Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / Hann-Bel Air : deux morts dans l’attaque d’un minibus par un cocktail Molotov  

    SENEGAL-SOCIETE-VIOLENCE / Hann-Bel Air : deux morts dans l’attaque d’un minibus par un cocktail Molotov  

    Dakar, 1er août (APS) – Un cocktail Molotov lancé contre un minibus du réseau de transport AFTU a fait deux morts, mardi, dans la commune de Hann-Bel Air, à Dakar, a appris l’APS de Tamsir Niang, le chef de cabinet du maire de ladite localité.

    ‘’Après avoir été mis au courant de l’événement par le maire, je me suis rendu sur le lieu. J’ai vu deux corps complètement calcinés dans le minibus’’, a dit M. Niang.

    Il affirme ne pas connaître le bilan exact de l’attaque.

    SG/ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Le Sénégal gagne contre l’Egypte et file en quart contre le Cameroun

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Le Sénégal gagne contre l’Egypte et file en quart contre le Cameroun

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Kigali, 1er août (APS) -Le Sénégal s’est qualifié mardi en quart de finale de l’Afrobasket féminin 2023, après avoir battu, 71-60, l’Égypte en huitièmes de finale.

    L’équipe du Sénégal aura comme adversaire en quart de finale celle du Cameroun.

    Les Lionnes dos au mur étaient obligées de sortir les griffes cet après midi au Kigali Arena, si elles voulaient continuer l’aventure à Kigali et surtout éviter au Sénégal sa pire campagne africaine dans le basket féminin.

    Les coéquipières de Fatou Dieng ont fait l’entame attendue d’elles en montrant plus d’envie. d’engagement et de hargne. Toutefois il est apparu nettement que l’équipe n’a pu totalement se départir de ses faiblesses en défense et sur les rebonds, même si le rythme proposé était visiblement mieux que celui des deux premières sorties.

    Menées par six points d’écart à la fin du premier quart temps (18-24) par une équipe égyptienne rodée, les joueuses de Moustapha Gaye se montreront solides et déterminées à ne lâcher cette fois-ci pour revenir rapidement au score.

    Les Lionnes étaient gênées par le jeu de défense de zone mis en place par l’Égypte,. Mais cela ne les a pas empêché de terminer le deuxième quart temps avec un +3 (38-35).

    Le Sénégal a sans nul doute fait sa meilleure deuxième période de la compétition .Les Lionnes  ont tout simplement déroulé le basket qui fait la réputation de l’équipe nationale féminine, la plus titrée en Afrique avec onze titres.

    Entrée en deuxième mi-temps, Yacine Diop est l’une des meilleures sénegalaises de ce match avec Fatou Diagne. Cette dernière a réussi un époustouflant double-double avec 17 points marqués et 10 rebonds gagnés.

    Yacine Diop et surtout Fatou Diagne ont sonné la révolte en impulsant un dynamisme qui a permis à l’équipe de remporter ce match. A quatre minutes de la fin, le Sénégal bien en confiance, a commencé à creuser l’écart. Les coéquipières d’Aya Traoré étaient à 10 points de la bande à la vétéran Soraya Mohamed.

    Elles tiendront le rythme jusqu’au coup de sifflet final pour remporter le match, 71-60.

    SK/MTN

     

     

     

     

  • SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Dakar appelle à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois

    SENEGAL-GAMBIE-ENVIRONNEMENT / Dakar appelle à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois

    Dakar, 1er août (APS) – Le chef de l’Etat sénégalais a appelé, mardi à Banjul, à intensifier la lutte contre la coupe et le trafic illicites de bois, estimant que ce fléau mettait en péril les conditions de vie des populations sénégalaise et gambienne.

    ‘’Il nous faut poursuivre sans cesse la lutte contre ce fléau. Si nous baissons les bras, les dommages seront irréparables. C’est toute notre biodiversité qui va disparaitre. A la pace de la forêt, nous aurons le désert’’, a averti Macky Sall.

    Intervenant lors de la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien ouverte le même jour dans la capitale gambienne, le chef de l’Etat sénégalais a soutenu que la coupe et le trafic illicites de bois continuaient de décimer les forêts, mettant en péril les conditions de vie des populations des deux pays.

    ‘’Je redis fermement aux trafiquants et à leurs complices que nous ne leur laisserons aucun répit. Nous continuerons de mobiliser tous les moyens nécessaires pour mettre fin à leur pratique criminelle’’, a déclaré Macky Sall.

    Il a insisté sur le fait que la particularité des relations entre Banjul et Dakar exigeait une concertation permanente des deux gouvernements sur le sujet, au-delà des Conseil présidentiels qui offrent des occasions ponctuelles de faire le point sur la coopération et tracer la voie future.

    ‘’Nos ministres doivent continuer à se concerter et agir au quotidien sans trop s’encombrer de formalisme protocolaire. C’est l’esprit même de la Sénégambie qui le commande. C’est la meilleure façon de construire l’avenir commun que nous voulons pour les générations actuelles et futures de la grande famille sénégambienne’’, a encore dit le président Macky Sall.

    AKS/OID

  • SENEGAL-GAMBIE-TRANSPORT / Macky Sall veut une circulation permanente ‘’sans tracasserie’’ sur le pont de la Sénégambie

    SENEGAL-GAMBIE-TRANSPORT / Macky Sall veut une circulation permanente ‘’sans tracasserie’’ sur le pont de la Sénégambie

    Dakar, 1er août (APS) – Le président Macky Sall a souligné, mardi à Banjul, la nécessité d’assurer une circulation permanente et sans tracasserie des biens et des personnes sur le pont de la Sénégambie.

    ‘’Je rappelle que conformément aux conclusions des deux précédents Conseils présidentiels, nous voulons que la circulation des personnes et des biens soit assurée sur le pont de la Sénégambie 24h/24, sans tracasseries’’, a-t-il notamment déclaré.

    Macky Sall prend part, dans la capitale gambienne, à la 3e session du Conseil présidentiel sénégalo-gambien au côté de son homologue gambien Adama Barrow.

     »J’engage nos services compétents à travailler de façon effective dans ce sens, conformément d’ailleurs aux différents traités de la CEDEAO sur la libre circulation des personnes et des biens’’, a souligné Macky Sall.

    Dans son discours dont l’APS a reçu une copie, le chef de l’Etat sénégalais a, dans le même temps, signalé que  »le parachèvement de la délimitation et de la démarcation de la frontière figure parmi nos autres défis à relever » par les deux pays.

    ‘’Avec le soutien du Secrétariat permanent, la Commission mixte sénégalo-gambienne de gestion des frontières devrait intensifier ses efforts sur ce dossier dont l’enjeu est aussi sécuritaire’’, a indiqué Macky Sall.

    Il a insisté sur le fait qu’une frontière clairement délimitée et démarquée faciliterait la collaboration entre les forces de défense et de sécurité des deux pays en matière de patrouilles mixtes dans le cadre de la lutte contre la criminalité transfrontalière.

    AKS/OID

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 114 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / 114 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine

    Dakar, 1er août (APS) – La marine royale marocaine a procédé au sauvetage en mer de 114 migrants sénégalais à bord d’une embarcation qui avait quitté Mbour pour rallier l’Espagne, a appris l’APS mardi du Consul général du Sénégal à Dakhla.

    Au total, 184 migrants sénégalais sont en attente de rapatriement à Dakhla. Parmi ces candidats à l’émigration figurent une vingtaine de malades et de blessés en observation au centre hospitalier de la ville.

    AKS/ASG

  •  SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’emprisonnement de Ousmane Sonko et la dissolution de son parti au menu

     SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’emprisonnement de Ousmane Sonko et la dissolution de son parti au menu

    Dakar, 1er août (APS) – L’emprisonnement d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti Pastef- Les Patriotes sont les principaux sujets traités par les quotidiens reçus mardi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).

    ‘’Double peine pour Ousmane Sonko’’, affiche à sa Une Le Soleil qui fait allusion au placement sous mandat de dépôt du leader du parti Pastef et la dissolution de son parti.

    L’opposant Ousmane Sonko, leader de Pastef-Les Patriotes, a été inculpé, lundi, et placé sous mandat de dépôt pour appel à l’insurrection,  association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable, entre autres.

    Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous, justifiant cette décision par le fait que  »Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».

    C’est  »l’escalade », selon Sud Quotidien.  »Ousmane Sonko en prison », titre Libération, faisant état de trois morts à Dakar et à Ziguinchor dans les manifestations qui ont suivi l’annonce de son placement sous mandat de dépôt ».

    Le Témoin parle de  »nuit noire sur la démocratie ».

     »(…) nous avons connu hier la fin provisoire d’un suspense qui n’en était pas un en vérité puisque c’était un secret de Polichinelle depuis des mois que le régime avait l’intention d’emprisonner sous n’importe quel prétexte Ousmane Sonko et de dissoudre son parti. Des responsables politiques et des chroniqueurs connus pour leur proximité avec la présidence de la République ne cessaient de réclamer ces deux mesures et tout le monde savait qu’ils ne pouvaient le faire sans avoir l’onction du Chef suprême. C’est donc dire que les deux coups de canif portés hier à la démocratie sénégalaise, à savoir le placement sous mandat de dépôt du chef de l’opposition et la dissolution de son parti, n’ont même pas eu le mérite de la surprise’’, écrit le journal.

     »Avec l’emprisonnement d’Ousmane Sonko, suivi de la dissolution de son parti, Pastef, le pouvoir risque de faire face à une série de manifestations violentes », estime WalfaQuotidien qui note:  »Le pays  risque de nouer avec la tension comme ce fut le cas ces deux dernières années. Un cocktail explosif auquel Macky et ses collaborateurs doivent se préparer »

    Parlant de Pastef-Les Patriotes, le journal écrit:  »Cette formation, née en 2014, a, en si peu de temps, réussi à surclasser bien des partis, toutes obédiences confondues (gauche, droite et centre). Et de tous les leaders politiques réunis, le fondateur de ce parti a été celui qui aura le plus eu à faire face au rouleau compresseur de l’Etat et de la toute puissance de ses moyens de répression ».

    Macky Sall ‘’déchire le projet’’ Pastef,  selon le quotidien Bës Bi.

    ‘’Il était aux portes du Palais. C’était en tout cas le chemin que beaucoup lui avaient tracé. Mais parce que cet homme à la taille longiligne se voyait aussi taillé un costume de 5e président de la République. Difficile de lui ôter un tel statut au regard de ses résultats électoraux, politiques. Sa popularité. Un populiste aussi’’, écrit le journal.

    ‘’Sonko avait tout ce qu’un leader politique devait chercher pour séduire. Le verbe, le ton, les mots, l’éloquence… Certains disent l’élégance pour s’imposer dans cette arène politique. Sa jeunesse, l’autre atout. Son discours de rupture et d’antisystème – qui n’a pas trop résisté à l’épreuve des calculs politiques – mais qui accroche particulièrement des jeunes. Un homme de la gauche en réalité. Une autre +nouvelle gauche+. Il ne le revendique pas, mais il en applique les idées, se réfère à ses combattants et s’entoure de ses symboles’’, lit-on encore dans le portrait que lui a consacré la publication.

    AB/OID/AKS

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Arrestation d’Ousmane Sonko : le F24 dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme’’

    Dakar, 1er août (APS) – Le mouvement F24, réagissant à l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, l’un de ses dirigeants, dénonce une ‘’logique répressive’’ et une ‘’chasse à l’homme entamée depuis plusieurs mois’’ contre le leader de Pastef-Les patriotes.

    ‘’Le F24 condamne avec la dernière énergie l’arrestation arbitraire […] de l’un de ses membres, M. Ousmane Sonko, ainsi que toutes les mesures liberticides prises dans ce contexte, telles que la suspension de l’Internet des données mobiles, les restrictions de la circulation et les interdictions des manifestations’’, déclare ce mouvement constitué de partis politiques, de syndicats de travailleurs et d’organisations de la société civile.

    Dans un communiqué parvenu à l’APS, ses dirigeants disent apporter leur soutien au Pastef-Les patriotes.

    Ils exigent aussi ‘’la fin des poursuites contre Messieurs Ousmane Sonko et Aliou Sané, ainsi que la libération de tous les prisonniers politiques’’.

    ‘’Le F24 invite le président Macky Sall à mettre un terme à la spirale de la violence répressive’’, lit-on dans le communiqué.

    Ses leaders disent regretter que ‘’le président Macky Sall et son gouvernement restent sourds aux appels à la désescalade, à l’apaisement et à la fin des restrictions des espaces de liberté’’.

    ‘’Conformément à sa charte, le F24 réaffirme sa détermination à s’opposer à tous les artifices juridico-politiques visant à entraver arbitrairement la participation de ses membres à la prochaine élection présidentielle, ainsi que son engagement inébranlable à défendre les acquis démocratiques et les libertés publiques’’, poursuit le communiqué.

    ‘’Désescalade et apaisement, vérité et dialogue sont à privilégier pour préserver la stabilité de notre cher pays. La violence et la manipulation ne feront pas céder les citoyens […] qui useront de tous les moyens légaux pour une élection présidentielle inclusive et sincère, transparente et apaisée’’, préviennent les leaders du mouvement.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction, lundi 31 juillet.

    Il est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Quelques heures après l’annonce de son inculpation et de son placement sous mandat de dépôt, le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, a annoncé la dissolution de Pastef-Les patriotes, son parti politique.

    M. Sonko est candidat à l’élection présidentielle de 2024.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor, à la suite de son placement sous mandat de dépôt et de la dissolution de Pastef-Les patriotes, selon le ministre de l’Intérieur et des sources hospitalières.

    ESF/OID

  • SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    SENEGAL-POLITIQUE / Pastef-Les patriotes promet de recourir aux voies légales pour faire annuler sa dissolution

    Dakar, 1er août (APS) – Pastef-Les patriotes, le parti de l’opposant Ousmane Sonko, va user des ‘’voies légales’’ pour faire annuler la décision du président de la République relative à sa dissolution, a déclaré son bureau politique national.

    Cette formation politique a été dissoute par un décret du chef de l’Etat, Macky Sall, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, lundi 31 juillet.

    ‘’Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels’’, ce qui ‘’a entraîné de lourdes conséquences incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés’’, a écrit M. Diome dans un communiqué.

    ‘’Pastef-Les patriotes n’a […] pas encore reçu une quelconque notification de sa dissolution. Et dès que nous la recevrons, nous l’attaquerons par les voies légales, car ce décret est d’une illégalité flagrante’’, a déclaré le bureau politique national du parti d’Ousmane Sonko, dans un communiqué.

    Il dénonce en même temps une mesure ‘’antidémocratique’’ et dit considérer sa dissolution comme ‘’un acte administratif abusif et illégal’’.

    ‘’La seule chose qui vaille, c’est la participation’’ de son leader et ‘’porteur du projet Pastef’’, Ousmane Sonko, ‘’à la présidentielle de 2024’’, soutient le parti.

    Cette formation politique a été ‘’légalement constituée’’ et s’acquitte de ‘’toutes [ses] obligations légales’’, soutient son bureau politique national.

    ‘’Pastef n’a jamais commis une infraction et n’a jamais fait l’objet de poursuites’’ judiciaires, arguent ses dirigeants.

    L’annonce de la dissolution du parti est survenue quelques heures après que son leader, candidat à l’élection présidentielle de 2024, a été inculpé et placé sous mandat de dépôt par un juge d’instruction.

    Arrêté vendredi 28 juillet et placé en garde à vue, Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), est poursuivi en justice pour appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves.

    Selon le parquet du tribunal de grande instance de Dakar, M. Sonko est également soupçonné d’avoir commis des faits d’association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, de vol d’un téléphone portable et de diffusion de fausses nouvelles.

    Deux personnes ont trouvé la mort dans des manifestations tenues à Ziguinchor à la suite de son inculpation et de la dissolution de son parti.

    ESF/AKS

  • SENEGAL-NTIC-ATOUTS / Le président Macky Sall invite les Sénégalais à « saisir les opportunités de l’Intelligence artificielle »

    SENEGAL-NTIC-ATOUTS / Le président Macky Sall invite les Sénégalais à « saisir les opportunités de l’Intelligence artificielle »

    Dakar, 31 juil (APS) – Le chef de l’Etat, Macky Sall, a invité lundi les Sénégalais à ‘’saisir les opportunités de l’intelligence artificielle sans se perdre dans le nivellement par le bas de notre société et de notre système éducatif’’.

    ‘’Nous avons vu en pleine pandémie comment la technologie moderne a pu soutenir les secteurs clés de la santé, de l’éducation, du travail, du commerce d’une part (…), a-t-il rappelé, au cours de la cérémonie de remise des prix aux lauréats du Concours général.

    ‘’Opportunités et défis de l’Intelligence artificielle dans le système éducatif sénégalais’’ de l’édition 2023 de ce concours destiné à récompenser les meilleurs élèves des lycées sénégalais.

    Le président de la République a toutefois pointé ‘’les dérives de l’intelligence artificielle, devenue, selon lui, par son usage dévoyé, une fabrique de fake news qui répandent à grand débit la tromperie, la manipulation, la haine, le radicalisme et la violence’’.

    Il a invité à une meilleure utilisation de cette technologie qui suscite beaucoup de craintes. Selon lui, ‘’l’intelligence artificielle nous plonge dans un tourbillon où s’entremêlent progrès, incertitudes et interrogations’’. ‘’C’est ce qui arrive quand l’Intelligence artificielle nous rend paresseux à la lecture, à l’écriture et, plus grave encore, à la réflexion’’, a fait remarquer Macky Sall.

    Il a dégagé des pistes de réflexion devant permettre d’éviter de tomber dans ce travers. ‘’Nous devons chercher à trouver des voies et moyens pour transmettre à nos enfants nos valeurs de culture et de civilisation. Ils sont exposés à longueur de journée à d’autres modes de pensée, d’action et de vie, souvent véhiculés par des gens sans qualification, qui s’arrogent prétentieusement le titre d’influenceur’’, a-t-il exhorté.

    Il suggère de ‘’voir comment protéger la vie privée quand elle est constamment épiée et exposée à la frénésie des réseaux sociaux’’. Il préconise aussi de ‘’sauvegarder l’avenir du travail’’, faisant valoir que ‘’la robotique élimine par millions des corps de métiers, et pas seulement manuels’’.

    ‘’Ces questions montrent l’ampleur de la complexité de la tâche qui nous attend si nous voulons saisir les opportunités de l’intelligence artificielle et prendre en charge les défis qu’elle pose dont le premier est d’éviter le nivellement par le bas de notre société et notre système éducatif », estime-t-il.

    CS/ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Le parti Pastef les Patriotes dissous par le gouvernement (officiel)

    SENEGAL-POLITIQUE-DECISION / Le parti Pastef les Patriotes dissous par le gouvernement (officiel)

    Dakar, 31 juil (APS) – Le parti les Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF) a été officiellement dissous ce lundi par décret, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Abdoulaye Diome.

    « (…) le parti politique Pastef est dissous par décret n° 2023-1407 du 31 juillet 2023 », écrit-il dans un communiqué.

    Il justifie cette décision par le fait que « Pastef, à travers ses dirigeants et ses instances, a fréquemment appelé ses partisans à des mouvements insurrectionnels ».

    «  »Cela a entrainé de lourdes conséquences, incluant de nombreuses pertes en vies humaines, de nombreux blessés, ainsi que des actes de saccage et de pillage de biens publics et privés », poursuit le ministre de l’Intérieur.

    Il cite à cet égard les «  »graves troubles à l’ordre public enregistrés au cours de la première semaine du mois de juin 2023, après ceux du mois de mars 2021 ».

    Selon le ministre de l’Intérieur, cette dissolution fait suite à « ces évènements qui constituent un sérieux et permanent manquement aux obligations des partis politiques ».

    Pour justifier cette décision, l’Etat a aussi mis en avant les  « dispositions de l’article 4 de la Constitution et de l’article 4 de la loi n° 81-17 du 06 mai 1981 relative aux partis politiques, modifiée par la loi n° 89-36 du 12 octobre 1989 ».

    Le communiqué annonce que « les biens du parti dissous seront liquidés conformément aux dispositions légales et réglementaires en vigueur ».

    Cette décision survient quelques heures après l’inculpation et le placement sous mandat de dépôt du leader de PASTEF Ousmane Sonko, par un juge d’instruction pour plusieurs chefs d’inculpation.

    M. Sonko, arrêté et placé en garde à vue vendredi, est poursuivi en justice pour sept chefs d’accusation, dont celui d’appel à l’insurrection.

    ‘’Appel à l’insurrection, association de malfaiteurs, atteinte à la sureté de l’État, complot contre l’autorité de l’État, actes et manœuvres à compromettre la sécurité publique et à créer des troubles politiques graves, association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, mais également vol de téléphone portable’’ figurent aussi parmi les charges retenues par le procureur de la République près le Tribunal de grande instance hors classe de Dakar, Abdou Karim Diop.

    Ousmane Sonko est également poursuivi pour diffusion de fausses nouvelles.

    Le parti PASTEF  été fondé en janvier 2014 par des jeunes cadres de l’administration publique sénégalaise, du secteur privé, des professions libérales, des milieux enseignants et des hommes d’affaires.

    En juin dernier, son leader a été jugé et condamné à deux ans de prison ferme dans le procès pour viol l’oppoSant à Adji Sarr, une ex-masseuse d’un salon de beauté dakarois.

    M. Sonko n’a pas comparu devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, qui l’a reconnu coupable de ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Jugé pour des faits de viol et de menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, il a déclaré n’avoir jamais reçu une convocation de la chambre criminelle lui demandant de comparaître. La juridiction l’a démenti.

    La peine de prison requise est susceptible de l’empêcher de présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, selon ses avocats.

    De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.

    Elles ont entraîné la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Amnesty International a fait état de 23 morts, l’opposition parlant de 29, voire 30 morts.

    MTN/ASG