Catégorie : LA UNE

  • SENEGAL-MAROC-PARTENARIAT / Préventions des inondations : Dakar et Rabat veulent renforcer leur coopération

    SENEGAL-MAROC-PARTENARIAT / Préventions des inondations : Dakar et Rabat veulent renforcer leur coopération

    Dakar, 9 juil (APS) – Le ministre sénégalais chargé de la Prévention et de la Gestion des inondations, Issakha Diop, et son homologue marocain de l’Equipement et de l’Eau Nizar Baraka, ont échangé sur les moyens de renforcer la coopération bilatérale en matière de prévention des inondations, a-t-on appris de la MAP, l’Agence marocaine de presse.

    Les deux hommes se sont notamment entretenus en marge de la 3e Conférence internationale de l’eau et du climat (CIEC3), clôturée vendredi à Fez (Maroc).

    Cette entrevue, qui a eu lieu en marge de la 3ème CIEC3, a permis aux deux parties d’examiner les moyens d’un renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l’eau, particulièrement la protection contre les inondations.

    L’entretien a porté sur le partage de l’expérience du Maroc en matière de protection contre les inondations, notamment en ce qui concerne le système d’alerte basé sur la météorologie, a souligné le ministre marocain de l’Equipement et de l’Eau dans des propos rapportés par la MAP.

    Baraka a également évoqué des possibilités de coopération dans la réalisation des barrages collinaires, la capitalisation des crues au moyen de barrages souterrains, ainsi que le développement de systèmes de gestion de crise impliquant les différents départements concernés.

    « Ces sujets feront l’objet de rencontres approfondies afin de garantir un véritable échange d’expérience et de développer des projets communs dans ce domaine », a fait savoir le ministre marocain.

    Issakha Diop a, de son côté, qualifié de « fructueuse » sa rencontre avec le ministre marocain, estimant qu’elle avait permis d’examiner les moyens de « renforcer davantage le partenariat dynamique qui unit le Maroc et le Sénégal ».

    Le ministre sénégalais a indiqué que cette rencontre ouvre « de nouvelles perspectives dans le cadre de la coopération entre nos deux nations », selon la MAP.

    La CIEC3, placée sous le thème « La gestion de bassin, clé pour l’adaptation et l’atteinte des objectifs de développement durable », s’est tenue à Fez les 6 et 7 juillet 2023.

    Les participants ont réaffirmé leur engagement à promouvoir une gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), présentée comme un outil d’adaptation aux changements climatiques.

    Les représentants de gouvernements, d’organismes de bassins, de bailleurs de fonds, de la société civile et autres acteurs de la recherche ont notamment réitéré leur engagement en faveur de la GIRE par le biais d’une déclaration dite de Fez, dont l’APS a obtenu copie.

    AKS/ASG

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall a réceptionné la gare ferroviaire du TER à l’AIBD

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / Macky Sall a réceptionné la gare ferroviaire du TER à l’AIBD

    Diamniadio, 8 juil (APS) – Le président de la République a réceptionné la gare ferroviaire du train express régional (TER) à l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass (ouest), a constaté l’APS, samedi.

    ‘’Cette infrastructure moderne est harmonieusement intégrée à l’écosystème architectural de l’aéroport international Blaise-Diagne’’, a souligné Macky Sall lors de la cérémonie d’inauguration.

    L’ouvrage a coûté 8 milliards de francs CFA, un montant que la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO a prêté à l’Etat du Sénégal, selon le chef de l’Etat.

    ‘’Nous marquons une étape décisive de la seconde phase [du train express régional], avec la réception de ce magnifique terminus du TER, ici, à l’AIBD’’, s’est-t-il réjoui.

    ‘’Ce terminus que nous réceptionnons s’inscrit dans cette dynamique de toujours choisir le meilleur pour notre cher pays’’, a souligné Macky Sall.

    La gare ferroviaire est constituée d’un bâtiment, d’un pont d’une longueur de 200 mètres et d’autres commodités, dont un tapis roulant.

    ‘’Cette nouvelle infrastructure harmonieusement connectée à l’aérogare de l’AIBD est une exception […] parmi les aéroports africains’’, a ajouté le chef de l’Etat.

    La nouvelle gare va permettre aux voyageurs de mieux planifier leurs voyages, a assuré Selim Bora, le président-directeur général de Summa, la société turque de bâtiment et de travaux publics chargée de sa construction. ‘’C’est une fierté pour moi d’avoir réalisé ce projet à l’architecture futuriste’’, a dit M. Bora.

    Macky Sall affirme qu’il voulait, avec le TER reliant Dakar à Diamniadio (ouest) depuis décembre 2021, ‘’offrir au Sénégal un système de transport de masse moderne, qui répond aux exigences de confort, de régularité, de rapidité, de sécurité et de sûreté’’.

    Le BRT, un moyen de transport de masse en construction dans la région de Dakar, ‘’sera bientôt mis en service’’, a assuré M. Sall.

    Il a procédé, depuis plusieurs mois, au lancement des travaux de la phase du TER entre Diamniadio et Diass.

    CS/ESF

  • SENEGAL-INFRASTRUCTURES / TER Diamniadio-Diass : Macky Sall invite les ministres concernés à faire livrer l’ouvrage en décembre prochain

    SENEGAL-INFRASTRUCTURES / TER Diamniadio-Diass : Macky Sall invite les ministres concernés à faire livrer l’ouvrage en décembre prochain

    Diamniadio, 8 juil (APS) – Le président de la République a demandé à ses collaborateurs concernés par les travaux de la ligne ferroviaire Diamniadio-Diass (ouest) de livrer cette infrastructure en décembre prochain, le délai indiqué pour la fin des travaux.

    Les travaux de la ligne du train express régional (TER) entre Diamniadio et l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD) de Diass ont démarré depuis plusieurs mois.

    ‘’Naturellement, d’autres défis nous attendent pour parachever le TER. Que le travail continue donc, avec la même diligence et la même détermination’’, a dit Macky Sall en s’adressant aux ministres concernés par ce chantier, notamment ceux chargés des Infrastructures, des Finances et de l’Economie, ainsi que le directeur général de l’APIX, l’agence chargée des investissements et des grands travaux de l’Etat.

    La première phase du TER, qui s’étend sur une trentaine de kilomètres entre Dakar et Diamniadio, a été inaugurée en décembre 2021.

    Macky Sall a loué les performances de la société turque de bâtiment et de travaux publics Summa, qui a construit la gare ferroviaire du TER à Diass.

    ‘’Depuis la construction du centre international de conférences Abdou-Diouf, du Dakar Arena, du stade Abdoulaye-Wade, en passant par la finition des travaux de l’AIBD et d’autres infrastructures, tu nous habitues au respect des délais et à la livraison des travaux avant la date indiquée’’, a dit Macky Sall en s’adressant au président-directeur général de Summa, Selim Bora.

    CS/ESF

  • SENEGAL-CULTURE / Pape FAYE : « Le théâtre doit être un produit de promotion du vivre ensemble’’

    SENEGAL-CULTURE / Pape FAYE : « Le théâtre doit être un produit de promotion du vivre ensemble’’

    Kaolack, 8 juil (APS) – Le théâtre doit être un produit de promotion du ‘’vivre ensemble’’, estime le président de l’Association des artistes comédiens du théâtre sénégalais (ARCOTS), Pape Faye, considérant que sans le ‘’vivre ensemble’’, le théâtre n’existe pas’’,

    ‘’Le théâtre doit être un produit, un moyen de promouvoir le vivre ensemble, le vivre ensemble sans lequel on ne joue pas. Il faut qu’il y ait des partenaires de scène, même si c’est du +One man Show+, parce qu’on communique avec le public, donc dans le sens du vivre ensemble’’, a-t-il théorisé.

    Pape Faye s’exprimait samedi lors d’un colloque sur le thème ‘’Eduquer à la paix et à la citoyenneté’’, organisé dans le cadre de la douzième édition du Festival international du théâtre et du rire, qui se tient les 7, 8 et 9 juillet dans la capitale du Saloum, à l’initiative de l’ARCOTS et sous l’égide du ministère de la Culture et du Patrimoine historique.

    Le thème a été introduit par l’enseignant-chercheur en sociologie, Professeur Djiby Diakhaté.

     

    Aujourd’hui, avec les troubles, les casses et autres cas de violence qui ont été enregistrés ces derniers temps au Sénégal, le climat socio-politique étant chaud, les artistes-comédiens ont estimé qu’il leur fallait aller vers l’apaisement de la tension sociale.

    ‘’C’est pourquoi nous avons demandé aux artistes de tenir des ateliers, de se documenter et d’aller auprès des acteurs pour mieux s’imprégner de la situation que nous vivons pour donner une leçon de vie, de démocratie et de vivre ensemble à toutes les populations, notamment les jeunes’’, a-t-il indiqué.

    Ce festival, dont le thème générique est ‘’Paix et citoyenneté’’, après avoir connu une pause de cinq ans, a enregistré la participation d’artistes-comédiens membres des différentes structures de l’ARCOTS éparpillées à travers les quatorze régions du Sénégal et celle d’autres artistes-comédiens issus de différentes associations.

    ‘’A travers ce festival, nous avons voulu rassembler la famille théâtrale comme par le passé, parler le même langage, avoir le même objectif pour mieux développer notre art et pousser le ministère de la Culture et du Patrimoine historique à nous accompagner et accompagner notre plan stratégique de développement du théâtre’’, a expliqué Pape Faye.

    Le président de l’ARCOTS relève que les artistes-comédiens constituent une cible ‘’très suivie’’ sur les médias, particulièrement les télévisions.

    ‘’Il n’y a pas une seule télévision du Sénégal qui ne diffuse pas des séries. Et nous sommes sûrs : le monde audiovisuel, du cinéma et autres, pour ne pas dire simplement du théâtre constitue ce qu’on pourrait appeler l’œil du continent. Le comédien du petit écran est le premier éducateur de la société, faisant violence sur lui-même, sans rien attendre en retour, donne des leçons et trace la voie à suivre. C’est ce que nous voulons faire’’, a fait valoir Faye.

    Le colloque s’est tenu en présence de la directrice des arts, Khoudia Diagne, de la directrice du Centre culturel régional de Kaolack, Aby Faye, de l’ancien délégué général adjoint de la Francophonie, Professeur Pape Massène Sène, du directeur général de la Compagnie nationale du théâtre Daniel Sorano, Ousmane Barro Dione.

    ADE/ASG

  • JUIN 2023, en un l’APS de temps : Rétrospective mensuelle de l’info

    JUIN 2023, en un l’APS de temps : Rétrospective mensuelle de l’info

    Dans l’ambition de toujours vous servir du contenu de qualité dans le meilleur des formats, l’APS vous présente sa nouvelle rubrique mensuelle.

    « En un l’APS de temps » reviendra sur le meilleur de l’info du mois et les performances de l’APS en termes de production et de visibilité.

    Les liens et autres infos sont disponibles dans le format PDF que vous pouvez retrouver ici :Juin 2023, En un l’APS de temps

    Juin 2023, En un l’APS de temps

  • SENEGAL-FRANCE-MEDIAS / Dakar reproche à France 24 une « couverture médiatique tendancieuse de l’actualité politique »

    SENEGAL-FRANCE-MEDIAS / Dakar reproche à France 24 une « couverture médiatique tendancieuse de l’actualité politique »

    Dakar, 8 juil (APS) – Le Gouvernement sénégalais a fait part samedi de sa ‘’surprise de constater, une nouvelle fois, une couverture médiatique tendancieuse de l’actualité politique au Sénégal depuis plusieurs mois par la chaine de télévision France 24’’.

    Dans un communiqué signé du ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, il évoque un ‘’traitement sans éthique, sans équilibre, tendancieux et subversif de l’information sur le Sénégal [qui] est manifeste à l’analyse de leurs bulletins, émissions, interviews et écrits diffusés en boucle sur la chaîne’’.

    ‘’Alors qu’un député de l’opposition, au cours d’une conférence de presse a publiquement injurié et diffamé des chefs d’Etat, puis présenté ses excuses, la chaîne France 24 justifie sa garde à vue par sa position sur le discours à la nation du Président de la République, ce qui est manifestement fallacieux’’, s’étonne Moussa Bocar Thiam.

    Il déclare que cette ‘’cette manière insidieuse de couvrir l’actualité au Sénégal a été remarquée lors des manifestions violentes du mois de juin 2023, allant jusqu’à tenter de décrédibiliser la communication de la police sénégalaise’’.

    ‘’En outre, au lendemain de l’adresse historique à la nation saluée par les forces vives du Sénégal et la communauté internationale, la chaîne France 24 est encore le relais de messages subversifs’’, relève-t-il.

    Il indique que le Gouvernement ‘’condamne fermement cette couverture tendancieuse de l’actualité au Sénégal par la chaine France 24’’. Il rappelle que ‘’toute Entreprise de presse doit prendre les mesures nécessaires pour garantir le respect des principes et règles édictés par les dispositions légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur’’.

    La presse étrangère est en effet ‘’soumise aux mêmes exigences légales que les médias nationaux qui ne doivent en aucune manière transiger avec la vérité’’, précise-t-il.

    ‘’Le Gouvernement exige, par conséquent, de la chaîne France 24 de rétablir la vérité et de s’abstenir à l’avenir de porter atteinte à la réputation du Sénégal par des informations tendancieuses’’, a-t-il conclu.

    Interpellé sur ces accusations du gouvernement, un correspondant de France 24 à Dakar déclare n’avoir ‘’aucun commentaire à faire’’. Il a indiqué que la Direction générale de la chaîne d’information française ‘’ne manquera certainement pas’’ de réagir aux reproches du gouvernement sénégalais.

    ASG

  • SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens décryptent l’entretien du président Sall au Monde

    SENEGAL-PRESSE-REVUE / Les quotidiens décryptent l’entretien du président Sall au Monde

    Dakar, 8 juil (APS) – L’entretien accordé au journal français Le Monde par le président de la République, Macky Sall, est le sujet le plus en vue dans les quotidiens dakarois de ce samedi, qui continuent également de surfer sur les suites de l’annonce, par ce dernier, de sa décision de ne pas se présenter à la prochaine présidentielle.

    ‘’Macky sans détour’’, titre en une Enquête qui publie in extenso l’interview du chef de l’Etat. Le journal met en exergue certaines de ses déclarations fortes. ‘’Je ne pouvais pas dire plus tôt que je ne me représenterais pas. Sinon, le pays aurait cessé de travailler’’, affirme-t-il par exemple. Dans un autre passage de l’entretien, il déclare : ‘’Mais même si le Sénégal peut être secoué, comme tous les pays, il résistera pour continuer sa marche.’’

    L’Observateur s’est fait également l’écho de cet entretien du chef de l’Etat au Monde. Le quotidien du Groupe Futurs Médias indique que le président Sall a notamment expliqué que ‘’la seule raison pour laquelle’’ il aurait pu se présenter à la prochaine présidentielle, ‘’c’est si le pays avait été confronté à une menace sérieuse pour sa stabilité’’. ‘’Mais cette menace n’est pas arrivée’’, rassure-t-il.

    Et selon WalfQuotidien, il a profité de cette tribune offerte par Le Monde pour porter la réplique à Ousmane Sonko, ‘’son farouche opposant qui a déclaré, dans un entretien avec France 24, qu’il n’y aura pas d’élection en février 2024 sans sa participation’’.

    ‘’En 2019 aussi, on disait que si certains candidats ne participaient pas à l’élection, ce serait le chaos. Pourtant, tout s’est bien passé. L’élection se tiendra et le peuple choisira son président. Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’, prévient-il.

    Le journal ajoute qu’au sujet de la condamnation à deux ans de prison d’Ousmane Sonko, il a averti que ‘’si quelqu’un doit être arrêté, il doit l’être’’.

    De son côté, Le Quotidien relève qu’il ‘’s’est exprimé sur la visite de Marine Le Pen (…)’’ au Sénégal. Selon ce journal, ‘’si le fait d’avoir reçu pour la première fois la patronne de l’Extrême-droite française n’a pas déteint + sur les bonnes relations entre le Sénégal et la France, le Président Macky Sall a pour autant déploré’’ la délégation de l’Elysée en mars (…) à Dakar pour rencontrer son principal opposant, Ousmane Sonko’’.

    Le quotidien du Groupe Avenir Communication s’intéresse au choix du candidat de la coalition de la mouvance présidentielle, Benno Bokk Yaakaar (BBy), à la prochaine présidentielle. ‘’Il n’y aura pas de primaires. Le candidat de Benno bokk yakaar (Bby) ne sera pas choisi sous le prisme affectif’’, précise d’emblée le journal en présentant, ‘’de manière laconique, le profil de la personne qui va remplacer Macky Sall au sein de la coalition de la majorité’’.

    Le Quotidien note que le président sortant a ‘’ouvert la porte à toute personne désireuse de se présenter comme candidat de Bby’’. ‘’Naturellement, les postulations farfelues vont faire floraison’’, prédit-il.

    Dans Bés bi le jour, le président Sall dresse le profil du candidat de Benno. ‘’Il doit être un homme de dialogue’’ et capable de ‘’maintenir la coalition unie’’, précise-t-il lors de son entretien avec le quotidien français.

    WalfQuotidien considère que le président Macky Sall est le ‘’seul maître à bord’’ pour cette désignation du candidat de Benno. Relevant qu’il n’y a ‘’aucune voix dissonante’’, le journal relève qu’il a ‘’le feu vert de la coalition Benno Bokk Yakaar pour choisir le futur candidat à la présidentielle de 2024’’.

    Dans le Soleil, l’ancien député Aymérou Gninngue s’est voulu rassurant en indiquant que le président Macky Sall va conduire Benno vers ‘’une candidature de consensus’’.

    L’As révèle à ce propos que les ingénieurs agronomes Harouna Dia et Aly Ngouille Ndiaye ‘’sont en train de travailler pour former un ticket et porter les couleurs de la coalition Benno Bokk Yaakaar (Bby) à la prochaine élection présidentielle’’. Il indique sur la base de ses sources, que ‘’les deux hommes ont une convergence de vues réelle’’.

    Le quotidien Les Echos informe que les avocats d’Ousmane Sonko ont déposé leur requête auprès de la Cour suprême après la condamnation de ce dernier pour diffamation sur le ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang.

    En économie, le Soleil dresse les retombées du Forum Invest Sénégal, évoquant notamment un ‘’accord de près de 160 milliards de FCfa pour valoriser 220 hectares dans la zone économique spéciale de Diass’’ et d’autres accords ‘’d’un montant de 890 milliards FCfa avec le Conseil mondial des investissements et des affaires pour l’Afrique (Cmia) au profit des Collectivités territoriales’’.

    ASG

  • SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’

    SENEGAL-POLITIQUE / Macky Sall : ‘’Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’

    Dakar, 8 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, soutient dans une interview accordée au journal Le Monde que ‘’rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’ devant aboutir à l’organisation du scrutin présidentiel du 25 février 2024.

    ‘’En 2019 aussi, on disait que si certains candidats ne participaient pas à l’élection, ce serait le chaos. Pourtant, tout s’est bien passé. L’élection se tiendra et le peuple choisira son président. Rien ni personne ne pourra remettre en cause le processus électoral’’, a-t-il soutenu.

    ‘’Non, je ne crains rien. Je dirige un pays, je ne me focalise pas sur un débat de personne. Si quelqu’un doit être arrêté, il doit l’être’’, a répondu M. Sall à la question du journal Le Monde de savoir s’il craignait qu’une arrestation de l’opposant Ousmane Sonko engendre de nouvelles violences dans le pays.

    Pour rappel, M. Sonko a été condamné début juin à deux ans de prison ferme pour ‘’corruption de la jeunesse’’ au terme de son procès pour viol et menaces de mort sur la demoiselle Adji Sarr.

    Jugé par contumace, il déclare n’avoir pas reçu une convocation de la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Dakar l’invitant à se présenter au procès.

    ‘’Oui. Certains appellent à l’insurrection, à prendre le pouvoir par des méthodes antidémocratiques pour saper les fondements de la République. Ce sont des dangers pour notre pays. Mais même si le Sénégal peut être secoué, comme tous les pays, il résistera pour continuer sa marche’’, a assuré Macky Sall.

    Il accuse par ailleurs La France insoumise, le parti politique de l’opposant français Jean-Luc Mélenchon, d’avoir ‘’soutenu ces violences’’, celles survenues au Sénégal à la suite du procès d’Ousmane Sonko pour viol et menaces de mort. ‘’C’est une ingérence inadmissible’’, a dénoncé Macky Sall.

    ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’

    ‘’Quand des personnes attaquent des brigades pour prendre des armes, est-ce une manifestation démocratique ? Pourquoi détruire des mairies, des prisons, des tribunaux ? Quand des manifestants incendient des maisons, Amnesty International condamne-t-elle ces actes ? Quand on appelle la jeunesse à mourir, à se sacrifier, où est cette organisation ?’’ a dit le président de la République, concernant cette organisation de défense des droits de l’homme ayant dénoncé un ‘’usage disproportionné’’ de la force publique contre des manifestants au Sénégal.

    Macky Sall juge ‘’ridicule’’ le dépôt d’une demande d’enquête pour ‘’crimes contre l’humanité’’ auprès de la Cour pénale internationale, contre lui et d’autres personnalités sénégalaises, par Juan Branco, un avocat français d’Ousmane Sonko. ‘’Nous n’accepterons pas d’entrer dans ce jeu de diversion’’, a-t-il ajouté à ce sujet.

    ‘’Cette personne aura mon soutien, celui du parti et de la coalition. On fera campagne pour lui’’, a-t-il dit, concernant le candidat – à l’élection présidentielle de 2024 – de son parti ou de la coalition qu’il dirige.

    ‘’Il est trop tôt pour répondre à cette question. Le mandat de M. Guterres court jusqu’en 2026. Attendons 2025’’, a répondu Macky Sall à la question de savoir s’il est intéressé par le poste de l’actuel secrétaire général des Nations unies, lorsqu’il quittera ses fonctions de chef d’Etat en 2024.

    ESF

  • SENEGAL-DEFENSE-EQUIPEMENT / Un nouveau navire de la marine nationale contre « les attaques aériennes »

    SENEGAL-DEFENSE-EQUIPEMENT / Un nouveau navire de la marine nationale contre « les attaques aériennes »

    Dakar, 7 juil (APS) – Le Sénégal a réceptionné ce vendredi son premier navire de guerre lance-missiles dont la particularité est de pouvoir opérer en profondeur, mais aussi de « traiter les attaques aériennes ».

    « L’innovation, c’est que les armes et le matériel mis à notre disposition permettent de traiter les cibles aériennes. Nous avons acquis des matériaux tels que les canaux qui nous permettent d’opérer plus dans la profondeur, de tirer avec une portée beaucoup plus longue », a expliqué Youssou Ly, capitaine de frégate de la marine nationale.

    Il procédait à la livraison de ce bateau-patrouilleur de haute mer baptisé OPV Walo aux autorités de la marine nationale.

    ‘’Nous avons des missiles qui nous permettent de traiter des menaces surfaces et des menaces aériennes. En termes de possibilités antiémétiques, nous avons des canaux de petit calibre qui nous permettent de protéger le bateau surtout dans sa proximité la plus proche’’, a renseigné le capitaine Ly, commandant du navire.

    Pour ce qui est des autres matériaux, le nouveau navire a des capacités lui permettant ‘’de pouvoir avoir carrément le contrôle d’une zone. Il s’agit de connaitre exactement ce qui y rentre, ce qu’on y fait, écouter les gens, savoir ce qu’ils font et ce qu’ils ne font pas, les observer, avoir des renseignements afin de pouvoir agir au cas échéant’’, a-t-il expliqué.

    Sur les caractéristiques du bateau, il ajoute qu’il a été mis en mer en 2021 et mis en service lors du transfert de pavillon le 2 juin. ‘’C’est un bateau long de 63 mètres et large de 9,50 mètres. Nous avons un tirant d’eau dont la partie émergée est aux alentours de 3,2 mètres et un tirant d’air de 22 mètres’’.

    ‘’Nous avons un déplacement d’environ de 680 tonnes. Pour ce qui est des capacités d’import de gaz oil, on est monté jusqu’à 103 000 litres de gaz oil’’, a poursuivi le commandant du nouveau navire.

    ‘’On peut avoir une autonomie d’eau assez suffisante pour pouvoir tenir 21 jours d’opération sans interruption, ainsi que des vivres pour la même période. Cela, afin de pouvoir assurer des opérations longues’’, a expliqué le capitaine de frégate Ly.

    Selon lui, ce nouveau navire est un bateau ‘’précurseur’’ en termes de lutte contre le changement climatique. ‘’On peut dire qu’il s’agit d’un bâtiment écologique. Nous avons une proposition qui est hybride. Nous pouvons rouler à la fois en électrique comme en diesel’’, a relevé le commandant du bateau.

    Il précise que le mode électrique ‘’permet d’aller à des vitesses lentes et de ne pas polluer la planète’’, le diesel étant utilisé pour aller ‘’plus longtemps avec des vitesses de 21 km par heure’’.

    Pour ce qui est de l’équipage, il est composé de 37 personnes dont 24 sous-officiers mariniers et 8 hommes d’équipage avec 5 officiers, parmi lesquels 3 personnels féminins à bord.

    Il assure que les mêmes missions classiques vont être assurées par le bateau avec des capacités beaucoup plus ‘’décuplées’’ en comparaison des autres navires de guerre.

    ‘’Nous allons effectuer des missions de défense de l’intégrité du territoire, cela à partir de la mer’’, mais aussi les missions de l’Etat ‘’en mer : le service public, assurer le sauvetage en mer, assurer les contrôles de données ainsi de suite. Et les missions de surveillance’’, a dit Youssou Ly.

    NSS/BK/ASG

  • SENEGAL-INSTITUTIONS-NOMINATIONS / La nouvelle composition du Conseil constitutionnel

    SENEGAL-INSTITUTIONS-NOMINATIONS / La nouvelle composition du Conseil constitutionnel

    Dakar, 8 juil (APS) – Le président de la République, Macky Sall, a nommé le magistrat Cheikh Ndiaye membre du Conseil constitutionnel et a signé un décret faisant d’Aminata Ly Ndiaye la nouvelle vice-présidente de ladite institution, des décisions qui modifient sa composition.

    Voici la liste de ses membres :

    • Mamadou Badio Camara, président
    • Aminata Ly Ndiaye, membre nommée pour terminer le mandat de feu Bousso Diaw Fall, puis nommée vice-présidente
    • Mouhamadou Diawara, membre
    • Abdoulaye Sylla, membre
    • Youssoupha Diaw Mbodj, membre
    • Awa Dièye, membre
    • Cheikh Ndiaye, membre.

    Les mandats de Saïdou Nourou Tall, professeur de droit public et vice-président du Conseil constitutionnel, et de feue Bousso Fall Diaw, magistrate, membre de l’institution, sont arrivés à expiration en mai 2023.

    C’est la raison pour laquelle Aminata Ly Ndiaye et Cheikh Ndiaye ont été nommés membres par le chef de l’Etat. Ils vont prêter serment lors d’une audience solennelle, selon une source proche de l’institution.

    Cheikh Ndiaye, ancien premier avocat de la Cour suprême, a une expérience de trente ans au sein de la magistrature sénégalaise.

    Aminata Ly Ndiaye remplace à son nouveau poste la juge Bousso Diao Fall, qui est décédée en 2021.

    Le Conseil constitutionnel a des attributions en matière constitutionnelle, électorale, référendaire, etc.

    ESF/ASG