Catégorie : LA UNE

  • RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : démission du coach Moustapha Gaye

    RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : démission du coach Moustapha Gaye

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Kigali, 5 août (APS) – L’entraîneur de l’équipe féminine du basket du Sénégal, Moustapha Gaye a annoncé, samedi, s’être retiré de la tête de la sélection pour se consacrer à ses tâches de directeur technique national.

    « Pour moi c’était décidé avant l’Afrobasket.C’etait mon dernier match avec l’équipe nationale féminine.Nous allons évaluer. Un autre sélectionneur sera nommé dans les mois à venir pour préparer le prochain Afrobasket, en 2025 »,  a-t-il dit en conférence de presse, après la défaite en finale du Sénégal, contre le Nigeria, 84-74.

    Le coach Moustapha Gaye a dit qu’il allait se « consacrer à ses tâches » de directeur technique national pour être dans la formation et dans les commissions de jeunes où il y a beaucoup de choses à faire ».

    « C’était un plaisir pour moi de servir mon pays à travers le basket que je connais plus ou moins. Un autre va continuer. Je souhaite bon vent à mon successeur. Je félicite les joueuses avec qui j’ai travaillé pendant plusieurs années », a-t-il soutenu.

    SK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKETBALL / Afrobasket 2023 : les Lionnes s’inclinent en finale

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKETBALL / Afrobasket 2023 : les Lionnes s’inclinent en finale

    Kigali, 5 août (APS) – L’équipe nationale féminine de basket du Sénégal a été battue samedi par celle du Nigeria (74-84) en finale de l’édition 2023 de l’Afrobasket abritée par le Rwanda, a constaté l’envoyée spéciale de l’APS.

    SK/AKS

  • RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin 2023 : des Lionnes prêtes à croiser le fer avec les D’Tigers (Aya Traoré)

    RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin 2023 : des Lionnes prêtes à croiser le fer avec les D’Tigers (Aya Traoré)

    Kigali, 5 août (APS) – La capitaine de l’équipe nationale de basket du Sénégal, Aya Traoré, a assuré que ses coéquipières étaient prêts et déterminées à remporter la finale de l’Afrobasket devant  opposer les Lionnes D’tigres du Nigeria ce samedi à Kigali.

    ‘’Nous sommes toutes prêtes. C’est une finale à jouer. Nous nous sommes préparées. L’état d’esprit est bien. Les filles sont motivées. Maintenant, il faut se donner à fond. Tout le monde est prêt’’, a-t-elle déclaré à quelques heures du match (16h GMT).

    Aya Traoré, 40 ans, fait partie des équipes du Sénégal qui avaient perdu les finales de 2017 et 2019 contre le Nigéria.

    Selon elle, ses coéquipières se préparent à vivre un ‘’match dur’’ contre les D’tigres. ‘’Elles sont physiques. Les filles le savent et nous sommes prêtes à les affronter. Nous nous attendons à tout. C’est une finale. Nous allons nous concentrer sur ce que nous savons faire’’’, a assuré la capitaine des Lionnes.

    ‘’Nous n’avons pas le droit de nous focaliser sur ce que fait le Nigeria, allons dans ce que nous savons faire. Nous avons la certitude d’avoir le cœur, les jambes et la forte envie d’offrir au Sénégal ce trophée continental’’, a déclaré, le sélectionneur de l’équipe Moustapha Gaye.

    Selon lui, l’équipe ‘’a envie de gagner pour le peuple sénégalais qui attend ce trophée depuis huit ans. Nous allons tout donner pour battre le Nigeria’’.

    ‘’Cette équipe du Nigeria est plus imprévisible que celle d’il y a deux ans. L’effectif a changé. Elles ont un autre projet de jeu qui est beaucoup plus élargi, des joueuses moins connues. C’est cela la difficulté’’, a reconnu Gaye.

    Toutefois, il a rassuré être ‘’encore bien mieux dans ma tête’’. ‘’Nous avons préparé un plan de match et je sens les joueuses très concentrées et déterminées. C’est un match de basket et une finale où il faudra se battre tout donner et ne pas avoir de regrets’’, a-t-il conclu.

    SK/AKS

  • SENEGAL-JUSTICE / L’avocat Juan Branco arrêté en Mauritanie, selon une source policière sénégalaise

    SENEGAL-JUSTICE / L’avocat Juan Branco arrêté en Mauritanie, selon une source policière sénégalaise

    Dakar, 5 août (APS) – Juan Branco, avocat français de l’opposant Ousmane Sonko visé par un mandat d’arrêt international émis par la justice sénégalaise pour ‘’plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’, a été arrêté ce samedi à Rosso, une ville mauritanienne située près de la frontière entre la Mauritanie et le Sénégal, a déclaré une source policière à l’APS.

    Me Branco sera ramené à Dakar, selon la même source, un responsable de la Police nationale qui a requis l’anonymat.

    Plusieurs médias sénégalais ont annoncé la présence, dimanche 30 juillet, à Dakar, de ce citoyen français membre du pool d’avocats d’Ousmane Sonko, malgré le mandat d’arrêt international émis contre lui par la justice locale depuis le 14 juillet.

    Le même jour, Me Branco avait pris la parole lors d’une conférence de presse donnée par les avocats de l’opposant sénégalais, dans un hôtel proche du centre-ville de Dakar.

    Ses ‘’gardes du corps’’ l’avaient emmené après qu’il a fini de s’adresser à la presse, selon des journalistes présents à cette conférence de presse.

    Son client, Ousmane Sonko, a été arrêté vendredi 28 juillet et placé sous mandat de dépôt trois jours plus tard.

    Il est inculpé d’appel à l’insurrection, d’association de malfaiteurs, d’atteinte à la sûreté de l’État, de complot contre l’autorité de l’État, d’actes et de manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Le parquet du tribunal de grande instance de Dakar accuse également le maire de Ziguinchor (sud) d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    ‘’Après avoir revu la compilation des déclarations, écrits et posts […] du sieur Juan Branco, il a été relevé des éléments qui, manifestement, sont de nature à engager sa responsabilité pénale’’, a déclaré le chef du parquet de Dakar, le 14 juillet, en parlant de Juan Branco.

    Abdou Karim Diop annonçait en même temps avoir ‘’décidé de l’ouverture d’une information judiciaire contre [lui] pour plusieurs faits qualifiés de crimes et délits’’.

    Juan Branco a été expulsé du Sénégal en mars dernier. Venu défendre Ousmane Sonko dans son procès pour diffamation contre le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang, il avait traité le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, de ‘’tyran’’ et avait lancé ‘’un appel à l’insurrection’’ dans le pays, selon le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Me Branco a annoncé avoir déposé une plainte en France et une demande d’enquête à la Cour pénale internationale, à La Haye, contre Macky Sall, pour ‘’crimes contre l’humanité’’.

    Il a effectué ces démarches à la suite des violences survenues au Sénégal après la condamnation de son client à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt de la demande d’enquête le concernant en même temps que d’autres personnalités sénégalaises.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il soutenu lorsque le journal Le Monde l’a interrogé sur ce sujet.

    MTN/AKS/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et la finale de l’Afrobasket au menu

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La politique et la finale de l’Afrobasket au menu

    Dakar, 5 août (APS) – L’actualité politique est traitée en priorité par les quotidiens du week-end qui s’intéressent en même temps à la finale de l’Afrobasket féminin devant opposer ce samedi à 16 heures le Sénégal au Nigeria.

    ‘’A l’écoute de l’assemblée nationale’’ titre ainsi Sud Quotidien pour évoquer l’examen par les députéS d’un projet de loi portant modification du Code électorale.

    ‘’Convoquée en session plénière aujourd’hui, samedi 5 août, dans le cadre de la deuxième session extraordinaire de l’année 2023 de l’Assemblée nationale, les députés vont examiner le projet de loi portant modification du Code électorale’’, a rappelé le journal.

    Il signale que l’adoption du texte aujourd’hui constitue l’unique chance pour Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall de voir leur rêve de candidature en 2024 se réaliser.

    Karim Wade, fils l’ancien président Wade, condamné en 2015 pour enrichissement illicite, et l’ancien maire de Dakar condamné en 2018 pour, entre autres, escroquerie sur les deniers publics, ont depuis perdu leurs droits civiques, ce qui les empêche de pouvoir voter ou d’être candidat à une élection au Sénégal.

    L’AS quotidien semble voir à travers le vote de ce projet de loi, la perpétuation d’un rôle que l’on fait jouer à l’Assemblée nationale,  présentée comme ‘’l’antre des règlements de comptes’’.

    ‘’(…)  Dans l’histoire politique du Sénégal, il est arrivé à plusieurs reprises que les députés soient utilisés pour matérialiser des ententes politiques ou éliminer des adversaires encombrants. On se rappelle de destitution de Macky Sall de sa présidence en 2008, ou le rôle joué par les députés dans la crise de 1962 dont Léopold Sedar Senghor et Mamadou Dia étaient les protagonistes, a expliqué la publication.

    La question relative au choix d’un candidat pour la majorité au pouvoir à l’élection présidentielle de 2024 intéresse d’autres journaux à l’image de L’Observateur qui évoque une ‘’bataille des purs sangs contre les cent-gardes’’.

    ‘’Depuis que le débat sur la candidature au sein de la mouvance présidentielle est lancé, le critère de la légitimité de certains candidats pressentis est évoqué, au niveau de l’APR (Alliance pour la République, le parti au pouvoir), les militants de la première heure déniant leur authenticité à ceux qui les ont rejoints par la suite’’, analyse le journal du Groupe futurs médias (GFM).

    S’intéressant aux violences et affaires politico-judiciaire, Walf Quotidien met en garde contre ‘’le piège du chaos’’.

    L’attaque meurtrier au cocktail Molotov survenu récemment à Yarakh, un quartier de la proche banlieue dakaroise, qualifiée d’attentat terroriste par les autorités et qui continue de défrayer la chronique semble donner des idées à certains membres de la majorité présidentielle. Des voix se sont élevés pour demander au président Macky Sall de rester au pouvoir pour au moins 3 ans, le temps de remettre de l’ordre dans le pays, croit savoir la publication.

    Pendant ce temps, Le Soleil tente de galvaniser les joueuses de l’équipe nationale du Sénégal qui affrontent celle du Nigeria à Kigali à partir de 16 heures.

    ‘’Les Lionnes pour vaincre le signe nigérian’’, affiche en Une me journal en rappelant ainsi que les trois dernières finales (2005, 2017 et 2019) ayant jusque-là opposé les deux équipes ont tourné en faveur des Nigérianes’’, écrit la publication en rappelant qu’en cas de victoire, le Sénégal glanerait son 12ème trophée en 200 finales.

    AKS

     

  • SÉNÉGAL-TRANSPORT / La voie ferrée Mbacké-Touba sera réhabilitée avant le Magal (DG CFS)

    SÉNÉGAL-TRANSPORT / La voie ferrée Mbacké-Touba sera réhabilitée avant le Magal (DG CFS)

    Mbacké, 5 août (APS) – La voie ferrée reliant Mbacké à Touba sera réhabilitée avant la commémoration du grand Magal prévu en septembre dans cette cité religieuse de la région de Diourbel, a annoncé, vendredi, le directeur général des Chemins de fer du Sénégal (CFS), Malick Ndoye.

    « L’idée serait que d’ici au Magal que l’on puisse réhabiliter toute la voie ferrée jusqu’à Touba’’, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue du premier essai du train reliant Diourbel à Mbacké, sur un linéaire de 45 km.

    Un plan de transport cohérent et conséquent est envisag avec l’exploitant ferroviaire’’, en prélude du grand Magal de Touba, un évènement religieux commémorant le départ en exil de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), le fondateur de la confrérie mouride, a-t-il dit.

    Sur ce point, M. Ndoye a souligné que  »l’acquisition des visas de sécurité est plus que jamais nécessaire pour pouvoir reprendre le trafic ».

     »Le coût global des travaux devrait finalement tourner autour d’une vingtaine de milliards de francs CFA », a-t-il fait savoir.

    Concernant le tronçon Diourbel-Mbacké, il estime que ‘’même s’il reste encore un peu de travail à faire, le premier essai est très satisfaisant, au égard de l’avancée des travaux, selon le directeur général des Chemins de fer du Sénégal.

     »C’est ce qui nous a permis aujourd’hui de venir jusqu’à Mbacké et de procéder à l’enregistrement de la géométrie et du devers de la voie. (…) Et on est confiant sur le fait qu’on va atteindre Touba d’ici au Magal s’il plaît à Dieu ’’, a-t-il encore dit.

    S’agissant des travaux de réhabilitation des gares de Mbacké, Ndoulo et Touba,  le DG des Chemins de fer du Sénégal a assuré qu’ils seront achevés avant le Magal, et conserveront leur architecture d’origine.

    CGD/MK/ASB/AKS

     

  • RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : Dillard, locomotive d’une équipe en quête d’un nouveau sacre

    RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : Dillard, locomotive d’une équipe en quête d’un nouveau sacre

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Kigali, 4 août (APS) – Le parcours de l’équipe nationale du Sénégal à l’Afrobasket féminin à Kigali, porte à jamais l’empreinte de Cierra Janay Dillard, auteure d’une belle compétition avec 105 points marqués en 166 minutes de jeu, avec à la clé MVP à trois reprises, permettant ainsi aux Lionnes de rêver d’un douxième sacre inespéré après deux défaites inaugurales.

    La meneuse sénégalaise a illuminé de son talent le parquet du Kigali Arena, lors de cette édition de l’Afrobasket féminin. La joueuse de 26 ans d’origine américaine, méconnue du grand public avant le début du tournoi, a largement contribué à la qualification du Sénégal en finale.

    Même lorsque le Sénégal perdait ses deux matchs de poule contre l’Ouganda et le Mali, Dillard était l’une des rares éclaircies dans la grissaille. Démarche esthétique, les yeux globuleux, bandeau blanc autour de la tête, chevelure abondante, la néo-sénagalaise a crevé l’écran. Elle était presque la seule joueuse qui parvenait à sortir la tête de l’eau quand les Lionnes pataugeaient en début de compétition.

    Dillard a inscrit 21 points contre l’Ouganda (83-85) et 20 contre le Mali (49-72). Elle a terminé deuxième meilleure marqueuse avec 41 points, derrière l’Égyptienne Nadine Mohamed  (48 points).

    Sur l’ensemble des cinq rencontres, Cierra Janay Dillard a mis 105 points, soit une moyenne de 21 points par match. Joueuse la plus utilisée, elle a cumulé 166 minutes sur le parquet.

    Talentueuse et disponible, la naturalisée sénégalaise en juillet dernier, est l’une des grandes artisanes de la qualification du Sénégal en finale contre le Nigéria.

    Très en jambe, rapide et  technique, Dillard ne lésine pas sur ses efforts et son énergie pour ramener son équipe ou lui redonner l’avantage.

    La nouvelle star reste zen et détendue. Elle se permet même d’esquisser des pas de danse pour détendre l’atmosphère et sûrement certaines coéquipières tétanisées parfois par l’enjeu. La sociétaire du Sporting (Égypte) ne connait pas la pression et ne manque pas de faire le show, chaque fois qu’elle reussi ses tirs primés où ses magnifiques percés dans la défense adverse.  C’est dans un style décontracté qu’elle aborde ses matchs.

    Déroutante, lorsqu’elle se lance dans ses drilles drop, ses Jump Hook, et ses Dream Shake (gestes techniques au basket) et les tirs de face, elle est intenable. Le facteur X, selon l’entraîneur du Mali, Oumarou Sidiya.

    « Je l’ai rencontré deux fois. J’étais convaincu que c’était la bonne joueuse qu’il nous fallait parce qu’on avait besoin d’une bonne meneuse de très bon niveau pour revenir en Afrique », a dit Moustapha Gaye de la joueuse qui a mis 33 points contre le Mali en demi-finale. Une vraie masterclass devant les Aigles dames.

    « Nous allons attendre la fin de la compétition pour tresser les lauriers. Pour le moment on va saluer le travail d’ensemble, sans les autres, Cierra n’y arrivera jamais. Fatou Dieng est son mentor, elle apprend aussi  beaucoup d’Aya Traoré, d’Oumou Khairy Sarr. En gros, c’est un travail d’équipe », a-t-il déclaré.

    « Pour Cierra Dillard, nous sommes toutes fières d’elle. On est contentes qu’elle soit là, qu’elle se soit adaptée très vite à l’équipe, à la culture sénégalaise et qu’elle se sente comme une sénégalaise. Nous sommes derrière elle. On lui parle tout le temps », a soutenu Fatou Dieng, meneuse sénégalaise.

    Selon elle, Cierra Janay Dillard, est « une joueuse qui est bien, qui joue bien qui mène bien le jeu. Nous sommes dans une équipe et chacune d’entre nous joue sa partition ».

    « Nous nous entendons très bien. Il y a du respect entre les anciennes et les plus jeunes. Nous nous serrons les coudes même s’il y a des hauts et des bas. Et c’est dans les moments difficiles que nous sommes plus solidaires », a dit la joueuse de 39 ans.

    SK/MTN

  • RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Sous le charme de Kigali, Cheikh Sarr livre la recette du renouveau du basket rwandais

    RWANDA-AFRIQUE-BASKET / Sous le charme de Kigali, Cheikh Sarr livre la recette du renouveau du basket rwandais

    De l’envoyée spéciale de l’APS : Seynabou Ka

    Kigali, 4 août (APS) – L’entraineur sénégalais de l’équipe du Rwanda féminine de Basket, Cheikh Sarr, grand artisan du renouveau de la discipline au Rwanda, a salué, les efforts et la rigueur déployés par les dirigeants étatiques pour faire progresser le sport dans le pays de l’Afrique de l’est.

    L’ancien coach des équipes nationales masculine et féminine du Sénégal, n’a pas manqué de souligner la « vision long-termiste » de l’élite dirigeante du Rwanda. « Le président (Paul Kagamé) a compris qu’il faut travailler sur le long terme. En plus les gens sont très strictes, très sérieux et ils respectent la politique et comment budgétiser leurs programmes », a-t-il dit.

    Dans un entretien avec la presse sénégalaise accréditée pour l’Afrobasket à Kigali, Sarr a mis le curseur sur la « force » du Rwanda basée sur le respect et l’exécution des programmes mis en place.

    « Quand je demande un budget, c’est tout de suite disponible. Quand je veux faire des formations avec les entraineurs entre autres on me le permet. Tout a été respecté du début à la fin. Ils croient aux jeunes et au développement », a fait remarquer le technicien sénégalais.

    « C’est un pays qui veut progresser dans le domaine du sport. Les dirigeants ont pris des experts partout, dans toutes les disciplines »,a dit l’ancien entraîneur de l’équipe masculine du Sénégal de basket entre 2012 et 2015.

    Un souffle nouveau pour le basket rwandais

    Cheikh Sarr est nommé à la tête des équipes nationales de basket du Rwanda, en avril 2021 pour un contrat de deux années avant d’être prolongé jusqu’en 2024.

    « C’est une fierté et une grande responsabilité quand un pays vous confie une discipline surtout le basket. Cela me fait vraiment plaisir d’avoir contribué au développement du basket dans un pays de l’Est où c’est l’anglais qui domine », a-t-il ajouté.

    Sarr a d’abord commencé avec l’équipe masculine avec qui elle a gagné la zone 5, une compétition organisée par FIBA Afrique qui regroupe plusieurs pays dont le Burundi, l’Egypte, l’Erythrée, l’Ethipie, le Kenya, la Somalie, le Soudan, la Tanzanie et le Rwanda.

    « J’ai essayé avec les garçons jusqu’à ce qu’ils comprennent comment jouer au basket. Après mon assistant  continué avec la même équipe et avec la même philosophie. Ensuite je l’ai aidé à distance à faire le scouting (travail sur vidéo) », a fait valoir Cheikh Sarr réputé pour son intransigeance avec les principes du jeu.

    Le technicien sénégalais a, ensuite, pris les rênes de l’équipe féminine du Rwanda.

    « Maintenant, avec les filles, nous avons fait des camps en Egypte et un peu partout. Nous avons grandi un peu », a-t-il dit, l’ancien sélectionneur de l’équipe féminine du Sénégal entre 2017 et 2019.

    Le Rwanda a atteint pour la première fois de son histoire, les demi-finales de l’Afrobasket féminin. Après un premier tour prometteur et un quart de finale victorieux contre l’Ouganda, les Rwandaises ont perdu en demi-finale contre le Nigéria, triple champion en titre sur un score de 48-79.

    Cheikh Sarr et ses filles espèrent une place sur le podium puisqu’elles jouent le match de la troisième place samedi contre le Mali.

    La finale de la compétition se jouera entre le Sénégal et le Nigeria, le même jour à 16h GMT.

    « Je fais mon petit bonhomme de chemin. Nous n’avons pas un objectif particulier dans cette compétition. Nous sommes là pour apprendre et grandir. Après je vais donner à quelqu’un d’autre l’équipe comme on dit +clé en main+ », a soutenu Cheikh Sarr.

    SK/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE / La dissolution de Pastef-Les patriotes ‘’marque un tournant inquiétant dans l’histoire’’ du pays, selon FDS-Les Guelwaars

    SENEGAL-POLITIQUE / La dissolution de Pastef-Les patriotes ‘’marque un tournant inquiétant dans l’histoire’’ du pays, selon FDS-Les Guelwaars

    Dakar, 4 août (APS) – La dissolution de Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, « marque un tournant inquiétant dans l’histoire » du Sénégal et « risque d’étouffer la diversité des voix et des opinons » dans le pays, s’inquiète FDS-Les Guelwaars, la formation politique dirigée par Babacar Diop, le maire de Thiès.

    « La décision du pouvoir […] de dissoudre le parti d’opposition Pastef et d’emprisonner son leader, Ousmane Sonko, marque un tournant inquiétant dans l’histoire de notre pays », s’indigne M. Diop et ses camarades dans un communiqué parvenu à l’APS.

    « En outre, la dissolution d’un grand parti politique risque d’étouffer la diversité des voix et des opinions, qui est fondamentale pour une société démocratique », s’alarme FDS-Les Guelwaars.

    La formation politique dirigée par M. Diop, enseignant à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar, souligne la « gravité de cette situation qui met en péril le pluralisme politique, fondement essentiel de notre démocratie ».

    « L’emprisonnement d’un opposant politique, surtout sur la base d’accusations sujettes à caution, constitue une menace directe pour les droits et les libertés de chaque citoyen », le parti politique dirigé par le maire de Thiès.

    La dissolution de Pastef-Les patriotes et l’emprisonnement de son leader font craindre aux militants de FDS-Les Guelwaars une situation où « le pouvoir se concentre et devient incontrôlable en sapant les principes fondamentaux de la démocratie : la liberté d’expression, la participation politique et l’État de droit ».

    « Nous appelons à la vigilance et à l’unité »

    « Pour toutes ces raisons, FDS-Les Guelwaars réaffirme son soutien à Ousmane Sonko, au Pastef et à tous les défenseurs de la démocratie au Sénégal ».

    « Nous appelons à la vigilance et à l’unité face à ces menaces, car l’autoritarisme ne prospère que lorsque les citoyens sont divisés et réduits au silence », ajoute ce parti d’opposition.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, M. Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko, candidat à l’élection présidentielle de 2024, est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix du candidat de BBY à la Une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le choix du candidat de BBY à la Une

    Dakar, 4 août (APS) – La recherche d’un candidat pour la coalition Benno Bokk Yaakaar à la présidentielle de février 2024 est le principal sujet à la Une des quotidiens reçus vendredi à l’APS.

    C’est toujours ‘’le suspense’’ au sujet du choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar pour la présidentielle, selon L’As, soulignant que la rencontre, jeudi, entre Macky Sall et les candidats à la candidature ‘’n’a pas débouché sur un compromis ni même sur le choix de celui qui devra porter les couleurs marron-beige à la prochaine présidentielle’’.

    L’Observateur parle de ‘’chaude rencontre’’ au Palais entre Macky Sall et les candidats à la candidature de BBY.

    ‘’’Il n’y a pas de nom, mais beaucoup de déclarations. Des serments et des professions de foi. Après 4 heures d’échanges, la réunion convoquée hier, au Palais de la République, par Macky Sall avec ses alliés de Benno bokk yaakaar (Bby) et les 11 candidats à la candidature de Bby pour la Présidentielle de 2024, n’a pu vider le contentieux’’, rapporte L’Obs.

    Le journal ajoute : ‘’La désignation du candidat n’a pas pu se faire. Finalement, un délai de 72 heures supplémentaires proposé par Moustapha Niasse a été retenu pour permettre aux prétendants de trouver des plages de convergence. Une décision sanctionnée par le communiqué laconique de Bby publié hier, dans la soirée. +Le processus de choix du candidat est en cours et débouchera très prochainement sur une candidature consensuelle+, lit-on dans le texte’’.

    ‘’Le douloureux accouchement’’, titre EnQuête, qui écrit : ‘’À Benno Bokk Yaakaar, la recherche du candidat idéal se révèle être une gageure. Hier, les prétendants ont plaidé leur cause devant Macky Sall, Niasse, Aminata Mbengue Ndiaye… Des primaires ont été évoquées, puis abandonnées, faute de temps pour les organiser. Auditionné par Niasse, Makhtar Cissé a décliné toute candidature et quitté la rencontre’’.

    Le Quotidien note qu’il ‘’n’y a toujours pas de fumée’’. Selon la publication, ‘’il faudra attendre encore pour connaître le candidat de la coalition présidentielle, Benno bokk yaakaar (Bby), au scrutin du 25 février 2024. A l’issue d’une rencontre hier au palais de la République, Bby a informé dans un communiqué que le processus de choix du candidat est en cours et débouchera, très prochainement, sur une candidature consensuelle’’.

    ‘’Les prétendants vont encore patienter. Le nom du candidat de la coalition Benno pour la prochaine présidentielle, sera connu +prochainement+. Ainsi en a décidé Macky Sall qui se donne encore un temps de réflexion avant de faire son choix’’, écrit WalfQuotidien qui affiche à la Une : ‘’troublant suspense’’.

    Selon Bës Bi, ‘’Macky prolonge le suspense’’.  ‘’C’est toujours la fumée noire pour le candidat de Benno bokk yaakaar. Selon un communiqué succinct qui a sanctionné la rencontre entre le président Macky Sall et les candidats à la candidature de la coalition, il a été question d’un projet de charte de Bby et de la majorité présidentielle. Celui-ci a été +amendé et enrichi+, indique la coalition. +Le processus de choix du candidat est en cours et débouchera très prochainement sur une candidature consensuelle+, lit-on’’, rapporte le journal.

    La publication signale également que ‘’Dakar est prêt’’ pour ‘’une Intervention armée de la Cedeao au Niger’’. ‘’Le Sénégal ne va pas se soustraire à l’intervention militaire de la Cedeao au Niger. Une détermination affichée par le ministre des Affaires étrangères, Aissata Tall Sall. Elle a d’ailleurs annoncé que les Diambars vont participer à l’opération visant à rétablir le président Mohamed Bazoum, renversé par un coup d’État’’, écrit Bës Bi.

    OID/AKS