Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    SENEGAL-TRAVAIL / Après la pandémie de Covid-19, la reprise normale de l’activité se confirme en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – La ‘’reprise normale de l’activité’’ s’est confirmée en 2022, les deux précédentes années ayant connu une forte baisse engendrée par la pandémie de Covid-19, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    ‘’La situation du marché du travail en 2022 confirme la reprise normale de l’activité, tant au niveau de l’administration du travail que des entreprises’’, constate la DGTSS dans son Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    ‘’Au regard du rapport, de bonnes dynamiques sont notées, malgré un contexte économique négativement impacté par le conflit opposant la Russie et l’Ukraine’’, observent les auteurs du document.

    Parmi les indicateurs qui illustrent cette évolution positive, il y a les contrats de travail déposés dans les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS).

    Pour ces contrats, ‘’il est noté une augmentation de 3,32 %’’, puisque leur nombre est passé de 69.866 en 2021 à 72.268 en 2022.

    Les contrôles effectués par les ITSS dans les entreprises ont augmenté de 75,19 % en s’élevant à 5.112 en 2022. Il y a eu 2.918 contrôles en 2021.

    Malgré la confirmation de la reprise normale de l’activité, ‘’le comportement du marché du travail est mitigé, concernant les ouvertures d’établissements et les emplois ainsi générés’’, relève la direction des statistiques du travail de la DGTSS.

    ‘’Dans une approche comparative entre 2022 et 2021, les ouvertures d’établissements ont subi un repli de 2,41 %, tandis que pour les emplois induits par ces ouvertures, une croissance de l’ordre de 3,65 % est enregistrée’’, ajoutent les auteurs du rapport.

    De 1.785 en 2021, le nombre d’établissements ouverts est tombé à 1.742 en 2022.

    De 8.511 emplois générés en 2022, on est passé 8.211 en 2021.

    ‘’D’un autre côté, une baisse de 16,51 % est relevée sur les contrats de travail des travailleurs déplacés visés par la DGTSS’’, le nombre de contrats de travail augmentant de 1.087 en 2021 à 1.302 en 2022.

    ‘’Un autre point d’attention est celui de la mise en place d’un système d’information intégré ayant pour ambition de mettre en synergie l’ensemble des systèmes d’information des acteurs intervenant dans le domaine du travail et de la sécurité sociale’’, souligne le rapport.

    ESF/ASG/OID

  • SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    SENEGAL-SOCIAL / Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail explose en 2022

    Dakar, 12 juil (APS) – Le nombre de conflits individuels dans le monde du travail au Sénégal est passé de 1.217 en 2021 à 3.629 en 2022, avec une hausse de 198,19 %, a-t-on appris de la direction générale du travail et de la sécurité sociale (DGTSS).

    En ce qui concerne le « climat social, le nombre de conflits individuels a suivi une trajectoire ascendante en atteignant le taux de 198,19 % par rapport à 2021 », écrit la direction des statistiques du travail, un organe de la DGTSS.

    Les conflits collectifs gérés par les inspections du travail et de la sécurité sociale (ITSS) ont baissé en revanche de 18,82 % en passant de 85 en 2021 à 69 en 2022, indique le Rapport annuel des statistiques du travail 2022.

    En 2022, détaille ce document, les tentatives de conciliation concernent 3.629 travailleurs, à savoir 3.023 hommes et 606 femmes.

    Les conflits ayant abouti à une conciliation totale opposent 1.961 travailleurs à leur employeur, soit 54,04 % de l’ensemble.

    Les tentatives de conciliation n’ayant pas connu de succès, 43,59 % de l’ensemble, opposent des employeurs à 1.582 travailleurs.

    Enfin, 86 travailleurs (2,37 % de l’ensemble) ont vu leur conflit se solder par une conciliation partielle.

    En 2022, ajoute le rapport, 1.040 des 3.629 conflits individuels enregistrés concernent des travailleurs appartenant à la branche construction, soit 28,66 %, 635 employés sont de la branche commerce, soit 17,50 %, 376 travailleurs sont actifs dans les services administratifs et d’appui, soit 10,36 %. Il y a, parmi d’autres, 223 agents de la branche activités extractives, soit 6,14 %.

    Dans des proportions plus faibles, des conflits individuels ont aussi été notés dans les branches activités d’hébergement et de restauration, avec 183 cas, soit 5,04 %.

    « Il y a lieu de faire remarquer que tant dans le cas des conflits individuels que dans celui des conflits collectifs, le taux de règlement à la suite de l’intervention des ITSS avoisine 55 % », affirment les auteurs du rapport.

    Ils constatent qu’ »au total, des dynamiques favorables et moins favorables ont été constatées au cours de l’année 2022, en particulier lorsqu’on se réfère à la situation du marché du travail en 2021″.

    ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bataille de succession à Benno Bokk Yaakaar à la une

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / La bataille de succession à Benno Bokk Yaakaar à la une

    Dakar, 12 juil (APS) – Les quotidiens continuent de relayer la bataille de succession ouverte au sein de Benno Bokk Yaakaar (BBY) pour le choix de son candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Le président Macky Sall […] a du pain sur la planche. Des noms sont avancés, dont ceux d’Abdoulaye Daouda Diallo, de Mahammed Dionne, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Antoine Diome, qui manœuvrent pour le remplacer. D’autres prétendants sont en embuscade pour porter la candidature beige-marron’’, lit-on dans Tribune.

    Plus de 10 responsables de l’Alliance pour la République, le parti politique du chef de l’État, sont candidats à la candidature de BBY, selon le même journal.

    Bés Bi Le Jour parle d’un ‘’duel fratricide’’ entre Amadou Ba, le Premier ministre, et le président du Conseil économique, social et environnemental, Abdoulaye Daouda Diallo, en vue de la succession de Macky Sall.

    ‘’Amadou Ba et Abdoulaye Daouda Diallo, les deux principales personnalités pressenties, s’affrontent’’, note-t-il.

    Selon Source A, la direction du Parti socialiste s’est livrée à une violation de ses ‘’textes’’ en matière d’investiture d’un candidat à l’élection présidentielle.

    ‘’Aminata Mbengue Ndiaye [et] certains responsables du parti, dont Abdoulaye Wilane, Ali Mané et Aïda Sow Diawara, ont décidé de donner carte blanche à Macky Sall pour le choix d’un candidat’’, affirme le journal.

    Source A ajoute que le bureau politique du Parti socialiste, ‘’qui ne s’est pas réuni’’, est l’instance habilitée à choisir le candidat de ladite formation politique ou celui de Benno Bokk Yaakaar.

    Sud Quotidien est d’avis que ‘’le choix du candidat de la majorité présidentielle […] ne sera pas si simple pour le président de la République, Macky Sall’’.

    WalfQuotidien évoque ‘’la dépendance des alliés envers Macky Sall’’. ‘’Hors de la coalition Benno Bokk Yaakaar, point de salut […] semble être la conviction des alliés du président Macky Sall’’, écrit-il, estimant que ‘’le moment est propice pour eux de reprendre leur indépendance’’, après que le président de la République a décidé de ne pas être candidat en 2024.

    ‘’Ça ne va plus entre le Bayern et Sadio Mané’’

    L’Observateur et Le Quotidien se préoccupent de l’investiture d’Ousmane Sonko.

    ‘’Alors qu’Ousmane Soko est frappé d’une inéligibilité pour l’élection présidentielle de février 2024, à la suite de sa condamnation à deux ans de prison ferme, dans le dossier l’opposant à Adji Sarr, Pastef-Les patriotes a décidé de l’investir officiellement, ce que des spécialistes […] qualifient de coup de communication’’, lit-on dans L’Observateur.

    ‘’Le Pastef reste déterminé à présenter Ousmane Sonko à la présidentielle alors que son leader est écarté par l’article L29 du Code électoral’’, signale Le Quotidien.

    Selon les leaders de Pastef-Les patriotes, l’investiture du candidat Ousmane Sonko est prévue samedi 15 juillet. Mais ils ne disent pas où se tiendra le meeting d’investiture, selon Le Quotidien.

    Il est question d’émigration clandestine aussi dans les quotidiens.

    Libération considère Kafountine, une commune située dans le sud du Sénégal, comme un ‘’lieu de départs et de drames’’ pour les migrants.

    C’est de cette localité que plusieurs embarcations transportant des migrants portés disparus seraient parties depuis plusieurs jours, selon plusieurs journaux.

    ‘’Greenpeace Afrique met en cause les politiques publiques’’, rapporte Kritik’.

    Des chalutiers venus d’autres pays ‘’détruisent l’environnement, épuisent les stocks de poissons, privent les pêcheurs artisanaux de leurs moyens de subsistance et contribuent à la détresse économique’’, affirme Kritik’ en citant l’organisation non gouvernementale.

    Ces chalutiers, de cette manière, poussent ‘’de nombreuses personnes à prendre des risques énormes, dans des voyages périlleux, à la recherche d’une vie meilleure’’, dénonce Greenpeace Afrique.

    ‘’La saison des drames’’, titre EnQuête, ajoutant : ‘’Les tragédies se multiplient en mer, et l’annonce de la disparition de 300 migrants provoque l’effroi.’’

    Selon le même journal, la ministre des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, a démenti l’information faisant état de la disparition en mer de migrants partis du Sénégal.

    ‘’Ça ne va plus entre le Bayern et Sadio Mané’’, titre Le Soleil.

    Le club allemand ‘’envisage de se séparer de pas moins de sept [joueurs] parmi lesquels Sadio Mané’’, annonce le journal.

    ESF

  • Sénégal-émigration / Le ministère des Affaires étrangères dément l’information faisant état de la disparition en mer d’au moins 300 Sénégalais

    Sénégal-émigration / Le ministère des Affaires étrangères dément l’information faisant état de la disparition en mer d’au moins 300 Sénégalais

    Daka, 11 juil (APS ) – Le ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur a déclaré que les informations faisant état de la disparition en mer d’au moins trois-cent (300) Sénégalais, candidats à l’émigration, étaient ‘’dénuées de tout fondement’’.

    Dans un communiqué rendu public mardi soir, le Ministère des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur (MAESE) dit avoir ‘’appris avec étonnement, la publication, sur les réseaux sociaux, d’informations faisant état de la disparition en mer d’au moins trois-cent (300) Sénégalais, candidats à l’émigration, dont les embarcations en provenance de Kafountine (Casamance) faisaient route vers les Îles Canaries’’.

    La même source ajoute qu’il ‘’ressort des vérifications qui ont été faites, que ces informations, sont dénuées de tout fondement’’.

    Le ministère précise, au demeurant, qu’entre ‘’le 28 juin et le 09 juillet 2023, deux-cent soixante (260) Sénégalais en détresse ont été secourus dans les eaux territoriales marocaines’’.

    Il assure que ‘’le Consulat général du Sénégal dans la ville marocaine de Dakhla en relation avec les autorités marocaines compétentes a pris les dispositions nécessaires pour leur prise en charge et leur rapatriement dans les meilleurs délais’’.

    OID

  • SENEGAL-SOCIETE  / Le Sénégal invité à renforcer son dispositif législatif et institutionnel de lutte contre la corruption

    SENEGAL-SOCIETE / Le Sénégal invité à renforcer son dispositif législatif et institutionnel de lutte contre la corruption

    Dakar,11 juil (APS) – La directrice régionale de Amnesty International en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud, a invité le Sénégal à renforcer son dispositif législatif et institutionnel de lutte contre la corruption pour mieux protéger les lanceurs d’alerte.

     »Le Sénégal comme les autres pays doit renforcer son dispositif législatif et institutionnel pour faire en sorte que la lutte contre la corruption soit une réalité pour que les personnes qui documentent et dénoncent les faits de corruption notamment journalistes, activistes et défenseurs entre autres soient mieux protégés », a-t-elle déclaré

    Elle intervenait à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty International intitulé  »la lutte contre la corruption en péril ». Cette rencontre s’est tenue en marge de la journée africaine de lutte contre la corruption  et du 20e anniversaire  de la Convention  de l’Union africaine sur la prévention  et la lutte contre la corruption.

    Le rapport couvre des cas de répression à l’encontre de personnes qui luttent contre la corruption. Il  porte sur 19 pays et documente une trentaine de cas depuis 2018, l’année où l’Union africaine a déclaré la lutte contre la corruption comme une cause majeure. Le rapport relate des cas de harcèlements, de persécutions judiciaires, de menaces et de certaines violences physiques ayant entrainé la mort.

    Elle a plaidé pour que le Sénégal adopte un certain nombre de lois qui permettraient de renforcer la protection des défenseurs, citant en exemple la loi sur la protection des défenseurs.

    ‘’Le Sénégal doit aussi comme d’autres pays de la région adopter un texte spécifique sur la protection des lanceurs d’alertes pour encourager ceux qui auraient connaissance de faits de corruption grave à les dénoncer’’, a -t-elle déclaré, plaidant aussi pour l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information.

    ‘’Ce que nous constatons est que le Sénégal, comme d’autres pays de la région, ne dispose pas encore, aujourd’hui de dispositifs efficaces de lutte contre la corruption ainsi que d’Institutions qui sont suffisamment indépendantes ou outillées pour permettre une lutte efficace contre la corruption »,  a souligné Mme Daoud.

    Elle a également indiqué que  »si l’on continue à s’en prendre à ces défenseurs, c’est la lutte contre la corruption elle-même qui serait en péril ».

    La publication de ce rapport qui coïncide également avec la journée africaine de lutte contre la corruption qui a enregistré la présence du directeur régional adjoint d’Amnesty International pour la recherche, Marceau Sivieude et de sa chercheure senior en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Liliane Mouan.

    Le Sénégal est crédité d’un score de 43/100, soit au 72e rang dans le classement mondial de l’indice de perception de la corruption de Transparency International 2022 publié en février dernier.

    Le pays a lancé en 2012 sa Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC 2020-2024).

     »A travers la mise en place de cette SNLCC 2020-2024, j’ai voulu avant tout, partager avec vous une vision et une ambition. Cette vision est celle d’un Sénégal sans corruption, tandis que l’ambition est de gouverner autrement en bannissant le passe-droit, le favoritisme et en traitant tous les citoyens avec les mêmes droits et le même respect’’, avait alors précisé le chef de l’Etat.

    En mars dernier, dans une interview au magazine Réussir Business, le ministre des Finances et du Budget, Mamadou Moustapha Ba, avait relevé des  »avancées notables » dans la lutte contre la corruption au Sénégal, en rappelant que le chef de l’Etat avait élevé la bonne gouvernance au rang de priorité.

    AN/SBS/OID/ASG

  • SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Les personnes marginalisées et les pauvres paient le plus lourd tribut à la corruption, selon Serigne Bassirou Guèye 

    SENEGAL-AFRIQUE-GOUVERNANCE / Les personnes marginalisées et les pauvres paient le plus lourd tribut à la corruption, selon Serigne Bassirou Guèye 

    Dakar, 11 juil (APS) – La corruption, à l’origine de pertes économiques annuelles d’un montant égal à 25 % du produit intérieur brut de l’Afrique, affecte le plus souvent les personnes vulnérables ou marginalisées et les pauvres, a signalé le président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) du Sénégal, Serigne Bassirou Guèye.

    ‘’Les conséquences de telles pratiques sur le développement affectent souvent ceux qui souffrent le plus, à savoir les personnes vulnérables ou marginalisées et les pauvres’’, a souligné M. Guèye.

    La corruption serait à l’origine de la perte par an de fonds équivalant 25 % du produit intérieur brut de l’Afrique, a dit le magistrat, affirmant citer un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

    Le président de l’OFNAC intervenait à la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption, sur le thème : ‘’La convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, vingt ans après : défis et perspectives’’.

    Serigne Bassirou Guèye est d’avis que ‘’le fait d’accepter cette réalité comme une fatalité et de s’y complaire […] ne rend pas justice aux efforts colossaux que les femmes et les hommes de ce continent continuent de consentir pour bouter la corruption hors de nos frontières’’.

    La corruption et le transfert de fonds illicites contribuent à la fuite des capitaux en Afrique, où plus de 400 milliards de dollars US ‘’ont été détournés’’ et transférés à l’étranger, a signalé M. Guèye, disant se baser sur des données de l’ONUDC.

    L’Afrique ‘’veut parfaitement bouter la corruption hors de son sol’’

    ‘’Vingt ans après la convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, l’Afrique a réussi à faire comprendre qu’elle est une actrice de premier rang’’ dans les initiatives visant à éradiquer ce fléau, a-t-il signalé.

    ‘’On peut dire que […] l’Afrique veut parfaitement bouter la corruption hors de son sol’’, a dit le président de l’OFNAC.

    Il estime que ‘’pour la communauté africaine confrontée à un fléau d’une telle ténacité et d’une telle complexité, une journée consacrée à la lutte contre la corruption reste une bonne opportunité pour évaluer les résultats obtenus à ce jour’’.

    ‘’Une telle journée permet également de questionner la viabilité et la résilience des outils juridiques et des organes existants, de s’ouvrir aussi à de nouvelles idées porteuses de progrès et de changement’’, a ajouté M. Guèye.

    La célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption est en même temps ‘’l’occasion de jauger nos propres systèmes d’organisation à l’aune des meilleures pratiques en cours dans d’autres contrées’’, a-t-il poursuivi.

    ‘’Aujourd’hui, a dit Serigne Bassirou Guèye, tous les Etats africains sont conscients que sans une politique de lutte efficace contre la corruption, tous les efforts de développement seront vains.’’

    Selon Ousmane Khouma, ministre, conseiller juridique du président de la République, la célébration de la Journée africaine de lutte contre la corruption traduit ‘’la réalité de la prise en compte de cette question cruciale par le gouvernement’’ sénégalais.

    La corruption ‘’détruit les économies des pays’’ qui en sont victimes, a rappelé M. Khouma, venu représenter le secrétaire général de la présidence de la République à la rencontre.

    CS/ESF/OID

  • SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Attribution des licences 5G : le dépouillement des offres aura lieu vendredi prochain, selon l’ARTP

    SENEGAL-TELECOMMUNICATIONS / Attribution des licences 5G : le dépouillement des offres aura lieu vendredi prochain, selon l’ARTP

    Dakar, 11 juil (APS) – Le dépouillement des offres faites par les opérateurs de téléphonie mobile pour obtenir des licences 5G aura lieu vendredi 14 juillet, a annoncé, mardi, à Dakar, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP), Abdou Karim Sall.

    ‘’Un appel à candidatures a été lancé. Vendredi, nous allons procéder au dépouillement. Et dans les jours suivants, nous allons procéder à l’attribution des licences aux opérateurs dont la proposition a été acceptée’’, a précisé M. Sall à l’ouverture d’un atelier de l’ARTP et du GSMA, une association de quelque 750 opérateurs et fabricants de téléphones mobiles de plusieurs pays.

    La connexion 5G est ‘’10 fois plus’’ plus rapide que la 4G, ‘’on peut aller jusqu’à 1 gigabit par seconde, soit près de 1 milliard de bits par seconde’’, a souligné le directeur général de l’ARTP, ingénieur en télécommunications. ‘’C’est sans commune mesure.’’

    La télévision, la médecine, le commerce électronique, l’activité gouvernementale et d’autres secteurs peuvent tirer profit de la 5G, a-t-il dit.

    L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes s’apprête à se lancer dans le roaming national, une innovation qui va permettre aux abonnés d’utiliser le réseau des concurrents de leur opérateur pour recevoir des messages et des appels vocaux, a rappelé M. Sall.

    Cette innovation ‘’sera effective’’ au Sénégal à partir du 31 juillet prochain, a assuré le directeur général de l’ARTP.

    Le roaming national va permettre aux usagers se trouvant dans une zone non couverte par leur opérateur de recevoir des appels, selon Abdou Karim Sall.

    Quand un usager ‘’est dans une zone non couverte par son opérateur, il peut ne pas s’en rendre compte. Il utilise le réseau des autres opérateurs pour recevoir des appels ou se connecter à Internet’’, a-t-il expliqué.

    Le directeur général de l’ARTP rappelle que le roaming national concerne en même temps les données mobiles.

    ‘’Nous allons discuter, durant cet atelier, d’un événement majeur qui aura lieu à Dubaï. Ce sera une tribune pour la gestion des fréquences de manière générale’’, a-t-il ajouté.

    NSS/ESF/ASG

     

  • SENEGAL-POLITIQUE / La préservation de l’ordre républicain et le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar vont de pair, selon Macky Sall

    SENEGAL-POLITIQUE / La préservation de l’ordre républicain et le choix du candidat de Benno Bokk Yaakar vont de pair, selon Macky Sall

    Dakar, 11 juil (APS) – Le choix du candidat de Benno Bokk Yaakaar (BBY) à l’élection présidentielle du 25 février 2024 rime avec la nécessité de faire face aux « tentatives de déstabilisation du pays », affirme Macky Sall dans un communiqué de la conférence des leaders de ladite coalition.

    Selon la même source, le chef de l’État a présidé une rencontre des leaders de BBY, lundi.

    Lors de cette rencontre, « le président de BBY a [attiré] l’attention des leaders sur les tentatives de déstabilisations du pays et la nécessité de faire face, afin que l’ordre républicain soit sauvegardé. C’est, dira-t-il pour terminer, dans un tel cadre que s’inscrit la problématique du choix du candidat de BBY », déclare le communiqué.

    Selon le texte, le candidat de Benno Bokk Yaakaar à l’élection présidentielle de 2024 « devra porter le programme du PSE », le Plan Sénégal émergent, que le gouvernement met en œuvre depuis 2014.

    Macky Sall a tenu à « réaffirmer sa volonté de renforcer la démocratie sénégalaise, modèle exceptionnel tant vanté dans le monde ».

    « La conférence des leaders félicite chaleureusement le président de la République d’avoir décidé de ne pas se présenter à la prochaine élection présidentielle et lui exprime toute sa fierté, celle du peuple sénégalais et, au-delà, celle de toute l’Afrique », lit-on dans le communiqué.

    Benno Bokk Yaakaar « renouvelle sa confiance » au président de la République et « lui donne mandat pour la recherche du candidat unique de la coalition, afin d’assurer la victoire éclatante de celle-ci dès le premier tour, le 25 février 2024 », poursuit la même source.

    Macy Sall « appelle tous les leaders et militants de BBY à œuvrer au renforcement de l’unité de la coalition, dans la solidarité et la générosité militantes, afin de créer, par une mobilisation exceptionnelle de tous, une dynamique victorieuse imparable. »

    La majorité qu’il dirige et les partis politiques réunis par Yewwi Askan Wi s’accusent mutuellement de vouloir déstabiliser le pays.

    M. Sall, après avoir déclaré le 3 juillet qu’il ne sera pas candidat à l’élection présidentielle, est appelé à choisir le candidat de BBY.

    NAN/ESF/ASG/BK

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les tractations pour trouver le candidat de BBY font la une des quotidiens

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les tractations pour trouver le candidat de BBY font la une des quotidiens

    Dakar, 11 juil (APS) – Les quotidiens continuent de se préoccuper des tractations menées au sein de la coalition Benno Bokk Yaakaar (BBY) et de l’Alliance pour la République (APR), le parti politique de Macky Sall, en vue de la désignation d’un candidat à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

    ‘’Les tractations, les combines et autres combinaisons se font et se défont […] Si les noms d’Amadou Ba, d’Abdoulaye Daouda Diallo, d’Aly Ngouille Ndiaye et d’Amadou Mame Diop sont cités ça et là, d’autres cadres de l’APR peaufinent leur stratégie sans tambour ni trompette’’, note Sud Quotidien.

    ‘’D’un large consensus à une implosion, tout reste possible dans cette armée mexicaine’’, ajoute Sud Quotidien.

    L’Observateur signale que ‘’le président Macky Sall veut prévenir toute éventualité de frustration ou de bouderie dans ses rangs, après le choix du candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar’’.

    Le même journal s’est entretenu avec des analystes politiques sur les ‘’critères’’ que devrait retenir Macky Sall pour le choix du candidat de son parti et/ou de BBY.

    EnQuête affirme que ‘’la perspective d’une implosion de Benno Bokk Yaakaar suscite la crainte chez ses dirigeants’’. Macky Sall et ses alliés tiennent ‘’une série de réunions’’ en vue de la désignation d’un candidat, fait remarquer le même journal.

    ‘’Macky Sall, depuis sa déclaration de non-candidature, ne cesse de multiplier les rencontres au palais [de la République]. Prépare-t-il simplement sa succession ?’’ commente Source A.

    Le journal Kritik’ croit avoir grillé ses confrères en déclarant que le Premier ministre a été désigné candidat de Benno Bokk Yaakaar. ‘’Les jeux sont faits. Le suspense n’aura duré que le temps d’une rose’’, affirme-t-il, annonçant qu’Amadou Ba a été choisi ‘’pour son parcours exceptionnel’’ et sa ‘’crédibilité’’ pour ‘’conduire les destinées de la majorité présidentielle’’.

    Concernant les autres sujets, Le Soleil réserve sa une à Yacine Fall, la meilleure élève du Sénégal en 2020, qui vient d’obtenir le baccalauréat avec une moyenne de 17,96/20, avec la mention ‘’Très bien’’.

    Des ‘’retrouvailles épiques’’ entre les Lions et les Fennecs 

    ‘’Une performance qui vient confirmer son long bail avec l’excellence’’, note Le Soleil en parlant de la nouvelle bachelière du lycée de Ndande, dans la région de Louga (nord).

    Libération annonce qu’‘’au moins 300 migrants partis du Sénégal [sont] portés disparus en mer’’.

    Ils ont emprunté trois embarcations parties de Kafountine (sud) depuis plusieurs jours, selon le même journal.

    Les voyageurs se rendaient aux îles Canaries, en Espagne, selon Tribune, qui cite une porte-parole de Walking Borders, une association d’aide aux migrants.

    La presse sportive évoque le match amical prévu le 12 septembre prochain à Diamniadio, au Sénégal, entre les Lions et les Fennecs d’Algérie.

    ‘’Un gala aux allures de revanche’’, titre Stades pour évoquer cette rencontre entre les vainqueurs l’édition 2019 de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football et leurs champions d’Afrique en titre.

    Pour rappel, les Lions du Sénégal avaient été battus par l’Algérie en finale en 2019 et ont remporté l’édition suivante de la CAN.

    Ce ‘’choc’’ entre les deux derniers champions d’Afrique sera en même temps un ‘’duel de superstars’’, Sadio Mané et Riyad Mahrez, souligne Stades.

    ‘’Choc de champions à Diamniadio !’’ note Record, ajoutant : ‘’Pas si amical que ça !’’

    ‘’Même si le contexte et les enjeux sont différents, les retrouvailles entre les Lions et les Fennecs […] seront forcément épiques’’, assure Le Soleil.

    ESF

  • SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Des chefs d’Etat africains primés pour leur « combat » pour la restitution des biens culturels

    SENEGAL-AFRIQUE-CINEMA / Des chefs d’Etat africains primés pour leur « combat » pour la restitution des biens culturels

    Dakar, 11 juil (APS) – Trois chefs d’Etat africains, dont le Sénégalais Macky Sall, ont été honorés, lundi, à Dakar, pour leur « combat » en faveur de « la restitution des biens culturels africains spoliés par l’Occident », a constaté l’APS.

    À l’initiative du festival de cinéma « Caméra 72″, ces leaders africains en question, à savoir Patrice Talon du Bénin et Félix Tshisekedi de la République démocratique du Congo, en plus de Macky Sall, ont reçu des trophées pour les démarches qu’ils ont entreprises en faveur de la restitution des biens culturels africains  »spoliés par l’Occident ».

    Ils ont été primés à l’ouverture de la troisième édition des journées du documentaire artistique de Dakar dénommées « Caméra 72 »  et consacrées aux sujets relatifs aux arts. « Trésors patrimoniaux : Quelles coopérations africaines pour une restitution » », est le thème de l’édition 2023 (10 au 12 juillet prochain).

    « On parle cette année des biens et trésors culturels à restituer, l’objectif du festival est de contribuer à la sensibilisation parce qu’on s’adresse à des États pour leur demander d’éviter d’y aller en rangs dispersés pour récupérer les biens culturels », a souligné Alioune Diop.

    « Si l’Afrique parle d’une seule voix, ajoute-t-il, cela peut aider à récupérer ce que l’Occident nous doit. Tout doit se faire sur le rapport Savoy-Sarr [Bénédicte Savoy et Felwine Sarr, auteurs d’un rapport sur la restitution du patrimoine culturel africain] ».

    L’universitaire Ibrahima Wane a salué « la pertinence de poser non seulement la question du patrimoine, mais en mettant en avant la convergence interafricaine ».

    Selon M. Wane, qui enseigne la littérature et les civilisations africaines à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), « cela va permettre deux choses, d’une part une réappropriation, invitant les Africains à voir eux-mêmes comment le faire, et d’autre part l’efficience ».

    La troisième édition de « Caméra 72 » met en exergue des films, moyens et courts métrages ayant comme thème les arts.

    Le film « L’histoire d’un retour », produit par l’Office de radiodiffusion télévision du Bénin, qui retrace le processus de restitution des 26 trésors culturels du Bénin par la France, a été présenté à l’ouverture de la manifestation.

    Il a été introduit par Dorothée Ndognon, ancien directeur de la cinématographie du Bénin

    FKS/BK/ASG