Catégorie : LA UNE

  • SÉNÉGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Le grand Magal de Touba sera célébré le 4 septembre (officiel)

    SÉNÉGAL-RELIGION-COMMEMORATION / Le grand Magal de Touba sera célébré le 4 septembre (officiel)

    Touba, 16 août (APS) – La 129ème édition du grand Magal de Touba (Dioubel, centre), commémorant le départ en exil de cheikh ahmadou Bamba Mbacké (1853-1927), le fondateur du mouridisme, sera célébrée le 4 septembre prochain, a appris l’APS auprès du comité d’organisation de l’évènement.

    « La lune n’ayant pas été aperçue ce mercredi, le premier jour du mois lunaire Safar sera donc vendredi (…) par consequent, le 18 Safar , jour du Magal sera le 4 septembre prochain », ont expliqué les responsables du comité d’organisation.

    CGD/MK/MTN

  • SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Un journaliste livre les causes du délitement du chemin de fer au Sénégal

    SENEGAL-TRANSPORT-INFRASTRUCTURES / Un journaliste livre les causes du délitement du chemin de fer au Sénégal

    Dakar, 16 aout (APS)- Le dernier livre du journaliste et communicant Ousseynou Guèye, intitulé ‘’le chemin de fer au Sénégal : du déclin au TER’’, pleure la mort de ce moyen de transport de masse qui avait contribué à façonner la géographie humaine, l’identité culturelle et le profil économique du Sénégal.

    Il s’agit d’une » enquête accablante » sur le processus de destruction d’une infrastructure de communication qui, pendant près d’un siècle, « avait façonné le visage économique et social du Sénégal : le chemin de fer »,  écrit par exemple le préfacier du livre, l’universitaire et historien Abdoulaye Bathily.

    Ce dernier parle d’une « documentation rigoureuse », avant de se féliciter d’un ouvrage qui est le produit de la « quête honnête et minutieuse d’un journaliste d’investigation qui apporte les éléments d’un jugement sans concession ».

    Le livre, publié début d’année 2023 par abis-éditions, comprend cinq chapitres et éclaire notamment les étapes successives ‘’de la mort du rail à travers des choix politiques hasardeux’’.

    Issu de la promotion de 1985 du Centre d’Etudes des sciences et techniques de l’information (CESTI), l’école de journalisme et de communication de l’Université Cheikh Anta Diop, Ousseynou Guèye s’attarde notamment sur ‘’les errements’’ caractérisant la politique sectorielle du chemin de fer des régimes qui ont dirigé le Sénégal depuis son indépendance en 1960.

    ‘’Il se développait autour des gares une activité économique florissante qui permettait à des villes modestes et des villages situés le long de la voie ferrée de devenir des cités prospères’’, écrit l’auteur dont le père a travaillé dans le chemin de fer.

    Dans ces villes et villages traversés par le train, il fait allusion à des escales devenues célèbres, à l’instar, entre autres de Khombole, Bambey, Diourbel, Gossas, Guinguinéo, Mbirkilane, Kaffrine, Koungheul et Tambacounda.

    Ce sera sans oublier la ville de Thiès d’où est partie, en 1947, la longue grève (5 mois et 10 jours) des cheminots que d’aucuns considèrent comme le premier acte du combat pour l’émancipation et la décolonisation de l’Afrique.

    Le mot d’ordre était de mettre les cheminots sur le même piédestal que leurs homologues français, aussi bien pour les conditions de travail que les rémunérations.

    Ousseynou Guèye démontre également que le rail a servi de ‘’moyen idéal’’ de convoyage de la main d’œuvre agricole et urbaine des régions périphériques de l’intérieur : Fouta (nord), Sénégal oriental, Casamance (sud) et des pays limitrophes : la Gambie, la Mauritanie, le Mali, la Guinée-Bissau et la Guinée.

    Le démantèlement d’un facteur puissant d’intégration

    A en croire l’ancien rédacteur en chef du quotidien Walfadjri, cette dynamique migratoire facilitée par le rail avait contribué à ‘’façonner la géographie humaine, l’identité culturelle et religieuse en même temps que le profil économique du Sénégal’’.

    Dans cette perspective, il juge ‘’inadmissible’’ de ‘’tuer’’ une société qui distribuait une masse salariale mensuelle de 400 millions de francs CFA et qui permettait à des milliers de personnes de vivre directement ou indirectement du chemin de fer.

    L’auteur qui a travaillé au service communication du ministère de l’Economie et des Finances ainsi qu’à la Stratégie de croissance accélérée (SCA) regrette également que le rail, ‘’facteur puissant d’intégration’’ , n’ait pas survécu à l’éclatement de la fédération du Mali (1960), et surtout, comment la crise politique majeure que représenta la fin de l’unité Sénégal-Soudan français, avait donné ‘’le signal du démantèlement de cet outil économique au Sénégal qui en était un des principaux bénéficiaires’’.

    ‘’On a vu comment pour avoir ignoré ces incontournables (éthique et responsabilité), les autorités sénégalaises ont plongé le chemin de fer dans l’abîme. (…) Elles n’ont jamais appréhendé à sa juste valeur l’atout majeur du chemin de fer dans le transport des biens et des personnes’’, tranche Ousseynou Guèye.

    Dans son diagnostic, outre les ‘’choix hasardeux’’ des dirigeants publics, l’auteur pointe également la ‘’responsabilité’’ des institutions de Bretton Woods, notamment la Banque mondiale et des repreneurs privés étrangers

    ‘’Lors de la première phase de la privatisation de l’axe Dakar-Bamako en 1995, la Banque mondiale avait voulu imposer la concession intégrale.  Mais les deux Etats avaient finalement opté pour l’affermage. A l’époque, le Mali était réticent à l’idée de livrer le chemin de fer à un opérateur privé, estimant que c’est une question de souveraineté’’, rappelle le journaliste.

    Dans cette même perspective, l’auteur note que l’objectif de la Banque mondiale n’était pas de développer le chemin de fer, mais plutôt de ‘’préparer au mieux la privatisation de la société’’.

    Poursuivant son argumentaire à charge sur la Banque mondiale, il est d’avis que dans la marche menant du public au privé, ‘’elle (BM) a transformé la société en champ d’expérimentation des politiques qui n’ont jamais été appliquées ailleurs ‘’.

    Se félicitant du Train express régional (TER), ‘’le premier projet ferroviaire de l’histoire du Sénégal indépendant’’, Ousseynou Guèye note toutefois qu’il aurait dû être au ‘’bout de l’échelle’’, en ce sens que la relance du chemin de fer Dakar-Bamako était ‘’la priorité absolue’’, compte tenu de son impact économique et environnemental.

    SMD/ASG

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-PROFIL / Anne-Marie Diouf :  l’essor de Mont-Rolland comme sacerdoce

    SENEGAL-COLLECTIVITES-PROFIL / Anne-Marie Diouf :  l’essor de Mont-Rolland comme sacerdoce

    Mont-Rolland, 16 août (APS) –  Quand elle débarquait à Mont-Rolland en 2002, le volontarisme en bandoulière, Anne-Marie Diouf ne s’imaginait nullement que son nom deviendrait un jour indissociable de celui de cette commune de la région de Thiès. Unique femme secrétaire municipale du département de Tivaouane, elle voit cette posture moins comme une limite, qu’un atout.  Toutes les réalisations de la commune depuis son arrivée, portent son empreinte, elle qui ignorait presque tout de la zone avant 2002.

    Anne-Marie Diouf fait partie de la première génération de volontaires du service civique national. Après deux ans de volontariat, elle dépose ses baluchons à l’ex-communauté rurale de Mont-Rolland, devenue commune en 2014. Depuis le 2 septembre 2002, elle exerce à Mont-Rolland comme secrétaire communautaire d’abord et après la mutation, comme secrétaire municipale.

     »C’est un de mes supérieurs à l’époque qui m’a convaincue de venir servir à Mont-Rolland. Anne-Marie Diouf, m’a-t-il dit, tu ne seras pas dépaysée dans cette communauté rurale. Je sais que tu ne connais pas la zone, mais il y a une église », se souvient, 20 ans après, cette fervente chrétienne.

     »Ce supérieur hiérarchique m’a donc convaincue par le biais de la religion. L’esclave ‘pulaar’ ayant convaincu sa maîtresse sérère, le chemin ne pouvait être que porteur d’espoir », a encore fait valoir Mme Diouf, avec un brin d’humour.

    Elle n’a pas été déçue, puisque depuis lors, elle est restée dans cette bourgade sans infrastructure, pour tenter d’inverser la tendance. Il s’agit, en d’autres termes, d’amorcer avec les populations et le peu de personnes qualifiées, l’essor de la commune qui manque d’électricité et d’eau courante.

    Anne-Marie multiplie les initiatives et idées novatrices, qui ne tarderont pas à porter leurs fruits.   »A l’époque, au niveau des communautés rurales, il n ‘y avait pas de personnel. Dès mon arrivée, je devais m’y atteler », raconte-t-elle.

    Mme Diouf est un touche-à-tout : le budget, l’état civil, les commissions, les marchés publics.  »Pratiquement tout ce qui préoccupe l’Etat du Sénégal et les populations locales » l’intéresse.

    Grâce à ce travail et aux formations qui allaient avec, elle a acquis beaucoup de connaissances dans tous ces domaines. Elle a été témoin de la quasi-totalité des réalisations dont a bénéficié la commune.

    A ses débuts, elle trouve le maire Birane Cissé avec qui elle a travaillé de 2002 à 2009, avec à la clef, des résultats dans le cadre du Programme national d’infrastructures rurales (PNIR), qui était exécuté sur place. Il a réalisé des projets dans la santé, les infrastructures à caractère commercial, l’industrie et a facilité l’accès des populations aux moulins à mil. S’y ajoutent les postes de santé et l’adduction d’eau, selon Anne-Marie Diouf.

    A l’issue des élections locales de 2009, Birane Cissé cède le fauteuil de maire à Yves Lamine Ciss. La nouvelle équipe municipale décide de maintenir Anne-Marie Diouf à son poste pour profiter de son expérience et de sa grande connaissance de l’institution municipale.

    Parlant de l’actuel maire, elle ne cache pas son estime pour lui.  »Je sais où il a emmené progressivement la commune aujourd’hui. Son souhait de tous les instants, c’est de voir Mont-Rolland être la commune la plus connue, non seulement au niveau de la région, mais au niveau du Sénégal », note-t-elle.

    Un vœu que son prédécesseur a voulu réaliser en s’appuyant sur le PNIR, et dont Yves Lamine Ciss perpétue le legs, à travers le Programme national de développement local (PNDL). Depuis qu’il a été élu maire, il a misé sur l’investissement dans plusieurs secteurs, avec un impact réel sur la population, surtout les élèves et les étudiants.

    L’édile de Mont-Rolland a fait de l’éducation son cheval de bataille, construisant des salles de classe, soutenant la formation des étudiants et le centre de formation professionnelle.  Selon Anne Marie Diouf, Yves Lamine Ciss veut avoir les meilleurs ingénieurs, les meilleurs informaticiens et les meilleurs cadres dans sa commune. Mais il n’oublie pas la santé. Cinq cases et deux postes de santé ont vu le jour sous magistère.

                      Une mémoire pour la commune  

     »Quand je suis arrivée ici en 2002, la communauté rurale n’avait pas d’archivage. Aujourd’hui, tous les PV de 2002 à maintenant sont disponibles, de même que les délibérations. Les documents sont archivés », se félicite la secrétaire municipale.

    Elle dit constater beaucoup de progrès au niveau de la commune de Mont-Rolland, de 2009 à nos jours, notamment dans le foncier, la santé, l’éducation, les pistes rurales.

     »Tout a changé et tout a augmenté au niveau de la population », relève Anne-Marie Diouf, qui ne manque pas d’évoquer l’environnement favorable et la présence de plusieurs projets bénéfiques pour Mont-Rolland.

    Anne-Marie Diouf se plaît à rappeler l’accord historique entre la mairie et les populations locales, notamment les paysans et la société Quality Fruit Senegal (QFS) qui exploite une assiette foncière de 400 ha sur la base d’un partenariat suivant lequel  »ces terres ne sont ni achetées ni vendues ».

    Le conseil municipal, avec l’accord des propriétaires terriens, a approuvé une convention de 35 ans avec QFS, lui autorisant à exploiter les terres des paysans pendant cette période. Le projet aide chaque paysan à identifier son champ et à le cartographier. Ensuite,  »le projet lui donne 500.000 francs CFA comme cadeau de bienvenue, ainsi qu’un emploi salarié au minimum pendant 12 mois ».

    Sur chaque tonne de légumes qu’exporte l’usine, il y a 6.500 francs CFA qui reviennent à la commune, et sur chaque tonne vendue sur le marché local, elle encaisse 3.500 francs CFA, renseigne Anne Marie Diouf.

     »Nous avons progressivement mis notre option sur le Sénégal. Nous exportons 48 pourcent de notre production, et 52 pourcent de cette exportation va vers le marché local et sous-régional », relève Souleymane Bassoum, directeur de l’usine QFS. Il ajoute :  »En pleine saison, nous avons 2.000 emplois et en moyenne saison, nous en avons 400. Nous payons 1 milliard en salaires par an et avons versé 72 millions à la mairie depuis le démarrage du projet ».

     »La première année, note-t-il, ce montant était de 13 millions, la deuxième année, 27 millions et cette année, 30 millions ». Il s’y ajoute que  »95% des employés sont de la commune de Mont-Rolland, 85% sont des femmes et 65% sont des jeunes ».

    Ce projet innovant contribue à hisser Mont-Rolland au rang des collectivités locales toujours citées en exemple dans la région de Thiès, au grand bonheur d’Anne-Marie Diouf, dont le nom est définitivement lié à celui de cette commune.

    MKB/ADI/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-METEO-PORTRAIT / Aïda Diongue Niang, une professionnelle aguerrie au service de la météorologie  

    SENEGAL-METEO-PORTRAIT / Aïda Diongue Niang, une professionnelle aguerrie au service de la météorologie  

    Dakar, 16 août (APS) – L’élection de la Sénégalaise Aïda Diongue Niang à la vice-présidence du groupe de travail I du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) sonne comme le couronnement d’une riche et rigoureuse carrière scientifique d’une professionnelle aguerrie et au service de la météorologie tropicale et mondiale.

    Elue lors de sa 59ème session du GIEC tenue à Nairobi, au Kenya (du 25 au 26 juillet), elle aura pour mission de seconder le président de cette instance mondiale dans la coordination du travail scientifique. Durant son mandat, la météorologue déclare vouloir porter les doléances du Sénégal et de l’Afrique de manière générale auprès du groupe d’ experts sur le climat pendant le septième cycle d’élaboration du rapport de cet organisme mondial, qui vient de débuter.

    ‘’Nous sommes attendus notamment dans le cadre de ce septième cycle pour étudier les éléments importants à prendre en compte. En tant que sénégalaise et africaine, il faudrait que je porte à l’attention du GIEC, les éléments importants qui doivent être pris en considération pour l’Afrique dans ce septième cycle’’, a-t-elle-dit dans un entretien accordé à l’APS  au sein des locaux de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM).

    L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie, a-t-elle rappelé, est le point focal du GIEC au Sénégal.  Au sein de cette organisation onusienne de 195 membres, Dr Aïda Diongue Niang a réitéré son ambition de porter brillamment les couleurs du Sénégal et de l’Afrique afin de faire du septième cycle, une décennie de l’action contre le réchauffement climatique.

    ‘’Dans le cycle à venir, on va avoir une plus grande cohérence entre les différents groupes de travail du GIEC. Nous allons également essayer d’évaluer les changements climatiques afin de disposer d’informations climatiques encore plus accrues aussi bien au niveau régional que dans le sixième cycle de rapport. L’objectif visé est que cette information climatique soit portée par les décideurs de la communauté internationale, de faire en sorte que l’action soit renforcée durant cette décennie de l’action’’, a indiqué Mme Niang, par ailleurs conseillère technique à la direction de l’ANACIM.

     

    Le GIEC a été fondé en 1988, par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE). Il rassemble des groupes d’experts dont le rôle est d’évaluer les informations scientifiques, techniques et socio-économiques pour analyser, comprendre et prévenir les risques de changements climatiques imputables à l’homme.  Son objectif est d’évaluer également le changement climatique de manière systématique dans ces aspects scientifiques, socio-économiques et technologiques.

    La météorologue sénégalaise avait été sélectionnée comme auteure principale du sixième cycle d’évaluation 2018-2023 pour le rapport du groupe de travail I sur  »les fondements physiques du changement climatique », paru en août 2021 et pour le rapport de synthèse des trois groupes de travail sur les impacts du changement climatique, l’adaptation et la vulnérabilité, publié en mars 2023.

    Selon elle, face à la hausse des températures, aux sécheresses, à l’érosion des côtes, à la pollution des sols, au manque d’eau et les inondations récurrentes, les pays vulnérables, notamment africains, vont beaucoup plus souffrir des conséquences du réchauffement climatique malgré leur faible émission de gaz à effet de serre.

    ‘’Nous avons déjà vu qu’avec le cycle passé nous allons vers une hausse des températures de  1.5 degré au début de la décennie 2030 et nous savons déjà qu’ avec une température mondiale de l’ordre de 1.5 degré, les risques vont s’accentuer. Il y a déjà des risques que nous sommes en train de voir et qui s’accentuent partout dans le monde et ce sont les régions qui sont plus vulnérables comme l’Afrique qui vont plus souffrir des changements climatiques’’, a-t-elle prévenu.

    Une femme rigoureuse 

    Dans la salle de conférence de l’ANACIM, la militante du climat lit patiemment la version anglaise du sixième rapport du Groupe  inter-gouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), dont elle est un des auteurs. De teint noir et de taille moyenne, elle porte en ce vendredi du mois d’août une tenue traditionnelle très élégante.

    Avec plus de 20 ans d’expériences passées dans divers domaines tels que la gestion des services météorologiques et l’évaluation du changement climatique, Mme Niang a amélioré au fil des années ses connaissances scientifiques de la météorologie afin de mieux cerner les enjeux environnementaux de la planète.

    A la direction de l’ANACIM, Dr Aïda Diongue Niang est décrite comme  »une professionnelle aguerrie » grâce à son expertise et ses recherches qu’elle se fait le plaisir de partager, d’après les témoignages de Sidy Guèye, directeur général de l’ANACIM.

    ‘’Dr Aida Diongue Niang, je l’ai connue à l’ANACIM. Elle a toujours fait montre d’une grande rigueur et d’expertise dans le travail. C’est la raison pour laquelle on l’a d’ailleurs soutenue. On a déployé tous les moyens nécessaires pour faire la campagne et convaincre les différentes parties prenantes à la 59ème session du GIEC‘’, a-t-il-témoigné.

    Quant aux résultats attendus sur sa contribution au groupe de travail I dont elle est la vice-présidente, le directeur général se dit rassuré par l’abnégation de sa conseillère technique à faire un travail remarquable et maintenir la bonne réputation de l’ANACIM au Sénégal, au sein du GIEC et au niveau international.

    Elle a accompagné le gouvernement du Sénégal dans sa politique de transition verte

    Née en 1972 à Dakar, Dr Aïda Diongue Niang a fait tout son cursus scolaire au Sénégal avant de s’envoler vers la France, où elle va faire des études dans le domaine de la météorologie.

    En France, elle fréquenta entre autres, l’Ecole nationale de la météorologie et l’université Paul Sabatier où elle obtient respectivement un “master” en météorologie tropicale et une thèse unique de troisième cycle sur  »la météorologie et la climatologie de l’Afrique de l’Ouest, entre 1966 et 2001 ».

    De retour au Sénégal en 2003, elle occupe jusqu’en 2016, le poste de directrice de la météorologie à l’ANACIM. Entre 2021 et 2022, elle a aussi accompagné le gouvernement du Sénégal dans sa politique de transition verte.

    Elle dit travailler avec le Bureau opérationnel de suivi du Plan Sénégal émergent (BOS-PSE) dans la structuration du PSE-Vert, défini comme  »le catalyseur des initiatives publiques et privées résilientes au changement climatique, écologiquement durable et générateur de croissance inclusive, équitable et à fort potentiel d’investissements verts et de création d’emplois ».

    La météorologue a contribué entre autres à l’élaboration des projets ‘’de gestion de la dette et l’émission d’obligations pour l’environnement et le climat » avec le ministère du Budget, et la mise en place d’un cadre de gouvernance du marché carbone dans le cadre de l’Accord de Paris, avec le ministère de l’Energie et celui de l’Environnement et du Développement durable.

    ABD/AB/ASG

  • SENEGAL-SANTE-EDPIDEMIE / 47 cas de Chikungunya recensés à Kédougou (responsable)

    SENEGAL-SANTE-EDPIDEMIE / 47 cas de Chikungunya recensés à Kédougou (responsable)

    Kédougou 16 aout (APS) – Quarante-sept (47) cas de chikungunya ont été recensés dans la région de Kédougou en moins deux semaines durant le mois d’août,  a appris l’APS du directeur régional de la santé, docteur Ababacar Mbaye, mercredi.

     »Nous avons une épidémie (…) de chikungunya, qui est transmise par un vecteur aèdes qui ressemble à des cas de paludisme par sa manifestation clinique. Les symptômes de cette fièvre peuvent aller jusqu’à 38° et au-delà, plus des douleurs articulaire et musculaire mais aussi au niveau de la tête avec des céphalées », a-t- il expliqué, signalant que la maladie n’est pas mortelle.

    Cette épidémie de chikungunya a été enregistré dans les départements de Kédougou et Saraya.

     »Les premiers cas ont été enregistrés au niveau d’un site sentinelle au poste de santé de Dalaba et dans les autres postes du district sanitaire de Kédougou. Nous avons reçu ce matin vingt-sept autres cas au niveau du district sanitaire de Saraya durant ce mois d’août », a relevé docteur Ababacar Mbaye.

    Il a assuré que la direction régionale de la santé de Kédougou a pris les mesures nécessaires pour le traitement et le suivi des cas enregistrés.

     »Nous allons leur donner tous les jours des antalgiques pour faire descendre la fièvre et nous avons préconisé un repos à toutes les personnes malades recensées », a-t-il dit.

    PID/SKS/OID/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière et les alertes sur l’état de santé d’Ousmane Sonko au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’émigration irrégulière et les alertes sur l’état de santé d’Ousmane Sonko au menu

    Dakar, 16 août (APS) – Le drame de l’émigration irrégulière, les alertes sur l’état de santé d’Ousmane Sonko en grève de la faim et le difficile choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à la présidentielle sont les principaux sujets traités par les quotidiens parvenus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    Le Témoin signale une nouvelle tragédie en mer au large du Cap-Vert avec près de 60 migrants portés disparus, 38 rescapés secourus par un navire espagnol, 7 corps sans vie repêchés. ‘’Il s’agit des passagers de la pirogue qui avait quitté Fass Boye le 10 juillet dernier », écrit le journal. Fass Boye est situé dans la zone de Mboro (Thiès).

     »Cap-Vert, la mort’’, affiche à la Une Le Quotidien. Il informe qu’‘’une embarcation sénégalaise [a été] secourue dans les eaux cap-verdiennes » avec un bilan de « 38 survivants,  7 morts et 56 portés disparus’’.

     »63 morts en mer, Fass Boye décimé », déplore Tribune qui rapporte que  »plusieurs dépouilles se trouvaient à bord de ce navire rempli de passagers qui avait quitté Fass Boye ».

    Selon Le Soleil,  »sur 101 migrants partis du Sénégal, seuls 38 ont été retrouvés » au large des Iles du Cap-Vert.  »Les rescapés sont au nombre de 38 dont un Bissau-guinéen, qui sont pris en charge dans l’île de Sal’’, écrit le journal, citant un communiqué du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    ‘’La pirogue avait quitté Fass Boye, une localité située dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec 101 passagers à bord’’, écrit encore la publication.

    Pendant ce temps, Libération se fait l’écho des propos de Me Clédor Ly, un des avocats du leader de PASTEF, qui déclare que ‘’l’état de santé d’Ousmane Sonko se détériore de plus en plus’’.

    ‘’Le président Ousmane Sonko, arrêté le vendredi 28 juillet, est à son 17ème jour d’abstention volontaire de toute alimentation et à son 5ème jour de refus de tout soin médical mettant en l’Etat du Sénégal face à ses responsabilités’’, affirme Me Ly.

    Selon lui,  »son état se détériore de plus en plus et c’est d’autant plus préoccupant qu’il avait été  envisagé de le sortir de l’hôpital  la journée du 14 juillet ».

    L’Info parle de ‘’pluies d’alertes pour éviter le pire ». Le journal rapporte les alertes des avocats d’Ousmane Sonko et de personnalités de la société civile, comme Alioune Tine ou encore Seydi Gassama d’Amnesty International Sénégal.

    Le choix d’un candidat consensuel au sein de Benno Bokk Yaakar à la présidentielle de 2024 continue d’alimenter les quotidiens.

     »Le casse-tête de Macky Sall », titre Sud Quotidien.  »Hors-jeu à la course pour la présidentielle de février 2024 depuis sa sortie du 3 juillet 2023, le président Macky Sall se retrouve entre le marteau et l’enclume pour dénicher au sein de la majorité présidentielle le candidat de l’unité qui saura défendre avec succès les couleurs de son camp, sans risque d’implosion », écrit le journal.

     »Macky est sous pression », selon WalfQuotidien.  »Au nord, au centre tout comme à la périphérie, Macky Sall subit la «loi» de ses lieutenants. Le suspens, savamment entretenu ou involontairement subi, ajoute une dose d’adrénaline à ce combat où chacun des protagonistes met, avec ses moyens et sa manière, une douce pression sur le chef », écrit Walf.

    AB/OID/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATION / Une pirogue de migrants sénégalais secourue au large du Cap Vert (officiel)

    SENEGAL-AFRIQUE-MIGRATION / Une pirogue de migrants sénégalais secourue au large du Cap Vert (officiel)

    Dakar, 15 août (APS) – Une pirogue transportant 37 migrants sénégalais et un bissau-guinéen a été secourue mardi au large des côtes cap-verdiennes, a appris l’APS de source officielle.

    Les candidats à l’émigration retrouvés dans cette embarcation par les secouristes sont vraisemblablement des rescapés dans la mesure où le nombre de passagers au départ de la pirogue était de 101, d’après les témoignages de ces survivants.

    ‘’Selon les témoignages des rescapés, au nombre de 38 dont un Bissau-guinéen, actuellement pris en charge dans l’île de Sal, cette embarcation avait quitté la localité de Fass Boye, dans la région de Thiès, le 10 juillet dernier avec 101 passagers à son bord’’, indique le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur.

    Il déclare avoir pris les dispositions nécessaires, en relation avec les autorités compétentes du Cap Vert, pour leur rapatriement dans les meilleurs délais.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Championnat d’Afrique de Karaté : la délégation du Sénégal va rejoindre Casablanca au cours de cette nuit  ( Fédération)

    SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Championnat d’Afrique de Karaté : la délégation du Sénégal va rejoindre Casablanca au cours de cette nuit ( Fédération)

    Dakar, 15 août (APS) –  La délégation devant représenter le Sénégal au Championnat d’Afrique de karaté qui se déroule au Maroc  du 14 au 20 aout, devrait quitter Dakar cette nuit, à 3 heures du matin , pour rejoindre Casablanca, a annoncé à l’APS, le vice-président de la Fédération de cette discipline sportive en charge de la communication, Sensei Yatma Lô.

     »C’est dû à un retard de disponibilité et de réservation de billet. Actuellement tout est en place pour que nous participons au championnat d’Afrique de karaté toutes catégories confondues (cadets, junior et senior) », a indiqué Sensei Yatma Lô. Il a précisé que la délégation sénégalaise sera composée de dix-sept combattants.

    Environs 1 000 participants venant de 27 pays africains sont attendus à Casablanca pour ce tournoi  qui constitue la 22e édition senior. Elle est aussi la 14e édition junior, la 6e édition cadet et la première édition de para-karaté du championnat d’Afrique.

    Voici la liste des athlètes Sénégalais sélectionnés

    Kumite

    Fama Samassa (cadette), -54kg

    Mouhamadou Moustapha Gaye (cadet), -63kg

    Serigne Mbacké Seck (junior), +76kg

    Talla Razakh Ndiaye (sénior), -60kg

    Cherif Konaté (sénior), -67kg

    Abdourakhmane Moundor Sène (sénior), -75kg

    Makhtar Diop (sénior), -84kg

    Mouhamadou Falilou Diop (sénior), +84kg

    Habib Ndoye (équipe)

    Cheikh Ahmed Tidiane Konaté  (équipe)

    Maimouna Niang (sénior dame), -55kg

    Ndeye Yacine Lô (sénior dame), -61kg

    Ndeye Codou Cissé (sénior dame), +68kg

    Kata

    Omar Diop (sénior homme)

    Aissatou Simal (sénior dame)

    Ismaila Barry (junior homme)

    Fallou Ndiaye (cadet homme)

    SK/SMD

  • SENEGAL-RELIGION / Assomption: Un religieux met en garde contre les dangers de la colère et de l’ignorance

    SENEGAL-RELIGION / Assomption: Un religieux met en garde contre les dangers de la colère et de l’ignorance

    Tambacounda, 15 aout (APS) – Elie Assogba, vicaire de la cathédral Marie reine de l’univers de Tambacounda, invite la société à se prémunir des dangers de  »la colère inutile et de l’ignorance », a constaté l’APS.

     »Notre jeunesse, notre société a besoin de calme, il faut éviter de se fâcher inutilement », a dit le religieux, mardi, lors de la célébration de l’Assomption devant des fidèles chrétiens à Tambacounda (est).

    S’exprimant de façon imagée, le vicaire rappelle que  »s’il y a un dragon qui a menacé aux temps de la vierge Marie, il y a encore des dragons dans notre temps qui peuvent prendre différentes formes ».

    Poursuivant son sermon avec la parabole du dragon qui menace notre société, il a appelé les fidèles à mettre en avant  »le bien commun », au lieu de se dire que  »ça n’arrive qu’aux autres, ça ne me regarde pas ».

     »Parce que ce qui arrive aux autres peut bien m’arriver, dès l’instant que c’est arrivé quelque part (…) Cependant quand chacun reste dans son coin, on ne pourra pas réussir », a-t-il martelé.

    Aujourd’hui , a-t-il insisté,  »nous devons faire très attention à cause de ces dragons », en faisant allusion à la colère et à l’ignorance.

    Le vicaire de la cathédral Marie reine de l’univers de Tambacounda a aussi prié pour la paix et la joie dans  »les cœurs, dans les familles et au Sénégal ».

    BT/SMD

  • SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Assomption : à Matam, les fidèles chrétiens invités à servir leurs prochains à l’image de Marie

    SENEGAL-SOCIETE-RELIGION / Assomption : à Matam, les fidèles chrétiens invités à servir leurs prochains à l’image de Marie

    Matam, 15 août (APS) – Le vicaire Abbé Toussaint Tavarez de la Paroisse des Martyrs de l’Ouganda de Matam (nord) a invité, mardi, les fidèles chrétiens à servir leurs prochains  »dans la paix, la sérénité, la joie et la quiétude », à l’image de la vierge Marie dont on célèbre ce mardi l’entrée dans la gloire de Dieu, à travers la fête de l’Assomption.

     »Il est important, comme Marie, de servir son prochain dans la paix, la sérénité, dans la joie et la quiétude », a-t-il notamment dit lors de la célébration de l’Assomption, à la Paroisse des Martyrs de l’Ouganda de Matam.

    Selon le vicaire, à la suite de la messe organisée pour l’occasion, les fidèles chrétiens vont passer la journée à la Paroisse.

    Le religieux a aussi prié pour la paix au Sénégal et en Afrique de l’ouest, avec en toile de fond la crise politique qui sévit au Niger.

    AT/SMD