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  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tentent de s’expliquer l’expulsion de Juan Branco du Sénégal

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens tentent de s’expliquer l’expulsion de Juan Branco du Sénégal

    Dakar, 8 août (APS) – L’expulsion du Sénégal de l’avocat franco-espagnol d’Ousmane Sonko, Juan Branco, préoccupe les quotidiens, qui, pour leur édition de ce mardi, tentent de s’expliquer cette décision des autorités sénégalaises.

    Me Branco, visé par un mandat d’arrêt émis par la justice sénégalaise, a été arrêté en Mauritanie après avoir séjourné au Sénégal.

    Auditionné par la Division des investigations criminelles, il a été inculpé d’attentat, de complot, d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.

    Envoyé en prison pendant moins de quarante-huit heures, l’avocat a été placé sous contrôle judiciaire, remis en liberté, puis expulsé du Sénégal.

    « Une polémique en moins. Le Sénégal s’est épargné la poursuite de la mauvaise publicité que constituait l’arrestation de […] Juan Branco, le week-end dernier », note EnQuête.

    « Retenir Juan Branco en détention au Sénégal n’est pas un choix judicieux », écrit Sud Quotidien pour résumer les explications fournies à ce sujet par le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    Source A signale que « les appels internationaux à sa libération, sa stratégie du silence et sa grève de la faim […] ont précipité sa libération et son expulsion vers son pays ».

    « Juan Branco vient d’être libéré et placé de façon extraordinaire sous contrôle judiciaire pour des faits et charges aussi graves. De qui se moque-t-on ? », s’indigne l’avocate et ancienne députée sénégalaise Ndèye Fatou Touré, dont les propos sont relayés par L’info.

    Magnanimité

    « Juan Branco a exposé les travers d’une justice à plusieurs vitesses, loin d’être juste avec les Sénégalais qui croupissent en prison pour des [charges] insignifiantes. Et les explications d’Ismaïla Madior Fall, celui-là qui garde nos Sceaux, montrent clairement que ce pays s’enfonce dans ses contradictions », commente L’info.

    Libération s’interroge sur les décisions prises par les autorités sénégalaises, qui vont du mandat d’arrêt à l’expulsion. « Pressions diplomatiques ? Reculade pour ne pas frustrer la France ? », se demande le même journal en rappelant les chefs d’inculpation dont l’avocat franco-espagnol est l’objet.

    « Pour moins que cela, plusieurs Sénégalais séjournent actuellement en prison. Le plus cocasse est que la libération de Me Branco est assortie d’un contrôle judiciaire. Normalement, cette mesure est prise pour s’assurer que l’inculpé ne quitte pas le territoire sans l’autorisation du juge. Pour le cas de Me Branco, il est sous contrôle judiciaire hors de la zone de compétence de la justice sénégalaise. Interdit d’en rire… », lit-on dans Libération.

    Le Soleil met la libération de Me Branco sur le compte de la « magnanimité » de l’État du Sénégal. « Les autorités sénégalaises, après avoir fait preuve d’une fermeté exemplaire face à des actes tendant à jeter le discrédit sur le pays et ses institutions, ont finalement fait preuve de magnanimité », affirme Le Soleil.

    Ismaïla Madior Fall assure que le Sénégal compte sur la coopération judiciaire pour exercer son contrôle sur l’avocat franco-espagnol. Mais un spécialiste de droit pénal interrogé par WalfQuotidien affirme que « le juge sénégalais possède très peu de moyens » pour faire « respecter » le contrôle judiciaire « si la personne [qui en est l’objet] se trouve hors du territoire sénégalais ».

    « Il n’y avait pas de raison de le garder [en] détention », rapportent L’As et plusieurs journaux en citant le ministre de la Justice.

    « Il n’y a pas de vacances judiciaires pour tout le monde. Si le temple de Thémis est habituellement à l’arrêt au mois d’août, cette année, c’est l’exception […] Il y a les affaires Sonko et Branco, qui cristallisent les attentions des parquets et des juges d’instruction, qui tournent à plein régime », observe Le Quotidien.

    ESF/BK

  • SENEGAL-JUSTICE-MESURE-REACTION / Juan Branco « s’est illustré par des attaques contre l’Etat du Sénégal », selon le Garde des Sceaux

    SENEGAL-JUSTICE-MESURE-REACTION / Juan Branco « s’est illustré par des attaques contre l’Etat du Sénégal », selon le Garde des Sceaux

    Dakar, 7 août (APS) – Me Juan Branco, sous le coup d’une expulsion du territoire sénégalais, s’est illustré  »ces derniers temps par des attaques contre l’Etat du Sénégal, contre ses institutions », a dit  lundi, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

     »Il a été noté l’arrestation de Me Juan Branco qui s’est illustré ces derniers temps par des attaques contre l’Etat du Sénégal, contre ses institutions. Il a essayé d’expérimenter la théorie de la révolution et de l’insurrection au Sénégal en appelant les gens à casser », a notamment déclaré Ismaïla Madior Fall lors d’une conférence de presse.

    L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi.

    Le conseil d’Ousmane Sonko a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.

    Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France.

    Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.

    Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.

    Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.

    Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Le ministre de la Justice a indiqué que  »sur la base de ces infractions, un mandat d’arrêt international a été délivré par un juge d’instruction à son encontre pour les faits d’insurrection, d’actes de nature à troubler la sécurité publique et parfois même des appels à l’insurrection pour renverser l’ordre constitutionnel ».

    Malgré ces charges qui pèsent sur lui, l’avocat franco-espagnol est entré sur le territorial sénégalais de façon ‘’irrégulière’’ et voulait en ressortir de la même manière, a relevé Ismaïla Mador Fall.

     »Du fait du succès de la coopération policière internationale, il a été appréhendé en Mauritanie et remis aux autorités policières du Sénégal. Il a été conduit à la maison d’arrêt et de correction de Rebeuss. Il a été présenté à un juge d’instruction », a-t-il expliqué.

    Avec son arrestation, le juge d’instruction a exécuté le mandat d’arrêt international délivré contre Me Juan Branco, selon le Garde des Sceaux.

    ‘’Une fois qu’on l’arrête, le mandat d’arrêt a rempli sa fonction (…). Le juge l’a inculpé et lui a accordé la liberté provisoire’’, a-t-il dit.

    Le ministre de la Justice a rappelé que l’avocat pouvait rester dans les liens de la détention pour les besoins de l’information judiciaire et que cela pouvait même dépasser 6 mois. Mais le juge d’instruction  »a souverainement décidé de l’inculper et de lui accorder la liberté provisoire ».

    Il a assuré que le ministère public ne s’est pas opposé à cette décision du juge parce que l’avocat  »n’est pas ressortissant sénégalais; il n’a pas la nationalité sénégalaise; il a sa famille; il a sa profession ».

    M. Fall a indiqué que dans le cadre des accords de coopération judiciaire entre la France et le Sénégal, Me Juan Branco pourrait être condamné et incarcéré dans son pays.

    ‘’Nous pouvons à tout moment coopérer avec la France lorsqu’il y a un besoin d’administration de la justice; il n’y avait pas donc de raison de le garder dans les liens de la détention mais il reste sous contrôle judiciaire c’est à dire que la procédure de l’information judiciaire continue », a-t-il fait valoir.

    Ismaïla Madior Fall a annoncé que l’avocat sénégalais Me Babacar Ndiaye, soupçonné d’avoir aidé M. Branco durant son séjour au Sénéga, a lui aussi bénéficié d’une liberté provisoire et placé sous contrôle judicaire.

    Il en est de même pour son acolyte Me Babacar Ndiaye arrêté pour ‘’une éventuelle complicité’’ avec l’avocat franco-espagnol. ‘’Il bénéficie d’une liberté provisoire et il est sous contrôle judiciaire’’, a renseigné le professeur Fall.

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-MARAICHAGE-EDUCATION / Thiès: cinq micro-jardins scolaires inaugurés le long de l’autoroute Ila Touba

    SENEGAL-MARAICHAGE-EDUCATION / Thiès: cinq micro-jardins scolaires inaugurés le long de l’autoroute Ila Touba

    Thiès, 7 août (APS) – L’ambassadeur d’Israël au Sénégal, Ben Bourgel et le directeur général de l’Agence sénégalaise de la reforestation et de la grande muraille verte (ASERGMV), Oumar Abdoulaye Bâ, ont inauguré, lundi, cinq des 10 micro-jardins scolaires réalisés dans le cadre d’un partenariat dans cinq communes situées sur le long de l’autoroute Ila Touba, a constaté l’APS.

    Ces 10 micro-jardins scolaires  sur le long de l’autoroute Ila Touba, ont été réalisés, sur  financement de l’ambassade d’Israël à hauteur de 60%, de l’ASERGMV, à hauteur de 35% et les communes bénéficiaires pour un pourcent.

    Les écoles de Keur Dieumb Ndiaye, dans la commune de Notto Diobass, Tawa Fall et Keur Daouda Cissé  dans la commune de Fandène, Keur Assane Lô et Ngomène Balla dans la commune de Thîénaba, ont reçu la délégation du DG de l’ASERGMV et celle l’ambassadeur d’Israël.

    Il s’agit d’un partenariat sur le long terme, a dit l’ambassadeur Bourgel,  relevant que cette action n’est qu’un début. Il leur a donné rendez-vous dans deux semaines pour la récolte.

    A travers ce projet, dix écoles ont été choisies pour abriter des micro-jardins, où sont cultivés sur des tables, dans des bouteilles en plastique et autres  récipients recyclés, des choux, de la salade, du concombre, des aubergines, de la tomate, du piment grâce à une technologie améliorée par des experts de l’ASERGMV.

    Des pépinières d’arbres fruitiers y sont aussi aménagés pour fournir des plantes aux communautés bénéficiaires.

    Ce projet a un objectif à la fois pédagogique et socioéconomique, ont expliqué ses responsables.

    En plus d’initier les élèves à l’entrepreneuriat agricole, à l’éducation environnementale, ces jardins permettent de « concrétiser » les enseignements dispensés dans les classes.

    Il contribue à créer un « lien socioéconomique » entre l’école et la communauté, en donnant aux parents, notamment aux femmes qui exploitent ces jardins, une raison de plus de fréquenter l’établissement scolaire, a dit Oumar Abdoulaye Bâ, directeur général de l’ASERGMV.

    L’idée consiste à mettre en place un modèle léger que les femmes peuvent dupliquer dans leurs maisons, ou qu’elles peuvent monter ensemble, a-t-il dit.

    Ce sont des jardins dotés d’une pompe solaire, d’un réservoir en hauteur et dont les bénéficiaires reçoivent gratuitement des intrants et des gaines.

    Tous les deux jardins coûtent 6,5 millions de FCFA, a dit le DG de l’ASERGMV.

    A Tawa Fall, Mama Fall la présidente des femmes, a relevé que le produit de la première récolte, a été gardé dans une caisse pour d’éventuelles dépenses. La directrice de l’école de Keur Daouda Cissé a, quant à elle, relevé que les légumes obtenus de leur jardin, entreront dans la préparation des repas de leur cantine scolaire.

    L’essentiel de la production est bio, a renseigné Aly Baba Ndiaye, qui forme les femmes au micro-jardinage.

    Selon l’ambassadeur d’Israël, la prochaine étape de la coopération entre l’Ambassade et l’Asergmv « comprendra nécessairement une montée en puissance du volet formation et renforcement des capacités, avec l’appui de MASHAV, l’Agence de développement d’Israël, qui forme tous les ans des experts sénégalais aux pratiques d’irrigation et d’entreprenariat agricole ».

    Une première expérience concluante de deux micro-jardins scolaires  réalisés conjointement à Pikine par les deux partenaires, les a encouragés à élargir le modèle à d’autres localités.

     

     

    ADI/AB/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Pris en charge à l’Hôpital Principal, Ousmane Sonko « se porte mieux », selon le garde des Sceaux

    SENEGAL-JUSTICE-SANTE / Pris en charge à l’Hôpital Principal, Ousmane Sonko « se porte mieux », selon le garde des Sceaux

    Dakar, 7 août (APS) – L’opposant Ousmane Sonko transféré de la prison de Sébikhotane à l’hôpital Principal de Dakar  à la suite d’une détérioration de son état de santé liée à la grève de la faim qu’il a entamée depuis son incarcération,  »se porte mieux », a assuré le ministre de la Justice, Ismaïla Madior Fall.

    « Tout se passe bien, il n y a pas de danger (….). Ousmane Sonko est admis à l’hôpital principal (…) à son arrivée, il a reçu des soins se porte mieux à la suite de cela », a t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

    Selon lui,  »il résulte des compte-rendu de l’administration pénitentiaire que le samedi matin, Ousmane Sonko a pris son petit déjeuner. Il aurait donc interrompu sa grève de la faim et que dans la plupart des prisons aussi, ceux qui sont en grève de la faim ont arrêté leur grève de la faim ».

    Le ministre de la Justice a indiqué qu’à  »la suite des dernières arrestations que nous avons connues, il y a eu dans les établissements pénitenciers du Sénégal, un mot d’ordre de grève de la faim, une diète comme on l’appelle qui a été émis ».

    Il a rappelé que la grève de la faim peut être  »totale » ou  »partielle ».

     »En cas de grève de la faim totale, on ne mange pas, on ne boit pas et on ne prend pas aussi aucune substance artificielle qui peut soutenir l’organisme. (….) Il y a la grève partielle, c’est à dire qu’on ne s’alimente pas, mais on boit de l’eau pour que le corps ne se déshydrate pas. C’est l’option de la grève de la faim de la plupart des pensionnaires des établissements pénitentiaires du Sénégal », a expliqué Ismaïla Madior Fall.

    Selon lui, Ousmane Sonko ne mangeait pas mais buvait de l’eau depuis qu’il a entamé sa grève de la faim, le 31 juillet.

    Il a déploré  »les tentatives de désinformation » de l’opinion nationale sur l’état de santé du responsable politique.

     »Je vois dans des réseaux sociaux des militants de son parti qui disent qu’il est mal en point (…). Donc c’est un fake. Il n’est pas malade. Il est bien suivi dans un centre où il y a un plateau technique pour assurer correctement sa prise en charge sanitaire », a-t-il assuré.

    Il a signalé que d’autres détenus admis au Pavillon spécial de l’hôpital LeDantec ont pour l’essentiel arrêté leur grève à l’exception du journaliste Pape Alé Niang.

     »’Pape Alé Niang continue sa grève de la faim. Tous les pensionnaires de l’hôpital acceptent les soins et se portent mieux mais lui n’accepte pas les soins », a déclaré M. Fall qui rappelle que ce choix peut avoir  »des conséquences dommageables ».

    Malgré ce refus,  »l’hôpital assure un suivi et un contrôle réguliers sur son état », a dit le ministre de la Justice.

    L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, le 31 juillet, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection,  association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.

    Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous, justifiant cette décision par le fait que  »Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».

    FD/OID/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / Juan Branco est arrivé à l’AIBD pour son expulsion (Police)

    SENEGAL-JUSTICE / Juan Branco est arrivé à l’AIBD pour son expulsion (Police)

    Dakar, 7 août (APS) – L’avocat franco-espagnol Juan Branco, sous le coup d’une expulsion du territoire sénégalais, à la suite de son placement sous contrôle judiciaire est présentement à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass d’où il devra s’envoler pour la France, a-t-on appris de source policière.

     »Il est présentement à l’aéroport international Blaise Diagne pour les besoins de son refoulement en France », a confié la même source, soulignant que  »M. Branco était dans une direction de la police pour les formalités d’expulsion ». Il a été ensuite conduit à l’aéroport pour son expulsion vers la France, a ajouté ce haut cadre de la police.

    L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi.

    Me Branco, qui défendait l’opposant Ousmane Sonko dans un procès pour viol et menaces de mort, a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.

    Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France.

    Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.

    Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière dudit pays avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.

    Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.

    Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    MTN/OID/AKS

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Une nouvelle pirogue de migrants secourue par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / Une nouvelle pirogue de migrants secourue par la marine royale marocaine

    Dakar, 7 août (APS) – La marine royale marocaine a secouru dimanche 189 migrants et retrouvé 5 corps à bord d’une pirogue qui aurait quitté Mbour le 20 juillet dernier, a appris l’APS de source consulaire.

    Deux parmi les onze rescapés les plus éprouvés par le voyage ont perdu la vie lundi des suites de leurs blessures, a indiqué la source.

    Elle a signalé que le nombre de passagers qui étaient à bord lorsque la pirogue a quitté le Sénégal était encore inconnu, tandis que tous les rescapés ont été admis aux centres d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz et Dakhla.

    Pour l’heure, le Consulat général s’attelle, en relation avec les autorités marocaines compétentes, à assurer leur rapatriement au Sénégal dans les meilleurs délais.

    A la date du 7 août 2023, 472 sénégalais rescapés et 07 dépouilles sont en attente de rapatriement à Dakhla, a-t-on appris par la même source.

    AKS/OID

  • SENEGAL-JUSTICE / La justice sénégalaise libère l’avocat français Juan Branco

    SENEGAL-JUSTICE / La justice sénégalaise libère l’avocat français Juan Branco

    Dakar, 7 août (APS) – L’avocat franco-espagnol Juan Branco, emprisonné à Dakar au cours de ce week-end, a été libéré lundi, a appris l’APS de l’un de ses conseils et confrères, Me Abdinar Ndiaye.

    Me Branco, qui défendait l’opposant Ousmane Sonko dans un procès pour viol et menaces de mort, a été arrêté samedi en Mauritanie et envoyé à la prison de Rebeuss, dans la capitale sénégalaise.

    Il a été mis sous contrôle judiciaire, avec un ordre d’expulsion vers la France, selon Me Ndiaye.

    Visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, l’avocat franco-espagnol séjournait à Dakar au moins depuis dimanche 30 juillet.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko, près du centre-ville de Dakar, avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’.

    Arrêté en Mauritanie, samedi, près de la frontière dudit pays avec le Sénégal, il a été auditionné par la Division des investigations criminelles, un démembrement de la police sénégalaise.

    Me Branco a ensuite été inculpé d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.

    Le mandat d’arrêt le concernant avait été émis après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    ESF/OID

  • SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE/COMMEMORATION / La célébration des 50 ans de carrière de Zulu Mbaye en octobre sera  »une fête continentale » (artiste)

    SENEGAL-AFRIQUE-CULTURE/COMMEMORATION / La célébration des 50 ans de carrière de Zulu Mbaye en octobre sera  »une fête continentale » (artiste)

    Dakar, 7 août (APS) – Le peintre sénégalais Zulu Mbaye a déclaré, dans un entretien exclusif accordé à l’APS, que la célébration de ses cinquante ans de carrière sera  »une fête continentale » prévue du 27 octobre au 10 novembre prochain avec le Maroc comme invité d’honneur et la participation de onze pays d’Afrique.

     »J’ai invité onze artistes de 11 pays africains parmi lesquels la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, Mali, le Bénin, le Nigéria avec de grands artistes tels que Abdoulaye Konaté, Ludovic Fadaïro, Siriki Ky, etc. Le Maroc sera le pays invité d’honneur », a indiqué l’artiste, signalant que l’évènement se tiendra dans deux espaces simultanément, le musée Théodore Monod et la galerie Vema située à l’embarcadère Dakar-Gorée.

     »Cela va être une fête continentale, je dis toujours que cela va être une mini-biennale qui va être à cheval entre deux Dak’Art, celui de 2022 et celui de 2024. Je suis en pleine préparation pour cette fête », a fait valoir l’artiste, un panafricaniste  »convaincu ». Il révèle qu’il est soutenu dans son projet par le président de la République Macky Sall et le royaume du Maroc.

    Trente artistes sénégalais de sa génération et d’autres prendront part à ces célébrations dont le vernissage de l’exposition principale, la pièce nodale de l’évènement est prévu le 27 octobre prochain, le jour de l’anniversaire du peintre. Outre les expositions, il est prévu des conférences et débats autour de l’art en Africain, selon l’artiste.

    La célébration de ces noces d’or qui se déroulera durant dix-sept jours à Dakar sera  »une fête du continent africain »,  a estimé Zulu Mbaye, précisant qu’un catalogue important sur l’art africain, fruit d’un travail de seize auteurs africains camerounais, béninois, marocains, sénégalais sera publié en version bilingue (français/anglais).

    Pour lui, s’il ne réussissait que ce catalogue, c’est que le projet a réussi.  »Je tiens à ce document parce que je reconnais son importance dans l’histoire de l’art africain et pour la postérité », a-t-il lancé.

     »Je vais être soutenu dans ce projet par le Sénégal, j’ai été reçu en mars dernier par le chef de l’Etat Macky Sall qui m’a gracieusement accompagné financièrement, ce qui fait que je n’ai réellement pas de problème pour l’organisation et le Maroc aussi va s’occuper d’une partie de l’organisation », a indiqué le natif de Thiès, originaire du village de Diakhaté, situé entre les villes de Thiès et Tivaouane.

    Zulu Mbaye, Mouhamadou Mbaye, à l’état civil estime, que tout l’interpelle même après un demi-siècle de carrière.  »Après 50 ans, c’est comme si je commençais chaque jour que je me réveille. Je pense que le monde reste encore plein devant moi. J’ai tellement de choses à découvrir. A chaque fois que je me réveille, c’est comme si le monde était nouveau, avec de nouvelles perceptions, de nouveaux regards et appels », confie-t-il.

     »Cinquante ans est un temps peu et considérable », a-t-il relevé. C’est plus que la moitié d’une vie humaine, mais par rapport à l’art, c’est moins d’une goutte d’eau dans la mer. »

    Zulu Mbaye, un artiste autodidacte, a commencé sa pratique artistique en 1970. La célébration des cinquante années de carrière était prévue en 2020, mais à cause de la crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19, l’évènement a été reporté.

    FKS/ADC

  • MONDE-SENEGAL-CULTURE / Les Jeux de la Francophonie, « une opportunité inouïe » pour les artistes, selon Awadi

    MONDE-SENEGAL-CULTURE / Les Jeux de la Francophonie, « une opportunité inouïe » pour les artistes, selon Awadi

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 7 août (APS) – Les Jeux de la Francophonie représentent « une chance inouïe » pour les jeunes artistes qui peuvent saisir de nombreuses opportunités de développer leur carrière en participant à cette manifestation, a déclaré le rappeur sénégalais Didier Awadi.

    « Gagner les Jeux de la Francophonie, c’est beaucoup de possibilités qui vont s’offrir à eux. Cette dernière va les aider à développer leur carrière. Donc, c’est une chance inouïe pour tous ces artistes de gagner aujourd’hui à Kinshasa », a-t-il dit.

    Didier Awadi avait présidé le jury du concours chant des neuvièmes Jeux de la Francophonie (28 juillet-6 août), remporté par le Cameroun.

    « Aujourd’hui, pour la finale des Jeux de la Francophonie pour la chanson, c’était juste un bonheur parce qu’il y avait un très haut niveau, les jeunes étaient tous engagés, ils ont fait des efforts sur les tenues, les prestations scéniques, le texte, etc. », a indiqué Awadi.

    « C’était assez difficile pour nous, membres du jury, mais quand même, on a vu trois qui se sont clairement démarqués. Cela fait l’unanimité sur le choix du Cameroun, car le public en était aussi d’accord. C’est beaucoup de pressions en moins », a relevé le musicien sénégalais, un des porte-drapeaux du rap francophone africain.

     

    « Diyane Adams, c’est l’un de plus grands artistes du Sénégal, mais si j’avais un candidat qui n’est pas passé, les autres membres du jury aussi, les leurs ne sont pas non plus passés, comme la France et la RDC », a-t-il expliqué, soulignant que le jury a essayé d’être le plus objectif et impartial possible.

    Il a toutefois fait observer que ces jeunes talents sont appelés à se battre davantage, même si leur avenir semble déjà assuré grâce à ces genres de concours.

    Les 9ᵉ Jeux de la Francophonie, démarrées le 28 juillet dernier à Kinshassa, en République démocratique du Congo, ont pris fin dimanche.

    AMN/BK/MTN

     

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Juan Branco, Khalifa Sall et Karim Wade, les vedettes de la presse quotidienne

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Juan Branco, Khalifa Sall et Karim Wade, les vedettes de la presse quotidienne

    Dakar, 7 août (APS) – Les quotidiens parvenus lundi à l’APS commentent l’emprisonnement à Dakar de l’avocat français Juan Branco, la possibilité donnée par les députés à Khalifa Sall et à Karim d’être candidats à l’élection présidentielle de 2024 et le choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à ce scrutin.

    Me Branco, conseil de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, a été arrêté en Mauritanie et conduit à la prison de Rebeuss, à Dakar, après avoir été auditionné par la Division des investigations criminelles du Sénégal.

    Le parquet de Dakar l’accuse d’appel à l’insurrection, de diffusion de fausses nouvelles, d’actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves.

    L’avocat ayant séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré le mandat d’arrêt émis à son encontre, ‘’a voulu jouer au guérilléro d’opérette’’, commente Le Quotidien, affirmant que ‘’les cris d’indignation de certains se font nombreux en France’’, où on aurait réclamé sa libération.

    À la prison de Rebeuss, ‘’Juan Branco a refusé la nourriture et l’assistance d’un avocat’’, lit-on dans le même journal.

    ‘’Le procureur corse le dossier’’ de Juan Branco

    Selon L’Observateur, les maires des Parcelles Assainies et de Sangalkam (ouest) auraient été poursuivis en justice pour l’avoir aidé à séjourner ‘’clandestinement’’ au Sénégal.

    Babacar Ndiaye, un avocat sénégalais, a été arrêté pour le délit présumé de recel de malfaiteur. Il lui est reproché, selon L’Observateur, d’‘’avoir aidé, assisté et hébergé’’ son confrère français, qui ‘’s’est introduit clandestinement dans le pays, à se soustraire à l’action de la justice’’.

    ‘’Il a poussé la provocation jusqu’à entrer dans notre pays de manière clandestine en violant les règles d’entrée et de séjour des étrangers au Sénégal […] L’État du Sénégal doit prendre ses responsabilités. Qu’il ne se laisse aucunement intimider. C’est une question de souveraineté nationale’’, rapporte Bes Bi Le Jour en citant l’opposant et ancien député Thierno Bocoum.

    Une nouvelle procédure a été ouverte par le parquet de Dakar à l’encontre de Juan Branco, selon Libération. Il est accusé aussi d’outrage à magistrat, de discrédit sur une décision juridictionnelle et d’outrage aux institutions judiciaires, note le même journal.

    Le Soleil confirme l’existence de ces nouvelles charges en affirmant que ‘’le procureur corse le dossier’’ de Me Branco, lequel est également accusé d’entrée et de séjour irréguliers au Sénégal.

    ‘’Khalifa Sall et Karim Wade éligibles’’, titre le même journal, après que les députés ont adopté une modification du Code électoral permettant à ces deux personnalités privées de leurs droits civiques, en raison de condamnations à des peines de prison, de recouvrer leurs droits civiques.

    ‘’C’est acté. Khalifa Sall, leader de la coalition Taxawu Senegaal, et Karim Wade, du Parti démocratique sénégalais, ont obtenu leur ticket pour participer à l’élection présidentielle de février 2024’’, observe Le Soleil.

    Vers une recomposition de l’espace politique

    Après la modification du Code électoral, ‘’le placement sous mandat de dépôt d’Ousmane Sonko et la dissolution de sa formation politique, l’espace politique va certainement subir une recomposition, avec le retour de Karim Wade et de Khalifa Sall sur la scène politique’’, écrit WalfQuotidien.

    Il ne reste que la promulgation de la loi votée par les députés pour permettre à l’ancien maire de Dakar et à Karim Wade de présenter leur candidature à l’élection présidentielle, note EnQuête.

    ‘’Les deux K (Khalifa Sall et Karim Wade) sont toujours coupables, selon la justice, mais présidentiables’’, commente Tribune, ajoutant que les députés ont adopté en même temps l’article L.57 du Code électoral ‘’pour écarter le leader de Pastef’’, Ousmane Sonko.

    ‘’Le jeu en valait la chandelle !’’ s’exclame Bes Bi Le Jour, L’info faisant remarquer que les deux opposants, ‘’candidats déclarés à l’élection présidentielle’’ du 25 février 2024, ‘’recouvrent la plénitude de leurs droits civiques et politiques’’.

    Concernant le choix du candidat de BBY, Source A jure que ‘’c’est Amadou Ba’’, le Premier ministre. Il ajoute que ‘’l’officialisation du [choix] du candidat de la majorité présidentielle est retardée par quelques poches de résistance’’.

    ‘’Avec de plus en plus de lieutenants qui se manifestent pour la présidentielle de 2024, Macky Sall […] sera incapable de les unir à cette élection’’, lit-on dans Tribune.

    Le même journal voit dans l’entourage du leader de BBY ‘’des lieutenants qui désobéissent désormais et défendent leurs propres intérêts’’.

    ESF