Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-HISTOIRE-MEMOIRE / Khady Diène Gaye appelle à la préservation de l’œuvre de Léopold Sédar Senghor.

    SENEGAL-HISTOIRE-MEMOIRE / Khady Diène Gaye appelle à la préservation de l’œuvre de Léopold Sédar Senghor.

    Dakar, 21 déc (APS) – Le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, Khady Diène Gaye a invité à la préservation de l’œuvre de Léopold Sédar Senghor (1906-2001), estimant  que le poète président  »ne s’est pas contenté d’écrire sur l’Afrique, mais l’a bâti et transformé ».

    ‘’Le président Senghor [Léopold Sédar Senghor premier président du Sénégal de 1960 à 1981], dont la mémoire doit être préservée, ne s’est pas contenté d’écrire l’Afrique, il a voulu la bâtir et la transformer, l’inscrire dans la modernité’’, a-t-elle déclaré.

    Mme Gaye s’exprimait lors du vernissage de l’exposition dédiée à la vie et à l’œuvre de Léopold Sedar Senghor à la Maison de la culture Douta Seck avec comme thème ‘’Senghor de la plume à la truelle, une ambition pour le Sénégal’’.

    Elle s’inscrit dans le cadre de la commémoration du 23e anniversaire du décès du président-poète.

    ‘’Si nous honorons aujourd’hui Léopold Sédar Senghor, ce n’est pas par nostalgie, c’est parce que son héritage est toujours une boussole qui nous enseigne que la culture force l’identité d’une nation’’, a souligné la ministre.

    Elle a indiqué que Senghor dont le pouls battait au rythme de la culture, est ‘’un homme qui a su marier sa plume de poète à la truelle d’un bâtisseur de la charpente nationale’’.

    Pour le directeur du livre et de la lecture Ibrahima Lo, ‘’cette exposition offre une autre perspective sur la vie et l’œuvre de Léopold Sédar Senghor’’, car poursuit-il, ‘’elle met en lumière ses contributions intellectuelles et politiques, mais également ses ambitions pour un Sénégal moderne et universel’’.

    Selon Ibrahima Lo, la richesse de son héritage et son rêve d’une Afrique fière et souveraine, émancipée et ouverte sur le monde, sont une source d’inspiration.

    ‘’De l’architecte des consciences tout court à l’architecte des infrastructures et institutions, Senghor a voulu un Sénégal affirmé dans sa singularité culturelle et vivant de son génie propre’’, dit-il.

    Homme politique, écrivain et poète, Léopold Sédar Senghor né à Joal au Sénégal et décédé à Verson en France est le premier africain à être admis à l’Académie française le 2 juin 19883.

    Il a été aussi le premier agrégé de grammaire en 1935.

    SC/FKS/ADL/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Divers sujets à la Une des quotidiens

    Dakar, 21 dec (APS) – Les journaux du week-end consacrent leurs manchettes entre autres à la visite d’Ousmane Sonko en Gambie, à la question foncière à des faits de société.

    Le quotidien nationale Le Soleil ouvre sa manchette avec une photo du Premier ministre sénégalais et du chef de l’Etat gambien se donnant la main avec le titre ‘’Relations Sénégal- Gambie : les axes d’un nouveau départ’’.

    Le journal note que le Premier ministre Ousmane Sonko a bouclé hier (vendredi) sa visite de travail en Gambie, indiquant que les deux pays s’engagent à lever toutes les barrières entravant la libre circulation des personnes et des biens.

    Dans le cadre de cette visite, le journal Vox Pop évoque ‘’le projet du pouvoir pour les Sénégalais de la Diaspora’’ dans un de ses titres à la Une.

    ‘’Le Président Bassirou Diomaye Faye va rassembler l’ensemble des ambassadeurs du Sénégal pour redéfinir notre politique à ce sujet’’, a annoncé le PM devant les Sénégalais établis en Gambie, selon Vox Pop.

    Pendant ce temps L’AS quotidien choisit d’aborder la question de la gestion du foncier. Illustrant sa Une d’une photo du président de la République, la publication croit savoir que ‘’l’Etat se cherche’’.

    Il souligne que ’Etat cherche des consensus forts’’ avec le Cadre de réflexion et d’action sur le foncier du Sénégal (CRAFS) qui a tenu une rencontre de partage des propositions législatives forum de haut niveau sur le pastoralisme.

    Sud Quotidien évoque le même sujet en parlant d’un plaidoyer du CRAFS au sujet de ma réforme foncière.

    Le journal rappelle qu’à la suite des promesses de réforme du foncier émises par le président de la République, les acteurs réunis autour du CRAFS ont tenu une rencontre pour ‘’réfléchir sur les mesures qui devront être prises pour une bonne gouvernance foncière’’.

    Le cadre s’est dit ‘’inquiet face à la marchandisation du foncier et a plaidé pour des droits d’usage’’, rapporte Sud Quotidien.

    Le journal Libération entretient ses lecteurs de l’audit financier annoncé par la SOMISEN avec le titre ‘’Sociétés minières, la bamboula’’.

    ‘’Malgré ses parts, l’Etat ne siégeait dans aucun des Conseils d’administration, Me Ngagne Demba Touré tape sur la table, 11 des 14 société s’exécutent : Grande côte opération, Dangote et les Industries chimiques du Sénégal font dans la résistance’’, rapporte le quotidien.

    Sur les 14 sociétés, poursuit Libération, seules Sabodola et Grande Côte versaient des dividendes, là où Sabadola qui rapporte 400 milliards de francs l’Etat touche moins de 5 milliards de francs Cfa’’.

    En 2022, Somiva a produit 600000 tonnes de phosphates mais elle veut verser à la SOMISEN la somme de… 80 millions de francs Cfa, ajoute le journal.

    Toujours les questions d’économie, Walf Quotidien dans sa publication se penche sur le marché de la friperie, rapportant dans sa Une que c’est ‘’Un filon d’or’’.

    En effet, pour le journal ‘’un conteneur de 40 pieds peut rapporter 50 millions’’ avec des habits de seconde main pour faire class’’.

    Dans ses colonnes, il fait le portrait de Tamsir Mboup, ‘’le précurseur d’un business’’, avec aujourd’hui ‘’les réseaux sociaux, un nouveau marché’’.

    De son côté, le journal Le Quotidien s’intéresse à la recherche scientifique et technique à l’Université Cheikh Anta Diop en dressant un profil des chercheurs.

    ‘’Une affaire d’hommes’’ titre le journal pour dire que 80% des diplômés de l’Ecole doctorale PCSUI sont des hommes’’, même si ‘’au niveau intérieur, les femmes sont dominantes’’.

    Dans l’enseignement supérieur scientifique, le journal parle de ‘’déséquilibre hommes-femmes’’.

    ‘’Les hommes sont plus nombreux que les femmes dans le domaine des sciences et techniques notamment   dans le supérieur et en dépit des efforts consentis pour résoudre le gap, cela persiste’’, estime la publication.

    Enquête lance l’alerte sur la ‘’menace silencieuse’’ de l’érosion côtière de Bargny à Saly et le long de la côte. Le journal illustre sa Une par une photo montrant le reste des ruines d’une maison vraisemblablement détruite par le flot sans doute incessant des vagues.

    Selon le journal, 718 km de littoral sont menacés par l’érosion côtière qui emporte maisons, terres agricoles et infrastructures depuis plusieurs années.

    A Bargny, une commune de département de Rufisque l’érosion a entre autres provoqué ‘’exode et désespoir’’, alors que plus de 70% des activités dans cette localité reposent sur la pêche, renseigne l’Enquête.

    Il fait savoir qu’à Saly Portudal, dans le département de Mbour) le projet de brise-lames financé par la Banque Mondiale, soulève des critiques.

    D’autres journaux n’ont pas manqué d’évoquer l’actualité politique en rendant compte notamment de la décision de retrait de l’ancien ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, de l’Alliance pour la République (APR, le parti du président Macky Sall.

    En sports, les parutions sont revenues sur les éliminatoires CHAN 2025 avec le match de ce dimanche Sénégal-Liberia.

    ‘’Les Lions locaux veulent négocier l’acte1 à Monrovia’’ (Le Soleil), ‘’Assurer l’Acte 1(Walf Quotidien), ‘’Les Lions en mission commando’’ (L’As).

    Le championnat national occupe également la page sports des journaux avec l’affiche de la 9ème journée Tengueth FC- As Pikine de ce samedi.

    ADL/AKS

  • SENEGAL-AFRIQUE-INVESTISSEMENTS / Un prêt de la BOAD à l’État sénégalais pour la sécurité à Dakar parmi neuf nouvelles opérations de la banque

    SENEGAL-AFRIQUE-INVESTISSEMENTS / Un prêt de la BOAD à l’État sénégalais pour la sécurité à Dakar parmi neuf nouvelles opérations de la banque

    Dakar, 20 déc (APS) – Le conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) déclare avoir approuvé neuf nouvelles opérations d’un montant global de 171 milliards 363 millions de francs CFA, dont l’extension d’un réseau de vidéosurveillance à Dakar.

    Le coût de ces opérations concernant des projets à mettre en œuvre portent à 932 milliards 631 millions de francs CFA le budget global des engagements de la BOAD au titre de l’année 2024, selon un communiqué de cette banque régionale.

    Le document annonce un prêt de 30 milliards de francs CFA au profit de l’État du Sénégal en vue de l’‘’extension du réseau et de la plateforme de vidéo-projection unifié de la ville de Dakar et sa banlieue’’.

    ‘’La densification du réseau de vidéosurveillance à Dakar et son extension aux communes périphériques par le déploiement de 26 nouveaux sites d’opérations secondaires […] contribuera au renforcement de la sécurité en milieu urbain’’, explique la BOAD.

    Le financement de ce projet va ‘’porter à 80 % le taux de prévention de la criminalité dans la ville de Dakar et sa région, assurer une couverture sécuritaire d’au moins 70 % des zones sensibles [et générer] environ 540 emplois directs, indirects et induits’’.

    La 144e session ordinaire du conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement a eu lieu au siège de l’institution, à Lomé.

    ‘’La réunion a également porté un avis favorable sur […] la proposition de création d’une fondation d’entreprise par la BOAD’’, annonce le communiqué.

    Les administrateurs se sont mis d’accord pour une participation de la banque régionale à l’augmentation du capital d’Air Côte d’Ivoire, ce qui va ‘’renforcer les ressources stables de [ladite compagnie] pour lui permettre de financer ses investissements et de régulariser ses fonds propres’’. Le montant de l’opération est de 4 milliards 763 millions de francs CFA.

    ‘’Réduire la pauvreté à Abidjan’’

    L’un des prêts approuvés par le conseil d’administration est destiné au Projet d’urgence de reconstitution du stock de sécurité alimentaire et de renforcement de la transformation du riz local au Niger.

    Il va permettre de ‘’promouvoir le développement de la filière rizicole nationale et contribuer à la réduction des distorsions du marché céréalier’’ du pays bénéficiaire. Le montant de l’opération est de 29 milliards de francs CFA.

    L’une des neuf opérations nouvelles concerne la construction de 4.300 logements sociaux et économiques en Côte d’Ivoire, dans la zone d’Abidjan PK24 précisément.

    La BOAD affirme que ‘’cette opération contribuera à améliorer le cadre de vie des populations et à réduire la pauvreté à Abidjan’’. Elle va coûter 40 milliards de francs CFA.

    Le président de la BOAD, également président du conseil d’administration de la banque, Serge Ekué, ‘’n’a pas manqué de saluer la mémoire des chers disparus qui […] ont quitté [ce monde] en 2024’’.

    Le communiqué parle en premier lieu du décès du premier président de la BOAD à sa création, l’économiste et homme politique burkinabè Pierre Claver Damiba.

    La mort de l’ancien ministre et administrateur de la banque pour le compte de la Guinée-Bissau, Fernando Jorge Maria Correia, est également évoquée.

    Les administrateurs se sont souvenus aussi de Mamadou Moustapha Ba, l’ancien ministre sénégalais des Finances et du Budget, ancien administrateur de la BOAD pour le Sénégal, décédé lundi 4 novembre.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar et Banjul veulent accroître le volume de leurs échanges commerciaux

    SENEGAL-AFRIQUE-ECONOMIE / Dakar et Banjul veulent accroître le volume de leurs échanges commerciaux

    Dakar, 20 déc (APS) – Le Premier ministre du Sénégal Ousmane Sonko a souligné jeudi à Banjul la nécessité pour le Sénégal et la Gambie de travailler à un accroissement massif du volume de leurs échanges commerciaux.

    ‘’Entre 2000 et 2023, le trafic commercial entre le Sénégal et la Gambie a généré 117 milliards de francs Cfa. L’objectif, c’est d’atteindre 500 milliards de francs dans les années à venir’’, a indiqué le chef du gouvernement sénégalais.

    Il co-présidait avec le vice-président de la Gambie, Muhammed Jallow, la deuxième session du Forum économique sénégalo-gambien.

    Ousmane Sonko a notamment insisté sur l’importance d’œuvrer en faveur d’une densification et d’une redynamisation de la coopération bilatérale existant depuis plusieurs décennies.

    ‘’On note une évolution, mais des efforts restent à faire. Les 117 milliards de francs peuvent être multipliés par dix. C’est notre objectif. Nous devons faire en sorte que la Gambie soit davantage utile au Sénégal et vice-versa, dans tous les secteurs’’, a-t-il souligné.

    Il a rappelé l’importance d’accroître les investissements dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures, des transports, mais également dans le tourisme, les hydrocarbures, l’industrie.

    De son côté, le vice-président gambien a salué la tenue de ce forum économique, estimant qu’en plus d’être un symbole d’unité, il constitue un mécanisme pratique permettant d’atteindre des objectifs communs de développement économique.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-CLIMAT / Réduction des émissions de gaz à effet de serre : un projet lancé pour renforcer le développement des technologies propres

    SENEGAL-CLIMAT / Réduction des émissions de gaz à effet de serre : un projet lancé pour renforcer le développement des technologies propres

    Dakar, 20 déc (APS) – Le ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE) a lancé un projet dénommé ‘’Promouvoir I ‘innovation en matière de technologies propres pour l’action climatique au Sénégal (Clean Tech Sénégal)’’,  pour  accompagner et accorder des financements aux Petites et moyennes entreprises (PME) et startups spécialisés dans la recherche d’innovations technologiques propres visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre.

    Financé à hauteur d’ 1,8 milliard francs CFA, ce projet est exécuté dans le cadre du Programme mondial d’innovation dans les technologies propres mis en place par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI) dans 17 pays dont le Sénégal pour encourager la dynamique de développement de la technologie propre.

    ‘’Le projet +Clean Tech Sénégal+ a pour objectif de promouvoir et accompagner nos entreprises, particulièrement les PME et les startups, dans l’adoption de solutions innovantes pour répondre aux défis climatiques’’, a dit Fodé Fall, secrétaire général du ministère de l’Environnement et de la Transition écologique (METE).

    Il intervenait jeudi à la cérémonie officielle d’ouverture de la première édition du forum national sur la promotion de l’innovation sur les technologies propres. Cet évènement qui est prévu sur deux jours s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet +Clean Tech Sénégal+.

    Il a précisé que ‘’les technologies à soutenir dans le cadre de ce projet doivent correspondre aux réalités locales’’. ‘’Autrement dit, elles doivent s’adosser au contexte socioéconomique, culturel et politique national pour avoir des chances de prospérer’’, a-t-il ajouté, en privilégiant une ‘’ approche innovante pour passer aux technologies et solutions énergétiques propres’’.

    ‘’De façon spécifique, a-t-il précisé, ce projet vise à encourager l’innovation technologique qui présente une faible empreinte écologique dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie renouvelable, la gestion des déchets, l’agriculture durable, et la gestion des ressources en eau’’.

    Au-delà des PME et startups, ‘’le projet va  soutenir les femmes et les jeunes entrepreneurs à travers des formations, des financements et un accompagnement adapté à leurs besoins, afin qu’ils soient des acteurs clés de cette transition verte du Sénégal, a-t-il ajouté en présence de plusieurs agents de la Direction de la réglementation environnementale et du contrôle (DIREC), chargée de l’exécution nationale de ce projet.

    ‘’Il cherche aussi à renforcer la coopération avec nos partenaires au développement, à travers des initiatives conjointes, pour faciliter l’accès aux financements verts et soutenir des projets d’innovation durables’’, a-t-il souligné.

    Il a estimé que ce projet doit également servir de ‘’catalyseur pour le développement des technologies propres adaptées à nos réalités et répondant à nos besoins spécifiques’’.

    Selon lui, ‘’cela permettra d’éviter de recourir aux solutions dites universelles pour promouvoir notre transition écologique.’’

    Fodé Fall a indiqué en outre que le rapport 2023 sur la technologie et l’innovation publié par la Conférence des Nations-unies pour le Commerce et le Développement a révélé que ‘’les technologies propres ont connu une croissance fulgurante ces vingt dernières années avec un volume de marché estimé à 1500 milliards de dollars US en 2020 et qui pourrait atteindre 9500 milliards de dollars US en 2030.”

    Il a déploré le fait que ce marché en forte croissance soit principalement porté par les pays développés.

    “Aujourd’hui, a-t-il estimé, il est temps pour le Sénégal et les autres pays en développement, de saisir cette opportunité pour réduire la pauvreté et le sous-emploi tout en contribuant à l’effort global de lutte contre les changements climatiques’’.

    Il a souligné que les conséquences du changement climatique constituent l’un des plus grands défis auxquels l’humanité est aujourd’hui confrontée. ‘’Ses effets négatifs sur le développement économique et social des communautés ne sont plus à démontrer”, a-t-il dit.

    Ouvert jeudi à Dakar ce forum national sur la promotion de l’innovation sur les technologies propres au Sénégal prend fin vendredi.

    Signataire de l’Accord de Paris en 2015, le Sénégal a pris des engagements clairs pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre, notamment à travers la mise en œuvre de sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), adoptée en 2020, et promouvoir entre autres des technologies propres à faible empreinte écologique.

    ID/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / À la Une, le Forum économique Sénégalo-Gambien

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / À la Une, le Forum économique Sénégalo-Gambien

    Dakar, 20 déc (APS) – Les quotidiens reçus vendredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) s’intéressent entre autres sujets à la participation du Premier ministre Ousmane Sonko à la deuxième session du Forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien, ouverte jeudi, à Banjul.

    Selon Le Soleil, ‘’le chef du gouvernement, Ousmane Sonko qui séjourne à Banjul  depuis mercredi a co-présidé avec le vice-président de la Gambie, Muhammed B.S Jallow, hier à Banjul, la cérémonie d’ouverture de la deuxième session du Forum économique sénégalo-gambien’’.

    ‘’Co-présidant cette rencontre le vice-président de la Gambie et le Premier ministre Ousmane Sonko ont appelé à redynamiser et  à densifier la coopération bilatérale qui existe entre les deux pays depuis plusieurs décennies’’, écrit le journal, affichant à sa Une ‘’le Sénégal et la Gambie d’une même voix (e)’’.

    ‘’Le Pm prône un partenariat gagnant-gagnant avec la Gambie’’, note Yoor-Yoor. Le journal rapporte que ‘’le chef du gouvernement sénégalais a annoncé lors de la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien que l’objectif est d’atteindre dans trois ans, un volume d’échanges de 500 milliards de francs CFA entre les deux voisins’’.

    Selon EnQuête, ‘’Ousmane Sonko prévoit 500 milliards de francs CFA’’ au titre des relations commerciales entre le Sénégal et la Gambie.

    ‘’Le Premier ministre estime que les relations commerciales entre les deux Etats qui sont aujourd’hui à 117 milliards FCFA, peuvent atteindre 500 milliards de FCFA ou plus dans les trois années à venir’’, écrit le journal.

    Libération indique qu’au-delà du renforcement des relations commerciales entre le Sénégal et la Gambie, le Premier ministre Ousmane Sonko, a lors de ce forum sénégalo-gambien, appelé ‘’à un renforcement des relations commerciales entre les Etats africains’’.

    Le même journal évoque dans sa livraison du jour,  la situation à la mairie de Dakar, où la première adjointe au maire, Ngoné Mbengue assure l’intérim, en attendant que le recours de Barthélémy Dias soit examiné par la Cour d’appel de Dakar le 31 décembre 2024.  

    ‘’Ngoné Mbengue de Taxawu prend l’intérim’’, affiche la publication.

     L’As souligne qu’ ‘’après la constatation de la démission de Barthélémy Dias par le préfet de Dakar, en vertu de l’article 277 du code électoral, c’est la première adjointe au maire, Ngoné Mbengue qui assure l’intérim à la tête de la ville de Dakar’’.

    ‘’Ngoné Mbengue assure l’intérim’’, constate Le Quotidien. ‘’Ngoné Mbengue assure l’intérim à la tête de la mairie de Dakar, à la suite de la révocation de Barthélémy Dias. Un intérim que cette dame, la première adjointe de M. Dias assure en attendant la suite judiciaire de cette affaire du fait de la requête en annulation introduite par son patron au niveau de la Cour d’appel de Dakar’’, indique le journal.

    AB/ASB 

  • SENEGAL-ECONOMIE / La politique de maîtrise d’énergie a engendré un gain de près de 17 milliards de francs CFA entre 2015 et 2023

    SENEGAL-ECONOMIE / La politique de maîtrise d’énergie a engendré un gain de près de 17 milliards de francs CFA entre 2015 et 2023

    Dakar, 19 déc (APS) – Les programmes développés par l’Agence pour l’économie et la maîtrise de l’énergie (AEME) ont permis de réaliser un gain de 16 milliards 858 millions de francs CFA et d’éviter la production de près de 55.000 tonnes de gaz carbonique entre 2015 et 2023, a-t-on appris de l’un de ses dirigeants, Abdou Karim Sarr.

    ‘’Les quatre programmes (la mise à niveau de l’énergie des bâtiments, l’éclairage général, la communication et la formation, et le contrôle qualité) développés entre 2015 et 2023 ont permis de réaliser un gain de […] 16 milliards 858 millions de francs CFA et d’éviter près de 55.000 tonnes de gaz carbonique’’, a indiqué M. Sarr, chef de la subdivision chargée de l’évaluation à l’AEME.

    Il intervenait à un atelier de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs, consacré à ‘’l’autonomisation des consommateurs’’ et aux ‘’transitions énergétiques propres’’.

    En raison de l’importance du gain d’énergie obtenu, ‘’les consommateurs gagneraient de plus en plus à avoir la bonne information qui leur permet de faire des économies d’énergie’’, a dit le président du conseil d’administration de la Fédération sénégalaise des associations de consommateurs, Maguette Fall.

    ‘’Il faut encore amplifier ce mouvement en veillant à produire d’abord de manière saine, d’éviter ensuite que notre environnement soit pollué par un certain nombre […] de pratiques’’, a recommandé M. Fall.

    Il estime qu’‘’il n’y a aucune raison que la priorité soit donnée aux énergies fossiles’’.

    Maguette Fall préconise en même temps l’utilisation des langues locales pour atteindre la majorité des consommateurs sénégalais, concernant la campagne de vulgarisation des économies d’énergie.

    Il souhaite l’élaboration et la mise en œuvre de plans d’information, d’éducation et de communication capables de conscientiser les consommateurs sur l’importance de la maîtrise d’énergie.

    CS/BK/ADL/MTN/ESF 

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECOSYSTEME / À Thiès, le projet ACCESS lancé pour soutenir la stratégie nationale mangrove

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-ECOSYSTEME / À Thiès, le projet ACCESS lancé pour soutenir la stratégie nationale mangrove

    Thiès 19 déc (APS)- Le projet ACCESS, une initiative accompagnée par World Resource Institute et la Banque mondiale, pour appuyer l’Etat du Sénégal dans sa stratégie quinquennale de préservation de la mangrove, a été lancée mercredi à Thiès, pour couvrir les régions de Saint-Louis et Thiès, a constaté l’APS.

    Le projet ACCESS est co-financé par le world Resource Institute (WRI), la Commission Huairou et SouthSouthNorth, à hauteur 99,9 millions de francs CFA soit 160 mille dollars US, dans le cadre du programme Responsabilité verte, avec le soutien du Partenariat mondial pour la responsabilité sociale de la Banque mondiale.

    Il vise, selon Abdoulaye Cissé, directeur exécutif de Enda Ecopop, à accompagner l’État du Sénégal dans la stratégie de conservation de la mangrove, qui sera mise en œuvre dans les cinq prochaines années.

    Dans la région de Thiès, le projet couvrira le département de Mbour, plus particulièrement les communes de Joal Fadiouth, Nguèniène et Mbodiéne, où la mangrove est très importante. A Saint-Louis, les communes de Ndiobène et Gandiol qui concentrent encore les rares ressources de mangrove du Nord du Sénégal seront concernées.

    “L’importance de la conservation de la mangrove n’est plus à démontrer au Sénégal, vu l’importance de sa biodiversité et sa participation à la lutte contre le changement climatique“, a souligné M. Cisssé, lors de la cérémonie de lancement du projet ACCESS.

    ‘’Nous travaillons en continuité auprès des Aires marines protégées communautaires (AMP) pour que la stratégie mangrove, qui a été élaborée depuis bientôt deux ans, puisse être appropriée par les organisations de la société civile, les collectivités territoriales’’, a indiqué le directeur exécutif d’Enda Ecopop.

    L’ONG veille aussi à accompagner toutes les parties prenantes en termes de capacités, “pour que la stratégie mangrove soit mise en œuvre de façon durable », a-t-il-ajouté.

    ‘’L’État à lui seul ne peut pas tout réaliser“, affirme Cissé qui relève que ACCESS est une “initiative co-construite qui peut aider à ce que cette stratégie (de l’Etat) puisse être déroulée au bénéfice des populations’’.

    La stratégie mangrove, élaborée par l’État du Sénégal, à travers la Direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP), est un document de planification qui peut assurer une protection de la biodiversité, tout en aidant au développement d’activités génératrices de revenus pour les communautés qui vivent tout autour de ces parcs, a-t-il expliqué.

    ‘’La Direction des aires marines communautaires protégées est en charge de la gestion et de la conservation des aires marines communautaires du Sénégal », a pour sa part rappelé la représentante du directeur des AMCP, la commandante, Mame Fary Diouf.

    Elle a précisé que les AMCP, sont un réseau riche de 17 sites allant du nord du Sénégal, à Saint-Louis, jusqu’en Casamance, en passant par le delta du Saloum. “C’est réseau qui longe la côte sénégalaise (…) qui est riche en écosystème de mangrove’’, a-t-elle relevé.

    “Pour une bonne gestion de cet écosystème, une stratégie a été élaborée en 2023 pour une gestion concertée de cet écosystème’’, a fait savoir Mme Diouf.

    La Direction des AMCP est en charge de la mise en œuvre de cette stratégie, qui a pour objectif une gestion durable de ces écosystèmes de mangrove mais aussi une valorisation au profit des populations“, a-t-elle ajouté.

    BT/ADI/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La DPG et le rejet du recours pour annulation du Bureau de l’Assemblée nationale en exergue

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La DPG et le rejet du recours pour annulation du Bureau de l’Assemblée nationale en exergue

    Dakar, 19 déc (APS) –  La Déclaration de politique générale (DPG) du Premier ministre Ousmane Sonko, prévue le 27 décembre prochain, à l’Assemblée nationale et le rejet du recours du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal pour annulation du Bureau de l’Assemblée nationale par le Conseil constitutionnel sont entre autres sujets au menu des quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS).  

    ‘’Le Premier ministre fera sa Déclaration de politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre. L’information est dans le communiqué du Conseil des ministres d’hier’’, rapporte Le Soleil qui titre : ‘’Ousmane Sonko face aux députés le 27 décembre’’.

    ‘’Sonko à l’hémicycle le 27 décembre’’, annonce L’As. Le journal souligne que ‘’jamais une Déclaration de politique générale (DPG) d’un Premier ministre n’a suscité autant de polémique au Sénégal’’.

    ‘’Ousmane Sonko avait refusé jusque-là de tenir l’exercice en réclamant à l’ancienne majorité parlementaire de corriger la carence dans le règlement intérieur de l’institution qui ne fixait pas les modalités d’organisation de la DPG. Aujourd’hui que cela a été fait et qu’il dispose d’une majorité confortable à l’hémicycle, le chef du gouvernement a décidé de se lancer le 27 décembre prochain’’, écrit la publication.

    L’Info souligne ‘’qu’on l’attendait depuis la 14e législature qui n’a pas survécu à sa guéguerre avec le Premier ministre, la Déclaration de politique générale du chef du gouvernement devant l’Assemblée nationale aura finalement lieu en fin de semaine prochaine’’.

    ‘’Enfin, Sonko à l’hémicycle’’, note Source A, et Sud Quotidien ajoute de son côté ‘’Sonko se dévoile enfin’’.

    Les quotidiens ont également mis en exergue le rejet par le Conseil constitutionnel du recours de Me Aïssata Tall Sall, présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu visant à annuler le Bureau de l’Assemblée nationale. Ce groupe contestait auprès de cette institution la légalité de l’élection du Bureau de l’Assemblée nationale.

    ‘’Le Conseil constitutionnel rejette le recours de Me Aïssata Tall Sall’’, titre Le Témoin. ‘’Le Conseil constitutionnel estime que ses attributions en matière électorale prennent fin à la proclamation des résultats du scrutin marquant la fin du processus électoral’’, renseigne le journal.

    ‘’Par conséquent, l’élection du bureau de l’Assemblée nationale qui procède de l’organisation interne de cette institution ne fait pas partie du processus électoral. Le Conseil constitutionnel s’est alors déclaré incompétent’’, ajoute Le Témoin.

    ‘’Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent’’, note Vox Populi, soulignant que ‘’les Sages s’en lavent les mains’’. Selon la même publication, ‘’le Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, bien qu’il conteste cette décision, en prend acte’’.

    Les Echos précisent que ‘’pour la décision d’incompétence du Conseil constitutionnel, il ne faudra pas parler des +7 sages+. ‘’En effet seuls, informe le journal, quatre d’entre eux ont siégé. Il s’agit de Aminata Ly Ndiaye (vice-présidente), Youssoupha Diaw Mbodj, Awa Dièye, Cheikh Tidiane Coulibaly. ‘’Seuls quatre membres du Conseil constitutionnel ont siégé, les trois autres +empêchés+’’, affiche à sa Une la publication.

    ‘’Les 7 sages actent leur incompétence’’, écrit Le Quotidien. ‘’C’est une douche froide. Le Conseil constitutionnel se déclare incompétent sur la requête de la présidente du Groupe parlementaire Takku Wallu Sénégal, Me Aïssata Tall Sall et 13 autres députés’’, relève-t-il.

    Le journal rappelle que ‘’la requête était motivée par la décision du Bureau de l’Assemblée nationale de remplacer le vice-président revenant à Takku Wallu par une dame’’.

    AB/ASB   

  • SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Ousmane Sonko va effectuer une visite d’amitié et de travail en Gambie, jeudi et vendredi

    SENEGAL-GAMBIE-COOPERATION / Ousmane Sonko va effectuer une visite d’amitié et de travail en Gambie, jeudi et vendredi

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, va effectuer une visite de travail et d’amitié en Gambie, jeudi 19 et vendredi 20 décembre, annonce le dernier communiqué du Conseil des ministres du Sénégal.

    Au cours de cette visite, M. Sonko et le vice-président de la Gambie, Muhammad Jallow, vont coprésider une réunion de la commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays.

    La commission consultative conjointe sénégalo-gambienne, chargée du suivi de la coopération des deux États, ne s’est pas tenue depuis 2011, selon le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre.

    ‘’La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers’’, précise le ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement sénégalais, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le Premier ministre coprésidera également, avec le vice-président de la Gambie, la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien’’, ajoute M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres.

    ESF/MTN