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  • SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    SENEGAL-SANTE / Transplantation rénale : un consortium d’hôpitaux accrédité depuis avril

    Dakar, 24 juil (APS) – Un agrément a été décerné depuis deux mois à un consortium d’hôpitaux pour la transplantation rénale au Sénégal, a révélé le Professeur Elhadji Fary Kâ, président du Conseil national du don et de la transplantation (CNDT).

    ‘’Depuis deux mois, nous avons donné un agrément à un consortium d’hôpitaux. Le Dantec et l’hôpital militaire de Ouakam (HMO) s’étaient réunis pour constituer un dossier et ils ont obtenu leur agrément en fin avril, depuis deux mois maintenant », a-t-il déclaré dans un entretien à l’APS.

    Il a signalé que l’hôpital Général Idrissa Pouye (HOGIP) a ‘’déposé un dossier’’ dont l’étude a débouché sur des recommandations pour ‘’améliorer certains aspects’’ en vue de la délivrance d’un agrément. Il a assuré que ‘’le processus est en cours’’.

    Il a signalé que le dossier de l’hôpital Principal, qui avait lui aussi manifesté son intérêt pour la transplantation, ‘’n’est pas encore finalisé’’.

    ‘’Beaucoup de travail a été fait pour encadrer le don, le prélèvement et la transplantation rénale au Sénégal, parce que le don d’organes concerne essentiellement la transplantation rénale pour le donneur vivant’’, a-t-il rappelé.

    Au sujet de la création du CNDT, il a relevé qu’‘’il a fallu attendre 2019 pour que la loi soit promulguée pour mettre en place le conseil national’’. Selon lui, ‘’il n y avait rien à ce moment sur le plan législatif en ce qui concerne le don d’organes’’.  Il a souligné que le CNDT s’est depuis lors attelé à ‘’mettre en place tous les textes qui encadrent le don d’organes’’.

    ‘’Si une structure, un établissement public de santé veut transplanter, il dépose un dossier de demande d’agrément, car il y a un cahier de charges qui compte plusieurs éléments parmi lesquels les ressources humaines, les infrastructures, l’organigramme, le plan stratégique et l’aspect promotion de la transplantation rénale’’, a-t-il indiqué.

    Pas d’obstacle juridique à la transplantation rénale au Sénégal

    Il a signalé que ‘’le texte qui encadre le don est prêt depuis avril 2020’’. ‘’Le texte existe, il y a eu beaucoup de choses qui ont fait que les hôpitaux ont tardé à se mettre à niveau, notamment la COVID 19.  Rien ne s’oppose actuellement sur le plan légal à ce qu’on fasse la transplantation rénale au Sénégal’’, a-t-il assuré.

    Il informe de la mise en place d’’’un arrêté qui définit la liste des médecins spécialistes qui accompagnent le président du tribunal ».

    D’après lui,  »quand quelqu’un veut donner un rein, ce n’est pas un pacte entre lui et le donneur seulement ou entre lui et le néphrologue ou le chirurgien seulement’’.

    Selon lui, ‘’cette personne doit aller au tribunal pour que le président du tribunal d’instance puisse vérifier si ce don est libre, gratuit et quels sont ses liens de parenté, parce qu’on ne peut donner qu’à ses parents’’.

    ‘’Ces liens de parenté sont bien définis dans la loi aussi bien avec le receveur que le donneur. Ce magistrat a besoin d’être aidé pour vérifier certaines informations’’, a insisté le néphrologue.

    En ce qui concerne les missions du CNDT, le professeur Kâ a rappelé qu’elles consistent à ‘’assurer la transparence et l’équité du don d’organes’’.  Il a également rappelé que ‘’le don doit être libre, gratuit et éclairé’’.  Selon lui, ‘’n’importe qui ne peut donner son rein à n’importe qui, et dans la même famille, c’est encore encadré’’.

    ‘’Le don est libre, gratuit et éclairé. Il est libre, je donne, il est éclairé parce qu’on a pris le temps d’expliquer toutes les conséquences possibles du don et il est gratuit, parce qu’il y a aucune contrepartie’’, a-t-il expliqué.

    ‘’Au Sénégal, nous sommes dans un contexte socio-culturel particulier très ancré dans la religion. C’est pourquoi  nous avons élaboré un argumentaire islamique avec l’aide des imams et oulémas, qui accrédite le fait de donner et un argumentaire catholique, qui est fait avec le clergé’’, a lancé le président du Conseil national du don et de la transplantation.

    SKS/ASG/OID

  • SENEGAL-MINES / Pettowol Mining va poursuivre ses opérations après un accord avec Tomboronkoto

    SENEGAL-MINES / Pettowol Mining va poursuivre ses opérations après un accord avec Tomboronkoto

    Kédougou, 24 juil (APS) – Les populations de Tomboronkoto et la société minière Pettowol Mining (PMC) ont trouvé ce lundi un accord permettant la poursuite, par cette société minière, de ses opérations de sondage aux alentours de ce village de la région de Kédougou.

    Les habitants de cette localité avaient annoncé récemment lors d’un point de presse leur décision d’ »opposer un refus catégorique’’ aux opérations d’exploration de PMC.

    Vendredi, 15 personnes ont été arrêtées et une douzaine de cases incendiées dans le village lors d’affrontements violents entre les forces de l’ordre et les populations locales.

    Ce lundi, les deux parties ont enterré la hache de guerre en se retrouvant autour d’une table pour des pourparlers placés sous la présidence du sous-préfet de l’arrondissement de Bandafassi, Lamine Diop. Ces pourparlers, initiés par le conseil communal de la jeunesse de la commune de Tomboronkoto (CCJ), ont débouché sur un accord permettant la poursuite, par la société minière, de ses opérations de sondage aux alentours de ce village de la région de Kédougou.

    ‘’Nous étions en réunion à la commune de Tomboronkoto suite à des évènements qui se sont déroulés dans le cadre des travaux de sondage pour trouver des accords entre la société minière et les populations. Et les populations sont revenus à de meilleurs sentiment’’, a expliqué Lamine Diop.

    Le maire de commune, Nfaly Camara, les sages de Kédougou, des femmes du village et des représentants de la société minière PMC ont participé à la réunion.

    Le sous-préfet de Bandafssi a demandé à la société minière de renforcer la collaboration avec les communautés, pour bien organiser les opérations de sondage qui vont se dérouler pendant 45 jours et avec une zone de sécurité de 15 mètres.

    ‘’Donc, ce qui a été retenu aussi dans ces négociations, c’est de permettre aux femmes de continuer leurs activités d’orpaillage, pour qu’elles puissent gérer leur quotidien’’, a-t-il expliqué.

    Il a déploré le manque de communication des délégués qui ont représenté le village dans les négociations entamées depuis longtemps et avant même le démarrage des sondages aux alentours du village de Tomboronkoto.

    Mamadou Sadiakhou, le président des jeunes de Tombonkoto, a marqué son adhésion aux négociations et à la poursuite des opérations d’exploration aux alentours du village.

    ‘’Nous avons décidé de dialoguer avec PMC pour le sondage, parce qu’ils ont pris en compte nos quelques conditions. C’est tout simplement pour éviter les affrontements avec les forces de défense et de sécurité qui ne nous arrangent pas aussi’’, a-t-il fait valoir.

    Cheikh Moukhtar Sylla, le directeur de l’environnement et des communautés de Pettowol Mining Compagny, a remercié toutes les bonnes volontés qui ont pris langue avec les différentes parties pour amener les gens autour d’une table de négociation et accepter les mesurer d’accompagnement, afin que les sondages d’exploration puissent se réaliser aux alentours du village de Tomboronkoto.

    ‘’Ce n’est pas dans le village encore une fois mais à côté. C’est dans un site d’orpaillage où nous voulons faire des sondages d’exploration pour une extension de la mine, sinon, en 2027, elle prendra fin’’, a-t-il déclaré.

    PID/ASG/OID

  • SENEGAL-TRANSPORTS / La grève des transporteurs de l’AFTU paralyse le déplacement des Dakarois

    SENEGAL-TRANSPORTS / La grève des transporteurs de l’AFTU paralyse le déplacement des Dakarois

    Dakar, 24 juil (APS) – Une grève de trois jours de l’Association de financement des professionnels du transport urbain (AFTU) a paralysé les transports à Dakar, ont constaté des reporters de l’APS, lundi.

    Seuls quelques-uns des centaines de minibus Tata assurant le transport des Dakarois étaient stationnés à la gare routière Petersen, dans le centre-ville de Dakar, à la fois destination et point de départ de milliers de passagers.

    ‘’Il faut aller voir les voitures Ndiaga-Ndiaye’’, lance Ibrahima Anne, un chauffeur de la ligne 27 de l’AFTU. Son interlocuteur, Mamadou Woury Diallo, n’était pas encore au courant de la grève.

    ‘’La situation est difficile pour les chauffeurs, les transporteurs, et les populations surtout. Personne ne gagne. Ce sont les passagers qui en souffrent le plus. Depuis ce matin, on note un afflux de passagers. Pour les trajets à 200 francs CFA, il leur arrive de payer même 400 francs. En plus, les passagers perdent beaucoup de temps’’, explique le transporteur en grève.

    Il dit désapprouver le mot d’ordre de grève de trois jours, qu’il est contraint d’observer. ‘’Je voulais vraiment travailler aujourd’hui mais il y a des risques d’agression […] Je déplore qu’une infime partie puisse prendre en otage tout un secteur. Malheureusement, certains transporteurs les suivent sans connaître les raisons de la grève’’, s’indigne M. Anne.

    Des piquets de grève se chargent, selon lui, de veiller au respect du mot d’ordre par les transporteurs membres de l’AFTU.

    Les exploitants des Ndiaga-Ndiaye profitent de la grève pour gagner plus d’argent que d’habitude, les passagers étant nombreux à avoir été laissés en rade par le personnel de l’Association de financement des professionnels du transport urbain.

    ‘’La grève m’a vraiment pris au dépourvu’’

    Serigne Fallou Diaw, un usager des bus Tata, est obligé de se bousculer pour trouver un siège dans un Ndiaga-Ndiaye, du nom d’une catégorie de voitures assurant une bonne partie du transport urbain.

    ‘’La grève m’a vraiment pris au dépourvu. Je suis venu à Dakar pour faire des courses. À la gare routière, j’ai constaté que les bus de la ligne 27 étaient en grève’’, raconte cet étudiant de l’université Alioune-Diop de Bambey (centre).

    À la gare routière de Colobane, près du centre-ville de Dakar, les passagers se disputaient les sièges des Ndiaga-Ndiaye.

    ‘’Le sort des transporteurs de [l’Association de financement des professionnels du transport urbain] nous préoccupe’’, dit Assane Ndiaye, déplorant les conditions de travail du personnel de cette frange du transport urbain.

    ‘’Nous constatons un afflux de passagers depuis ce matin. C’est à notre profit’’, sourit-il, se réjouissant du plein régime auquel tourne l’activité des exploitants Ndiaga-Ndiaye en raison de la grève de l’AFTU.

    Mbayang Ndiaye se désole de la hausse des prix du transport dans les ‘’cars rapides’’, son moyen de transport habituel. ‘’Nous sommes en train de vivre le calvaire. Les prix du transport ont augmenté’’, s’inquiète la jeune dame rencontrée à la gare routière de Colobane, un sac en main.

    Elle dit avoir payé 200 francs CFA entre Sandaga et Colobane, un trajet dont le tarif habituel n’est que de 100 francs.

    D’un air inquiet, Abou Ba guette l’arrivée de la ligne 30 de l’AFTU. Dont l’arrivée est peu probable à cause de la grève.

    ‘’J’étais au courant de la grève’’, dit M. Ba, un peu surpris tout de même de ne pas trouver de minibus. Il envisage d’emprunter les motos-taxis, aux tarifs beaucoup élevés que ceux des bus et des Ndiaga-Ndiaye, pour regagner son lieu de résidence.

    CN/LBD/ESF/SBS/OID

  • SENEGAL-SOCIETE-REACTION / Naufrage d’une pirogue au large de Dakar : Macky Sall exprime sa profonde douleur

    SENEGAL-SOCIETE-REACTION / Naufrage d’une pirogue au large de Dakar : Macky Sall exprime sa profonde douleur

    Dakar, 24 juil (APS) – Le chef de l’Etat a exprimé sa profonde douleur et présenté ses condoléances aux familles et proches des victimes après la mort de 15 personnes dans le naufrage d’une embarcation au large de Dakar.

    ‘’J’exprime ma profonde douleur suite au décès d’une quinzaine de sénégalais dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar. Mes condoléances attristées aux familles et proches des victimes’’, a déclaré Macky Sall sur twitter.

    La Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers ont annoncé lundi la mort de 15 personnes, après qu’une pirogue transportant plusieurs passagers a échoué sur une plage de Dakar.

    Un gendarme interrogé sur la plage a fait état de plusieurs rescapés.

    Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.

    D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.

    Un agent de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.

    OID/ASB

     

     

  • SENEGAL-MIGRATION-ACCIDENT / Quinze migrants meurent dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar

    SENEGAL-MIGRATION-ACCIDENT / Quinze migrants meurent dans le naufrage d’une pirogue au large de Dakar

    Dakar, 24 juil (APS) – Quinze personnes présentées comme étant des migrants ont trouvé la mort dans le chavirement d’une pirogue au large de Dakar, ont annoncé lundi la Gendarmerie nationale et la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).

    L’embarcation a chaviré dans la nuit de dimanche à lundi, selon les mêmes sources.

    Un gendarme interrogé sur la plage où a échoué la pirogue a fait état de plusieurs rescapés.

    Cette même source, qui a requis l’anonymat, signale que deux des rescapés sont ‘’aux mains de la Gendarmerie nationale’’.

    D’autres rescapés, dont le nombre n’est pas déterminé, ont pris la fuite, a-t-elle ajouté.

    Un agent de la BNSP s’exprimant également sous le sceau de l’anonymat a confirmé la mort de 15 personnes.

    Selon la Gendarmerie nationale, les passagers étaient des ‘’candidats à la migration’’. Ne donnant aucune information relative à leur nationalité, elle dit avoir ouvert une enquête.

    Martial Ndione, un responsable de la BNSP, a dit que les corps des personnes décédées dans l’accident maritime avaient été acheminés dans plusieurs établissements hospitaliers de la région de Dakar : l’hôpital militaire de Ouakam, l’hôpital universitaire national de Fann, l’hôpital Dallal Diam et le centre de santé de Yeumbeul.

    ‘’Les recherches ont été momentanément suspendues à cause de la pluie’’, a-t-il dit aux journalistes.

    ‘’Nous sommes entre colère et frustration parce que la migration continue d’[engendrer des] conséquences incalculables dans notre société’’, a réagi Boubacar Sèye, le président de l’organisation Horizon sans frontières, chargée des questions migratoires.

    M. Sèye, après s’être rendu sur la plage où a échoué la pirogue, estime qu’‘’avec ce nouveau drame, c’est tout le pays qui est endeuillé’’.

    AFD/ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le choix du candidat de BBY à l’élection présidentielle

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens commentent le choix du candidat de BBY à l’élection présidentielle

    Dakar, 24 juil (APS) – Les sujets politiques, la candidature de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle de 2024 notamment, sont les plus commentés par les quotidiens parvenus lundi à l’APS.

    ‘’Sur qui du quatuor Amadou Ba, Abdoulaye Daouda Diallo, Mohammed Boun Abdallah Dionne et Aly Ngouille Ndiaye va tomber le choix du chef de Benno Bokk Yaakaar ?’’ se demande L’As.

    L’une de ces quatre personnalités sera désignée par le leader de BBY, Macky Sall, rapporte L’As en citant Ben Yahmed.

    Mais, ajoute le même quotidien, ‘’des membres fondateurs de l’APR (le parti politique de Macky Sall) votent ADD’’, Abdoulaye Daouda Diallo.

    ‘’Le temps risque de faire défaut au candidat de la majorité présidentielle. À quelques jours du début des opérations de parrainage des candidats et à sept mois de la présidentielle, les Sénégalais ignorent qui va défendre les couleurs de Benno Bokk Yaakaar’’, fait remarquer WalfQuotidien, ajoutant : ‘’Macky Sall traîne les pieds.’’

    Sud Quotidien évoque la complexité du choix à faire par le leader de BBY en affirmant que puisqu’il s’agit de ‘’choisir’’ ou de ‘’désigner’’, ce qui ‘’revient au même’’, le candidat de Benno Bokk Yaakaar ‘’n’aura aucune espèce de légitimité’’.

    ‘’En imposant son imam ou son curé, le président Macky Sall œuvre à l’implosion de sa moquée ou de sa chapelle’’, ajoute Sud Quotidien, estimant que le choix aurait été plus simple pour Macky Sall d’organiser une primaire que d’‘’imposer sa volonté par la désignation de son suppléant’’, après qu’il a décidé de ne pas être candidat.

    ‘’Complexité d’une équation à une seule inconnue’’, titre Le Soleil, ajoutant que ‘’le parti du président Macky Sall est face à son destin’’. ‘’Le choix du candidat […] divise les militants’’, constate-t-il, notant qu’‘’il sera difficile, voire impossible, de trouver un candidat qui fasse l’unanimité’’.

    EnQuête évoque l’opération de ‘’blanchiment moral’’ dont, selon lui, l’ancien ministre Karim Wade est l’objet. ‘’Premiers reflets du bout de tunnel pour Karim Wade ! Son retour dans le jeu électoral, avec celui de Khalifa Sall, était le point le plus attendu du dialogue national’’, écrit-il.

    ‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’

    EnQuête rappelle que ‘’les conclusions de ces discussions (le dialogue national) ont été matérialisées par la modification, par l’Assemblée nationale, des articles L.28 et L.29 du Code électoral, ce qui permettra une réhabilitation des droits civiques et politiques des personnes bénéficiaires d’une grâce présidentielle et ayant purgé leur peine’’, Khalifa Sall et Karim Wade notamment.

    ‘’On ne peut pas confier notre pays à des gens qui ont été condamnés pour détournement de deniers publics’’, note Libération en citant le député et ancien ministre Thierno Alassane Sall.

    ‘’Je suis contre leur réintégration dans le jeu’’, soutient M. Sall dans une interview publiée par Bés Bi Le Jour.

    Le même journal s’est entretenu avec un spécialiste des finances publiques, qui propose d’autoriser la Cour suprême du Sénégal à juger les ministres lorsqu’ils sont mis en cause dans des délits financiers.

    ‘’Aujourd’hui, tous les ministres sont des ordonnateurs de crédit. Il faut permettre à la Cour suprême de juger directement les ministres comme cela se fait dans d’autres pays’’, propose le spécialiste.

    Les quotidiens évoquent aussi le différend opposant Bibo Bourgi à l’État du Sénégal, après qu’une juridiction française a ordonné le paiement d’une amende de 138 milliards 239 millions 86 mille 396 francs CFA, par les pouvoirs publics sénégalais, au profit de ce citoyen franco-sénégalais.

    ‘’Aucun bien appartenant au Sénégal n’a été saisi’’, a soutenu Mamadou Moustapha Ba. Kritik, qui cite le ministre des Finances et du Budget, ajoute que ‘’toute mesure d’exécution forcée sur les biens de l’État est impossible’’.

    ‘’Il a porté plainte, en tant que citoyen français, contre l’État du Sénégal, pour le préjudice qu’il déclarait subir. Et la juridiction de son second pays nous demande de lui allouer une fortune’’, se plaint Le Quotidien.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Jeux de la Francophonie : Amadou BA va remettre le drapeau national à la délégation sénégalaise 

    SENEGAL-AFRIQUE-SPORTS / Jeux de la Francophonie : Amadou BA va remettre le drapeau national à la délégation sénégalaise 

    Dakar, 23 juil (APS) – Le Premier ministre, Amadou Ba, en charge des Sports, va procéder, lundi, à la cérémonie de remise du drapeau national à la délégation sénégalaise en partance pour les 19ᵉ Jeux de la Francophonie prévus du 28 juillet au 6 août 2023, à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), annonce un communiqué parvenu à l’APS.

    La cérémonie se tiendra à partir de 18 heures au Musée des civilisations noires (MCN), à Dakar, précise le texte.

    La délégation sénégalaise sera composée de cent-trois athlètes de huit disciplines sportives différentes : football (U20), basketball féminin, judo, athlétisme, lutte libre et lutte africaine, tennis de table, handisport et cyclisme sur route.

    SK/BK

     

     

  • SENEGAL-HABITAT-HIVERNAGE / Keur Massar Nord: des progrès notés dans la lutte contre les inondations (acteurs)

    SENEGAL-HABITAT-HIVERNAGE / Keur Massar Nord: des progrès notés dans la lutte contre les inondations (acteurs)

    Keur Massar, 23 juil (APS) – La lutte contre les inondations à Keur Massar a enregistré des progrès grâce aux ouvrages réalisés par l’Etat dans ce département fortement touché ces dernières années par ce phénomène, a appris à l’APS.

    Le Gouvernement sénégalais, avec l’appui technique et financiers de ses partenaires, ainsi que divers acteurs, a lancé ces dernières années, des travaux de réalisation d’ouvrages de grande envergure pour contenir les inondations. Ces travaux sont exécutés dans le cadre de la phase 2 Progep (Projet de Gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement climatique).

    ‘’Si nous faisons la comparaison entre cette année et l’année dernière, nous voyons nettement que la situation a beaucoup changé. Comparée aux années passées, avec la réalisation des ouvrages, dans le cadre du Progep2, la situation de la lutte contre les inondations est très satisfaisante », a témoigné Adama Sarr, maire de la commune de Keur Massar Nord.

     »Aujourd’hui nous exprimons notre satisfaction et celle des populations au vu de ce que ces ouvrages nous ont apporté. Si nous faisons la comparaison entre cette année et l’année dernière, nous voyons nettement que la situation a beaucoup changé’’, a commenté l’édile de Keur Massar Nord.

    Il a dit espérer que dans sa commune qui compte 101 quartiers, avec l’avancée des chantiers, ‘’ces inondations seront bientôt un vieux souvenir’’. M. Sarr a loué les efforts des pouvoirs publics et leurs partenaires qui, selon lui,  »ont mis les moyens nécessaires » pour contenir les effets de ces intempéries.

    Le maire de Keur Massar Nord prévoit de réaliser, tout autour des bassins de rétention d’eau, des aménagements connexes au bénéfice des populations de sa Collectivité territoriale.

    ‘’Nous avons pris des mesures pour faire le suivi. Nous ne pouvons pas laisser ces infrastructures se dégrader. Nous appelons les populations à bien participer à préserver et pérenniser ces ouvrages’’, a-t-il fait savoir.

    Pour sa part, Aly Tounkara, expert hydraulicien du Progep2, chargé de la réalisation de ces ouvrages, a assuré que Keur Massar Nord a noté  »une très forte amélioration » en ce qui concerne la lutte contre les effets des inondations.

    ‘’Nous sommes carrément dans l’exécution des ouvrages. Keur Massar a connu ces dernières années, des inondations exceptionnelles. Aujourd’hui si nous regardons les années 2020-2022, nous avons noté une très forte amélioration », a-t-il relevé.

    ‘’L’impact est de ces ouvrages est significatif dans les zones où nous sommes intervenus. L’impact est plus notoire dans la commune de Keur Massar Nord, où les points les plus névralgiques ont été traités en 2021 et 2023’’, a ajouté l’expert hydraulicien du Progep2.

    Selon lui, globalement cumulés, les travaux réalisés dans le cadre du Progep2 tournent autour de 180 milliards de francs CFA (ce qui était budgétisé).

     »A Keur Massar Nord, nous avons presque exécuté l’ensemble des travaux. A Keur Massar Sud et à Jaxay, les travaux ont commencé depuis l’année dernière et vont se poursuivent en principe jusqu’en 2026 », a-t-il avancé.

    SG/ABD/OID

  • SENEGAL-CULTURE / Les femmes de  »Feddé Abdou Karim Diawando » veulent participer au développement et revivifier leur culture

    SENEGAL-CULTURE / Les femmes de  »Feddé Abdou Karim Diawando » veulent participer au développement et revivifier leur culture

    Séno Palel (Kanel), 23 juil (APS) – Une association réunissant des femmes Diawando du Sénégal et de la Mauritanie, une communauté pulaar du Fouta, dénommée  »Feddé Abdou Karim Diawando Sans Frontières » veut participer au développement économique, revivifier leur culture et raffermir les liens entre membres de cette communauté, a indiqué, samedi sa présidente Fatimata Niane.

     »Nous avons constaté que nous constituons un grand nombre au Sénégal et à l’étranger. C’est ainsi que nous avons pensé créer cette association pour raffermir les liens entre Diawanbé et faire renaître certaines de nos traditions qui n’existent presque plus, tout en participant au développement économique », a-t-elle dit.

    Fatimata Niane intervenait lors d’une journée de retrouvailles tenue à Séno Palel, un village du département de Kanel, dans la commune de Ndendory, en présence de plusieurs membres de cette association venus de plusieurs de Matam et de Podor.

    Le premier objectif, selon elle est de pratiquer l’agriculture et l’élevage,  »afin de bénéficier de subventions et autres appuis pouvant permettre à l’association d’élargir ses activités ».

     »L’association compte actuellement plus de 300 membres tous issus des villages où on retrouve des Diawanbé, notamment à Aéré Lao, Mboumba, Thilogne, Kanel, Sinthiou Bamambé ou encore Séno Palel où sont originaires tous les Diawanbé, a expliqué la présidente.

    Mme Niane a expliqué que c’est une manière pour elles de  »montrer le bon exemple » aux femmes membres d’autres communautés du Fouta afin qu’elles suivent leurs pas dans le développement et la culture.

    La présidente de  »Feddé Abdou Karim Diawando » a indiqué qu’à travers cette initiative, elles comptent également faire revivre la culture des Diawanbé, surtout les liens existant entre eux et leurs griots les  »Maboubé Diawanbé ».

     »Ces femmes ont voulu honorer Thierno Abdou Karim Diawando, c’est pourquoi elles se sont réunies toutes ici à Séno Palel pour y lancer leurs activités », a soutenu Dr Bocar Mamadou Daff, Directeur général de l’Agence de la Couverture maladie universelle (ACMU), originaire du village.

    Dr Daff a promis de prendre contact avec toutes les autorités Diawanbé du pays pour leur expliquer  »l’importance » de cette association.

     »Feddé Abdou Karim Diawando » a pour mission de  »revivifier » la culture Diawando et de  »participer au développement économique » du pays, a t-il souligné.

    Thierno Abdou Karim Diawando est un contemporain de Thierno Sileymani Baal et a participé à la révolution du Fouta qui a abouti à la création de l’Almamya dirigé par Abdou Khadre Kane.

    Séno Palel est présenté comme le village d’où sont originaires tous les Diawanbé, une communauté pulaar du Fouta.

    AT/OID

  • SENEGAL-EDUCATION / Podor : un universitaire plaide pour l’investissement dans le secteur éducatif

    SENEGAL-EDUCATION / Podor : un universitaire plaide pour l’investissement dans le secteur éducatif

    Podor, 24 juil (APS) – Le professeur des Universités à la retraite Moussa Daff a exhorté les parents et les autorités municipales de Podor  à  »davantage investir dans l’éducation et la formation des enfants » pour contribuer au développement économique et social de la commune et du Sénégal.

    Il intervenait, samedi, à l’occasion de la remise des prix aux meilleurs élèves de la première édition du ‘’Concours général communal’’ initié par le maire Mamadou Racine Sy. Le Professeur de français était l’invité d’honneur en sa qualité d’enseignant et président de l’Association pour le développement de Podor (ADEPO).

    ‘’L’école est la voie idéale pour le développement. C’est un lieu pour l’égalité (des chances) et l’équité’’ pour l’ascension sociale, a affirmé Moussa Daff, ajoutant que  »l’on peut être né de parents analphabètes et arriver à des niveaux insoupçonnés » grâce aux études.

    Il a donné en exemple son cursus d’ancien instituteur sorti de l’Ecole normale régionale de Saint Louis avant d’entrer à l’Ecole normale supérieure jusqu’à l’obtention d’un doctorat 3e cycle pour devenir professeur titulaire des Universités.

    Dans la foulée, il a encouragé la commune et l’inspection de l’Education et de la formation à poursuivre ce partenariat au bénéfice de la communauté, car  »’qui investit dans la jeunesse, investit dans le développement », a t-il dit.

     »Pendant les semis, les graines portées sur la tête par un enfant, après les récoltes seront transportées par un animal ou par une charrette pour nourrir la famille », a encore enseigné le Pr Daff qui à invité parents, enseignants, autorités administratives et élus territoriaux à  »plus de générosité et de clairvoyance pour encadrer les enfants avec le plus grand soin ».

    Cependant, ‘’ne suivons pas aveuglement les grandes réformes internationales », a prévenu l’enseignant.  »Lorsqu’on était à l’école primaire on disait  leçon d’Observation, après on nous dit Sciences naturelles et maintenant on nous dit Sciences de la Vie et de la Terre ! Qu’est ce que l’on observe? », s’est-il interrogé.

    Il a rappelé qu’hier, les écoles étaient obligées d’avoir des jardins scolaires où les élèves pouvaient ‘’observer des éléments pour se faire intuitivement un savoir avant d’avoir un savoir intellectuel ».

    Maintenant les élèves ont certes un savoir intellectuel, mais ‘’décontextualisé de la réalité’’, a relevé le professeur Moussa Daff avant de remercier l’initiateur de la cérémonie qui, selon lui,  »fera tâche d’huile » dans le département et au Sénégal.

    D’ailleurs le représentant du Conseil départemental, Abdoulaye Ba, a souhaité voir  »toutes les 21 autres communes organiser ce genre de cérémonie » pour  »booster l’éducation et la formation » des enfants.

    AHD/AMD/OID