Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement annonce des mesures de restructuration des entreprises en difficulté

    SENEGAL-ECONOMIE / Le gouvernement annonce des mesures de restructuration des entreprises en difficulté

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Premier ministre a demandé au gouvernement de reprendre les travaux du comité interministériel de suivi et de restructuration des entreprises publiques et parapubliques en difficulté, et d’assurer la mise en œuvre effective du fonds de relance qui leur est destiné.

    Ousmane Sonko ‘’a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté, pour garantir la continuité du service public’’, rapporte le ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    M. Sonko a également invité le ministre, secrétaire général du gouvernement, à ‘’procéder à la reprise des travaux du comité interministériel de suivi et de restructuration des entreprises publiques et parapubliques’’, a annoncé M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres de ce mercredi 18 décembre.

    Le chef du gouvernement a demandé aussi au ministre des Finances et du Budget de ‘’prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du fonds de relance [destiné à] la restructuration desdites entreprises’’.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Annulation de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale : le Conseil constitutionnel « incompétent » (décision)

    SENEGAL-POLITIQUE-JUSTICE / Annulation de l’élection du bureau de l’Assemblée nationale : le Conseil constitutionnel « incompétent » (décision)

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Conseil constitutionnel s’est déclaré mercredi incompétent à juger de la requête en annulation d’une délibération sur l’élection récente du bureau de l’Assemblée nationale introduite par quatorze députés de l’opposition parlementaire, a appris l’APS d’un document émanant de la juridiction constitutionnelle.

    Le Conseil constitutionnel avait été saisi à la suite de l’élection du bureau de l’institution parlementaire marquée par une divergence d’interprétation des dispositions du règlement intérieur relative au respect de la parité.

    Dans un arrêt rendu mercredi la juridiction s’est notamment déclarée incompétente en considérant qu’il résulte, contrairement aux allégations des requérants, que l’exercice de ses attributions constitutionnelles en matière électorale prend fin à la proclamation des résultats définitifs du scrutin marquant la fin du processus électoral.

    Un vif débat avant l’élection du bureau de l’Assemblée nationale

    Le Conseil constitutionnel estime par conséquence que l’élection du bureau de l’Assemblée nationale, qui procède de l’organisation interne de cette institution, ne fait pas partie du processus électoral.

    Il ajoute que la délibération attaquée par les requérants ne participe pas directement à la régularité des élections législatives du 17 novembre 2024.

    L’élection du bureau de la nouvelle Assemblée nationale a été précédée le lundi 2 décembre par un vif débat tournant autour de l’interprétation des règles encadrant la parité.

    Tout était parti d’un blocage né de la volonté du groupe Takku Wallu Sénégal (opposition) d’attribuer le poste de vice-président qui lui revenait de droit à Mohamed Ngom dit Farba. Ce à quoi le groupe majoritaire, Pastef-Les Patriotes s’est opposé, arguant qu’il devait revenir à une femme conformément aux règles de la parité.

    Aïssata Tall Sall, présidente du groupe de l’opposition avait fermement défendu la position de son camp, rejetant les accusations de non-respect des droits des femmes. Elle  estimait que sa désignation à la tête des parlementaires de Takku Wallu Sénégal à l’Assemblée nationale était la preuve d’un attachement au respect des droits de la femme.

    « Pour la première fois, notre groupe a investi une femme comme présidente. Cela illustre clairement notre engagement en faveur des droits des femmes », avait-elle tenu à faire valoir.

    L’ancien ministre de la Justice n’avait pas manqué de contester l’interprétation des articles 13 et 14 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale concernant la parité, précisant qu’aucune disposition ne l’impose dans ce contexte précis. « L’Assemblée nationale n’est pas un tribunal. Si une disposition est jugée violée, seuls les tribunaux peuvent en décider », avait-elle rappelé.

    Concernant la proposition pour le poste de huitième vice-président, elle avait souligné que son groupe avait déposé une liste complète dès 11 heures du matin, conformément aux exigences, et désigné leur candidat, Mohamed Ngom.

    « Nous avons respecté la loi et déposé nos documents dans les délais. Le débat a uniquement porté sur l’application de la loi, qui doit être discutée dans un esprit de concertation et non d’accusation », avait-elle ajouté.

    De son côté, le président du groupe parlementaire de Pastef-Les Patriotes, Mohamed Ayib Salim Daffé, avait estimé que la liste de candidats, déposée auprès du Secrétariat général, respecte scrupuleusement les exigences de parité conformément aux textes.

    « Selon le calcul basé sur la méthode de la plus forte moyenne, les sept premières positions de vice-présidents nous reviennent, et nous avons respecté la parité sur cette liste,” avait-il fait valoir en dénonçant ce qu’il considérait comme des manœuvres visant à bloquer les travaux de l’institution parlementaire.

    AKS/MTN

  • SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko fera sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre  

    SENEGAL-INSTITUTIONS / Ousmane Sonko fera sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre  

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Premier ministre, Ousmane Sonko, va faire sa déclaration de politique générale devant les députés, vendredi 27 décembre, a-t-on appris, mercredi 18 décembre, du ministre de la Formation professionnelle et technique, porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Njekk Sarré.

    ‘’Le président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de [la] déclaration de politique générale [du chef du gouvernement], vendredi 27 décembre 2024’’, a annoncé M. Sarré dans le communiqué du Conseil des ministres de ce jour.

    ESF/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    SENEGAL-GOUVERNEMENT / Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 18 décembre 2024

    Dakar, 18 déc (APS) – Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 18 décembre 2024, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

    A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur la cérémonie d’inauguration, le jeudi 12 décembre 2024 à Thiès, du monument dédié au héros national Lat Dior Ngoné Latyr DIOP, à l’occasion du centenaire de sa disparition. Il a adressé ses remerciements aux populations de la ville de Thiès, notamment aux élèves, pour leur mobilisation exceptionnelle et leur accueil chaleureux. Il a aussi associé dans ses remerciements les autorités territoriales, le Maire de la ville, les élus, les notabilités religieuses et coutumières de Thiès qui ont fortement contribué au succès de la manifestation.

    La présence du Chef de l’Etat à Thiès symbolise son attachement particulier à la valorisation de notre patrimoine historique et culturel si nécessaire à la préservation d’un récit national assumé qui prend en compte nos valeurs traditionnelles séculaires, basées sur une culture de la mémoire et la célébration de nos héros nationaux dans tous les domaines. Dès lors, il a demandé au Premier Ministre, au Ministre des Collectivités territoriales, au Ministre de la Culture et au Secrétaire d’Etat en charge de la Culture, de travailler avec les Collectivités territoriales en vue de mettre en adéquation la dénomination de nos rues, avenues, boulevards et édifices publics avec les faits historiques et héros nationaux qui ont unanimement marqué la vie de notre pays.

    Le Président de la République a aussi souligné l’importance de vulgariser et d’enseigner l’histoire générale du Sénégal. Il a, à cet égard, demandé au Premier Ministre d’évaluer et de relancer le projet de réécriture scientifique de l’histoire générale du Sénégal, de réhabiliter et de promouvoir le patrimoine historique de nos communes et villes. Dans cet élan, il a indiqué au Ministre en charge de la Culture et au Secrétaire d’Etat chargé du patrimoine historique, la nécessité de travailler à la réhabilitation du patrimoine des îles, notamment Gorée et Carabane en étroite collaboration avec les autorités municipales et les populations. Il a, en outre, invité, le Premier Ministre à engager la réflexion sur la création d’un Conseil national de la Mémoire et de la Gestion du Patrimoine historique afin de faire de la préservation de notre histoire, un facteur majeur de développement économique, social et culturel du Sénégal.

    Abordant la question de la politique d’urbanisme, d’architecture, d’habitat et de promotion du logement, le Chef de l’Etat a indiqué que la matérialisation de la Vision Sénégal 2050, révèle l’urgence d’accélérer l’aménagement du territoire, le développement de nos terroirs ainsi que la modernisation de nos communes et villes à partir des Pôles. Il a demandé au Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires de veiller à l’actualisation et/ou à la généralisation des plans directeurs d’urbanisme dans toutes les communes et villes du Sénégal. Cet exercice impératif de planification, est fondamental pour maitriser le développement urbain et accélérer dans la cohérence et la rigueur des aménagements la mise en œuvre de la politique d’habitat et de promotion de logements sociaux en particulier. Dans ce sillage, il a instruit le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires, de veiller à l’application stricte des règles d’architecture harmonisées dans chaque commune et ville du Sénégal. A cet égard, il a invité le Gouvernement à travailler avec l’Ordre des architectes pour proposer un nouveau cadre légal et réglementaire de mise en œuvre de la nouvelle politique d’architecture du Sénégal.

    Dans l’optique d’une dynamique de refondation de la politique d’urbanisme, de construction et du logement, le Président de la République a engagé le Gouvernement à poursuivre les efforts de promotion des constructions aux normes des habitations, bâtiments et édifices avec :

    – l’application rigoureuse des codes de l’urbanisme, de la construction, de l’assainissement et de l’environnement principalement ;

    – la maitrise des aménagements et occupations du littoral ;

    – la mise à contribution du Laboratoire national de référence des Bâtiments et Travaux publics qui assure l’homologation des matériaux et produits utilisés dans le secteur des BTP et garantit la qualité et la conformité des constructions ;

    – l’intégration d’une exigence d’aménagement paysager et d’espaces verts dans les quartiers  et les habitations ;

    – la formation professionnelle initiale et continue des acteurs du bâtiment dans des écoles et instituts spécialisés.

    Par ailleurs, le Chef de l’Etat a indiqué l’urgence d’accélérer le déploiement national des programmes de promotion de logements sociaux. A cet effet, il a demandé au Premier Ministre de relancer les programmes de construction de logement sociaux dans les zones adaptées soutenus par des lotissements, des plans d’aménagement et des titres d’occupation officiellement validés après les audits fonciers et immobiliers en cours. Le Gouvernement devra aussi proposer des solutions soutenables pour accélérer la promotion d’un habitat décent à travers la conception de plans consensuels de restructuration et de rénovation urbaine et s’atteler à moderniser l’habitat en milieu rural. Il a invité le Premier Ministre et le Gouvernement à faire du logement décent une cause nationale à partir de l’année 2025. Le Ministre de l’Urbanisme et le Secrétaire d’Etat au Logement feront le point mensuel en Conseil des Ministres sur la mise en œuvre de la politique du logement.

    Dans cet esprit, il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge l’Urbanisme de fixer, pour les trois (3) prochaines années, la lettre de mission et le cadre d’intervention de la Société d’Aménagement Foncier et de Restructuration urbaine (SAFRU), entité qui doit disposer de ressources foncières et financières adaptées à partir d’un modèle économique viable. Au demeurant, il convient d’évaluer le Fonds de Garantie pour l’accès Logement (FOCALOG) et l’application de la loi d’orientation n° 2016-31 du 08 novembre 2016 sur l’habitat social avec le dispositif du Fonds pour l’Habitat social (FHS).

    Le Gouvernement s’attèlera aussi à la relance des pôles urbains et des zones d’aménagement concerté pour faciliter l’accès à la propriété foncière et immobilière avec le concours des banques et établissements financiers (CDC en particulier…). Dans cette lancée, une importance primordiale sera accordée au développement prioritaire du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose qui commencent à accueillir des infrastructures hôtelières de classe mondiale.

    Au regard de la montée en puissance du secteur du tourisme, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, au Ministre en charge des Collectivités territoriales et au Ministre en charge du Tourisme de veiller à la maitrise du développement urbain des zones touristiques du Sénégal.

    Dans sa communication, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’en vertu des dispositions de la Constitution, notamment en son article 84, Monsieur le Président de la République a saisi l’Assemblée nationale pour la tenue de sa Déclaration de Politique générale (DPG), le vendredi 27 décembre 2024, conformément aux dispositions de l’Article 55 de la Constitution.

    Abordant la préparation de l’agenda législatif de l’année 2025, le Premier Ministre a indiqué que les projets de textes y afférents doivent être en phase avec le nouveau Référentiel des politiques publiques Vision Sénégal 2050. Il a, en outre, souligné l’exigence pour chaque ministère d’élaborer et de transmettre au Secrétariat général du Gouvernement son agenda législatif au titre du premier semestre de l’année 2025, au plus tard à la mi-janvier 2025. À cet égard, il a demandé aux Ministres de veiller, après une stricte revue des projets de texte élaborés antérieurement à avril 2024, à bien identifier les textes à vocation stratégique et ceux à vocation opérationnelle, aux fins d’anticiper sur la complexité et les délais d’élaboration ainsi que sur l’ordre de priorité. En outre, il devra être tenu compte de l’orientation majeure de rationalisation des ressources publiques.

    Par ailleurs, le Premier Ministre a relevé l’attention particulière à accorder à la restructuration des entreprises publiques et parapubliques en grande difficulté pour garantir la continuité du service public. Il a ainsi demandé au Ministre Secrétaire général du Gouvernement de procéder à la reprise des travaux du Comité interministériel de Suivi et de Restructuration des entreprises publiques et parapubliques et instruit le Ministre des Finances et du Budget de prendre les dispositions nécessaires pour la mise en œuvre effective du Fonds de Relance pour la restructuration des dites entreprises.

    Enfin, le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il co-présidera avec le Vice-Président de La Gambie, à l’occasion d’une visite de travail et d’amitié dans ce pays les 19 et 20 décembre 2024, la réunion de la Commission consultative conjointe chargée du suivi de la coopération entre les deux pays qui ne s’est pas tenue depuis 2011. La rencontre sera consacrée à la revue de l’état de mise en œuvre des décisions issues du Conseil présidentiel du 1er août 2023 et à l’examen de divers dossiers. Le Premier Ministre co-présidera également, avec le Vice-Président de La Gambie, la cérémonie d’ouverture de la 2ème édition du forum économique, commercial et d’investissement sénégalo-gambien.

    AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :

    • Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point mensuel sur les préparatifs de l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
    • Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la situation de la campagne de commercialisation de l’arachide 2024, les cultures de décrue et la campagne horticole ;
    • Le Ministre de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire a fait une communication sur la synergie gouvernementale autour de la mise en œuvre d’une Stratégie nationale de Financement ciblé (SNFC) au service de l’économie sociale et solidaire.

    AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES,

    Le Conseil a examiné et adopté :

    • Le Projet de décret portant organisation du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères.

    Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, Porte-Parole du Gouvernement

    Amadou Moustapha Njekk SARRE

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le blocage à la mairie de Dakar et divers sujets au menu des journaux

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Le blocage à la mairie de Dakar et divers sujets au menu des journaux

    Dakar, 18 déc (APS) – Les quotidiens reçus mercredi à l’Agence de presse sénégalaise (APS) mettent  principalement en exergue le blocage constaté à la mairie de Dakar à la suite de la révocation de Barthélémy Dias et divers sujets relatifs au recours de fins d’annulation de sa radiation de la liste des députés par le bureau de l’Assemblée nationale ainsi que le retrait annoncé de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

    ‘’La mairie de Dakar accuse, la police dément’’, titre Le Témoin à propos de ce blocage. ‘’Les relations entre la mairie de Dakar et la Police nationale se trouvent à un point de crispation inédit. Une série d’incidents survenus ces derniers jours illustre des tensions croissantes entre ces deux institutions, avec des accusations mutuelles et des prises de position qui préoccupent l’opinion publique’’, rapporte la publication.

    ‘’Le feuilleton entre la mairie de Dakar et la Police continue. Cette fois-ci, c’est le terrain médiatique que les deux institutions cherchent à légitimer leurs actions. La Police nationale a publié un communiqué par l’intermédiaire de sa Division communication et Relations publiques dans lequel elle rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles elle aurait bloqué les activités du maire de Dakar, Barthélémy Dias et limité l’accès des conseillers municipaux à l’hôtel de ville’’, note le journal.

    ‘’La Police dément les informations faisant état de blocage de Barthélémy Dias et de la Mairie. A son tour, le bureau du Conseil municipal dément la Police’’, indique Vox Populi.  »Le communiqué de démenti de la Police n’a pas eu le temps de refroidir que le bureau municipal de la ville de Dakar sort aussi un démenti à ce démenti’’, fait-il savoir.

    ‘’La mairie charge la police, la police se décharge’’, écrit le Quotidien. ‘’La Police se dérobe, le bureau municipal persiste’’, renchérit La Tribune. ‘’La Police et le bureau municipal ne parlent par le même langage’’, évoque à son tour L’As.

    WalfQuotidien annonce que le successeur de Barthélémy Dias sera installé demain (jeudi). ‘’Le Conseil municipal est d’ailleurs convoqué à cet effet par Ngoné Mbengue, première adjointe au maire. Les Conseillers municipaux sont également convoqués pour l’examen et l’adoption du budget 2025 et le plan  triennal d’investissement 2025-2027 », renseigne le journal.

    ‘’L’objectif pour les élus locaux, c’est de montrer que le conseil municipal fonctionne normalement et par la même occasion éviter l’installation d’une délégation spéciale’’, explique Walf qui affiche à sa Une ‘’le conseil municipal en action’’.

    Les Echos s’intéressent au recours de fins d’annulation de la radiation de Barthélémy par le bureau de l’Assemblée nationale. ‘’Comme promis Barthélémy Dias a mis en branle un pool d’avocats pour attaquer la décision du bureau de l’Assemblée nationale devant le Conseil constitutionnel. Ainsi Me Doudou Ndoye et ses pairs ont listé les textes violés dans la procédure de radiation de leur client avant de demander aux sages d’annuler la décision prise par le bureau de l’Assemblée nationale’’, indique la publication.

    Il s’agit pour Barthélémy Dias de ‘’renaître ou périr’’, note EnQuête qui souligne  »qu’en perdant simultanément la mairie de Dakar et son siège de député, il se retrouve face à un défi majeur : renaître de ses cendres ou disparaître du paysage politique ».

    Le Soleil s’intéresse de son côté  au retrait des pays l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et titre ‘’le coût du divorce’’.

    Selon le quotidien national, ‘’ 72 millions de Maliens, Burkinabés et Nigériens pourraient se voir obligés de disposer d’un visa pour voyager dans l’espace communautaire, des projets de plus de 500 millions de dollars en sursis. Quatre agences régionales au Burkina Faso, deux organismes régionaux au Mali et un bureau régional au Niger risquent de fermer en plus de menace sur les emplois de quelque 130 membres du personnel de la CEDEAO’’.

    Le dernier sommet ordinaire des chefs d’Etat de la CEDEAO tenu à Abuja fixe la date de ce retrait au 29 janvier 2025   

    AB/ASB

  • SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Le projet Grand Tortue Ahmeyim achevé à 97 % depuis septembre (opérateurs)

    SENEGAL-MAURITANIE-HYDROCARBURES / Le projet Grand Tortue Ahmeyim achevé à 97 % depuis septembre (opérateurs)

    Saint-Louis, 17 déc (APS) – Le projet Grand Tortue Ahmeyim (GTA) est achevé à 97 pour cent depuis fin septembre dernier, a appris l’APS de la multinationale British Petroleum (BP) et de ses partenaires, à l’occasion de l’inauguration de conteneurs solaires et d’un centre d’information à Saint-Louis (nord).

    « BP, en tant qu’opérateur, et ses partenaires Kosmos Energy, Petrosen et SMH, continuent de progresser dans la livraison de la Phase 1 du projet Greater Tortue Ahmeyim qui est achevé à plus de 97 pour cent à la fin septembre 2024 », indiquent l’opérateur BP et ses partenaires dans un communiqué rendu public.

    Selon cette même source, « les équipes travaillent dur pour assurer une intégration fluide et une mise en service de toutes les pièces en un seul mégaprojet prêt pour la production de gaz ».

    Le projet de conteneurs froids est dirigé par BP et ses partenaires de projet, Kosmos Energy et Petrosen, aux côtés de la municipalité et des représentants des quais de pêche de Guet Ndar et Goxu Mbath, précise un autre communiqué.

    Le texte ajoute qu’il vise à soutenir la communauté de pêche de Goxu Mbath et le développement économique local.

    Le centre d’information est installé pour accueillir les résidents et répondre à leurs questions sur le projet GTA, ajoute-t-il.

    Il signale qu’une équipe de BP est présente tous les jours de la semaine pour fournir des informations sur l’avancement du projet, sa stratégie de contenu local, entre autres sujets.

    Massaer Cissé, vice-président et directeur général de BP Sénégal, a dirigé ces deux activités, selon une note de compte rendu de BP.

    GTA est un projet de production de gaz situé à cheval sur les eaux territoriales sénégalaises et mauritaniennes.

    La société BP détient 61 pour cent du projet.

    AMD/ASG/MTN

  • SENEGAL-GOUVERNANCE / Le chef de l’État veut une adoption rapide de la loi sur l’accès à l’information (officiel)

    SENEGAL-GOUVERNANCE / Le chef de l’État veut une adoption rapide de la loi sur l’accès à l’information (officiel)

    Dakar, 17 déc (APS) – Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, Alassane Guèye, a fait part mardi, à Dakar, de la volonté du chef de l’État, Bassirou Diomaye Faye, de parvenir à l’adoption rapide du projet de loi sur l’accès à l’information, assurant que le dossier était déjà sur la table du secrétaire général du gouvernement.

    « Le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a instruit les services concernés pour l’adoption de la loi relative à l’accès des médias et du public à l’information. Le projet de loi est actuellement sur la table du ministre-secrétaire général du gouvernement », a-t-il dit.

    Le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance, une structure dépendant du ministère de la Justice, s’exprimait ainsi au cours de l’atelier de partage de ce projet de loi avec les médias. La rencontre est organisée en collaboration avec la société civile et la coopération internationale allemande (GIZ).

    Cette rencontre « vise à informer et mobiliser les médias, (…) afin de relancer le processus législatif par un partage d’informations et un plaidoyer efficace », indiquent les organisateurs.

    Le processus d’élaboration de la loi portant accès des médias et du public à l’information, initié depuis 2009, à l’initiative de la société civile (Article 19, Forum civil et RADDHO), a connu des lenteurs importantes.   

    « Heureusement, aujourd’hui, avec l’actuel président de la République, Bassirou Diomaye Faye, ce processus est déclenché de nouveau pour que cette loi soit adoptée très rapidement », a assuré le directeur de la Promotion de la bonne gouvernance.

    Renforcer l’Etat de droit et améliorer la qualité du débat public

    Cette nouvelle démarche au pas de charge obéit, selon lui, à l’importance que le chef de l’€tat accorde à la transparence et la bonne gouvernance – qui figurent en bonne place dans le nouveau référentiel des politiques « Vision Sénégal 2050 » – et au droit du public et des médias à l’information.

    « Le président de la République, qui a inscrit son magistère sous le sceau de la transparence, et de la bonne gouvernance, est très motivé à l’adoption de la loi afin que les journalistes, la société civile, les citoyens aient accès aux informations utiles concernant la gestion des affaires publiques », a fait savoir Alassane Guèye.

    En plus de favoriser cet accès à l’information, cette loi, une fois adoptée en Conseil des ministres et votée à l’Assemblée nationale, permettra, a-t-il ajouté, de « lutter contre la corruption et de protéger les lanceurs d’alerte ».

    L’accès des médias et du public à l’information, contenue dans les documents publics et relative à la gestion des affaires publiques, est un droit fondamental consacré par la Déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948 et l’article 19 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples du 27 juin 1981.

    Actuellement, vingt-neuf pays africains disposent déjà d’une telle loi qui « renforce la démocratie et l’État de droit », et « améliore la qualité du débat public », lit-on dans un document remis à la presse.

    ABB/ASG/MTN

  • SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Crue du fleuve Sénégal : Belli Diallo, village de la résilience

    SENEGAL-ENVIRONNEMENT-REPORTAGE / Crue du fleuve Sénégal : Belli Diallo, village de la résilience

    Par Amadou Thiam

    Matam, 17 déc (APS) – Le village de Belli Diallo, dans la région de Matam (nord), comme toutes les localités sinistrées de la crue du fleuve Sénégal, est un symbole de résilience. Ses habitants, relogés sur un site de recasement, tentent de retrouver une vie normale, avec l’espoir de retourner bientôt dans leurs maisons envahies par les eaux.

    Situé à environ trois kilomètres de la commune de Matam, Belli Diallo ressemble toujours à un village fantôme. Et pour cause, en octobre dernier, la crue du fleuve Sénégal avait contraint ses habitants à quitter leurs habitats gagnés par la montée des eaux du fleuve Sénégal.

    Trois mois plus tard, le décor n’a pas encore changé. Des vestiges de maisons détruites par la furie des eaux accueille le visiteur. Certaines éventrés, d’autres dépourvues de toit, d’autres encore totalement rasées.

    Leurs anciens occupants vivent désormais de l’autre côté du village, sur la route menant vers les champs du Walo, sur les terres réservées à la culture de décrue. Ici, vingt-quatre familles vivent dans des conditions précaires, dans des cases qui ne protègent ni de la poussière, ni du vent, ni du froid.

     »Depuis que les eaux ont envahi notre village, nous habitons ici, dans cet espace, avec nos familles. C’est ici que nous faisons tout. Nos habitations n’ont pas résisté », confie Mamadou Sy, un bûcheron qui essaie de retrouver tant bien que mal une vie normale.

    Non loin de ce qui lui sert aujourd’hui de maison, il a timidement recommencé son travail.  »Cela ne ressemble en rien avec notre maison en banco, où j’ai passé presque toute sa vie », dit Mamadou, multipliant les coups de hache appuyés contre de grosses branches de bois mort. Son fils de trois ans, lui, n’a que la conscience de son âge, est occupé à jouer à côté de la case. Un abri fait de bric et de broc : de paille, de bois, de morceaux de tissus, de toile et de nattes.

    Mamadou Sy vit désormais, ici, avec sa petite famille. En attendant le retrait des eaux et la reconstruction de son ancienne maison, il s’agit d’un moindre mal.

    Durant les premiers jours de la crue du fleuve, les maisons étaient littéralement envahies par les eaux et s’étaient totalement vidées de leurs occupants devenus des sans-abris en l’espace de quelques heures.

    La famille de Mamadou Sy et les vingt-trois autres du village de Belli Diallo a été contraintes d’aménager des cases de fortune. Posté devant sa case de fortune, il symbolise toute la résilience des habitants de Belli Diallo. La plupart continue de vaquer à leurs occupations comme si de rien n’était, en attendant des lendemains meilleurs.

    Une vie de village est en train de se créer. A côté de chaque case, des ustensiles de cuisine sont posés à même le sol ou accrochés. Des motos et charrettes, des sacs de ciment couverts par des bâches ajoutent un charme ordinaire à ce tableau familial.

    Des promesses et un semblant de vie normale

    A cette heure où presque toutes les femmes de ce site de recasement sont parties vendre du poisson au marché de Matam, une dame sort de sa case. Malgré sa petite taille, elle est obligée de se courber pour se retrouver dehors. Vêtue d’un boubou multicolore, le visage marqué par le froid qui sévit depuis quelques jours, Aminata Diallo désespère de voir perdurer la situation de précarité dans laquelle vivent les habitants de son village.

     »Toutes les promesses qui nous avaient été faites ne sont toujours pas satisfaites. Depuis deux mois, nous vivons ici avec toutes nos familles », dit-elle. Le maire de Ogo, une commune voisine, avait promis de reconstruire tout le village de Belli Diallo, mais pour l’instant, rien de tel n’a été concrétisé, ajoute Aminata Diallo, aux yeux de qui le plus important est la reconstruction des anciennes habitations.

    Mamadou Abdoulaye Camara, le chef du village, abonde dans le même sens.  »La reconstruction de Belli Diallo est devenue urgente », au regard de la situation de précarité dans laquelle se trouvent ses habitants, lance-t-il.

    Pour l’heure, les vingt-quatre familles installées sur le site de recasement essaient de retrouver leurs habitudes dans un nouveau cadre marqué par des scènes de la vie ordinaire. Les adultes poursuivent au quotidien leurs activités principalement axées sur la pêche, le commerce et l’agriculture de décrue.

    Des groupes d’enfants, dans leur insouciance, continuent de courir partout et de sautiller, poussant des cris audibles à plusieurs mètres à la ronde. Une ambiance est joyeuse, signe que tout n’est pas perdu malgré les difficultés.

    AT/BK/ABB/ASB/AB

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / À la Une, les perspectives budgétaires 2025 de l’Etat 

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / À la Une, les perspectives budgétaires 2025 de l’Etat 

    Dakar, 17 déc (APS) – Les perspectives budgétaires 2025 de l’Etat, le passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des finances et du contrôle  budgétaire de l’Assemblée nationale, et le nouveau sacre continental de l’international sénégalais Lamine Camara sont les principaux sujets au menu des quotidiens parvenus mardi à l’Agence presse sénégalaise (APS).

    ‘’Le Sénégal dans le top 20 en 2025’’ des économies mondiales avec les plus forts taux de croissance, rapporte L’As. Le journal souligne que ‘’malgré toutes les critiques formulées contre l’économie sénégalaise, force est de constater qu’elle demeure résiliente. Mieux, elle constitue actuellement une référence mondiale en termes de progression du taux de croissance’’.

    ‘’Selon le rapport produit par le cabinet britannique d’analyses et de conseils sur les marchés particuliers ou des secteurs de marchés, 15 pays africains dont le Sénégal, figureront dans le top 20 des économies qui devraient enregistrer les plus forts taux de croissance à l’échelle mondiale en 2025’’, écrit le journal.

    WalfQuotidien annonce un taux de croissance de 8,8% en 2025 pour le Sénégal. ‘’Les prévisions de croissance de 8,8% et d’un déficit de 7% sont possibles. Mais les nouvelles autorités doivent régler certains préalables’’, recommande la publication.

    ‘’Avec un budget de 6. 395 milliards de francs CFA, selon la loi de finances qui est actuellement débattue à l’Assemblée nationale, les nouvelles autorités visent un taux de croissance de 8,8% en 2025, une prévision réalisable d’après des économistes’’, note Walf.

    Au sujet des ressources budgétaires 2025 pour l’Etat, Le Soleil met en exergue ‘’+ les Diaspora bonds+, comme un levier de souveraineté économique’’ face aux vents défavorables sur les marchés financiers.

    Le quotidien national indique que ‘’le Sénégal mise sur les +Diaspora bonds+ dans le cadre de ses investissements sur la période 2025-2027, selon le projet de budget 2025. ‘’Ce mécanisme de financement, selon l’économiste et banquier, Seydina Alioune Ndiaye, peut permettre une meilleure mobilisation des ressources à travers une souscription des fils du pays, ce qui peut être un facteur de souveraineté’’, ajoute la publication.

    Les quotidiens se sont fait écho du passage du ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf en commission des Finances et du contrôle budgétaire pour l’examen du projet de loi de finances 2025 de son département.

    ‘’Une occasion pour lui d’évoquer le lancement de l’agenda national de transformation de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation et de revenir sur les difficultés des universités’’, rapporte Sud Quotidien. ‘’Dr Abdourahmane Diouf expose les contours’’, titre Sud.

    ‘’L’enseignement supérieur en chiffres et lettres’’, affiche L’Info, indiquant que les universités comptent ‘’286 169 étudiants, 2496 enseignants-chercheurs permanents, 9 universités publics, 6 ISEP et 243 établissements privés d’enseignement supérieur’’.

    Le budget 2025 du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation s’établit ‘’à 303 milliards de francs CFA’’, indique La Tribune.

    En sport, les journaux se sont intéressés à la cérémonie des Caf Awards, avec le nouveau sacre lundi à Marrakech (Maroc) de l’international sénégalais, Lamine Camara, comme jeune meilleur joueur de l’année 2024 par la Confédération africaine de football (CAF).

    ‘’Lamine Camara conserve son titre’’, affiche EnQuête. ‘’La CAF a sacré Lamine Camara, meilleur jeune joueur de l’année 2024. L’international sénégalais de 20 ans remporte ce prix pour la deuxième fois d’affilée. Le Nigérian Ademola Lookman est désigné ballon d’or africain et succède à son compatriote, Victor Oshimen’’, écrit le journal.

    ‘’Lamine Camara tient son back to back’’, se réjouit Source A.

    AB/ASB

  • SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAF Awards 2024 : Lamine Camara désigné meilleur jeune joueur pour la deuxième année consécutive

    SENEGAL-AFRIQUE-FOOTBALL / CAF Awards 2024 : Lamine Camara désigné meilleur jeune joueur pour la deuxième année consécutive

    Dakar, 16 déc (APS) – L’international sénégalais Lamine Camara a remporté le trophée de « meilleur jeune joueur africain de l’année » pour la deuxième fois consécutive, lundi, lors de la cérémonie des CAF Awards à Marrakech (Maroc).

    Sociétaire de l’AS Monaco, Lamine Camara, 21 ans, a devancé Karim Konaté (Côte d’Ivoire / Salzburg) et Oumar Diakité (Côte d’Ivoire / Reims).

    Le joueur, évoluant au poste de milieu de terrain et considéré comme l’un des talents les plus prometteurs du football sénégalais, avait déjà remporté ce prix l’année dernière.

    C’est également la troisième année d’affilée que le Sénégal met la main sur ce trophée après le sacre de Pape Matar Sarr en 2022, avant ce doublé de Lamine Camara.

    SK/BK/SMD