Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-CULTURE / Matam : l’expression faciale des talibés et leurs conditions de vie au centre des œuvres de Banna Sadio

    SENEGAL-CULTURE / Matam : l’expression faciale des talibés et leurs conditions de vie au centre des œuvres de Banna Sadio

    Matam, 26 juil (APS) – L’artiste plasticien Banna Sadio évoque dans ses œuvres les conditions difficiles des enfants talibés (élèves d’écoles coraniques] en essayant de comprendre leurs messages à travers l’expression de leurs visages.

    ‘’J’ai soutenu mon mémoire de fin d’études sur l’expression faciale du visage de l’enfant, parlant de son aspect plastique. J’ai essayé de comprendre les messages à travers l’expression du visage de l’enfant. Dans mes œuvres, je travaille également sur les conditions difficiles des enfants, notamment les talibés’’, a-t-il dit.

    Dans un entretien avec l’APS, l’artiste précise que la majorité de ses œuvres artistiques s’articule autour des enfants.

    Surnommé l’artiste au ‘’Tengade du sud » (chapeau traditionnel), en référence à ses origines casamançaises, Sadio met en exergue les conditions de vie difficiles des élèves des écoles coraniques.

    Le jeune artiste, qui tient un atelier au centre au culturel régional de Matam, dénonce aussi « la maltraitance et la violence que subissent les enfants ».

    A côté des aspects liés à l’enfance, l’artiste a aussi travaillé sur ‘’Sigui’’, une œuvre de Jean Rouche, un réalisateur et ethnologue français qui parle des cérémonies traditionnelles chez les Dogons. D’ailleurs, il souligne que c’est cette œuvre qui lui a valu d’être sélectionné pour représenter la région de Matam au Salon international des arts visuels tenu récemment à Dakar.

    ‘’Cette œuvre évoque une cérémonie d’initiation chez les Dogons, au Mali, connue sous le nom de Sigui. Au Sénégal, nous avons des cérémonies similaires chez les mandingues et les Diolas de la Casamance. L’œuvre est un rite d’initiation qui rythme la vie en société et sublime le sens d’entraide et de partage’’, a expliqué le natif de Ziguinchor.

    L’ancien pensionnaire de l’Ecole nationale des arts (ENA) rappelle avoir embrassé l’art grâce à l’amour qu’il a toujours eu envers les dessins animés, se souvenant qu’il aimait toujours griffonner depuis son enfance.

    AT/ASB/ASG

  • AFRIQUE-POLITIQUE-CRISE / La CEDEAO et l’UA condamnent la tentative de coup d’Etat au Niger

    AFRIQUE-POLITIQUE-CRISE / La CEDEAO et l’UA condamnent la tentative de coup d’Etat au Niger

    Dakar, 26 juil (APS) – La Commission de la CEDEAO et l’Union africaine ont condamné la tentative de coup d’Etat survenue mercredi au Niger et appelé les auteurs de cet acte à  »libérer immédiatement et sans condition le président de la République démocratiquement élu ».

    Ce mercredi, dans la matinée, des militaires ont bloqué les accès à la présidence nigérienne où le chef de l’État Mohamed Bazoum serait en discussion avec les mutins, rapportent des sources médiatiques.

    Dans un communiqué, la Commission de la CEDEAO condamne cette tentative de coup d’État.

     »C’est avec stupeur et consternation que la CEDEAO a pris connaissance de la tentative de coup d’État au Niger’’, écrit-elle dans ce document.

    La Commission dit condamner ‘’de la manière la plus vigoureuse cette tentative de prise du pouvoir par la force et appelle les auteurs de cet acte à libérer immédiatement et sans condition le Président de la République démocratiquement élu’’.

     »La CEDEAO et la communauté internationale tiendront tous ceux qui sont impliqués dans cet acte pour responsables de la sécurité et de la sûreté du Président, des membres de sa famille, des membres du gouvernement et du public en général’’, ajoute la même source.

    Pour sa part, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ‘’informé des velléités de certains militaires de porter atteinte à la stabilité des institutions démocratiques et républicaines, qui s’apparente à une tentative de coup d’Etat au Niger, condamne fermement de tels agissements de la part de militaires agissant en total trahison de leur devoir républicain’’.

    Dans un communiqué, il leur demande ‘’instamment de cesser immédiatement une telle inacceptable entreprise.’’

    Moussa Faki Mahamat appelle ‘’le peuple nigérien, tous ses frères en Afrique, en particulier la CEDEAO, et dans le monde, de joindre leurs voix pour une condamnation unanime d’une telle tentative et pour un retour immédiat et sans conditions des militaires félons à leurs casernes’’.

    Mohamed Bazoum a été élu le 21 février 2021 en remplacement de Mohamadou Issoufou au terme deux mandats.

    Le Niger est secoué par une tentative de coup d’Etat les 30 et 31 mars 2021, mais le président élu sera investi le 2 avril.

    Le pays a connu son premier putsch en 1974 avec le renversement du son premier président Hamani Diori par le lieutenant-colonel Seyni Kountché.

    Le 27 janvier 1996, le président Mahamane Ousmane est renversé par le colonel Ibrahim Baré Maïnassara, qui sera à tour tué en avril 1999 dans un coup d’Etat du commandant Douada Malam Wanké.

    Elu en 1999, le président Mamadou Tandja est renversé le 18 février 2010.

    ABB/OID

     

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Accident de la route de Louga : Macky Sall présente ses condoléances aux familles des 23 morts

    SENEGAL-TRANSPORTS / Accident de la route de Louga : Macky Sall présente ses condoléances aux familles des 23 morts

    Dakar, 26 juil (APS) – Le président de la République a exprimé mercredi sa ‘’compassion’’ envers les familles des 23 personnes décédées dans l’accident de la route survenu mercredi près de Louga (nord) et leur a présenté ses ‘’condoléances émues’’.

    ‘’J’exprime ma compassion à la suite du terrible accident de la route [survenu] ce matin sur la RN2, à Ngeune Sarr. Je présente mes condoléances émues aux familles des 23 personnes décédées’’, a écrit Macky Sall sur Twitter.

    Il souhaite un ‘’prompt rétablissement aux blessés’’.

    L’accident a fait 23 morts et une cinquantaine de blessés, selon le préfet de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

    ‘’J’appelle encore à plus de prudence sur la route’’, a ajouté le chef de l’Etat dans son tweet.

    Un bus de 72 places en provenance de Dioudé Diabé, dans la région de Saint-Louis (nord), a heurté un arbre vers 7 heures, près de la ville de Louga.

    MTN/ESF/ASG

  • SENEGAL-TRANSPORTS / Accident de la route de Louga : une délégation gouvernementale attendue dans cette région

    SENEGAL-TRANSPORTS / Accident de la route de Louga : une délégation gouvernementale attendue dans cette région

    Louga, 26 juil (APS) – Une délégation gouvernementale conduite par le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, s’est rendue mercredi à Louga (nord), où un accident de la route a fait 23 morts, a appris l’APS d’une source officielle.

    Une cinquantaine de blessés ont été dénombrés à la suite de l’accident, selon le préfet de Louga, Ndèye Nguénar Mbodj.

    Un bus de 72 places en provenance de Dioudé Diabé, dans la région de Saint-Louis (nord), a heurté un arbre vers 7 heures, près de la ville de Louga.

    DS/MTN/ESF

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les drames liés à la migration irrégulière et la candidature de BBY à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent les drames liés à la migration irrégulière et la candidature de BBY à l’élection présidentielle

    Dakar, 26 juil (APS) – Les conséquences de la migration irrégulière et la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 dominent la livraison des quotidiens pour ce mercredi.

    ‘’Le pays est secoué par un drame migratoire qui renseigne de l’échec de la politique de jeunesse, l’offre d’emplois pour les jeunes surtout’’, affirme Kritik’.

    ‘’Le gouvernement entre deux feux’’, titre L’info en parlant de la migration irrégulière et des inondations.

    Confronté aux inondations et aux vagues de migrants cherchant à entrer irrégulièrement en Europe, ‘’le gouvernement a peu de marge de manœuvre’’, ajoute le même journal.

    ‘’Pour autant, il ne s’avoue pas vaincu […] Il a annoncé une panoplie de mesures pour juguler les deux phénomènes’’, poursuit L’info.

    ‘’Il faut qu’ils comprennent le tragique phénomène de la migration de nos jeunes’’, s’écrie Boubacar Sèye, le leader de l’organisation Horizon sans frontières, dédiée aux questions migratoires. ‘’Ils ne parlent que la langue de bois’’, s’indigne M. Sèye en parlant des hommes politiques, sous le coups de crayon du dessinateur de Tribune.

    Ce dernier énumère les causes de la migration irrégulière : la ‘’rareté de ressources halieutiques’’, ‘’les licences de pêche [délivrées] aux bateaux étrangers’’ et la ‘’pauvreté endémique’’.

    ‘’Lutte contre l’émigration [irrégulière] : l’Etat veut stopper la vague’’, titre Le Quotidien, ajoutant : ‘’Très forts, les membres du gouvernement, pour essayer de convaincre l’opinion qu’ils prennent des mesures pour arrêter les flots de migrants […] Après avoir montré les muscles, il faudra à l’État de changer de politique pour que les jeunes mordent à l’hameçon des promesses de vie meilleure. Vite, il lui reste six mois pour proposer autre chose !’’

    ‘’Les programmes en faveur de l’emploi ne doivent pas donner l’impression de répondre à des situations de crise sociale ou politique, mais d’être conçus pour des résultats à plus ou moins long terme’’, relève Le Quotidien, préoccupé par ‘’la recrudescence des chavirements de pirogues’’.

    Libération signale qu’‘’au moment où une pirogue chavirait au large de Ouakam, deux embarcations s’apprêtaient à prendre les eaux à Saint-Louis et à Diogo’’.

    Attention à la carte Amadou Mame Diop !

    ‘’Rallier l’Europe a toujours a été leur souhait le plus ardent. Tentant l’immigration irrégulière en passant par la Tunisie, ces Sénégalais se retrouvent malgré eux à Sfax. Dans cette ville tunisienne, ils cumulent de petits boulots pour se payer le ticket du voyage […] vers l’Europe’’, rapporte L’Observateur. Il consacre un dossier à la question de la migration irrégulière.

    ‘’Seize morts au lieu de 18’’, note Le Soleil, concernant le bilan du chavirement d’une pirogue transportant des migrants au large de Dakar.

    ‘’Chacun y est allé avec ses chiffres et ses explications après le chavirement d’une pirogue dans la nuit de dimanche à lundi’’, écrit le même journal, ajoutant que ‘’le bilan officiel fait état de 16 morts et de trois rescapés, comme l’a fait savoir […] le porte-parole du gouvernement’’.

    En ce qui concerne le choix du candidat de BBY pour l’élection présidentielle de 2024, WalfQuotidien évoque l’habitude qu’a Macky Sall de ‘’dérouter son monde’’ chaque fois qu’il doit prendre une décision importante. ‘’En fera-t-il de même pour le scrutin présidentiel de février 2024 en choisissant un homme inattendu comme Karim Wade ou Idrissa Seck, pour diriger la liste de sa coalition ?’’ se demande le journal.

    ‘’Le président Macky Sall tarde toujours à se décider sur sa succession, alors que la présidentielle arrive à grands pas […] Le plus difficile sera de trouver le profil lui permettant de ne pas perdre dans ses principaux bastions’’, souligne EnQuête.

    Le même journal annonce ‘’une alliance stratégique entre Abdoulaye Daouda Diallo et Aly Ngouille Ndiaye, contre Amadou Ba’’. Selon EnQuête, le Premier ministre reste tout de même le ‘’favori’’, concernant le choix du candidat à faire par Macky Sall.

    ‘’Attention à la carte Amadou Mame Diop !’’ titre Tribune, qui classe le président de l’Assemblée nationale parmi les favoris.

    L’As attribue la levée du ‘’blocus’’ sur le domicile d’Ousmane Sonko au roi du Maroc, Mohammed VI. ‘’Cela résulte d’une médiation menée par le roi du Maroc, qui devrait d’ailleurs recevoir, dans les jours à venir, le maire de Ziguinchor (Ousmane Sonko) et le président Macky Sall’’, affirme le journal.

    M. Sonko ‘’ne fait plus d’appels à l’insurrection’’, rapporte Bés Bi Le jour en citant le porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, lequel affirme que c’est cela à l’origine de la levée du ‘’blocus’’.

    Pendant près de deux mois, les forces de l’ordre surveillaient le domicile à Dakar de l’opposant et empêchaient ses proches, ses militants, ses alliés politiques et ses avocats de lui rendre visite.

    ESF

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Une cinquantaine de migrants regagnent le Sénégal par voie aérienne ce mercredi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Une cinquantaine de migrants regagnent le Sénégal par voie aérienne ce mercredi

    De l’envoyé spécial de l’APS : Abdou Kogne Sall

    Dakhla, 26 juil (APS) – Une cinquantaine de Sénégalais à la santé précaire, dont des femmes et des mineurs, secourus en mer par la marine royale marocaine, vont regagner le Sénégal, ce mercredi, à bord d’un avion de l’armée de l’air sénégalaise, a annoncé la ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck Ndiaye.

    « Nous allons faire rentrer par voie aérienne, grâce à l’avion militaire qui a été mis à notre disposition par le chef de l’Etat avec une cinquantaine de nos compatriotes dont des femmes et quelques mineurs », a-t-elle déclaré mardi dans la soirée à des journalistes.

    Elle n’a pas donné davantage de détails sur l’heure à laquelle l’avion devant transporter ces compatriotes allait décoller de Dakhla.

    Intervenant à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la communauté sénégalaise établie à Dakhla, localité située au sud du territoire marocain, Mme Ndiaye a toutefois signalé que ce vol concerne les migrants dont l’état de santé est précaire.

    Les opérations de rapatriement de ces compatriotes à partir de Dakhla vont se poursuivre vendredi avec un groupe qui va regagner par la route le Sénégal en passant par la Mauritanie, a assuré la ministre des Sénégalais de l’extérieur.

    Elle a insisté sur le fait que ces compatriotes font partie des plus de 700 candidats à l’émigration qui ont afflué à partir du mois de juin dans la ville de Dakhla.

    Leurs embarcations ont été arraisonnées alors qu’ils tentaient de rallier les Îles Canaries. D’autres ont été secourus alors qu’ils étaient en détresse au large des côtes marocaines.

    « C’est sur les instructions du président de la République que j’effectue cette mission à Dahkla. Depuis quelques semaines, Dakhla a connu un afflux extrêmement important de migrants en provenance du Sénégal », a rappelé Mme Ndiaye.

    Elle a expliqué qu’il s’agit à travers ce déplacement de faire une évaluation de la situation et ensuite faciliter le retour de nos compatriotes au pays.

    Arrivée mardi dans la matinée à l’aéroport de Dakhla à bord d’un avion militaire, Annette Seck Ndiaye a rencontré le gouverneur de la région, le procureur, le président du tribunal et le responsable de la région médicale.

    « Je saisis l’occasion pour les remercier pour l’accueil chaleureux qui a été réservé aujourd’hui à la délégation sénégalaise, mais également transmettre les salutations amicales et cordiales du président Macky Sall à sa majesté le roi Mohammed VI », a-t-elle ajouté.

    Elle s’est rendue également au chevet des compatriotes hospitalisés au centre sanitaire de Dakhla.

    « La plupart sont des jeunes en détresse psychologique à cause du choc avec un état de santé fragile. Je dois saluer les soins de qualité qu’ils ont reçus à l’hôpital de Dakhla et toutes les diligences qui ont été apportées par les équipes médicales marocaines pour pouvoir appuyer et traiter ces compatriotes en observation pour brulures importantes », a commenté Mme Ndiaye.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Abdou Karim Fofana : ‘’Le ‘blocus’ de la cité Keur Gorgui a été levé parce qu’il n’y a plus d’appels à l’insurrection’’

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Abdou Karim Fofana : ‘’Le ‘blocus’ de la cité Keur Gorgui a été levé parce qu’il n’y a plus d’appels à l’insurrection’’

    Dakar, 25 juil (APS) – Les pouvoirs publics ont ordonné la levée du ‘’blocus’’ de la cité Keur Gorgui, le quartier dakarois où est domicilié l’opposant Ousmane Sonko, parce qu’‘’il n’y a plus d’appels à l’insurrection’’, a déclaré le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, mardi, à Dakar.

    ‘’Aujourd’hui, il n’y a pas d’appels à l’insurrection, il n’y a pas de risque de trouble à l’ordre public. Donc, il n’y a aucune raison de restreindre la circulation dans le quartier cité Keur Gorgui’’, a dit M. Fofana lors d’une conférence de presse du gouvernement.

    ‘’Au mois de juin, il y a eu beaucoup d’appels à la manifestation, beaucoup d’appels à l’insurrection’’, a-t-il argué en présence de ses collègues Issakha Diop, ministre de la Prévention et de la Gestion des inondations, et Serigne Mbaye Thiam, celui chargé de l’Eau et de l’Assainissement.

    Abdou Karim Fofana affirme que ‘’l’État a pris des mesures de prévention en restreignant la circulation dans le quartier cité Keur Gorgui’’, où se trouve le domicile du chef de l’opposition.

    La majorité présidentielle accuse M. Sonko de faire des appels à l’insurrection. L’opposant s’en défend et soutient que ses droits, y compris celui d’un procès équitable, sont violés par le pouvoir. 

    Il appartient au procureur de la République d’indiquer la conduite à tenir, concernant Ousmane Sonko, a répondu le porte-parole du gouvernement à la question de savoir si l’opposant jugé et condamné à deux ans de prison ferme, le 1er juin, sera arrêté ou pas.

    M. Sonko n’a pas comparu devant la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar, qui l’a reconnu coupable de ‘’corruption de la jeunesse’’.

    Jugé pour des faits de viol et de menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr, il a déclaré n’avoir jamais reçu une convocation de la chambre criminelle lui demandant de comparaître. La juridiction l’a démenti.

    La peine de prison requise est susceptible de l’empêcher de présenter sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024, selon ses avocats.

    Pendant près de deux mois, les forces de l’ordre surveillaient son domicile et empêchaient ses proches, ses militants, ses alliés politiques et ses avocats de lui rendre visite.

    Durant ce mois, le préfet de Dakar a publié des arrêtés d’interdiction de rassemblements du parti politique d’Ousmane Sonko et de ses alliés en invoquant des risques de trouble à l’ordre public.

    De violentes manifestations ont eu lieu à Dakar et dans d’autres villes du pays après la condamnation d’Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme.

    Elles ont entraîné la mort de 16 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Amnesty International a fait état de 23 morts, l’opposition parlant de 29, voire 30 morts.

    FD/ESF

  • SENEGAL-MIGRATION / Abdou Karim Fofana invite à opposer « un contre-récit » à l’émigration irrégulière

    SENEGAL-MIGRATION / Abdou Karim Fofana invite à opposer « un contre-récit » à l’émigration irrégulière

    Dakar, 25 juil (APS) – Le ministre, porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, a invité, mardi, les acteurs de la société à opposer  »un contre-récit » à l’émigration irrégulière pour faire comprendre qu’il est possible de  »gagner décemment » sa vie au Sénégal.

    ‘’Nous avons tous, acteurs politiques, société civile, Ong, médias, la responsabilité de rendre hégémonique un contre-récit qui puisse faire en sorte que l’on puisse savoir que c’est possible de gagner décemment sa vie » au Sénégal, a-t-il dit lors d’une rencontre avec la presse.

    Une pirogue transportant des candidats à l’émigration irrégulière a chaviré, dans la nuit de dimanche à lundi, au large de Dakar, faisant 16 morts.

    Le porte-parole du gouvernement a estimé qu’une personne qui peut dépenser des millions, pour aller à l’émigration a de quoi commencer une activité décente et rentable au Sénégal.

    ‘’Certaines sommes dépensées pour un voyage aussi risqué peut permettre de travailler et d’avoir une vie décente ici (au Sénégal). La vie n’est facile nulle part. Les enquêtes ont montré que les sommes dépensées sont entre 400 mille et 700 mille francs, c’est le montant qu’on paie. C’est quasiment un mois de salaire’’, a déclaré M. Fofana.

    Concernant les causes de ce phénomène, qui sont à la fois économiques et sociologiques, le ministre porte-parole du gouvernement a estimé qu’elles doivent interpeller tous les acteurs du pays.

    ‘’C’est vrai qu’il y a des causes économiques mais nous avons aussi des causes sociologiques à prendre en compte, qui sont liées à un Eldorado fantasmé du fait des images renvoyées par nous-mêmes, certains médias », a-t-il déploré.

    Dans le cadre de la lutte contre l’émigration irrégulière, l’action de l’État s’est déployée au plan de la coopération et du partenariat avec la signature de convention avec les pays d’accueil, a relevé Abdou Karim Fofana.

    ‘’Au plan opérationnel, les forces de défense et sécurité sont engagées pour sécuriser les frontières. On note une baisse des départs et des pirogues qui sont mobilisées pour cela. Au plan juridique, les textes ont été renforcés au plan stratégique, il y a une coordination (…) entre les différents services de l’Etat’’, a-t-il indiqué.

    C’est dans ce sens que ‘’la division nationale contre le trafic illicite de migrants et pratiques assimilées, a depuis le début de l’année, interpellé 530 personnes, déféré 47 convoyeurs et saisi 9 pirogues et 5 moteurs’’, a ajouté M. Fofana.

    De même, la gendarmerie nationale ‘’a interpellé au cours de ce premier semestre 195 candidats à l’émigration irrégulière dont 173 Sénégalais, 22 étrangers et 27 convoyeurs entre Soumbédioune, Yoff, Warang, Joal, Mbour Saly, point sarène, Diouloulou, Pikine, a-t-il souligné.

    Il a annoncé d’ailleurs que 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochains.

    La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, s’est rendue mardi au centre hospitalier de Dakhla pour s’enquérir de l’état de santé de migrants sénégalais placés en observation dans cette structure sanitaire après avoir été secourus en mer par la marine royale marocaine, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    Après avoir foulé le sol de la plus grande ville de la région d’Oued Eddahab, dans le Sahara marocain, où elle est arrivée peu après 10h 30, à bord d’un avion de l’armée sénégalaise, la ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur est allée au chevet de la vingtaine de compatriotes soignés dans ce centre hospitalier.

    Elle a notamment échangé avec la quasi-totalité des patients placés en observation après que leurs embarcations ont échoué sur les côtes marocaines ou secourus par la marine royale. Sur place, les candidats à l’émigration victimes dans leur majorité de brûlures à différentes parties de leurs corps ont salué le soutien et la prise en charge des autorités sanitaires marocaines.

    ‘’Je voudrais au nom du peuple sénégalais saluer sa majesté le Roi Mohamed VI et à travers lui tout le peuple marocain pour d’abord la chaleur de l’accueil et surtout pour l’accompagnement, la collaboration dans des moment aussi difficiles que ceux-là’’, a déclaré à des journalistes Annette Seck à l’issue de la visite.

    Elle a fait savoir que près de 700 sénégalais ont été secourus entre juin et maintenant en mer à bord d’embarcations de fortune par la marine royale marocaine.

    ‘’Les Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière qui ont été secourus par la marine royale marocaine entre 9 et le 22 juillet 2023 et logés dans des centres d’accueil et d’hébergement dans la région Dakhla-Oued Eddahab vont rentrer au bercail ce week-end’’, annoncent dans un communiqué les services du ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur.

    Dans une note d’information parvenue à l’APS, ils précisent que ce rapatriement s’effectuera en deux vagues.  »Le premier [groupe] quittera le Maroc vendredi 28 juillet 2023 et le deuxième dimanche 30 juillet 2023 », informe-t-elle.

    Elle souligne que  »les femmes, les enfants mineurs, les malades et les blessés, actuellement hospitalisés à l’hôpital régional de Dakhla, rentreront par voie aérienne en compagnie de Madame Anette Seck NDIAYE, Ministre des Sénégalais de l’extérieur qui se rend aujourd’hui à Dakhla sur instruction du Chef de l’État ».

    Les services d’Anette Seck Ndiaye précisent que « les 124 compatriotes qui avaient quitté Abéné -Kafountine, le 24 juin 2023, font partie des [personnes] à rapatrier ce week-end ».

    Les pirogues secourues par la marine royale marocaine dans la période du 9 au 22 juillet 2023 proviennent de Rufisque, Abéné- Kafountine, Kayar, Mbour, Joal.

    FD/AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Chavirement d’une pirogue au large de Dakar: 16 morts et 3 rescapés (gouvernement)

    SENEGAL-SOCIETE / Chavirement d’une pirogue au large de Dakar: 16 morts et 3 rescapés (gouvernement)

    Dakar, 25 juil (APS) – Le bilan du chavirement d’une pirogue au large de Dakar, dans la nuit de dimanche à lundi, est de 16 morts et 03 rescapés, a indiqué, mardi, le ministre porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana.

    ‘’Contrairement à ce qui a été dit ce matin dans la presse, il ne s’agit pas de 18 décès. Il s’agissait hier de 15 décès et ce matin au large de Ouakam, un nouveau corps a été retrouvé. Nous avons 16 décès et 3 rescapés », a-t-il dit.

    Abdou Karim Fofana et ses collègues Serigne Mbaye Thiam (Eau et Assainissement) et Issakha Diop (Inondations) faisaient face à la presse sur la gestion des inondations et l’émigration irrégulière.

    Il a présenté les condoléances du gouvernement aux familles des 16 victimes.

    Le porte-parole du gouvernement a ajouté que  »l’information selon laquelle une vedette de la marine a heurté une pirogue de migrants n’est pas exacte ».  »C’est une fausse information, la preuve en est que la zone où le chavirement a eu lieu n’est pas accessible aux vedettes de la marine », a-t-il indiqué.

    Abdou Karim Fofana a assuré que ‘’toutes les dispositions seront prises pour porter assistance aux rescapés et aux familles des victimes’’.

    L’embarcation qui transportait des candidats à l’émigration a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi.

    Un premier bilan faisait état, lundi, de quinze décès.

    FD/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Casamance : lancement du Programme  »Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix »

    SENEGAL-SOCIETE / Casamance : lancement du Programme  »Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix »

    Ziguinchor, 25 juil (APS) – Le gouverneur de Ziguinchor (sud), Guedj Diouf, a lancé officiellement mardi le programme Collectivités territoriales, défense, sécurité et paix (PCTDSP) dans la zone sud (Ziguinchor, Kolda et Sédhiou), a constaté l’APS.

    Ce programme a été élaboré par le centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS) de Dakar, en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (FKA).

    « C’est un programme qui est d’une importance capitale pour la zone sud où à un certain moment de l’histoire, l’insécurité a été connue. Ce programme permettra de renforcer les connaissances des acteurs des collectivités territoriales en matière de défense et de sécurité », a expliqué Guedj Diouf lors de la cérémonie de lancement du programme. Celle-ci s’est déroulée en présence d’élus locaux, de forces de défense et de sécurité, des autorités administratives et des membres de la société civile.

    « Ce programme a ajouté, le chef de l’exécutif régional, « sert également de cadre de concertation, de discussion et d’échange entre les acteurs des collectivités territoriales et les forces de défense et de sécurité ».

    Il a ajouté qu’ »il permettra de mettre ensemble en synergie les efforts et toutes les stratégies au niveau territoriale pour concourir à la défense , à la sécurité et à la paix ».

    L’autorité administrative a ainsi invité les responsables des collectivités territoriales à renforcer leur collaboration avec les forces de défense et de sécurité mais également en participant activement à la recherche de la paix et de la sécurité au niveau de la zone sud.

    « L’objectif général de ce programme est de renforcer les capacités des collectivités territoriales sénégalaises en matière de sécurité pour l’édification et le maintien d’environnements sécurisés propices à la cohésion sociale et au développement », a pour sa part expliqué le directeur du centre des Hautes études de défense et de sécurité (CHEDS), le général Jean Diémé.

    « Face à la recrudescence de la violence urbaine, l’évolution de la criminalité et leurs causes multiformes, les modes de réponses sécuritaires classiques doivent être renforcés par de nouveaux leviers d’actions permettant de mieux assurer la sécurité des citoyens », a estimé le général Diémé.

    Il a signalé que dans le cadre de ce programme, un séminaire de deux jours s’est ouvert ce mardi à Ziguinchor à l’intention des collectivités territoriales, des membres de la société civile et des forces de défense et de sécurité

     »Ce conclave vise à renforcer les connaissances en matière d’organisation de la sécurité au Sénégal, et surtout, à explorer des pistes de co-production de la sécurité dans une approche inclusive et participative », a expliqué le général Jean Diemé.

    « Nous saluons l’initiative d’organiser cette journée de lancement du programme collectivités territoriales, défense, sécurité et paix. C’est un programme important, particulièrement pour la zone sud », a réagi le maire de la commune de Goudomp, Malang Cissé.

    Selon lui,  » la question de la sécurité et de la paix n’est plus une affaire de l’État simplement’’. Elle nécessite d’après lui  »des acteurs impliqués à la base ».

    MNF/ASG/OID