Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MIGRATION / Dakar valide sa stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière

    SENEGAL-MIGRATION / Dakar valide sa stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière

    Dakar, 27 juil (APS) – Le gouvernement sénégalais a validé, jeudi, une nouvelle stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière, dans un contexte de recrudescence des départs en direction des Iles Canaries avec leurs lots de morts.

    Cette stratégie comprend cinq axes principaux dont la finalité est de réduire drastiquement ces départs irréguliers à l’horizon 2033.

     »Nous sommes réunis ici pour marquer la validation politique de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière (SNLMI). Le document de la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière décline cinq axes qui visent à réduire drastiquement la migration irrégulière à l’horizon 2033 », a déclaré le Premier ministre, Amadou Ba, en présidant la rencontre.

    Il était en compagnie de membres de son gouvernement dont Moussa Bocar Thiam, ministre de la Communication, Oulimata Sarr, ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Papa Sagna Mbaye, ministre des Pêches et de l’Economie maritime, Pape Malick Ndour, ministre de la Jeunesse, d’Annette Seck, ministre auprès du ministre des Affaires étrangères en charge des Sénégalais de l’extérieur

    Cette stratégie comprend, selon le ministre de l’Intérieur, ‘’cinq axes principaux.  Il s’agit de  »la prévention avec au cœur les questions d’emploi et de financement’’, ‘’la gestion des frontières et la répression qui vise surtout les trafiquants et autres convoyeurs’’, des  »mesures d’appui et de protection des migrants » et du  »retour et [de] la réinsertion des migrants irréguliers », a-t-il précisé.

     »Avec la participation active de tous les acteurs le Sénégal vient de se doter pour la première fois d’une stratégie en matière de gestion de la migration », a salué le Premier ministre.

    Il a déclaré que ‘’l’Etat compte intensifier la sensibilisation des populations sur l’étendue du territoire, renforcer les mesures de contrôle et de surveillance des frontières terrestres, maritimes et aériennes par la dotation d’équipements conséquents aux Forces de défense et de sécurité, et de structures complémentaires’’.

    Il a annoncé que l’Etat va également ‘’améliorer et mettre en application notre arsenal juridique, soutenir les migrants et offrir des opportunités palliatives à la migration irrégulière notamment dans le domaine de l’emploi et du financement des jeunes et des femmes’’.

    Selon M. Ba, ‘’la lutte contre la migration irrégulière est un effort collectif de tous les acteurs de la société’’. ‘’En travaillant ensemble, nous pouvons créer un environnement propice au développement, à la stabilité et à la prospérité pour ainsi dissuader les jeunes de risquer leur vie dans des migrations irrégulières’’, a-t-il dit.

    Pour lui, ‘’l’émigration irrégulière est un phénomène dramatique qui appelle à notre compassion et à notre détermination collective à agir’’.

    Il estime que ‘’derrière chaque migrant irrégulier, se cache un récit humain, des rêves, des espoirs et des sacrifices, des personnes qui risquent leur vie pour franchir des frontière (…)’’

    Amadou Ba rappelle que ‘’les Etats ont un rôle dans cette lutte’’. C’est pourquoi, explique-t-il, ‘’l’Etat du Sénégal a élaboré des politiques publiques qui promeuvent le développement économique, social et éducatif’’.

    ‘’En effet, les programmes d’employabilité et d’emploi des jeunes dont le programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socioéconomique des jeunes (Xéyu ndawi yi), la formation professionnel et l’apprentissage, les politiques d’équité territoriales et sociales constituent une illustration de l’engagement de l’Etat à annihiler la migration irrégulière’’, a-t-il apprécié.

    Selon lui, ‘’le gouvernement mène des campagnes de sensibilisation pour informer les jeunes sur les dangers de la migration clandestine et promouvoir les voies légales et sécurisées des migrations’’.

    Dans la même optique, poursuit-il, ‘’le gouvernement s’attaque fermement à l’exploitation des migrants par des réseaux criminels en veillant à l’application strict des lois et en protégeant les droits fondamentaux des migrants (…)’’.

    ‘’Le Sénégal, relève-t-il, a renforcé sa coopération avec les autres pays pour échanger des informations et les meilleures pratiques…’’

    CS/OID/ASG

  • SENEGAL-TECHNOLOGIES / Le ministère des Télécommunications planche sur son projet d’adressage numérique national

    SENEGAL-TECHNOLOGIES / Le ministère des Télécommunications planche sur son projet d’adressage numérique national

    Dakar, 27 juil (APS) – Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique a annoncé, jeudi, à Dakar, vouloir doter le Sénégal d’un système d’adressage numérique couvrant tout le territoire national.

    Fatou Bintou Ndiaye Sall, la secrétaire générale dudit ministère, a expliqué l’importance de cette forme d’adressage en affirmant que ‘’c’est une donnée permettant d’identifier, avec précision, la localisation des bâtiments, des habitations, des commerces, etc.’’

    C’est ‘’utile’’ pour les citoyens, les collectivités territoriales et les acteurs économiques, a-t-elle dit en présidant un atelier consacré au projet d’adressage numérique national.

    Le ministère affirme avoir décidé de faire appel à un cabinet pour élaborer les textes juridiques et réglementaires nécessaires pour cette initiative.

    ‘’Dans une démarche inclusive et participative, avec tout l’écosystème du secteur postal’’, explique le ministère dans un document dont l’APS détient une copie, ‘’une proposition de cadre légal pertinent’’ a été faite en vue de l’adressage numérique national.

    Selon Mme Sall, cette initiative va permettre aux services de secours de faire des interventions rapides.

    L’adressage permet également aux opérateurs téléphoniques et aux sociétés de distribution d’eau et d’électricité d’intervenir rapidement auprès de leurs clients, a-t-elle souligné, assurant que le ministère va doter le pays d’‘’outils de géolocalisation de dernière génération’’.

    ‘’L’adressage est devenu, en quelques années seulement, une question d’intérêt général, avec la généralisation des services de géolocalisation’’, a signalé Fatou Bintou Ndiaye Sall.

    ‘’Dans un pays comme le nôtre, où le commerce occupe 50 % des activités génératrices de revenus, la réussite de ce projet va accélérer la modernisation’’ de l’activité commerciale, a-t-elle assuré.

    Les pouvoirs publics vont veiller à ce que l’adressage numérique protège les données personnelles des citoyens, selon la secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique.

    ‘’L’adressage numérique est une infrastructure essentielle, qui exige une organisation technique et juridique’’, a ajouté Mme Sall.

    L’initiative du ministère va donner ‘’une meilleure visibilité aux collectivités territoriales’’, a dit le député Idrissa Baldé en prenant part à l’atelier.

    Le ministère des Collectivités territoriales participe à la mise en œuvre du projet d’adressage numérique.

    Sa représentante a salué l’implication dudit département ministériel dans cette initiative.

    Les services du cadastre, de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie, ceux du secteur postal aussi, exploitent séparément des informations relatives à la localisation des lieux et des personnes, a-t-elle rappelé, ajoutant que l’adressage numérique permettra à ces entités d’harmoniser ces informations.

    MFD/ESF/OID

  • RDC-FRANCOPOHONIE-MANIFESTATION / Quarante pays attendus aux neuvièmes Jeux de la Francophonie

    RDC-FRANCOPOHONIE-MANIFESTATION / Quarante pays attendus aux neuvièmes Jeux de la Francophonie

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Aïssatou Ba

    Kinshasa, 27 juil (APS) – Quarante pays prennent part aux neuvièmes Jeux de la Francophonie prévus à partir de vendredi à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC), a appris l’APS des organisateurs.

    Ces pays seront représentés par quelque 3.000 jeunes environ, indiquent-ils dans un document dont l’APS détient une copie.

    Les compétitions vont se poursuivre jusqu’au 6 août.

    Athlétisme, handisport, basketball féminin, judo, lutte libre et africaine, tennis de table, football masculin et cyclisme font partie du programme.

    Hormis les sports, les participants venus des pays francophones vont aussi prendre part à 11 disciplines culturelles, dont la jonglerie avec ballon, la photographie, la peinture, les arts visuels, la danse de création et le hip-hop.

    Les compétitions vont se dérouler au stade des Martyrs de la Pentecôte, au stade Tata-Raphaël et à l’Académie des beaux-arts de Kinshasa.

    Selon le document, un ancien jeu devenu un sport en Afrique central, le nzango, fera partie des nouveautés durant les Jeux de la Francophonie 2023.

    ‘’Le nzango sera introduit comme discipline en démonstration. Simple jeu traditionnel pour jeunes filles dans les écoles ou dans la rue, il est en train de gagner des galons pour petit à petit s’imposer comme une discipline’’, signalent les organisateurs.

    Le jeu opposera deux équipes de 17 joueuses, dont 11 démarrent la partie, six places étant en réserve. Selon le texte, le but du jeu consiste à reproduire le plus fidèlement possible les ‘’mouvements dansés de l’adversaire’’.

    Plusieurs autres activités sont prévues au cours des neuvièmes Jeux de la Francophonie dédiés à la jeunesse du monde francophone et placés sous les signes de la solidarité, de l’équité, de l’excellence et de la responsabilité.

    La cérémonie d’ouverture est prévue vendredi au stade des Martyrs de la Pentecôte, en présence du président de la RDC, Félix Tshisekedi, du Premier ministre sénégalais, Amadou Ba, et d’autres personnalités.

    AMN/ASG/ESF

  • AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Niger : Macky Sall s’offusque du coup d’Etat contre un président démocratiquement élu

    AFRIQUE-POLITIQUE-REACTION / Niger : Macky Sall s’offusque du coup d’Etat contre un président démocratiquement élu

    Dakar, 27 juil (APS) – Le chef de l’Etat Macky Sall a condamné jeudi le coup d’Etat au Niger contre un « président démocratiquement élu », estimant que la prise de pouvoir « par la force est innaceptable ».

    « Je condamne fermement le coup d’Etat militaire au Niger contre un président démocratiquement élu. La prise de pouvoir par la force est inacceptable », a notamment déclaré le présdent sénégalais sur son compte twitter.

    Il a estimé que « la sécurité et la sûreté du président Mohamed Bazoum et de sa famille doivent être préservées et l’ordre constitutionnel restauré ».

    Des militaires nigériens se réclamant d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont annoncé, mercredi en fin de soirée, avoir renversé le régime du président Mohamed Bazoum.

    Dans une déclaration lue à la télévision nationale par le Colonel major Amadou Abdramane, ils ont déclaré avoir décidé de « mettre fin au régime que vous connaissez » suite à ‘’la dégradation continue de la situation sécuritaire » et la ‘’mauvaise gouvernance économique et sociale ».

    Toutes les institutions issues de la 7ème République sont suspendues, tandis que les  secrétaires généraux des ministères sont chargés d’assurer les affaires courantes.

    Selon le CNSP,  « les forces de défense et de sécurité gèrent la situation ».

    Les frontières terrestres et aériennes ont été fermées jusqu’à la stabilisation de la situation et un couvre-feu instauré jusqu’à nouvel ordre, ont ils encore déclaré.

    Mohamed Bazoum a été élu le 21 février 2021 en remplacement de Mohamadou Issoufou au terme de deux mandats.

    Le Niger avait été secoué par une tentative de coup d’Etat les 30 et 31 mars 2021, laquelle n’avait pas cependant empêché le président élu d’être investi le 2 avril.

    Le pays a connu son premier putsch en 1974 avec le renversement de son premier président, Hamani Diori, par le lieutenant-colonel Seyni Kountché.

    Le 27 janvier 1996, le président Mahamane Ousmane était à son tour renversé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, qui sera tué en avril 1999 dans un coup d’Etat du commandant Douada Malam Wanké.

    Elu en 1999, le président Mamadou Tandja avait été renversé le 18 février 2010.

    MTN/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-DEUIL / Accidents de Louga : l’Ile à Morfil accompagne ses fils à leur dernière demeure

    SENEGAL-SOCIETE-DEUIL / Accidents de Louga : l’Ile à Morfil accompagne ses fils à leur dernière demeure

    Podor, 27 juil (APS) – Treize personnes décédées suite à l’accident du bus survenu jeudi dans la région de Louga (nord-ouest) et identifiées comme originaires de Dioudé Diabé, dans l’ile à Morfil (nord), devraient être inhumées ce jeudi, a-t-on appris de l’adjoint au maire de Boké Dialloubé, Moussa Tall.

    Les corps ont été remis à leurs familles, a renseigné l’édile de Boké Dialloubé, une commune située dans l’arrondissement de Saldé, dans le département de Podor.

    « Parmi les corps formellement identifiés hier (mercredi), huit sont de la commune de Boké Dialloubé », a précisé Moussa Tall dans un entretien téléphonique avec l’APS.

    Leur inhumation était prévue ce jeudi, à partir de 10 heures, « dans leurs villages respectifs. Deux femmes à Wassétaké, deux jeunes hommes à Thikité, un homme et une femme à Saldé, un homme à Ngouye et un autre à Sinthiou Diongui », a détaillé M. Tall.

    Il a salué « l’assistance du maire de la commune » de Boké Dialloubé, Abdoulaye Daouda Diallo, par ailleurs président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), avant de louer « les efforts » de l’État et des autorités administratives et judiciaires.

    Un jeune et un septuagénaire originaires de Dioudé Diabé ont également péri dans cet accident, de même que le conducteur du bus, originaire lui de Thioubalel Lao.

    La commune de Médina Ndiathbé, dans l’arrondissement de Cas-Cas, est aussi concerné par ce drame survenu mercredi sur la route nationale numéro 2, près de Ngueune Sarr, dans la région de Louga, avec deux des 24 morts enregistrés, sans compter les 52 blessés notés dans cet accident.

    Le bus avait quitté mardi après-midi le village de Dioudé Diabé, dans l’ile Morfil, dans le département de Podor, pour rejoindre Dakar, la capitale sénégalaise.

    AHD/AMD/BK/ASG

     

  • SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : les Lionnes restent d’attaque à 24h du coup d’envoi

    SENEGAL-AFRIQUE-BASKET / Afrobasket féminin : les Lionnes restent d’attaque à 24h du coup d’envoi

    De l’envoyée spéciale de l’APS, Seynabou Ka

    Kigali (Rwanda), 27 juil (APS) – L’équipe du Sénégal féminine de basket se trouve dans  »un bon état esprit » et est fin prête pour le Championnat d’Afrique de basket qui démarre vendredi, à Kigali, la capitale rwandaise, ont assuré les joueuses Mathilde Diop et Fatou Pouye.

    « L’état d’esprit est le même depuis le début. Il est bon. Nous sommes prêtes. Cela fait deux mois que nous nous préparons pour ce moment-là », a assuré Mathilde Diop, jeudi, au terme d’une séance d’entraînement d’une cinquantaine de minutes, à 24h du coup d’envoi de l’Afrobasket qui se poursuivra jusqu’au 5 août.

    Les Lionnes sont arrivées vendredi dans la capitale rwandaise, où elles ont livré deux matchs de préparation, dont celui contre le Mozambique et la République démocratique du Congo (RDC), 48 heures après leur arrivée.

    Les Lionnes ont été défaites par l’équipe mozambicaine, 69 à 70, avant de dicter leur loi à la République démocratique du Congo (RDC), 71-53.

    Selon l’ailière Mathilde Diop, la victoire contre la RDC, « a confirmé le travail dur » fait par l’équipe nationale en une semaine. « Et ça fait du bien de gagner ».

    « Avec ces deux matchs amicaux, nous avons beaucoup appris de nos erreurs et nous savons à quoi nous attendre », a ajouté la sociétaire de la Jeanne d’Arc de Dakar.

    « Nous nous attendons à plus dur durant la compétition. Nous allons prendre les matchs un à un », a-t-elle dit, visiblement confiante pour la suite.

    Âgée de 26 ans, la sociétaire de la JA s’est dite émue de jouer son premier Afrobasket et de réaliser ainsi un « rêve d’enfant ». « Je garde espoir que le Sénégal dispose des moyens de terminer sur le podium au terme de la compétition », a lancé Mathilde Diop.

    Fatou Pouye se dit aussi d’attaque avec toutes ses coéquipières, à quelques heures de l’ouverture de la compétition.

    « Nous sommes prêtes pour le tournoi. Nous avons joué ici deux matchs amicaux. Actuellement, nous sommes juste en train de faire les derniers réglages en attaque et autres », insiste Pouye.

    Pour la joueuse d’Ardoi Navarro (Espagne), ces deux rencontres ont permis à l’entraîneur Moustapha Gaye de mieux voir ce que chaque joueuse est capable de faire. « Et pour nous qui sommes à notre premier Afrobasket, cela nous a permis d’avoir une idée de cette compétition africaine », a rassuré Fatou Pouye.

    « Nous prendrons les adversaires un par un. Nous ferons tout notre possible pour être sur le podium », a-t-elle promis.

    L’entraîneur Moustapha Gaye a salué la combativité et le collectif de ses joueuses. « Le moral est bon. Nous avons bien travaillé depuis plusieurs semaines. Il faut être dans les starting-blocks pour bien entamer la compétition », a-t-il ajouté.

    Le Sénégal est logé dans la poule C de l’Afrobasket, en compagnie du Mali et de l’Ouganda, équipe contre laquelle les Lionnes vont faire leur entrée en matière, samedi.

    Douze équipes réparties en quatre groupes de trois prendront part à la compétition.

    Le Nigeria, tenant du titre, est logé dans le groupe D en compagnie de l’Égypte et de la République démocratique du Congo. Le Rwanda, pays hôte, se retrouve dans le groupe A avec l’Angola et la Côte d’Ivoire.

    Le Cameroun, le Mozambique et la Guinée évolueront dans le groupe B.

    Le Sénégal est la nation la plus titrée de l’Afrobasket avec 11 trophées, dont le dernier a été remporté en 2015.

    L’équipe sénégalaise avait terminé à la quatrième place du dernier Afrobasket organisé en 2021, à Yaoundé (Cameroun).

    SK/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens pleurent l’accident de la route survenu à Louga

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens pleurent l’accident de la route survenu à Louga

    Dakar, 27 juil (APS) – Les quotidiens parvenus jeudi à l’APS, comme l’on pouvait si attendre, sont largement revenus sur l’accident mortel survenu la veille dans la région de Louga (nord-ouest), où un bus de transport a fini dans le décor, à hauteur du village de Makka Bra Guèye, ce qui a provoqué la mort d’une vingtaine de passagers.

    « Dérapage fatal », titre Le Soleil au sujet de cet accident qui a fait 24 morts et 52 blessés, dont 43 graves.  »Sous l’effet du vent et de la pluie, écrit-il, le chauffeur a perdu le contrôle du véhicule lourdement chargé qui a fini dans le décor, à hauteur du village de Makka Bra Guèye ».

    Selon Le Soleil, le bus en question venait du village de Dioudé Diabé, dans la commune de Méri située dans le département de Podor, dans cette partie septentrionale du Sénégal.

    « Décédé dans l’accident en même temps que son apprenti, le chauffeur a perdu le contrôle du bus alors qu’il roulait à vive allure sous la pluie », rapporte Libération, qui ajoute que  »le véhicule a violemment heurté un arbre avant de faire des tonneaux ». « Terrible ! », s’exclame ce journal.  »Un vrai drame humanitaire ! », renchérit le journal Le Quotidien, qui parle de Louga, comme d’un « cimetière de voyageurs », en allusion à la récurrence des accidents de la route sur cet axe du pays.

    Mais surtout, Le Quotidien note ce qui suit : « On n’a pas encore fini de pleurer la disparition de 16 personnes suite au chavirement d’une pirogue à Ouakam [Dakar], qu’on annonce [ce] violent accident de la route […] ».

    « Retour des vieux démons », déplore Sud Quotidien. Ce journal précise que 22 des 24 victimes enregistrées dans cet accident ont perdu la vie sur le coup. « Carnage sans fin sur les routes », relève Walfquotidien, à la limite du dépit.

    Le même quotidien signale que les localités de Saldé et Cas-Cas, dans le Podor, sont « les plus endeuillées ». « Bus à vitesse mortelle », souligne à sa une le quotidien L’Observateur, lequel insiste sur « les cris des enfants et l’insoutenable choc des rescapés ». Il précise aussi que le bus avait quitté la ville de Thioubabel-Lao dans le département de Podor à destination de Dakar.

    « Pour 60 places », ce véhicule « transportait 75 personnes », indique le quotidien L’As. Enquête met en exergue des propos du ministre de l’Intérieur, qui laissent entendre que le bus était surchargé. « Le cumul des morts et des blessés dépasse de loin le nombre fixé sur la carte grise du véhicule », relève Antoine Diome.

    Tribune, très explicite, pointe la surcharge et l’excès de vitesse, qui sont la cause de cet accident. Le journal s’interroge tout en relayant les interrogations sur les mesures prises lors de l’accident de Sikilo qui avait fait 40 morts, en janvier dernier, dans la région de Kaffrine (centre).

     »Chassez le naturel… Ignorance, impolitesse, manque d’éducation, mais aussi course au gain facile, les chauffards continuent de semer la mort sur les routes. C’est par des dizaines que des citoyens sont sacrifiés sous l’autel d’une course effrénée pour des bénéfices et gains journaliers », commente le quotidien Kritik’.

    « Fatalisme coupable », s’émeut L’Info. « Un énième drame de la circulation après celui de Sikilo et de Sakal qui se sont révélés beaucoup plus meurtriers et qui avaient poussé les autorités à prendre 23 mesures que le gouvernement peine jusque-là à appliquer dans toute leur rigueur ».

    L’Info ajoute : « Un laxisme débordant ou plutôt un fatalisme coupable qui continue de sévir, en attendant le prochain drame ». « La série noire se poursuit sur les routes du Sénégal », poursuit Bès Bi Le Jour, qui titre : « Surcharge de morts ».

    BK

     

     

     

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Deux milliards de francs CFA remis aux personnes impactées du port de Ndayane

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Deux milliards de francs CFA remis aux personnes impactées du port de Ndayane

    Dakar, 26 juil (APS) – Le directeur général du Port autonome de Dakar (PAD), Mountaga Sy, a déclaré mercredi que 2 milliards de francs CFA avaient été payés, en guise d’indemnisation, aux personnes impactées par le port de Ndayane.

    Cette indemnisation a été faite selon un schéma ‘’consensuel qui tient largement la comparaison avec tout ce qui se fait en matière de grands projets de l’Etat au Sénégal’’, a-t-il précisé dans un document parvenu à l’APS.

    Le directeur général du PAD s’adressait à la presse lors du lancement effectif de la construction du port de Ndayane.

    Le chef de l’État avait procédé au lancement symbolique des travaux en 2022.

    ‘’Nous avons remis en chèques 2 milliards de francs CFA aux personnes impactées, soit 83 concessions pour lesquelles la démolition a démarré aujourd’hui’’, a-t-il déclaré.

    M. Sy s’est réjoui d’‘’un principe d’indemnisation juste et équitable’’.

    ‘’Sur la phase prioritaire, nous avons identifié, sur un budget de 15 milliards de francs CFA pour l’indemnisation totale du projet, 5 milliards pour la phase prioritaire’’, a-t-il dit.

    Mountaga Sy précise que le budget dédié à l’indemnisation des occupants de la façade maritime de Ndayane s’élève à 5 milliards de francs CFA.

    En deux semaines, l’État a décaissé 2 milliards pour payer les ayants droit, selon lui.

    M. Sy s’est réjoui de ‘’l’adhésion des autorités administratives qui ont accompagné le projet, de celle des populations aussi’’.

    Des commissions de conciliation dirigées par les préfets de Rufisque et de Mbour (ouest) procèdent depuis près de dix mois à l’identification des ayants droit de ces indemnisations.

    ‘’Nous avons un barème d’indemnisation qui tient largement compte de tout ce qui se fait en matière de grands projets de l’Etat au Sénégal’’, a-t-il dit.

    CS/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE / Des militaires prennent le pouvoir au Niger (médias)

    AFRIQUE-POLITIQUE / Des militaires prennent le pouvoir au Niger (médias)

    Dakar, 26 juil (APS) – Des militaires nigériens se réclamant d’un Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) ont annoncé, mercredi en fin de soirée, avoir renversé le régime du président Mohamed Bazoum, a appris l’APS de sources médiatiques.

    Dans une déclaration lue à la télévision nationale par le Colonel major Amadou Abdramane, ils ont déclaré avoir décidé de ‘’mettre fin au régime que vous connaissez’’ suite à ‘’la dégradation continue de la situation sécuritaire’’ et la ‘’mauvaise gouvernance économique et sociale’’.

    Toutes les institutions issues de la 7ème République sont suspendues, tandis que les  secrétaires généraux des ministères sont chargés d’assurer les affaires courantes.

    Selon le CNSP,  »les forces de défense et de sécurité gèrent la situation ».

    Les frontières terrestres et aériennes ont été fermées jusqu’à la stabilisation de la situation et un couvre-feu instauré jusqu’à nouvel ordre, ont ils encore déclaré.

    Ils ont demandé à ‘’tous les partenaires extérieurs de ne pas s’ingérer’’ dans les évènements en cours  et promis de veiller sur la sécurité des autorités déchues.

    Ils ont réaffirmé leur attachement à tous les engagements internationaux souscrits par le Niger.

    Ce mercredi, dans la matinée, des militaires ont bloqué les accès à la présidence nigérienne où se trouvait le président Bazoum.

    Dans un communiqué, la Commission de la CEDEAO a condamné cette tentative de coup d’État. « C’est avec stupeur et consternation que la CEDEAO a pris connaissance de la tentative de coup d’État au Niger’’, écrit-elle.

    La Commission dit condamner ‘’de la manière la plus vigoureuse cette tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le Président de la République démocratiquement élu’’.

     »La CEDEAO et la communauté internationale tiendront tous ceux qui sont impliqués dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du Président, des membres de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général’’, ajoute la même source.

    Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ‘’informé des velléités de certains militaires de porter atteinte à la stabilité des institutions démocratiques et républicaines, qui s’apparentent à une tentative de coup d’Etat au Niger, a condamné fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en totale trahison de leur devoir républicain’’.

    Dans un communiqué, il leur avait demandé ‘’instamment de cesser immédiatement une telle inacceptable entreprise.’’

    Moussa Faki Mahamat demande au ‘’peuple nigérien, tous ses frères en Afrique, en particulier la CEDEAO, et dans le monde, de joindre leurs voix pour une condamnation unanime d’une telle tentative et pour un retour immédiat et sans conditions des militaires félons à leurs casernes’’.

    Mohamed Bazoum a été élu le 21 février 2021 en remplacement de Mohamadou Issoufou au terme de deux mandats.

    Le Niger avait été secoué par une tentative de coup d’Etat les 30 et 31 mars 2021, laquelle n’avait pas cependant empêché le président élu d’être investi le 2 avril.

    Le pays a connu son premier putsch en 1974 avec le renversement de son premier président, Hamani Diori, par le lieutenant-colonel Seyni Kountché.

    Le 27 janvier 1996, le président Mahamane Ousmane était à son tour renversé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, qui sera tué en avril 1999 dans un coup d’Etat du commandant Douada Malam Wanké.

    Elu en 1999, le président Mamadou Tandja est renversé le 18 février 2010.

    OID/ASG

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATION / L’avion transportant les migrants rapatriés de Dakhla a atterri à Dakar

    SENEGAL-MAROC-MIGRATION / L’avion transportant les migrants rapatriés de Dakhla a atterri à Dakar

    ++++De l’envoyé spécial de l’APS: Abdou Kogne Sall++++

    Dakar, 26 juil (APS) – L’avion de l’armée de l’air sénégalaise transportant la cinquantaine de migrants sénégalais rapatriés de DaKhla (Maroc) a atterri, mercredi soir, à l’aéroport militaire de Ouakam, a constaté l’APS.

    La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur Annette Seck a ramené ces migrants après avoir effectué une mission d’évaluation de la situation des candidats à l’émigration secourus en mer par la marine royale marocaine.

    L’avion transporte une dizaine de femmes, des enfants et des hommes à la santé fragile.

    Il s’agit d’un premier groupe de migrants à regagner le Sénégal dans le cadre d’une opération d’envergure qui consiste à faire revenir au bercail quelque 478 compatriotes dont les embarcations ont échoué à Dakhla ou ont été arraisonnées par la Marine royale marocaine.

    Un groupe va quitter Dakhla jeudi dans la soirée pour rallier le Sénégal par la route via la Mauritanie. Un autre va suivre le même trajet samedi.

    Ils seront convoyés jusqu’à Saint-Louis avant de rentrer chez eux avec l’appui des services du ministère des Sénégalais de l’extérieur.

    AKS/OID