Catégorie : LA UNE

  • SÉNÉGAL-TRANSPORT-SOCIAL / La Direction de l’AFTU se dit ouverte au dialogue avec les grévistes

    SÉNÉGAL-TRANSPORT-SOCIAL / La Direction de l’AFTU se dit ouverte au dialogue avec les grévistes

    Dakar, 25 juil (APS) – La direction de l’association de financement des transporteurs (AFTU) s’est dite ouverte au dialogue avec les travailleurs en grève depuis 48 heures pour réclamer de meilleures conditions de travail, a appris l’APS.

    ‘’Nous sommes ouverts au dialogue et nous allons continuer à poser les conditions du dialogue’’, a déclaré Momar Diagne, vice-président GIE Japalanté, membre de l’AFTU.

    Les conducteurs et receveurs membres de l’Association de financement des transports urbains (AFTU) ont entamé lundi une grève de trois  jours pour exiger  »de meilleures conditions de travail, et de prise en charge médicale et sociale ».

    S’exprimant au cours d’une conférence organisée par l’AFTU, M. Diagne a fait savoir que le patronat a même essayé de négocier, sans succès, avec les travailleurs.

    ‘’On a travaillé samedi dernier jusqu’à 19h avec le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar, garant des négociations. Mais, le dimanche, les grévistes ne sont pas venus pour finaliser les discussions. Nous sommes restés là-bas jusqu’à 16h sans retour et nous sommes rentrés’’, a dit Momar Diagne. Pour lui, il faut aider les populations ‘’durement éprouvées’’ par cette grève.

    ‘’L’heure est à la remobilisation, à faire en sorte que les véhicules reprennent service’’, a ajouté Khadim Mbacké Dieng, chef d’exploitation de l’AFTU.

    La direction générale dit être disposée à négocier. Toutefois, elle n’entend pas garer ‘’éternellement’’ ses véhicules.

    ‘’On va reprendre la route à tout prix. L’Etat n’a qu’à prendre ses responsabilités. On ne peut pas garer nos véhicules éternellement’’, a-t-il prévenu.

    Il a appelé l’Etat ‘’à garantir la liberté des travailleurs pour permettre à ceux qui veulent travailler de le faire’’. Selon lui, ‘’les grévistes ont forcé ceux qui n’en voulaient pas à les suivre’’.

    Momar Diagne et ses camarades disent être dans de bonnes dispositions pour signer les contrats de ceux qui n’en possèdent pas. Il a fait savoir que beaucoup d’associations parmi les 14 qui composent l’AFTU ‘’respectent’’ la législation du travail en vigueur, avec des cotisations sociales à l’IPRES, à la Caisse de sécurité sociale.

    Lors de la conférence de presse, les membres de la direction de l’AFTU ont même agité des documents qu’ils présentent comme des ‘’des bulletins de salaires et la convention collective des travailleurs’’.

    ‘’Les grévistes devaient recenser le personnel et nous revenir avec une liste pour qu’on puisse faire les contrats. Mais, ils passent par derrière pour transmettre un préavis de grève qu’on n’a même pas vu’’, ont-ils soutenu.

    ‘’Quand ils signeront les contrats, ces agents qui gagnent entre 80 000 et 90 000 FCFA se retrouveront avec un salaire égal à 125 ou 130 mille francs respectant la législation en vigueur’’, a promis Momar Diagne.

    Il a révélé qu’AFTU a ‘’une mutuelle qui couvre jusqu’en Côte d’Ivoire, en Gambie, au Mali, au Gabon, au Togo’’. ‘’On fait des évacuations vers le Maroc, la Tunisie, la France, l’Espagne’’, a-t-il souligné.

    Par ailleurs, la direction de l’AFTU qui dit transporter ‘’1.300.000 voyageurs par jour’’ annonce que les pertes engendrées par ces deux jours de grève sont ‘’énormes’’.

    CS/OID/ASB

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Annette Seck au chevet de migrants sénégalais en observation à l’hôpital de Dakhla

    SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Annette Seck au chevet de migrants sénégalais en observation à l’hôpital de Dakhla

    ++++De l’envoyé spécial de l’APS: Abdou Kogne Sall+++

    Dakhla, 25 juil (APS) – La ministre en charge des Sénégalais de l’extérieur, Annette Seck, s’est rendue mardi au centre hospitalier de Dakhla pour s’enquérir de l’état de santé de migrants sénégalais placés en observation dans cette structure sanitaire après avoir été secourus en mer par la marine royale marocaine, a constaté l’envoyé spécial de l’APS.

    Après avoir foulé le sol de la plus grande ville de la région d’Oued Eddahab, dans le Sahara marocain, où elle est arrivée peu après 10h 30, à bord d’un avion de l’armée sénégalaise, la ministre chargée des Sénégalais de l’extérieur est allée au chevet de la vingtaine de compatriotes soignés dans ce centre hospitalier.

    Elle a notamment échangé avec la quasi-totalité des patients placés en observation après que leurs embarcations ont échoué sur les côtes marocaines ou secourus par la marine royale. Sur place, les candidats à l’émigration victimes dans leur majorité de brûlures à différentes parties de leurs corps ont salué le soutien et la prise en charge des autorités sanitaires marocaines.

    ‘’Je voudrais au nom du peuple sénégalais saluer sa majesté le Roi Mohamed VI et à travers lui tout le peuple marocain pour d’abord la chaleur de l’accueil et surtout pour l’accompagnement, la collaboration dans des moment aussi difficiles que ceux-là’’, a déclaré à des journalistes Annette Seck à l’issue de la visite.

    Elle a fait savoir que près de 700 sénégalais ont été secourus entre juin et maintenant en mer à bord d’embarcations de fortune par la marine royale marocaine.

    ‘’Aujourd’hui vous avez vu dans quel état se trouvent certains d’entre eux, mais nous rendons grâce à Dieu de nous avoir permis de venir aujourd’hui dans un pays frère parce que la profondeur des relations entre le Sénégal et le Maroc n’est plus à décrire’’, a souligné Mme Seck.

    La ministre des Sénégalais de l’extérieur a ainsi exprimé sa gratitude à l’égard des autorités marocaines et insisté sur le fait que le président Macky Sall avait demandé de tout faire pour organiser le retour au pays des candidats à l’émigration dans la dignité. Mercredi, un premier groupe de migrants issus de ceux en observation vont rallier la capitale sénégalaise à bord de l’avion de l’armée de l’air sénégalaise.

    Un médecin urgentiste, le docteur Mame Alassane Dia, du SAMU national, en collaboration avec les autorités sanitaires de Dakhla, va déterminer le nombre de patients susceptibles de prendre l’avion.

    AKS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE / Un corps sans vie repêché en mer, près de Ouakam

    SENEGAL-SOCIETE / Un corps sans vie repêché en mer, près de Ouakam

    Dakar, 25 juil (APS) – Des agents de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) ont repêché en mer un corps sans vie, mardi à l’aube, près de Ouakam, à Dakar, a déclaré à l’APS un responsable de cette branche des forces de sécurité sénégalaises, Martial Ndione.

    Selon M. Ndione, rien ne prouve que la victime faisait partie des passagers de la pirogue qui a chaviré dans la même zone, dans la nuit de dimanche à lundi, faisant 15 morts, selon un bilan provisoire de la BNSP.

    Les victimes de cet accident maritime sont des passagers qui tentaient de se rendre en Europe, selon la Gendarmerie nationale.

    Une partie de la presse locale affirme dans son édition de ce mardi, en citant le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome, que la pirogue est partie de Thiaroye, dans la région de Dakar.

    AFD/ESF/ASG

  • SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    SENEGAL-SOCIETE-TRANSPORT-REPORTAGE / A Sédhiou, dans la précarité au quotidien des jeunes conducteurs de motos

    +++ Par Oumar Baldé +++

    Sédhiou, 25 juil (APS) – Des jeunes conducteurs de moto taxis ‘’Jakarta’’ de la commune de Sédhiou (sud) luttent au quotidien contre la précarité liée notamment à la rareté de la clientèle, la cherté du prix du carburant, aux contrôles des forces de l’ordre et aux risques d’accident de la circulation, a constaté l’APS.

    Des jeunes âgés entre 30 et 35 ans disent s’adonner à ce métier à hauts risques pour assurer la dépense quotidienne de leurs familles. Ils font désormais partie intégrante du décor de la capitale du Pakao. Ces jeunes sont visibles dans plusieurs endroits de la ville, en particulier les points de stationnement communément appelés ‘’arrêts Jakarta’’.

    Mais l’exercice de cette profession n’est pas un fleuve tranquille pour ces jeunes pour la plupart sans profession. Ils ne  disposent d’aucune formation en sécurité routière, ce qui les expose à de nombreux accidents mortels, des blessures graves ou des traumatismes psychologiques.

    En plus des risques sécuritaires, le travail ne nourrit pas son homme. Exposés quotidiennement aux rayons ardents de soleil, ils parcourent les différentes artères de Sédhiou à la recherche de clients devenus de plus en plus rare. Cette précarité est causée par la prolifération des motos taxis Jakarta, le faible prix du transport, 300 francs CFA la course. La cherté du prix du carburant et les contrôles fréquentes sur la route par les Forces de défense et de sécurité, sont entre autres difficultés auxquelles sont confrontées les conducteurs de moto taxis.

    La concurrence déloyale décriée

    Trouvé devant le portail de la gare routière de Sédhiou, en tenue de sport, casque noir à la main, Mamadou Diamé, âgé d’une trentaine d’années, avoue que le métier était ‘’rentable’’ au début, car il n’y avait aucun moyen de transport urbain à Sédhiou hormis les motos taxis Jakarta.  »Les conducteurs ont connu une période de vaches grasses. Au début, les choses marchaient bien, au point que ce métier a vite attiré du monde même les jeunes des villages environnants viennent exercer ce métier », a expliqué Diamé.

    Aujourd’hui, déplore le conducteur, l’on assiste à la prolifération des motos Jakarta car certains enseignants ou transporteurs et même des personnes issues des autres professions, se sont convertis en conducteurs de motos Jakarta. C’est ce qui explique, selon lui, ‘’le manque d’encadrement des conducteurs des motos taxis Jakarta, entraînant un désordre total au sein de la profession’’.  »Il y a plus de perte que de gain dans ce métier sans avenir’’, insiste Mamadou Diamé

    Boubacar Diamanka, un autre conducteur de Jakarta, déplore aussi une concurrence déloyale des tricycles et motos  »particuliers » dont les propriétaires se sont transformés en transporteurs des personnes et des biens. ‘’Une situation qui justifierait la réduction de la rentabilité de nos activités », dit-il.

    ‘’Ceux qui sont employés pour conduire des motos appartenant à un propriétaire et obligés de verser quotidiennement 2000 francs CFA, sont dans la vraie galère. Ces derniers n’arrivent plus à assurer ce versement quotidien, au point qu’ils restent toujours en conflit avec leurs patrons’’, note Diamanka, relevant que la recherche effrénée de clients est à l’origine des nombreux accidents mortels.

    Des formations qualifiantes, une aubaine pour les jeunes conducteurs

    Le coordonnateur technique du pôle emploi du département de Sédhiou, Ibrahima Massaly, pour sa part, salue le  »courage » de ces jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta, qualifiant ce métier de ‘’début d’emploi’’. ‘’Ils se débrouillent pour gagner leur pain, c’est un début d’emploi qu’on ne doit pas sous-estimer’’, estime M. Massaly.

    Il signale que l’Etat a octroyé quatre-vingt-treize (93) bons de formation qualifiantes aux jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à travers le 3FPT (le Fonds de financement de la formation professionnelle et technique). ‘’C’est une aubaine pour ces jeunes’’, selon lui.

    Le coordonnateur technique a par contre invité les jeunes conducteurs de motos taxis Jakarta à s’investir d’avantage pour avoir un permis de conduire. ‘’C’est aussi un moyen de se lancer dans des domaines d’activités lucratives’’, a dit Ibrahima Massaly qui a par ailleurs demandé aux jeunes d’aller vers les pôles emplois de leur département pour saisir les  »opportunités » en termes d’accompagnement technique et financier.

    ‘’Aujourd’hui, au niveau du pôle emploi, des ONG ne cessent de demander des profils pour des emplois salariales. C’est très dommage qu’on ne trouve presque pas des profils demandés et les jeunes ne fréquentent même pas ces structures mises à leur disposition’’, a-t-il déploré.

    Pour le président du conseil communal de la jeunesse de Sédhiou, l’Etat doit travailler à la transformation de ce secteur pourvoyeur d’emplois. ‘’Comme partout ailleurs, beaucoup de jeunes s’investissent dans ce secteur qui n’est pas un métier d’avenir. L’État peut aider les jeunes à en faire un métier d’avenir à travers des formations qualifiantes’’, a suggéré Amadou Lèye Konté.

    Selon lui, ‘’certains jeunes s’adonnent à ce métier parce qu’ils donnent la dépense quotidienne à la maison’’. Mais le responsable des jeunes ajoute : ‘’Ce que le pôle emploi est en train de faire est insuffisant, il faut redoubler d’efforts dans ce sens-là’’.

     »L’État doit organiser ces jeunes-là dans une entité pour les encadrer, les financer et les former dans l’objectif de créer des conditions favorables leur permettant d’ouvrir des magasins de quincailleries, de pièces détachées, entre autres activités plus garanties’’, a-t-il plaidé.

    OB/ASB/OID/ADC

  • SENEGAL-RUSSIE-SOMMET / Macky Sall attendu au sommet Russie-Afrique

    SENEGAL-RUSSIE-SOMMET / Macky Sall attendu au sommet Russie-Afrique

    Dakar, 25 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, quitte Dakar mardi en vue de prendre part, jeudi et vendredi, au deuxième Sommet Russie-Afrique  »pour la paix, la sécurité et le développement » à Saint-Pétersbourg, a appris l’APS de la présidence sénégalaise, lundi.

    Les autorités russes dissent avoir reçu la confirmation de la participation de 49 délégations africaines. Selon Alexandre Poliakov, du département des pays africains auprès du ministère russe des Affaires étrangères, environ la moitié des pays africains seront représentés au plus haut niveau, par les chefs d’État et du gouvernement.

    « Pour la paix, la sécurité et le développement » est le slogan du deuxième sommet Russie-Afrique, lors duquel seront abordés le nucléaire civil, les technologies spatiales, les nouvelles routes logistiques, la souveraineté alimentaire.

    Le premier sommet Russie-Afrique avait eu lieu les 23 et 24 octobre 2019 à Sotchi, sur les bords de la mer Noire, en présence de 43 chefs d’Etat et de gouvernement africains.

    Avant de participer à ce sommet, le président Macky Sall ‘’effectuera une visite officielle en République russe du Tatarstan’’ mardi et mercredi, informe la présidence sénégalaise.

    Le Tatarstan est une république de la fédération de Russie, située sur le bassin de la Volga. Le chef de l’Etat avait reçu en audience son homologue du Tatarstan, Rustam Minnikhanov, en mars 2022. ‘’Cette visite, programmée de longue date, s’inscrit dans cette transition du Tatarstan de se rapprocher du monde musulman par le commerce, l’investissement et le dialogue des cultures et des civilisations’’, rappelle la présidence sénégalaise.

    Le retour à Dakar du président Macky Sall est prévu samedi.

    ASG/ADC

  • SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Rapatriement des 478 migrants sénégalais secourus à Dakhla, à partir de vendredi

    SENEGAL-MAROC-MIGRATIONS / Rapatriement des 478 migrants sénégalais secourus à Dakhla, à partir de vendredi

    Dakar, 25 juil (APS) – Les 478 migrants sénégalais secourus par la marine royale marocaine entre le 9 et le 22 juillet 2023 seront rapatriés vendredi et dimanche prochain, a appris l’APS de source officielle.

    ‘’Les Sénégalais candidats à l’émigration irrégulière qui ont été secourus par la marine royale marocaine entre 9 et le 22 juillet 2023 et logés dans des centres d’accueil et d’hébergement dans la région Dakhla-Oued Eddahab vont rentrer au bercail ce week-end’’, annoncent les services du ministre auprès du ministre des Affaires étrangères, chargé des Sénégalais de l’extérieur.

    Dans une note d’information parvenue à l’APS, ils précisent que ce rapatriement s’effectuera en deux vagues. « Le premier [groupe] quittera le Maroc vendredi 28 juillet 2023 et le deuxième dimanche 30 juillet 2023 », informe-t-elle.

    Elle souligne que « les femmes, les enfants mineurs, les malades et les blessés, actuellement hospitalisés à l’hôpital régional de Dakhla, rentreront par voie aérienne en compagnie de Madame Anette Seck NDIAYE, Ministre des Sénégalais de l’extérieur qui se rend aujourd’hui à Dakhla sur instruction du Chef de l’État ».

    Les services d’Anette Seck Ndiaye précisent que « les 124 compatriotes qui avaient quitté Abéné -Kafountine, le 24 juin 2023, font partie des [personnes] à rapatrier ce week-end ».

    Les pirogues secourues par la marine royale marocaine dans la période du 9 au 22 juillet 2023 proviennent de Rufisque, Abéné- Kafountine, Kayar, Mbour, Joal.

    ASG/MTN

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident maritime au large de Dakar à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / L’accident maritime au large de Dakar à la une

    Dakar, 25 juil (APS) – Les quotidiens s’émeuvent, dans leur livraison de mardi, de l’accident maritime à l’origine de la mort de 18 personnes au large de Dakar.

    Les victimes présentées comme étant des migrants ont trouvé la mort dans le chavirement d’une pirogue, dans la nuit de dimanche à lundi, à hauteur de Ouakam, sur la façade atlantique de Dakar.

    Les passagers, dont le nombre reste une énigme, étaient des ‘’candidats à la migration’’, selon les mêmes sources.

    ‘’L’émigration irrégulière continue de faire des victimes’’, note Le Soleil, qui écrit : ‘’Vraisemblablement, l’embarcation de fortune et ses passagers voulaient rallier l’Europe.’’

    ‘’La pirogue serait partie de Thiaroye’’, dans la région de Dakar, rapporte Sud Quotidien en citant le ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

    Le même journal relaye les réactions de plusieurs leaders politiques, dont le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall. ‘’Il y a une cause politique et économique indéniable dans la volonté de beaucoup de jeunes d’aller émigrer en Occident. Sur le plan politique, l’industrialisation de notre pays est plombée par la mauvaise gouvernance’’, analyse M. Sall en tentant d’expliquer les meurtrières tentatives des migrants d’entrer en Europe à bord de pirogues.

    ‘’Pour sa part, le chef de l’Etat, Macky Sall, après avoir présenté ses condoléances aux familles et proches des victimes, a exprimé sa profonde douleur’’, lit-on dans WalfQuotidien.

    ‘’Le nombre de candidats à l’émigration clandestine ne cesse de se multiplier au Sénégal. Au moment où la Marine nationale repêchait des corps sans vie à la plage de Ouakam, des dizaines de jeunes tentaient d’embarquer dans une pirogue, lundi, à Diogo (région de Thiès), pour rejoindre l’Europe’’, note L’Observateur.

    Le Quotidien relaye la promesse faite par le ministre de l’Intérieur de ‘’traquer les passeurs et [de] les attraire en justice’’.

    ‘’Est-ce une coïncidence ? Après les drames de Saint-Louis et de Ouakam, qui ont fait presque une trentaine de morts, le Premier ministre va procéder, ce jeudi, à la validation politique de la Stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière’’, signale Le Quotidien.

    L’‘’offre démentielle’’ d’Al-Nassr à Sadio Mané

    Cette initiative du gouvernement sera ‘’un tournant décisif dans la prise en charge de la lancinante problématique de la migration irrégulière’’.

    ‘’Pourquoi, malgré les nombreuses mises en garde et les drames récurrents de la migration, les jeunes continuent-ils de braver la mer pour fuguer vers un ailleurs qu’ils croient meilleur’’ que leur pays ? se demande Tribune.

    ‘’Qui ou quoi pour mettre fin à cette hécatombe ?’’ s’interroge le même journal.

    Bés Bi Le Jour annonce que ‘’150 migrants [ont été] portés disparus’’, après qu’une pirogue est partie de Fass Boye, dans la région de Thiès (ouest), ‘’depuis quinze jours’’.

    Concernant les autres sujets, L’As consacre un dossier aux femmes qui ont fait une déclaration de candidature à l’élection présidentielle sénégalaise de 2024.

    Il s’agit des anciennes ministres Aminata Assome Diatta et Aïda Mdodj, d’Anta Babacar Ngom et de l’ancienne Première ministre Aminata Touré, ‘’ces amazones [qui] sont sur le pied de guerre pour défier l’histoire politique du pays et donner au Sénégal sa première femme présidente de la République’’.

    Le journal Record s’est intéressé à ‘’l’offre démentielle’’ qu’Al-Nassr, un club de football saoudien, a faite à Sadio Mané.

    ‘’Al-Nassr aurait soumis une offre de 39 millions d’euros (environ 25 milliards de francs CFA) pour convaincre le Bayern de lui céder Sadio Mané […] L’ailier des Lions du Sénégal profiterait aussi de ce transfert, puisque les Saoudiens lui proposeraient pas moins de 650.000 livres (494 millions de francs CFA) par semaine’’, écrit Record.

    Stades annonce, en parlant d’Ismaïla Sarr, qu’‘’après avoir passé avec succès sa visite médicale, hier, en Allemagne, l’international sénégalais a signé […] un contrat de cinq ans avec l’Olympique de Marseille’’.

    ‘’Cela s’est vite fait entre Ismaïla Sarr et l’OM’’, commente Record, estimant que ce transfert survient au moment approprié pour ‘’le virevoltant ailier’’.

    ESF

  • SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Transfert : l’OM officialise la signature d’Ismaila Sarr pour cinq années

    SENEGAL-FRANCE-FOOTBALL / Transfert : l’OM officialise la signature d’Ismaila Sarr pour cinq années

    Dakar, 25 juil (APS) – L’Olympique de Marseille(OM) a officialisé, lundi, sur ses comptes sociaux la signature d’un contrat de cinq années avec l’international  sénégalais Ismaïla Sarr âgé de 25 ans, en provenance de Watford (championship anglais).

    L’ailier droit sénégalais évoluait à Wtaford qui était en Premier league en 2019 avant de descendre en championship depuis deux saisons. Le natif de Saint-Louis du Sénégal était sous contrat avec l’équipe anglaise jusqu’en 2024.

    Au cours de la saison 2022-2023, l’ancien rennais a réussi un bilan de 10 buts et de 6 passes décisives avec Watford.

    Ismaila Sarr a rejoint son nouveau club, lundi, en Allemagne où l’équipe marseillaise est en stage de présaison. C’est en Allemagne aussi qu’il a passé avec succès sa visite médicale avant de parapher un contrat de cinq années pour 13 millions d’euros, soit environ 9 millards de francs CFA.

    Ancien joueur du club sénégalais Génération Foot (2009-2016), Ismaila Sarr a rejoint le FC Metz (2016-2017). Il a inscrit cinq buts avec sur les 33 matchs joués avec Génération Foot.

    Sarr a passé trois années à Watford où il y a joué 129 matchs et marqué 34 buts en championship et en Premier league notamment

    Il est l’un des cadres de l’équipe nationale du Sénégal avec laquelle il a remporté la Coupe d’Afrique des nations 2022 au Cameroun avec le Sénégal et pris part à deux campagnes de coupe du monde en 2018 en Russie et en 2022 au Qatar.

    SK/MTN

  • SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie : Amadou Bâ remet le drapeau national à la délégation sénégalaise

    SENEGAL-AFRIQUE-MONDE / Jeux de la francophonie : Amadou Bâ remet le drapeau national à la délégation sénégalaise

    Dakar, 24 juil (APS) – Le Premier ministre et ministre des Sports, Amadou Bâ, a remis, lundi, le drapeau national, aux délégations sportives et culturelles devant représenter le Sénégal aux 9ème Jeux de la francophonie prévus du 28 juillet au 6 août à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC).

    Plusieurs acteurs sportifs et culturels ainsi que les supporteurs du  »12e Gaïndé » et de  »Allez Casa » ont pris part à cette cérémonie. La délégation sénégalaise en partance pour la RDC est constituée d’environ 165 membres.

    ‘’J’ai l’honneur et le privilège de m’acquitter de ce devoir républicain avec un immense plaisir au nom du président de la République (…) dans le cadre de la participation du Sénégal à la 9ème édition des Jeux de la Francophonie prévue à Kinshasa en République démocratique du Congo’’, a déclaré Amadou Bâ.

    Il a rappelé que ces Jeux sont d’un format unique, alliant sports et cultures, dans une parfaite harmonie.

     »Votre devoir à Kinshasa, est d’honorer ce rang et cette 4e place qu’a occupé le Sénégal en Côte d’Ivoire, lors des 8e Jeux en faisant plus et mieux », a-t-il lancé aux membres de la délégation.

    Il a déclaré que toute la Nation attendait des participants  »des résultats brillants » qui maintiennent le Sénégal dans le quota des grandes Nations sportives de la francophonie.

    ‘’Outre les sports, les Jeux de la francophonie portent aussi sur le fait culturel. Comme nous l’avions dit, cette ambivalence quasi unique, confère à ces joutes, une dimension universelle et l’occasion de faire profiter au monde entier des richesses inestimables représentatives de mode de vie des sociétés contemporaines’’, a-t-il noté.

     »Partez donc avec confiance et détermination et revenez nous chargés des médailles et de gloire. Soyez les dignes représentants de la Nation et honorez par vos comportements d’ouverture en vers les autres, cette marque qui, depuis, nous vaut le respect et l’admiration des peuples du monde entier », a-t-il fait valoir.

    AMN/OID

     

     

     

  • SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    SENEGAL-SANTE / La cherté, principal écueil à l’effectivité de la transplantation rénale (responsable)

    Dakar, 24 juil (APS) – L’effectivité de la transplantation rénale au Sénégal est principalement entravée par la cherté de cette opération dont le coût est évalué à 20 millions de francs CFA, a indiqué le président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT), Professeur Elhadji Fary Kâ.

    ‘’Le problème fondamental, c’est de trouver un mécanisme de financement pour la transplantation. [Autrement], nous [aurions] commencé pour juste transplanter une faible proportion de malades’’, a souligné le président du Conseil national du don et de la transplantation dans une interview avec l’APS.

    ‘’Fondamentalement, s’il y a un facteur limitant au démarrage de la transplantation rénale, c’est le coût. Nous avons évalué le coût de la transplantation et le document est disponible’’, a insisté le néphrologue.

    Il a précisé que ‘’le coût d’une transplantation rénale peut tourner autour de 20 millions FCFA et même  plus’’. Selon lui, ‘’ce qui coûte cher, ce sont les médicaments immunosuppresseurs parce que quand on vous greffe, il faut qu’on vous évalue et qu’on évalue le donneur, pour qu’on soit sûr que cette personne peut donner et qu’il  n’y a pas de risque pour elle’’.

    ‘’La transplantation a à peu près le même coût que la dialyse la première année. Et à partir de la deuxième année, le coût est divisé par deux, par trois et ainsi de suite’’, a ajouté Pr Kâ.

    Il a rappelé que la transplantation nécessite ‘’beaucoup d’évaluations’’, précisant qu’il faut ‘’à peu près 2 millions 600 mille FCFA pour faire l’évaluation complète du donneur‘’. Il s’y ajoute qu’il faut aussi l’évaluation du receveur et les médicaments.  Il souligne que les médicaments coûtent ‘’entre 7 et 8 millions la première année, aux alentours de 4 millions la deuxième’’. Leur coût baisse cependant ‘’au fur et à mesure’’ du traitement, a t-il rassuré.

    Sur 1000 malades dialysés, 30 % peuvent être transplantés 

    Elhadji Fary Kâ a relevé les bénéfices de la transplantation rénale. ‘’Si vous prenez l’hémodialysé, s’il vous coûte 10 millions [de francs CFA], il vous coûtera 10 millions par an, alors que le transplanté coûte 8 millions la première année et le coût va baisser progressivement chaque année’’, a t-il déclaré.

    ‘’Actuellement, nous avons plus de 1000 malades dialysés. Sur les 1000 patients, on peut estimer que les 30 % peuvent être transplantés mais s’ils n’ont pas de prise en charge, c’est absolument impossible’’, a t-il soutenu.

    En l’absence de ‘’mécanisme de financement’’, prévient-il, ‘’nous allons nous retrouver à transplanter 5 % de tous les ayants droit, parce qu’ils n’auront pas les moyens de se faire évaluer et de se payer des médicaments’’.

    ‘’Nous avons même fait des propositions pour le financement de la transplantation.  Il faut trouver des moyens de financement. La question fondamentale pour démarrer, c’est de trouver le financement comme nous avons réglé le problème de la dialyse dans les centres de dialyse’’, a-t-il expliqué.

    ‘’L’Etat gagnerait à mettre l’argent dans la transplantation parce que cela lui reviendrait moins cher en termes de bénéfices. Cela n’a rien à voir avec la dialyse, parce qu’on a une meilleure qualité de vie, une meilleure espérance de vie, surtout que nous avons des patients très jeunes actuellement‘’, a-t-il affirmé.

    Il s’est montré rassurant à ce sujet en affirmant que ‘’ les autorités sont sensibles à cette question du financement’’ et qu’’’elles y travaillent’’.

    ‘’Il faut régler le problème du financement si nous voulons que la transplantation démarre et que cela soit pérenne’’, a-t-il martelé.

    SKS/ASG/OID