Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lente décision du choix du candidat de BBY est une erreur, selon les quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La lente décision du choix du candidat de BBY est une erreur, selon les quotidiens

    Dakar, 22 août (APS) – Les quotidiens continuent de commenter le choix à faire par Macky Sall du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY), certains d’entre eux estimant que le leader de la coalition de la majorité présidentielle a commis l’erreur d’y aller lentement.

    ‘’Il prend tout son temps avant de prendre des décisions’’, écrit L’As en parlant du président de la République.

    ‘’Conséquence : cela laisse transparaître de grandes divisions au sein de la majorité présidentielle’’, ajoute-t-il.

    Source A affirme qu’‘’en cherchant à prolonger le suspense autour du choix du candidat de BBY, Macky Sall s’est finalement planté’’.

    La lente prise de décision ‘’permettra aux candidats dits rebelles de gagner du temps, d’avoir plus de marges de manœuvre [et] de multiplier leurs chances’’, poursuit le même journal.

    WalfQuotidien dit savoir pourquoi Macky Sall n’a pas encore désigné le candidat de BBY. ‘’Derrière ce retard volontaire se cache une stratégie savamment orchestrée pour empêcher les éventuels frondeurs de Benno Bokk Yaakaar d’avoir le temps matériel de collecter des parrainages’’, écrit-il.

    ‘’Pour le président Macky Sall, le choix du candidat est clair dans sa tête, mais il lui faudra panser les plaies profondes laissées par le long temps d’attente’’, commente L’Observateur.

    Selon ce dernier, le fait de décider lentement ou de rendre publique sa décision à la dernière minute ‘’n’était pas son souhait’’.

    ‘’La stratégie de Macky Sall a produit un effet contraire […] Le temps d’attente […] s’est retourné contre lui’’, poursuit L’Observateur.

    ‘’Des démarches […] se multiplient, laissant apparaître les profondes divisions dans les rangs de la coalition’’, lit-on dans le même journal.

    Une ‘’autorité impartiale’’

    Concernant l’organisation de l’élection présidentielle, ‘’l’opposition récuse Antoine Félix Diome’’, le ministre de l’Intérieur, rapporte Kritik’.

    ‘’Considéré comme farouche partisan du président sortant, le locataire de la place Washington n’inspire pas confiance aux députés de l’opposition’’, note le journal.

    L’opposition réclame la nomination d’une ‘’autorité neutre’’ au ministère de l’Intérieur, qui est chargé de l’organisation des élections.

    ‘’Nous avons besoin que la question de la transparence du vote, avec la désignation d’une autorité impartiale, soit définitivement réglée’’, écrit Sud Quotidien en citant le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi.

    Tribune relaye le texte publié par 141 personnalités réclamant la libération d’Ousmane Sonko et d’autres militants de l’opposition.

    ‘’Des voix s’élèvent, dont celles de l’ancien ministre de la Justice Serigne Diop’’, pour ‘’demander la libération d’Ousmane Sonko et [le retrait] du décret de dissolution de Pastef’’, son parti, affirme le journal.

    L’info relaye la tribune de l’écrivain et économiste Felwine Sarr, qui déplore la situation politique au Sénégal. ‘’Il a couché en noir gras les maux de la démocratie et de l’État de droit dans le pays’’, commente L’info.

    Les détenus Hannibal Djim, Cheikh Bara Ndiaye et Ousmane Sonko ‘’refusent tout soin’’, selon Libération. Le journal rappelle qu’ils mènent une grève de la faim.

    EnQuête s’est préoccupé du trafic de bois de rose au Sénégal. ‘’Confrontés à la raréfaction du produit au Mali, les trafiquants se rabattent sur les forêts sénégalaises et guinéennes’’, révèle-t-il.

    ‘’Si le Mali reste l’épicentre du trafic de bois de rose, les pays voisins ne sont pas épargnés’’, ajoute EnQuête, affirmant que le Sénégal paie un lourd tribut à ce commerce.

    Un ‘’coup d’épée dans la mer’’

    Le Soleil et d’autres journaux évoquent le rapatriement de 37 rescapés du naufrage au Cap-Vert d’une pirogue qui transportait des migrants sénégalais.

    ‘’Sept corps retrouvés dans la pirogue ont été inhumés sur place’’, au Cap-Vert, lit-on dans Le Soleil.

    Bés Bi Le Jour estime que les efforts fournis par les pouvoirs publics sénégalais pour éradiquer la migration irrégulière sont un ‘’coup d’épée dans la mer’’. Il consacre au sujet une enquête dans laquelle sont passés au peigne fin les rôles des pays de départ des migrants au sujet, des pays d’accueil et des passeurs. Ces derniers s’enrichissent ‘’sans scrupule’’, selon le journal.

    ‘’Des larmes et des souvenirs que l’Atlantique ne pourrait pas avaler’’, s’indigne Le Quotidien, concernant la douleur des populations de Fass Boye.

    Des dizaines de ressortissants de ce village de pêcheurs situé dans la région de Thiès (ouest) ont péri en mer, la semaine dernière, en tentant de se rendre en Europe à bord d’une pirogue.

    ESF

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Soixante-cinq migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Soixante-cinq migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    Dakar, 22 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru lundi une pirogue transportant 65 migrants sénégalais tentant de se rendre en Espagne, a appris l’Agence de presse sénégalaise de source diplomatique.

    Ces migrants nouvellement arrivés sur le territoire marocain après avoir été secourus en mer s’ajoutent à 75 de leurs compatriotes recueillis quatre jours plus tôt par la marine royale marocaine et aux 8 malades hospitalisés à Dakhla, a indiqué la même source.

    Elle signale qu’en tout, 148 ressortissants sénégalais attendent d’être rapatriés de Dakhla alors que 325 autres ont regagné le Sénégal par voie terrestre à partir de dimanche.

    AKS/ADC

  • AFRIQUE-CULTURE-MUSIQUE / Festival « Au tour des cordes » : la Malienne Fatoumata Diawara, tête d’affiche de la troisième édition prévue du 27 au 29 octobre (organisateurs)

    AFRIQUE-CULTURE-MUSIQUE / Festival « Au tour des cordes » : la Malienne Fatoumata Diawara, tête d’affiche de la troisième édition prévue du 27 au 29 octobre (organisateurs)

    Dakar, 21 août (APS) – La troisième édition du Festival ‘’Au tour des cordes’’, manifestation initiée par le koriste sénégalais Ablaye Cissoko, aura lieu du 27 au 29 octobre prochain à Saint-Louis (nord) avec comme tête d’affiche la Malienne Fatoumata Diawara, annonce un communiqué transmis lundi à l’APS.

    Chanteuse, comédienne et actrice, Fatoumata Diawara a collaboré avec de grands noms de la musique, du théâtre et du cinéma à l’image de Cheik Fantamady Camara, Herbie Hancock, Roberto Fonseca, Abderrahmane Sissako, Angélique Kidjo, Philippe Godeau, Disclosure, Lauryn Hill, entre autres, indique la même source, annonçant la participation, cette année, d’artistes venant du Mali, de la Grèce, de la Turquie, d’Espagne, d’Italie, d’Autriche et du Sénégal.

     »Pont entre les traditions musicales de son pays et les sonorités et rythmes du reste du monde, la chanteuse, compositrice et comédienne Fatoumata Diawara dresse, à travers sa musique, un pont, utilisant son art, ses mélodies, ses messages comme des outils de transmission d’une identité et de combat pour la cause de la femme, de l’humain en général », soulignent les organisateurs.

    Le texte rappelle que le Festival  »Au tour des cordes » a été lancé dans le but de ‘’célébrer la musique et le patrimoine culturel à travers la voix humaine et les instruments à cordes traditionnelles et modernes’’ et annonce la participation de l’artiste saint-louisien Tex LbK, de Kiko Riuz et son flamenco Âma La Vida, Kiya Tabassian, ambassadeur de la culture perse.

    Il y a aussi le duo Eliza Vellia et Annabelle (Grèce), le violoncelliste Mathieu Saglio et son Quartet (Turquie), Manuel Heredia et El Berenjeno (Espagne), Adriano Viterbini guitariste d’Italie, le duo sénégalais Doudou Diassy et Elisabeth Diédhiou et le trio originaire d’Autriche Moritz Weiss Klezmer.

    Au-delà des concerts, la programmation ‘’Au tour des cordes’’ propose des résidences d’ateliers, des master class, confirmant ‘’sa vocation de lieu de rencontres et de brassage des cultures’’.

    Les artistes se relayeront entre les scènes Habib-Faye du Lycée Ameth-Fall, Mabousso-Thiam de l’école Abdou-Diouf et celle du grand jardin de l’Institut français de Saint-Louis, souligne les promoteurs.

    FKS/ADC

  • SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Emigration : une ministre capverdienne insiste sur la nécessité pour les Etats de travailler en solidarité

    SENEGAL-CAPVERT-MIGRATION / Emigration : une ministre capverdienne insiste sur la nécessité pour les Etats de travailler en solidarité

    Sal (Cap Vert), 21 août (APS) – La ministre cap-verdienne de l’Education, Filomena Gonçalves, a souligné, la nécessité pour les Etats et les organisations internationales de travailler dans la solidarité afin de résoudre les problèmes liés à l’émigration.

    « La question migratoire est complexe et nécessite que l’on travaille ensemble pour trouver des solutions et régler définitivement le fléau », a-t-elle notamment déclaré.

    Elle s’adressait à des journalistes à l’issue d’une visite effectuée dimanche avec la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur au centre hospitalier de la ville de Sal pour s’enquérir de l’état de deux migrants sénégalais dont l’embarcation a été secourue mardi au large du Cap Vert.

    Au total, 37 sénégalais et un bissau-guinéen à bord d’une embarcation en dérive dans l’océan Atlantique ont été secourus mardi dernier par un bateau de pêche battant pavillon espagnol et amenés au port de Sal.

    Ils font partie des 101 personnes qui avaient embarqué à bord de cette pirogue pour rallier l’Espagne. Les 63 autres ont perdu la vie.

    « Il faut combattre les réseaux criminels responsables de la mort de nos enfants », a indiqué la ministre de l’Education du Cap Vert non sans rappeler que le continent africain dispose de beaucoup d’opportunités à exploiter pour améliorer l’éducation, développer l’économie et redonner de l’espoir aux jeunes.

    « En définitive on sait tous que la migration est liée à la vie de l’homme sur la planète. Raison pour laquelle il est nécessaire de travailler pour résoudre les problèmes qu’elle engendre », a encore dit Filomena Gonçalves.

    L’avion de l’armée de l’air, transportant les 37 rescapés de la pirogue qui avait pris départ le 10 juillet à Fass Boye, une localité de la région de Thiès, a atterri à la base aérienne de Ouakam à Dakar.

    Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, des membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-CAP-VERT-MIGRATION / L’avion transportant les 37 rescapés d’une pirogue secourue au Cap-Vert, a atterri à Dakar

    SENEGAL-CAP-VERT-MIGRATION / L’avion transportant les 37 rescapés d’une pirogue secourue au Cap-Vert, a atterri à Dakar

    Dakar, 21 août (APS) – L’avion de l’armée de l’air, transportant les 37 rescapés de la pirogue de migrants récemment secourue au large du Cap-Vert, a atterri à la base aérienne de Ouakam à Dakar, a constaté un reporter de l’APS.

    L’avion militaire a atterri à 18 h 20 mn.

    Outre les 37 rescapés, la ministre des Sénégalais de l’extérieur, quelques membres des familles des victimes étaient à bord de l’appareil de l’armée qui a quitté le sol capverdien à la mi-journée.

    AKS/MTN/ASB

  • SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Protection des droits humains : les « efforts » de Dakar magnifiés par l’ONU

    SENEGAL-MONDE-SOCIETE / Protection des droits humains : les « efforts » de Dakar magnifiés par l’ONU

    Dakar, 21 août (APS) – Le Comité des Nations Unies pour l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale salue les efforts consentis par le Sénégal en matière de promotion et de protection des droits de l’homme, annonce un communiqué reçu lundi à l’APS.

    « Les efforts du Sénégal ont été salués par le Comité des nations unies qui reconnait l’engagement du pays à se soumettre aux examens de surveillance de la protection des droits de l’homme. La tradition de respect des droits de l’homme a été magnifiée », indique la même source.

    Le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale a examiné les 17 et 18 août 2023 à Genève en Suisse, le rapport périodique présenté par le Sénégal au titre de la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale.

    Le texte mentionne que « dans la présentation du rapport, il a été relevé que le Sénégal a accompli d’énormes progrès en matière de promotion et de protection des droits humains depuis son dernier examen par le Comité ».

    « Le Sénégal a adopté des textes favorisant la prévention et la lutte contre la discrimination ainsi que le vote de la loi de 2022 relative à la non-discrimination au travail, qui révise et complète certaines dispositions du Code du Travail », relève le texte.

    Sur le plan stratégique, le communiqué fait état de « programmes importants initiés par les pouvoirs publics sénégalais pour éradiquer ou prévenir toutes formes de discrimination ».

    L’Etat du Sénégal a mis en place plusieurs initiatives qui ont enregistré des résultats probants pour un meilleur accès aux services sociaux de base, a fait remarquer le document.

    Il évoque « le Projet pôle de développement de la Casamance (PPDC) qui a enregistré des résultats importants en termes de renforcement de la productivité agricole et d’amélioration des liaisons de transport entre le réseau classique et les pistes ».

    Au niveau de la santé, le rapport a insisté sur les « efforts enregistrés durant les dix dernières années, avec notamment la gratuité des soins de santé pour les enfants âgés de moins de cinq ans et les femmes enceintes ».

    Le document note aussi « les mesures prises par l’État du Sénégal pour la réalisation effective des droits à l’éducation, à la santé, à un environnement sain et à l’intégration de la dimension genre dans le secteur extractif et celui de l’énergie ».

    Par ailleurs, lit-on dans le texte, « il a été clairement affirmé qu’il n’y a pas de discrimination car tous les groupes de la population sont mélangés avec des citoyens qui ont tous des liens de cousinage. Les textes interdisent toute discrimination et il n’y a pas de discrimination dans la pratique ».

    La délégation sénégalaise a mis en avant la « lutte contre la surpopulation carcérale et les longues détentions, ainsi que l’amélioration des conditions de détention et du sort des détenus qui figurent parmi les politiques prioritaires du Sénégal ».

    En effet, « le pays a adopté en 2020 la loi relative au placement sous surveillance électronique qui a élargi les modes d’aménagement des peines », a souligné le texte.

    L’Etat a également introduit le bracelet électronique dans le système judiciaire sénégalais qui a « essentiellement pour objectif le désengorgement des prisons et la maîtrise de la population carcérale ».

    Outre cette réforme majeure, le rapport mentionne « le projet de révision du Code de procédure pénale, qui permettra à terme de limiter la durée de la détention préventive en matière criminelle ».

    Le document signale que le Sénégal a mis en place un processus de réforme majeure du Comité sénégalais des droits de l’homme (CSDH), visant à permettre à cette institution nationale des droits de l’homme de se conformer aux Principes de Paris, un ensemble de normes reconnues à l’échelle internationale qui permettent d’évaluer la crédibilité de la politique des droits humains.

    FD/ASB/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Serigne Mboup se lance pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’ 

    SENEGAL-POLITIQUE / Présidentielle 2024 : Serigne Mboup se lance pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’ 

    Dakar, 21 août (APS) – L’homme d’affaires et maire de la ville de Kaolack (centre), Serigne Mboup, déclare être candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024 par ‘’devoir moral et citoyen’’, pour ‘’créer l’espoir chez les Sénégalais’’.

    ‘’Je suis candidat à l’élection présidentielle de 2024. Après réflexion, j’estime que c’est mon devoir moral et citoyen de présenter ma candidature’’, a dit M. Mboup dans une interview publiée lundi par le quotidien privé dakarois L’Observateur.

    L’homme d’affaires dit être conscient de toutes les charges qui incombent à un président de la République, mais il est d’avis que celles du monde des affaires sont plus complexes que celles-là. ‘’J’en suis conscient mais je sais que ce que nous faisons dans nos entreprises est plus compliqué que gérer l’État’’, a-t-il soutenu.

    ‘’À la mairie, les gens comptent sur vous, mais vous n’avez pas de pouvoir parce que si le préfet ou le percepteur vous bloque, vous ne travaillez pas. Qui peut bloquer le travail du chef de l’État ?’’ a expliqué Serigne Mboup, estimant que ‘’si le président de la République ne travaille pas, c’est qu’il l’aura voulu’’.

    ‘’Le président de la République est l’unique personne qui peut changer le pays et les comportements des Sénégalais, et booster le développement’’, a poursuivi le maire de Kaolack, ajoutant : ‘’Avoir été un ‘ndongo daara’ (élève de l’école coranique) est plutôt un atout, parce que cette éducation et cet apprentissage nous ont permis d’avoir un esprit ouvert et d’être résilients.’’

    Le maire de Kaolack, l’un des plus grands hommes d’affaires du pays, soutient être capable de le diriger. ‘’On (les anciens élèves de l’école coranique) n’a pas de limite à nous fixer […] Aujourd’hui, si on me proposait de diriger la NASA, j’accepterais volontiers, sans appréhension aucune’’, a-t-il déclaré.

    ‘’Je vais essayer de convaincre le peuple sénégalais’’

    La gestion d’un pays revient à ‘’mettre les gens qu’il faut à la place qu‘il faut’’ et à ‘’superviser’’ l’exercice des missions qu’on leur confie, a dit M. Mboup, président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Kaolack et ancien président de l’Union nationale des chambres de commerce, d’industrie et d’agriculture du Sénégal.

    ‘’Ce qui motive également ma candidature, c’est que, actuellement, les ‘daara’ ont évolué et je veux montrer aux ‘ndongo daara’ qu’ils peuvent […] accéder à n’importe quel poste’’ stratégique, a-t-il poursuivi. ‘’Je vais m’entourer de personnalités sérieuses et reconnues dans leur domaine : des universitaires, des opérateurs économiques, des intellectuels de haute facture…’’ a-t-il promis en cas de succès à l’élection présidentielle.

    Serigne Mboup dit être en mesure de collecter le nombre de parrainages exigé pour la participation des candidats au scrutin présidentiel.

    ‘’Lors des dernières élections législatives, on s’y est pris à la dernière minute. Et en un mois, on a eu plus de 75.000 parrainages. Mais à l’arrivée, à cause de coquilles sur les noms, seuls 27.000 parrainages étaient valables’’, a-t-il rappelé.

    ‘’Je vais essayer de convaincre le peuple sénégalais. Je vais faire comme j’ai fait à Kaolack [lors des élections municipales] en appelant tout le monde à travailler au profit du Sénégal’’, a assuré M. Mboup. ‘’Nous voulons créer l’espoir chez les Sénégalais.’’

    CS/ESF/ADC

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Présidentielle 2024 : Mamoudou Ibra Kane, candidat pour réaliser ‘’l’épanouissement économique et social’’ de ses compatriotes

    SENEGAL-POLITIQUE-DECLARATION / Présidentielle 2024 : Mamoudou Ibra Kane, candidat pour réaliser ‘’l’épanouissement économique et social’’ de ses compatriotes

    Dakar, 21 août (APS) – Le journaliste Mamoudou Ibra Kane a fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle du 25 février prochain en promettant de mobiliser les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social des Sénégalais, ont annoncé plusieurs médias.

    ‘’Après concertation avec les membres du mouvement citoyen ‘Demain, c’est Maintenant’’, après des tournées auprès d’autorités religieuses et coutumières, mais aussi des échanges fructueux avec des compatriotes de toutes les couches de notre société, je déclare ma candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024’’, écrit Kane dans sa déclaration de candidature reçue à l’APS.

    ‘’J’ai pris cette décision avec gravité. Si je suis candidat, c’est parce que je suis en mesure d’apporter des solutions aux problèmes de notre Sénégal du temps actuel, confronté aux défis de l’emploi pour les jeunes, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche, de l’industrialisation…’’ ajoute-t-il.

    Dans ce texte intitulé ‘’Un président qui vous rassemble’’, l’ex-directeur général du groupe de presse privé E-Media Invest s’engage à mobiliser les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social de ses compatriotes. ‘’L’Etat que je dirigerai, si telle est votre volonté, mobilisera naturellement les moyens nécessaires à l’épanouissement économique et social de chacune et de chacun.’’

    ‘’J’aperçois, au loin, un horizon dégagé et un boulevard d’opportunités. Le métier de journaliste offre un privilège à nul autre pareil : celui de pouvoir écouter le pouls de ma société. Durant mes trente ans de carrière professionnelle, en témoin privilégié, j’ai écouté et j’ai entendu. J’ai vu et constaté. Ainsi, j’ai pris toute la mesure des difficultés que traverse notre cher Sénégal’’, a déclaré Mamoudou Ibra Kane.

    Il dit avoir refusé de ‘’continuer à rester un spectateur passif’’. ‘’C’est la raison de mon engagement. Je me sens pleinement concerné.’’

    ‘’Le Sénégal d’aujourd’hui et de demain a besoin d’être conduit par un président bâtisseur de progrès, d’espoir et d’espérance, un président porteur de paix et de joie’’, a-t-il écrit.

    Kane promet, s’il est élu à la présidence du Sénégal, d’être ‘’un président qui partage vos peines, un président qui rassemble, rassure et vous ressemble’’, également ‘’un président qui met réellement la patrie avant l’intérêt d’un parti’’.

    ‘’Je mettrai fin à toutes les formes de discrimination’’

    Mamoudou Ibra Kane estime que ‘’le management solitaire et autocratique est révolu’’. ‘’Si vous m’accordez vos suffrages, nous pourrons bâtir ensemble un autre Sénégal : un Sénégal inclusif, un Sénégal juste, un Sénégal de l’éthique et de l’équité, un Sénégal du pragmatisme, un Sénégal organisé et méthodique, un Sénégal du mérite récompensé.’’

    ‘’Je serai le président de la cohésion nationale. Un président qui rassemble…’’ affirme-t-il, s’engageant à ‘’restaurer l’image fissurée du Sénégal, naguère connu comme pays de tolérance et de cohésion’’. ‘’Je mettrai fin à toutes les formes de discrimination et de stigmatisation basées sur le sexe, sur l’âge, sur la race, sur la région, sur la religion, sur l’ethnie’’, promet le journaliste.

    Il dit aussi être déterminé à combattre la corruption au Sénégal. ‘’Nous combattrons la corruption sans faiblesse et sans pitié. Nous redresserons les torts et œuvrerons pour une société plus équitable, fondée sur la justice, la vérité, la réconciliation et l’espérance.’’

    ‘’Avec ‘Demain, c’est Maintenant’, la citoyenneté sera au début, au milieu et à la fin de notre projet de société et de notre offre programmatique qui repose sur 12 axes’’, poursuit-il.

    Il s’agit de ‘’la restauration des valeurs et [de] la responsabilité citoyenne’’, de ‘’la refondation des institutions’’, du ‘’renforcement de la démocratie et de l’État de droit’’, de ‘’la rectification des erreurs de nos gouvernants’’ et de ‘’la réduction du train de vie de l’État’’.

    ‘’La reprise en charge du devenir de la nation en intégrant davantage les générations futures dans la définition des politiques publiques et l’exploitation des ressources nationales’’ fait partie des 12 axes de sa gestion, de même que ‘’le respect de la chose publique, ce bien commun’’.

    ‘’La revalorisation du secteur privé, la réorganisation du secteur informel, la résolution de la problématique de l’emploi des jeunes ; le renforcement de l’industrialisation du Sénégal’’ et ‘’la réappropriation de nos produits locaux’’ figureront dans les priorités du gouvernement qu’il va constituer en cas de succès, écrit-il.

    Diplômé du Centre d’études des sciences et techniques de l’information de l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, Mamoudou Ibra Kane est une figure majeure de l’audiovisuel sénégalais. Il a exercé le métier de journaliste dans les plus grands groupes de la presse privée du pays. Présentateur vedette de la radio Wal Fadjri, il en démissionne au début des années 2000 pour prendre en main la direction de la Radio Futurs Médias.

    Directeur général du groupe Futurs Médias, créé par le chanteur Youssou Ndour, ministre, conseiller du président de la République, il est devenu administrateur du groupe E-Media Invest. Il s’est démis de ses fonctions pour présenter sa candidature à l’élection présidentielle, sous la bannière du mouvement ‘’Demain, c’est Maintenant’’.

    ESF/ADC

  • SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Migrants sénégalais : les dépouilles attendues du Cap-Vert seront finalement inhumées sur place

    SENEGAL-SOCIETE-MIGRATION / Migrants sénégalais : les dépouilles attendues du Cap-Vert seront finalement inhumées sur place

    Sal (Cap-Vert), 21 août (APS) – Les dépouilles de sept migrants sénégalais dont l’embarcation avait échoué au Cap-Vert seront finalement inhumées sur place, a appris l’envoyé spécial de l’APS du Ministère des Sénégalais de l’extérieur.

    Les corps de ces migrants devaient être initialement rapatriés au Sénégal.

    « Il a été finalement décidé d’inhumer les sept corps sur place en raison de l’état dans lequel ils se trouvent », a indiqué le cabinet de la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur.

    Le département ministériel a pris « contact avec un Imam au niveau local pour les besoins de l’inhumation en rapport avec la représentation diplomatique sénégalaise au Cap-Vert ».

    « L’inhumation pourrait avoir lieu cet après-midi ou demain (mardi) », selon le cabinet de la ministre Dr Annette Seck Ndiaye.

    La même source a ajouté que cette décision a été prise « après concertation avec les représentants de Fass Boye faisant partie de la délégation » du ministère en charge des Sénégalais de l’extérieur.

    Dans la matinée de lundi, une cérémonie a lieu à l’hôpital de Sal en présence d’un Imam de cette localité et des représentants des familles des victimes ayant fait le déplacement au Cap-Vert, a constaté le reporter de l’APS sur place.

    « Le vol va quitter Sall à 11 heures locales (10 heures à Dakar) […] après une visite de la délégation à la morgue de l’hôpital local, les autres rescapés devraient embarquer dans ce vol de rapatriement », a souligné la même source.

    AKS/MTN/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’assemblée générale de l’UMS

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent l’assemblée générale de l’UMS

    Dakar, 21 août (APS) – L’assemblée générale de l’Union des magistrats du Sénégal (UMS) est l’un des sujets les plus commentés par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Personne n’est au-dessus de la loi […] Il n’est permis à aucun justiciable de guider l’action judiciaire en imposant au juge une quelconque décision’’, note Kritik’ en citant le président de l’UMS, Ousmane Chimère Diouf.

    ‘’La perception que les citoyens ont de la justice a beaucoup évolué’’, ajoute M. Diouf, qui a été réélu président de l’UMS.

    L’Union des magistrats du Sénégal se défend des nombreuses arrestations survenues au cours des derniers mois en arguant, selon Tribune, qu’‘’aucun magistrat n’est à l’origine des faits reprochés aux citoyens’’ devant être jugés par ses membres.

    Lors de l’assemblée générale, les magistrats et le garde des Sceaux, Ismaïla Madior Fall, ont discuté de l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, selon Bés Bi Le Jour. ‘’Je loue le courage et la sérénité des magistrats’’, a dit M. Fall en parlant de ceux d’entre eux ayant eu à juger des leaders politiques.

    La ‘’faillite des politiques d’emploi’’

    ‘’Nous ne devons pas entrer dans le jeu politique […] La justice doit […] se limiter à réguler la société’’, rapporte Bés Bi Le Jour en citant le président de l’UMS. ‘’La justice solde ses comptes’’, titre EnQuête, ajoutant que  ‘’le ministre de la Justice est revenu sur les critères d’affectation et de nomination des  magistrats, qui sont fortement décriés’’.

    ‘’Il est temps que des critères clairs et objectifs soient définis pour avoir une meilleure lisibilité de l’évolution de nos carrières […] Le bureau [de l’UMS] invite les membres du Conseil supérieur de la magistrature à jouer pleinement leur rôle et à veiller à ce qu’aucun magistrat ne soit affecté à la suite d’une décision rendue en toute indépendance’’, écrit EnQuête en citant Ousmane Chimère Diouf.

    Le garde des Sceaux argue, selon Sud Quotidien, qu’‘’on ne peut pas partir d’un cas concernant un politicien pour dire que la justice n’est pas indépendante’’.

    Le président de l’UMS, lui, cité par le même journal, estime que ‘’la justice doit […] éviter de jouer un rôle actif dans un permanent jeu politique fait d’instabilité et de polémiques, en se limitant à réguler la société’’.

    ‘’Passe d’armes entre les magistrats et le garde des Sceaux’’, titre WalfQuotidien, selon lequel ‘’le management [de la justice] irrite’’ les premiers.

    ‘’Pour la première fois, lors de l’assemblée générale tenue ce week-end à Saly-Portudal, le président de l’Union des magistrats du Sénégal aborde en public la question des affectations [par consultation] à domicile. Selon lui, cette pratique, qui viole le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature et le statut des magistrats, est de plus en plus contestée par ses collègues’’, note WalfQuotidien.

    En ‘’prenant acte’’ de la revendication de l’UMS, ‘’le ministre de la Justice lui oppose le refus de certains magistrats de servir à l’intérieur du pays et les demandes pressantes introduites par des voies officieuses’’, ajoute le même journal.

    Concernant les autres sujets, WalfQuotidien estime que la ‘’faillite des politiques d’emploi’’ est à l’origine de la recrudescence de la migration irrégulière. ‘’Ils n’ont plus foi aux dirigeants et à leur politique d’emploi’’, affirme le journal en parlant des migrants essayant de se rendre en Europe à l’aide de pirogues.

    ‘’La raison et le réalisme politique’’

    L’Observateur relaye la déclaration de candidature à l’élection présidentielle de l’homme d’affaires et maire de Kaolack (centre), Serigne Mboup.

    ‘’Gérer un État est plus facile que gérer une entreprise’’, soutient M. Mboup.

    Le Soleil annonce que le Conseil constitutionnel a débouté les députés du groupe Yewwi Askan Wi, qui l’avaient saisi en vue de l’annulation de la loi permettant à Khalifa Sall et à Karim Wade d’être candidats à l’élection présidentielle, malgré les condamnations judiciaires dont ils font l’objet.

    ‘’Ils n’ont pas obtenu gain de cause’’, observe-t-il.

    Libération annonce l’arrestation de Yacine Diagne, une militante du MOGIP, le Mouvement des femmes de Pastef-Les patriotes, le parti d’Ousmane Sonko, qui a été dissous par le président de la République, Macky Sall.

    Arrêtée pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste, Mme Diagne a été placée en garde à vue, selon le même journal.

    L’info déclare que ‘’le chef de l’État a déjà coché le nom d’Amadou Ba parmi la dizaine de candidats à la candidature’’ de Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle.

    ‘’Un choix qui lui serait dicté par la raison et le réalisme politique’’, commente le journal.

    ESF