Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ARABIESAOUDITE-TRANSFERT / Sadio Mané proche de signer à Al Nassr

    SENEGAL-ARABIESAOUDITE-TRANSFERT / Sadio Mané proche de signer à Al Nassr

    Dakar, 20 juil (APS) – L’international sénégalais Sadio Mané devrait s’engager la saison prochaine avec le club saoudien Al Nassr, ont annoncé, jeudi, plusieurs médias spécialisés.

    Le joueur du Bayern Munich aurait donné son accord de principe et accepté de rejoindre le club où évolue le Portugais Cristiano Ronaldo, l’Ivoirien Seko Fofana, ancien de Lens ou encore le Croate Marcelo Brozović qui évoluait à l’Inter (Italie) la saison passée.

    Toutefois, tempèrent les mêmes sources, le transfert n’est pas encore conclu pour l’ailier sénégalais qui a joué 32 matchs et inscrit 12 buts avec le Bayern Munich.

    Sadio Mané a rejoint, l’année dernière, le club bavarois, en provenance de Liverpool (élite anglaise) où il a passé six ans (2016-2022) et gagné plusieurs titres dont la Ligue des champions (2019), la Premier League (2020), la Coupe du monde des Clubs (2019).

    Si le double ballon d’or africain s’engage avec Al Nassr, il va rejoindre à la Saudi Pro League de l’Arabie Saoudite ses coéquipiers en équipe nationale Edourad Mendy (Al Ahly) et le capitaine Kalidou Koulibaly (Al Hilal).

    SK/MTN

  • SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    SENEGAL-CULTURE / Sorano plaide pour le renforcement de son budget de production

    Dakar, 20 juil (APS) – Le directeur général du théâtre national Daniel Sorano, El Hadji Ousmane Barro Dione, a plaidé pour un renforcement du budget de production de sa structure afin de donner un nouveau souffle à la création artistique qui  »coûte très cher ».

    Dans un entretien accordé à l’APS,  il explique cette cherté de la production artistique, en donnant en exemple la troupe dramatique de Sorano. Le 28 janvier dernier, à Kaffrine, lors du 11e Festival national des arts et de la culture (Fesnac), elle a effectué une représentation de la pièce « La bataille de Pathé Badiane, laquelle a « coûté « pas moins de dix millions de francs CFA » .

    « La représentation à Fatick les 15 et 16 juillet derniers de la pièce +Aar li gnu bokk+ ou les branches de l’arbre+, une adaptation du livre +Aguène et Diambone+ de l’ancien gouverneur Saliou Sambou et le spectacle son et lumière, ont coûté pas moins de 5 millions FCFA avec le coût des costumes, du décor, des cachets des artistes et de la logistique, cela coûte très cher », a-t-il indiqué.

    Cela nécessite un budget  »assez conséquent » pour faire une bonne production, estime M. Dione, plaidant pour un renforcement des moyens pour cette rubrique.

     »Les moyens ne suffisent jamais. L’Etat a fait beaucoup d’efforts de 2012 à maintenant en renforçant le budget de fonctionnement, mais cela ne suffit pas. Nous continuons à demander que le budget de production surtout soit renforcé, parce que la production artistique coûte très cher », a insisté M. Dione, qui veut maintenir une  »production intense ».

    Il estime que l’Etat a fait de gros efforts concernant le budget d’investissement qui n’existait pas et qui a permis de faire des rénovations sur l’édifice avec la reprise de la peinture, du carrelage et avec le renouvellent du matériel son et lumière, la rénovation des espaces et le projet « Sorano vert », qui consiste à reverdir le temple de la culture.

     »Cela a permis de donner un nouveau souffle au théâtre et ce sont les efforts de l’Etat », a-t-il magnifié.

    Pour pallier l’insuffisance des moyens mis en place par l’Etat, Sorano a pris l’option de diversifier ses sources, selon son directeur. Il indique que la salle de spectacle a fait de  »grandes performances » avec des recettes d’un montant de 48 millions de francs CFA en six mois, dépassant largement celles réalisées en 2022 en 12 mois dont le montant s’élève à 42 millions de francs CFA.  »Un effort de gestion rationnelle a été fait », se félicite-t-il.

    Le temple de la culture a aussi développé des partenariats avec des démembrements de l’Etat, notamment la Senelec et les médias. Les collectivités locales visitées par la compagnie du théâtre national Daniel Sorano participent à la prise en charge des projets, selon lui.

    FKS/MD/ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des sujets politico-judiciaires dominent la livraison des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Des sujets politico-judiciaires dominent la livraison des quotidiens

    Dakar, 20 juil (APS) –  Les quotidiens reçus jeudi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) ont mis en exergue des sujets se rapportant à la réduction du taux de parrainage, la création d’un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite et la poursuite des tractations pour le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.

    Les députés vont se réunir en séance plénière, jeudi à 9 heures, pour examiner plusieurs projets de loi, dont un portant révision de la Constitution, a-t-on appris de la direction de la communication de l’Assemblée nationale. Ils vont également procéder à l’examen d’un projet de loi modifiant la loi portant Code de procédure pénale.

     »Parrainage et Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI) en débat », titre Sud Quotidien évoquant la révision de la Constitution et du code de procédure pénale, ce jeudi  par l’Assemblée nationale.

    Ces deux projets de loi devront permettre de revoir à la baisse le taux de parrainage et de créer un parquet financier à la place de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), écrit le journal.

    Conformément aux conclusions du dialogue national, il sera d’ores et déjà demandé à chaque candidat d’avoir entre 0 ,8% et 0 ,6% de parrains s’il opte pour le parrainage citoyen.  Et la CREI devra connaitre une modification qui devrait signer son arrêt de mort et déboucher sur la création d’un Parquet national financier, explique Sud.

    ‘’ Exit la Crei, place au parquet financier !’’,  met en Une Le Soleil, soulignant que cette modification du code de procédure pénale vise à mettre en place de nouveaux mécanismes juridiques pour rendre efficace la lutte contre la criminalité financière.

    Le quotidien Tribune signale que  »la réforme du code électoral devant permettre à Khalifa Sall et Karim Wade d’être éligibles et candidats à l’élection de 2024 n’est pas inscrite à l’ordre du jour ».

     »Restauration de l’éligibilité de Karim et Khalifa, Jour de résurrection ! », s’exclame tout de même le quotidien Bës Bi.  »Karim Wade et Khalifa Sall retrouvent leur éligibilité aujourd’hui. Si tout se passe comme prévu. Les députés vont examiner les projets de loi issus des conclusions du dialogue politique. Un retour sur scène, la vraie, pour ces deux hommes politiques qui veulent se rattraper en 2024, après
    avoir raté la Présidentielle de 2019 », écrit le journal.

    Les quotidiens du jour s’intéressent également aux tractations en cours dans le camp de la mouvance présidentielle pour le choix du candidat de  Benno Bokk Yaakar (BBY) à la présidentielle de 2024.

     »Macky Sall et la nomination du candidat de Benno, un choix cornélien à haut risque’’, indique EnQuête qui souligne que le retard dans la nomination du candidat de BBY  »crispe les protagonistes et envenime la situation ».

    Selon L’As,  »Macky Sall (est le) seul maitre du jeu ».  »Voilà une position qu’affectionne, le chef de l’Etat. Tenir le pays en haleine, faire endurer le suspense, entretenir un mystère. Après son périple africain de quatre jours, le Président Macky Sall est de retour au Sénégal depuis hier où l’attendent ses partisans pour lesquels il devra choisir le candidat devant les conduire à la présidentielle à venir. Qui donc des dauphins, Amadou Ba, de Abdoulaye Daouda Diallo, Boun Abdallah Dionne ou des requins Aly Ngouille Ndiaye, Diouf Sarr, Mame Boye Diao etc sera le candidat de BBY? », s’interroge le journal.

    AB/OID

  • SENEGAL-ASSAINISSEMENT  / Cité Belle vue : un quartier en chantier pour retrouver son charme d’antan

    SENEGAL-ASSAINISSEMENT / Cité Belle vue : un quartier en chantier pour retrouver son charme d’antan

    Dakar, 19 juil APS) – L’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) a entrepris des travaux de réalisation d’ouvrages d’assainissement de grande envergure à la cité Belle vue, confrontée depuis 2005 à des inondations récurrentes, suscitant ainsi un grand espoir chez les habitants de ce quartier résidentiel situé dans la commune de Hann Bel-Air.

    Ces travaux entrent dans le cadre de l’exécution par l’ONAS du programme de drainage des eaux fluviales de la zone de captage, du centre de santé Philippe Maguilén Senghor de Yoff et de la cité Belle vue.

    En cette journée de début d’hivernage, le ciel est partiellement nuageux et le soleil darde ses rayons sur les habitations de la cité Belle vue. La vue de ces nuages qui parcourent le ciel ne rassure guère Rockaya Fall, qui vit ici depuis 1991.

    « Depuis 2005, nous vivons sous la hantise de l’hivernage.  En 2005, on avait tout perdu, à la suite de fortes inondations.  Nous avions abandonné tout notre matériel au rez-de-chaussée de notre maison. À l’époque, le gouvernement nous avait promis de faire quelque chose, mais rien », lance-t-elle, l’air dépitée par les pertes occasionnées par ces inondations et les désagréments causés à l’époque.

    La cité Belle vue est une zone de transition entre les dunes jouxtant la zone des Niayes, près des Maristes et la dépression dunaire du parc zoologique de Hann. Elle est située sur une zone basse où la nappe est quasiment affleurante. La cité est régulièrement victime des débordements du bassin de rétention de la zone de captage, situé à quelques encablures.

    « De 1991 à 2005, on vivait bien dans cette cité, mais depuis qu’on a construit le bassin de rétention de la zone de captage en 2005, nos problèmes ont commencé. Depuis c’est la catastrophe. En 2005, on a assisté à des inondations de la cité. En cinq minutes, la cité a été submergée d’eau », raconte Mme Fall, qui ne décolère toujours pas malgré les nombreuses années qui se sont écoulées depuis.

    Elle a rappelé que le ministère de l’Intérieur, dirigé à l’époque par Me Ousmane Ngom, avait mis les habitants de la cité en rapport avec l’agent judiciaire de l’Etat pour évaluer et faire l’état des dommages subis. « Mais depuis lors, rien. Mais quand même, on a continué à vivre », avance-t-elle avec un brin de foi.

    En réaction à cette situation, les habitants se sont organisés au sein d’une association pour défendre les intérêts de la cité, signale Alassane Seck, secrétaire général de l’Association des habitants de Belle vue. Seck, qui vit dans le quartier depuis près d’une trentaine d’années, se dit nostalgique du vivre-ensemble qu’offrait la cité.

    « Au début, comme c’était une cité fermée avec 65 villas, il y avait une vie en société très dynamique. Les habitants étaient solidaires. Il s’y ajoute qu’en 2005, quand on a connu de fortes inondations qui avaient causé beaucoup de dommages et désagréments auprès des populations, cela a rendu l’association plus dynamique pour porter ce combat afin de bénéficier d’un assainissement de la cité », fait-il valoir.

     

     

     »J’avais prévu de déménager pendant l’hivernage »

    Une note d’information de l’ONAS sur les travaux prévus à la cité Belle vue indique que l’Office national de l’assainissement du Sénégal prévoit d’y réaliser un collecteur des eaux usées d’une capacité de 1 365 ml sur l’axe de la voirie ou des accotements.

    Un raccordement des eaux usées de 60 maisons est prévu sur le collecteur avec des branchements au réseau d’assainissement de la cité. Ces travaux seront effectués sur la base du nombre de ménages actuels, précise le document.

    Il renseigne aussi qu’il y est prévu la réalisation d’une station de pompage (mini-station relevage). Cette station est en fait un petit post de pompage qui sera installé au centre de la place publique de la cité. Elle doit recevoir toutes les eaux usées refoulées de la cité vers le réseau de l’ONAS, situé le long de la route nationale.

    Alassane Seck espère que le combat des habitants de Belle vue va porter ses fruits. Depuis un mois, dit-il, le directeur général de l’ONAS, Mamadou Mamour Diallo, sur instruction des plus hautes autorités, a initié un projet d’assainissement de la cité. Ce projet qui vient de démarrer, vise à permettre à la cité de disposer d’une canalisation pour les eaux pluviales et une autre pour les eaux usées.

    Dans la cité, les moteurs vrombissent presque sans arrêt. Une pelle mécanique tourne à plein régime  pour extraire du sable. Près d’elle, des ouvriers sont à l’ouvrage. « Ils travaillent presque sans arrêt matin et soir », s’enthousiame M. Seck dont la maison se trouve juste à côté du chantier.

    « Nous espérons que ce projet sera mené à bout pour éloigner définitivement le spectre des inondations dans la cité Belle vue. Nous espérons aussi que la cité va retrouver son lustre d’antan et mériter de nouveau son nom comme à l’époque.  La cité Belle vue n’est plus belle maintenant. Nous espérons qu’avec ces travaux, la cité va retrouver sa beauté et mériter son nom », insiste-t-il.

    L’espoir grandit aussi chez Rockaya Fall depuis le début de ces travaux de réalisation d’ouvrages d’assainissement. Elle avoue qu’elle avait prévu de déménager pendant l’hivernage, mais attend de voir l’arrivée de la première grande pluie. Elle dit vivre dans l’espoir que ces travaux pourront reléguer les désagréments causés par les inondations au rang de mauvais souvenirs.

    « On vit dans l’espoir, on attend de voir. J’avais prévu de déménager pendant l’hivernage et revenir en saison sèche, mais là j’attends de voir la première grande pluie, car je trouve que c’est une belle initiative. Je ne dis pas que tout est bien fait parce que je n’ai rien vu, mais nous attendons de voir, car depuis 2005 on est dans la hantise de l’hivernage. C’est vrai qu’ils ont tardé à commencer les travaux, parce qu’on est déjà en plein dans l’hivernage. Mais bon, c’est mieux que rien », lance Mme Fall sur un ton empreint d’espoir.

    ABD/AB/ASG/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye libérés, selon leur avocat   

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye libérés, selon leur avocat   

    Dakar, 19 juil (APS) – Les opposants Birame Souleye Diop et El Hadji Malick Ndiaye, membres de la direction de Pastef-Les patriotes, ont été libérés mercredi après plusieurs jours de détention, a appris l’APS de leur avocat, Moussa Sarr.

    ‘’El Hadji Malick Ndiaye a été entendu cet après-midi par le juge d’instruction du premier cabinet [du tribunal de grande instance de Dakar], puis inculpé. Il est poursuivi pour actes ou manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique et diffusion de fausse nouvelle’’, lit-on dans une note reçue de Me Sarr.

    Selon la même source, M. Ndiaye, secrétaire à la communication de Pastef-Les patriotes, a été ‘’mis en liberté provisoire’’, après avoir été inculpé.

    ‘’Le juge d’instruction du premier cabinet a ordonné la libération de Birame Souleye Diop’’, annonce une note d’information reçue de Me Moussa Sarr.

    M. Diop, numéro 2 de Pastef-Les patriotes, le parti politique d’Ousmane Sonko, dirige le groupe parlementaire Yewwi Askan Wi à l’Assemblée nationale.

    Il a été déféré au parquet le 7 juillet pour des faits présumés de diffamation contre un chef d’État étranger et d’actes et manœuvres de nature à discréditer les institutions de la République.

    Birame Souleye Diop était également poursuivi en justice pour des faits de nature à saper les relations diplomatiques de l’État.

    Il était soupçonné d’avoir accusé les présidents sénégalais et ivoirien, Macky Sall et Alassane Ouattara, de faits d’empoisonnement sur leurs adversaires politiques ou leurs proches.

    ESF/ASG

  • SENEGAL-MIGRATIONS / Lutte contre la migration irrégulière : 922 projets financés 

    SENEGAL-MIGRATIONS / Lutte contre la migration irrégulière : 922 projets financés 

    Dakar, 19 juil (APS) – Des financements d’un montant de 60 millions de francs CFA par région ont été alloués à 922 projets, dans le cadre du programme Gouvernance, migration et développement (GMD), a appris l’APS de Mamoudou Diallo, son codirecteur national.

    Ce programme est financé par le Fonds fiduciaire de l’Union européenne pour l’Afrique et exécuté par la direction générale d’appui aux Sénégalais de l’extérieur, à travers les bureaux d’accueil, d’orientation et de suivi (BAOS).

    À travers l’initiative GMD, ‘’on a lancé un appel à projets pour permettre aux jeunes de s’approprier ces concepts et ces financements. A travers tout le Sénégal, nous avons reçu plus de 25.000 dossiers. À l’issue de la sélection par région, via les agences régionales de développement, on a retenu 922 projets, et chaque région a obtenu 60 millions de francs CFA’’, a-t-il précisé.

    M. Diallo signale que l’État du Sénégal a réactivé la migration circulaire avec le royaume d’Espagne, à travers l’enrôlement de 125 jeunes travaillant actuellement dans ce pays comme saisonniers.

    ‘’Nous avons signé des conventions, il y a juste deux mois. Nous avons sélectionné dans les 14 régions du Sénégal, par le bais des BAOS, 125 jeunes Sénégalais, qui sont partis travailler en Espagne avec une bonne rémunération’’, a-t-il expliqué.

    Mamoudou Diallo invite les médias sénégalais à mieux sensibiliser les jeunes sur les voies et moyens de la migration légale, ainsi que les opportunités qui s’offrent à eux au Sénégal.

    ‘’Nous souhaitons que les médias soient à nos côtés pour que nous puissions ensemble informer les jeunes en leur disant qu’il est possible d’émigrer en empruntant les voies de la migration légale, sûre, ordonnée et régulière. C’est mieux que de prendre les pirogues ou [de passer par] le désert, avec toutes les conséquences que nous connaissons’’, a-t-il dit.

    Le codirecteur de l’initiative Gouvernance, migration et développement souhaite nouer un partenariat avec les médias sénégalais, pour un bon traitement médiatique des sujets liés à la migration.

    Le programme GMD contribue à la bonne gestion des migrations et à la lutte contre les déplacements forcés et la migration irrégulière. Il a pour objectif de renforcer la ‘’gouvernance inclusive’’ de la migration au Sénégal et d’améliorer la synergie migration et développement, explique un document reçu de ses dirigeants.

    Il est mis en œuvre par la direction générale d’appui aux Sénégalais de l’extérieur, qui est sous la tutelle du ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, et l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement.

    L’initiative Gouvernance, migration et développement se propose de contribuer à la promotion de la migration régulière, à travers le renforcement des capacités d’intervention humaines, techniques et matérielles des services d’appui-conseil des migrants.

    ABD/ASG/ESF

  • SENEGAL-DIVERS / Décès à la gare routière de Kédougou d’un jeune en partance pour la Guinée

    SENEGAL-DIVERS / Décès à la gare routière de Kédougou d’un jeune en partance pour la Guinée

    Kédougou, 19 juil (APS) – Un homme de 30 ans, qui se rendait en République de Guinée pour des soins, est décédé à la gare routière de Kédougou, où sa dépouille mortelle a été découverte ce mercredi, a appris l’APS de Balla Fall, le commissaire central de la capitale du sud-est.

    ‘’Le jeune homme travaillait au village aurifère de Sabodala comme menuisier et il était en partance pour la République de la Guinée, pour les besoins d’un traitement de sa maladie en compagnie de son grand frère. C’est lors de leur escale au niveau de la gare routière qu’il a rendu l’âme’’, a-t-il expliqué.

    La dépouille mortelle a été déposée par les sapeurs-pompiers à la morgue du centre hospitalier régional Amath Dansokho de Kédougou.

    Une enquête a été ouverte sur ordre du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Kédougou.

    PID/ASG

  • SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    SENEGAL-CULTURE-INFRASTRUCTURES / Ziguinchor : les travaux du musée-mémorial Le Joola avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes

    Ziguinchor, 19 juil (APS) – Les travaux de construction du musée-mémorial national Le Joola sur les berges du fleuve Casamance, à Ziguinchor (sud), avancent à grands pas à la grande satisfaction des familles des victimes et rescapés du naufrage de ce bateau qui assurait la liaison entre Dakar et la métropole du sud, a constaté un correspondant de l’APS.

    Les autorités sénégalaises ont décidé le 20 décembre 2019, à Ziguinchor, de lancer les travaux de construction de cet édifice longtemps réclamé par les familles des victimes et rescapés du naufrage du bateau Le Joola. L’infrastructure doit coûter trois milliards de francs CFA.

    Au total, 1.863 personnes ont péri dans le naufrage du bateau Le Joola dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002, au large des côtes gambiennes. Seuls 63 rescapés ont été dénombrés, selon un bilan officiel publié après ce drame considéré comme l’une des plus grandes catastrophes maritimes civiles.

    Le ministre de la Culture et du Patrimoine historique, Aliou Sow, a déclaré récemment, lors d’une visite de chantier, que les travaux du mémorial-musée le Joola sont ‘’presque dans les dernières finitions avant la réception définitive’’.

    Selon lui, ‘’bien avant le 26 septembre’’, date anniversaire du naufrage du bateau le Joola, le président de la République, Macky Sall, pourra venir, en fonction de son agenda, procéder à l’inauguration de ‘’cette grande infrastructure culturelle qui est aussi un lieu de pèlerinage, de souvenirs et de projection vers l’avenir’’.

                    Familles des victimes et associations expriment leur satisfaction 

    « C’est une très grande satisfaction de voir l’avancement des travaux de ce mémorial tant attendu », se réjouit Elie Jean Bernard Diatta, en charge des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage du Joola.

    M. Diatta souligne que le mémorial-musée est un ‘’des points importants’’ pour les familles des victimes.

    Le bâtiment comporte une partie dédiée à la mémoire des victimes et une autre aux reliques du Joola, c’est-à-dire les objets appartenant aux personnes disparues dans cette tragédie maritime.

     »C’est un bâtiment d’une importance capitale. Il va non seulement représenter un lieu de recueillement pour nous mais aussi un lieu où on va retrouver la vie », salue Elie Jean Bernard Diatta.

    La présidente de l’association des orphelins du Joola, Suzanne Immaculée Diatta, se dit aussi satisfaite de l’état d’avancement des travaux du musée-mémorial.

     »Nous sommes vraiment contents de cette réalisation du musée. Ce musée permettra au monde entier de savoir ce qui s’est passé sur le bateau. Il va nous permettre de voir les photos et autres objets de nos défunts parents », a souligné Mme Diatta, qui a perdu son père dans le naufrage du bateau.

    Au-delà de l’architecture et de sa position qui ne passeront pas inaperçues, le musée-mémorial comportera un espace d’échanges et un autre dédié aux commémorations. Des photos et objets ayant appartenu aux disparus seront exposés dans ce musée.

     »Il est prévu d’exposer des photos des disparus, leurs noms, mais particulièrement les objets qu’on aura sortis du bateau », a fait savoir Elie Jean Bernard, le chargé des affaires juridiques de l’Association nationale des familles des victimes du naufrage. Il signale qu’il est « prévu de grands hublots dans le mémorial ».

     »Les écrivains joueront aussi leur partitions par le biais de livres traitant de la question. Tout comme la presse avec différentes publications. Tout ce qu’on aura amassé au sein des familles des victimes sera, par ailleurs, destiné au musée », a indiqué Elie Jean Bernard.

    Il a aussi souligné que  ‘’le mémorial va accueillir des touristes et visiteurs ».

    Après la réalisation de l’édifice, a préconisé Elie Jean Bernard Diatta, la prochaine étape doit consister au renflouement du navire, ‘’afin de retirer tout ce qui se trouve au fond de l’océan pour habiller le mémorial ».

    MNF/ASB/OID/ASG

  • SENEGAL-ISLAM / La fête de la Tamxarite célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet (commission nationale)

    SENEGAL-ISLAM / La fête de la Tamxarite célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet (commission nationale)

    Dakar, 19 juil (APS) – La fête de la Tamxarite, correspondant au nouvel an musulman, sera célébrée dans la nuit du vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, a annoncé la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire.

    Cette Commission s’est réunie mardi à la RTS pour scruter le croissant lunaire.

    Le croissant lunaire n’ayant été aperçu dans aucune localité du pays,  le jeudi 20 juillet 2023 correspondra au premier jour du mois lunaire Mouharam (Tamxarite), explique la commission dans un communiqué.

    ‘’Après de larges concertations’’ en son sein, la Commission a décidé que la fête de la Tamxarite sera par conséquent célébrée dans la nuit du Vendredi 28 au samedi 29 juillet 2023, fait-elle savoir.

     

    OID/SBS/AKS

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de production du premier baril de pétrole et la bagarre entre militants de l’APR à la Une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le report de production du premier baril de pétrole et la bagarre entre militants de l’APR à la Une des quotidiens

    Dakar, 19 juil (APS) – Le report de la production du premier baril de pétrole du champ de Sangomar et la bataille rangée entre jeunes partisans de Amadou Ba et de Abdoulaye Diouf Sarr, deux responsables de l’Alliance pour la république (APR) dans un contexte de désignation d’un candidat à la présidentielle pour le parti au pouvoir sont les deux sujets les plus en vue des quotidiens parvenus mercredi à l’APS.

     »Exploitation des hydrocarbures au large de Sangomar : Woodside reporte son premier baril à juin 2024’’,  met à sa Une Les Echos qui indique que le Sénégal devra prendre son mal en patience avant de voir la première goutte de pétrole jaillir des puits de Sangomar forés par le groupe australien Woodside Energy.

     »En effet, le premier baril annoncé à fin 2023 ne sera disponible que vers la fin du premier semestre 2024. Ce qui risque de remettre en cause les prévisions de croissance annoncées par l’Etat du Sénégal’’, écrit le journal

     »Barils de pièges sur le budget’’, titre L’Observateur qui a recueilli l’avis de l’économiste Mohamed Dia, qui a soutenu dans les colonnes du journal que ce report du démarrage de la production du champ de Sangomar en 2024 a  des risques sur les projections budgétaires pour 2023. Pour l’économiste,  »inéluctablement, la croissance sera impactée ( …) ».

    La presse du jour a également mis en exergue la bataille rangée entre jeunes partisans de Amadou Ba et de Abdoulaye Diouf Sarr, deux responsables de l’Alliance pour la république (APR) dans un contexte de désignation d’un candidat à la présidentielle pour le parti au pouvoir.

    Dans l’attente de l’annonce du candidat de la mouvance présidentielle pour les prochaines électorales, les responsables de Benno Bokk Yaakaar dans les cinq départements de la région de Dakar s’étaient réunis en assemblée hier pour  »exprimer leur soutien au Président Macky dans la la décision qu’il va prendre’’, souligne L’As.

     »Mais celle-ci s’est terminée en queue de poisson. En effet, tout s’est bien déroulé jusqu’à ce qu’Abdoulaye Diouf Sarr prenne la parole pour dire qu’il y a deux  candidats pour Dakar. Une déclaration qui a mis le Premier ministre Amadou Ba dans tous ses états. Le chef du gouvernement a ainsi coupé la parole à l’ancien ministre de la Santé pour lui faire savoir que cette question de candidature ne fait pas partie de l’ordre du jour, précisant qu’il n’est candidat en rien et que si Diouf Sarr veut parler de candidature, il n’a qu’à parler pour lui-même. C’est sur ces entrefaites qu’une bataille rangée a éclaté et la rencontre s’est terminée en queue de poisson’’, explique L’As.

    Pour Bés Bi Le Jour, ces incidents au siège de l’APR sont  »l’illustration du summum de l’adversité » entre Amadou Bâ et Diouf Sarr.

     »La guerre de succession à laquelle se livrent des leaders de l’Apr prétendants au +dauphinat+ s’est transposée hier au siège de ce parti présidentiel. Venu participer à un conclave avec
    pour objet une résolution d’unité et de soutien au Président, le Premier ministre Amadou Bâ, s’est vu exfiltrer pour échapper à une bagarre entre ses militants et ceux de Diouf Sarr », écrit le quotidien.

     »’Les rancœurs au cœur de l’APR’’, affiche à la Une Le Quotidien. Pour WalfQuotidien  »Partisans de Diouf Sarr et de Amadou Bâ se tapent dessus ».

     »Macky Sall face au syndrome du +canard boiteux+ », titre EnQuête.  »Macky Sall, en fin de règne, va tout faire pour garder la main sur ses troupes, face au choc des ambitions et des candidatures pour la Présidentielle de 2024. La révolte des députés de Benno Bokk Yaakaar (BBY), à l’occasion du vote concernant le projet de loi modifiant l’article 87, montre que ce ne sera pas une sinécure », écrit la publication.

    Selon le journal,  »c’ est un moment tant redouté par le +Macky+. Le président de la République, qui est à quelques mois de la fin de son deuxième mandat, craint de perdre le contrôle sur sa majorité. Cette période si particulière, qui touche les présidents en fin de second mandat, surnommée chez les Anglo-Saxons le « Lame « Lame Duck » (canard boiteux en français), guette la fin de règne du président Macky Sall. Au soir du 3 juillet 2023, le règne de Macky Sall semble être entré dans une nouvelle ère ».

    Le Soleil s’intéresse à la Poste en mettant en Une : ‘’Le plan de restructuration en marche’’. Selon  Mouhamed Diaité, directeur général de l’entreprise,  »le groupe va être restructuré dans le sens d’une recapitalisation ».

    AB/OID