeler les populations à le préserver, à en prendre soin et à faire en sorte que les tests se passent dans les délais afin que l’ouvrage puisse être livré dans les délais requis », a martelé Al Hassane Sall.

    Financé par la Banque mondiale, la Banque européenne d’investissement et le Fonds vert mondial pour le climat, le coût global du BRT est estimé à trente milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises qui font valoir un BRT « 100% électrique et alimenté à l’énergie solaire ».

    CS/ASB/MTN

  • SENEGAL-ENERGIE / Électricité : le ministère de tutelle rappelle l’urgence d’allier baisse des coûts de production et réduction des effets du changement climatique

    SENEGAL-ENERGIE / Électricité : le ministère de tutelle rappelle l’urgence d’allier baisse des coûts de production et réduction des effets du changement climatique

    Dakar, 22 août (APS) – C’est une ‘’urgence’’ pour les pouvoirs publics sénégalais de baisser les coûts de production de l’électricité en tenant compte en même temps des engagements pris l’État avec ses partenaires multilatéraux en matière d’atténuation des effets du changement climatique, a rappelé mardi Issa Dione, le directeur de cabinet de la ministre du Pétrole et des Énergies.

    Il est difficile d’allier une baisse des coûts de production de l’électricité à une politique efficace d’atténuation des effets du changement climatique, mais le Sénégal va s’y employer, a-t-il relevé.

    M. Dione dirigeait une réunion de préparation de la lettre de politique de développement du secteur de l’énergie (LPDSE) pour la période 2024-2028. A cette occasion, le ministère du Pétrole et des Énergies est revenu sur la LPDSE 2019-2023, qui a été jugée satisfaisante par les intervenants.

    Cette lettre de politique de développement du secteur de l’énergie signée en octobre 2019 par le ministère de tutelle et celui de l’Économie, du Plan et de la Coopération a permis de définir les orientations de la politique énergétique du pays, a rappelé Issa Dione.

    Selon lui, avec la LPDSE 2024-2028, les pouvoirs publics veulent créer les bonnes conditions d’une exploitation des ressources de pétrole et de gaz.

    La sécurisation de la logistique d’approvisionnement du pays en hydrocarbures et la distribution d’une électricité vendue au consommateur à un faible coût font partie des objectifs à atteindre à l’aide de la lettre de politique de développement 2024-2028, a-t-il dit.

    Le ministère veut veiller à ‘’la sécurisation de l’approvisionnement des ménages en énergie durable’’, a précisé Issa Dione.

    Il signale que la LPDSE 2019-2023 a été mise en œuvre dans un contexte difficile, marqué par la pandémie de Covid-19.

    La crise sanitaire a remis en question toutes les prévisions, a dit M. Dione, ajoutant que la guerre russo-ukrainienne a impacté la politique énergétique du Sénégal pour la période 2019-2023.

    ‘’La production d’électricité à l’aide des énergies renouvelables n’est plus […] un simple moyen de réduction des gaz à effet de serre, c’est tout simplement un choix économique avantageux’’, a souligné Annegret Al-Janabi, cheffe de la coopération au développement à l’ambassade d’Allemagne au Sénégal.

    ‘’L’objectif du Sénégal de fournir à tous un accès à l’électricité à des prix compétitifs, d’ici à 2025, est le fil conducteur de l’identification des priorités de cette politique’’, a-t-elle dit.

    L’Allemagne est l’un des partenaires du Sénégal en matière de politique énergétique.

    Faire en sorte que tous les Sénégalais aient accès à l’électricité au plus tard en 2025 est l’un des objectifs de l’État dans ce domaine, a rappelé le ministère.

    ‘’Nous voulons que l’accès universel à l’électricité en 2025 puisse être une réalité. Le problème se pose dans les zones rurales. Dans les villes, nous en sommes à un taux d’accès à l’électricité de 96 à 98 %’’, a précisé Issa Dione.

    Selon lui, depuis une vingtaine d’années, la politique énergétique du Sénégal s’appuie sur des plans d’une durée de cinq ans.

    MFD/ESF/ADC

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 294 migrants rapatriés du Maroc attendus à Saint-Louis, mercredi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 294 migrants rapatriés du Maroc attendus à Saint-Louis, mercredi

    Dakar, 22 août (APS) – Au total, 294 migrants sénégalais, récemment secourus par la marine royale marocaine, ont quitté Dakhla, mardi, en début d’après-midi pour regagner le Sénégal, a appris l’Agence de presse sénégalaise de source diplomatique.

    Deux femmes et une dizaine de mineurs font partie du convoi qui devrait arriver à Saint-Louis mercredi dans l’après-midi, a indiqué la source.

    Elle signale que les pirogues à bord desquelles ils tentaient de rejoindre l’Espagne avaient pris départ à Saint-Louis, Fass Boye et Mbour avant d’être secourues entre le 6 et le 12 août.

    Une trentaine de candidats à l’émigration, originaires de Fass Boye, dans la région de Thiès, n’ont pas pu faire partie de ce groupe de rapatriés en raison de problèmes logistiques, a souligné la même source.

    AKS/MTN/ASB

  • SENEGAL-SANTE / Matam : la rétention des données sanitaires jugée ‘’inadmissible’’ par le gouverneur

    SENEGAL-SANTE / Matam : la rétention des données sanitaires jugée ‘’inadmissible’’ par le gouverneur

    Matam, 22 août (APS) – Le gouverneur de la région de Matam, Mohamadou Moctar Watt, a qualifié mardi d’’’inadmissible’’ la rétention de données sanitaires par certains militants syndicaux du secteur de la santé exerçant dans la région.

    ‘’Au niveau de la région de Matam, nous faisons face à une situation difficile, qui est spécifique à cette zone. Depuis deux ans, il y a une rétention des données sanitaires, ce qui est inadmissible. Rien ne peut justifier cette démarche des syndicalistes, que je ne partage peu’’, a-t-il dit.

    S’exprimait lors de la revue annuelle conjointe régionale (RAC) de la santé, il a relevé que cette situation qui ne concernait que le centre hospitalier régional de Ourossogui (CRHO), ‘’s’est maintenant élargie à l’hôpital régional de Matam et à l’ensemble de la région’’.

    Mohamadou Moctar Watt estime que les données sanitaires, qui sont publiques, n’appartiennent ni à ceux qui les produisent, ni à un syndicat encore moins à ceux qui sont chargés de les administrer

    ‘’Aujourd’hui, on n’a pas un niveau de complétude satisfaisant pour ce qui concerne les données sanitaires. S’il en manque autant, on ne peut pas savoir le sens dans lequel nous évoluons au plan de la santé. On ne peut pas aussi savoir est-ce que nous allons dans le sens de la performance ou de l’insuffisance’’, a-t-il déclaré.

    Pour lui, le droit de grève ne donne pas la latitude aux syndicalistes de faire dans la rétention de données sanitaires.

    A Matam, les syndicalistes affiliés au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS) refusent, depuis deux ans, de publier les données sanitaires dans plusieurs établissements de santé de la région, pour réclamer de meilleures conditions de vie et de travail.

    Si les indicateurs de la santé restent indisponibles, dans les autres secteurs comme l’éducation, l’agriculture, l’électricité, la gouvernance ou encore la sécurité, ils sont plutôt jugés satisfaisants par le chef de l’exécutif régional.

    AT/ASG/ASB

  • SENEGAL-ENTREPRISES-NOMINATION / Moïse Sarr nommé président du conseil d’administration de la SETER

    SENEGAL-ENTREPRISES-NOMINATION / Moïse Sarr nommé président du conseil d’administration de la SETER

    Dakar, 22 août (APS) – L’ex-secrétaire d’État chargé des Sénégalais de l’extérieur, Moïse Sarr, a confirmé mardi à l’APS sa nomination à la présidence du conseil d’administration de la Société d’exploitation du Train express régional (SETER).

    En janvier dernier, le président de la République, Macky Sall, a obtenu des partenaires français de la SETER la présidence du conseil d’administration de ladite entreprise, selon M. Sarr.

    Sur cette base, il est nommé à ce poste en remplacement de Stéphane Volant.

    Le nouveau président du conseil d’administration de la SETER a adressé ses ‘’vifs et sincères remerciements’’ au chef de l’État pour la ‘’confiance renouvelée’’ à son égard.

    ‘’Heureux d’intégrer la famille ferroviaire, je ne ménagerai aucun effort, avec le soutien de toutes et de tous, pour donner une nouvelle impulsion à l’un des projets les plus structurants et innovants de la présidence [de] Macky Sall’’, a-t-il écrit sur  sa page Facebook.

    L’État du Sénégal a pris une participation dans le capital de la SETER, l’entreprise chargée de l’exploitation du TER, le Train express régional.

    Ce dernier relie Dakar à Diamniadio, près de 40 kilomètres, en quarante-cinq minutes.

    Ses nombreuses rotations quotidiennes permettent à des dizaines de milliers de personnes de se déplacer entre la capitale et la nouvelle ville.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    SENEGAL-SANTE / Épidémie de chikungunya : plus de 100 cas dans la région de Kédougou

    Kédougou, 22 août (APS) – La région de Kédougou (sud-est) a franchi la barre des 100 cas de chikungunya depuis l’apparition de cette maladie sur son territoire au début de ce mois, a déclaré à l’APS le responsable du service régional de l’éducation et de l’information pour la santé, Ismaïla Ndiaye.

    Trois cent soixante-dix cas suspects ont été recensés sur le territoire régional, selon M. Ndiaye.

    Il rappelle qu’un plan de riposte a été mis en place par la direction régionale de la santé de Kédougou pour détecter et recenser les cas de chikungunya.

    ‘’Nous avons élaboré un bon plan de lutte, pour une recherche active des foyers de contamination de la maladie de chikungunya’’, a assuré M. Ndiaye.

    Des campagnes de sensibilisation et de prévention de la maladie de chikungunya auront lieu dans la région, selon Ismaïla Ndiaye.

    Le docteur Ababacar Mbaye, directeur régional de la santé de Kédougou, a annoncé, le 16 août dernier, que 47 cas de chikungunya avaient été recensés dans cette région en moins de deux semaines.

    ‘’Nous avons une épidémie […] de chikungunya, une maladie transmise par un vecteur qui ressemble à celui du paludisme par sa manifestation clinique. La chaleur qu’engendre cette fièvre peut dépasser 38 degrés, en plus des douleurs articulaires et musculaires, des céphalées aussi’’, a-t-il expliqué.

    Les cas de chikungunya ont été recensés dans les départements de Kédougou et Saraya.

    ‘’Les premiers cas ont été enregistrés à Dalaba et dans d’autres postes de santé du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin 27 autres cas du district sanitaire de Saraya’’, a déclaré M. Mbaye.

    Il assure que la direction régionale de la santé a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des patients.

    ‘’Nous allons leur donner des antalgiques, tous les jours, pour faire descendre la fièvre. Nous avons prescrit un repos à toutes les personnes malades’’, a-t-il dit.

    PID/ASG/ADC/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall en Afrique du Sud pour le 15-ème sommet des BRICS

    SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / Macky Sall en Afrique du Sud pour le 15-ème sommet des BRICS

    Dakar, 22 août (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a quitté Dakar mardi à destination de Johannesburg, en Afrique du Sud, où il prendra part au 15-ème sommet des BRICS (Brésil-Russie-Inde-Chine-Afrique du Sud) prévu mercredi et jeudi, annonce le service de communication de la présidence sénégalaise.

     »En sa qualité de co-président du Forum sur la coopération sino-africaine, le chef de l’Etat va participer à une réunion sur le partenariat Chine-Afrique en marge du sommet », précise la même source.

    SMD/ADC