Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT  / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Casamance : un projet veut reboiser cinq millions de plants pour protéger le littoral

    Ourong (Diembering), 13 août (APS) -Le projet « Réseau Casamance » qui regroupe plusieurs acteurs de l’environnement, vise à reboiser cinq millons d’arbres au cours des trois prochaines années, en vue de faire barrage à l’érosion côtière et à l’avancée de la langue salée entre autres phénomènes qui menacent le littoral, a déclaré dimanche son président Boubacar Demba Ba.

    « Notre objectif est de planter cinq millions d’arbres au cours des trois années à venir. Nous avons déja planté plus de deux millions d’arbres. Le but est de sauver les îles de la Basse Casamance et le littoral », a expliqué M. Ba.

    Le président de « Réseau Casamance » prenait part dimanche, à Ourong, à la campagne de reboisement initiée par le village éponyme. Des jeunes et femmes, ainsi que des notables de la commune de Djembéring (Ziguinchor, sud) ont pris part à cette activité.

    Le village de Ourong organise cette journée de reboisement en partenariat avec le projet « Réseau Casamance », une structure qui s’active dans l’environnement et la préservation de la nature.

    Des plants de mangroves et d’autres espèces tel que le +niawli+, une espèce qui contribue à la fixation du sable,  ont été reboisés à Ourong, une île de la base Casamance confrontée à une avancée de la mer et de la langue salée.

    Cette situation entraine des pertes de surfaces cultivales des rizières de plusieurs villages tout au long du littoral.

    Ourong est une île située en Basse-Casamance près d’Elinkine. Cette localité fait partie de la commune de Diembéring, dans l’arrondissement de Cabrousse et le département d’Oussouye.  Le village compte environ 481 habitants répartis en 67 ménages.

    Pour lutter contre les menaces, le projet « Réseau Casamance » a mobilisé plusieurs acteurs dans le cadre d’activités d’investissement et de reboisement.

    « Les populations de Ourong et l’amicale des étudiants de Diembering prennent part à cette campagne qui vise à lutter contre l’avancée de la mer qui menace nos localités et le littoral », a expliqué le président du projet « Réseau Casamance » Boubacar Demba Ba.

    Cette campagne de reboisement a permis de reboiser le « Niawli », une espèce qui participe à la fixation du sable, a précisé M. Ba.

    « Un total de douze îles dans les Karones, est confronté au phénomène de l’érosion côtière. Toutes ces îles sont concernées par ce programme de reboisement », a ajouté Boubacar Demba Ba.

    « Nous saluons cette initiative exemplaire des étudiants de la commune de Diembering et des populations de Ourong. Cette campagne de reboisement a une importance capitale », a salué l’adjoint au maire de Diembering, Abdou Rahmane Diallo.

    « Beaucoup de surfaces sont perdues au niveau des îles Karones, à cause de l’avancée de la langue salée et de l’érosion côtière », a alerté l’élu municipal.

    « L’autosuffisance alimentaire est menacée dans ces îles. Ces actions de reboisement vont permettre de ralentir l’avancée de la langue salée vers les rizières », a-t-il souligné.

    Abdou Rahmane Diallo a aussi insisté sur l’importance des campagnes de reboisement dans la préservation des ressources halieutiques.

    Cette campagne de reboisement qui a démarré depuis l’année dernière commence à porter ses fruits, selon ses initiateurs. « Les résultats sont visibles. Des plants comme le +niawli+ nous ont aidés dans le cadre de la lutte contre l’érosion côtière », a fait valoir  Souleymane Gomis, un habitant de la zone.

    MNF/MTN

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : dix filles nigérianes, victimes du trafic sexuel, retirées des sites d’orpaillage

    SENEGAL-SOCIETE / Kédougou : dix filles nigérianes, victimes du trafic sexuel, retirées des sites d’orpaillage

    Kédougou 13 aout, (APS) –  Quelque dix filles de nationalité nigériane, victimes du trafic sexuel qui sévit dans les zones aurifères, ont été retirées des sites d’orpaillage de Diabougou et de Soreto, deux sites du département de Saraya (Kédougou, sud-est), a appris l’APS d’un chef d’antenne d’une ONG qui intervient dans la zone.

    « Nous avons retiré dix filles mineures victimes d’exploitation sexuelle. C’est à la suite d’une descente avec nos comités de vigilance communautaires (CVC) dans les sites clandestins d’orpaillage de Soréto et de Diabougou. Ces Nigérianes sont venues au Sénégal via le Mali », a expliqué Aliou Bakhoum chef d’antenne de l’ONG la Lumière.

    Cette structure est spécialisée dans le domaine du retrait et de la réinsertion des enfants en situation de vulnérabilité. Cette ONG s’active également dans la lutte contre la traite des personnes. Elle intervient à Kédougou et dans plusieurs autres régions.

    Diabougou et Soréto, sont deux sites aurifères situées dans le département de Saraya où des Nigérianes, des Burkinabés et d’autres filles de nationalité étrangère, font l’objet de trafic sexuel.

    « Ces dix filles ont été reçues au centre d’accueil et de réinsertion social du département de Saraya (…) Elles sont mises à l’abri du danger de l’exploitation sexuelle », a assuré M. Bakhoum.

    Le responsable local de l’ONG la Lumière a fait état de la mise en place de six nouveaux comités de vigilance communautaires pour « mieux lutter contre l’exploitation sexuelle dans le grand site d’orpaillage  de Diabougou et ses alentours ».

    Avec son partenaire Free The Slaves, l’ONG la Lumière, en est à son 19ème comité de vigilance communautaire en vue d’intensifier la lutte l’exploitation sexuelle dans les sites d’orpaillage clandestins de la région de Kédougou.

    PID/MTN

     

     

  • SENEGAL-SPORT-JEUNESSE / Les Navétanes, font partie intégrante de la politique sportive du Sénégal, selon le PM

    SENEGAL-SPORT-JEUNESSE / Les Navétanes, font partie intégrante de la politique sportive du Sénégal, selon le PM

    Kaffrine, 13 aout(APS) –Le mouvement Navétanes, ces activités sportives et recréatives populaires dans les quartiers, font partie intégrante de la politique sportive nationale définie par les pouvoirs publics, a déclaré samedi le Premier ministre Amadou Ba à l’ouverture officielle des phases nationales à Kaffrine (centre-ouest).

    « Le mouvement Navétanes fait partie intégrante de la politique sportive définie par le président de la République », a dit le chef du gouvernement Amadou Ba, par ailleurs ministre en charge des Sports.

    Il présidait la cérémonie officielle d’ouvertue des phases nationales, un tournoi de football et de prestations culturelles qui regroupe plusieurs équipes de football venant des différentes régions du pays.

    Plusieurs membres du gouvernement, des autorités administratives et territoriales, des associations de femmes et de jeunes et des acteurs du mouvement sportif et associatif ont pris part à cette cérémonie d’ouverture des phases nationales parrainées par le maire de Kaffrine Abdoulaye Saydou Sow.

    « Les phases nationales connaissent une grande ampleur. Leur régularité et leur contenu, occupent  une place  importante dans la politique sportive nationale », a poursuivi Amadou Ba, estimant que le mouvement des Navétanes contribue « à l’éducation sociale des masses ».

    « Le mouvement Navétanes constitue une pratique sportive certes, mais il est aussi et surtout une pratique et des prestations culturelles avec des activités de jeunesse et d’autres initiatives dans l’éducation sociale des masses sur la base d’actions communautaires sur le développement économique et social  et du volontariat », a expliqué M. Ba.

    Le chef du gouvernement a mis le lien entre le mouvement Navétanes et les politiques publiques liées à l’emploi des jeunes comme le programme « Xeyu Ndaw Yi » dans la perspective de l’organisation des Jeux olympiques de la jeunesse prévus en 2026 au Sénégal.

    « Pour les Jeux olympiques des jeunes en 2026, des efforts sont aussi menés par le gouvernement pour renforcer l’offre et la politique  sportives, avec le recrutement et la formation des stadiers », a-t-il souligné.

    Le Premier ministre a exhorté les acteurs à oeuvrer pour que les activités du mouvement des Navétanes se déroulent dans la « sportivité, le fair play dans la perspective de consolider la politique d’émergence et de développement, mais aussi de renforcer la démocratie et l’état de droit ».

    A Kaffrine, Amadou Ba a évoqué un programme national de développement des infrastructures sportives dans les régions, pour lequel le gouvernement « travaille en parfaite collaboration avec les collectivités territoriales et le secteur privé ».

    CTS/MTN

  • SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Bignarabé, une commune perdue dans le MYF, réclame son désenclavement

    SENEGAL-COLLECTIVITES-DEVELOPPEMENT / Bignarabé, une commune perdue dans le MYF, réclame son désenclavement

    Medina Yero Foula , 13 aout (APS)-Le maire de Bignarabé dans le département de Médina Yoro Foula (MYF-Kolda, sud) Kaba Diao a appelé de ses voeux  pour le désenclavement de sa commune dépourvue de pistes de productions, d’ouvrages socio-économiques de base et de couverture des réseaux électrique et téléphonique.

    « Bignarabé a été érigé en commune en 2014. Nous sommes une commune qui manque de tout. Nous n’avons aucune  piste de productions. Tous les villages de la commune sont enclavés. Ces villages souffrent aussi d’un déficit de couverture de réseaux électrique et de téléphone », a déploré M. Diao.

    Dans un entretien avec l’APS, le maire de Bignarabé, a insisté sur le « fort potentiel » de sa commune, notamment dans les domaines agricole et pastoral.

    « Pendant l’hivernage nos populations souffrent de l’enclavement avec des  voies  de communication défectueuses et impraticables », a fait remarquer Kaba Diao.

    Dans le domaine de la santé, Bignarabé est « très mal lotie, la commune ne comptant qu’un poste de santé et cinq cases de santé avec un plateau technique très faible pour ne pas dire inexistant ».

    « Nous n’avons pas un bon maillage en infrastructures sanitaires. Nos malades sont souvent évacués vers Kolda. Malheureusement la piste pour ralier la capitale régionale est totalement dégradée. Cela rend très difficile les évacuations de malades  », a déploré Kaba Diao.

    « Le même constat est noté dans les 36 villages de la commune qui sont totalement enclavés », a martelé le maire de Bignarabé.

    Le premier magistrat de cette commune rurale perdue dans les confins du département de Médina Yoro Foula, sollicite un appui d’urgence pour amorcer le désenclavement de cette localité qui compte plus de 11 000 habitants.

    Kaba a lancé un appel d’urgence aux partenaires techniques et financiers, mais aussi à l’Etat du Sénégal, notamment à travers  ses projets comme le Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA) ou encore le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC).

    « Il nous faut un réel appui qui nous permettra de désenclaver la zone. L’accès dans certains villages reste impossible pendant l’hivernage », a insisté le maire de la commune de Bignarabé.

    MG/MTN

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 134 migrants sénégalais dont une femme secourus par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 134 migrants sénégalais dont une femme secourus par la marine royale marocaine

    Dakar, 12 août (APS) – Au total, 134 migrants sénégalais ont été secourus samedi dans la soirée par la marine royale marocaine alors que leur embarcation dérivait dans les eaux territoriales du royaume chérifien, a appris l’APS de source diplomatique.

    Parmi ces candidats à l’émigration secourus par les garde-côtes marocains, figurent une femme et trois malades qui ont été évacués et pris en charge au centre hospitalier de Dakhla, a indiqué la source.

    La pirogue à bord de laquelle ils projetaient de rallier l’Espagne avait quitté Fass-Boye, une localité de la région de Thiès, d’après leurs témoignages.

    Ces nouvelles arrivées portent à 347 le nombre de citoyens sénégalais qui attendent d’être rapatriés de la localité de Dakhla. Une trentaine de malades et de blessés sont en observation à l’hôpital sont dans ce lot, selon la source.

    Samedi, dans la matinée, les opérations de rapatriement se sont poursuivies avec le départ de Dakhla d’un groupe de 208 migrants sénégalais en direction de Rosso (Saint-Louis, nord).

    Ces 208 Sénégalais, candidats à l’émigration irrégulière, étaient en instance de rapatriement à Dakhla depuis les 28 juillet. ‘’Ils ont effectivement quitté le Maroc ce matin (samedi) pour rentrer au Sénégal, a expliqué une source diplomatique.

    ‘’Les 2 pirogues dans lesquelles ils voyageaient en direction de l’Espagne, secourues par la marine royale marocaine, avaient pris le départ respectivement de Fass Boye et de Mbour’’, a-t-elle renseigné.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la SONAGED recrute cinq pensionnaires du centre Aminata Mbaye

    SENEGAL-SOCIAL / Saint-Louis : la SONAGED recrute cinq pensionnaires du centre Aminata Mbaye

    Saint-Louis, 12 août (APS) – Cinq apprenants du centre médico-éducatif Aminata Mbaye de Saint-Louis (nord), un établissement qui accueille des personnes en situation de handicap mental, ont été recrutés par la Société nationale de gestion des déchets (SONAGED), a révélé à l’APS sa directrice Khady Diallo.

    « Depuis 2008, année de création de cet établissement à Saint-Louis,  il n y a jamais eu d’insertion professionnelle. Le directeur général de la SONGED nous a permis de signer cinq contrats à durée déterminée (CDD) », a dit  Mme Diallo dans un entretien avec l’APS.

    Ces recrutements vont permettre à l’établissement de bien veiller au nettoiement des lieux et au ramassage des ordures qui seront déposées dans des bacs dédiés, a expliqué Khady Diallo.

    Elle a salué loe geste du directeur général de la SONAGED pour son « sens élevé de l’équité, de l’inclusion sociale et de la discrimination positive ».

    La directrice du centre Aminata Mbaye de Saint-Louis a plaidé pour la signature d’une convention entre son établissement et la SONAGED pour une meilleure prise en charge des enfants.

    Khady Diouf a lancé un appel aux autres structures dans le but d’aider le centre à insérer d’autres enfants en sittuation de handicap mental.

     »Que les gens s’inspirent du geste de la SONAGED pour insérer ces enfants en situation de handicap mental qui ne doivent pas être un fardeau pour la société », a plaidé Mme Diallo, avant d’inviter les parents à « veiller au respect des termes du contrat pour que cette expérience perdure ».

    .AMD/MTN

  • SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / La diplomatie cubaine célèbre ses 49 ans de relations bilatérales avec Dakar

    SENEGAL-CUBA-DIPLOMATIE / La diplomatie cubaine célèbre ses 49 ans de relations bilatérales avec Dakar

    Dakar, 12 août (APS) – Le 49e anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre Cuba et le Sénégal a été célébré samedi en présence de membres de la mission diplomatique cubaine à Dakar et de fonctionnaires sénégalais dont le travail contribue au raffermissement des relations bilatérales, a constaté l’APS.

    La rencontre a eu pour cadre le restaurant du Phare des Mamelles, orné pour l’occasion de drapeaux des deux pays et d’œuvres plastiques marquant l’histoire contemporaine du pays de Fidel Castro.

    Sur le parvis du lieu de célébration trône, hissée sur un support, une copie du document qui avait été signé en 1974 par les représentants des deux pays, notamment les diplomates, Médoune Fall et Ricardo Alarcon, représentants à l’époque du Sénégal et de Cuba aux Nations unies.

    L’ambassadeur de Cuba au Sénégal, Maydolis Sosa Hilton a salué la présence de ses invités à une date aussi importante, les exhortant « à continuer à œuvrer au renforcement des liens dans les domaines qu’ils exercent avec professionnalisme et esprit de collaboration ».

    La diplomate a particulièrement insisté sur l’appui des fonctionnaires du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, « des interlocuteurs directs dans les rencontres officielles pour évaluer des agendas et des intérêts entre les deux gouvernements et leurs ministères des Affaires étrangères respectifs ».

    La représentante de Cuba au Sénégal n’a pas manqué de saluer le rôle joué par les institutions culturelles dans la réalisation des objectifs de travail, tels que la célébration d’événements importants dans la vie et l’histoire de Cuba.

    « Sans leur soutien, nous n’aurions pas pu rendre hommage au héros national cubain José Martí, ni célébrer la journée de la culture cubaine, pour ne citer que deux des raisons les plus significatives de la célébration des ressortissants de la plus grande des Antilles », a-t-elle indiqué.

    Maydolis Sosa Hilton a dans le même temps magnifié la visite du ministre sénégalais de la Culture, Aliou Sow, à Cuba, à l’occasion de la Foire international du Livre de La Havane.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Neuf dépouilles de migrants sénégalais au Maroc, en attente d’être rapatriées

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Neuf dépouilles de migrants sénégalais au Maroc, en attente d’être rapatriées

    Dakar, 12 août (APS) – Neuf dépouilles de migrants sénégalais sont actuellement dans la morgue d’une structure hospitalière au Maroc en attendant la fin des formalités de rapatriement, a appris l’APS de sources diplomatiques sénégalaises.

    « Il s’agit de neuf corps de passagers de pirogues en provenance de Mbour, Fass Boye et Saint Louis. Les dépouilles sont actuellement à la morgue dans un hôpital du Maroc », a expliqué la même source dans une note transmise à l’APS.

    La source a signalé que ‘’la majeure partie des parents de ces victimes de l’émigration irrégulière, ont été informés par les services consulaires’’.

    Le Consulat général du Sénégal à Dakhla, en relation avec les autorités marocaines compétentes, s’attelle à assurer leur rapatriement dans les meilleurs délais’’, a assuré la même source.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Un nouveau groupe de 208 migrants sénégalais rapatriés du Maroc ce samedi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Un nouveau groupe de 208 migrants sénégalais rapatriés du Maroc ce samedi

    Les opérations de rapatriement se poursuivent au Maroc avec un nouveau groupe de 208 migrants sénégalais qui a quitté Dakhla ce samedi à destination de Rosso (Saint-Louis, nord), a appris l’APS de source diplomatique.

    Ces 208 Sénégalais, candidats à l’émigration irrégulière, étaient en instance de rapatriement à Dakhla depuis les 28 juillet. ‘’Ils ont effectivement quitté le Maroc ce matin (samedi) pour rentrer au Sénégal, a expliqué la même source.

    « Les 2 pirogues dans lesquelles ils voyageaient en direction de l’Espagne, secourues par la marine royale marocaine, avaient pris le départ respectivement de Fass Boye et de Mbour », a-t-elle renseigné.

    Elle a ajouté qu’à la date du 11 août, un total de 185 ressortissants sénégalais logés dans les centres d’accueil et d’hébergement et 28 hospitalisés à l’hôpital régional de Dakhla, sont en attente de rapatriement.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-NIGER-AFRIQUE-CRISE / Niger : Médina Baye appelle à « user des moyens pacifiques » pour résoudre la crise

    SENEGAL-NIGER-AFRIQUE-CRISE / Niger : Médina Baye appelle à « user des moyens pacifiques » pour résoudre la crise

    Kaolack, 12 août (APS) – Le porte-parole du Khalife général de Médina Baye Cheikh Mahi Aliou Cissé a invité la communauté internationale à faire recours aux moyens pacifiques pour une résolution de la crise politique au Niger, estimant qu’une intervention militaire « pourrait impacter négativement la sous-région ».

    « Des moyens beaucoup plus pacifiques doivent être utilisés pour résoudre la crise qui sévit au Niger après le coup d’Etat militaire (…) nul n’ignore que le Niger et le Sénégal constituent un seul peuple », a avancé le porte-parole du Khalife de Médina Baye.

    Cheikh Mahi Aliou Cissé recevait vendredi à Médina Baye le député Thierno Alassane Sall, leader de la République des valeurs (RDV), une formation politique de l’opposition. M. Sall a fait le déplacement pour, dit-il, sollciter l’intervention de Médina Baye pour la résolution de la crise nigérienne.

    « La communauté de Médina Baye embrasse plusieurs pays notamment africains où on compte des millions de disciples de Cheikh Al Islam El Hadji Ibrahima Niass qui a des membres de sa famille biologique qui y vivent », a fait remarquer Thierno Alassane Sall.

    Cheikh Ibrahima Niass, dit Baye Niass (1900-1975), fondateur de Médina Baye et célèbre propagateur de l’Islam et de la Tidjania en Afrique et dans le monde, compte plusieurs disciples au Niger.

    Plusieurs membres de la famille de Baye Niass dont Sayda Oumoul Khairy Ibrahima Niass, une fille de Baye Niass sont établis au Niger depuis plusieurs années. Cette femme qui tient une grande école est devenue l’une des femmes les plus inflluentes au Niger.

    Marié au défunt Cheikh Aboubacar Hassoumi, une figure de l’Islam au Niger, Sayda Oumoul Khairy Ibrahima Niass est la fondatrice de plusieurs complexes scolaires et des groupements féminins à Niamey et au niveau de la ville de Kiota.

    « Nous savons le travail important que Cheikh Mouhamadou Mahi Ibrahima Niass a réalisé au Soudan, au Mali, en Gambie et dans d’autres pays en tant qu’apôtre de la paix. Et c’est vers cet apôtre de la paix qu’on s’est tourné aujourd’hui dans un geste d’espoir mais aussi d’inquiétude », a soutenu M. Sall.

    « Toute personne qui peut œuvrer pour éviter une éventuelle intervention militaire, doit jouer sa partition car une telle situation pourrait avoir des impacts négatifs sur les pays de la sous-région », a déclaré le porte-parole de Médina Baye.

    « S’il y a d’autres moyens plus pacifiques qu’une intervention militaire, il faut s’en user jusqu’à les épuiser avant de prendre une décision regrettable », a insisté Cheikh Mahi Aliou Cissé, rappelant les relations qui lient les peuples du Niger du Sénégal.

    « Les coups d’Etat qui sévissent en Afrique nous font excessivement mal, d’autant plus que l’Afrique est dans un processus de développement. Et le développement de nos pays ne peut être possible que dans la démocratie », a poursuivi M. Cissé dont les déplacements au Niger et dans la sous-région sont fréquents.

    Il a estimé que la conquête du pouvoir doit passer par les voies démocratiques, notamment par le truchement d’élections transparentes.

    « Si on veut prendre le pouvoir, il faut proposer des projets et programmes qu’on pense être beaucoup bénéfiques au pays. Quitte même à dénoncer les manquements du régime en place pour essayer de convaincre les citoyens électeurs », a-t-il ajouté.

    « Si chaque personne pense que la prise de pouvoir doit être faite par la force, ce n’est pas bon signe pour un pays. Malheureusement, une telle situation est en train de faire tâche d’huile dans notre continent », a déploré le porte-parole de Médina Baye.

    Nous condamnons le coup d’Etat parce que c’est un acte de trahison de la part des militaires (…) en tant que démocrates qui croyons en la démocratie, nous ne pouvons pas cautionner des coups d’Etat », a martelé le député Thierno Alassane Sall.

    Le président Mohamed Bazoum a été renversé par un coup d’Etat le 26 juillet dernier. Le putsh a été perpétré par des militaires nigériens regroupés au sein d’un Conseil national de sauvegarde de la patrie (CNSP), dirigé par le général Abdourahmane Tchiani.

    M. Bazoum est retenu depuis cette date par les putschistes, en compagnie de certains membres de son gouvernement.

    La communauté internationale a condamné ce coup de force et pris des sanctions à l’encontre du Niger.

    Au niveau sous-régionale, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) qui appelle au « rétablissement » du président nigérien Mohamed Bazoum, a pris une série de sanctions contre les militaires lors d’un premier sommet extraordinaire.

    Le CNSP qui a fermé l’espace aérien du Niger « face à la menace d’intervention » armée de la CEDEAO, a déja procédé à la formation d’une équipe gouvernementale de 21 membres dirigée par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine, un ancien ministre des Finances.

    ADE/MTN