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  • SENEGAL-CONSOMMATION / Le ministère du Commerce prend plusieurs mesures contre la hausse des prix de l’oignon 

    SENEGAL-CONSOMMATION / Le ministère du Commerce prend plusieurs mesures contre la hausse des prix de l’oignon 

    Dakar, 6 août (APS) – L’Agence de régulation des marchés (ARM) du Sénégal annonce l’arrivée, au cours de ce week-end, à Dakar, de 2.400 tonnes d’oignon, la première d’une série de mesures prises par le ministère du Commerce pour parer à la hausse des prix de cette denrée alimentaire sur le territoire national.

    Quatre-vingt conteneurs dans lesquels se trouvent 2.400 tonnes d’oignon ont été débarqués au port de Dakar au cours de ce week-end, déclare l’ARM dans un communiqué parvenu à l’APS.

    Dix-mille tonnes d’oignon sont attendues à Dakar d’ici à la fin de la semaine prochaine, assure-t-elle, ajoutant que ‘’ces quantités seront renforcées par des importations en provenance du Maroc, avec la levée temporaire des exportations vers le Sénégal’’.

    ‘’Une délégation du ministère en charge du Commerce et des importateurs se rendra au Maroc, en début de semaine, pour définir avec les autorités de ce pays les modalités de mise en œuvre de l’ouverture d’un couloir permettant d’approvisionner le Sénégal en oignon d’origine marocaine’’, annonce l’Agence de régulation des marchés.

    Selon son communiqué, le ministère du Commerce va procéder également au blocage des prix de l’oignon, si les tensions sur les stocks persistent.

    Le même département ministériel va, en même temps, ‘’lutter contre les pratiques spéculatives de certains acteurs’’ de la filière oignon.

    ‘’Les prix de l’oignon ont connu une hausse sur l’étendue du territoire national’’, affirme l’ARM, expliquant que ‘’cette situation est due aux effets conjugués de l’absence de production nationale et à la raréfaction du produit sur le plan international’’.

    La hausse des prix de cette denrée alimentaire fortement consommée au Sénégal résulte aussi de ‘’la mesure de suspension des exportations du Maroc, l’un de nos principaux fournisseurs, en vigueur depuis février 2023’’.

    Elle est également causée par le ‘’retard des récoltes en Europe’’, lequel est une conséquence de ‘’la sècheresse et des fortes températures’’, selon l’Agence de régulation des marchés.

    La hausse des prix de l’oignon s’explique aussi par ‘’le prix d’acquisition très élevé’’ dans certains pays fournisseurs, affirme l’ARM.

    Dans ces pays-là, le prix du sac de 25 kilos est d’environ 20 euros, soit 13.120 francs CFA, un tarif ne prenant pas en compte le fret, l’assurance et les frais de dédouanement, selon l’agence sénégalaise chargée de la régulation des marchés.

    ‘’Malgré la levée du gel des importations, qui est effective depuis le 11 juillet 2023, le marché de l’oignon reste toujours tendu, avec des prix très élevés avoisinant 20.000 francs  CFA le sac’’, observe-t-elle.

    ‘’Toutes les mesures nécessaires sont prises par le [ministère du Commerce], en relation avec les pays fournisseurs, pour faciliter l’approvisionnement du marché pour les six mois à venir, afin de rétablir les prix à leur niveau normal et de garantir le pouvoir d’achat des consommateurs’’, assure l’ARM.

    ESF/AKS

  • SÉNÉGAL-RELIGION / Touba commémore le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride

    SÉNÉGAL-RELIGION / Touba commémore le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba, fondateur de la confrérie mouride

    Darou Khoudoss (Touba), 6 août (APS) – La communauté mouride célèbre ce dimanche le rappel à Dieu de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur du mouridisme, à travers un événement religieux appelé Magal de Darou Khoudoss, un quartier traditionnel situé au cœur de la ville religieuse de Touba, a constaté l’APS.

    Situé à quelques encablures de la grande mosquée de Touba, le quartier Darou Khoudoss est le lieu de convergence de centaines de disciples mourides, habillées pour la plupart en bleu et blancs, couleurs symboliques du Magal, venus prendre part à cette manifestation religieuse organisée pour la première fois en 1935 par Serigne Mouhammadou Moustapha Mbacké, le premier khalife de Serigne Touba.

    À l’intérieur comme à l’extérieur des grandes concessions, des tentes sont aménagées au quartier de Darou Khoudoss. Le quartier est rythmé par les chants religieux. A l’intérieur les fidèles s’adonnent  à des séances de Zikr [invocations du nom d’Allah], le récital du coran, la lecture des Qaçaids (poèmes écrits par Serigne Touba), ainsi que des conférences et causeries.

    Au même moment d’autres fidèles effectuent leur ziarra auprès de Serigne Ahmadoul Mokhtar Mbacké actuel Khalife de la famille de Serigne Modou Moustapha Mbacké, le premier Khalife général des mourides.

     »C’est Serigne Modou Moustapha Mbacké qui dans un de ses sermons  avait demandé à tous les mourides de  célébrer cette journée pour se évoquer et penser au jour du jugement dernier ‘’, a pour sa part rappelé Serigne Mbacké Mouhamed Lô, le secrétaire chargé de l’éducation et de la culture de la fédération des regroupements religieux de Cheikh Ahmadou Bamba.

    La cérémonie officielle de cet événement religieux est prévue à 20 heures..

    CGD/MK/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de l’arbre : Appel à un  »renouvellement progressif » du caïlcederat en zone urbaine

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Journée nationale de l’arbre : Appel à un  »renouvellement progressif » du caïlcederat en zone urbaine

    Dakar, 6 aout (APS) – Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, Alioune Ndoye, a souligné, dimanche, à Dakar, l’importance de procéder au renouvellement progressif du caïlcedrat, dont les espèces visibles dans les grandes villes du pays se caractérisent par leur vieillesse.

    ‘’Le caïlcedrat est quelque part une des caractéristiques du Sénégal. A côté du lion, toutes les grandes artères de nos grandes villes étaient parées de caïlcedrats mais c’est un arbre qui a beaucoup vieilli et qu’il faut progressivement remplacer dans ces zones-là’’ a souligné le ministre.

    Alioune Ndoye, par ailleurs maire de Dakar Plateau intervenait lors de la 4e Journée nationale de l’arbre célébrée sur le thème : ‘’un citoyen, un arbre pour des villes durables’’ avec le caïlcedrat comme arbre parrain.

    ‘’Je parle en connaissance de cause. Vous savez qu’à chaque hivernage certains de ces arbres représentent un danger du fait de leur âge mais également des actions qui ont été menées dans le cadre de l’urbanisation. Les routes réalisées font que ces arbres centenaires tombent et peuvent constituer des dangers’’ a-t-il-dit en invitant les services des eaux et forêts à œuvrer au renouvellement du potentiel offert par le  caïlcedrat.

    Le ministre Alioune Ndoye a demandé à chaque sénégalais de planter un arbre afin de créer des villes vertes et durables. Alioune Ndoye a aussi insisté sur la protection et l’équipement du parc de Hann.

    ‘’J’étais en train de relire l’historique du parc depuis 1900. Le parc de Hann est le principal poumon vert de Dakar . Ce parc, du fait de sa dimension au niveau occupation de surface mais également de par ses différents rôles doit être accompagné, aidé, mieux équipé et doté en termes de ressources pour justement qu’il puisse jouer pleinement ce rôle de poumon vert de Dakar’’.

    Le ministre estime qu’il faut travailler davantage sur l’entretien et la réalisation des ouvrages pour que  le parc de Hann, couvrant 60 hectares soit la principale destination des Dakarois et des sénégalais.

    ‘’La zone est humide et c’est aussi un réceptacle d’eau, il va falloir un d’aménagement pour mieux travailler la capacité d’infiltration. Il y a des entretiens qu’il faut faire mais également des ouvrages pour donner envie aux Dakarois de faire du parc de Hann un lieu privilégié’’ a-t-il-estimé.

    Lors de cette 4e  édition de la Journée nationale de l’arbre, Alioune Ndoye a planté quelques arbres dans le jardin ethnobotanique de Hann.

    Il a félicité aussi les agents des eaux et forêts repartis sur l’ensemble du territoire national pour leur rôle dans la protection des écosystèmes forestiers qui  »relève d’une mission capitale pour le Sénégal et le reste du monde ».

    ABD/AKS

  • SENEGAL-MAURITANIE-SOCIETE-REPORTAGE / De Oréfondé à Kaédi : voyage dans le Fouta des ‘’deux rives’’ du fleuve Sénégal

    SENEGAL-MAURITANIE-SOCIETE-REPORTAGE / De Oréfondé à Kaédi : voyage dans le Fouta des ‘’deux rives’’ du fleuve Sénégal

    Par Amadou Thiam

    Gourel Oumar Ly (Matam), 6 août (APS) – La route menant vers Kaédi, une ville du sud de la Mauritanie, en passant par une partie des localités du Dandé Mayo Nord, dont Gourel Oumar Ly, est en mauvaise qualité, mais le temps de passage du voyageur sur ce tronçon en latérite lui permet de plonger dans un paysage de champ qui présage déjà d’une montée des eaux du fleuve Sénégal et les craintes d’accroissement des difficultés d’accès à cette zone en période d’hivernage, a constaté un reporter de l’APS.

    En roulant sur le bitume de la Nationale 3, à Oréfondé, une commune du département de Matam, le chauffeur ne savait pas que le voyage pour Kaédi située sur la rive droite du fleuve Sénégal, se fait sur de la latérite.

    A peine descendu du goudron, le chauffeur montre son étonnement et sa grande surprise de rouler sur une route pareille. ‘’Je pensais que la route était goudronnée’’, lance-t-il, tout en hésitant même de poursuivre le chemin, car inquiet de la suite.

    Un habitué des lieux explique au chauffeur que c’est de la latérite jusqu’à Gourel Oumar Ly, un village frontalier à la Mauritanie, qui se trouve dans la commune de Dabia, dans le département de Matam.

    Après quelques minutes de réflexion, le chauffeur, un expérimenté du volant décide de continuer, tout en appréciant les constructions qu’il juge très belles. ‘’Les gens d’ici sont très courageux. Il faut être fort pour pouvoir sortir d’ici aller à l’extérieur et y réussir. Ce sont des actes salutaires à perpétuer’’, souligne-t-il.

    Sur la route, de l’autre côté, on aperçoit Diorbivol, un village de pêcheur en majorité habité par des Thioubalo, une communauté qui s’adonne aux activités halieutiques, car résidant près du fleuve.

    Diowguel et Thiasky sont les deux villages qui se trouvent sur la route. En passant, on voit des écoles, dont des établissements primaires pour la majorité, des postes ou cases de santé. Sur les murs des maisons, on peut lire le nom de l’équipe de football du village ou encore le nom d’un joueur marquant de la saison.

    A quelques mètres du village de Thiasky, se trouve celui de Ndiaffane Bélithindy, dans la commune des Agnam. C’est ici que se trouve le poste des Douanes reconnaissable par le bâtiment et le tableau sur lequel est écrit ‘’Halte’’ et la chaîne servant de barrage.

    Il faut s’arrêter pour respecter la règle. Les klaxons du chauffeur n’ont pas fait réagir l’agent préposé à la garde du poste. Un vieux s’approche et nous demande de partir, car aucun agent n’était ce jour présent sur les lieux.

    A la sortie du village, se trouvent les cimetières que Ndiaffane Bélithindy partage avec son voisin Ndiaffane Sorokoum, dont le lycée en construction qu’on aperçoit de loin, commence à prendre forme.

    Le voyage se poursuit sur une partie de la route du Dandé Mayo Nord dont les travaux de bitumage tardent toujours à démarrer, malgré l’existence d’un fonds dédié à sa construction, de même que l’entreprise en charge des travaux.

    Sur le chemin, il faut passer par des ponts très étroits où deux voitures ne peuvent pas passer en même temps.

    Pirogues en fer et en bois aux couleurs des deux nations

    Sinthiou Boumack, Sylla Worgo, Gababé Peul, Gababé Pêcheur, Dial Peul, Dial Pêcheur se succèdent sur le tracé de cette route. Ici, les bornes d’indication sont faites avec des tableaux en fer, sur lesquelles sont inscrits le nom de chaque village, souvent de manière illisible ou mal écrit.

    Arrivé à Dial Peul, deux options s’offrent au voyageur, soit il prend la droite pour ressortir sur Matam ou il se dirige à gauche vers la Mauritanie en passant par Gourel Oumar LY, le village frontalier à la ville de Kaédi. Dans ce village connu également sous le nom de Mollé Walo, de loin, on aperçoit le bâtiment abritant le poste de contrôle frontalier.

    De l’autre côté du fleuve Sénégal, c’est Kaédi qui s’offre à l’horizon. Pour traverser la frontière entre les deux pays, il faut répondre à quelques questions des policiers sénégalais, notamment la raison du voyage, le nombre de jours ou d’heures. Ensuite, le voyageur est pris en photo par le policier en service en guise d’enregistrement.

    Sur la berge, des vieux sont assis sous une tente. Ils sont chargés d’encaisser l’argent du transport qui se fait à bord d’une pirogue.

    Des pirogues en fer et en bois assurent la traversée. Certaines sont peintes aux couleurs du Sénégal, d’autres celles de la Mauritanie. Des passagers descendant d’une pirogue, attendent que des gamins déchargent les bagages.

    Des nattes, des valises, des sacs contenant de la marchandise et beaucoup d’autres produits sont posés sur le sable. Pour monter, il faut enlever ses chaussures, marcher sous l’eau et s’appuyer sur quelqu’un pour prendre place.

    L’odeur du poisson transporté met mal à l’aise les passagers qui ne sont pas habitués à cette ambiance. A quelques mètres de là, des jeunes, avec leurs filets, cherchent à attraper du poisson. On aperçoit de l’autre côté de la rive la ville de Kaédi.

    La traversée dure moins de deux minutes. Le même rituel est observé à la descente. Le même décor également s’offre aux visiteurs. Des vieux en train de réparer des filets endommagés, alors que d’autres se concentrent sur la traversée.

    Comme du côté du Sénégal, il faut passer au bureau de l’agent en charge des enregistrements. ‘’Ici aussi comme les mauritaniens qui vont au Sénégal, vous devez payer 2 000 francs CFA et partir avec vos pièces’’, explique l’agent Diallo.

    Les habitants de Gourel Oumar Ly habitués à la traversée informent juste là où ils doivent aller.

    Un quartier appelé Tantadji comme à Matam

    Comme à Matam, Kaédi a aussi son Tantadji, le nom du quartier qui jouxte le fleuve. Sur la route du marché, des commerces, des ateliers, des boutiques multi-services, dont des opérateurs très connus au Sénégal, bordent la route. Des tas d’ordures et des eaux stagnantes décorent les abords du marché.

    A l’intérieur, les cantines sont presque toutes tenues par des maures. Des grands boubous au style local sont visibles dans plusieurs boutiques. Deux jeunes filles s’exprimant en pulaar, l’une des langues les plus parlées dans cette zone, nous demandent ce que nous voulons acheter.

    Dans ce marché, le sénégalais doit convertir le franc CFA en Ouguiya, monnaie locale pour acheter des marchandises. Vers 18 heures, certains commerçants commencent à baisser rideau, d’autres nettoient la devanture de leurs boutiques avant de rentrer chez eux.

    De retour sur la berge, beaucoup de pirogues étaient déjà immobilisées. ‘’Je ne peux pas faire passer trois personnes avec le tarif normal. Si vous voulez traverser seuls, il faut payer au minimum 2000, sinon vous attendez que la pirogue soit remplie pour qu’elle puisse partir’’, dit-il.

    Dans la pirogue, on retrouve presque les mêmes personnes avec qui nous avions traversé à l’aller.

    Sur le chemin du retour, en passant par les villages qui se trouvent sur le tracé de la route du Dandé Mayo Nord, le décor reste le même. Des charrettes transportant des hommes et des femmes partagent la route avec les voitures.

    Après Gourel Oumar Ly, près d’une quinzaine de villages longent cette route impraticable jusqu’à Ndouloumadji qui abrite la base de l’entreprise en charge des travaux de ce tronçon.

    Il faut passer par Sylla Diongto, Sinthiou Diam Dior, Gaol, Guiraye, Dondou, Aly Woury, Nguidjilone et Sadel, etc., avant de retrouver le goudron, à Ndouloumadji, sur la route nationale 3.

    AT/ASB/AKS

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT-PERFORMANCES / Kaolack : le programme régional de production de plants exécuté à 97 %, selon le service régional des eaux et forêts

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REBOISEMENT-PERFORMANCES / Kaolack : le programme régional de production de plants exécuté à 97 %, selon le service régional des eaux et forêts

    Kaolack, 5 août (APS) – Plus de 1,5 million de plants ont été produits par les 115 pépinières de la région de Kaolack (centre), sur un objectif de 1 632 447 plants, correspondant à une exécution de 97% du programme de production du Service régional des eaux et forêts, a affirmé, samedi, le commandant Dame Diop, inspecteur régional des eaux et forêts (IREF).

    ‘’Cette année, nous avions un objectif de production de 1 678 500 plants, mais nous avons pu en produire 1 632 447, soit un taux d’exécution de 97%. Ce qui veut dire que nous sommes assez préparés pour faire une bonne campagne de reboisement au niveau de la région’’, a-t-il déclaré à la veille de la célébration de la Journée nationale de l’arbre .

    D’après le commandant Diop, tous ces plants-là ont été produits pour être mis à la disposition des populations qui voudraient planter des arbres, que ce soient des privés, des initiatives communautaires, pour accompagner les projets, programmes, ONG et autres organisations communautaires de base.

    Il s’entretenait samedi avec des équipes de reporters de l’Agence de presse sénégalaise (APS) et de la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS 1) en prélude à la célébration de la quarantième Journée nationale de l’arbre, prévue dimanche dans le département de Guinguinéo, dans le village de Walo Sindiègne, sur le thème ‘’Un citoyen, un arbre, pour des villes durables’’, avec comme slogan ‘’Plantons ensemble, un devoir pour tous’’.

    Instituée par le décret, cette journée, qui se tient le premier dimanche du mois d’août de chaque année, permet de sensibiliser et de communiquer avec les populations de toutes les régions du pays sur l’importance de l’arbre dans leur environnement et sur l’amélioration de leurs conditions de vie et de mobiliser chaque citoyen à planter un arbre partout où il aura la possibilité de le faire.

    ‘’Compte tenu des changements climatiques et des besoins de satisfaction des populations en produits forestiers ligneux et non ligneux, la Journée nationale de l’arbre est une étape importante dans les activités des services forestiers’’, a fait valoir le chef de service régional des eaux et forêts.

    Il a expliqué que cela justifie le fait que chaque année, à partir du mois de janvier, les services du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique entament la phase de production de plants.

    ‘’Le caîlcédrat (Khaya senegalensis) a été choisi comme l’arbre parrain de cette journée nationale de l’arbre. Pour cette année, le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique accorde beaucoup d’importance au cadre de vie’’, a rappelé le commandant Dame Diop.

     

    ADE/AKS

     

     

  • SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : la plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à préserver la stabilité sociale

    SENEGAL-SOCIETE / Ziguinchor : la plateforme des femmes pour la paix en Casamance appelle à préserver la stabilité sociale

    Ziguinchor, 6 août (APS) – La Plateforme des femmes pour la paix en Casamance (PFPC) a invité les populations, les politiques et les bonnes volontés à davantage œuvrer pour le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité sociale afin de consolider « les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement en Casamance.

    « La cohésion sociale que nous travaillons à rétablir et à consolider dans le cadre de nos activités de recherche de paix est aujourd’hui sérieusement menacée. La trajectoire actuelle que prend le pays risque de détruire tous les efforts consentis pour bâtir le vivre ensemble particulièrement dans une Casamance qui tente de se relever d’un conflit vieux de plus de quarante ans. Nous encourageons les personnes de bonne volonté à davantage s’engager dans la quête de la stabilité », a invité la présidente du conseil d’administration de la PFPC, Ndeye Marie Diedhiou, dans un communiqué reçu dimanche à l’APS.

    « Au regard de tout ce qui se passe actuellement au Sénégal plus particulièrement à Ziguinchor, il apparait clairement aujourd’hui que cette situation constitue une menace sérieuse à l’effort pour la paix menée jusque-là en Casamance et qui suscite un espoir chez les populations. Elle demeure tout de même un fardeau pour les femmes, maillons essentiels de l’économie obligées à suspendre leurs activités », a t-elle déploré.

    Ndeye Marie Diedhiou a rassuré que les membres de la Plateforme des femmes pour la paix en Casamance, conscientes de la gravité des événements qui se produisent dans le pays et de leurs conséquences sur le plan social, économique et politique, sont engagées à préserver l’unité nationale, la libre circulation des personnes et des biens.

    Elles sont également engagées dans le maintien de la paix, la sécurité et la stabilité sociale et déterminées à préserver les acquis dans la quête de la paix en Casamance.

    « Nous  appelons tous les acteurs à mettre un terme aux discours de haine à travers les réseaux sociaux, certains organes de presse et dans les communautés . Nous invitons sans délai les politiques à mettre en avant l’intérêt du pays et celui de leurs concitoyens et encourageons les personnes de bonne volonté à s’engager dans la quête de la stabilité », a insisté la présidente d’administration de la plateforme des femmes pour la paix en Casamance.

    Le calme est revenu à Ziguinchor, la capitale méridionale du Sénégal, en proie depuis lundi à des échauffourées entre jeunes et forces de l’ordre qui ont fait deux morts et plusieurs blessés.

    Des heurts ont opposé manifestants et forces de l’ordre à Ziguinchor, à la suite du placement sous mandat de dépôt de l’opposant Ousmane Sonko, le maire de cette principale ville au sud du pays.

    Trois individus ont été tués dans ces manifestations.

    Des routes étaient devenues impraticables, du fait de barricades dressées par les jeunes à travers les principales artères de la ville.

    Ces manifestations avaient également impacté l’économie de la région. Plusieurs commerces avaient fermé à Ziguinchor.

     

     

    MNF/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco emprisonné à Dakar pour appel à l’insurrection et d’autres délits

    Dakar, 6 août (APS) – L’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, a été conduit à la prison de Rebeuss, à Dakar, dimanche vers 3 heures, après avoir été auditionné par la Division des investigations criminelles (DIC) pour des faits présumés d’appel à l’insurrection, a appris l’APS d’une source policière.

    ‘’Il sera poursuivi pour appel à l’insurrection, diffusion de fausses nouvelles, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles graves’’, a déclaré la même source, sous le sceau de l’anonymat.

    ‘’Il ne s’agit pas d’une enquête mais d’une exécution d’un mandat d’arrêt international’’, a-t-elle précisé.

    Selon la même source, un haut responsable de la Police nationale, on lui a notifié ce mandat d’arrêt avant de le conduire à la prison de Rebeuss, située dans le centre-ville de Dakar.

    Juan Branco a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne proche de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal.

    Après son arrestation, des agents de la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale, sont allés le cueillir pour le conduire à Dakar.

    ‘’Des avocats sénégalais, dont Ciré Clédor Ly, [étaient] aussi dans les locaux de la DIC pour assister leur confrère’’, a dit la même source.

    Me Branco a séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré le mandat d’arrêt émis à son encontre par le parquet de Dakar.

    Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’, selon plusieurs médias.

    Le parquet de Dakar l’accuse de ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Macky Sall, interrogé récemment par le journal français Le Monde sur la plainte et la demande d’enquête le concernant, a jugé ‘’ridicule’’ la démarche de l’avocat français.

    MTN/ESF/AKS

  • SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco arrive dans les locaux de la DIC, ce dimanche à 00h 45, selon un haut responsable de la Police nationale

    SENEGAL-FRANCE-JUSTICE-POLITIQUE / Juan Branco arrive dans les locaux de la DIC, ce dimanche à 00h 45, selon un haut responsable de la Police nationale

    Dakar, 6 août (APS) – L’avocat français Juan Branco, l’un des conseils de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise, est arrivé dans les locaux de la Division des investigations criminelles (DIC), à Dakar, ce dimanche à 00h 45, en vue d’une audition, a appris l’APS d’une source policière ayant requis l’anonymat.

    Me Branco a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne proche de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, selon la même source.

    Après son arrestation, des agents de la Brigade d’intervention polyvalente, une unité d’élite de la Police nationale, sont allés le cueillir pour le conduire à Dakar.

    ‘’C’est précisément à 00h 45 que M. Branco est arrivé à la DIC où il fera l’objet d’une audition’’, a déclaré à l’APS la même source, un haut responsable de la Police nationale.

    ‘’Des avocats sénégalais, dont Ciré Clédor Ly, sont aussi dans les locaux de la Division des investigations criminelles pour assister leur confrère’’, a-t-il ajouté.

    Le mandat d’arrêt international décerné par le parquet de Dakar à l’encontre de l’avocat français lui a été ‘’bien notifié’’.

    Me Branco a séjourné à Dakar, dimanche 30 juillet, malgré ce mandat d’arrêt. Ce jour-là, il est intervenu à une conférence de presse des avocats d’Ousmane Sonko avant d’être emmené par ses ‘’gardes du corps’’, selon plusieurs médias.

    Le parquet de Dakar l’accuse de ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, après qu’il a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall et d’autres personnalités sénégalaises.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’, en juin dernier.

    Macky Sall, interrogé récemment par le journal français Le Monde sur la plainte et la demande d’enquête le concernant, a jugé ‘’ridicule’’ la démarche de l’avocat français.

    MTN/ESF

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les députés adoptent une loi qui fait recouvrer leurs droits civiques à Khalifa Sall et Karim Wade

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les députés adoptent une loi qui fait recouvrer leurs droits civiques à Khalifa Sall et Karim Wade

    Dakar, 6 août (APS) – L’Assemblée nationale a adopté un projet de loi modifiant le Code électoral et visant à ‘’réhabiliter’’ les responsables politiques condamnés à des peines de prison déjà purgées, dont Khalifa Sall (Taxawu Senegaal) et Karim Wade (PDS), a constaté l’APS, samedi, à Dakar.

    Cent-vingt-quatre députés – sur 165 au total – ont adopté la nouvelle loi. Une voix contre la modification a été dénombrée.

    Lors du vote de la loi, des députés du groupe Yewwi Askan Wi (YAW), dirigé par Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, ont quitté l’hémicycle en guise de protestation contre l’arrestation de ce dernier et la dissolution de sa formation politique.

    La loi votée ‘’permet […] au condamné ayant purgé sa peine de recouvrer ses droits, avec sa réintégration dans le fichier électoral’’, a précisé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Cette modification adoptée par les députés émane d’une proposition faite lors du dialogue national lancé le 31 mai par le président de la République, Macky Sall.

    Au-delà de cette loi, le dialogue a débouché sur d’importantes avancées, dont le plafonnement de la caution pour l’élection présidentielle et le parrainage des candidats, a souligné M. Diome.

    ‘’L’adoption de cette loi relative au Code électoral va consolider les acquis du dialogue national lancé par le président de la République’’, s’est réjoui le député Malick Kébé, proche de la coalition Taxawu Senegaal, dirigée par Khalifa Sall.

    Mamadou Baba Sall, l’un des vice-présidents de l’Assemblée nationale et membre du groupe Benno Bokk Yaakaar, estime que cette loi va ‘’renforcer la démocratie et la stabilité du pays’’.

    Guy Marius Sagna, membre du groupe YAW, a aussi salué la modification du Code électoral.

    ‘’Lors des élections législatives, la coalition Yewwi Askan Wi avait mentionné dans son programme […] qu’elle allait voter, si le peuple lui confère une majorité parlementaire, une loi en faveur d’une participation inclusive aux élections’’, a rappelé M. Sagna.

    Il dit avoir déposé, le 7 mars 2023, en vertu de cet engagement pris par Yewwi Askan Wi, une proposition de loi en vue de la modification des articles L.29, L.30 et L.57 du Code électoral, dans le but de permettre à tous ceux qui le désirent de voter et d’être candidats aux élections au Sénégal.

    Mais Guy Marius Sagna, comme ses collègues du groupe YAW, n’a pas pris part au vote de la nouvelle loi.

    Ils sont sortis de l’hémicycle après le débat parlementaire.

    CS/MTN/ESF

  • RDC-RDC-BASKET-RESULTATS / Jeux de la francophonie : le Sénégal champion du tournoi du basket féminin

    RDC-RDC-BASKET-RESULTATS / Jeux de la francophonie : le Sénégal champion du tournoi du basket féminin

    De l’envoyée spéciale de l’APS ; Aïssatou Bâ

    Kinshasa, 5 août (APS) – L’équipe nationale féminine du basket des moins des 25 ans, a remporté samedi à Kinshasa le tournoi du basketball féminin des neuvièmes Jeux de la francophonie en battant le Cameroun 78-54.

    Les Lioncelles ont connu un début de match timide en remportant le premier quart temps avec seulement un point d’écart 18-17.

    Les U25 sénégalaises ont fait preuve d’adresse, de détermination et de hargne pour finalement l’emporter à 24 points de différence.

    Le Cameroun échoue à la deuxième place. Madagascar complète le podium en remportant la médialle de bronze en battant le Liban sur un score de 69 à 63.

    Les Neuvièmes Jeux de la francophonie qui se déroulent depuis le 28 juillet à Kinshasa, prennent fin ce dimanche.

    AMN/MTN